[Accepté]Atom villageois !

[Atom_67]

INTRO :

 

Hello, bonjour, bonsoir, pwet, ah que coucou et j'en passe. Il y a tellement de façon de souhaiter la bienvenue sur Minefield !

 

Passons tout de suite dans le vif du sujet ; je suis là pour me présenter et recevoir le magnifique honneur et privilège que celui d'être villageois ! Pourquoi, me direz-vous ?

 

1. Pour devenir commerçant le plus vite possible afin de régler mes problèmes de PAs

2. Pour obtenir un cheval plus performant, car au final, mon bel étalon  canasson boiteux n'est pas si rapide que ça

3. Pour avoir enfin un métier et aider à remplir le vide social chez les bûcherons

4. Pour le pseudos vert, tellement en accord avec mes idéaux

5. Pour la gloire, l'honneur, le respect et la fortune

 

Ci-joint ma présentation paysanne ainsi que ma candidature Harmonnienne si ça intéresse quelqu'un :

 

https://www.minefield.fr/forum/topic/57985-atom-paysan/

 

https://www.minefield.fr/forum/topic/58196-accepter-candidature-harmonnienne-datom-67/

 

IRL :

 

Thomas, 14 ans, sexe masculin, bilingue trilingue français-allemand-anglais, bon élève, grimpeur émérite, dévoreur de livre en série, alsacien et fier de l'être, tout ça, ça a pas changé.

 

J'ai peut-être oublié de préciser la dernière fois que je n'ai besoin que de 5 heures de sommeil par jour en moyenne, 10 minutes en cas de coup dur (juste histoire de marquer un nouveau jour), ce qui ne m'empêche pas de faire la grasse mat' jusqu'à 10 heures voir jusqu'à midi le WE et pendant les vacances si je n'ai rien à faire

 

Comme musique, j'écoute beaucoup A->N (Approaching Nirvana), de temps en temps du bon vieux Kubbi de 2012, et enfin la soundtrack de FTL et FTL : Advanced Edition.

 

In Game :

 

Atom, anagramme de Thomas en phonétique, suivi de mon département (Alsace en force !), tel est mon pseudo.

Je joue principalement à Starbound à part Minecraft, même si j'ai plus joué depuis un moment, par solitude, mais ça va changer puisque je compte rentrer sur un serveur prochainement. Je suis aussi assez intéréssé par FTL, mais j'ai beaucoup d'autres préoccupations actuellement.

 

Depuis ma prez' paysanne, j'ai enfin obtenu un cheval, j'ai commencé les combats d'arènes (c'est dingue à quelle point un micro-freeze peut te pourrir un combat !), j'ai obtenu la citoyenneté Harmonnienne, je me suis lancé dans le monde du travail (d'ailleur Rownger doit encore me payer ) en temps que carreleur/terrassier à la Couronne du Nouveau Ronceltiq, mais aussi en temps que farmeur de poulets pour Zoee. Je me suis fait aussi des ressources, en minant un peu avec Anordam, et je compte, dès la fin de l'hiver (spring is coming), construire des maisons, des maisons, toujours des maisons... N'est-ce pas Dav ?... Pour Harmonnia, et élire domicile dans l'une d'elle.

 

Mon RP :
 

Et voilà, le moment qu'on attendais tous... Quoi, comment ça, non ? ... Tant pis, le RP !

 

Comment fonctionne-il ? C'est bien simple ; une arcane est en fait tout les RPs écris pendant un certain grades pour certain statut social, une partie, et bien, c'est une partie. Par exemple la partie 1 de l'arcane 1, c'est l'intro. La partie 2, ce que j'ai fait durant mon absence. La partie 1 de l'arcane 2 est donc mon RP villageois, la partie 2 sera celui commerçant.

 

Typiquement, l'arcane 1 est en fait le RP de ma présentation paysanne, l'arcane 2 celle de ma candidature villageoise, donc en fait seul l'arcane 2 est toute nouvelle.

 

En bref ceux qui ont déjà lu ou ne veulent pas (parce-qu'il n'ont pas le temps, hein, pas parce qu'il n'aime pas) lire mon RP paysan, sautez l'arcane 1.

 

Arcane 1 : Paysan

 

 

Partie 1

 

 

 

Prologue

Il y a des années de cela, un couple d'aventuriers vivait, heureux. Les tourtereaux, qui s'était rencontrés lors d'une chasse au trésor des plus épiques, se sont d'abord considérés comme rivaux. En effet, ils étaient tout les deux issues de l'élite. Mais, à cause (ou grâce) à la difficulté de cette quête, où ils se sauvèrent mutuellement la vie un nombre incalculable de fois, ils se rapprochèrent. Par la suite, ils devinrent coéquipier, puis amis fidèle, et, inévitablement, amants. Ils s'appelaient Aaron et Nimariel.

Ils vécurent ainsi, voyageant d'un bout à l'autre du cube, plusieurs années. Et un jour vint où ils décidèrent de se poser quelque part, de se marier et de fonder une famille dans leur petit nid d'amour. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais, 3 ans plus tard, il n’était toujours pas parvenu à avoir d’enfant. Il décidèrent donc d’aller voir un Mage.

Le Mage en question était connu et respecté à des lieues à la ronde pour la sagesse de ses conseils et pour avoir soigné des cas qui semblait condamné à une mort certaine. Mais lorsque le verdict tomba, il ne pu aider le pauvre couple ; Nima était stérile.

« Malgré les récents progrès en médecine magiques, il y a des choses que l’on ne peut malheureusement pas soigner. », avait-il dit, compréhensif.

Les malheureux se retournèrent donc tristement chez-eux. Nima était inconsolable, et Aaron, même s’il se voulait courageux, en souffrait tout autant. D’un coté car il ne pourrait jamais transmettre ses connaissances à sa chair, et de l’autre car il s’en voulait de ne pas pouvoir consoler Nima. Il se sentait totalement démuni, impuissant, lui, le célèbre aventurier qui avait fait choir tant de bandits, lui, qui avait exploré des contrés que d’encor beaucoup croit chimérique.

Deux semaine s’était écoulé depuis, et, tandis que Nima passait une journée de plus à pleurer devant la cheminée, Aaron s’en était allé au village de l’autre coté du cours d’eau. Malgré les malheurs qui s'abattait sur sa maison, il devait encore acheter des vivres en prévision de la tempête qui se profilait déjà à l’horizon.

Tandis qu’il passait le pont traversant les eaux tumultueuses de la rivière, il entendit un cri. Pas un cri de frayeur, un cri au loin, non. Un tout petit cri, sous ses pieds.

Intrigué, il se baissa, et regarda entre les planches.

« Par le saint-cactus ! » Là, entre les roseaux, coincé dans la vase et dangereusement ballotté par les remous, se trouvait un panier, avec un jeune bébé qui ne devait pas avoir plus de deux semaines.

Chapitre 1

Depuis ce fameux jour, vingts printemps avaient marqués le paysage. Le petit Atom que j'étais, que Aaron et Nimariel avait tout de suite adopté, était devenu un jeune homme qui faisait la fierté de ses parents. Mon père m'avait appris les subtilités du combat à l’épée et les lois de la survie en pleine nature, tandis que ma mère enseignait les secrets du tir à l’arc et l’art des lettres. Je savais maintenant me battre aussi bien que le plus féroce ces guerriers, toucher un papillon à cent cubes de distance, survivre dans quasiment tout les environnements et philosopher sur a peu près n’importe quelle sujet.

 

La vie était belle, et longtemps je m’en souviendrais comme la meilleur période de sa vie.

Car elle ne devait pas durer.

Un jour, alors que j’étais allé acheter une nouvelle hache au village (l’ancienne avait fini sa vie sur une buche dissidente), un orage d’une violence inouï se présenta en moins de temps qu’il ne faut pour le lire.

« Les éléments se déchainent, Atom, tu ferais mieux de retourner chez toi avant qu’il ne pleuvent, lui conseilla le marchand avec qui je devisais.

-Tu as raison, Etan. Combien je te dois, qu’on en finisse au plus vite ? » lui répondi-je.

J’ai payé l’artisan, et je m’en suis aller en courant vers la forêt.

Alors que je traversai le pont séparant ma maison du village, ce même pont qui, je l’apprendrai plus tard, avait stoppé le panier dans lequel je me trouvait devant le meilleur foyer auquel j’aurais pu rêver, un éclair dissipa subitement l’obscurité qui s’installait déjà, suivi de près par le déchirement traditionnel qui brisa le silence.

Levant les yeux, je vis que l’éclair avait touché le grand chêne que mes parents avaient plantés le jour de ma naissance dans le jardin.

Lentement, comme dans un rêve, je vis l’arbre tomber dans un grondement de fin du monde.  Tandis que le tronc majestueux touchait le sol, faisant entendre le bruissement de ses feuilles, je me rendis compte que l’arbre était tombé en direction de la maison de mon enfance.

« NOOON ! », et je couru, je couru, je couru plus vite que je n’avais jamais couru. En moins de deux minutes, j’avais parcouru le demi-kilocube me séparant du logis familial.

La maison n’avait plus rien de commun à une maison. Ce n’était qu’un tas informe de pailles et de bois. Me jetant immédiatement sur les ruines (car ce n'était désormais plus que ça), je me mis à déterrer les débris à mains nues. Lesdites mains furent vite exsangues, mais je m’en fichais. Je ne sentait pas la douleur. Je ne su jamais combien de temps s'est écoulé. Cinq minutes ? Une demi-heure ? Une heures ? Trois heures ?

Alors que je désespérais de pouvoir les secourir, je vis, enfin, mes parents, sous un morceau du parquet de l’étage supérieur. Macabre découverte. Ma mère à été littéralement broyée sous le poid de l’armoire parental qui s’était écrasé sur elle. Mon père, subissant un sort guère plus enviable, s’était fais embrocher par le pillier central, désormais brisé.

Et la pluie se mit à tomber, diluant la mare de sang dans le flot céleste.

Chapitre 2

« Nous sommes désolé pour tes parents, Atom. Toutes nos condoléances. »

Tout le conseil du village est là, dans la chapelle dédié au sacré-cube. Vitellius, le prêtre, Olaf, l’aubergiste, Etan, le commerçant et Galegore, le maire.

« C’était des citoyens exemplaires. Toujours enthousiastes, souriants, et généreux, qui plus est. Aucun mendiant passé par notre village ne peut prétendre avoir été privé de leurs dons, continua le maire. Cependant ils savaient qu’il n’étaient pas éternelles. Alors ils m’ont confié la charge de te donner cette lettre, si par malheur, il arrivait quelque chose, et c’est malheureusement ce qui est arrivé. »

Je lève les yeux, sûrement rouges à force d’avoir pleurer. Le maire me tend un rouleau de parchemin jauni par le temps. Je le regarde. Le maire ne me brusque pas. Lentement, je tend le bras, et je prend le message.

 

 

 

 

Cher Atom,

Si tu lis ce message, c’est qu’il nous est arrivés malheur.

On espère -pour notre propre bien- que tu es assez vieux,

peut-être 30 ans, peut-être 40.

En fait non, si tu es si âgé, nous t’aurons déjà dévoilé la vérité.

Enfin bref, passons au vif du sujet ;

 

Comme tu t'en doute sûrement, nous te lèguons tout.

Notre argent, notre maison, nos meubles, nos armes, nos outils, tout.

Mais il faut que tu sache quelque chose, Atom. Nous ne somme pas tes vrais parents.

 

Je sais que c'est difficle à accepter, mais c'est la vérité.

Ne t'es-tu jamais demandé pourquoi tu avais les yeux verts ?

Peut-être que tu le savais -ou soupçonnais- déjà, en fait...

 

Mais nous t’avons élevé, nous t’avons aimé, comme notre propre fils.

Et nous t’aimons et t'aimerons toujours, où que nous soyons.

Nous ne savons pas qui sont tes vrais parents, nous t’avons juste trouvé dans un panier

qui dérivait sur la rivière. Tu étais le plus beau cadeau que nous puissions avoir.

Maintenant tu sais la vérité, à toi de voir comment tu vas l’utiliser.

Nous avons confiance en toi. Nous savons que tu feras les bons choix.

 

Tes parents qui t’aime,

Aaron et Nimariel de Stendel,

123ème jour d’été de l’an de grâce 83 après MF.

 

 

Ayant terminé la lecture, je ré-enroule le parchemin. Bien sûr, je suis choqué. Je viens d'apprendre que ceux qui m'ont élevé, ceux qui m'ont aimé, ce sont leurs propres mots, ne sont pas mes vrais parents.

Je remercie le maire, et je range la missive à ma ceinture. A l'avenir, je la mettrai dans un cylindre doré, comme les missives des Nobles, car pour moi, elle a autant de valeur.

En fait non, elle en a beaucoup plus.

 

J'ai vendu tout les meubles encore intacte (c'est à dire très peu), tout les outils, puis j'ai brûlé les ruines.

J'ai récupéré l'argent qu'ils avaient placé à la banque.

J'ai pris l'arc de ma mère et l'épée de mon père.

Je suis monté sur mon cheval.

 

Je ne leur en veut pas. Pourquoi leur en voudrais-je ? Peut-être parce qu'ils ne m'ont rien dit. Mais non. Je comprend parfaitement. Sinon, je serais sûrement déjà parti à la recherche de mes vrais parents.

 

Mais maintenant, plus rien ne me retiens.

 

Partie 2

 

 

 

Chapitre 3

192ème jour d’automne de l’an de grâce 100 après MF
 

Aujourd’hui commence ma nouvelle vie. Avant, j’étais à la recherche de mes vrais parents. Mais ça, c’était avant.

 

Flash-back !

 

 

J’étais perdu. J’étais seul. Je venais de subir la mort de mes parents, apprenant au passage qu’ils n’étaient pas mes vrais parents.

Alors je me suis mis à leur recherche (mes vrais parents).

J’ai visité moult cités, exploré de nombreuse contrées, me battant pour ma survie et parcourant des dizaines de kilocubes par jour.

Bien vite, Stendel, New-Stendel, Boréalis, Hypérion, Nouvelle-Azur, la Compté et bien d’autres encore ne m’était plus inconnues.

Un soir, assis dans la taverne mal famé d’un village situé dans le trou du c** du monde, je fis les comptes. Et je découvrit avec horreur que ma bourse se tarissait dangereusement. Malgré les multiples rentrés d’argent durement obtenu après avoir arrêté des voleurs, cherché des trésors dans des ruines érigés par des civilisations anciennes et oubliés et autres nobles quêtes, ce n’était que de la menue monnaie. Mon capital ne faisait que baisser et ce n’est pas ainsi que j’allais faire fortune. Je décidai donc d’aller m'enfoncer dans les profondeurs des mines afin d’y trouver une quelconque ressource précieuse que je pourrai revendre pour une poignée de piécettes. Et pour cela, quel meilleur mentor que les nains ?

Accompagné d’un fier divisions du peuple d’Ultharik, province de Kil’Nura, la nation naine et de Galianör, leur capitale, nous nous enfonçâmes dans les profondeurs infernales de la terre. Je ne su jamais à quel niveau je me suis arrêté, peut-être frôlions-nous les frontières souterraines du légendaires et redouté Nether. En effet, la lumière se faisait de moins en moins présente, non pas parce-que nous ne mettions pas assez de torches, bien au contraire, mais le halo lumineux autour des flambeaux se diffusait moins bien.

Dans tout les cas, je suis tombé malade, malade du syndrome des profondeurs, bien connu des mineurs. Plusieurs mois durant, je ne pouvais bouger sans voir trouble autour de moi, sans que ma vision soit saccadé.

Aujourd’hui encor, je me rappelle que, durant mes brefs moments de lucidité, bien vite la maladie me rattrapait et je retombais dans un coma qui planait, comme une ombre, sur les restes de ma vie.

Durant ces longues nuits passé sous-terre, dans l’incapacité de remonter à la surface et de revoir enfin la lumière du jour, je me mis à réfléchir. Sur ma condition, sur ma quête, sur le sens de la vie.

Et là, enfin, je compris. Je compris la vérité, je compris MA vérité.

Peu importe de qui j’étais né, car mes parents, c’était ceux qui m’ont élevé. Ceux qui ont fait de moi ce qui je suis aujourd’hui. Ce que je serai demain. Ce que je serai toujours.

Je compris aussi que ma quête insensé ne servais qu’a étouffer ma douleur. Ils n’auraient pas voulus ça. Ils auraient voulus que je tourne la page, que je vive ma vie. Pas que je m’enferme dans la souffrance, que je reste prisonnier de mon passé.

C’est quand j’ai compris ça que j’ai eu le courage d’affronter la maladie. J’avais la volonté de vivre, la volonté de ne pas faire honte à mes parents, en finissant ma vie ainsi, seul, perdu au fond d’une grotte, des kilocubes sous la surface.

Une semaine plus tard j’étais à nouveau sur pieds.

 

Chapitre 4

 

 

S’ensuivit alors une période assez difficile, à remonter vers la surface. N’ayant plus de nourriture, je me nourrissais de la viande que je récupérais sur les cadavres encore chaud de mes victimes, des créatures sans foi ni loi, des créatures revenu à la vie par la malédiction que le Créateur avait jeté sur Stendel et ses terres. Des tas de chair putréfié tenant à peine debout, ayant pour seul désirs te manger le cerveau et faire de toi un des leurs. Cela me dégoûtais, mais je n’avais rien d’autre. Au début, j’essayais de cuire les boyaux en brochette sur une cote au dessus de la lave afin les rendre moins indigestes. Mais cet exercice était dangereux pour finalement quelque chose qui n’en valait pas le coup. J’arretai définitivement cette pratique le jour (ou la nuit, inutile de vous dire que j’avais perdu la notion du temps) où je failli terminer rôti dans un lac de roche en fusion. Mort terriblement douloureuse que j’ai réussi a éviter seulement grâce à la rapidité de mes réflexe quand j’ai planté ma pioche dans le roc, à seulement deux cubes du mortel liquide.

Au moment où cette même pioche se brisa, le désespoir m’envahi. C’était la goutte qui faisait déborder le tonneau. J’en avait marre de sentir le goût des asticots quand je refermais ma machoire sur un morceau de viande ayant l’air moins vomitif que les autres, j’en avais marre de me cogner quand je marchais dans un tunnel trop sombre, et j’en avis marre de me brûler en tentant d’éclairer ce même tunnel à l’aide d’une écuelle que j’avais préalablement rempli de lave, faute de torche.

J’avais envie d’en finir.

Si, à ce moment là, je n’avais pas senti comme un courant d’air, je crois que je serais resté là, prostré, à marmonner “Mon prééécieux !” en tenant un simple caillou et délaissant mon matériel. Ou alors je me serai jeté dans un ravin et je serais devenu les squelette anonyme qui ferais peur à l’explorateur perdu, qui, trois milles ans plus tard, viendra explorer cette grotte qu’il avait prise pour un tombeau.

Mais ce n’était pas le cas. J’avais bel et bien senti un courant d’air. Soudain, l’espoir revint au galop, si bien que j’aurais pu en devenir fou -le comble-. M’avançant, pointant mon index mouillé vers les stalactites, je cherchais désespérément la sortie. Quand enfin, au détour d’une galerie, je vis une lueur, mon coeur fit un bond dans ma poitrine. En courant, j’atteignis la clarté promise. J’étais ébloui par tant de luminosité -alors que c’était presque le crépuscule- et pourtant j’en était content. Content que enfin, mes pupilles, habitués à l’obscurité des cavernes, reprennent une taille à peu près normale.

Tout allait être de nouveau comme avant. Après quelque minutes, le temps que mes yeux meurtris puisse être en mesure de distinguer quelque chose, je vis que j’étais au fond d’un gouffre. En moins de temps qu’il ne faut pour dire “anticonstitutionnellement”, j’étais en haut. Mes bras étaient mous et faibles, mais j’avais considérablement maigri, et, une fois en haut, à la lumière du coucher de soleil, je vis un village, premier signe de civilisations après des mois passés sous terre.

 

Fin de flash-back !
 

Maintenant que je suis à nouveau sur pieds, bien nourris, bien soigné, je commence ce journal qui marque le début de ma nouvelle vie. Peut-être qu’un jour, quand je ferais mon autobiographie, j’intégrerai certains passages de ce journal, en ajoutant bien sûr les parties manquantes. Qui sait ?

 

 

 

 

 

 

Arcane 2 : Villageois

 

 

Partie 1

 

 

Chapitre 5

Trois ans et demi. Cela fait maintenant trois ans et je suis sortis de la Grotte avec un grand G. Trois ans et demi que j’ai compris que je n’étais pas destiné à parcourir le monde à la recherche de mes parents perdus, sans aucun indice. Trois ans et demi que j’ai découvert ma vérité.

Trois ans et demi que je suis à la recherche d’un emploi stable.

J’en ai fait des petits boulots. Souvent, on me demandais (et on me demande encore) d’aller chercher tel ou tel objet à tel ou tel endroit, de rencontrer telle ou telle personne pour telle ou telle raison. Malheureusement, si parfois je suis bien payé, la plupart du temps, je ne gagne que de la menue monnaie (trop souvent inférieur à ce que j’ai dépensé pour cette maigre récompense) voir rien du tout, si ce n’est de la gloire.

Mais la gloire, ça ne se mange pas, et je serais mort un nombre innombrable de fois si je n’avais pas eu mon potager personnel. Même avec cela, je suis  souvent obliger de dormir à la belle étoile.

Et même si j’avais de quoi vivre durablement, le travail de journalier reste irrégulier et incertain sur le moyen terme.

C’est pour ça que je me suis vite tourné vers les boulots plus conventionnelles, de ceux que l’on est sûrs de pouvoir trouver à l’auberge du coin.

Un temps, j’ai travaillé comme terrassier/carreleur dans une ville celte. Je m’occupais de remplir les quais de briques et je remplissais les trous de caillasse. Mais alors que j’allais demander mon salaire comme convenu, mon employeur, maire de cette ville, disparu mystérieusement.

 

J’en ai profité pour demander la citoyenneté dans une ville ma foi fort sympathique, Harmonnia. Cependant les travaux y sont en pause le temps des festivités d’hiver.

J’ai donc accepté de m’occuper de la sous-traitance d’une boutique fermière. Je devais fournir de la volaille, et j’étais payé à la tonne. Quand je m’y suis attelé, j’étais enthousiaste. Un sac bien rempli de pièce d’argent pour quelque misérables poulets, quelle aubaine ! J’ai vite déchanté. J’avais sous-estimé la dose de travail.

Alors je me suis dis ; et pourquoi ne pas me faire aider aussi ? J’ai alors engagé un ami. Mais au final, je ne gagnais plus grand chose.

Je me suis alors tourné vers autre chose ; devenir moi-même commerçant ! Or pour cela, il faut d’abord obtenir le grade de villageois, chose dont je ne jouissais pas. Les avantages seraient alors nombreux ; droit à un meilleur cheval, droit à la licence de commerce, choix d’un métier, etc…

Il me fallait donc une lettre de motivation pour monter les échelons de la société ! Et donc un métier…

Voilà pourquoi je me retrouve là, à me remémorer ce que j’ai fait, dans l’espoir d’avancer dans l’écriture de mon curriculum vitae.

 

Chapitre 6

 

 

 

Très chères administratifs,

Pour commencer, j’aimerais vous féliciter

pour cette société si bien hiérarchisée.

Les métiers sont bien répartis, les grades ne sont pas

trop durs à obtenir pour quelqu’un qui le veut vraiment.

Enfin, ceux qui ont la motivations ne vivent pas

dans le besoin. C’est-à-dire tout le monde, et la

sélection naturelle fait que les autres

sont vite évincé du système.

Mais ce n’est pas pour vous cirer les bottes que je

vous envoie cette missive.

Comme dit plus haut, les gens animés

de bonnes volontés font rapidement fortune, or j’en suis.

C’est pour cela que j’aimerais monter en grades,

changer de caste, choisir une spécialisation utile

à la populace dans son ensemble !

J’aimerais assez vite obtenir une licence de commerce,

et je suis en train de m’échiner à alourdir le fardeau

qu’est ma bourse. Enfin, cette demande fera l’objet

d’une autre enveloppe, avec ci-joint le “petit plus”

demandé par la corporation du commerce.

Cependant, pour devenir commerçant, il faut

obtenir le grade de villageois et donc choisir

une profession utile à la communauté.

Parlons d’emploi, justement ; quelle métier

pouvons nous choisir, nous, pauvre ex-paysan,

dans cette aristocratie si bien gérée, si bien cadrée ?

Il y en a quatre ; mineur, pêcheur, bûcheron et fermier.

Je vais donc procéder par élimination.

 

Mineur ; Non merci, j’ai failli me faire désynchroniser

à jamais dans les souterrain. De plus, je ne suis pas

chanceux, et enfin, les minerais ne sont pas

des ressources renouvelables.

Pêcheur ; Je fantasme souvent sur la pêche, comme quoi

je passerais un moment calme, en osmose avec la

nature environnante, mais au final, je m’ennuie

comme un zombie mort d’ennui.

Fermier ; Pourquoi pas, après tout ? Le métier

n’est pas trop rude, et on peut créer des champs

à perte de vue afin de créer une économie

d’échelle dans l’unique but de casser les prix…

Or le marché est déjà envahit par les patates

bon marché, et il me semble dur de percer.

 

Bûcheron ; Voilà, on y arrive !

 

Premièrement, j’aime la forêt, c’est si calme, si beau, si…

Bref je m’égare. En temps que gardien des bois,

les bûcherons s’occupe de renouveler les arbres,

sources de toutes vies, et de couper les vieux qui

empêchent les plus jeunes de pousser, ainsi que

de créer des emploi en donnant de la

matière première aux menuisiers !

 

Pour finir, le marché est désert, et je ne compte plus le

nombre de fois on j’ai entendu la célèbre phrase ;

“Y a-il un bûcheron dans la salle ?”

Sans réponses, hélas !

 

Bref, je crois que vous aurez compris

que je désire devenir bûcheron.

En espérant qu’aucun problème n’adviendra,

Cordialement votre,

Atom de New-Stendel,

le 20ème jour d’hiver de l’an de grâce 103 après MF

 

 

Partie 2

 

 

Coming soon...

 

(ça sera le RP commerçant)

 

 

 

 

OUTRO :

 

Voilà, c'est terminé, merci d'avoir tout lu !

 

Maintenat si vous avez aimé mon RP, si je vous ai construit quelque quais, si je suis sur le point de vous fournir du poulets en masse, si je vous ai offert un emploi, si vous avez apprécié mes parties de pétanques faites un peu à l'improviste, si je vous ai donné l'accès à ma mine personelle, si je vous ai offert quoi que ce soit, si vous avez adorez profiter des lacunes de mon ordi pour me tuer dans l'arène, si je vous ai recopié les aventures formidables des trois petits cochons, si j'ai répondu à vos questions les plus métaphysiques (ou pas) lors de discussions philosophiques, ou simplement si vous voulez, n'hésitez pas à plussoyer

 

Et encore merci !

[Draw22]

Très joli RP! On voit que tu y a passé du temps. J'ai pensé que ce serait un peu cliché avec les "parents qui meurent" tout ça, mais au final ça se rattrape vers la fin. Et puis c'est fichtrement bien construit! ^^ Un joueur très agréable en jeu que je PLUSSOIE avec plaisir!

[Atom_67]

Merci !

 

En ce qui concerne l'arcane 1, j'ai vu que j'ai un peu mal expliqué les fonctionnement du RP, donc j'ai ajouté une ligne pour le rendre plus clair.

[davman17]

*sort de son igloo*

 

Bonsoir je viens aujourd'hui un peu en retard soutenir atom car c'est un joueur vraiment sympathique et très mâture ce qui fait de lui une personne très agréable . La demande au grade de villageois n'est pas si facile que sa quand on est paysan mais avec un peu de courage on y arrive toujours . de plus,la tienne tiens la route . de plus je ne pouvais pas me permettre de ne pas te plussoier vu que je t'ai tout de même accueilli à harmonie . même si en ce moment là ville est un peu morte mais reprendra son cours bientôt ^^.donc c'est avec un grand plaisir que je dépose se +1 qui je l'espère convaincra le modo de cette section de candidature à t'accepter!bonne chance dans ta quête pour devenir villageois!et encore bonne année en retard!

 

Cordialement et amicalement,le quatrième pingouin de minefield!

 

Davman17!

[Atom_67]

Merci !

[Artheriom]

Oh, elle à filé entre les sujets celle là, je l'ai pas vu avant !

 

Atom est un joueur sympathique et très motivé, il fera un bon villageois.

 

Plussain.

[Atom_67]

Re-merci !

[Manamaxxx]

Bonsoir,

 

J'accepte ta candidature au rang de villageois et espère que tu en sera digne.

Je suis vraiment désolé pour mon retard sur les candidatures.

Cordialement.

 

Manamaxxx