Melc Posté(e) le 22 octobre 2014 Partager Posté(e) le 22 octobre 2014 Salut à tous amis pixélisés, je suis Melc, membre d'Azgal, la demeure des Nains du Nord et je commence ma candidature sans transition : Lien vers ma présentation : http://www.minefield.fr/forum/presentation-suite-quizz-f1075/melcamiral-t61160.html Présentation IRL : Je me nomme Clément, je vais bientôt avoir 20ans et je suis étudiant en Histoire dans une école situé en Provence mais mes amis et ma famille vivent en Ardèche et ça sera là que vous me trouverez la plupart du temps quand je ne suis pas dans mon appartement que je partage avec un autre étudiant qui joue avec moi sur Minefield : Vyrak, un enfant des Hauts-Plateaux de l’Ardèche lui aussi. Ma vie IRL est partagée entre mes études, mon p'tit boulot du week-end dans un centre d'aviron, les fêtes et le geek. Je tenais auparavant un club de Jdr mais au vu de mon éloignement j'ai dû déléguer mais je reste passionné par l'univers des Jeux De Rôle en général et par celui des Nains en particuliers : Tolkien, Markus Heintz, Warhammer, D&D, partout où il y a des petits barbus on ne trouve pas très loin un Melc. Mon boulot depuis le début de Minefield : J'ai bossé surtout le projet dont je suis le responsable : Azgal, une mine Naine situé loin de tout. Voici quelques screens de certaines salles que l'on a faites, à même la roche : Un couloir qui sert aussi de salle des cartes : Le Home : Le port : Je ne vais pas plus vous embêter avec des images mais si jamais il vous en faut d'autres il ne me coûte pas grande chose d'appuyer sur f2. En tant que pauvre paysan qui tient à réussir sans la pitié de l'aumône j'ai aidé des personnes dans leurs builds contre payements, je ne crois pas me tromper en citant Oscaro avec sa cave de Nain et Feutarse (même si pour ce dernier ça date un peu). Je me suis mis il y a peu aux quêtes et aux donjons avec mes compagnons barbus d'Azgal. Motivations pour obtenir ce privilège : -Déjà le cheval fatigué a nettement moins la classe que la monture accessible pour les villageois :3 -Plus sérieusement, ce rang me permettrait d'accéder à un métier qui me plaît, point de vue RP, mais aussi qui serait très utile à ma communauté, je parle bien sûr du métier de mineur qui me permettrait de modifier les builds déjà fait grâce aux blocs unique accessible avec ce métier et ainsi de rendre un peu plus présentable notre modeste cité. -De plus, depuis que le staff de Minefield a décidé de rendre gratuit le privilège des rangs, je n'ai plus d'excuses pour ne pas les obtenir et donc pour rester paysan (je parle pour mon cas) et je pense donc que pour marquer une meilleur adaptation au serveur il faudrait que mon pseudo, gris depuis un peu plus d'un an et demi, passe d'une autre couleur afin de ne plus être mis de côté par les gens plus gradés comme c'est souvent le cas. Et voici pour finir un ch'ti RP : Le regard borgne se tourna vers la droite, l’œil valide, bien que fatigué par les cycles solaires qu'il avait vu, ne pouvait rien louper de la scène qui se déroulait à quelques pas de lui : une barbe blanche et lasse tombait, sale, sur le ventre d'un vieux nain qui se trouvait sur sa droite, ventre qui avait connu des jours meilleurs où il pouvait alors cacher des côtes qui se faisait frêles aujourd'hui. La noirceur ne dérangeait aucunement la moitié du regard qui observait ce petit être frêle, car les yeux expérimenté d'un Nain, même si ils sont réduits de moitié, pouvait voire dans une obscurité quasi-parfaite, et le mince trait de lumière qui s'échappait de la lanterne de fer, attaché à un pilier de bois noire qui se trouvait sur sa gauche suffisait amplement à sa pupille. Il observait son ami dont le regard, qui était complet en ce qui le concerne, était vifs de peur à des moments et complètement las à d'autres. Il cherchait une échappatoire de ce tunnel de pierre que les humains appelaient maladroitement « mine ». Ici ça s'appelait « mine de la Cie d'extraction de charbon Carter et fils, quartier Est », un nom bien long et bien redondant pour dire puit de forage ou trou à cadavre pour les plus magnanime, car sous terre toutes ces galeries se croisaient et se ressemblaient, il fallait être à moitié mort, atteint de folie ou alors fauché pour accepter un boulot dans une compagnie minière qui se préoccupait aussi peu de la sécurité de ses employés. Fauché, ces Nains l'étaient avant de plonger dans le trou, la folie c'est ce qu'ils avaient trouvé au fond et moitié mort c'est comment ils allaient sans doute ressortir. C'est un bref résumé de l'état dans lequel se trouvaient le borgne et ses compagnons. Le nain balafré continuait inlassablement d'observer son congénère de droite, ce dernier s'était mis à tousser et il ne semblait vouloir s'arrêtait uniquement quand un orque sera devenu un champion de scrabble. Cela dura dix longues minutes, se tordant, et tentant de vider ses bronches irrité, il finit par avoir raison de son mal : un mince filet noire s'échappa de sa bouche et alla humidifier sa barbe qui n'avait pas besoin de ça pour avoir l'air miteuse. Son congénère essuya du revers de sa manche le reste du mélange hideux de salive et de silicose qui était resté aux commissures de ses lèvres et leva la tête. Sa paire d'yeux croisa celui de l'observateur lointain, et le malade fit un salut maladroit avec sa main droite, salut qui lui fut rendu avec plus d'assurance par son interlocuteur. Un bois craqua, venant rompre la monotonie du profond boyau. Les yeux se levèrent alors vers l’escalier menant aux niveaux supérieurs et, plus avant, vers la surface. On venait à leur rencontre. La dizaine de Nains présent dans le conduit de minage se leva alors laissant leurs pioches à terre pour prendre les nouvelles du nouveau venu à qui on souhaita la bienvenue avant même que sa tête soit visible : -Vyrak, fit un ouvrier situé loin vers la gauche du borgne, alors quelles sont les nouvelles ? Un nain apparut alors du bas des escaliers son visage s'éclaira légèrement avec la lueur des torches, il dépassait d'une tête tous ses congénères du fait qu'il était obligé de se baisser pour éviter les poutres et autre boisement de la mine. Il était dans la fleur de l'âge Nain, un regard sévère et des mains comme des enclumes étaient les premières choses qui frappaient l'œil, après sa taille bien entendu. Sa barbe grise était taillée avec soins et décorée chichement. Le nouvel arrivant observa les Nains situés devant lui et avança sans mot dire vers le borgne qui était, contrairement aux autres, rester assis. Le dénommé Vyrak semblait vouloir s'entretenir avec lui d'abord, cela ne rimant en riant puisque la troupe des curieux suivaient le nouvel arrivant comme si il portait avec lui la dernière bière du monde. Il parla de la sorte avec Melc, qui se trouvait par conséquent au centre d'une pléiade : -Cartner et ses hommes refuse de nous envoyer du bois supplémentaire, il dit que notre exagération n'est qu'avarice et que nous devrions déjà le remercier du bois qu'il nous a donné la dernière fois. -Tu lui as parlé de la couche de sable que nous traversons dans notre forage ? Si on ne soutient pas plus le plafond avec des poutres j'ai peur que la chaleur du boyau fasse évaporer l'humidité du sable et rendent friable notre plafond rendant par la même notre poursuite dangereuse voire mortelle. -Je lui ai dit tout ça, que si on ne boisait pas le prix de la perte de toute une galerie, et peut être davantage, valait toujours plus cher que quelques troncs de sapin. Le borgne s'impatienta : -Que t'a-t-il répondu ? -Qu'on avait la permission de prendre les matériaux sur les boisages des autres niveaux. Melc souffla, tira de sa bourse une minuscule pipe en bois d'if sculpté. Il était trop dangereux d'allumer un feu dans une mine de charbon mais mâchonner l'objet l'aider à mettre en place ses idées. Vyrak lui ne possédait pas cette patience : -Alors que fais-t-on ? On n’est pas obligé de continuer si c'est pour perdre encore des nôtre dans l'opération, on devrait partir, je préfère mieux encore récupérer les épis de blé tomber plutôt que de me déshonorer davantage dans un tréfonds de filon charbonnier. Il n'y a pas si longtemps nous extractions des monceaux de diamants par quintaux entiers, nous ne sommes pas à notre place ici, si pauvres soyons nous. Pour toutes réponses Vyrak eu cinq mots : -Va me chercher de l'eau. -Pardon, renchérit immédiatement le grand Nain ? -Galzra est atteint du Rhume Noire, il n'en a plus pour longtemps. Il est le plus vieux d'entre nous, et un peu d'eau rendra sa fin plus vivable. Disons moins barbare. Comme pour donner raison au borgne, le Nain maigrichons et recroqueviller qui se trouvait sur la gauche toussa pendant bien une dizaine de minute crachant une nouvelle série de particules de charbon. L'odieux mélange de salive et de charbon se répandit sur la barbe blanche du Nain, blasphémant ce symbole sacré de ce peuple fier. -Je m'en vais chercher de l'eau, fit Vyrak. L'escalier de bois grinça à nouveau sous les pas lourd du gigantesque Nain. La foule se dispersa et les ouvriers se levèrent et recommencèrent leurs lourde besogne, coup après coup, roc après roc, la roche cédait devant l’opiniâtreté des Nains ; élargissant le tunnel, enfonçant la galerie vers le centre même du monde. Sur demande de leur employeur ils utilisaient les bois des galeries précédentes pour soutenir la lourde charge qui était exerçait sur le plafond. Les mains dures et calleuses de Melc avaient accueilli une corne généreuse à force de manier la pioche qui obligea le borgne à plonger ses paumes dans un seau d'eau mis à disposition par la générosité de l'administration de Cartner & Cie. L'eau était réchauffée par la sueur des Nains et la profondeur de la mine, elle était croupie fautes de ne pas avoir été changé depuis longtemps mais elle fit un bien fou aux paumes et aux doigts raidis de Melc. Le Nain entendit alors derrière un crissement lourd et bas d'un frein de fer sur du métal froid. Le borgne se retourna vers le benjamin du Clan, Goïmgar, il était de taille acceptable pour un Nain, des traits dures marquaient son visage mais une courte barbe rousse trahissait son âge : les poils drues étaient trop court pour qu'ils soient tressés avec le soin que seul les Nains peuvent comprendre. Goïmgar poussait un chariot de fer chargé de minerais de charbon brut sur des rails de métal fatigué de voire un flot sans fin de roues de wagonnets. - Que t’arrivent-ils mon gars ? S'éleva une fois de l'autre côté du large couloir. Melc l'a reconnu comme étant celle du Nain suffocant quelques minutes plutôt : Galzra, l'eau lui avait fait le plus grand bien car on n'entendait plus son long râle qui lui vidait les bronches de temps en temps, cependant sa barbe noircit ainsi que le pourtour de sa bouche ne pouvait que témoigner du mal incurable qui le rongeait à présent. Devant cette apostrophassion familière le jeune Goïmgar ne pouvait que se retournait vers son mentor. La vue qui s'offrit alors à l'œil de Melc fut alors des plus singulière : l'aîné et le benjamin du Clan des Azgals étaient à côté l'un de l'autre, et la vision d'optique fit se confondre la courte barbe rousse de Goïmgar, qui arrivaient à grand peine à cacher sa pomme d’Adam, avec la longue barbe blanche, quoique salit par la silicose et le charbon, du vieux Galzra, qui arrivaient jusqu'en dessous de la taille de ce dernier. Les deux interlocuteurs respectèrent un silence, presque religieusement, durant de longues minutes, temps qui pouvait se décompter avec les coups rythmé des pioches Naines à l'autre bout du couloir faisant écho et se répétant comme si la dizaine d'ouvriers qui travaillait ici était une centaine. Le jeune Goïmgar décida de blasphémer le silence en répondant à son aîné : -J'ai toujours connu la misère, j'ai toujours vu mes frères devenir moins nombreux, moins forts, moins riches, pourquoi continuer à se débattre dans la boue qui nous entoure et nous avale alors que, inéluctablement elle va nous engloutir. Les uns après les autres, jusqu'à ce que nous disparitions tous. -Connais-tu ton grand père, fit le vieux Nain ? -Je ne connais même pas mon père, à quoi aller plus loin dit, étonné Goîmgar qui ne comprenait pas le rapport. -Ton grand-père tout comme ton père était des Nains riches et respectés, forts et érudits. Ils étaient, tout comme tous ceux de notre clan, des Nains parmi les plus braves et les plus sages. Leurs morts a été suivit de tant d'autres à la bataille de Praven, sur des terres lointaines. -Bien avant ma naissance en effet, j'ai toujours connu que ces couloirs de pierres brutes. -Sache que jamais ils ont reculé, continua le vieux Nain sans faire attention à la remarque de Goïmgar, assaillis de toutes parts, nous avons tenu notre serment de ne pas faillir, nous avons défié la mort, qui avançaient avec nos ennemis. Nous avons peut-être perdu cette bataille, perdu notre richesse, notre Demeure, notre montagne, nos armures d'acier damassé, nos plus grand Seigneurs, notre force, nos enfants, frères et pères, englouti dans les vagues d'assaut successive de l'ennemi, mais, malgré sa férocité, ce dernier ne nous as pas tout volé. -Que nous reste-t-il alors ? -Notre mémoire. Souviens-toi que ton grand-père se nommait Gundrabur Barbe Brillante, car il était tailleur de diamant de son vivant, on raconte qu'il a taillé tant et tant de matière précieuse que les infimes particules de celle-ci se coinçaient dans son importante barbe la faisant rayonner de mille feux au moindre éclat lumineux. Je vois à tes yeux que tu ne me croies pas, que ce ne sont que les récits d'un vieux approchant de son heure et pourtant une parole plus jeune pourraient te confirmer mes dires. D'un signe imperceptible de tête il désigna le borgne qui suivait le dialogue en silence, près de son bac d'eau. L'interrogé fut surpris qu'on l'introduise ainsi dans la discussion, il en fut confus pendant un certain temps mais retrouva peu à peu ses esprits : -Oui, ton grand-père ainsi que ton père, qui avait hérité du même don pour tailler, avaient des barbes si brillantes qu'elles éclipsaient la longueur et la blancheur de celle de Khazadumm. Dans les mines elle reflétait la beauté des feux de forges rougeoyant et dès que le père et le fils sortaient à l'extérieur, c'est mille soleils que l'on pouvait voir dans leur pilosité faciale rendant aveugle si les yeux y étaient exposés trop longtemps. C'est du moins ce que je me suis toujours dit, par jalousie sans doute. Quoiqu'il en soit ils doivent être un des symboles de notre passé glorieux. Comme pour appuyer ses dires il sortit sa pipe pour la mâchonner. -Sa barbe était si rayonnante que c'est qui fut fatale à ton grand-père, continua le borgne, c'était la nuit lorsque cela est arrivait, une flèche, sans doute guidé par l'éclat des flammes des torches réfléchit dans sa barbe, lui transperça la poitrine. -Mon père a-t-il connu le même sort ? S’enquit le jeune Goïmgar Melc s'apprêter à redonner la parole au vieux Galzra lorsqu’un bruit de tonnerre lui vint aux oreilles. Un géant criant sa rage après s'être fait foudroyer par un mage n'aurait pas fait autant de bruit. La roche se répéta le son, le transmettant au calcaire voisin qui le hurla au granit qui le murmura au basalte qui continua la boucle stridente. De la poussière tomba du plafond pour salir les habits des mineurs, qui n'avait pas besoin de ça pour paraître misérables. Les coups de pioche, de masses et des autres outils de minage stoppèrent alors, arrêtant par la même occasion le décompte du temps. Le silence revint un court instant avant d'être outrageusement coupé par un nouveau bruit sombre. La peur pouvait se lire dans les yeux levés vers le plafond des Nains, il fallait fuir la galerie et ses dangers. Du sable s'échappa encore un peu de sa prison de pierre pour atterrir en toute liberté sur les tuniques et les barbes des mineurs. Silence. Un grand bruit annonciateur se fit de nouveau entendre, mêlé cette fois à l'agonie du chêne et du sapin, les bois craquèrent sauvagement, supprimant les poutres et, par la même occasion, libérant le danger. Une première pierre s’abattit, par terre, écrasant une lanterne qui traînait, celle-ci ne fit aucun son lorsque que son volume fut réduit par le gros rocher. -Aux escaliers ! Le cri d'alerte du vieux Galzra enleva l'inertie générale, tous se mirent à courir et à crier pour échapper à la Mort qui prenait un malin plaisir à faire tomber les rochers à côté d'eux, pour rajouter de la terreur sur leur visage avant de les achever. Un premier Nain mourrut, une pierre de bonne taille s’abattit sur sa tête faisant craquer la légère protection d'os avant de la laisser céder pour en faire une blessure fatale. Le Nain s'écroula dans la poussière avant d'être ensevelit par celle-ci. Il n'aura aucune sépulture. Étant le plus jeune Goïmgar arriva le premier aux escaliers, il s'arrêta et attendit ses frères barbus ne voulant pas voire ceux qui avait la malchance de finir leurs dernières heures ici. Six Nains atteignirent la voûte des escaliers, celle-ci était un peu plus solide que les galeries de minage car les marches étaient le seul chemin vers la lumière et avaient donc été renforcées. Les six attendirent un peu que le son s’atteigne, laissant les débris recouvrir les galeries dans son intégralité. Les pierres roulaient jusque l'entrée de l'escalier mais l'éboulement semblait vouloir le laisser intact. Chacun des survivants de la conduite patientait à sa façon, l'un en priant fervemment Le Dieu Forgeron, un autre en fermant les yeux et en murmurant des paroles incompréhensibles. Goïmgar s'était mis en tête, ce qui n'est pas parole inutile quand on parle d'un Nain, de soutenir le vieux Galzra qui avait à nouveau toussé des résidus noirs et semblait au plus mal suite à l'effort de course qu'il avait dû encourir. Melc lui s'assura que sa pipe était en bonne état et la remis dans sa bouche pour la mâchonner comme il lui arrivait de le faire quand le stress le prenait. Une fois le son éteint, Galzra fit un signe pour dire d'avancer, ils étaient la partie de la mine la plus éloigné de la sortie et il leur faudrait longtemps avant d'atteindre l'ascenseur de vapeur. -Mais il y a peut-être des nôtres encore derrière les gravats, fit remarquer Goïmgar. -Ils sont morts nous l'avons fut par nous-même, dit l'un des Nains qui avaient réussi à survivre, nous avons encore de la chance d'être vivant nous-même. Devant le regard empli de tristesse du benjamin Melc décida de rajouter : -Nos outils de minage sont restés derrière, il n'y a aucun moyen de les aider, mais ne t'inquiète pas, ils sont des Nains avant tout, si ils ont survécu et qu'ils ont une chance de s'en sortir, ils le feront. Nous on ne peut rien pour eux Sur ces mots tranchés ils progressèrent dans le mince corridor de planche grimpante qui servait d'escalier à l'ensemble de la partie Est de la mine. Pour sortir d'ici il nous faudra atteindre le puit de l'ascenseur, de là, la machine à vapeur nous fera monter jusque la surface, si elle a survécu à la première secousse, se dit Melc à lui-même, et Vyrak nous remontra jusqu'en haut. Rien de bien compliquer finalement. Progressant dans la pénombre, ils ne dirent aucun mot de peur de déranger les morts ; en chemin ils passèrent devant d'autres conduits qui menaient à des galeries de minage, tous étaient ensevelis. Cependant ils remarquèrent des traces de pas, ce qui ne pouvait que signifier qu'il y avait d'autres survivants. -Ou alors ces traces datent du changement des équipes de mineurs de ce matin, remarqua avec pessimisme Goïmgar. Les autres firent comme si ils ne l'avaient pas entendue, cette possibilité leur déplaisait trop. Au cours d'un voyage souterrain aussi long que pénible ils arrivèrent enfin au puits de l'ascenseur. Celui-ci était d'un diamètre de six bon mètres et donnait directement vers l'extérieur, où la lumière rougeoyante indiquait aux nouveaux venues que le soir tombait, une cage était au centre, pouvant contenir trois passagers, un système de poulies complexe amenait des câbles jusqu'à une petite grue en surface, situait à près de quinze mètre du sol. Melc aurait voulu faire monter Galzra en premier, mais une nouvelle quinte de toux le pris, il décida donc de rester en bas avec Goïmgar et d'envoyer les trois autres. -Holà là-haut ? Fit le borgne, y a-t-il un Nain qui veuille recevoir une tournée pour avoir sauvé un des siens ? L'appel du devoir et de l'alcool emmena rapidement une vingtaine de Nain à se pencher dangereusement au-dessus du puits, scrutant le fond pour apercevoir les six survivants. On pouvait facilement remarquer Vyrak, qui dépassait ses compagnons d'une bonne tête et de trois épaules. Melc l’apostropha rapidement : -Vieux vauriens ! Ta machine fonctionne-t-elle encore ? Surpassant la surprise première de voir surgir six morts du néant, Vyrak se mit à rire de la chance sans borgne de son compagnon : -Bien sûr que oui, une seule de mes inventions t'a-t-elle déjà déçu ? Une bonne vingtaine d'exemple vinrent à l'esprit du borgne mais il n'était pas temps de le faire remarquer : -Houlà non, fait nous remonter d'abord, le panier est déjà remplit. Le surnom donner à l'ascenseur était mieux choisit que « cage » car l’appareil était complètement ouvert : quatre parapets, dont un servant de porte, entouraient l'engin, et arrivaient à la taille des occupants, qui pouvait se tenir aux barreaux de métal qui se trouvaient à chaque coin de l'instrument, les quatre se rejoignaient à un bon mètre de la tête des passagers pour atteindre le système de poulies qui permettait à la niche de se mouvoir de haut en bas. En sorte, pour clarifier cette description houleuse, la cage d'escalier ressemblait au panier d'une montgolfière. La machine à vapeur émit un crissement, puis un bruit sourd lorsque le moteur entraîna les poulies. La première partie des rescapés s'éleva dans les airs, rejoignant les Nains en haut qui se préparaient à s'occuper d'eux. Bien qu’il n'y ait que quinze mètre entre le sol de la mine et le sol de la terre ferme, l'ascension mis dix longues minutes pendant lesquels Galzra toussa de plus en plus fort, il semblait que jamais ses poumons ne pouvaient se débarrasser de ce poison. Les trois Nains arrivèrent à la surface, le son pesant s'arrêta net et la cage d'ascension fut brutalement arrêtée pour y déposer sa marchandise. Trop brutalement se dit le borgne. La cage redescendit, le son des freins de la machine à vapeur était moins bruyant que celui du moteur et cette accalmie des bruits fut mise à disposition par Melc pour venir aux nouvelles. -Il y a eu un immense glissement de terrain sur tout le nord-est de la mine, vos galeries ainsi que celle du Nord se sont pour la plupart effondré, cependant les pertes sont minimes au Nord. Quant à l'est, la plupart on put s'en sortir mais toutes les galeries inférieures se sont effondrées trop vite. On doutait quand à votre survie, cria Vyrak tout en maipulant la machinerie à vapeur. -Ceux du Sud et de l'Ouest ? Ils ont été évacués ? S’enquit Goïmgar -L'ouest n'a subi aucun dommage, mais tous sont remontés pour aider les blessés, quant au sud... Le glissement de terrain a eu des conséquences sur la rivière qui coulait au-dessus, elle s'est engouffré et à tous dévasté, ne respectant rien, ni le travail, ni l'argent, ni la vie... Les niveaux se sont remplis les uns après les autres... Vyrak désigna d'un signe tête un groupe de Nain penché au-dessus du vide, seuls trois types s'en sont sortis. A la fin de ses mots le panier toucha le sol dur de la mine. Goïmgar et Melc aidèrent le vieux Galzra à prendre place. -Tout le monde est OK ? Fit la voix grave du géant Nain à la surface. Sans attendre de réponse il actionna un levier ; une secousse se fit sentir et la machine se mit en trombe. Elle s'éleva aussi lentement que la fois précédente, il restait environ 13 mètre à parcourir quand Goïmgar interrogea Melc : -Comment est-ce possible de retrouver notre glorieux passé si chaque événement nous entraîne plus bas encore, nous éloignant de notre but ? Melc ne répondit pas avant que la graduation marqué sur la paroi indiquait 10mètre avant la surface. -Oh tu sais il n'y a pas de secret à ce que... Mais ils ne surent jamais pourquoi il n'y avait pas de secret. Une secousse secoua l'habitacle de métal, des rochers de quelques centaines de kilos s'étaient détaché de la paroi et aller s'écraser en bas. Le puits d'un diamètre de six mètre était passé à sept, et cela ne cessait d'augmenter. Il pleuvait des débris partout autour des rescapés, la machine continuait sa besogne sans aller plus vite. Vyrak apparut aux passagers : -Faudrait mieux vous accrochés, la vapeur ne peut pas aller plus vite. Des mots qui ne servent pas à grand-chose dans ce genre de situation. Melc tourna son œil vers la paroi : sept mètres. Un rocher, plus gros que ses congénères, se détacha du haut du puits et tomba sur Galzra, Melc et Goîmgar, les manquant de peu, il enfonça la barre de métal vertical et arracha deux parapets et toute la partie droite du sol de la cage d'ascenseur. Avec moitié moins de place, les nains ne pouvaient plus tenir à trois, et comme on pouvait s'y attendre Goïmgar et Galzra furent précipité dans le vide. Galzra reçu le bras gauche du borgne en guise de sauvetage, quand à Goïmgar il s'était arc-bouté sur une tige de métal qui ployait dangereusement sous son poids. Le seul nain encore debout regarda d'abord l'état du métal salvateur puis la paroi : cinq mètres. C'était trop, il le savait, sa main droite ne pouvait atteindre Goïmgar qui hurlait son envie de vivre. En tentant de se courber davantage pour sauver le jeune Nain l’œil de Melc croisa le regard de Galzra : -Sauve-le idiot, ne laisse pas un jeune mourir pour un vieux comme moi. -Mais vous disiez que tout ce qui restait s'était notre mémoire et vous êtes notre mémoire ! Quatre mètre. -La mémoire il va en avoir besoin, mais c'est aux jeunes d'en avoir, pour construire, pas aux vieux. Un bruit de crissement, la barre de métal ploya un peu plus faisant se débattre davantage Goïmgar. -Après tout ce qu'on a vécu, je ne peux vous abandonner ! Trois mètres. Melc retenta d'attraper le bras du benjamin mais rien n'y faisait ; il lui manquait un bon mètre de bras. L'aînée ferma les yeux et dit : -Je l’entends, Vraccas m'appelle dans sa Forge Éternelle. Elle est chaleureuse est immense, j'aimerai que tu la vois aussi. Je les vois tous, qui m'accueillent : Jérôme, Eejhil, Hypnosss, Creator, Termi, Bavragor, Vaatiren... Je leur parlerai de nos aventures Melc. Deux mètres. -Ne t'inquiète pas pour moi. La main de Galzra lâcha celle du borgne ce dernier eu toutes les peines du monde à retenir la paume poisseuse qui avait servi de mouchoir au malade, quand il la lâcha il s'arc-bouta sur les doigts de son mentor. Puis il ne le teint plus que par le majeur et l'index. Un mètre. -Ne t'inquiète pas pour moi. Sur ces mots la dernière prise lâcha et le vieux Nain s'en alla rejoindre les Ancêtres. Dans un dernier geste de fierté il se tourna, pour se retrouver tête la première, dernière attitude de défi face à la mort qui l'avait loupé tant de fois. Ensuite l'obscurité de la mine le prit, tout simplement, pour ne jamais le rendre. La barre de ferraille se tordit de vingt degrés supplémentaire, puis elle céda en son centre, Goïmgar tomba un cours instant, qui lui sembla une éternité, avant que deux mains calleuse et chaude l'attrape par le col. - Oh non tu ne mourras pas aujourd'hui. De ses deux puissantes mains Melc le ramena à bord. Ils attendirent à peine dix secondes avant que l'engin n’arrive sur la terre ferme. Chacun reçu alors une grosse main sur l'avant-bras et ils furent expulsé de la cabine par le colossal Vyrak qui leur fit une tape amical sur l'épaule, semblable à un coup de patte d'ours brun, une fois qu'ils furent mis hors de danger il s'exclama : -Voilà une journée qui ne peut se terminer que dans une taverne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stalroc Posté(e) le 22 octobre 2014 Partager Posté(e) le 22 octobre 2014 Bonjour à tous, Je viens ici même apporter mon soutient à mon ami Melcamiral. D'abord il est l'un des joueurs comme rtdu24 que j'ai pu rencontrer sur un autre serveur RP. Et pour vous dire il était déjà nain là-bas. Cependant je n'avais pas eu énormément l'occasion d'apprendre à le connaitre. C'est quand je l'ai revu sur Minefield qu'il commença à m'intriguer. Je pris alors l'initiative de lui parler et de mieux connaître ce joueur. Ce joueur m'expliqua alors qu'il gérait un projet avec son ami vyrak. Étant villageois, leur projet n'avait pas vraiment de popularité et voir même n'avait que très peu de soutien. Si je viens donc soutenir mon ami melcamiral, c'est lui offrir la chance de pouvoir mieux être aperçu dans la communauté et de pouvoir continuer le projet d'Asgard qui est selon moi l'une des plus belles cités naines de Minefield. Il est de plus un joueur très sérieux, sympathique, actif. Je lui donne donc mon +1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vyrak Posté(e) le 23 octobre 2014 Partager Posté(e) le 23 octobre 2014 Je soutiens vivement la candidature de melcamiral, qui a maintes fois et sur de nombreux serveurs prouvé ses qualités d'architecte et de gérant de projet. C'est également un joueur très impliqué dans un projet qui lui tient à coeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manamaxxx Posté(e) le 3 décembre 2014 Partager Posté(e) le 3 décembre 2014 Bonjour, J'accepte ta candidature au rang de villageois et espère que tu en sera digne. Ton RP est très bon mais trop long pour une candidature villageoise ^^ (je pense que je vais de ce pas allé mettre il limite de taille de RP) Merci de me contacter par mp forum pour me confirmer ton métier que je puisse te le mettre. Cordialement. Manamaxxx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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