[Accepté][Forgeron] L'Enclume Ebréchée

[Veleton666]

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A des semaines de marche de Stendel se trouvait un petit village, encerclé par des terres litigieuses et des montagnes volcaniques, mais protégé par la magie du chaman local. La vie dans ce village était tout à fait normale : les Nains buvaient, minaient et festoyaient, les Elfes chantaient et chassaient et les Hommes commerçaient. Le village était calme, à l'exception des conflits entre Nains et Elfes. Tant que la magie du chaman protégeait le village, les habitants ne craignaient rien. Cependant, il commençait à vieillir et ses jours étaient comptés.

Un soir d'été, quand la nuit commença à tomber, la triste nouvelle se répandit : le chaman n'était plus, et, son héritage disparu, plus personne ne pouvait protéger le village. Selon sa volonté, il fut enterré sur la place centrale, et un cairn fut érigé en sa mémoire. Une menace pesait sur tous les habitants du village, mais ils continuaient à vivre comme avant.

Une semaine plus tard, ce qui devait arriver arriva. Tout se passa la nuit. Une légion de mort-vivants prit d'assaut le village et dévora tous les villageois. Tous, à l'exception d'un : ce Nain s'appelait Veleton. Avec ses compagnons de taverne, il parvint à tuer plusieurs dizaines de ces monstres mais, au fil de la boucherie, la troupe s'amenuisait et, finalement, il ne restait plus qu'un survivant. Convaincu de sa défaite, il s'enfuit avec sa hache, la horde de mort-vivants à ses trousses.

Ainsi, il courut durant deux jours et deux nuits, sans se retourner. Hors d'haleine, il s'effondra dans l'herbe, et tout devint flou autour de lui. Lorsqu'il se réveilla, une demi-douzaine de squelettes pontaient leurs arcs en sa direction. Il attrapa sa hache qui gisait à ses côtés et pourfendit les squelettes. Fier de sa victoire, il tailla un crâne pour en faire un masque, qu'il porta à son visage.

Le jour, il marchait sans relâche dans une direction inconnue et la nuit, il sa cachait pour échapper aux mort-vivants qui, apparemment, ne sortaient que la nuit. Très vite, il perdit le compte des jours passés en dehors du village. A la tombée d'une nuit, il tomba sur une bourgade fortifiée et décida d'y passer quelques jours.

Cette bourgade sans nom se trouvait à une dizaine de jours de marche de Stendel, à l'est. Elle était gardée jour et nuit et les entrées étaient filtrées. Les habitants étaient craintifs envers les étrangers mais, par chance pour Veleton, aucun Elfe ne vivait ici.

Il approcha de la porte et frappa. La tête d'un garde dépassa d'une fenêtre. Par précaution, Veleton enleva son masque.

« Vous êtes qui ? Que faites-vous ici ? Lui demanda le garde.

-Je viens d'un village loin d'ici. Nous avons été attaqués par des morts-vivants et moi seul m'en suis sorti. Je demande l'asile pour cette nuit, voire quelques jours si je ne suis pas indésirable.

-Du moment que vous avez de l'argent, vous êtes le bienvenu ici. Allez à l'auberge, droit devant vous. Mais si vous n'avez pas de quoi payer, gare à vous. »

Veleton n'avait pas d'argent, mais il n'en dit rien pour ne pas se faire jeter. La porte s'ouvrit et il parvint à entrer dans la bourgade. Les rues étaient étroites, mais il parvint facilement à trouver l'auberge dont le garde lui avait parlé. A l'intérieur, les restes d'une soirée arrosée traînaient par terre tandis que l'aubergiste ronflait bruyamment, accoudé au comptoir. Veleton le réveilla grâce à la petite cloche qui servait à l'appeler.

« J'espère que vous avez une bonne raison de me réveiller, dit l'aubergiste.

-J'ai besoin d'une chambre pour cette nuit.

-Ca vous fera trente pièces de cuivre, vous avez de quoi payer ?

-Euh...non. »

Sans répondre, l'aubergiste le flanqua dehors, à grands coups de pied dans le train. Veleton passa donc la nuit dehors, affamé et fatigué. Le lendemain, il fut réveillé par un garde, le même que la veille.

« J'ai appris qu'on s'était fait jeter de l'auberge... Je vous avait pas dit que si vous avez pas d'argent, vous êtes considéré comme hors-la-loi ici ?

-Ecoutez, je n'avais pas le choix... dehors, c'est la mort, pas question que je passe une nuit de plus au milieu de cadavres ambulants.

-N'empêche que vous avez enfreint la loi. Vous allez passer vos prochaines nuit dans les geôles, et quand vous aurez purgé votre peine, on vous enverra à Stendel. »

Veleton passa sept mois dans les geôles d'un donjon. Sept mois durant lesquels il fut nourri en quantité médiocre. Sept mois durant lesquels son seul confort consistait en cette paillasse dans le coin de la cellule. Sept mois durant lesquels il se remémorait cette nuit qui avait changé sa vie à jamais. Mais au-delà de cette geôle, rien ne l'attendait : tous les gens qu'il côtoyait étaient morts, son village était détruit.

A sa sortie de prison, il put récupérer toutes ses affaires et son voyage vers Stendel, au sein d'une caravane de gardes et de commerçants, commença. A son arrivée aux portes de Stendel, il fut séparé de la caravane, avec quelques pièces d'argent pour commencer sa nouvelle vie. Veleton visita la place Empire de Stendel et, sans savoir comment, il découvrit le monde de Nimps. A quelques pas de l'étrange ville de ce monde, il décida de construire une ferme, même si l'envie de miner comme tout autre Nain lui revenait.

Alors que l'après-midi laissait place à la soirée, le jeune Nain qu'était Veleton entra dans la mine du village. À cette heure de la journée, seuls les Nains étaient encore en train de travailler. Pendant le jour, hommes et Nains œuvraient ensemble pour trouver de précieux minerais utiles à la vie dans le village, mais la nuit tombée, les Nains n'avaient en tête qu'une seule chose : la construction d'une cité naine secrète. Cette cité permettrait ainsi aux Nains du village de substituer après l'imminent décès du vieux chaman. Ils pourraient aussi sauver les hommes et les Elfes, même s'ils préféreraient laisser ces derniers au trépas.

En entrant, Veleton fut interpellé par une voix familière. C'était Fraïin le Brise-Fûts, son collègue de minage et un de ses compagnons de taverne.

« Veleton ! Kerlin m'envoie te chercher, nous allons à la taverne ! »

En plus d'être un grand compagnon de taverne de Veleton, Kerlin était son plus cher ami, depuis son enfance.

« Tu sais ce qu'il nous veut ? demanda Veleton.

- Non, mais ça a l'air plutôt important. »

Arrivés à la taverne, les deux Nains entrèrent et découvrirent autour d'une table Kerlin et Angeir, un homme originaire du Nord qui préférait la compagnie des Nains. Il devait être le seul homme à connaître l'existence du projet Nain. Quatre bières et une carte se trouvaient sur la table. Veleton et Fraïin prirent place.

« Nous n'avons plus beaucoup de temps devant nous et notre cité est loin d'être prête, débuta Kerlin. Je ne sais pas ce qu'il se passera quand notre chaman mourra, mais mieux vaut se préparer au pire. Nous résisterons jusqu'au bout, mais pour cela, nous devons savoir ce qu'il va se passer. Demain matin, nous irons voir le chaman afin de lui demander des explications. »

Cette annonce passée, le reste de la soirée à la taverne se déroula comme toute soirée à la taverne : tout le monde était plus ou moins soûl mais tout se passa sans incident.

Le lendemain, la petite compagnie se dirigeait vers la chaumière du chaman. Ils entrèrent et trouvèrent celui qu'ils cherchaient agenouillé, récitant des formules dans une langue oubliée. Il se leva pour accueillir ses visiteurs.

« Quelque chose vous préoccupe, je me trompe ? demanda-t-il.

- Nous devons savoir ce qu'il se passerait si votre magie ne protégeait plus le village, répondit Kerlin.

- Il y a certaines choses que vous ne devez pas savoir, mais toi - il montra Veleton du doigt -, il y a quelque chose que tu dois savoir. J'ai détecté quelque chose en toi. Quelque chose de mauvais. Tu devras trouver un moyen de te soigner, mais pas tout de suite, seulement dans plusieurs mois, pour l'instant ne vous préoccupez de rien. »

Et pendant deux semaines, sûrement grâce à la magie du chaman, ils ne s'inquiétèrent plus de l'avenir du village, et l'existence de la cité naine fut oubliée de tous. Mais le chaman mourut, et une semaine plus tard, le village tomba aux mains des mort-vivants.

A son arrivée sur Nimps, Veleton prit une route inconnue et marcha, perdu dans ses pensées. Tous ceux qu'il connaissaient avaient péri et il était pris d'une maladie qui ne cessait de s'accroître. Il ne savait que faire maintenant ; s'il avait pu choisir, il serait resté dans sa cellule en attendant que la mort le prenne, mais il était bel et bien en vie, et il choisit donc de le rester.

Jusqu'à présent, il n'avait pas rencontré une seule forme de vie sur Nimps. Il arriva à un endroit qui ressemblait à un début de ferme et vit quelqu'un, et ce quelqu'un était un Nain ! Il marcha à sa rencontre et, quand l'autre le vit, il cessa ce qu'il était en train de faire et prit la parole :

« Que faites-vous ici, demanda-t-il ?

-Bonjour ! Je viens d'arriver sur ces terres, et j'aimerais savoir si un endroit dans le coin conviendrait à la construction de ma maison, répondit Veleton. »

S'il devait débuter une nouvelle vie, autant commencerait-il par construire un foyer.

« Vous tombez bien ! J'ai une ferme à construire, mais on m'a demandé à Varn-Zahr. Si vous le voulez bien, nous pourrions nous partager ce terrain, lui proposa-t-il. »

Bien sûr, Veleton accepta, et il fit connaissance avec l'autre Nain. Il répondait au nom de Skreldniir et il était outilleur, en pleins préparatifs pour sa licence commerçante, qu'il avait demandée peu de temps auparavant. Le lendemain de leur rencontre, ils commencèrent à construire leur ferme, mais, le jour d'après, Skreldniir dût s'absenter quelques jours.

« Je te confie la ferme, nous nous reverrons bientôt. »

Ainsi, Veleton continua la construction de la ferme. La maisonnette étant finie, il lui restait à construire un atelier et une grange. Le problème est que le bois, ainsi que la paille, n'étaient pas en nombre suffisant pour tout construire. Il commença donc par cultiver du blé qu'il ferait sécher pour en faire de la paille et il prit sa hache pour aller couper du bois. Jusqu'à la tombée de la nuit, il coupa des troncs, façonna des planches et cultivait du blé.

La Lune dominait déjà le ciel quand il tomba nez à nez avec un zombie. Ils étaient donc partout. Se remémorant la destruction de son village, il préféra se réfugier à la ferme plutôt que de chercher à se battre. A l'intérieur de la maison, il passa un longue nuit blanche, de peur d'être surpris par un mort-vivant. Le lendemain, après s'être assuré que toutes les créatures avaient été brûlées par la lumière du Soleil, il continua l'élaboration de la grange.

La ferme était déjà terminée au moment où Skreldniir revint. Il lui annonça déjà qu'il repartait le lendemain. Veleton profita de sa présence pour lui demander des indications sur Stendel.

« J'ai besoin de voir autre chose, quelle est la route pour Stendel ?

-Suis le petit chemin qui part de la ferme et tu arriveras sur une place disons très... colorée. Tu trouveras des escaliers qui te mèneront à un portail. Prends bien celui de droite, l'autre te mènera sinon vers New Stendel. Prends ces pièces d'argent, je doute que tu résisteras à l'envie d'acheter quelque chose dans les échoppes. »

En tout, Veleton reçut de Skreldniir une cinquantaine de pièces d'argent. Aussitôt que Skreldniir fut reparti, il partit lui à son tour. Il trouva le portail vers Stendel sans problème et sauta dedans, quoique un peu craintif quant à l'issue du passage. Il déboucha sur une salle multicolore et il sortit. Il se trouva les pieds dans l'eau, au fin fond d'une faille. Apparemment, le seul moyen de monter à la capitale étaient ces lianes qui montaient les parois. Peu confiant, il parvint quand même à en atteindre le sommet. Enfin, il se trouvait dans la capitale de Stendel. Il commença par la place Empire, au milieu de laquelle se trouvait le portail pour New Stendel. Au sein de la ville, il vagabonda pour acheter tout ce dont il avait besoin : un coffre de l'Ender, qu'il déposerait dans la grange, des chaînes de fer et une pioche sertie qui lui revenait à trente pièces d'argent. Non mécontent de ses nouvelles acquisitions, il parvint à trouver la route qui le ramènerait à sa ferme sur Nimps.

Cela faisait plusieurs semaines que Veleton vaquait à ses occupations à la ferme. Tantôt il récoltait du blé, tantôt il allait couper du bois et tantôt il allait miner. Skreldniir avait fini par rester plus longtemps, donc Veleton lui demanda ce qu'il pouvait faire de sa pioche sertie.

« Est-elle enchantée ? Demanda Skreldniir.

-Non, je l'ai juste achetée sur Strendel puis je n'y ai plus touché.

-Donne la moi, je vais l'enchanter, alors. »

Il revint assez rapidement, et expliqua à Veleton son utilité.

« Ces pioches sont très bonnes pour miner du marbre ou évider des pierres.

-Miner du marbre ? Où peut-on en trouver ?

-Les fonds des océans de Nabes sont couverts de marbre blanc, mais tu n'as pas le droit d'aller miner là-bas. Et puis, il te faudrait un scaphandre et sous l'eau, le minage prend beaucoup plus de temps. Sinon, il existe une autre alternative, mais elle ne me plaît pas du tout.

-Quelle est cette autre option ?

-Il existe un autre monde, le Nether. Son portail se situe au quartier des Indigènes à la con du chaos à Stendel. Là-bas se trouvent des tonnes et des tonnes de marbre noir. Mais il ne faut pas que tu y ailles, ce monde est déjà très dangereux, sans compter les sanguinaires qui y errent pour tuer et dépouiller ceux qui s'y risquent. Tu ne ferais pas le poids, personne ne fait le poids.

-Montre moi le chemin, le danger ne me fait pas peur.

-Non. Quand j'étais un mineur, comme toi, je m'y suis risqué beaucoup de fois. Trop, même. Un jour, j'y suis allé avec mes compagnons, mais beaucoup ont péri par la mains des bandits. Depuis, je me suis juré de ne plus jamais y retourner.

-Je ne te demande pas de m'accompagner, juste de me montrer le chemin.

-Très bien, d'accord, mais tâche de ne pas te faire tuer, je m'en voudrais trop. »

Ils partirent donc vers le Nether. Veleton découvrit une étendue de lave et de pierres rouges. C'était l'enfer, mais il décida de ne pas reculer. Skreldniir l'accompagna jusqu'aux frontières de la sorte de petite ville au centre duquel se trouvait le portail.

« Eh bien voilà, nous y sommes, dit Skreldniir. Prends vers la gauche, tu trouveras un petit chemin. Prends garde à ne pas tomber dans la lave. Plus loin, tu trouveras un tunnel qui te mèneras vers les galeries de marbre. Tu devras t'y enfoncer pour trouver ce que tu cherches. Et si tu cherches bien, tu trouveras une petite base dans laquelle se trouve un coffre de l'Ender. Si tu vois quelqu'un, fonce dedans et active le levier qui s'y trouve, ainsi ton agresseur ne pourra rien te faire. Bonne chance, et reviens vite. »

Skreldniir partit, et Veleton s'enfonça dans le Nether. Il trouva assez facilement les galeries de marbre, et il mina ainsi pendant des heures et des heures. Il était en train de faire l'inventaire du marbre miné quand il entendit un bruit derrière lui. Pas de doute, quelqu'un était là ! Il courut, poursuivi par le bandit qui ne voulait que sa mort, son argent et son marbre. Il trouva une sorte d'escaliers et s'y enfonça, priant pour que ce ne soit pas un cul-de-sac. Il arriva dans une salle dans laquelle se trouvaient des coffres, un coffre de l'Ender et un levier. La base dont Skreldniir avait parlé, il l'avait trouvée ! Il activa le levier, et le bandit arriva derrière les pierres qui venaient de s'ajouter pour fermer l'entrée.

« Tu es cerné ici sans nourriture, tu ne tiendras pas bien longtemps. Je te cueillerai à ta sortie, quand la faim te prendra et que tu te décideras enfin à partir. »

Par chance, Veleton avait prévu des réserves de pain et de bœuf qu'il avait entreposées dans son coffre de l'Ender à la ferme. Il survécut ainsi pendant quatre jours, supportant les râles du bandit qui l'attendait.

« Vas-tu sortir, oui ? Bon sang, quatre jours que j'attends, et toujours rien...

-Tiens, un rival ! », fit une autre voix.

Cette dernière voix était inconnue à Veleton, et il craignit l'arrivée d'un nouveau bandit. C'était évidemment le cas, sauf qu'il s'attaqua au premier, que Veleton entendit mourir.

« Je suppose que celui qui est là-dedans est mort, autant repartir. »

Veleton attendit qu'il fut loin, et il se décida à partir.

A son retour à la ferme, il conta son aventure à Skreldniir.

« Tu vois maintenant ce que je voulais dire, dit-il. N'y retourne pas, ces bandits sont sans pitié.

-Je pense que tu as raison, je n'irai plus. »

Ainsi la vie à la ferme reprit son cours, mais Veleton ne se doutait pas que sa maladie arrivait à un stade très avancé.

Veleton ne se reconnaissait plus. Le visage qui était reflété par l'eau ne pouvait être son visage. Ses yeux étaient devenus jaunes, sa peau était devenue très foncée et à certains endroits, des croûtes se formaient. Si c'était vraiment lui, il ne pouvait plus se montrer comme ça. Il décida de se forger une armure.

Il acheta du cuir et fit fondre du fer. Il façonna de ses propres mains une armure fine et légère, comme il préférait. Son casque était composé de fer et seuls étaient visibles ses yeux. Il acheta à bon prix une cape et une capuche bleues à bon prix à un tisserand et enfin son apparence fut convenable.

Sa nouvelle quête était maintenant de trouver un remède à sa maladie, car il savait que s'il la laissait le ronger, il finirait par en mourir. Il savait déjà où commencer : Skreldniir lui avait parlé de la tour des mages à New Stendel, et c'est là-bas qu'il se rendrait.

Il entra dans le bâtiment et demanda à parler à un mage. Un mage disponible à ce moment là lui demandait de quoi il avait besoin.

« Je suis tombé malade il y a plus d'un an, dit Veleton, tout en enlevant son casque pour montrer au mage l'impact de la maladie.

-Je vois... vous avez contracté une très grave infection. Si vous ne vous soignez pas, l'issue sera tragique.

-C'est pour ça que je suis là, j'ai besoin d'un remède.

-Il n'existe pas de remède. Une entité malfaisante est entrée dans votre corps, et vous devez l'en chasser. Personne d'autre que vous ne peut intervenir, vous seul devrez participer à des rites qui vous permettront de vous libérer de l'influence du démon. Je vais chercher un livre qui vous expliquera comment procéder, et vous ferez ça seul, chez vous. Ce sera très éprouvant pour vous, je vous souhaite donc bonne chance. »

Veleton repartit à la ferme, sachant que Skreldniir s'était encore absenté, cette fois-ci pendant plusieurs semaines. Le livre disait qu'il fallait se barricader dans une salle souterraine dans laquelle aucun rayon de soleil ne pouvait pénétrer. Il entreprit de creuser cette salle dans la colline adjacente à la ferme. Enfin il commença les préparatifs du rituel. Il devait préparer des bougies et les placer en cercle, dans lequel se trouverait une table d'opération, comme précisé dans le rituel. Un prisme de diamants, au plafond, agirait pour sortir le démon de son corps. Chaque soir pendant deux semaines, il devrait s'allonger sur la table et s'endormir pour que le rituel commence.

Ce qu'il fit pendant deux semaines. Chaque nuit, il fut tourmenté par le démon qui lui sommait d'arrêter le rite. Le quinzième jour, il s'endormit sur la table. Cette fois, il ne fit plus tourmenté, et il se sentit libéré. Il était sauvé.

  Citation

Cela faisait deux semaines qu'il était libéré de la possession du démon, mais Skreldniir n'était toujours pas revenu. Un jour, il reçut un message :

Je ne pense pas que je reviendrai à la ferme sur Nimps. Je compte sur toi pour me rejoindre au bourg d'Honéor, au Royaume de l'Ouest. Prends la Grande Route de l'Ouest et tu trouveras ce bourg.

A très bientôt,

Skreldniir.

 

 

Veleton prit donc la route d'Honéor. A l'entrée du bourg il rencontra Skreldniir, accompagné d'autres personnes. On demanda à Veleton s'il voulait participer à la vie de ce bourg, et il accepta. Il acheta une parcelle vide à côté du théâtre du bourg où il entreprit de construire sa maison. Ainsi commença sa vie d'Honéorit.

Depuis qu'il était guéri, Veleton n'avait jamais pensé à aller remercier le mage qui lui avait offert gracieusement son aide. Ce fut donc tout naturel pour lui d'y aller. Skreldniir décida ce jour-là de l'accompagner. A la tour des mages, Veleton demande le mage avec qui il avait parler.

« Je souhaite vous remercier pour la dernière fois, et voici le livre que vous m'aviez prêté.

-Il est normal que je vous aie aidé. Maintenant que vous êtes là, n'avez-vous jamais entendu parler de Novum ?

-Novum ? Qu'est-ce ? Demanda Skreldniir.

-Encore une fois, nous avons élaboré un portail vers un nouveau monde, comme nous l'avons fait pour Nimps ou encore Nabes. Beaucoup de personnes ont déjà visité Novum cette nuit, bientôt la nouvelle sera vite répandue, et tout le monde y viendra. Si vous voulez y aller maintenant, montez à l'étage et prenez le portail. »

Veleton et Skreldniir prirent le portail. Là, ils marchèrent et prirent un bateau pour visiter les îles qui se trouvaient dans ce nouveau monde. Ils en trouvèrent une particulière.

« Du marbre blanc ! S'exclama Skreldniir. Tu as ta pioche sertie ?

-Non, mais je retiendrai l'endroit pour la prochaine fois que j'irai. »

Une autre fois, Veleton n'oublia pas sa pioche et put donc profiter de cette carrière de marbre blanc. Il en mina une quantité grandiose, avec la quelle il pourrait devenir riche, s'il trouvait un acheteur. Il mina aussi beaucoup de fer, sans y trouver d'utilité pour le moment.

Après être allé miner maintes fois sur Novum, Veleton se demanda ce qu'il pourrait faire de tout ce qu'il avait trouvé sous terre. Dans son sous-sol à Honéor, il fit l'inventaire de ses minerais : il avait suffisamment de fer pour équiper une armée de trente personnes, mais la fabrication d'armures n'était pas ce qui lui plaisait le plus.

Il remonta à Stendel, jusque la place Empire. Comme d'habitude, certains cherchaient des artisans pour certains objets qu'ils ne pouvaient faire eux-mêmes. On trouvait souvent ce qu'on cherchait rapidement, sauf que ce jour-là, une personne cherchait un forgeron, sans réponse. Cela faisait quelques jours que Veleton cherchait un métier, et il avait enfin trouvé le bon. Il retourna à Honéor et entama la construction d'une forge dans son sous-sol.

Veleton trouva des livres traitant sur les arts de la forge, et il s'essaya ainsi à la fonte de l'obsidienne. Sa forge devait être à une température assez élevée pour pouvoir travailler ce matériau. Il trempa l'obsidienne dans le liquide brûlant pendant quelques minutes et, enfin, il contempla son premier lingot d'obsidienne.

Veleton savait très bien que pour être reconnu officiellement forgeron, il devait être un citoyen de Stendel. Ce fut pourquoi il rédigea une demande dans laquelle figurait toute son histoire, qu'il envoya à l'impératrice Louvinette. Il espérait recevoir une réponse positive, mais en attendant, il pourrait aider le bourg d'Honéor ou encore miner sur Novum.

Cela faisait déjà une semaine que Veleton reçut la lettre lui certifiant son acceptation à la citoyenneté de l'Empire Stendelien. Aussitôt cette lettre reçue, il employa ses dernières économies dans l'achat d'une parcelle en capitale, plus précisément dans le Ghetter. Le lieu convenait parfaitement à Veleton : il vivait sous la surface, comme les Nains aimaient vivre et il pouvait faire des tours en ville plus souvent. Son seul regret fut le voisinage : il entendait des bruits étranges la nuit, mais il s'y fit relativement vite. Il allait souvent visiter Skreldniir en plein travail à son outillerie, et en profitait pour lui faire fondre de l'obsidienne ou façonner des bâtons de fer, choses que seuls les forgerons étaient capables de faire.

Le problème était que Veleton n'avait plus suffisamment d'argent pour continuer à vivre sur ce train-là. Ce fut pourquoi il décida de chercher du travail dans une forge. Sa recherche l'amena à la forge de New Stendel, près de la place principale. Il descendit au sous-sol ou quelques forgerons travaillaient acier, fer, obsidienne et cuivre. Il s'adressa à celui qui semblait diriger la forge.

« Bonjour, je suis nouveau forgeron et je recherche du travail, dit-il.

-Toi, forgeron ? Tu sais d'où viennent le cheminots de la gare d'à côté ? Et oui, ce sont tous ceux comme toi, qui pensaient qu'ils étaient capables de forger tout et n'importe quoi dès le premier jour après leur arrivée, répliqua le forgeron. »

Veleton ne répondit rien à cela, le forgeron reprit donc la parole.

« Je rigole, bien entendu. Je suis curieux quant à la prétendue qualité de la forge naine, cependant il te faut respecter la hiérarchie. Tu commenceras par nettoyer les locaux la nuit tombée. Dans sept ans, peut-être travailleras-tu sous ma croupe... dit le forgeron.

-Sept ans ? Je ne pensais pas qu'il fallait autant de temps pour pouvoir travailler le métal, hésita Veleton.

-Eh bien, c'est comme ça, ici. Un gars de l'intendance te supervisera, à vingt-et-une heure. Ne sois pas en retard ! »

Sans autre choix, Veleton accepta la besogne. Il revint à la forge à l'heure donnée et rencontra son superviseur.

« Tu passeras le balai ici, ici et ici. Ensuite, tu nettoieras les outils et changeras l'eau des baquets. Bonne soirée. »

Veleton fut laissé seul à son travail. Le ménage n'était pas du tout ce à quoi il s'attendait en souhaitant devenir forgeron. Malgré ça, il fit ce qu'on lui demandait de faire et on le retrouva endormi au milieu de la forge au petit matin. Le forgeron en chef le réveilla et lui dit de revenir à la même heure qu'à la veille. Il revint donc le lendemain, et son superviseur lui demanda les mêmes attentes que la veille.

Une fois le travail terminé, Veleton s'apprêtait à rentrer chez lui quand il vit une lumière provenant de la salle de fonte. Il y trouva un assistant forgeron.

« Bonsoir, dit Veleton à l'autre.

-Bonsoir. Vous êtes nouveau, je me trompe ? Un Nain, qui plus est. Ecoutez, si le patron apprend qu'on a eu cette discussion, je suis mal, mais vous pouvez peut-être m'aider.

« Je suis bloqué ici avec de grosses quantité d'obsidienne à faire raffiner, et je ne pense pas pouvoir faire tout ça en une nuit. Vous devez avoir le travail du métal, vous. Pourriez-vous m'aider ? »

Étant un habitué de l'obsidienne, Veleton accepta. Ensemble, ils firent fondre l'obisidienne, sauf que le forgeron en chef entra dans la pièce.

« Mais qu'est-ce que tu fais là, toi, hmm... ? commença-t-il.

- C'est entièrement de ma faute, je suis désolé, s'excusa l'assistant. C'est juste que je voulais rentrer chez moi le plus rapidement possible, ma femme est enceinte et...

-Laisse-moi passer, s'exclama le forgeron en le poussant. »

Il se dirigea vers Veleton, et prit un lingot qu'il venait de raffiner.

« Incroyable..., dit-il. Toi, l'assistant, va voir ta femme. Le Nain, tu restes avec moi. Tu vas me faire des briques d'acier. »

Il emmena Veleton au sous-sol, à la forge, et lui ordonna de forger des briques en acier, chose que l'on ne demande pas, selon l'usage, à un apprenti forgeron. Une fois qu'une vingtaine de briques étaient prêtes, il l'interrompît dans son travail.

« Ecoute, je vais te garder comme forgeron. Tu viens de me montrer que tu savais parfaitement exercer ta profession. Nous nous retrouverons demain matin, ici-même. »

Et c'est ainsi que commença la vie de forgeron de Veleton, au service de l'Empire. Il pouvait travailler tous les métaux, ainsi que l'obsidienne. Il s'occupa d'une commande très importante à lui tout seul et reçut donc une somme d'argent conséquente. Ce fut à ce moment-là qu'il choisit de quitter la forge de New Stendel, car il avait une idée en tête : faire commerce dans l'acier et devenir un forgeron renommé. A peine parti, ses anciens collèges le regrettèrent, car ils n'avaient maintenant plus leur meilleur élément, qui forgeait de tout, et avec perfection.

Veleton choisit de ne pas s'attarder en capitale. Il revint donc à Honéor, où il fut félicité de son nouveau rang et de son nouveau métier. Il reprit les travaux dans le bourg, en particulier la construction de la brasserie, sur la place du Houblon. Avec l'aide de Skreldniir et de Lesyos, ils finirent l'édifice, encore fallait-il acheter du cuivre pour les cheminées et les cuves de bière.

« Nous pouvons en commander à la forge de New Stendel, proposa Skreldniir. D'après Veleton, ils ont eu un arrivage important de cuivre et en ont même trop. »

Veleton confirma. Grâce à l'argent du bourg, ils achetèrent suffisamment de lingots de cuivre pour les installations de la brasserie. Tabasco et Lesyos proposèrent à Veleton de préparer lui-même le cuivre, ce qu'il accepta.

Dans la petite forge de sa maison, il s'occupa du cuivre. Il ramenait ce qui était prêt à être placé à la brasserie et préparait ce qui ne l'était pas encore. Cette tâche dura une semaine. Après ceci, les habitants d'Honéor aidèrent à faire les cuves et les cheminées de la brasserie. Elle était enfin terminée.

Un splendide matin comme il y en avait régulièrement à Honéor, Veleton travaillait l'acier dans sa petite forge. Ce jour-là, le feu était trop puissant et Veleton renversa de l'huile par mégarde sur le sol. La cave prit feu et Veleton fut contraint d'abandonner sa maison. Désolé, il dut assister au spectacle de sa maison en feu. Des voisins accoururent pour éteindre le feu, mais Veleton savait que sa maison était perdue. Ensemble, ils réussirent cependant à éviter que le feu ne se propage aux maison voisines, et surtout au théâtre, sans quoi les conséquences auraient été catastrophiques pour le bourg.

Sa maison ayant été ravagée entièrement par le feu, Veleton fut logé à la taverne d'Honéor, au quartier portuaire. Il décida d'y acheter une parcelle où il pourrait construire une nouvelle maison. Bien sûr, il aurait pu retourner à Stendel, mais il savait que sa place était à Honéor. Une semaine plus tard, la maison fut bâtie, juste en face de la brasserie, mais Veleton ne prit pas le risque d'y installer une forge afin d'éviter qu'un évènement fâcheux ne se reproduise.

En quête de retrouver un endroit où il pourrait à nouveau marteler, frapper, fondre et refroidir son acier, Veleton demanda à Lesyos si un endroit libre dans la ville pourrait faire l'affaire.

« Je ne vois que l’ancienne forge, mais ça fait longtemps qu’elle n’est plus utilisée. Il faudrait d’abord la rénover, proposa Lesyos.

-Je pense que je vais faire ça, si c’est la seule possibilité. Merci de ton aide ! »

Ainsi, Veleton alla voir l’ancienne forge. Il passait souvent devant ce bâtiment sans vraiment savoir de quoi il s’agissait, l’intérieur étant vide. Les murs de premier étage étaient en pierre, ce qui pouvait prévenir d’un éventuel incendie. Veleton établit d’abord les plan. La partie gauche du bâtiment pourrait servir d’échoppe, tandis que la partie droite pourrait servir d’atelier et de salle de fonte. Au fond, il prévit de placer des fonderies, avec une cheminée dépassant du mur pour évacuer la fumée engendrée. A l’étage, il décida de placer les réserves et zones de stockage des matériaux.

L’unique problème était que Veleton n’avait plus d’enclume, et il n’avait plus de quoi en créer une de la même qualité de l’ancienne. Elle provenait d’un alliage dont seuls les Nains avaient le secret, et les métaux le composant étaient, en plus d’être hors de prix, très rares. Cette enclume avait des propriétés uniques : ce qu’on forgeait avec était d’une qualité irréprochable et elle résistait à des martelages intensifs. Il l’avait lui-même forgée peu avant l’obtention de sa citoyenneté grâce à un livre écrit par un Nain des montagnes qu’il trouva chez un enchanteur. C’était aussi grâce à ce livre qu’il avait appris l’art du forgeage :

L’Art métallurgique des Nains, Kirin Dur-Marteau.

Il existe en ces terres des métaux qui, une fois travaillés ensembles, possédaient des propriétés magiques étonnantes. L’alliage appelé Vif-Mythracier ne peut s’obtenir qu’en déchaînant les forces combinées du feu et de l’eau sur du Mythril nain et de l’acier préalablement raffiné de façon très méticuleuse. Grâce à la forge de mes ancêtres et à ce précieux alliage, je pus forger une enclume de Vif-Mythracier, et ainsi obtenir des propriétés étonnantes sur les outils, armes et armures que je forgeais ensuite dessus. Je pus constater que mes armes étaient plus tranchantes, mes armures plus résistantes et mes outils plus durables et plus efficaces, résultats qu’il m’étaient impossibles à obtenir avec l’aide d’une simple enclume de fer.

Voici maintenant le guide pour forger cette magnifique enclume :

 

  Citation

Tout d’abord, il vous faut vingt kilogrammes de Mythril ainsi que huit d’acier. Le Mythril étant déjà très pur de base, il ne vous sera pas nécessaire de le raffiner davantage. Cependant, vous devrez raffiner l’acier de manière très délicate. Tout d’abord, allumez vos fours et introduisez-y l’acier. Le métal doit être porté à ébullition. Ensuite, ajoutez dans le four trois larmes de Ghasts ainsi que quatre bâtons de Blazes, ingrédients uniquement trouvables à votre péril dans le Nether. Patientez une à deux heures, le temps que le tout soit mélangé, et sortez votre alliage.

Il faudra maintenant allier l’acier nouvellement raffiné avec le mythril. Pour cela, une méthode d’alliage simple suffira.

Maintenant, nous allons passer à l’étape la plus compliquée : le forgeage de l’enclume. Vous avez devant vous un bloc de Vif-Mythracier, et vous allez devoir le tailler. Pour que votre marteau et votre burin pénètrent dans l’alliage, il faudra que vous y jetiez de l’huile bouillante. L’opération est très risquée et beaucoup de forgerons néophytes perdirent la vie en s’y essayant, c’est pourquoi vous devez faire très attention avec l’huile : vous ne devez pas la toucher directement et toute source de feu est proscrite.

[...]Vous obtenez enfin quelque chose qui commence à ressembler à une enclume. Continuez jusqu’à enfin obtenir la forme que vous souhaitez, et refroidissez l’alliage avec de l’eau fraîche.

 

Veleton se souvenait du forgeage de cette enclume. Il eut d’abord du mal à trouver les composants nécessaires, qu’il dut acheter à des mineurs nains et à des Indigènes à la Con du Chaos. Heureusement, il réussit avec brio à obtenir l’enclume tant voulue. Maintenant, il regrettait vraiment de l’avoir perdue dans l’incendie.

Cependant, Veleton se souvint que la cave de son ancienne maison était toujours accessible, aussi lui restait-il une chance.

Veleton revint donc sur les lieux de son ancien domicile. La cave était condamnée par des planches en bois qu’il dégagea aussitôt. De la cendre s’échappa et il dut s’aider d’une pelle pour se frayer un chemin. A peine entré, il émit un soupir de soulagement : l’enclume était toujours là ! Il tenta de l’extraire d’abord seul des décombres, mais cette action étant impossible, il demanda de l’aide à certains honéorits. Ils purent dégager l’enclume, cependant, une fois débarrassée de la cendre l’ayant enveloppée, Veleton s’aperçut qu’elle était fissurée à plusieurs endroits. Il la ramena tout de même à sa nouvelle forge et l’y laissa, le temps de l’aménager convenablement.

Cela prit deux jours. Enfin, il essaya de travailler de l’acier sur l’enclume, et il en conclut qu’elle ne le décevrait pas, en dépit de son usure.

Maintenant que Veleton avait une forge convenable, il ne savait que faire avec ce qu’il produisait. Parfois, la plupart du temps en capitale, on lui demandait certains objets qu’il échangeait avec plaisir, et il utilisait le reste pour aider Honéor ou à des fins plus personnelles. Il fit donc de l’obtention d’une licence commerçante son objectif. Il se renseigna sur les modalités de l’obtention dans la capitale de Stendel : pour pouvoir l’obtenir, il devait se séparer de cinq cent pièces d’argent, pouvoir remplir ses stocks en boutique régulièrement et vendre des produits de qualité suffisante. Il possédait déjà suffisamment pour pouvoir payer sa licence, il savait ses produits de qualité mais il n’avait pour le moment pas le stock suffisant pour répondre aux demandes des clients. Sa première action dans sa démarche consistant à devenir commerçant fut d’aménager une échoppe dans la forge. Ce fut aussi à ce moment-là qu’il choisit ce qu’il allait vendre : uniquement de l’acier, car c’était son métal préféré, et il y trouvait certaines qualités qui faisaient de ce métal un excellent métal à travailler. Il avait aussi choisi le nom de son échoppe : l’Enclume Ebréchée, en référence à son enclume fétiche, qui avait résisté à l’incendie de sa maison.

Veleton manquait cruellement d’acier. Il décida donc d’aller miner du fer, principal composant de cet alliage, sur Novum. Hélas, il n’en mina qu’une petite quantité, ce fut pourquoi il se rendit chez un mineur commerçant qui pourrait l’aider à remplir ses stocks.

« Je ne vends pas d’acier, certes, mais mon fer sera le meilleur que celui que vous trouverez aux alentours, dit le mineur à Veleton.

-Je n’en doute pas, je suis juste perplexe quant à la somme que cette commande va me coûter, et actuellement, je ne roule pas sur des montagnes d’or, dit Veleton.

-La qualité a un prix, comme je me surprends à dire souvent à mes clients. Je vous ferai un prix, vu la taille de votre commande, ne vous inquiétez pas là-dessus.

-Très bien. Venons-en directement au prix, maintenant, voulez-vous ?

-Je ne peux pas faire en-dessous de deux mille pièces d’argent. »

C’était ce que Veleton redoutait. Il n’avait pas la somme demandée et, même s’il l’avait, il n’aurait sûrement pas acheté du fer à ce prix-là. Il partir de la boutique du mineur pour se rendre chez Skreldniir, chez qui il trouverait sûrement des conseils.

« Salut Skreldniir ! Tu savais que je comptais me mettre au commerce ? Eh bien j’ai du mal à trouver du fer, ressource nécessaire à mon échoppe. Sous terre, je ne trouve rien de bon, et à la surface, je ne trouve rien sans devoir payer, dévoila Veleton.

-Les débuts de commerçant sont toujours difficiles, dit Skreldniir. J’ai une idée qui pourrait s’avérer fructueuse, dans le futur. Que penses-tu d’un partenariat commercial entre la Pioche Noire et l’Enclume Ebréchée ? proposa-t-il.

-En quoi cela consisterait-il ?

-Je te ferai connaître par mes clients, tandis que tu me feras connaître par tes clients. Aussi, je pourrait te fournir en fer quand tu en auras besoin. En contrepartie, tu me feras des barres d’acier et des lingots d’obsidienne, éléments indispensables à mes outils.

-Ca me semble honnête, répondit Veleton. J’accepte. »

Ainsi fut créé un accord entre la Pioche Noire de Skreldniir et l’Enclume Ebréchée de Veleton. Skreldniir céda à Veleton une partie de ses lingots de fer, et Veleton promit à Skreldniir de lui fondre l’obsidienne qu’il ramènerait et de forger les barres de fer dont il avait tant besoin.

Veleton constata qu’avec la gestion de son commerce, il n’aurait pas toujours le temps de faire des alliages de fer et de charbon de bois pour obtenir l’acier tant désiré. Ce fut pourquoi il demanda l’aide de la forge de New Stendel, qui exaucèrent ses demandes avec plaisir.

Trois mois plus tard, Veleton se remémora le jour où tout bascula, où comment d’une simple visite des terres stendeliennes en parcourant les Grandes Routes de l’Ouest, il devint Seigneur de Muraë. Ce jour-là s’arrêtant sur des terres jusqu’alors inconnues de lui, un royaume se bâtissait sous ses yeux : les Contrées de Muraë. Il rencontra alors un mage, Olòrin qui le prit d’abord pour un fou. Il lui demanda alors une étrange faveur : celle de ramener un étrange artefact des profondeurs d’une dangereuse crypte. Il aurait d’ailleurs pu y laisser sa vie, si Uhwan, maintenant Commandant des Patrouilleurs, ne l’avait pas sauvé. Après avoir récupéré l’artefact, la Lampe de Caote, Veleton et le mage partirent au château du Roi Caogoras, démon de la folie possédant le corps d’un homme trop ambitieux, afin de le défaire de son emprise sur Muraë. Veleton tua le corps qu’avait volé Caogoras et réussit à enfermer le démon dans la Lampe de Caote. Voici comment Veleton passa de simple citoyen honéorit à Seigneur de Muraë, désireux de rebâtir les Contrées sur de nouvelles bases, cette fois-ci dénudées de toute folie. Il s’était attaché aux terres muraënéennes.

En un peu plus de deux mois, la ville de Nouvelle Caote pouvait enfin légitimement se faire appeler « ville » ; des commerces florissaient au pied de la longère du seigneur, surplombant la ville du haut de la colline sur laquelle elle était perchée. Alors que la Lampe de Caote reposait en sûreté au fin fond de la crypte de Muraë, les Contrées de Muraë se développaient ; une liaison par SPLASH jusqu’à la capitale se créa, des projets prirent forme de parts et d’autres du territoire. Malheureusement, Veleton apprit aussi la mort du mage Olòrin, ce fut pourquoi une stèle fut bâtie en son honneur. Cela n’était que le début de la renaissance des Contrées de Muraë, qui ne cesseraient de prospérer, espéra Veleton.

Un jour, en examinant les recoins de la ville, Veleton se rendit compte qu’un creux dans la colline pourrait révéler un potentiel inexploité. En effet, une fois une grande faille creusée, les Muraënéens pourraient exploiter les ressources qu’on y trouverait. Veleton pensait qu’on devrait y trouver du fer, peut-être même de l’or et du diamant. Bien sûr, un rêve de nain lui monta à l’esprit : il s’imaginait déjà se tenir devant une faille à ciel ouvert, de gigantesques cheminées de cuivre montant dans le ciel, au-dessus du tapage des mineurs et des artisans de métal. Il avait envie de faire de cette idée une réalité. Aussitôt il prit une pelle et une pioche, et il se mit à creuser jusque la pierre, afin d’en étudier la consistance. Arrivé à la couche rocheuse, il frappa encore un coup de sa pioche. Une partie de la roche s’effondra et tomba dans ce qui semblait être une caverne. Sans attendre, Veleton s’équipa de cordes, de piques et de pioches et débuta l’exploration de la caverne.

Il semblait à Veleton que des marches étaient taillées au sol, et il avait raison. La caverne descendait en pente douce vers des profondeurs inconnues. Veleton arriva dans une salle, et il alluma enfin sa torche. Ce qu’il vit l’ébahit : une immense forge naine s’étendait devant ses yeux. Il prit le temps de l’explorer. Les nains qui y travaillaient avaient abandonné les installations, mais pas leurs outils et leurs matériaux, ce qui était regrettable pour Veleton, qui aurait pu voir ses stocks de fer augmenter. Il étudia les installations : tout était en parfait état, à l’exception des conduits de ventilation qui étaient bouchés. Ce lieu devait exister avant l’avènement du roi Caogoras, déduit Veleton, mais les nains devaient avoir une bonne raison de le quitter. Veleton ne fit pas plus longtemps attention à ce détail : il avait découvert une ancienne forge naine, qui pourrait lui servir à forger lui-même son fer et son acier.

La nuit était tombé depuis longtemps lorsque Veleton refit surface. Il vit des lumières provenant de torches provenant de la forêt de Nutterwood : on devait être à sa recherche. Il se rendit à la forêt et appela les Muraënéens qui était à sa recherche.

« Mais où étiez-vous donc, seigneur ? Cela fait des heures que nous vous cherchons, commença un des sujets.

-J’étais en exploration. Je vais rentrer de moi-même à la longère, j’ai des plans à faire, déclara Veleton. »

Veleton dessina des plans tout le restant de la nuit, jusqu’au petit matin où il décida de s’accorder une pause pour pouvoir se reposer. Il avait décidé de construire trois grandes cheminées en cuivre, comme il les voyait sur la colline, tout en les raccordant aux conduits d’aération de la forge. Une mine serait aussi creusée afin d’en exploiter les trouvailles. Bientôt, les travaux du Complexe métallurgique muraënéen débuteraient. Veleton décida d’ouvrir une échoppe à Nouvelle Caote, en prévision de sa future licence commerçante. Cependant, il choisit Honéor pour ses premiers jours en tant que commerçant.

Veleton se pensait enfin prêt pour pouvoir prétendre à l’obtention de la licence commerçante. Son échoppe à Honéor était prête à accueillir des clients, ainsi que lui-même était prêt à forger dans la pièce adjacente. Il se rendit à Stendel pour demander la licence et son commerce se fit juger par un fonctionnaire impérial.

« Ainsi, vous avez choisi de ne pas suivre les prix fixés par la Corporation ? demanda le fonctionnaire.

-Non, répondit Veleton. Il avait peur de se faire refuser la licence à cause de ça.

-C’est votre droit, après tout. Et vous envisagez d’ouvrir une autre échoppe, cette fois-ci à... rappelez-moi le nom de la ville s’il-vous-plaît.

-Nouvelle Caote, aux Contrées de Muraë.

-Avez-vous l’accord du seigneur de Muraë ? Je vois sur votre dossier que vous avez l’accord du bourgmestre Tabasco pour installer votre échoppe à Honéor, mais je ne vois rien pour Nouvelle Caote.

-Eh bien, je suis le seigneur de Muraë.

-Ah... »

Le fonctionnaire avait l’air gêné. Il fit le tour de l’échoppe, prit des notes et enfin reprit la parole.

« Vos stocks sont remplis, l’échoppe est présentable... Il ne vous manque plus qu’à payer les cinq cent pièces d’argent pour votre licence, dit-il.

-Les voici, dit Veleton en tendant une bourse.

-Le compte a l’air bon. Voici votre licence. Je vous souhaite bonne chance, à vous et à votre commerce ! »

Veleton reçut du fonctionnaire un parchemin attestant son droit à vendre ce qu’il produisait. Dès ce moment, il s’apprêta à accueillir ses premiers clients.

Veleton était anxieux. Il ne savait pas s’il allait avoir des clients, ni comment il se comporterait devant eux. Des personnes passaient devant l’échoppe, regardaient les articles et passaient leur chemin. Enfin, un client potentiel se présenta. C’était Tabasco, le bourgmestre d’Honéor.

« Tiens donc, Veleton, dit-il. Vendrais-tu des barres de fer ? J’en ai grand besoin pour mes tableaux. Il m’en faudrait quatre dizaines. »

Ainsi, Veleton fit sa première, et sa dernière, affaire de la journée. Il était peu content de lui, surtout quand il constata que personne d’autre ne s’était présenté la nuit tombée.

Le lendemain, Veleton ré-ouvrit son échoppe. Il y avait une foule inhabituelle à Honéor, peut-être parce que le Soleil baignait le bourg d’une chaleur douche et relaxante. Certaines personnes se rendaient à la taverne, d’autres se promenaient, mais dans tous les cas, dès qu’une personne passait devant l’échoppe, elle s’arrêtait et achetait la plupart du temps quelque chose, surtout pour faire plaisir à Veleton, qui était d’une bonne humeur. Il avait l’impression que tout le Royaume de l’Ouest se pressait devant sa boutique ! Un client se dirigea vers lui :

« Je vous ferai parvenir mon chef, demain. Il a grand besoin de quelqu’un comme vous. »

Sans donner une précision de plus, il partit. Veleton ferma les portes de son échoppe la nuit tombée et alla se coucher. Le lendemain matin, quand il y revint, une personne était déjà là. C’était un homme, vêtu d’un long manteau et portant un chapeau de marin.

« Bien le bonjour à vous, noble forgeron nain, dit-il. Je me présente : Larcus, de la noble maison Sedaren. Je cherche quelqu’un comme vous pour équiper mon navire. En effet, je suis armateur et mon navire est à quai dans le port de votre magnifique bourg. La semaine dernière, en traversant ces mers, mon équipage et moi-même avons été attaqués par des pirates. Nous ne nous en serions pas sortis si cette bourrasque de vent n’avait pas poussé notre navire jusque votre rivage. Pour faire simple, nous devons nous équiper en canons et en munitions. Je crains qu’avec ce que nous transportons, nous ne risquions d’attirer trop de mécréants pour pouvoir nous défendre.

-Eh bien je... je ne m’attendais pas à une commande aussi importante, balbutia Veleton.

-Je sais très bien que vous vous en sortirez magnifiquement. Vous serez payé en bonne et due forme une fois les canons chargés. Un de mes matelots vous montrera le navire afin que vous puissiez prendre les mesures. »

Veleton dut fermer sa boutique pour la journée, tout au moins. Un marin vint le chercher et l’emmena au navire. Il faisait plus de cinquante mètres de long et il y avait plus de soixante-dix emplacements pour les canons !

« Il vous faudra faire soixante-quatorze canons en tout. Le patron les veut en acier. Nous vous laisserons l’accès libre au navire afin que vous puissiez prendre les mesures. Nous partirons dans trois semaines, et le patron veut que le boulot soit fait, et bien. »

Si Veleton s’était attendu à ça, il n’aurait pas choisi de devenir commerçant. Apparemment, chaque emplacement de canon avait la même taille, donc cela lui facilitait grandement la tâche : il n’aurait qu’à en faire soixante-quatorze selon le même modèle. Heureusement, il avait reçu de Skreldniir une quantité suffisante de lingots de fer, qu’il avait déjà alliés avec du charbon de bois pour obtenir de l’acier. Ainsi il commença par un canon.

Son premier était trop petit, son deuxième trop grand, son troisième trop large, etc. Ce ne fut qu’au neuvième essai qu’il obtenu un canon tout simplement sublime. Il entrait parfaitement dans n’importe quel emplacement, il était construit de façon à ce que les boulets qu’il enverrait perceraient de l’obsidienne. Deux semaines plus tard, les canons étaient construits et embarqués un par un sur le navire. Il ne restait plus à Veleton qu’à faire les boulets de canons, chose aisée en comparaison à la quantité de canons qu’il venait tout juste de faire.

Il livra les boulets dans les temps. L’armateur lui fit transmettre son souhait de lui parler en privé.

« Vous avez accompli le travail, et magnifiquement bien. Je ne sais pas exactement combien contiennent ces bourses, mais je suis sûr qu’elles seront à la hauteur du travail que vous avez fourni. Je penserais à vous, si jamais mon équipage jetais l’ancre dans le coin. »

Avec ce que l’armateur donna, Veleton eut tout juste de quoi acheter des lingots de fer pour assurer ses stocks à un mineur de Stendel. Il décida de retourner à Honéor une semaine ou deux afin de faire marcher son commerce. La fréquentation de son échoppe n'était pas exceptionnelle, Veleton vendait tout de même suffisamment d'acier pour refaire ses stocks et continuer de vivre convenablement. Après deux semaines de commerce à Honéor, il décida de retourner à Nouvelle Caote. Il laissa tout de même son échoppe à un forgeron néophyte qui s'occuperait de la vente en son absence. Il avait de bonnes compétences en commerce, et peut-être pourrait-il faire un excellent forgeron dans le futur, à l'aide d'un bon apprentissage.

Veleton revint à la ville de Nouvelle Caote sur son cheval, triomphant. Tout les Muraënéens lui souhaitèrent bonne chance dans son entreprise commerciale. De plus, il apprit que la construction du Complexe métallurgique avait déjà commencé, grâce aux plans qu'il avait laissés. L'excavation avait-elle aussi débuté, et les mineurs muraënéens commençaient déjà à extraire un peu de fer. Veleton décida alors d'inaugurer officiellement son échoppe à Nouvelle Caote. Très rapidement, les rendements étaient suffisants pour pouvoir construire les cheminées en cuivre du Complexe, qui nécessitaient une belle somme d'argent.

Son devoir de seigneur l'appelant, Veleton laissa son échoppe aux mains d'un de ses assistants, qui saurait se débrouiller à la vente. Il continuait cependant à forger lui-même son acier grâce à l'ancienne forge naine enfouie dans les profondeurs de Muraë. Cela garantissait un commerce prospère. Veleton envisageait déjà d'acheter une échoppe en capitale de Stendel, afin de faire connaître son enseigne au grand public. Il achetait aussi du fer à la plèbe, afin d'aider les moins riches dans leurs quêtes de richesses. Ainsi était la vie du seigneur de Muraë, nouveau commerçant forgeron.

 

 

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[Amerisov]

J’entame les soutiens !

 

Que dire de Veleton, si ce n'est qu'il est un joueur unique (bien qu'il ait un jumeau(bisous Skreldniir)) et hors du commun ?

C'est sans doutes l'une des personnes les plus impliquées dans ce qu'elle fait et de nos jours, c'est rare à trouver. Il saura s'occuper de shop(s) et gérer son commerce parfaitement.

 

Et puis, commerçant est une preuve de plus quant à son implication dans le serveur et dans la communauté qu'il a rejoint.

 

Cher Veleton, je te soutiens !

[Skreldniir]

Bonjour à tous,

 

Je viens soutenir mon frère jumeau Veleton dans sa demande de licence commerçante. C'est un joueur très impliqué à Honéor (pour preuve, il est citoyen d'honneur), qui y effectue un travail efficace (il a construit en moins de deux heures le phare). Même s'il n'est citoyen que depuis peu, il a déjà plus rendre service à plusieurs personnes en leur faisant des crafts forgerons. Sa candidature est très soignée et respecte largement les critères d'une candidature commerçante, d'ailleurs il a travaillé parfois plusieurs heures par jour sur celle-ci. Il est très actif sur Minefield et s'y connecte au moins pendant une demie-heure tous les jours. Cette licence lui permettra de nous aider financièrement à Honéor, il pourra aussi financer son futur (je l'espère) projet, Muräe.

Veleton mérite donc pleinement d'obtenir la licence commerçante.

 

Cordialement,

Skreldniir.

[Japaleino]

  Citation

  Citation

Sympathie et Générosité

Sérieux et Travailleur

Amusant et bon Rieur

Serviable et Concentré

 

Attentif et Aventurier

Accueillant et Affectueux

Observateur et Minutieux

Créativité et Inventivité

 

Car Tels sont les Adjectifs

Qui caractérisent ce Bon

Monsieur qui mérite ce titre

par ses Valeurs et son Implication

 

Vous remarquerez que ce poème possède trois tercet sans versification dans les règles de l'art. Il est donc d'un forme libre. C'est la dernière qualité que j'attribuerait à Veleton : la Liberté.

 

Cordialement,

Japaleino.

[valentin842]

Je soutiens Veleton car c'est un joueur très investi dans Honéor !

Et je trouve que la candidature est très bien présenté et j'adore le RP

+1

[Uhwan]

Je viens ici pour soutenir ce cher joueur qu'est Veleton.

Il est investi dans la communauté, il est très bon en construction (allez voir les contrées de Muarë, pour en voir une preuve), Il est sympa et je suis sur qu'il saura très bien tenir son rôle de commerçant! (surtout qu'on aura besoin d'argent pour Muraë)

Enfin bon, Je pense que Veleton a les qualité requises ainsi que l'investissement requis pour obtenir ce grade, qui lui revient, je trouve.

Après, à la modération de décider.

Bref, +1

Et bravo pour cette candidature magnifique

Cordialement, Uhwan, Bûcheron.

[Waldomyr]

Je soutien Veleton pour sa demande de commerçant car même si je suis peu présent sur le serveur, je sais ( Je le connait irl) que c'est quelqu'un de travailleur, très invessti dans la communauté, sérieux mais sympatique, très mature malgré ses 16 ans et très présent sur le serveur.

 

Je ne doute pas qu'il fera un très bon commerçant très invessti dans son travail de forgeron.

[LucasStitch]

Je soutiens Veleton pour qu'il passe commerçant car c'est une personne sympathique et investit sur Honéor. Il nous a aidé sur de nombreuses constructions tels que le phare, la brasserie et plus récemment le début du fort De plus, je trouve que ça candidature est très bien construite et très bien présenté.

+1 Veleton!

 

Bonne chance! LucasStitch.

[Alyar]

Un forgeron en plus !

Même si sur Minefield les forgerons ne manque pas je suis sur que veleton sera satisfaire tout sa clientèle avec ses prix plutôt correct à mon goût.

Veleton est une personne actif, à l'écoute des autres et prêt à se déplacer sur les projets pour des craft.

Je pense que cette personne mérite amplement sa licence commerçante.

Bref un +1 pour notre forgeron.

[Lesyos]

Veleton est un joueur déterminé avec qui j'ai put à de nombreuses reprises travailler avec lui.

Impliqué, travailleur, il sait vivre en communauté et prend des initiatives aux moments opportuns.

 

Il a sut montrer a Honéor sa volonté et son dévouement en aidant à bâtir en quelques jours la brasserie ou encore le phare d'Honéor. De plus il a montrer des qualités humaines très fortes tel que l'entraide, le don de soi, tout en affichant sympathie, bonne humeur et même parfois un bon sens de l'humour

 

A mon sens il a toute les qualités requises pour devenir commerçant, c'est pourquoi je viens soutenir sa candidature.

[panda_pe]

Salut,

 

Je viens ici pour soutenir Veleton666. Je l'ai connu récemment en rejoignant son projet qui vient tout juste d'être accepté, Les contrées de Muraë. Après quelques discussions avec lui en jeu et sur Mumble, je sais maintenant que Veleton est un joueur très sympathique et une personne très ambitieuse. Il mène à bien son nouveau projet et je pense que ce sera la même chose pour son commerce. C'Est donc pour tout cela que je lui accorde mon plus grand soutien pour sa candidature commerçante.

 

+1

[akis01]

Je Viens soutenir Veleton666 qui est un joueur chaleureux, amicale et créatif!

Je l'ai vu quelque fois à Honéor mais surtout à Murae, il ma donné beaucoup de conseil en architecture.

Je pence qu'il mérite d'être commerçant!

UN BIG +1 pour Veleton seigneur de Murae mais surtout empereur de la gentillesse !

[TeaIce99]

Oyé oyé c'est TeaIce99,

 

Je suis là pour plussoyer la candidature commerçante de Veleton, Seigneur de Muraë.

 

Pourquoi je voudrais qu'il soit commerçant ?

 

Si il est commerçant, il pourra gagner de l'argent pour pouvoir aider pour le splash de Muraë et pour pleins d'autres choses.

Il pourra aller dans les marchés [barrer]pour arnaquer tous les vagabonds en leur vendant à des prix exorbitant[/barrer] pour pouvoir être encore plus connu et pouvoir montrer l'art de la forge.

 

Allez, sur ce, je vous dis oyé oyé et à [barrer]jamais[/barrer] plus tard.

 

Cordialement

TeaIce99

[Tibox]

Bonjour/Bonsoir,

Je vient ici dans le but de plussoyer veleton,

Je l'ai connut grâce à son projet, les contrés de Muraë que j'ai adoré et par la suite dans lequel j'ai achetter une maison. J'ai comprit par la suite que c'est un joueur très impliquer dans son projet qui ma tout de suite bien accueillit, il est très serviable très bon en architecture mais aussi amicale mumble/IG de plus de cette liscence sera à mon avis primordiale pour financer son projet.

Je te souhaite bonne chance dans ta démarche et sans oublier un +1 !

[Gontran]

Bonjour / Bonsoir. (bonsoir en l'occurrence ).

 

C'est avec joie que je viens soutenir Veleton dans sa dure et longue quête pour obtenir sa license. C'est quelqu'un de vraiment gentil, serviable, tous le temps prêt à aider. Je l'ai rencontré il y a pas longtemps c'était pour la taverne à Murae mais j'ai tout de suite vue qu'il a l'étoffe d'un commerçant. Alors j'espère qu'il obtiendra sa licence.

 

Cordialement,

Gontran commerçant tavernier nain et dirigeant d'Eryn

[davman17]

Bonsoir ou Bonjour

 

je connais veleton depuis que je suis venue l'aider sur son projet les contrés de muraë ou même depuis plus longtemps mais je ne suis pas venue pour parler de sa je trouve que ce joueur est vraiment symphatique et de plus comme la dit japa sur le plussoiement il est créatif et très bon en construction de plus devenir commerçant pourrait le rendre encore plus actif bref c'est pour sa que je le soutiens et lui souhaite bonne chance davman17

[nebulus]

alors aujourd’hui je suis parmi vous pour vous dire quelque mots sur veleton.

 

j'ai rencontré veleton pour qu'il soigne la présentation de ma candidature, âpres avoir parlementé un bon moment sur mumble afin de réalisé une candidatures sur mesure , j'ai put apprendre a connaitre ce joueur avec le quelle j'ai bien put rigolez sur de cour moment ^^, mes vue l'ambiance dégagé je trouve que ce joueur a tout a fait ça place en tant que commercent .

 

bref j'approuve cette candidature mes surtout ce joueur ^^.

 

bonne continuation veleton

[the01nico]

Bonjour !

Je viens enfin apporter mon soutien le plus fort à Veleton ! Depuis le temps que je lui dit que je vais le faire, il en aura fallu !

 

Bref. Pour faire simple, Veleton est un joueur extrêmement investi sur le serveur. Rien qu'à en voir son projet "Les contrées de Muräe", qui s'est beaucoup développé en très peu de temps, on peut constater son investissement et sa motivation claire à progresser sur le serveur. D'autant plus, il est très amical, et c'est toujours un plaisir de jouer avec lui, ainsi qu'à dialoguer sur mumble. Je suis sûr qu'il saura être un très bon commerçant responsable, en pratiquant des prix avantageux pour tous, notamment pour le commerce Minefieldien.

Donc pour moi, Veleton commerçant ------> J'approuve complètement ! C'est un soutien des plus convaincu pour moi ! Bonn chance mon cher Veleton !

 

Bien Cordialement. the01nico

[leonidias74]

Bien le bonjour !

 

C'est avec joie que je soutien aujourd'hui mon fournisseur attitré : Veleton ! Il fait déjà un forgeron excellent car il me craft des cerclages et des vis de qualité optimale ! Plus sérieusement, je ne vois pas pourquoi refusé ce joueur au rang de commerçant. Si il est capable de gérer son projet : "Les contrées de Muraë", il sera bien capable de gérer quelques pauvres échoppes. D'autant que ces dernières devraient grandement l'aidé pour le financement de ce projet.

Et puis un forgeron de plus ou de moins ça ne dérange personne, Veleton saura tiré partie de ces qualités pour effacé la concurrence et devenir un forgeron plus que respectable, ça ne fait aucun doute.

 

Voilà, bonne chance à toi et bon jeu à tous !

Mes salutations distingué,

leonidias74, artisan menuisier !

[Yann291]

Bonsoir,

 

Ta candidature est complète et bien présentée, mais j'ai cependant une remarque à faire concernant ton RP : La transition entre les chapitres VI et VII est relativement brusque, ton personnage passant de simple habitant d'Honéor à seigneur de Muraë sans davantage d'explication.

 

Je te demanderai donc de modifier ce point et de me prévenir par mp forum une fois que ce sera fait, je place ta candidature en attente en attendant.

 

À bientôt,

 

Yann.

[Yann291]

Bonsoir,

 

La correction apportée au RP convient très bien, j'ai donc le plaisir d'accepter ta candidature, félicitations !

 

Afin de valider ton nouveau statut, je te demanderai d'effectuer le paiement des 500 pa au serveur, puis de m'envoyer un mp une fois que ça sera fait afin que je t'ajoute ta licence.

 

À bientôt,

 

Yann.