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Question pseudo-philosophique mensuelle de Maître Diamond [2ème édition]


MaitreDiamond
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11 membres ont voté

  1. 1. Ce sujet était ...

    • Bien.
      7
    • Super !
      2
    • Génial.
      2
  2. 2. Maître Diamond ...

    • ... triche dans les sondages.
      7
    • ... est complètement fou.
      4
    • ... est beau est magnifique.
      1
    • ... ne sert � rien d'autre que décorer le serveur/forum.
      1
  3. 3. Faut-il un sujet pour le mois prochain ?

    • Non
      4
    • Oui (envoyer un MP)
      7


Messages recommandés

Hello jeune public de 70 ans !

Ah non, c'est pas eux. Tant pis je recommence.

Saaaaaaaaaaaaaalut les Minefieldiens ! Comment ça va ?

 

*solitude*

 

Soit. Pour changer, je vais écrire en alignement à droite -histoire de vous arracher les yeux(ou pas).

Eh eh ! Vous crûtes (c'est français ?) que je n'allais pas en refaire une mais SI ! Je suis -malheureusement- de retour pour effectuer la rédaction de la deuxième (déjà ?) édition de la question pseudo-philosophique Diamondienne. Préparez vos intestins, ça va envoyer du lourd !

*rire solitaire*

 

Donc il y a un mois (ou un toi) j'ai annoncé que le thème abordé pour la DEUXIÈME (déjà encore une fois ?) EDITION serai "la vie sans amour". 

Gérard, annonce la question s'te-plait !

 

Une vie sans amour vaut-elle la peine d'être vécue ?

 

*soupir*

 

Voilà une question de charme (jeu de mot de CENSURE, désolé) qui mérite -peut-être- une réponse.

Et le challenge est .....

 

​LANCÉ !

Bon ap' les amis !

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Cette question O_O ! Hyper intéressant.

Mais alors pour y répondre je vais la prendre au sens strict : 

 

"Une vie sans amour vaut-elle la peine d'être vécue ?"

 

On parles d'une vie, sans amour (donc sans amitiés ni rien) du tout début, jusqu'à la toute fin. Alors je pense que Oui, une vie sans amour vaut la peine d'être vécue, ne serait-ce que pour les milliards de choses à comprendre et à découvrir sur notre planète.

 

Par contre, je pense que Non nous ne pouvons vivre une vie entière sans amour. Tout simplement parce que nous sommes fait pour aimer et nous sentir aimer (et que tout ce qu'on fait va plus ou moins dans ce sens).

 

Enfin, je pense que Oui, peut vivre, avec des amis, une famille (donc de l'amour), et sans Amour (niveau roulage de pelles et compagnie). Il y a des gens, très rares, qui ne ressentent pas le besoin d'être amoureux, ou d'avoir de relations, et qui le vivent très bien.

 

EDIT, post de Forfal : Ah bah ce que je pense rejoins très bien cette phrase ^^.

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Merci beaucoup de participer mais je crains que vu les votes, la question pseudo-philosophique mensuelle ne paraîtra pas le mois prochain. Si cela vous gène, votez "oui" et envoyez-moi un mp pour me dire le sujet.

Et puis, je tenais à dire à Forfal que son exemple est parfait !

Voilà, c'est tout, pour le moment.

A più tardi !

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Je vais parler ici de l'amour romantique (donc pas de l'amour maternel, amical etc)

Je dirais -par expérience personnelle- que l'on peut très bien vivre sans amour, mais à condition de ne pas l'avoir connu à un moment donné.

Comme je dis toujours, lorsqu'on a vécu toute sa vie dans le noir et blanc, sans élément de comparaison, il n'y a pas de problème, mais si l'on voit les couleurs un jour, on ne veut plus les quitter.

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Je vais parler ici de l'amour romantique (donc pas de l'amour maternel, amical etc)

Je dirais -par expérience personnelle- que l'on peut très bien vivre sans amour, mais à condition de ne pas l'avoir connu à un moment donné.

Comme je dis toujours, lorsqu'on a vécu toute sa vie dans le noir et blanc, sans élément de comparaison, il n'y a pas de problème, mais si l'on voit les couleurs un jour, on ne veut plus les quitter.

Hum, ce serait valide sans l'influence sociétale dans laquelle on vit. Rien que le fait que les films, séries et compagnie nous offrent souvent (trop ?) une vision idéalisée des relations amoureuses, même sans avoir jamais connu ça on s'imagine souvent dans une telle situation et en avons « envie », en un sens. Sans cette influence, ouaip, c'est plus probable (même si je pense qu'au final l'instinct de reproduction et compagnie doit jouer sur les envies d'une compagne, au bout d'un moment), mais c'est de toute manière parfaitement possible même en ayant déjà connu ça. :) Et, au minimum, c'est le cas un jour ou l'autre chez à peu près tout le monde pendant une période au moins.

Après, encore une fois, je rejoins parfaitement l'avis de Meikachou. :)

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Quel intérêt ? Je ne parle pas bien sûr du débat (qui donne naissance à de belles expressions d'opinions comme celle de mes VDD), mais de s'infliger à soi même un questionnement de ce qu'on souhaiterait être/avoir/connaître.

 

Ne vaut-il pas mieux apprendre à accepter les choses telles qu'elles sont plutôt que de désirer ce qu'elles ne seront pas ? 

 

Une vie sans amour vaut elle le coup d'être vécue ? A nous de décider si nous souhaitons mettre en jeu notre bonheur sur cette question ou simplement prendre la vie comme elle vient. Pour certains, l'amour (sans distinction) agit comme une clé de voute, incroyablement efficace pour tenir le bâtiment quand elle est là, mais son absence est insoutenable.

 

Il ne s'agit bien sûr pas de se placer dans une situation d'attente et de constatation des faits. Mais d'influencer dans la mesure de la possible ce qui peut l'être et ne jamais se reposer sur quoi que ce soit qui puisse devenir indispensable.

 

Comme Dom, j'aime bien essayer de savoir les origines instinctives de certaines de nos réactions ou comportement. L'instinct maternel (appelez le amour si vous le souhaitez) est observable chez de nombreux mammifères et on conclut assez facilement que ce sont les millions d'années d'évolution qui ont décrété qu'une mère s'occupant de sa progéniture coûte que coûte augmentait les chances de survie des rejetons et donc de la perennité de l'espèce.

 

Qu'en est-il de l'autre amour que Alexas appelle "romantique" ? L'attirance est explicable par la necessité de la reproduction de l'espèce (encore une fois, mère nature a eu 200 millions d'années pour beta tester et s'apercevoir qu'il vallait mieux que les mâles et femelles y mettent du leur chacun de leur coté...) mais, honnêtement, le fait de s'attacher à une personne "à ce point" m'a longtemps paru être une invention de la société. Un mimétisme social si on peut dire ainsi. 

Mais il est alors étonnant que ce mécanisme soit, à ma connaissance aussi universel selon les peuplades. Comment un truc aussi massif aurait-il pu se développer aux quatre coins de la planète pour notre espèce ? Impensable... Comme on sait, et comme tout les personnages de film en mode "gniagniagnia, l'amour c'est... blabla... truc chimique... cerveau blabla... endormophine" nous le rappelent, que l'attirance sexuelle (celle dont je parlais un paragraphe plutôt) libère des substances qui nous rendent accro à l'autre. C'est là dedans qu'il faut chercher selon moi, et à partir de cette donnée que vous pourrez construire votre réflexion sur le sujet.

 

L'amour (qu'il soit réciproque, à sens unique, insensé, onirique) est une drogue, rien de plus. Et comme toutes les drogues, chacun y réagit différemment, y accorde un sens et une importance différents. Certains en deviennent aliénés à eux mêmes, d'autres savent s'en délester sans effort... je ne sais pas quelle extrême est la plus sociétalement acceptable :)

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Une vie sans amour vaut-elle la peine d'être vécue ?

Personnellement , non.

Comme la dit si bien Squikiloulou , cela dépend de chaque personne. Certaine préfère rester seule et d'autre non.

Et pour finir les rageux diront Wikipédia et les vrai diront la connaissance.

 

Glandodu

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Sinon,

 

Des individus vive seulement avec de l'amour platonique donc sans attirance sexuelle avec l'individu.

Donc je pense comme kirkiz' l'amour sert de clef de voute pour certaine personne, d'autre arrive à construire sans et rajoute l'amour seulement après. Le fait que l'amour soit une certaine drogue montre les relations courte et fréquente de certaine personne d'après moi.

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Je dirais que non avec les temps actuel, mais je rejoins quand même Alexas. 

Pour moi tant qu'on ne l'a pas vécu on ne sais pas ce que l'on perds. Par exemple, aujourd'hui pour moi l'amour (romantique hein) est complètement suréaliste et d'un compliqué sans nom, en revanche la ou l'attachement amical me paressait d'un compliqué avant, il l'es beaucoup moins aujourd'hui (selon notre ami bien sur).

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Ah ! Mon cerveau brûle ! Il y a trop d'informations intelligentes dans ces réponses !

Humpf ... Bon eh ben moi, ce que j'en pense, c'est que, par expérience personnelle, la feinte d'aimer est un mal. Je m'explique : admettons que l'amour est obligatoire dans ce monde, quelqu'un feignant d'aimer quelqu'un d'autre lui ferai beaucoup de mal ...

Bref, je ne me lance pas et dis merci aux participants.

 

PS : Qui a coché "Maître Diamond est beau et magnifique" dans le sondage ???

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"Une vie sans amour vaut-elle la peine d'être vécue ?"

 

En fait je crois que dans cette question il y a 2 questions sous-jacentes qui permettront de mieux la cerner:

-"la vie vaut-elle la peine d'être vécue ?", tout court

-"L'amour est-il indispensable au bonheur ?" (parce que c'est bien ça au fond la question, puisque quand on se demande si la vie vaut la peine on se demande si on peut être heureux)

 

Il y a sûrement beaucoup à dire là-dessus mais je vais répondre rapidement

 

Dans la première je soulignerais les mots "vaut" et "peine" qui sont à mon avis centraux dans la question. Et d'une part je dirais qu'il faut être bien arrogant (ou profondément croyant) pour vouloir donner une valeur à la vie. On donne des valeurs aux choses par rapport à d'autres: on dira par exemple de la nourriture qu'elle est bonne parce qu'il vaut mieux en avoir (en quantité raisonnable et dans les bonnes proportions) que de ne pas en avoir, et on dira que les piqûres de moustiques sont mauvaises pour la raison inverse (sauf si on adore se gratter). Bref, pour donner une valeur à la vie il faudrait pouvoir la comparer à la mort, or je ne sais pas pour vous mais personnellement je n'ai toujours pas réussi à trouver quelqu'un d'à peu près sain d'esprit qui soit en mesure de témoigner à ce sujet... Et alors je n'ai pas besoin de citer Shakespeare pour mettre en avant qu'après tout on ne sait pas bien faire la part des choses entre vie et mort. Et encore une fois, si vous tenez absolument à donner une valeur à la vie, c'est que vous êtes croyants ! (pas forcément dans une religion en particulier, mais dans une vérité métaphysique en tout cas).

Ensuite le terme de peine, donc la douleur, associé au verbe vivre. Ici on se demande si la vie vaut la peine (puisque qu'en effet il y a pas mal de douleur dans la vie) qu'elle contient. Encore une fois je ne m'avancerais pas à dire ce que vaut la vie, et si on peut la faire équivaloir à la douleur qu'elle inflige, toutefois je défendrais qu'en tout cas une douleur n'est jamais justifiée qu'en tant qu'elle vise le bonheur, puisque l'homme perdu dans le désert métaphysique ("Dieu est mort" tout ça) n'a rien d'autre à faire que de viser le bonheur. C'est la seule chose qui se justifie par elle-même. (Il peut aussi se suicider, ça ne change pas grand chose)

 

Passons à la deuxième question, plus concrète, qui rejoint donc la précédente sur la question du bonheur. Donc l'amour est-il indispensable au bonheur ? Non, bien sûr que non. L'amour est une passion, et comme toutes les passions il s'agit de la cultiver raisonnablement pour ne pas en faire une douleur insupportable. D'ailleurs l'amour produit peut-être plus de mal que de bien, et on peut tout à fait défendre qu'il ne s'agit que d'une illusion, et qu'une fois l'illusion passée c'est là qu'il faut vraiment commencer à s'entendre avec l'autre.

Bref, je m'éloigne de la question, il ne s'agit pas de savoir si l'amour peut rendre heureux mais si l'on peut être heureux sans. Et je réaffirme donc ce que j'ai dit plus haut : l'amour n'est pas indispensable au bonheur, car rien n'est indispensable au bonheur. Pour être heureux il est plus facile de se contenter de ce qu'on a que de désirer autre chose. Certes, facile à dire, pas facile à faire. Après c'est une question de discipline de l'esprit. Mais je vous conseille de plutôt chercher par là que du côté des sens.

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