Journal d'un demi chat.

[Kadominou el gato]

Mes chers amis,

 

Comme j'avais promis dans ma présentation (https://www.minefield.fr/forum/topic/60522-nouveau-chat/) Je vous livre les premières pages de mon journal.

 

Je tiens à préciser que ce journal a été écrit avant mon arrivé sur les terres Minefieldiennes.

Alors que j'étais encore dans le doute, et la solitude. Je me trouvais à ce moment, dans mon manoir sur BH, ou BayviewHills, une ville que j'avais construite avec Wariow. La plume et le papier étaient mes seuls passes-temps. Je passais mes journées a écrire, et sans savoir pourquoi... Peut-être que ces écrits seraient un jour utiles pour quelqu'un ? Voici les premières pages :

 

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  Certains grands écrivains, certains grands auteurs, souffre d'un symptôme grave, à leurs égare, appelé "le symptôme de la page blanche". Peur, angoisse, synonymes de ce symptôme, reflètent la solitude de mon âme.

Aujourd'hui, mon symptôme personnel de "la page blanche", se résume à ma vie. Le plume, l'encre et les feuilles, avec lesquelles j'écris, sont les seuls refuge que j'ai trouvé pour comblé ma solitude. Tout ce dont j'ai fait, tout ce dont j'ai fait preuve, on fait de moi, la personne la plus seule au monde. Mes amis, ma famille ... Ils ne sont plus là. Qu'ai-je bien put faire pour finir ainsi ?

 

  Mon histoire peut s'expliquer en un seul mot : ECHEC. Je suis né un jour, où la lune ne montrait qu'une partie d'elle même, le quart de lune, et les étoiles scintillaient intensément dans le ciel. Cependant, le monde de mon enfance, n'est peut-être pas celui dont vous pensez. Cela peut paraître étrange, et inimaginable, mais je suis né chat, puis, suite à mes expériences, j'évoluerai tout au long de ma vie, jusqu'à maintenant, où la vie n'est plus qu'une attente, dans la solitude... Aujourd'hui, je ne suis plus le "Kado" que tout le monde a connu, mais plutôt une nouvelle personne, dans son côté sombre, seul et plus distant que jamais.

 

  Je me rappelle ma jeunesse, je me rappelle de cette grande forêt, de la nature, de la liberté. J'étais un pauvre petit chat, jeune et innocent. Mon but dans la vie ? C'était de devenir, un félin heureux, libre, autour de ma famille et de mes proches. J'avais une famille, et pour moi, la forêt était ma maison. Un petit "Kado" de la nature, si je puis me permettre.

 

   Mon père était un grand matou sage. Il suivait les traces que mes ancêtres, qu'ils ont eux mêmes crées. Il était pour la paix entre les espèces, et le respect de la forêt. Il travaillait, à s'en fatiguait la vie. Son pelage blanc, reflétait, le chat sage qui était en lui : il trouvait toujours une solution face à un problème, et c'était lui qui nous guidé. Je me demande ce que ma famille aurait fait sans lui. Serions-nous mort dès le premier jour sur Terre ? Dans cette forêt, certes, libre, naturelle, verdoyante, mais malgré tout, dangereuse et périeuse ? Je lui doit tout. C'est lui qui m'a mené sur le chemin de la vie et de la paix, lorsque j'étais chaton. 

 

   Ma mère, elle, était plutôt tournée vers la spiritualité, et le chemin de soi-même. Elle croyait à la vie après la mort, et à la communication avec l'au-delà. Elle me racontait, que chaque être vivant, avait un but dans sa vie, et qu'il devait l'accomplir. Il n'y a pas de hasard dans la vie, toute nos rencontres, tout ce que l'on fait dans nos vies, nous permet de faire évolué notre soi-même. Malgré tout, elle pratiquait tout sorte d'activité spirituelle, dont je ne dirais pas les détails, car cela révèle, de la complexité absolue.

 

  J'en viens maintenant à mon frère, et ma sœur. Evidemment, j'étais le dernier de la portée, donc j'étais le plus petit. Même si nos relations n'étaient pas toujours les meilleurs qu'elles soient, j'adorais passé du temps avec eux. Mais ma sœur était plutôt, froide avec moi. Elle était toujours sérieuse. "Rigoler, quel est donc ce mot ?" me disait-elle toujours. "Je n'ai pas le temps de jouer, pauvre chat ! Va retrouver tes amis, je ne peux pas discuter ainsi !" A l'heure d'aujourd'hui, je rigole encore de ces paroles. Pensait-elle être le plus grand félin du monde entier ? J'avais cette impression, là, mais qu'importe. L'embêter, était l'un de mes passes temps favoris, mais je crois qu'elle s'en fichait fort bien ! Ma sœur, suivait à point ferme, les traces de mes parents, pour devenir l'héritière de ma famille. J'avais l'impression que mes parents n'avaient du temps a consacrer, que pour elle, afin qu'elle guide, dans un futur proche, nos pattes, pour un monde meilleur. Génétiquement, elle a hérité du poil blanc et soyeux de mon père. La paix, un monde meilleur ; tout collé pour elle. Je me sentais si petit, a coté d'elle.

 

  Tandis que mon frère lui, cherchait absolument a soutenir ma sœur, et mes parents, moi, j'étais un petit chat, qui préféré, rester dans son coin. Même si j'adorais ma famille, je me sentais tout de même mis à l'écart. Je n'avais pas le moindre savoir, n'y pour suivre les traces de mes parents, n'y pour rien. Mon pelage noir, scintillant, reflétait peut-être la noirceur de ma vie ? Et cette petite tâche blanche sur mon thorax, que signifié-t-elle ? Aurais-je moi aussi un cœur de paix ? Un cœur de bon sens, au final ? Je ne sais pas, je n'ai jamais su répondre a cette question..

 

  J'adorais ma famille, mais cette impression de mis à l'écart, me fessait souvent, sortir dans cette espèce "d'héritage familiale". Je me réfugiait dans mon monde. En fait, je pense que c'était moi qui m'était mis à l'écart des autres.. Je savais que Maman et Papa, m'aimaient, cependant ils ne me le montrer pas assez, et je m'isolais, afin de combler ce vide.. Je savais qu'au fond de moi, je trouverai la paix, un jour, et que je rendrai mes parents fière de moi. Mais pour l'instant, je n'étais qu'un petit chaton innocent, à l'aube de sa vie..

 

  Pendant ces temps d'évasion, j'adorais aussi rejoindre le Grand Arbre. Y grimpait était un passe temps extrêmement amusant. Je prenais un risque ; une seule chute, une seule erreur, et je risquerais de me briser la nuque à l'atterrissage, mais qu'importe. Au fur et à mesure du temps, j'appris à grimpait cet Arbre de plus en plus vite, et de mieux en mieux, à tel point qu'un jour, j'atteins la cime de ce dernier. C'est à partir de ce moment, que je commença à vraiment rêver, à me poser des questions sur moi, sur mon avenir. Quel était mon avenir ? Suivre les traces de ma famille ? Je regardais le paysage, je l'admirait, je plongeais mon regard dedans, et je me demandai, si ma vie serait toujours ici, avec ma famille, mes amis, et tout ceux que je connaissais à ce moment. Je me rendis compte, que cette idée, n'était qu'une affreuse idée. Jamais j'abandonnerai mes proches, même avec cette impression d'écart entre eux, je suis tout de même ici, pour eux, et pour les suivre.

 

  Pendant les soirs de pleine lune, ma famille se réunissait autour d'une grande clairière, où les rayons lunaires pouvaient passés à travers le feuillage des arbres. C'était comme une sorte de "réunion" de famille avec mon père qui nous dictait à chaque fois, les mêmes choses : "Restez attentif, la forêt est un lieu de liberté, mais tout aussi dangereux. Derrière chaque brindille  d'herbe, peut se caché un danger !" Et ainsi de suite. Je commençais à avoir l'habitude de ce type de discours, et je me lassais vite. Mon frère, et ma sœur, étaient plus qu'attentif, des informations de ce type là, était très, très importante : il ne fallait pas loupé une seule de ses paroles ! Une nouvelle fois, je me détacha de ma famille : je regardais mon reflet dans l'eau. Je vis à cet instant, mon pelage noir, et ma tache blanche. J'aimais bien, je trouvais que la couleur m'allait bien, et qu'elle correspondait bien à la situation. Et le temps passa, jusqu'à que mes parents finissent leurs discours. J'entendis mon père :

 

  " - Rentrez vite vous couchez, la soirée a été longue, et vous avez été assez attentif ce soir. Demain est un nouveau jour pour vous, et vous devez être en forme."

Sa voix était autoritaire. Mon frère et ma sœur agissent immédiatement, alors que moi, il eut un petit temps avant que je sorte de mes pensées et revenir à la réalité.

 

  " - Kado !" Mon père me fit sursauter à ce moment. Sa voix était devenue plus sévère "Il est temps que tu réagisses ! Tu n'es pas là pour te reposer ; je te rappelle que tu dois suivre les instructions imposées par les ancêtres. Suivre les traces, de nos anciens est important !"

 

  " - Laisse le Mohatu" J'entendis ma mère. Sa voix était calme et douce. Elle ne semblait pas fâchée contre moi. "Voudrais-tu bien me laisser avec Kado, Mohatu, j'ai de nombreuses choses à lui dire."

 

  " - Bien, je retourne au camp. Ne rentrez pas trop tard."

 

  Mon père s'en alla d'un pas décidé. Il semblait en colère. Je crois qu'il n'apprécit pas le faite que je ne m'interresse pas aux traditions familiales. Ma mère, s'assis à coté de moi. L'onde, nous reflétait, et les rayons lunaires se déposaient sur mon poils :

 

  " - Kado, il est temps que pense a ton avenir. Tu ne peux pas rester ainsi. Vois-tu, tu as besoin de savoir ce que tu veux, et ce que tu ne veux pas. Ton père est en colère contre toi. Il a l'impression que tu ne veux pas suivre la famille." A ce moment elle semblait, triste, mais sa voix confirmait le faite qu'elle était sur de ce qu'elle disait. "Nous avons longtemps discuté ensemble sur ton sort. Depuis plusieurs semaines déjà, nous t'avons observé. Tu montes presque tout les jours sur le Grand Arbre, a observé l'horizon."

 

  " - Mère, j'aime y montait." Ma voix n'était qu'un son presque indescriptible. "J'aime y montait, pour pouvoir y rester seul, pensif. Ne me dîtes pas que je réfléchis pas a mon avenir. Je sais très bien ce que je dois faire : Suivre les traces des ..."

 

  " - Alors fait des efforts !" Elle m'avait coupait dans ma phrase. Son ton était sec. "Je vais te proposer quelques chose." Sa voix avait changée : elle semblait beaucoup plus triste. "Nous savons que tu peux le faire, nous savons que tu peux suivre les traces des ancêtres, mais est-ce que cela te suffira à être heureux dans ta vie ? Saches que ton père, ton frère, ta sœur, et moi-même t'aimons, mais ce que nous voulons, c'est avant tout que tu sois heureux. Alors, est-ce que ton avenir va te permettre de faire de toi, un chat heureux et serein ?"

 

  Ces mots, ces paroles, me fit instantanément réfléchir. Serai-je heureux, si je dois en permanence suivre des règles strictes que mes ancêtres ont imposé, à mes parents ? Sur le coup je ne savais pas trop quoi répondre :

 

  " - Maman, ma place est parmi vous. Enfin je crois."

 

  " - Tu peux toujours partir Kado. La vie ne se résume pas forcement a rester toujours avec ses proches." Elle marqua un temps d'arrêt. Souffla un bon coup. "Regarde le ciel Kado, nos ancêtres des siècles passés nous contemple du haut des étoiles. Chaque fois que tu te sentiras seul, n'oublie pas, que tout ces chats seront là pour te guider, et qu'un jour, ton père et moi même, seront parmi eux."

 

  " - Je le sais mère, vous me l'avez déjà dit" Je lui répondit.

 

  " - Alors saches que, si un jour tu décides de partir, les ancêtres guideront tes pattes vers la voie la plus juste. N'oublie pas, non plus, que chaque individu à une mission sur Terre, un but à accomplir, peut-être le tiens est de partir ? Qui sait ? Tu dois regarder dans ton coeur, toi seul connais la réponse."

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[Wariow]

Depuis le temps que je voulais voir ça :3