[Validé] [Extension] Ferincs - Le Bois des Colombes

[Pencroff]

 

 

 

 

 

 

Depuis l'an de grâce 278, j'ai l'honneur et le privilège d'être le gérant du marquisat de Férincs, petit territoire du Nord de Stendel peuplé de chimères, de pêcheurs, et de marchands de tous bords venus des terres nordiques. Au moment où je rédige ces lignes, le territoire actuel du projet a adopté ce que je considère comme sa forme optimale en terme de ratio constructions/espace naturel. Le bourg termine lentement de s'agencer alors que déjà six maisons ont trouvé un occupant, aussi est-il temps que je me penche sur la suite; et ce possible agrandissement du territoire.

 

Cette extension du territoire que je sollicite ici a pour vocation de s'inscrire dans la continuité de ce qu'est déjà Férincs: Un territoire à dominante naturelle peuplé par une petite communauté d'individus de la race des Felinxiens qu'avait originellement créé Supercat. Je rassure donc d'emblée: il n'y aura pas de forteresse de la Garde sur ce terrain, qui sera en majorité re-terraformé et couvert d'une forêt faite à la main plutôt que l'infâme foret de génération MC.

Quelques structures sont toutefois prévues, au nombre de trois pour être précis: Une poignée de maisons venant agrandir l'actuel bourg; Un nouveau manoir, qui me servira de résidence et remplacera l'actuel petit manoir de la commanderie; Et un petit village portuaire nommé "Félicie". Quelques clairières dans le Bois des Colombes accueilleront peut-être des enclos de vaches laitières, mais c'est incertain.

 

En somme, cette extension sera surtout forestière, les principale "nouvelles" structures étant le nouveau manoir et le bourg de pêche.

Le manoir, comme en attestent les plans dont je joint les images, ressemblera à l'ancien mais en plus grand et possédera un plus grand parc, chose logique puisque c'est son remplaçant.

 

 

 

 

Nom : Férincs, bois des colombes

Personnes responsables du projet : @Pencroff, @wendy marvell
Dimensions: environ 300x500
Hauteur: une trentaine de blocs tout au plus au dessus du niveau de la mer
Zone de construction : Surface essentiellement 

Objectif du Projet : Complément au projet actuel en habitation et décoration, terraformation du territoire

Plan :

En Vert : La surface couverte par le Bois des Colombes. Constituée de Chênes, de Fresnes et de buissons divers.

En Violet : Le bourg de Félicie, un hameau de pêcheurs bordé de quelques quais.

En Cyan : Le Manoir de Bonne Aventure, résidence principale de la famille Pencroff, une version relocalisée et agrandie de l'actuel manoir de la commanderie.

En Jaune : L'extension du bourg de Férincs lui-même, quelques maisons et un phare.

En Sable: La plage de Terremer, juste une plage.

 

 

 

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Le Manoir de Bonne Aventure, une version agrandie et améliorée du manoir actuel, qui prendra place au centre de l'extension.

 

 

 

 

Le bourg de Félicie, petit hameau de pêcheurs et de marins d'eau douce.

 

 

 

 

Une tour et un phare construits sur le même modèle. l'une sera en bordure du bois, l'autre sera dans l'extension du bourg.

 

 

Un corps de ferme qui sera dans le sous-bois

 

 

 

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La vie, à Férincs, allait paisiblement bon-train depuis la création du marquisat. Il faut dire, à ce propos précis, que l'on est difficilement plus à l'abri que sur le fief d'un maréchal d'empire; et que ni le brigandage ni la piraterie n'avaient depuis 278 semé le moindre trouble sur ce modeste point du monde.

Mieux encore, la paix et la sûreté qui régnaient à présent sur la région avait été accompagnées d'une prospérité nouvelle qui avait permis l'essor de la ville et de sa population.

Pêche abondante, marché des exportations de poisson florissant, natalité en hausse, rénovations des habitations et création d'une école; autant de signaux forts qui faisaient de la population de Férincs, jadis isolée et au bord de l'extinction, une véritable vitrine de la qualité de vie Stendelienne.

 

Bien des années passèrent ainsi, le bourg se développant, de nouveaux habitants s'installant et de nouvelles familles d'établissant en son sein. Il fallut bien, un jour, que la localité trouve sa limite. Au commencement du siècle 300 déjà, la place commençait à manquer dans les murs du village, qui devenait une petite ville. L'école dût être agrandie pour accommoder une salle de classe supplémentaire, et une taxe portuaire fut mise en place pour tenter de limiter le nombre de pêcheurs; mais tout cela n'eut pour effet que de retarder l'inévitable: En 310, plus aucune habitation n'était vacante, et la population se sentait plus que jamais à l'étroit.

 

Pour le maréchal Pencroff qui, si il était un excellent commandant d'armée, débutait encore comme administrateur civil; il devenait urgent de palier à cette situation avant que la qualité de vie des habitants ne baisse, et ce drastiquement.

La surpopulation était en effet un vecteur connu de maladies, de pauvreté et de chômage; autant de choses qui étaient absentes de ce paradis et qui se devaient de le rester.

En outre, les habitants n'étaient pas des soldats et il n'était pas possible de leur imposer des contraintes avec aisance quand bien même elles eurent permis de soulager quelques, sinon tous, les maux dont souffrait la région. Il fallait donc chercher et, surtout, trouver une solution.

 

Evidemment, l'idée d'une extension administrative du fief avait rapidement traversé l’esprit de son seigneur, mais la chose n'était pas une simple affaire de volonté.

L'agrandissement d'un territoire était une démarche longue et éprouvante, et nécessitait des plans, des accords diplomatiques et, par dessus tout, le feu vert de l'autorité impériale. Si le maréchal voulait un jour pousser les frontières du marquisat, il allait donc falloir qu'il se mette au travail, et ce rapidement.

Il lui fallait pour cela connaitre les besoins exacts de sa population, de sorte à y répondre de la manière la plus efficace et pragmatique possible; et reconnaître en amont le terrain qu'il pouvait convoiter.

 

Le marquis et la marquise, quand ils se décidèrent à agir, se répartirent donc la charge de l'effort de sorte à être le plus efficace possible.

La marquise Wendy Marvell, particulièrement populaire auprès de la population, se lança dans une vaste campagne de doléances publiques et de consultation populaire. Durant plusieurs jours, elle fit le tour du village et de sa campagne pour rencontrer les habitants, posant des questions sur leurs besoins et leur vision de l'avenir du fief.

Elle apprit par ce biais que de nombreux pêcheurs convoitaient l'accès à la mer intérieur Nord de Stendel, dont les rives n'étaient qu'à quelques kilomètres de Férincs mais qui, n'en faisant pas partie, ne pouvaient accueillir aucune construction aussi modeste fut-elle. 

Ce besoin d'un accès à cette mer fut largement repris dans la population et arriva rapidement en tête des demandes, côte à côte avec le besoin d'un nouveau quartier à adjoindre au  bourg pour en augmenter la capacité d'accueil. 

 

Il fallait dire que l'idée d'un hameau de pêche et, plus que cela, d'un petit port, était une idée qui présentait de nombreux avantages.

D'abord, les pêcheurs et leurs navires pourraient alors se répartir entre ces deux zones, et non plus s'entasser dans le lac de Ligny et l'estuaire du nord. Mieux encore, si le territoire de Férincs venait à s'étendre, il se trouverait alors en position de "jonction" entre la mer intérieur et la mer extérieure du Nord de Stendel, devenant un point de passage privilégié pour de nombreux voyageurs. La marquise envisageait déjà devoir faire construire une nouvelle auberge pour accommoder de futurs visiteurs, aussi l'idée fit-elle son chemin dans son esprit.

 

De son coté, le maréchal Pencroff ne chômait pas non plus. Accompagné d'une dizaine de dragons armés de cartes, de sextans et de crayons à papier; il s'était lancé dans la cartographie détaillée de la vaste zone qui s'étendait au sud du marquisat jusqu'à la mer intérieure Nord; et qui était vraisemblablement l'endroit le plus propice pour toute extension. Minutieusement, les soldats et leur chef firent le tour de ces terres encore vierges et sans drapeau, et le potentiel de la région ne leur devint que d'autant plus évident.

Certes, il faudrait défricher avec force ces champs de ronces et ces sous-bois sauvages; et entretenir sérieusement cette forêt dense et inhospitalière avant d'espérer tirer quelque parti de l'endroit; mais il n'y avait rien d'infaisable en cela. De la sueur, du temps et des bras suffiraient sans mal à expédier ces travaux; et le marquis savait qu'il pourrait s'appuyer pour cela sur les nombreux habitants du fief.

 

Mais alors que la dizaine de cavaliers effectuaient leurs reconnaissance, un des dragons du groupe aperçut un groupe d'hommes-chats, qui tentait visiblement de se dissimuler dans les fourrés. Le soldat, dégainant son sabre, héla le petit groupe.

 

- Vous, dans les buissons ! Sortez-de là, vous êtes vus !

Cria-t-il, attirant du même coup les autres soldats autour de lui.

 

Cinq hommes apparurent alors, quittant leur cachette de feuilles et de hautes herbes.

 

- Et bien, villageois; on braconne à l'oeil ?

Interrogea un des dragons.

 

- Grand diable non ! 

Répondit en hâte un des inconnus.

 

- Ah vraiment ? Et pourquoi vous cachiez-vous ?

Poursuivit le soldat.

 

- Nous habitons sur la côte, au sud. Nous marchions vers le bourg pour aller vendre notre poisson et nous vous avons pris pour des bandits.

Répondit l'homme.

 

- Canaille, c'est bien ce que je croyais ! Vous pêchez hors du fief pour ne pas payer la taxe du port, et vous allez vendre votre marchandise aves les honnêtes pêcheurs !

S'indigna le dragon.

 

- C'est que nous n'avons pas les moyens de payer la taxe. Nous avons dû quitter le port et nous installer hors du territoire; mais ce n'était pas vraiment de notre plein gré.

Répondit l'homme.

 

- Vous habitiez à Férincs ?

Demanda le maréchal, qui arrivait à cet instant auprès de ses dragons.

 

Le pêcheur, à la vue du marquis, blêmit. Déjà intimidé par les soldats, il se trouvait nez-à-nez avec le seigneur des terres dont il contournait les taxes.

Un courant d'air passa sur sa nuque, qu'il se voyait déjà se faire trancher pour son outrecuidance.

 

- Je.. euh... Nous... Oui, nous habitions à Férincs, monseigneur. 

Balbutia-t-il.

 

- Et pourquoi en être parti ?

 

- Et bien... ahem... c'est à dire que la taxe du port, avec nos petits revenus et la... concurrence des autres pêcheurs... voyez-vous...

 

Le maréchal fixait l'homme d'un air inquisiteur, tant et si bien que ce dernier s'imaginait déjà monter sur la "coiffeuse".

Heureusement pour lui, il n'en fut rien.

 

- Braves pêcheurs, soyez tranquilles, je ne vous en veut pas. Cette taxe devait empêcher que trop de nouveaux équipages s'installent au bourg, et non pousser les habitants à le quitter. J'ai mal joué mon coup et vous en avez pâti; je vous doit des excuses.

Reprit le maréchal.

 

Le pêcheur soupira de soulagement. 

 

- Mais dites-moi, vous êtes établis sur la côte sud maintenant, n'est-ce pas ? 

 

- Oh monseigneur, ce n'est qu'un modeste hameau de pêche, que nous avons construit nous-même.

 

- Combien êtes-vous là bas ?

 

- Une quinzaine monseigneur, dont quatre enfants.

 

Le maréchal se tourna alors vers un des officiers des dragons.

 

- Lieutenant, vous ferez donner à cet homme un droit de mouillage dans la rade de Férincs. Je vais modifier la loi pour que la taxe ne s'applique qu'aux nouveaux pêcheurs et que les familles historiques du fief en soient exonérées. 

Commença-t-il. Puis, se tournant vers le pêcheur;

 

- Quant à vous mon brave, conduisez-moi à votre hameau, j'aimerais voir l'endroit où vous avez jeté l'ancre.

Acheva-t-il.

 

Le reste de la journée fut dédié à la visite de la côte et, plus particulièrement, de cette première ébauche de bourg que les pêcheurs avaient établi pour contourner la taxe.

L'endroit sembla effectivement approprié à la mise en place d'un port, et l'on en tira les traits en long, en large, et en travers.

Les dragons firent le tour des modestes logis, par acquis de conscience, pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un repère de contrebandiers; mais ne trouvèrent rien qui allait en ce sens, aussi ne poussèrent-ils pas leurs recherches plus avant.

Quand le crépuscule tomba sur la région, les cavaliers prirent congé des pêcheurs, et le maréchal s'en retourna au manoir de la commanderie.

 

La semaine terminée, le marquis et la marquise croisèrent leurs travaux. Il purent alors tirer ensemble les grandes lignes de ce futur chantier.

Ils étudièrent la carte nouvellement tracée pour décider du placement de la nouvelle frontière, et esquissèrent les balises des futures structures à construire.

Leur première tâche, à ce moment, fut de placer auprès de Férincs les limites du nouveau quartier; qui allait permettre de loger les nouveaux résidents.

Ils se penchèrent ensuite sur le bourg de pêche, que les pêcheurs exilés avaient commencé à bâtir sur la côte sud, et dont ils comptaient bien faire une agglomération en bonne et due forme. Enfin, puisque le terrain ne manquait pas dans cette vase plaine; ils s'accordèrent même le luxe de baliser un terrain pour un nouveau manoir, se trouvant trop à l'étroit dans le petit manoir de la commanderie avec leurs états-majors respectifs.

 

Quand les plans du territoire furent achevés, le maréchal se chargea de prendre contact avec les seigneurs des fiefs voisins de Férincs afin de quérir leur accord; la plus élémentaire diplomatie exigeant de les prévenir de l'ambition du marquisat de modifier ses frontières.

Puis, cette étape lancée et les premiers retours positifs reçus, le maréchal et la marquise se lancèrent dans la rédaction de la demande en bonne forme, et l'adressèrent à la capitale pour qu'elle y soit étudiée.

 

L'annonce de la demande fit grand bruit dans le domaine, qui accueillit la nouvelle avec excitation et soulagement; et une longue période d'attente débuta, semblant suspendre le destin du marquisat pendant ce laps de temps.

 

 

 

 

Accord du Miko Institute:

 

Accord de Port-Estroit:

 

Accord du Kubnigera:

 

 

Accord de Zuccheria:

(en attente)

 

 

 

Pour finir cette demande d'extension, j'aimerais remercier @wendy marvell, ma chère marquise et adjointe dans ce projet; ainsi que

@Ghideon, @Thalkion, @Wariow, @Jihair, @Darkalne, @SkyKKou, les chers et honorables habitants de Férincs.

 

Je remercie aussi particulièrement @imouff et @Okuubokuu pour leur réponse rapide et leur accord pour cette extension.

 

Enfin, je remercie également tous ceux qui auront pris le temps de lire cette demande et qui sont arrivés jusqu'à cette dernière ligne.

 

Je reste à l’affût de toute question, demande ou suggestion ici, par mp forum où par mp discord.

Il est possible que j'ajoute d'autres visuels au fil de la demande. 

 

Bon jeu !

[Pencroff]

Ajout de l'accord d'ArthurBn pour le Kubnigera, merci à lui !

[Ankorkibil]

Tagazok !

 

La demande me semble complète, je la passe donc à étudier.

 

Bonne chance pour la suite.

Ankorkibil.

[Thalkion]

Hello,

 

Je viens rapidement soutenir l'extension de Pencroff. Férincs est un joli petit coin de Stendel qui possède son charme propre. Une extension d'une taille modeste qui propose des petits ajouts qui permettent d'embellir ce genre d'endroits, nul doute que le maréchal saura le meubler. On notera tout de même le besoin maladif de se faire une meilleure demeure dès qu'on devient un minimum gradé hein

[Squirkiz]

Hello

 

Le manoir me semble être identique ? Peux tu poster un avant-après s'il te plait ?

 

A part le village, il y a assez peu de visuel. Et le plan est un peu sommaire, difficile de s'imaginer. Y'aura t-il des chemins, des arbres customs, des petits batiments supplémentaires ?

 

Peut être prendre un peu plus d'eau pour pouvoir y mettre des bateaux, pour lesquels quelques visuels ne feraient pas de mal!

[Pencroff]

Hello !

 

Je fais ça soon pour le manoir, je mettrai un modèle de bateau avec aussi o/

Pour le reste, à part le petit village, ce sera surtout de la foret dans la continuité du bois actuel; avec probablement quelques chemins; à part le manoir et le village il y a pas beaucoup de structures.

[Pencroff]

Du coup, concernant le manoir,

 

L'actuel manoir, d'une superficie de 17x37

Il servira plus de manoir mais d'école militaire sans doute, ou de caserne (ça impliquera des changements dans la cour surtout)

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Le nouveau manoir, d'une superficie de 50/60x25

C'est une version améliorée/agrandie du premier, avec une plus grande cour

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Et un modèle de navire qui mouillera dans les eaux environnantes, en l’occurrence une petite goélette 

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[Pencroff]

J'ajoute une tour et un phare, bâtis sur le même modèle.
La tour sera construite en bordure du bois, et le phare sera construit au bord du lac de Ligny dans l'extension du bourg.

 

 

 

J'ajoute aussi un corps de ferme, qui sera dans l'extension, près du sous-bois

[imouff]

port-estroit donne son accord pour cette extension de projet, même si le navire est perfectible

[Squirkiz]

Merci pour les ajouts de screens supplémentaires. Je valide la demande

 

Bonne construction !