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[Accepté]Dom Fulmen — La Chevalerie


DomFulmen
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:air::air::air::air:Un immense merci à Erazat pour sa fabuleuse illustration. <3

 

 

:air::air: Petit sommaire cliquable pour un accès rapide à toutes les parties :

 

:air::air: [aller=1]Présentation —[/aller]

:air::air: [aller=2]Antécédents et candidatures —[/aller]

:air::air: [aller=3]Motivations et arguments —[/aller]

:air::air: [aller=4]Mon Roleplay —[/aller]

 

 

 

[imageacote=left]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/02/1389045995-b.png[/imageacote]onjour à vous, chers lectrices et lecteurs,

 

Tout d'abord, laissez-moi me lancer dans une petite introduction dont j'ai l'habitude. Bien évidemment, vous aurez compris que vous venez de débuter la lecture de ma postulation au grade de chevalier. Néanmoins, je me dois de vous prévenir, vous qui vous engagez sur la voie longue et terrible de la lecture qui vous attend, car cette candidature promet d'être extrêmement longue : j'ai été contraint — comme ce fut le cas jadis pour ma candidature citoyenne — de la poster en deux messages différents car elle dépasse de beaucoup la taille que m'autorise un post forum entier. Si certains vous conseilleraient d'aller nourrir votre poisson rouge, je vous dirais plutôt de prévoir quelques sandwichs, deux ou trois litres de café, et des allumettes pour tenir vos yeux ouverts. J’ai encore une fois voulu offrir la profondeur et les justifications qui me semblaient nécessaires à mon RP. Je vous prie de bien vouloir me pardonner par avance pour m’être encore une fois beaucoup trop étalé en longueur. Néanmoins, si jamais certains d’entre-vous lisent cette candidature dans son intégralité — RP compris —, je tiens à vous dire que vous me faites un immense honneur, et j’espère que mon travail vous aura plu.

:air::air: Je dois dire que je suis fier d'enfin tenter d'atteindre ce grade, autant que j'étais impatient de le faire. Je ne vous cacherai pas que j'en suis également terrifié, autant par la possibilité d'être refusé que par l'anxiété de savoir si ma postulation sera positivement reçue par ses lecteurs. Je me dois tout de même de prendre mon courage à deux mains afin de me lancer dans ce qui sera probablement la dernière candidature sur le serveur.

 

:air::air: Si vous êtes ici en train de lire ces lignes, c’est sans doute que vous me connaissez plus ou moins. Pour les uns comme pour les autres, ma présentation sera là pour vous éclairer au mieux. Sur cette magnifique transition, je passe donc à la première grande question que certains d’entre vous se posent peut-être : mais que diable, Dom, c’est qui ?

 

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[imageacote=left]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/02/1389005790-c.png[/imageacote]ertaines choses n’ont pas changé depuis mes premiers pas sur le serveur. Entre autre, je me nomme toujours Dom — oui, c’est peu courant, je sais — et vous pouvez toujours autant me croiser en jeu ou sur le forum sous le pseudonyme de DomFulmen. Depuis tout ce temps en revanche, depuis les deux ans et demi que j’ai passé sur ce serveur en votre compagnie, je suis devenu plus vieux, et j’ai à présents 18 étés — non, pas printemps, je suis né en été, ce n’est pas ma faute — et je suis à présent en première année de Licence de Biologie. Bon, après l'an prochain je vais en fac de lettres en fait, mais bref.

 

:air::air: Sinon, que pourrais-je donc dire sur moi… ? Je suis un grand amateur de jeux vidéo (bah oui, sinon je ne serais pas là (et en la relisant je viens de voir que j’avais déjà fait la même remarque dans ma candidature citoyenne : je me sens donc nul)), mais aussi et surtout de littérature. J’apprécie grandement écrire lorsque j’en ai le temps — ce que vous pourrez découvrir avec mon RP dans quelques minutes — mais aussi lire. J’essaie de m’améliorer dans ces deux domaines, tant dans la qualité de mes écrits que dans la diversité de mes lectures, et je peux sans hésiter dire que c’est l’une de mes passions qui occupe beaucoup de mon temps. Je vais jusqu’à écrire/lire lorsque je suis dans le tram ou entre deux cours, c’est dire ! Quant à mes lectures, j'ai pu notamment ajouter depuis peu à la liste que j'avais fournie lors de ma précédente candidature la trilogie des Fourmis et l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu de Werber — un comble pour moi qui suis habitant de Bel-O-Kube que je ne les ai pas encore lu —, le Cycle de l'Épée de Vérité, les Annales de la Compagnie Noire, le cycle de l'Assassin Royal, et quelques autres.

:air::air: Autrement, je suis toujours musicien depuis quelques années déjà, toujours trompettiste. Mes goûts musicaux sont toujours aussi variés — avec une singulière préférence pour le bon vieux jazz, oui oui ! — et si je peux écouter et apprécier à peu près tout, seuls quelques styles me rebutent néanmoins, comme tout le monde. En vrac, la plupart du rap, des musiques du top 50, ou de chansons à buzz. Avec des exceptions bien sûr. Certains peuvent trouver ça étrange, mais que voulez-vous.

:air::air: Pour plus de détails sur moi, le mieux serait encore de questionner ceux qui me côtoient la plupart du temps sur Mumble. Certains vous dirons peut-être que mon humour est douteux, que mes jeux de mots et double sens font légion, ou encore que l’énigme de This is Minefield que j’ai fait avec Splendide est ignoble. Et ils auront raison.

 

:air::air: Sans plus de discours, je pense que nous pouvons passer sans transition à un petit historique (globalement) chronologique de mes antécédents sur le serveur. Ce sera aussi pour moi un excellent moyen d’insérer de manière élégante et gracile les liens vers mes anciennes candidatures. Car oui, j’aime ce qui est bien fait.

 

 

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[imageacote=left]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/02/1389005790-i.png[/imageacote]l y a de cela un peu plus de deux ans, je m’inscrivais sur le serveur après en avoir vu passer le nom çà et là — comprendre : après les vidéos de Fanta et Bob, comme beaucoup parmi nous. Le jeune homme curieux que je suis n’a alors pas pu s’empêcher de laisser tenter. Cela faisait alors presque une année que je connaissais Minecraft par mon cousin, et quelques mois que jy jouais en solo ou avec quelques amis sur des serveurs Hamachi — depuis avril ou mai 2011 me semble-t-il, ce qui correspondrait à la 1.5 ou 1.6 —, mais une véritable expérience multi-joueurs m’intéressait. J’ai donc posté sans attendre davantage ma candidature paysanne afin d’accéder au rang providentiel qu’il représentait pour moi à l’époque.

:air::air: Peu après ça, j’ai eu la chance et la joie de me faire proposer par notre cher lapin SL d’intégrer Bel-O-Kube, la cité fourmi. À peine mon grade de paysan fut-il obtenu, je postulais immédiatement pour rejoindre la fourmilière. Petite parenthèse par ailleurs, comme la qualité des RP de ces deux candidatures est absolument ignoble selon moi, je vous conseillerais par la suite dans le petit paragraphe d’introduction de mon RP un petit remède pour vos pauvres yeux.

À Bel-O-Kube, j’ai entre autre participé dès mon arrivée à finir quelques branches du Vénérable, l’arbre surplombant la fourmilière.

 

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:air::air::air::air::air: Le Vénérable, dans toute sa splendeur.

 

:air::air: J’ai également participé peu après à l’excavation de l’ellipsoïde qui accueillera la Bibliothèque de Bel-O-Kube, la Salle des Phéromones, et la salle du Conseil.

 

 

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:air::air::air::air::air: La salle creusée, et la salle des Phéromones.

 

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:air::air::air::air::air: La salle des Phéromones, vue de l'intérieur.

 

:air: :air:Pour ce qui est de Bel-O-Kube, j’ai également réalisé le jardin de détente, et bien entendu ma fidèle Boozble.

 

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:air::air::air::air::air: Les jardins, calmes et paisibles.

 

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:air::air::air::air::air: Ma Boozble, plus fonctionnelle que douillette, que je compte réaménager.

 

:air::air: Quelques temps après mon arrivée, Stendel est sortie du chapeau des empereurs. C’est donc tout naturellement que nous avons souhaité ajouter notre pierre à l’édifice. Forts de notre franche camaraderie avec les gens du Lac d’Émeraude, nos deux communautés associées ont travaillé de concert afin de bâtir un nouveau projet : la Colonie du Kubnigera. Lors de sa création, j’ai été nommé avec trois autres de mes camarades en tant que Conseiller de la Colonie. Nous avons depuis fait notre petit bonhomme de chemin, et j’ai eu l’occasion de participer à beaucoup de chantiers du Kubnigera. Je ne les mettrais pas tous, mais seulement ceux où j’ai été le plus actif, histoire que ce soit plus clair. Je peux donc vous présenter bon nombre de chantiers encore en cours :

 

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:air::air::air::air::air: Le Kubnigera veillant sur son territoire et le couvrant de ses bras immenses.

 

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:air::air::air::air::air: La montagne, source et lieu de repos.

 

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:air::air::air::air::air: Le temple du cactus de grand père Tybalt.

 

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:air::air::air::air::air: L’arbre du Splash, où sont accueillis les visiteurs.

 

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:air::air::air::air::air: Le nid perché au sommet de l’arbre du Splash, où l’oiseau se plaît à faire une sieste.

:air::air::air::air::air: Ainsi que l’aiguilleur.

 

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:air::air::air::air::air: Mon humble demeure au Kubnigera, encore en chantier.

 

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:air::air::air::air::air: L’anneau d’eau et toute la rivière, fruit de nombreuses heures de creusage.

 

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:air::air::air::air::air: Le port de la Colonie, centre névralgique de l’économie de la cité.

 

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:air::air::air::air::air: La longue racine servant de route entre le Refuge de Pan et la Colonie.

 

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:air::air::air::air::air: Le pont reliant le Refuge et le Kubnigera.

 

 

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:air::air::air::air::air: Les deux parties de la seule pièce que j’ai faite compte tenu du moment tardif où je suis

:air::air::air::air::air: arrivé dans le mouvement, au quartier général This is Minefield du Lotus. Oui, ça n'a rien à voir

:air::air::air::air::air: avec le Kubnigera, mais pas grave, autant mettre tous les screens d'un coup.

 

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:air::air::air::air::air: Ma demeure de Stendel

 

 

:air::air: Probablement en ai-je oublié, mais je préfère ne pas trop m’étendre. Le temps a passé depuis la création de la Colonie, et j’ai commencé à imaginer devenir Citoyen. Il y a un peu plus d’un an, je postais donc ma candidature, dont la longueur a cette fois-là déjà fait des siennes. Entre-temps, avant même mon acceptation, j’ai tenté ma chance lors de la campagne de recrutement de rédacteurs pour les quêtes du serveur lancée par Neolink. Nous avons alors été pris avec mon camarade Dicsi qui m'a à mon grand regret quitté depuis peu. Je suis ensuite devenu Citoyen en janvier dernier, pour mon plus grand bonheur.

De plus, mon amour des lettres et mon désir d'améliorer l'histoire de mon personnage m'ont amené à lancer des chroniques RP. J'y ai réécrit mes premiers RP, que je jugeais d'une qualité littéraire dérisoire en comparaison de mes capacités actuelles. Le RP de cette candidature y prendra également place, avant que je n'y écrive que pour le plaisir.

:air::air: J’ai également eu le plaisir de rejoindre l’ANA en tant qu’ambassadeur, puis plus récemment comme gérant aux côtés de Racine, puis Zovsky lorsqu'il céda sa place.

:air::air: Suite à ça, les évènements se sont enchaînés sans que je puisse me rappeler exactement l’ordre ou les dates. Je suis rentré en tant que rédacteur au Vagabond Enchaîné, où j’assurais mes fidèles Chroniques Bucoliques du Mod. Bien que je sais qu’elles ne sont lues que par très peu de monde sur notre public, je me plaisais tout de même à les rédiger et les truffer de références sur l’actualité minefieldienne. J'étais également depuis peu le rédacteur en chef de notre mensuel, choisi par Ctrofun lorsqu’il a pris sa retraite (et je me rends compte en relisant ces lignes que je viens de parler de trois personnes prenant leur retraite en moins de deux minutes...). À présent néanmoins, notre journal a passé l'arme à gauche.

:air::air: Je suis également rentré dans le mouvement This is Minefield quelques mois après l’épisode des DDOS où j'avais rédigé un mini RP de soutien. J’ai donc aidé de mon mieux afin de préparer l’évènement des six mois, bien qu’une grosse part du travail était déjà faite avant mon arrivée. Lors de l’évent en lui-même, j’ai organisé et commenté les différentes activités avec Splendide et KolwaCo, avec tous les imprévus et les moments de panique ou de fou-rires que l’on a eu. Pour l’anecdote, je n’oublierai jamais le terrain de Spleef à coudre que l’on a dû construire en vingt minutes juste avant l’épreuve lorsque l’on s’est aperçu que personne ne l’avait encore fait. Depuis ces trois jours d’évènements, je me plais à animer des évènements çà et là si on me le propose, comme récemment les concerts de Cérule, où j’ai eu la joie de chasser les sacripants invisibles qui se plaisaient à grimper sur la scène, et de dire des âneries avec Peter.

 

:air::air: Après tout ça — ou peut-être avant, je ne suis plus certain — certains des premiers nominés par Neolink pour la rédaction des quêtes se sont vu l’honneur d’obtenir le rang de Scribe lors d’une fantastique masse de recrutement où de nombreux scribes se sont vus assigner moult fonctions. J’ai donc pu avec surprise découvrir mon nom dans la liste du communiqué officiel de l’époque. J’assure depuis mes fonctions de Scribe, malgré le départ tout récent de Dicsi et la longue période de ces derniers mois où les examens, mes deux déménagements successifs de l’été, les vacances, et la rentré m’ont tous freiné dans mon travail.

:air::air: Le temps passant, les communautés de Bel-O-Kube et du Kubnigera se sont amoindries, laissant place à une poignée de personnes maintenant les projets en vie. Nous avons donc décidé il y a quelques mois d’effectuer une réforme de notre fonctionnement. Bel-O-Kube est ainsi devenue le royaume d’Arthur, notre nouvelle reine, et le nombre de sexuées femelles et mâles de la cité s’est retrouvée réduite au strict minimum, pour palier au peu de membres restants. Je suis donc devenu Sexué Femelle en charge de la diplomatie de Bel-O-Kube, fonction autrefois occupée par le lapin SL avant son accession aux hautes sphères de la modération. Au Kubnigera, j’ai été nommé par la majorité en tant que dirigeant de la Colonie tant qu’un nouveau conseil ne serait pas éligible. J’ai donc pris les rênes de la Colonie du Kubnigera jusqu’à ce que notre communauté soit de nouveau assez conséquente pour que nous revenions à notre organisation initiale.

 

:air::air: Voilà donc à peu près où j’en suis sur le serveur depuis tout ce temps. Je dois dire qu’avec le recul je suis content du chemin que j’ai parcouru depuis l’arrivée timide du petit Dom, perdu à peine quelques jours après son arrivée lors de l’évènement du premier anniversaire du serveur. Je suis heureux d’avoir pu laisser ma marque et participer à cette grande œuvre qu’est Minefield, si petite ma participation soit-elle. Quoi qu’il en soit, je serais présent aussi longtemps que possible parmi vous, et j’espère pouvoir en faire encore plus.

:air::air: Néanmoins, car savoir qui je suis et savoir ce que j’ai fait ne suffit pas à justifier cette candidature, je vais à présent passer au point suivant : mes motivations.

 

 

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[imageacote=left]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/02/1389045742-p.png[/imageacote]ourquoi souhaiterais-je donc devenir chevalier ?

 

C’est une question que je me suis longtemps posé, déjà lors de la création du grade. Pas plus tard qu’hier lorsque j’écris ces lignes, on m’a demandé ce que j’allais mettre dans mes motivations. Ma réponse fut que je n’en savais rien.

Si j’y réfléchis bien, j’ai d’abord vu le grade chevalier comme un défi. Pas tant un défi par la difficulté qu’il faut pour l’atteindre, mais plutôt un défi pour moi-même, que je me suis lancé lorsque j’ai enfin décidé de me lancer dans la rédaction de la présente postulation. Je souhaite me prouver que je peux y arriver, que ces deux années parmi vous n’ont pas été vaines et que vous tous que je côtoie de plus ou moins loin, que ce soit en jeu ou sur le forum, vous en tirez quelque chose, vous en gardez des souvenirs, des sentiments et des impressions sur moi ou ce que j’ai pu accomplir. Je pense avoir évolué en deux ans, changé de mentalité et de façon de voir et appréhender les choses. Je pense donc que ce qui n’était qu’un rêve pour le petit Dom à peine citoyen d’il y a un an est devenu une étape, un palier accessible si je saute assez haut, pour le Dom de maintenant.

:air::air: Si je souhaite devenir Chevalier de l’Empire de Stendel, ce n’est pas simplement pour le plaisir d’avoir deux maisons pour me téléporter, ou pour avoir un pseudo bleu ciel. Si j’expose aujourd’hui mon souhait, c’est parce que je veux — et je pense et espère pouvoir — devenir l’un des éminents membres de cette caste. J’ignore si j’ai le charisme et les compétences nécessaires pour parvenir aussi haut, j’ignore si j’ai de mon côté les arguments nécessaires pour y arriver, et j’ignore si je ne suis pas simplement en train de rédiger cette candidature pour rien. L’argent ou le pouvoir, je ne les ai jamais recherchés. J’ai toujours refusé de devenir commerçant car je sais parfaitement que je serais mauvais à ça. Je préfère laisser ces choses à ceux qui les affectionnent : ce n’est pas dans mon caractère, je suis loin d’avoir le sens du commerce ou le charisme d’un leader.

:air::air: En revanche, je pense que la chevalerie correspond exactement à ce que je suis, à ma façon d'être. Je suis le preux chevalier aidant son prochain, restant dans l’ombre de l’arrière garde. Je veux être celui qui guidera son peuple vers la lumière, celui qui du seul éclat de son épée illuminera les ténèbres et chassera la peur. Humpf... keuf keuf... je m’égare. Plus sérieusement, je pense que cela me convient mieux : depuis tout ce temps, je suis devenu Ambassadeur de l’ANA, dirigeant du Kubnigera, Sexuée Femelle de Bel-O-Kube, rédacteur du Vagabond Enchaîné, Scribe… je pense qu’en un sens les responsabilité que j’ai actuellement nécessitent que je les assume. Mes frêles épaules les supportent depuis bien longtemps, et je me dois de remplir les tâches qui me sont assignées. En devenant chevalier, je deviendrai le chef de projet qui saura se distinguer dans le chat ou le forum, guider sa communauté vers le meilleur et rendre sa cité attractive, je serai le diplomate et conseiller de ma Reine de Bel-O-Kube qu’Arthur mérite, je serai le chevalier servant de l’ANA envers qui les nouveaux joueurs sauront qu’ils peuvent se tourner, le Scribe qui ne fait pas qu’écrire, mais qui agit, je serais le rédacteur sage qui saura trouver les mots justes. Devenir chevalier est pour moi un moyen d'obtenir une plus grande visibilité pour toutes ces fonctions.

:air::air: Devenir membre de la chevalerie Stendelienne serait pour moi un immense honneur que j’imagine à peine. Ce serait l’honneur de rejoindre certains de mes amis ou connaissances qui ont déjà eu le prestige nécessaire pour prétendre à ce titre, comme Tybalt, Ctrofun, Napoleon, Khamelot, Swiss, Glieps, Imouff, et bien d’autres. La communauté de Minefield est pour moi un exemple : au-delà des petites disputes, des malentendus, des ressentiments, se cache une communauté en or, soudée, pleine de bonne humeur et de joie de vivre, qui peu importe quand sera toujours là pour vous autant que vous serez là pour elle. Cette communauté, voilà deux ans que j’en fais partie avec fierté et que j’arbore ses couleurs avec honneur. Elle m’a permis de me faire des amis en dehors du jeu, autant qu’elle m’a permis de me forger et de devenir ce que je suis. Voilà pourquoi je souhaite devenir le représentant de cette communauté, l'étendard qui pourra clamer à tous « Je suis Minefieldien, et j’en suis fier ! ».

 

:air::air: Je pense qu'en deux ans j'ai parcouru le chemin qui me permettrait d'accéder à ce grade. Encore une fois, j’ignore si j’ai réellement de quoi devenir ce à quoi j’aspire. Je déteste me vendre, et l'idée de dire pourquoi je serais fait pour ce grade me rebute. Je pense en avoir déjà dit une partie précédemment, mais je pense que lire les avis de mes camarades vaut mieux qu'un argumentaire faussement objectif. Eux sauront dire pourquoi je suis fait ou non pour ce grade. Je sais que quoi qu’il arrive, j’aurais fait de mon mieux et donné tout ce que j’ai pu pour y arriver. Si ce rêve que je porte en écrivant ces lignes devenait réalité, je saurais que j’ai atteint mon objectif.

:air::air: Dans tous les cas, vous qui lisez ma postulation et peut-être la soutiendrez, ou vous qui allez peut-être la traiter afin de donner une réponse officielle à cette demande, je m’en remets à vous.

 

 

:air::air: À présent, il est temps que je vous livre la dernière partie de cette demande d’accès à la chevalerie, de loin la plus longue : mon RP.

 

 

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[imageacote=left]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/02/1389005790-c.png[/imageacote]omme lors de ma candidature citoyenne, avant de vous laisser librement lire ma prose, je souhaite vous y faire une petite introduction afin d’améliorer au mieux votre expérience.

Tout d’abord, comme je l’ai déjà dit plus tôt, je tiens à préciser que les RP de mes candidatures paysannes et de Bel-O-Kube sont d’une qualité bien moindre que le RP qui va suivre. Par ailleurs, leurs histoires n’étaient pas assez développées à mon goût et ne respectaient pas les tournants et chemins scénaristiques que j’ai pu adopter par la suite dans mon RP citoyen. Ainsi, vous lecteurs qui lisez ces lignes, si vous souhaitez réellement obtenir tous les détails de l’histoire et pouvoir apprécier comme il se doit la suite, je vous renvoie vers mes chroniques RP. Au sein de celles-ci se trouvent pour le moment quatre chapitres à l’heure où j’écris ces lignes, et probablement un cinquième dans les jours suivant le post de cette candidature. Le premier chapitre correspond à la réécriture de mon RP paysan, le deuxième à mon RP pour Bel-O-Kube, le troisième à un chapitre intermédiaire, et les quatre et cinq à mon RP citoyen, que j’essaie d’améliorer et d’actualiser.

:air::air: Encore une fois, la lecture de ces chapitres sont facultatifs mais offrent tous les éléments afin de comprendre comme il se doit le chapitre qui suit.

 

:air::air: Par ailleurs, je tiens aussi à préciser que la fin de ce récit est commune avec celle de mon très cher ami Zovsky, qui aura normalement posté sa candidature en même temps que la mienne. Cela fait longtemps que nous faisions allusion l’un à l’autre (enfin surtout lui en y réfléchissant bien), et nous avons donc souhaité travailler ensemble sur une fin qui recoupe nos deux trames scénaristiques. Si vous vous en sentez l’envie, je ne peux que vous conseiller ses RP, qui en plus d’être d’une qualité folle ont l’avantage de faire apparaître de nombreuses fois mon personnage. Ses récits constituent donc une source d’information facultative sur les évènements précédents nos candidatures respectives, et cela vous permettra de voir le « Dom » que j’ai imaginé vu depuis les yeux et la plume d’un autre.

:air::air: Ne criez cependant pas au plagiat en apprenant qu’une partie non négligeable de nos écrits est commune. En effet, si les évènements et les dialogues seront les mêmes, nous ne nous sommes que contentés d’un simple script écrit en commun ainsi que les dialogues entre nous où chacun écrivait ses propres répliques. Pour le reste, il s’agit des mêmes évènements et des mêmes actions vues sous deux angles différents, et qui n’ont donc rien à voir. Chacune de nos parties, même si elle a été réalisée de concert, n’en est pas moins écrite à la sueur de nos plumes respectives par nos soins.

 

:air::air: Enfin, comme pour ma candidature citoyenne, j’ai un peu malgré moi dépassé des longueurs assez improbables sur ce RP. Je vous supplierais de bien vouloir ne pas m’en tenir rigueur. Encore plus que pour ma citoyenne, j’ai voulu le récit de cette candidature avec le plus de profondeur possible, afin de justifier au mieux les choix de mon personnage. Le nombre d’intervenants y est moindre, de même que le nombre de mes connaissances que j’ai fait apparaître dedans est plus limité qu’auparavant. Non pas que je ne le souhaitais pas, mais surtout parce que je voulais laisser plus de place au passé et aux sentiments de mon personnage qui l’ont peu à peu amené à envisager la chevalerie, au travers de ce chapitre teinté de révélations. J’ai souhaité plus que jamais développer le caractère de ce jeune homme qui au fond est à la fois ce que j’étais, ce que je suis, et ce que j’aimerais être. J’ai simplement voulu écrire une histoire digne de ce que ce grade représente à mes yeux : un grade où plus que la puissance ou le pouvoir, ce sont l’honneur et l’empathie, le désir d’aider l’autre de son mieux qui priment. C’est ce personnage que j’ai voulu créer, à mon image, sensible et pas infaillible, attentionné mais déterminé, humain mais sévère et redoutable lorsqu’il le faut. C’est un peu moi mais pas totalement, car ce personnage est empli de l’honneur et de la bravoure de la chevalerie.

 

:air::air: Ce personnage, c’est son histoire que je vous propose de découvrir, son voyage à la recherche de ce qu’il a perdu et de ce qu’il espère retrouver grâce à la chevalerie. Sans plus de mots, car j’ai déjà beaucoup trop parlé comme à mon habitude, je vous laisse donc lire ce que j’ai écrit avec tout ce dont ma plume est capable.

 

:air::air: Bonne lecture.[/justify]

 

 

 

:air::air: Chapitre 5 — Chevalerie : De Souvenirs et d’Adoubement

 

 

 

 

 

[justify][imageacote=left]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/02/1389005790-d.png[/imageacote]om inspira profondément l'air de la campagne, bercé par les mouvements ronds et calmes de la musculature de son cheval. Celui-ci menait son maître sans hésitation : il le connaissait et savait parfaitement où les conduisaient leurs pas.

Le soleil débutait sa descente vers l'ouest et rafraîchissait davantage la petite forêt de feuillus où passait le jeune homme. Sans s'endormir pour autant, ce dernier laissa sa monture le mener à bon port et en profita pour abaisser ses paupières quelques instants. Les doux rayons de l'astre lui caressaient la peau, et il profitait de ces quelques instants de calme et de sérénité. Les cris lointains et discrets des animaux, la senteur unique de la sève et du sol légèrement humide étaient autant de détails invitant au calme et au repos. Il en avait bien besoin.

:air::air: Le sabot droit de son cheval claqua.

:air::air: Il était arrivé.

 

:air::air: Ses paupières se soulevèrent. Il venait de sortir du petit bois aux chemins de terre et de feuilles pour arriver sur le côté d'une route pavée. La monture — bien que connaissant leur destination — attendit les directives de son maître. Celui-ci affirma sa prise sur les rênes et guida l'animal sur sa droite. Il passa au trot. À peine quelques minutes plus tard, à un tournant, un énorme masse de roche se dévoila. Les murs du château s'étendaient sur cinq côtés et ses pierres parfaitement taillées étaient pâles, presque blanches, à tel point que le soleil déclinant les faisaient luire d'une douce teinte rosée.

:air::air: Au sommet de chaque tour flottaient fièrement de larges pavillons blancs. Sur chacun d’eux étaient brodés de fines armories rouges, vertes et or représentant diverses créatures mythiques au sein d'un bouclier orné d'arabesques et de motifs. Les toitures d'ardoise de chaque bâtiment ou de chaque tour à l'intérieur du monument flamboyaient sous l'intense lumière de début de soirée, de sorte que l'on aurait cru qu'un immense brasier y brûlait perpétuellement. Tout autour des murs, les douves remplies d'eau claire attendaient patiemment d'être nourries par les intrus.

:air::air: Dom savait que les sentinelles postées le long des murailles l'avaient déjà aperçu, et il sentait au loin l'agitation qui régnait parmi elles. Tous le prenaient apparemment pour un étranger. Le jeune homme ajusta sa cape et se redressa. Il souhaitait tout de même avoir une allure correcte.

:air::air: Le fier destrier noir s'arrêta à quelques pas de la tranchée. Sous son capuchon, Dom souriait, déjà amusé. Alors que les minutes passaient, sa monture commença à piétiner d'impatience.

 

:air::air: Un homme se pencha entre deux créneaux et héla le nouveau venu :

 

:air::air: « Halte étranger ! Qui va là ? Nous vous prions de bien vouloir nous communiquer votre identité et la raison de votre visite !

 

:air::air: — Voyons Roland ! J'ignore si tu deviens trop zélé ou si tu t'impatientes de finir ton service, mais le couvre-feu ne débute que dans... sept minutes, lança Dom avec un sourire et en abaissant sa capuche, une petite montre à gousset entre les doigts. Irais-tu jusqu'à refuser à un vieux camarade de la garde d'entrer faire son rapport à son roi ?

 

:air::air: — Malheur ! Toutes mes plus sincères excuses messire Fulmen, je ne vous avais pas reconnu ! Vous, là ! Abaissez le pont, levez les grilles, et plus vite que ça ! »

 

:air::air: Le bois du pont-levis craqua alors qu'il se mettait lentement en branle. Sous le grincement naissant de la lourde herse qui s'élevait, le jeune homme amusé s'écria :

 

:air::air: « Appelle-moi simplement Dom mon vieux ! On en a déjà parlé mille fois ! »

 

:air::air: Le sol vibra lorsque le pont acheva sa descente. Sans attendre, la monture s’engagea sur l’accès nouvellement ouvert, et passa sous l’ombre protectrice des murs. Dans l’enceinte, partout à travers la cour, tous fourmillaient et s’activaient, pressés de terminer leur besogne avant que les ténèbres ne rendent tout travail impossible. Certains curieux s’arrêtaient et levaient la tête pour observer cet homme en armure de cuir et d'acier, voilé d’une cape, qui venait d’arriver… ce curieux jeune homme qu’ils reconnaissaient aussitôt. Dom se dirigea vers les écuries et posa pied à terre. Il noua les rênes autour d’une attache.

:air: :air:Sa cape claqua au vent alors qu’il se dirigeait vers l’aile principale du château d’un pas vif. À sa vue, les gardes poussèrent les lourds battants de chêne. Le son des bottes frappant le sol de pierre lisse résonna dans toute la salle dès que le jeune homme y posa les pieds.

 

:air::air: Tout autour de lui s’étendait l’espace gigantesque d’une seule et unique salle. Du sol surgissaient d’énormes piliers taillés finement qui s’élançaient droit vers une voûte qui semblait inaccessible. De chaque côté de la pièce luisaient de lointaines torches aux embrasures des portes menant vers les autres parties du château. Sur chaque pilier, des pierres translucides et lumineuses éclairaient l’ensemble tant bien que mal de leur formidable éclat. Au sol, juste devant les pieds de Dom, un magnifique tapis rouge, bleu et or s'étendait jusqu’à ce qui semblait être le fond de la pièce. De manière régulière, de chaque côté de la tenture, des gardes immobiles et chargés d’énormes armures se tenaient parfaitement droits et disciplinés.

:air::air: Comme à chaque fois, le jeune homme posa un pied hésitant sur la surface moelleuse et douce qui recouvrait le sol en face de lui. Il avait toujours du mal à accepter de fouler de ses bottes boueuses et sales une aussi belle œuvre qui avait demandé des semaines entières de travail. Il se força et avança d’un pas solennel. À l’autre bout se trouvait un trône massif en pierre, finement peint et travaillé et qui semblait incroyablement lourd, presque ancré au sol.

:air::air: Un vieil homme y était assis et l'attendait. Il portait des vêtements parfaitement blancs qui paraissaient tellement fins qu'un simple souffle les auraient altérés, et sur sa poitrine reposait une barbe plus blanche encore. À son côté, insérée dans une fente du sol, se trouvait une épée dont les ornements auraient fait la convoitise de plus d'un. Mais ce n'était rien en comparaison de la couronne d'or et d'argent dont les joyaux brillaient de mille feux qui reposait sur ses cheveux longs et pâles. Aux côtés de ce vieillard se trouvait un homme. Celui-ci leva les yeux vers Dom, murmura quelques mots, et disparut rapidement par une porte à proximité.

 

:air::air: « Approche ! Ne me fais pas plus languir ! lança l'homme sur le trône d'une voix très posée et ferme pour son âge.

 

:air::air: — Bonsoir et tous mes respects majesté, dit Dom en posant un genou à terre. Je suis de retour de la mission que vous m'aviez assigné.

 

:air::air: — Oh, je t'en prie, après toutes ces années tu peux me tutoyer !

 

:air::air: — Ce serait un scandaleux manque de respect monseigneur. Jamais je ne pourrais…

 

:air::air: — Faut-il donc que je te l'ordonne ? Arrête donc tes sornettes et viens embrasser ton vieil ami fatigué ! »

 

:air::air: Dom sourit, se releva et enlaça le vieux roi avec force et émotion :

 

:air::air: « La couronne ne t'arrange pas mon vieux, j'ai l'impression de te voir plus vieux chaque jour ! lança-t-il une larme à l'œil.

 

:air::air: — C'est mon lot, voilà ce qui arrive lorsque l'on est roi longtemps avec beaucoup de soucis.

 

:air::air: — J'ai du mal à croire que je suis seulement plus jeune de cinq ans. »

 

:air::air: L'homme sourit, une pointe de tristesse dans les yeux.

 

:air::air: « Viens, marchons. »

 

:air::air: Ysgorn le Rouge, grand roi de Ryalkan, et plus vieil ami de Dom. Cet homme était un héros, et le peuple l'aimait. Il avait notamment acquis son surnom lors des victoires sanglantes qu'il avait infligé à tous les envahisseurs qui avaient tenté de prendre possession du royaume. Malgré leur peu d'années d'écart, les décennies qu'ils avaient traversées ensemble, et bien qu'ils ne soient pas censés vieillir si vite, les soucis de la royauté avaient été bien plus cruels avec Ysgorn.

 

:air::air: « Alors, comment se porte Aïda ?

 

:air::air: — À merveille, répondit Dom. Nous avons fini d'aménager la chambre, il n'y en a plus que pour quelques semaines je pense.

 

:air::air: — Tu m'en voudrais si je venais en personne la voir à sa naissance ?

 

:air::air: — Bien sûr que non. Je suis certain qu'elle sera ravie de te voir. Aïda aussi.

 

:air::air: — Oui, voilà bien longtemps je n'ai pas pris un verre en votre compagnie.

 

:air::air: — Ne te plains pas ! Tu as les meilleurs vins de tout... »

 

:air::air: Dom s'arrêta net, la main sur son épée.

 

:air::air: « Que se passe-t-il ? Tu as vu quel…

 

:air::air: — Chut ! l'interrompit Dom. On nous observe. »

 

:air::air: Le jeune homme fit volte-face et tendit l'oreille. Au sein du couloir vide semblaient résonner des murmures lointains et indistincts, et la luminosité sembla décroître. Alerte, Dom sentait un regard posé sur lui. Il ressentait un picotement léger à la base du crâne et un sentiment désagréable comme si un homme invisible lui pressait les tempes. Il se savait observé, mais sans savoir d'où, car il aurait cru que le regard venait de partout autour de lui. Mais personne. Le couloir était vide, il n'y avait aucune porte, et l'extérieur était trop haut et les parois trop lisses pour que quiconque soit suspendu à la fenêtre.

:air::air: Pourtant son instinct ne le trompait jamais.

 

:air::air: Il se fit tout de même violence et se força à relâcher la garde de sa lame. Il n'y avait définitivement personne. Il se retourna. Ysgorn était statique, le regard vide. Dom posa une main sur son épaule :

 

:air::air: « Ysgorn ? Tout va bien ? »

 

:air::air: Le roi sursauta, secoua la tête, et regarda son ami d'un air surpris :

 

:air::air: « Oh... oui, excuse-moi, j'étais... j'étais ailleurs. Tout va bien.

 

:air::air: — Tu en es sûr ? Voilà déjà la troisième fois cette semaine que ça t'arrive.

 

:air::air: — Oui, oui, je t'assure que tout va bien. Viens, continuons notre discussion. »

 

:air::air: Dom emboîta le pas au souverain, sans voir qu'en plus des ombres mouvantes créés par les touches sur chacun des deux murs, une ombre supplémentaire suivait Ysgorn au sol, parfaitement fixe.

 

:air::air: Les deux amis s'installèrent à la table de la chambre royale, où les attendaient deux verres d'alcool. Pendant quelques instants, aucun ne souffla mot. Enfin, Ysgorn repris la parole :

 

:air::air: « Comment s'est déroulée la tâche que je t'avais confié ?

 

:air::air: — À merveille. Ils ne s'en rendront compte que demain matin normalement.

 

:air::air: — Bien. Personne ne t’a vu ?

 

:air::air: — Malheureusement je suis tombé sur quelques gardes un peu trop silencieux et qui somnolaient pendant leur service. Mais rien de notable, je m’en suis tiré sans que l’alerte soit donnée, et les quelques témoins se tairont.

 

:air::air: — Excellent. Cette situation ne pourra pas durer indéfiniment. Heureusement que tu es là, autrement nous aurions de nouveaux maîtres depuis longtemps.

 

:air::air: — Es-tu bien certain qu’il ne vaudrait pas mieux que je reste en Ryalkan pour ta protection ? Nous commençons à nous faire des ennemis et, comme tu le dis, notre tranquillité ne durera pas.

 

:air::air: — J’y ai longtemps pensé, avoua le monarque avec hésitation. Cependant, personne n'est meilleur que toi : d'autres échoueraient, se feraient capturer, et les conséquences diplomatiques seraient désastreuses. Tu es le seul capable d'agir en nous préservant de tout soupçon.

 

:air::air: — Comme tu voudras. Mais ta sécurité m'inquiète.

 

:air::air: — C'est ça ou condamner notre peuple à la servitude. Toutes ces années, toutes ces batailles... tu sais bien que sans ton aide nous serions morts depuis des décennies. Ysgorn, rouge du sang de ses ennemis, et Dom, l'Ombre Foudroyante qui agit en silence sous mes ordres. L'Ombre et le Sang.

 

:air::air: — Je sais. Il en a toujours été ainsi.

 

:air::air: — Pourquoi as-tu refusé le trône lorsqu'il t'a été proposé ? Il te revenait pourtant de droit ! Tu as toujours refusé de me répondre. »

 

:air::air: Dom ne répondit pas immédiatement. Il était hésitant. Ressasser le passé lui importait peu. Mais après tout, après toutes ces années, il pouvait bien lui répondre :

 

:air::air: « Un assassin, voilà ce que je suis. Je suis un chevalier à la solde du roi chargé d'accomplir la sale besogne sans être vu ou entendu. Je ne suis qu'une ombre, un soupir mortel qui ne se montre jamais vraiment au grand jour. Je n'ai pas l'étoffe d'un roi, seulement d'un beau parleur qui manie aussi bien les mots que sa lame. Et tu connais aussi bien que moi mon aversion pour tous ces bureaucrates menteurs et avares. Crois-moi, tu es un homme bon, intègre, qui se soucie de son peuple, et tu es charismatique : le peuple t'aime. Le trône te convient bien mieux qu'à moi. »

 

:air::air: Ysgorn garda le silence. Il était à la fois touché et troublé par l'honnêteté et l'honneur de son ami. Sans lui laisser le temps de répondre, Dom se leva de son siège et vida son verre d’une seule traite.

 

:air::air: « Je vais t’abandonner là vieux frère. Je suis absent depuis trois jours, et Aïda doit m’attendre avec impatience, et je me fais du souci pour elle.

 

:air::air: — Va, et fonce la rejoindre. Merci encore pour tout. Que la sagesse guide ta lame…

 

:air::air: — … et que l’ombre accompagne tes pas, termina le jeune assassin. »

 

:air::air: Les deux hommes s’enlacèrent avec affection. Dom était réellement l’ami et le favori du roi : n’importe qui d’autre se serait écroulé une dague entre les côtes. Sans plus de mots, Dom sortit de la chambre. Une désagréable impression le tenaillait néanmoins.

:air::air: Il repassa bientôt dans la salle principale, où seul siégeait à présent l'imposant siège de pierre. À l'écart, entre deux piliers, se tenait l'homme qui parlait au roi un peu plus tôt. Bien qu'il resta parfaitement impassible, le jeune guerrier était troublé : ce personnage arborait un sincère sourire, mais il lui semblait déceler dans ces yeux une mince et incertaine étincelle de violence, un désir enfoui de tuer sauvagement. Pourtant, Dom n'avait en général aucun mal à cerner autrui, mais celui-ci semblait se cacher derrière un masque d'émotions. Sans sourciller, il poursuivit à longues et lentes enjambées sa route vers la porte, et il soutint son regard avec insistance.

:air::air: Finalement, l'homme se renfrogna, perdit son sourire, et détourna les yeux. Dom passa devant lui et sourit de contentement. Lorsqu’il s'arrêta devant le battant, il hésita, et décida tout de même de demander son identité à ce curieux personnage. Il sentit qu'un regard courroucé et empli de haine se posa sur lui.

:air::air: Lorsqu’il fit volte-face, l'homme avait disparu.

 

:air::air: Lorsque la brise lui caressa la joue en passant les portes de la salle du trône, il faisait presque nuit. Tant pis, il demanderait demain à Ysgorn de qui il s'agissait. Sans s'attarder davantage, il alla vers son cheval à grands pas. Aussitôt en selle, il avança vers la herse et héla les gardes au-dessus de lui.

:air::air: Le sol trembla sous le poids du pont.

 

:air::air: Dom lança sa monture au galop.

 

:air::air: ~~~~~

 

:air::air: La petite maison apparue au loin, en bordure du village. Dom s'en approchait rapidement. Elle était belle et en très bon état, et malgré sa taille modeste, elle était de riche facture. De la lumière douce et accueillante filtrait par les fenêtres, et de la fumée aux senteurs alléchantes s'échappait de la cheminée.

:air::air: En vitesse, il entra dans la petite cour en terre battue, sauta au sol, et noua les rennes à une attache. Il s'approcha de la porte et en tourna la poignée. En silence, le battant coulissa sur ses gonds et laissa s'échapper la lumière éblouissante qui baignait l'intérieur.

 

:air::air: « Dom ! »

 

:air::air: Une voix douce et féminine s'échappa à peine il posa un pied sur le parquet. Sans hésiter une seconde, Dom laissa tomber son baluchon au sol et écarta les bras. Sans attendre, Aïda sauta à son cou.

:air::air: Un instant magique s'installa durant une éternité.

 

:air::air: Dom s'écarta légèrement et saisit les doigts fins et frais de sa belle. Un sourire lui illuminant le visage. Il déposa ses yeux sur les siens.

:air::air: Aïda était une belle jeune femme, mince et élancée. Ses yeux légèrement en amande, d'un bleu profond, s'opposaient en un contraste resplendissant avec l'éclat improbable de sa chevelure châtain. Elle portait sur celle-ci seulement deux tresses partant de ses tempes et nouées à l'arrière de sa tête, tandis que de longues mèches lui tombaient de chaque côté du visage. Mis à part sa frange et ses tresses, ses cheveux cascadaient en une douce et délicate ondulation jusqu'au bas de son dos.

:air::air: Le visage fin mais à la détermination sans faille, elle imposait tant le respect que l'admiration par ses traits nobles et délicats. Le nez droit et fin, les pommettes rosées, les lèvres souriantes, les yeux pétillants de malice et de sagesse, la chevelure aux senteurs de noisette... à sa simple vue, un baume réconfortant se déposa sur le cœur de Dom. Après toutes ces années, il remerciait encore la providence. Ils s'étaient rencontrés au détour d'un chemin de leur lointain pays. Le premier regard fut le bon pour eux deux, et Dom se proposa pour l'escorter à destination afin de la protéger des bandits des chemins, prétextant se rendre dans la même direction. En réalité, il avait fait un détour de quatre jours de marche pour elle. Depuis lors, ils étaient inséparables, et Dom lui avait plus tard demandé sa main.

:air::air: Dans un instant de tendresse, Dom la serra sans ses bras d'un air protecteur. Elle déposa sa tête sur le torse de son mari.

 

:air::air: « Tu m'as manqué, murmura-t-elle.

 

:air::air: — Toi aussi. Énormément. Comment allez-vous tous les deux ? s'enquit-il en lançant un regard sur le ventre arrondi de sa compagne.

 

:air::air: — À merveille ! Je ne pourrais pas me porter mieux. Je me demande juste parfois quoi faire de mon temps, mais les habitants du village passent souvent me rendre visite.

 

:air::air: — Rassure-toi, je devrais être nettement plus présent dans les semaines à venir. Ysgorn commence à être un peu plus en sûreté suite aux missions que j'ai faites pour lui, les contrées voisines vont y réfléchir à deux fois avant de penser nous attaquer.

 

:air::air: — Évidemment. Ce bon vieux Ysgorn... comment va-t-il ?

 

:air::air: — Plutôt bien à première vue, bien que je le soupçonne d'aller plus mal qu'il ne voudra jamais l'avouer.

 

:air::air: — Que veux-tu dire ? Est-il malade ?

 

:air::air: — Pas le moins du monde ! Il respire la santé ! Simplement... quelque chose m'inquiète et m'intrigue, j'ai comme un mauvais pressentiment. Comme si un malheur allait arriver.

 

:air::air: — Serait-ce à cause de…

 

:air::air: — Oui. Cela fait longtemps que ça me préoccupe, mais d'autant plus ces temps-ci. On sait toi et moi que sa morphologie ne devrait pas lui offrir un vieillissement semblable à celui d'un humain. Qu'est-ce qui le différencie de nous, je l'ignore... »

 

:air::air: Dom regardait par la fenêtre couverte de buée, comme espérant apercevoir au loin le roi dans la chambre de son château. Aïda déposa ses doigts sur sa joue et détourna son regard de la vitre pour lui offrir un sourire réconfortant. Le jeune homme s’illumina à son tour et oublia un instants ses soucis. Il déposa un baiser protecteur sur le front de sa femme.

 

:air::air: « Tu as raison, je m'en fais trop. Je vais aller rapidement desceller Skintila, ça me changera les idées. As-tu besoin que je te rapporte quelque chose de la réserve ?

 

:air::air: — Non, tout va bien. Je vais t'accompagner dans un instant.

 

:air::air: — Avec plaisir ! »

 

:air::air: Il se pencha et lui murmura quelques mots à l'oreille. Elle sourit alors qu'il passait la porte à nouveau.

:air::air: Peu à peu, la nuit s'installa sur les terres de Ryalkan. Les oiseaux s'étaient tus, et la lune brillante — presque pleine — s'envolait vers son voyage le long de la voute céleste. Et, en même temps que l'astre s'élevait, la nuit et les ténèbres brumeuses descendirent sur terre. Les chandelles furent éteintes, et bientôt les âtres ne continrent bientôt plus que des cendres et des braises rougeoyantes et fumantes. Le monde était endormi.

:air::air: Les quelques jours qui suivirent furent plus calmes. Dom travaillait paisiblement chez lui et faisait quelques travaux. Bientôt, dans quelques semaines, leur enfant naîtrait, et il voulait que celui-ci et Aïda disposent de tout ce dont ils aient besoin. Régulièrement, il rendait visite au roi, afin de calmer ses inquiétudes. En réalité, son état ne cessait de lui donner davantage de soucis, bien qu'il ne puisse rien y faire. Ysgorn semblait de plus en plus absent et avait des absences de plus en plus répétées sans que le jeune homme n'arrive à l'expliquer.

:air::air: Plusieurs jours passèrent ainsi.

 

:air::air: ~~~~~

 

:air::air: Dom était parfaitement réveillé. Sans un seul bruit, il glissa hors des draps, s'équipa entièrement, et sortit de la chambre sans réveiller Aïda. Il se dirigea vers la porte afin d'aller accueillir l'émissaire du roi avant que celui-ci n'arrive et ne frappe. Sa femme avait besoin de repos, hors de question qu'il laisse un messager la réveiller en pleine nuit, quelque soit l'urgence.

:air::air: La fraicheur de l'air s'abattit sur son visage telle la morsure d'une bête féroce. Bien que ce ne soit que le début de l'automne, les nuits étaient froides. Sans comprendre pourquoi, il se sentit plus léger au niveau du flanc gauche.

 

:air::air: « Messire Fulmen !

 

:air::air: — Je sais. A-t-il dit quelque chose ? lança le jeune assassin en se dirigeant vers le box de sa jument.

 

:air::air: — Non, il a juste souhaité vous parler en urgence. Il n'a rien dit de plus.

 

:air::air: — Juste une seconde. »

 

:air::air: En vitesse, il prépara sa monture et mit le pied à l'étrier. Le messager ouvrit la marche et partit au galop, suivit de près par la jument de Dom. Celui-ci se demandait quelle raison pouvait forcer son ami à le tirer du sommeil en pleine nuit. Cependant, l'air encore endormi du cavalier qu'il avait dépêché, les vêtements ajustés en grande hâte de ce dernier, et le fait qu'il monte l'un des étalons les plus rapides du royaume lui faisaient deviner l'urgence et la panique dans laquelle il avait été appelé pour quérir Dom.

:air::air: Ils atteignirent le fort en quelques minutes et passèrent au galop le pont-levis demeuré abaissé. Sans prendre le temps d'attacher Skintila, il sauta au sol et entra en courant dans le bâtiment.

:air::air: La salle du trône était vide. Il chercha rapidement du regard son vieil ami.

:air::air: Personne.

 

:air::air: Quelque chose n'allait pas. Il n'y avait aucun garde dans la salle, alors que les rondes ne cessaient jamais. Un horrible pressentiment s'empara de Dom. Il s'élança aussitôt vers la chambre royale. En chemin, dans le couloir, il entendit un hennissement provenant de la cour, suivit peu après par le galop d’un cheval. Il décida délibérément d’ignorer ce qu’il avait reconnu comme étant l’appel de sa jument.

 

:air::air: La porte de la chambre d’Ysgorn se trouvait devant lui, entrouverte. Il posa la main sur la garde de son épée et poussa lentement le battant. Dans la pièce, les rideaux volaient sous la houle de l’air s’infiltrant par les fenêtres ouvertes. L'air était glacial. La seule lumière était celle de la pleine lune, qui éclairait la pièce d’une pâle et morbide lueur bleutée. Ysgorn était allongé sur son lit, au centre de la pièce. Dom s’approcha lentement, tremblant. Il s’effondra à genoux.

:air::air: Une dague. Une simple dague.

:air::air: Sa dague.

 

:air::air: Voilà pourquoi il sentait un poids moindre à sa ceinture. Sa dague avait été dérobée, et reposait figée dans la poitrine immobile de celui qui avait été comme un frère pour lui. Les draps blancs se teintaient peu à peu d’un sang écarlate. Ysgorn le Rouge. Il l’avait été jusqu’au dernier instant. Une larme frappa le sol.

:air::air: Figée ? Non. Elle se retirait petit à petit, cette maudite dague. Une forme se matérialisait peu à peu autour de son manche et la retirait. Une créature de cauchemar, plus sombre que les ténèbres eux-mêmes, se tenait au-dessus du corps du roi défunt. Une créature informe, grande et horriblement maigre, dotée d'ailes charnues, d’un nez porcin, et d’yeux d’un blanc à la profondeur terrifiante. Ce qui ressemblait à un rictus de satisfaction se dessina sur son visage, et le monstre se pencha vers Dom. Celui-ci était paralysé.

:air::air: Comme elle était apparue, la créature s’évanouit dans l’air en un instant, laissant le dard mortel frapper le sol dans un tintement glacial.

 

:air::air: « C’était un homme bien. Dommage que nous ayons dû en arriver là pour le vaincre. Mais c’est en partie votre faute, sieur Fulmen, si nous en sommes venus à cette extrémité. »

 

:air::air: Le jeune guerrier se releva lentement et se retourna, fou de rage. Il savait parfaitement qui se trouvait à l’entrée de la pièce.

 

:air::air: « J’aurais dû vous tuer dès notre première rencontre, messire Kahlog. Si seulement je vous avais reconnu…

 

:air::air: — Oui, nous nous sommes donné beaucoup de mal. Me faire infiltrer le château, devenir le conseiller du roi… Au fond, je peux remercier mes nécromanciens.

 

:air::air: — Vous demander pourquoi le Prince Renégat Kahlog lui-même est venu en personne sur nos terres serait trop évident je suppose ?

 

:air::air: — Bien sûr ! Je suis simplement ici pour m’assurer que ce trône soit à moi. Et il fallait quelqu’un sur place pour l’invocation.

 

:air::air: — L’invocation ?

 

:air::air: — Mon bon ami que vous avez rencontré il y a quelques instants sera votre nouveau gardien. C’est un démon — le Chickenderpig — que nos mages ont difficilement appelé des mondes inférieurs afin de tuer Ysgorn, de vous persécuter et de jouer avec vous quelques temps, messire. Après tout, nous ne souhaiterions ni vous ni moi que vous interfériez dans nos plans, n’est-ce pas ?

 

:air::air: — Vous dites « nous » depuis le début. Que cela signifie-t-il ?

 

:air::air: — À quoi cela vous servirait-il de le savoir surtout ?

 

:air::air: — À savoir pourquoi vous allez mourir et qui je devrais tuer par la suite, lança Dom un sourire terrifiant en travers du visage. »

 

:air::air: L’homme éclata de rire.

 

:air::air: « Vous allez devoir être patient alors ! Très bien, je vais vous expliquer les grandes lignes : sans vous, rien de tout cela ne serait arrivé. Vous nous avez poussé dans nos derniers retranchements.

 

:air::air: — Pardon ?

 

:air::air: — Vous avez fait essuyer à tous les empires voisins souhaitant s’emparer du trône de Ryalkan de cuisants échecs. Vous avez décimé leurs armées, assassiné leurs généraux, empoisonné leurs rois, fait brûler leurs forteresse. Mais malgré tout cela, Vous étiez un véritable fantôme. Pas une trace, pas une preuve. Nous savions que c’était vous, sans pour autant pouvoir vous en accuser. Et les ennemis de tes ennemis sont tes amis. Or personne d’autre que vous n’a jamais eu autant d’ennemis que maintenant : tous se sont alliés dans le seul but de mettre fin à vos victoires incessantes dont seul découlait une traînée de sang. Et j’ai accepté de tous les aider. Je leur ai promis le royaume, en échange de la couronne. À présent, je vais régner sur ces terres, sous les ordres directs de tout votre voisinage. D’ailleurs, acheva-t-il en riant, je crois que mes gardes ont une nouvelle chambre à vous montrer ! »

 

:air::air: Il se retourna vers le couloir :

 

:air::air: « À l’aide ! Au meurtre ! Cet homme a tué le roi ! Appelez la garde ! »

 

:air::air: Le sang de Dom ne fit qu’un tour. Toutes les apparences le rendaient coupables de ce meurtre sans qu’il ait la moindre chance de convaincre la garde de son innocence. Sa seule pensée était à présent vers Aïda. Il ne lui importait que sa sécurité. Alors que les gardes du palais entraient en se bousculant dans la pièce, Dom fit volte-face et s’élança. D’un rapide coup d’œil, il vit Roland, son ami capitaine, le regarder avec de grands yeux. Ce dernier venait de voir les larmes sur le visage de Dom. Il connaissait bien son ami. Il comprit qu’il était innocent. Pas une seconde il n’hésita : il devait lui donner du temps pour sa fuite.

:air::air: Le jeune assassin sauta sur le toit en contrebas, puis sur la muraille. Il se faufila entre les soldats désorientés qui effectuaient leur ronde sans avoir reçu l’alerte. Pas encore. Un homme hurla un ordre. Aussitôt, Dom détacha l’arc de ses épaules et décocha une flèche sur la corde qui retenait les poids la herse. Les lourds sacs de sable frappèrent le sol avec un son sourd. À l’approche de l’entrée, plusieurs hommes faisaient bloc afin de lui barrer la route, et tous les autres s’étaient lancé à sa poursuite. Alors que des flèches sifflaient à ses oreilles, dards mortels qui frappaient en tintant sur le mur, Dom prit appui sur l’un des créneaux et s’élança dans le vide sous le regard ahuri des soldats royaux.

:air::air: Son bond lui permit de justesse d’atteindre l’autre bord des douves. En revanche, il dut amortir sa chute à l'aide d'une roulade afin de ne pas se briser les jambes. Même ainsi, il s'en fallut de justesse pour qu'il n'ait pas de blessure. Il comprit vite quel était le hennissement d'un peu plus tôt : sa jument l'attendait à l'extérieur. Peu importe pourquoi elle se trouvait là, il comptait bien en tirer avantage.

 

:air::air: Alors que les gardes paniquaient à l'intérieur, bloqués par la herse au préalable privée de ses contrepoids, il partit aussi vite qu'il le put à travers la forêt.

 

:air::air: ~~~~~

 

:air::air: Aïda se retourna sous les couvertures. Elle dormait toujours paisiblement et n'avait même pas remarqué l'absence de son époux. Celui-ci se tenait là, parfaitement immobile et silencieux au pied du lit, tiraillé par l'horrible décision qu'il s'apprêtait à prendre. Il n'avait clairement aucun moyen de prouver son innocence. On avait tout parfaitement orchestré pour qu'il soit là, que le véritable meurtrier soit un démon aussi impossible à capturer que le vent, et que l'arme du crime soit une des siennes. Le pire, c'est que les gardes viendraient le chercher ici : Aïda et leur enfant seraient en danger.

:air::air: Il n'avait pas le choix. Il devait fuir, attirer la garde loin de sa femme, et se retirer seul dans un endroit sûr en attendant de trouver une solution. Tout cela, il l'expliquait à la jeune femme endormie dans une lettre. Le piège dans lequel il avait été pris, les raisons de sa fuite. Tout. Il lui expliquait également qu'il allait lui jeter un sortilège bien qu'il n'ait que de maigres bases en magie.

:air::air: Il se concentra, psalmodiant dans sa langue natale incertaine et inaudible. Les mots coulaient entre ses lèvres, emplissaient peu à peu l'air de leur douce et mortelle énergie et rendant par là même l'atmosphère comme électrique. La formule complète, il libéra l'énergie sur sa bien-aimée. Celle-ci se contenta de rajuster la couverture sur ses épaules.

:air::air: Cette incantation, comme il lui expliquait, leur permettrait à chacun de se retrouver. De, peu importe où, savoir dans quelle direction se trouvait l'autre et comment il se portait.[/justify]

 

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:air::air: Sans plus attendre, esprits avides de lecture que vous êtes, je vous propose la suite et fin de ce chapitre :

 

 

[justify][imageacote=left]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/02/1389005790-d.png[/imageacote]om avait terminé. Il devait partir sans tarder : les ennuis ne tarderaient pas à parvenir au village. Le cœur brisé, les larmes aux yeux, il déposa amoureusement un baiser sur la douce chevelure d'Aïda.

Elle ouvrit les yeux, réveillée sans savoir par quoi. La pièce était vide. À la place de son mari l'attendait une enveloppe. Une enveloppe à son nom.

:air::air: À l'extérieur, par-delà les champs et les forêts en bordure du village, des cris, des aboiements, un cheval au galop faisaient écho au silence de mort de la vie en sommeil alentours.

:air::air: Les doigts tremblants et l'anxiété lui nouant la gorge, elle déchira lentement le papier pour en extraire son contenu.

 

:air::air: Une fois de plus, des larmes coulèrent en silence cette nuit-là.

 

:air::air: ~~~~~

 

:air::air: Une flèche fendit l’air. Puis une autre.

 

:air::air: Une pluie de traits mortels volait vers Dom, qui tentait tant bien que mal de se servir des arbres pour s'en protéger. Il poussait Skintila au bout de ses forces, presque à l'aveugle. La lune était cachée par la cime fournie des arbres, et le peu de lumière qu'il en résultait permettait à peine de distinguer les silhouettes tortueuses de la végétation. Néanmoins, sa monture se frayait avec brio un chemin parmi les troncs et les racines. Les chevaux de la garde impériale étaient étonnamment rapides par rapport au sien. Il ne parvenait pas à les distancer, quoi qu'il fasse. Était-ce un sort qui les rendait aussi véloces ?

:air::air: Un projectile frappa un tronc devant lui et le tira de sa rêverie. Derrière lui, les hommes vociféraient des insultes et des sommations. Un éclair éclaira soudainement les bois sombres. Il embrassa le sol sur plusieurs pieds. Il y avait vraisemblablement des mages parmi eux, et ils avaient apparemment laissé de côté l'idée de le capturer vivant. D'autres charges magiques fusèrent et accompagnèrent les attaques des archers. Le bombardement devenait serré. Trop serré. À ce train-là, ils finiraient par...

 

:air::air: Sans avoir le temps d'achever sa pensée, Dom bascula. Il roula sur le sol sur plusieurs mètres avant que son dos n’heurte le tronc d'un jeune chêne. Il fallait s'y attendre : gisant sur le sol, haletante, Skintila avait une flèche fichée en travers de la patte antérieure gauche. Le jeune assassin jura contre son dos. Ne pas avoir d'os fracturé serait un miracle. Il n'eut cependant pas l'occasion de s'en inquiéter davantage. Les premiers soldats étaient là. Il sauta rapidement sur ses pieds. Bien qu’il eut espéré le contraire, plusieurs de ses anciens camarades de la garde se tenaient en face de lui.

 

:air::air: « Écoutez messieurs, vous me connaissez non ? Croyez-vous vraiment que j’ai pu tuer le roi, mon ami ? Celui que je considérais comme un frère ? On m’a tendu un piège !

 

:air::air: — Toutes les preuves t’accablent Dom, lança l’un d’entre eux. Viens avec nous sans faire d’histoire.

 

:air::air: — Par pitié, laissez-moi partir. J’arriverais à prouver mon innocence, mais pas si je finis pendu au bout d’une corde ou enterré au fond d’un donjon. Je n’ai aucune envie de devoir verser le sang de personnes chères à mon cœur. J’ai déjà trop perdu cette nuit.

 

:air::air: — Tu ne nous laisse pas le choix. »

 

:air::air: Tous bondirent sur le jeune homme. Celui-ci soupira en dégainant sa lame. Paisiblement, rapide comme la foudre et aussi silencieux qu’une ombre, il s’élança vers eux. Il esquiva d’un simple pas de côté la première lame. D’un coup de pommeau dans le poignet, il lui fit lâcher prise, puis il tira la dague de son adversaire de son fourreau et la jeta au loin. Il se faufila entre les lentes lames en mouvement, qui pour lui semblaient presque immobiles. D’un coup à la nuque, il maîtrisa un deuxième homme, puis un autre en lui brisant les côtes. Il passa entre deux flèches de l'archer du groupe et trancha son arc. Le mage lança un éclair. Dom contourna la décharge, passa dans le dos du sorcier, et plaça sa lame sous sa gorge.

:air::air: L'épée et le poignard touchèrent le sol. La corde de l'arc tranché claqua au vent entre les mains de son propriétaire. L'éclair du mage s'abattit sur le feuillage d'un arbre.

:air::air: Deux des gardes gisaient sur le sol, inconscients, alors que les autres restaient immobiles, les yeux écarquillés. C'était là la puissance d'un descendant de ce peuple maudit. Il ne lui avait fallu que quelques fractions de secondes pour passer entre eux comme un diable et tous les maîtriser. Il aurait pu les tuer avant qu'ils ne réalisent quoi que ce soit.

 

:air::air: « Navré, mais je dois partir. Je paierais ma dette envers vous en temps voulu. »

 

:air::air: Il relâcha lentement son emprise sur son otage et partit en courant à travers les bois. Plus loin, d'autres voix s'élevèrent par-dessus la cime des arbres.

:air::air: Il culpabilisait déjà de laisser sa monture blessée, mais il avait bon espoir qu'elle rentrerait d'elle-même à la ferme. Il courait aussi vite que ses muscles brûlants le lui permettaient. Loin derrière, les tambours causés par les sabots martelant le sol montaient, sans cesse plus proches. Quelques minutes de course haletante passèrent, durant lesquelles les battements se rapprochaient de lui. Il entendit bientôt le souffle râpeux du cheval qui le suivait.

:air::air: En un éclair, il s'élança en arrière, prêt à stopper l'avancée de ses poursuivants. Il dégaina sa lame et bondit en avant. D'un mouvement du poignet, il entailla la patte de l'animal, qui trébucha et roula sur le sol avec son passager sur plusieurs mètres. Dans la suite de son mouvement, Dom tendit son arc et décocha plusieurs flèches sur les animaux. Au loin, les feux allumés par les attaques magiques qui s'étaient déroulées plus tôt se propageaient et s'étendaient peu à peu d'arbre en arbre.

 

:air::air: Tous les soldats les plus proches étaient au sol, sonnés par leur chute. Plus loin, les autres continuaient de vociférer et de proférer un flot constant d'insultes et de sommations.

:air::air: Dom reprit sa course. Il se faufila entre les arbres et les buissons, sentant qu'il approchait de son but.

:air::air: Il émergea du dense amas de végétaux.

:air::air: En face de lui plongeait un gouffre creusé durant des siècles par le profond cours d'eau qui s'y écoulait plus bas. Il jura : sa course dans les bois et la poursuite l'avaient détournés de sa trajectoire : il était plusieurs miles trop au sud que ce qu'il aurait dû.

 

:air::air: Il se retourna.

:air::air: Face à lui se tenait le Chickenderpig.

 

:air::air: Avant de n’avoir pu faire un seul mouvement, Dom se sentit basculer en arrière, sans pouvoir lutter ou réagir. Les larmes coulèrent sur sa joue.

:air::air: Son dos heurta violemment la surface dure et mouvementée des eaux noires en contrebas, et son crâne frappa un rocher au fond de l’eau.

 

:air::air: Un jeune homme meurtrit se relevait difficilement sur une berge, trempé et glacé. Il regarda autour de lui.

:air::air: Dom Fulmen.

:air::air: Il s’appelait Dom Fulmen. Rien de plus.

:air::air: Il n’était plus personne.

 

:air::air: ~~~~~

 

:air::air: Dom rouvrit les yeux, les yeux rougis et humides. Une larme tomba en une perle cristalline sur sa main. Non. Pas sur sa main. Pour la première fois, il vit l’alliance dorée qu’il portait à l’annulaire gauche, comme s’il avait toujours refusé de la voir depuis lors.

 

:air::air: « Aïda... murmura-t-il, la voix tremblante.

 

:air::air: — Tu te souviens de tout ? s’enquit une voix caverneuse près de lui.

 

:air::air: — Oui… Tout est clair à présent. »

 

:air::air: Près de lui, dans la salle de la Gemme, loin sous les racines du Kubnigera, Umbra se tenait là, patient. Il avait pris une forme globalement humanoïde, mis à part que son corps demeurait plus noir que la nuit, et que seuls ses yeux brillants y laissaient une variation. Il avait gardé cette habitude depuis qu’il s’était installé à la Colonie sous la demande de Dom afin de moins effrayer les habitants. Umbra lui-même avait souhaité s’installer près de la pierre afin de pouvoir la surveiller et ralentir l’emprise de la Corruption sur elle.

:air::air: Depuis l’affrontement contre Umbra, Dom avait été bien trop occupé pour lui reparler vraiment. Il avait été choisi en tant que dirigeant du Kubnigera tant qu’un nouveau conseil ne serait pas éligible, et était venue l’alliance de la SAK, les travaux à la colonie, et toutes les besognes administratives qui lui prenaient un temps fou. Puis un jour, il avait rejoint le fils du Chickenderpig dans son antre, prêt à discuter tout le soir et toute la nuit s’il le fallait. Beaucoup de choses s’étaient éclaircies suite aux explications de la sombre créature. Le véritable nom du Chickenderpig était en réalité Nigrum. Lui et Umbra venaient d’un monde lointain, d’un plan autre que celui d’où venait Dom, ou que celui de Minefield. Umbra était là-bas considéré comme une arme dangereuse, et il restait prisonnier, jugé imprévisible et hors de contrôle par leur peuple. Néanmoins, les ennemis de Dom, de sombres nécromanciens, l’invoquèrent et lièrent un pacte avec lui : contre sa liberté, il tuerait le roi et traquerait Dom, le persécuterait durant des cycles entiers de saisons, avant de le tuer à son tour. Puis il serait libre de sévir à son gré. De plus, comme la Corruption était originaire de son plan, Nigrum était à présent connu dans beaucoup d’autres plans comme l’incarnation de la Corruption, car il était le seul — avant l’arrivée d’Umbra — de ce monde à avoir voyagé entre les plans depuis des temps immémoriaux.

:air::air: Au-delà de l’origine de ces deux créatures, Dom comprenait à présent beaucoup des évènements qui avaient pu se produire depuis son réveil sur cette berge où il s’était retrouvé amnésique. Les lapins noirs, la tempête, le sanglier, ses connaissances sur les entrées et les manipulations des racines menant à la salle de la Gemme, son aventure avec la Gemme elle-même… Tout venait de Nigrum, qui l’avait persécuté tout ce temps.

:air::air: Par ailleurs, il avait aussi appris que la Gemme lui avait sauvé la vie. Elle avait effectivement une conscience propre, et elle était en quelque sorte le cœur de l’arbre. Elle possédait une immense puissance magique, mais le Chickenderpig l’avait repoussé et possédée dans le but de tendre un piège à Dom. Ce monstre avait pour but de prendre possession du corps du jeune homme, ce qui expliquait qu’il ait machinalement effectué les manipulations lui permettant d’atteindre la pierre géante : il commençait déjà à s’infiltrer dans son esprit. Or, la Gemme a réussi à s’extraire quelques instants de son emprise, et à changer suffisamment la constitution du corps de Dom pour que l’emprise de Nigrum soit annulée. Il s’était ainsi retrouvé avec des traits et des compétences de fourmi suite à l’action de la conscience de l’arbre.

 

:air::air: À présent, Dom y voyait bien plus clair. Ses souvenirs recouvrés, il avait enfin un but : retrouver ceux qui lui étaient chers, et secourir son peuple. Cela lui imposait en revanche d’autres contraintes : il n’avait aucune idée de comment accéder à son monde d’origine, et il n’avait surtout aucune force de frappe suffisante pour reprendre le trône d’Ysgorn. Et surtout, le Chickenderpig était toujours là, quelque part en train de sévir. Il fallait y remédier.

:air::air: Plusieurs heures durant, le jeune homme plein de détermination s’entretint avec Umbra, se renseignant sur nombre de sujets touchant à son passé ou celui qui était à présent son ennemi juré. Lorsqu’enfin il émergea de la dense forêt de la Colonie, la nuit était tombée depuis longtemps.

 

:air::air: Avec un profond soupir, il s’effondra sur son lit, à l’intérieur de son habitation encore en chantier. Trop d’émotions en si peu de temps avaient eu raison de ses nerfs et de sa résistance. Il était épuisé, mais n’avait aucune envie de dormir, de peur d’être hanté par d’horribles mauvais rêves.

:air::air: On frappa à la porte. Surpris, le jeune homme se demanda qui pouvait bien lui rendre visite au beau milieu de la nuit. Il se leva sans attendre, se rendit à l’entrée de sa demeure, et tourna la poignée.

 

:air::air: « Marie ? s’exclama-t-il à la vue de la jeune fille qui se tenait devant lui. Mais que fais-tu ici ? Et à cette heure en plus !

 

:air::air: — Je t’ai vu venir de la forêt tout à l’heure, et tu avais l’air plus déprimé que moi lorsque je suis à court de chips. D’ailleurs, à propos de chips… J’en ai justement ici avec moi ! Je peux entrer ? »

 

:air::air: Dom lui sourit et lui fit signe d’entrer. Marie était en visite au Kubnigera, d’une part pour une simple visite de courtoisie envers ses amis, et d’autre part en tant qu’émissaire de la communauté pirate qu’elle représentait. Dom appréciait sa compagnie : tout était simple avec elle, et sa bonne humeur le réconfortait toujours. Tous deux s’assirent à une table disposée aléatoirement dans la pièce : tout n’était même pas encore construit et aménagé chez le jeune homme, et il était donc installé assez précairement. Sans plus de discours, la jeune tête blonde et frisée — comme lui — lui tendit le plat rempli de ces délicieuses gâteries salées. Il en attrapa une et la dégusta. C’était la spécialité de la jeune demoiselle, et elles étaient toujours excellentes.

 

:air::air: « Allez, dis-moi tout ce qui ne va pas mon Dominou. On dirait que tu vas à la potence !

 

:air::air: — Oh, ce n’est rien tu sais. J’ai eu une longue discussion il y a peu, et après avoir recouvré mes souvenirs, je dois dire que ce que j’y ai retrouvé me désespère, lui avoua-t-il avec un maigre sourire qui paraissait tout sauf sincère.

 

:air::air: — Raconte-moi, insista-t-elle. »

 

:air::air: Sans se faire prier davantage, Dom lui avoua tout ce qu’il avait sur le cœur. Il avait besoin de parler. Il avait beau prendre un air autoritaire et sérieux en toute circonstance du fait de ses différents statuts, il n’en restait pas moins quelqu’un de sensible. C’est les larmes aux yeux qu’il finit son récit. Mais il se sentait mieux. Sans qu’il s’y attende, Marie se leva et le prit dans ses bras, lui offrant un formidable câlin de réconfort. Pas de doute, c’était une véritable amie.

 

:air::air: « Mais au fait, lança-t-elle d'un air surpris en le relâchant, ça veut dire que tu es vieux en réalité ?

 

:air::air: — Il semblerait. Enfin... pour mon peuple je suis jeune, mais en comparaison de toi par exemple, oui, en effet.

 

 

:air::air: — Ça alors ! »

 

:air::air: Tous deux rirent à pleines dents. C'était le pouvoir de la jeune fille : l'art de faire rire en toute circonstance.

 

:air::air: « Que comptes-tu faire à présent ?

 

:air::air: — Je l'ignore. Il est évident que je vais tout faire pour retrouver Aïda et pour sauver mon peuple, mais je n'ai aucune idée. Je ne sais pas comment m'y prendre.

 

:air::air: — Ne pourrais-tu pas quérir l'aide de l'Empire ?

 

:air::air: — À quoi bon ? J'ai beau être citoyen de Stendel, ou même scribe de l'empire, je n'ai pas assez d'influence pour qu'une telle demande aboutisse. À moins que... non, non, il n'y a pas de moyen. Pas encore. »

 

:air::air: Malgré tout, sans qu'il s'en rende compte, une idée avait germé dans l'esprit du jeune homme.

:air::air: Bientôt, le plat de chips fut vide, et les deux amis commencèrent à tomber de sommeil. La lune amorçait alors le dernier quart de sa course céleste. Dom raccompagna sa camarade à sa chambre en la remerciant mille fois de lui avoir rendu visite. Lorsqu’il la quitta, le silence lui sembla dur à affronter. Sans plus de cérémonies, il se contenta de rentrer chez lui et de s'allonger. Pour lui, la nuit fut longue et mouvementée.

 

:air::air: Au petit matin, le jeune homme avait déjà les paupières grandes ouvertes malgré le peu d’heures de sommeil qu’il avait derrière lui. Sans attendre, il sauta sur ses pieds. Ses obligations n’attendaient pas. Il se rendit tout d’abord dans un bureau où se trouvait Dicsi. Son ami et lui avaient pris pour habitude de se retrouver de temps à autre pour discuter. Les sujets étaient variés. Là, ils devaient aborder le projet que compter mener Dicsi sur Nabes. C’était toujours des instants qu’il appréciait : avec lui, il pouvait parler de tout en toute légèreté. Le jeune dé avait toujours une blague douteuse à sortir, qui détendait automatiquement l’atmosphère. Durant les quelques heures qu’ils passèrent ensemble, ils plaisantèrent plus qu’ils ne travaillèrent, quand Dom ne lui parlait pas de son aventure de la veille. Dicsi était l'un de ses amis, et il voulait lui en parler. Pour la seconde fois, il parla donc longuement de ses découvertes et de son passé.

:air::air: Alors que l’heure du repas approchait, le jeune homme sentit l'air vrombir : un Splash arrivait. Il abandonna Dicsi en vitesse. Il devait accueillir les deux nouveaux venus, et il avait prévu d'avoir une longue discussion avec eux. Lorsqu’il arriva au pied de l'arbre qui accueillait l'arrivée des transports aériens, il entendait déjà les voix se rapprocher à l'intérieur.

 

:air::air: « Salem, Arthur, les salua-t-il avec un respectueux hochement de tête doublé d'un grand sourire.

 

:air::air: — Dom ! lui répondit la jeune femme, sa chevelure rousse volant au vent. Quel plaisir de te voir ! Que fais-tu ici à nous attendre ?

 

:air::air: — N'ai-je donc pas le droit d'accueillir mes amis lors de leur retour ?

 

:air::air: — Tu as donc réussi à éliminer la pile immonde de papiers qui encombrait ton pauvre bureau ? lança Arthur. Il ploie tellement sous leur poids que je redoute que le tout ne traverse le plancher !

 

:air::air: — Malheureusement non ! répliqua Dom en riant. En revanche, j'aurais souhaité partager un repas avec vous. Venez ! Et pendant le trajet, dites-moi donc quelles sont les nouvelles de la fourmilière.

 

:air::air: — Elles sont plutôt bonnes ! Nous nous reformons peu à peu, même si c'est plus lent que je l'aurais espéré. Les ouvrières réaménagent les galeries peu à peu, et nous sommes en train de repenser la salle des phéromones.

 

:air::air: — Tant mieux. Je vais faire un voyage jusqu'à la fourmilière afin de la voir de mes propres yeux et de participer aux travaux. Tu t'acclimates bien de ta nouvelle fonction de reine ?

 

:air::air: — Assez bien oui ! Même si c'est toujours perturbant de se faire appeler « reine ».

 

:air::air: — Comme moi qui suis sexuée femelle je te signale !

 

:air::air: — À part ça, intervint Salem, tout le monde s'en remet peu à peu. Les analyses que nous avons pu faire sur place confirment l'implication de la Corruption, bien que l'on en sache pas plus sur le sujet pour le moment.

 

:air::air: — Heureusement pour vous, je pense que je pourrais vous éclairer sur de nombreuses zones d'ombre durant notre repas.

 

:air::air: — Que veux-tu dire ? s'interrogea la jeune femme.

 

:air::air: — Disons que j'ai eu l'occasion de découvrir quelques petites choses, dit-il en ouvrant la porte de la salle à manger de la mairie du village. Venez, installons-nous, nous continuerons de parler en mangeant. Avec ce voyage vous devez être affamés !

 

:air::air: — Je ne vais pas te contredire ! s'enthousiasma-t-elle. »

 

:air::air: Pour la troisième fois, Dom se répéta et leur raconta tout. Pour lutter contre la déprime et pour tout bien considérer, il avait besoin du soutien et des avis de ces amis et compagnons. Il aurait volontiers demandé conseil à Opera, SL, Tiret, ou encore Tybalt, mais leur absence ne lui permettait pas ce luxe. Lorsqu’il finit enfin de conter ses découvertes et son passé, il s'aperçut que son assiette était à peine entamée tellement il avait parlé. Il n'avait de toute manière pas très faim. Il déposa ses couverts, attendant une quelconque réaction de ses camarades. Ceux-ci se regardèrent, ne sachant trop quoi penser.

 

:air::air: Un coup de foudre résonna dans la pièce.

:air::air: Arthur sursauta et tomba de son fauteuil, tandis que Salem était déjà sur ses jambes, en garde et la lame pointée vers l’entrée. Dom quant à lui se frottait les yeux d’un air de profond désespoir. Un énorme trou se tenait en lieu et place de ce qui était une poignée et une serrure de porte quelques secondes auparavant. Le battant tourna sur ses gonds en grinçant, laissant apparaître le tromblon fumant responsable de tout ce bruit.

 

:air::air: « Tybalt ! Combien de fois devrais-je te dire de ne pas faire sauter nos portes ?

 

:air::air: — Pardon, mais tu sais bien que je ne comprends rien à ces trucs.

 

:air::air: — Sérieusement, tu vas bientôt nous coûter plus cher en portes que ne nous coûte l’excavation de la montagne.

 

:air::air: — Oui, oui, pardon. Bref, je vous ai entendu parler, et j’ai voulu venir embêter Salem. »

 

:air::air: Le vieux creeper s’installa sur une chaise vacante.

 

:air::air: « Pour en revenir à notre affaire Dom, demanda Arthur en se relevant, ne pourrais-tu pas demander de l’aide de l’Empire au nom de la Colonie du Kubnigera ?

 

:air::air: — Cela ne changerait rien, même si la Colonie et la fourmilière demandaient une faveur pareille en même temps nous n’aurions pas gain de cause : cette affaire ne concerne que moi, et l’empire ne dépensera jamais autant de moyens, d’argent, de matériel, de temps et d’hommes pour une affaire personnel qui ne le concerne pas.

 

:air::air: — Et tu ne penses pas avoir d’autres moyens ?

 

:air::air: — Le truc c’est qu’ouvrir un passage vers une dimension dont on ne sait rien à part que j’en viens et y mener une guerre de reconquête ne se fait pas comme ça. Il faut des moyens, des mages et des savants pour faire des recherches sur le sujet, une force armée suffisante… Et il est hors de question que j’implique le Kubnigera ou Bel-O-Kube là-dedans.

 

:air::air: — J’ignore exactement de quoi il s’agit, intervint Tybalt, mais si jamais vous en avez besoin, mon statut de chevalier de l’Empire devrait pouvoir me permettre d’avoir accès à ces avantages bien plus facilement.

 

:air::air: — Non Tybalt, c’est très gentil à toi mais je ne souhaite impliquer plus de personnes. Ce n'est pas... »

 

:air::air: Dom s'arrêta au beau milieu de sa phrase. Il ne dit rien sur le moment, mais il avait eu une idée plutôt audacieuse.

 

:air::air: « Ce n'est pas... ? répéta Arthur ?

 

:air::air: — Pardon, je me suis perdu dans mes pensées, mentit-il. »

 

:air::air: Ils continuèrent la discussion tout au long du repas, bien que très vite ils furent en train de rire de choses et d'autres. Tybalt radota encore une fois l'une de ses histoires concernant la lutte du cactus contre l'éponge ou la première visite des lacustres à Bel-O-Kube. Le souvenir des visiteurs ivres après quelques gorgées de gorgeraide au Little Rock Café amusa Arthur. Dom lui se contenta de sourire en s'imageant la scène. Il n'était pas encore à la fourmilière à cette époque.

:air::air: Tous étaient sur le point de prendre congé. Le jeune homme les enlaça un à un.

 

:air::air: « Merci infiniment, mes amis, les remercia-t-il. Vos conseils me sont précieux, et je vous dois beaucoup pour le soutien que vous m'apportez. Je crois avoir une idée, mais je dois pour cela me rendre à la capitale et obtenir une audience à la cour. Arthur, ajouta-t-il en posant ses yeux verts remplis d'espoir et de respect sur celui qui demeurait avant tout sa Reine, puis-je te demander un immense service ?

 

:air::air: — Bien entendu, si c'est en mon pouvoir je t'aiderai de mon mieux !

 

:air::air: — Te serait-il possible d'organiser mon remplacement l'espace de quelques jours à la direction de la Colonie ? Je sais que c'est très soudain de ma part d'organiser un voyage jusqu'au cœur de l'empire, mais voilà trop longtemps que j'attends pareille opportunité.

 

:air::air: — Je ferais tout mon possible. Peut-être le vieux creeper voudra bien sortir de son antre du cactus pour m'assister ? »

 

:air::air: Ce dernier grogna en un mélange subtil de contentement et de mauvaise volonté, chose dont il détenait le secret depuis toujours. Dom s'inclina et quitta ses compagnons. Sans attendre, il se rendit chez lui. Il devait être prêt au voyage autant qu'il devait être présentable. Son équipement habituel ne changea pas, même s’il opta pour une longue cape de voyage noire qui l'enveloppait entièrement et arborait seulement sur l'un de ses pans la bougie et l'arbre qui depuis étaient devenus les couleurs qui le distinguaient. Comme c'était rarement le cas, il ne portait cette fois pas de capuchon, et on pouvait donc voir sa chevelure blonde et bouclée ainsi que sa barbe de sept jours. Rapidement, il rassembla des provisions pour le voyage qu’il ferait par les airs.

:air::air: Lorsqu’il sortit, la fraîcheur de l'air l'incita à ajuster sa fidèle écharpe et à sortir ses gants. Le vent soufflait avec insistance et soulevait sans mal sa lourde et ample cape. Celle-ci claqua lorsqu'il se rendit d'un pas vif vers l'arbre du Splash. Il entendit l'un des oiseaux du nid bouger, comme s'il sentait le départ proche et s'y préparait. Il était vrai que comme la Colonie avait construit un nid en lieu et place d'une simple tour. Elle était au goût des oiseaux, qui se plaisaient à y demeurer davantage que prévu.

 

:air::air: « Prend garde, Ombre Foudroyante. »

 

:air::air: Umbra se tenait derrière lui, toujours impassible.

 

:air::air: « Mon père a cessé de t'épier depuis notre rencontre, poursuivit-il, tu as bien dû t'en apercevoir. Il sait que je suis là et doit se douter que je t'ai appris des choses sur lui. J'ignore où il se trouve, mais votre prochaine rencontre ne se déroulera probablement pas sans une bataille.

 

:air::air: — N'aie crainte. Avec ce que tu m'as appris sur lui et avec ce que je me suis souvenu, j'ai les armes nécessaires pour le vaincre.

 

:air::air: — Je n'en doute pas une seconde, mais ne le sous-estime pas pour autant. Il est capable de bien plus que moi.

 

:air::air: — Je ne l’oublierais pas.

 

:air::air: — Encore une chose…

 

:air::air: — Oui ?

 

:air::air: — Non, pardonne-moi, ce n’est pas important. »

 

:air::air: Le jeune homme frissonna et, sans un mot de plus, hocha la tête, l'air grave et décidé. Umbra s'évanouit avec le vent, laissant Dom seul avec lui-même. Il ne tarda pas plus et entama l'ascension de l'arbre. Bien que le nid ne soit pas si haut que ça, l'air glacé qui sévissait là-haut était bien plus cruel qu'aux pieds du tronc. Le jeune homme ne put retenir un frisson. Un oiseau bleu déjà harnaché s'ébroua et s'approcha de lui. Il se fit caresser et sautilla de contentement. Dom mit un pied à l'étrier, s'empara des rênes, et se dirigea vers la plate-forme d'envol.

:air::air: Un dernier regard vers l'arbre, et les ailes du volatile firent vrombir l'air.

:air::air: Il était en route vers Stendel.

 

:air::air: ~~~~~

 

:air::air: Un nuage croisa la trajectoire de l'oiseau. Les minuscules gouttelettes d'eau s'abattirent sur Dom lorsqu'il le traversa, et se déposèrent sur sa cape. Ses cheveux furent trempés instantanément. Lorsqu’il émergea de la masse d’eau en suspension, les murs de la capitale se dessinaient à l’horizon, de même que le soleil s’apprêtait à s’y cacher d’ici une heure ou deux. Le jeune homme arrivait enfin après deux bons jours de voyage sans aucune pause. Il trépignait d’enfin pouvoir se dégourdir les jambes. Il pressa sa monture, qui fendit les cieux. Bientôt, il dépassa les remparts et les habitations défilèrent en dessous de lui, ainsi que la foule pleine de vie qui s'agitait dans les rues. Vu d’en haut, cette ville lui faisait beaucoup penser à la fourmilière de Bel-O-Kube. En quelques minutes, la tour d’atterrissage fut en vue. Peu à peu, il ralentit et amorça une descente circulaire. L’oiseau battit des ailes avec vivacité pour se stabiliser avant l’atterrissage, puis ralentit peu à peu la force de poussée. Finalement, dans une secousse, il déposa ses pattes sur le sol.

:air::air: Dom sauta sur les planches usées par les serres des volatiles à force de nombreux passages. Un instant, il se contenta d’observer la ville de haut, profitant de la vue imprenable que lui offrait la tour. Sans attendre davantage, il descendit l’échelle et l’escalier, et se retrouva bientôt dans une rue pleine de vie. Il n’avait décidément pas l’habitude de la ville. Les habitants coulaient sur les pavés et contournaient le jeune homme tels un seul torrent. Comme il était tard, Dom n’allait pas demander une audience au palais le jour même. Il décida à marcher un peu avant de trouver un lieu où passer la nuit.

:air::air: Il se mit en route vers les jardins de la capitale, qui se situaient à deux pas de là. Il appréciait cet endroit : peu importe la saison, une foule de papillons s'y trouvaient, voletant çà et là. Malgré la fraicheur de l'hiver approchant, il s'assit sur un banc et se contenta d'observer le coucher de soleil et les quelques fleurs subsistant par ce froid.

 

:air::air: Il fonça les sourcils.

:air::air: Une sensation désagréable lui oppressait les tempes. Il connaissait cette présence. Sans s'attarder, il s'éloigna. Il pressa le pas, se faufilant dans les ruelles. Il cherchait à s’éloigner le plus possible de l’activité bouillonnante de la cité impériale. À chaque coin de rue, à chaque tournant, il jetait un œil par-dessus son épaule. Il se retournait, mais sans cesse il voyait la même chose, qui le suivait, le poursuivait. Depuis plusieurs mois, plusieurs années maintenant, il connaissait cette sensation. Il connaissait cette manière fourbe et malsaine de l’épier. Et plus que tout, il connaissait la noirceur fumante et insondable qui émanait du papillon noir qui le suivait depuis les jardins. L’insecte voletait rapidement dans sa direction, ne souhaitant pas le perdre. Dom courrait presque à présent. Pas parce qu’il fuyait, mais parce que l’affrontement était inévitable et qu’il risquait d’impliquer des innocents.

:air::air: En lui-même, Dom désespéra que ce monstre n’ait pas attaqué alors qu’il était encore au Kubnigera. Il arriva au fil de sa course dans le quartier indigène. Il se faufila au milieu des passants, se glissant entre eux sans même les bousculer. Sans trop regarder où il se rendait, il bifurqua subitement pour s’engager dans un escalier et tenter de semer son poursuivant. Il grimpa les marches trois par trois et aussi vite qu’il le put. Il déboucha sur le sommet d’un énorme rocher en équilibre précaire. Il était en réalité juste derrière le palais. Il regarda rapidement autour de lui. Il n’y avait aucune issue. Exactement au moment où il aurait dû, il n’avait plus regardé où menait sa route, et il était à présent piégé.

 

:air::air: Il se retourna. Le papillon se trouvait à la sortie de l'escalier.

:air::air: Deux secondes.

:air::air: L'animal se brouilla, et en un instant le Chickenderpig se matérialisa à partir de l'insecte. Il recula le bras, prêt à frapper.

:air::air: Une.

:air::air: Dom analysa la situation. Il n'avait aucune échappatoire. Il allait recevoir le coup de front quoi qu'il arrive. Le mieux qu'il pouvait faire était d'absorber le choc autant que possible. Il maîtrisait ses facultés de fourmi à présent. Et une fourmi porte une chitine très résistante, un exosquelette à l'épreuve des coups. Il changea sa peau en une carapace noire et solide, s'accroupit et croisa les bras

:air::air: Zéro.

 

:air::air: Le coup de Nigrum frappa Dom de plein fouet. Celui-ci absorba le choc, mais fut éjecté en arrière sous sa violence improbable. Il vola durant quelques maigres mais interminables secondes, suspendu dans les airs. Son dos heurta une surface dure, mais la traversa. Puis il rencontra le sol et roula sur plusieurs mètres, accompagné de poussière et de gravas. Il toussa et secoua la tête, sonné.

:air::air: Alors qu'il cherchait à retrouver ses esprits, un léger et doux raclement métallique vibra semblablement à un sombre et grave diapason mortel, suivi de peu par un léger claquement. Un peu plus loin, des hommes s'alarmaient tout en dégainant leurs armes. Très vite, Dom s'aperçut qu'une aura fumante et violacée l'enveloppait. Il reconnut immédiatement l'œuvre d'Umbra et le signe caractéristique de son énergie. Qu'était-ce ? La corruption dont Nigrum était l'incarnation la plus virulente tuait presque instantanément. Pourtant il était encore en vie. Umbra l'avait-il protégé contre les effets directs que pouvait lui infliger le Chickenderpig ?

:air::air: Toujours assailli de questions, le jeune guerrier se redressa. L'espace d'un instant, il eut la sensation d'être arrêté dans son mouvement. Une forme se dessina au sein de la brume poussiéreuse et sale qu'avait provoquée Dom à sa chute. Toujours désorienté, il tira son épée. Une main gantée l'interrompit dans son geste.

 

:air::air: « Ce n'est pas à moi que tu en veux mon ami.

 

:air::air: — Zovsky ?

 

:air::air: — Qui d'autre. Qui a fait ça ?

 

:air::air: — Nigrum. Le Chickenderpig, ajouta-t-il devant l'air d'incompréhension de son ami.

 

:air::air: — Dans tous les cas, il nous faut nous éloigner, trop d'innocents seront en danger si... »

 

:air::air: Les oreilles de Dom sifflaient toujours à cause du choc, et sa tête tournait. Il n’acheva pas sa phrase. Il avait absorbé la plupart de l’impact, mais il avait très certainement causé des séquelles. Il discernait à peine les paroles de son ami et tanguait de gauche à droite, tentant vainement de trouver un équilibre. Un vrombissement fit vibrer ses tympans et un nouveau nuage de poussière et de gravas se répandit dans la salle. Le jeune homme se jeta sur le côté et esquiva de peu la frappe de Nigrum. La bête se releva et fixa les deux hommes de ses yeux immaculés. Dom jeta un œil incertain alentour. Sur leur gauche se tenait l'Impératrice, toujours calme, autour de laquelle s'attroupait un contingent de gardes, dirigés par le Nécromancien. En face, trônant au centre de la pièce telle une bête féroce, son ennemi fit un pas, écartant toute possibilité de s'avancer. Un coup d’œil en arrière lui permit de voir l'accès au balcon qui se situait juste derrière eux. Dom était toujours désorienté, mais c’était vraisemblablement la seule issue possible. Aux gravas et aux gardes paniqués qu’il distinguait difficilement, et aux beuglements indiscernables qui se détachaient du chaos auditif que le choc lui avait infligé, il ne mit pas longtemps à comprendre que sortir – et vite – était une priorité. Sans même un regard, les deux amis firent volte-face et s'élancèrent par l'ouverture. Dom prit appui sur un créneau et s’élança en contrebas. Il se trouvait sur le seul chemin menant au palais et tentait tout pour s’en éloigner le plus possible. Le Chickenderpig s’interposa en se matérialisant en face d'eux. Les deux jeunes hommes bifurquèrent sur la droite. Dom courait à en perdre haleine – la tête menaçant d’exploser sous la douleur et les muscles brûlants –, slalomant entre les quelques arbres qui se trouvaient sur le chemin. Ils furent bientôt au sein d’une petite plaine entourée de petits pics, près du château de Stendel.

:air::air: De petites particules noires commencèrent à s’assembler entre les deux protagonistes. La matière fumante et abyssale qui formait le corps brumeux de Nigrum voletait pour le reconstituer. Mais ce n’est pas le Chickenderpig fin, allongé, presque ridicule qui refit surface. La créature qui apparut dans un formidable rugissement de rage était massive, semblable à un guerrier arborant une armure lourde et noire, dont les courbes agressives et les extrémités acérées ne faisaient qu'accentuer le caractère malfaisant de la bête. De son dos sortaient et glissaient sur le sol de longs et effrayants tentacules, de longs pics souples et mobiles qui s’agitaient en une sinistre danse. De sous ses gantelets dépassaient des griffes acérées qui semblaient inversement luire et trancher comme l'épée de Dom. Seule luisait dans l'interstice formé par deux plaques de son casque ce que le jeune homme pensait être les deux yeux blancs du monstre.

:air::air: Nigrum ne semblait clairement pas exprimer l'envie de parler. La présence en un tel lieu de celui qu'il devait persécuter et de celui qui cherchait à éliminer la corruption ne laissait s'échapper qu'une simple et fondamentale envie de tuer. Zovsky eut une réaction semblable : l'opportunité d'éliminer l'un des majeurs problèmes qu'il rencontrait ces temps-ci était trop forte. Il s'élança.

:air::air: Sa lame noire comme la nuit fendit l'air. Elle traversa de part en part le corps du Chickenderpig. Celui-ci hurla d'un cri grinçant et à la hauteur indiscernable. D'un revers de la main, il frappa celui qui avait osé lever la main sur lui. Le fondateur vola. Nigrum n'était pas blessé, mais le contact de la lame onyx semblait lui avoir fortement déplu. Afin de ne pas lui laisser de répit, Dom s'élança à son tour. La pointe de son arme décrivit un, deux, trois arc de cercle en sifflant. Chaque fois, d'un simple et rapide pas de côté ou en se dématérialisant, l'ennemi échappa au dard mortel. Il darda le jeune assassin d'un regard amusé. Dom éleva la voix, courroucé :

 

:air::air: « Qui es-tu pour oser me regarder de haut ? tonna-t-il. Tu es déjà le monstre infâme qui m'a volé ma femme, mon enfant, ma vie, mon ami, mes terres, et qui m'a poursuivi sans relâche depuis lors. Crois-tu réellement que je vais te laisser te gausser de moi ainsi ? Ma patience est depuis longtemps à bout, et je n’aurais plus aucune pitié. Voici Hexalon, celle qui tranche même le vent, poursuivit-il en brandissant sa lame qui brillait d’un éclat mortel. Tu t’en souviens n’est-ce pas, comme je m'en suis souvenu il y a peu ? C’est pour cela que tu l’évites à tout prix, car tu sais le danger qu’elle représente pour toi ! Et crois-moi, je ne compte pas te laisser échapper à sa morsure éternellement : il est temps pour moi de te montrer ce que la conscience du Kubnigera m’a offert contre toi ! »

 

:air::air: Sitôt eut-il achevé sa phrase, ses yeux se tentèrent de noir et se craquelèrent en une multitude de facettes. Il maîtrisait parfaitement ses facultés de fourmis à présent, et il possédait la force, la vélocité et l’acuité de ses consœurs. Il banda ses muscles.

:air::air: Dom plissa les yeux, concentré. Nigrum eut un mouvement suite à son discours. Le mouvement qu'il attendait. Avec ce qui semblait être pour Dom une lenteur glaciale, le monstre avança d'un pas, les bras écartés en signe de défis. Dom avait un coup d'avance sur lui et il était vexé. Le pas qu'il fit était celui qu'attendait le jeune guerrier, celui qui plaçait son ennemi tout juste à sa portée.

:air::air: Lorsque son pied prit appui sur le sol et qu'il se jeta en avant, le tonnerre sembla gronder. L'instant d'après, Hexalon s'abattait vers la créature. Le métal mortel frappa à l'épaule droite et couru jusqu'à la hanche opposée. Le Chickenderpig était tranché en deux. Dom se souvint des mots d'Umbra. Trop tard malheureusement. Même s'il parvenait à l'atteindre, un coup mortel pour un être vivant ne serait qu'une égratignure pour lui.

 

:air::air: Dom comprit son erreur.

:air::air: Un des tentacules dorsaux du monstre le frappa au flanc, un coup de griffe au cœur. Un mince filet de sang s'écoula de la première plaie. Le second coup à la poitrine n'avait rencontré que le brassard gauche du jeune homme. Il avait eu le temps de matérialiser de la chitine sur sa peau afin de limiter les dégâts.

:air::air: Une détonation résonna, et Nigrum s'évanouit aussitôt. Zovsky, un peu plus loin, avait fait feu à l'aide de ce que Dom prenait toujours pour une copie miniature du tromblon de Tybalt. Dom pu voir leur adversaire se matérialiser au-dessus de son ami, et celui-ci se jeter en avant pour éviter son attaque. Sans attendre, le diplomate décocha une flèche sur la créature afin d'enrayer l'assaut que subissait Zovsky. Le Chickenderpig braqua son regard sur l'archer et s'éparpilla dans l'air. Dom scruta les environs, guettant le moindre mouvement et le moindre bruit. Au-dessus ? Non. Autour ? Non. Aucun signe, aucun son. Seuls s'étendaient encore les sons de Zovsky qui tournait et d'un... d'un grondement venant du sol ?

:air::air: Dom bondit en arrière. Des tentacules frétillants jaillirent du sol, suivis de peu par leur propriétaire. L'un d'eux attrapa la cheville du jeune homme, qui perdit l'équilibre. Son dos heurta douloureusement le sol. Tous ses membres se retrouvèrent immobilisés, puissamment enserrés entre ceux grouillants de Nigrum. Ce dernier vola jusqu'à Dom, qui se teinta de noir, protégé par la chitine qu'il matérialisa à la place de sa peau.

:air::air: Dom ne put pas même hurler sous le coup de la douleur, le souffle coupé. Le poing du monstre l'avait frappé à l'estomac. S’il avait évité de peu d’être tranché en deux par ses griffes acérées, le choc n’en avait pas été moins violent. Il toussa, cherchant désespérément de l’air. Il avait au moins une côte brisée. Une déflagration retentit à nouveau. Nigrum détourna le regard, sans pour autant relâcher l’assassin. La lame de Zovsky suivit son coup de feu, et traversa le corps de la créature. Bien qu’elle ne fut pas blessée, elle poussa un cri et relâcha légèrement l’emprise sur Dom. D’un mouvement de poignet, il trancha les liens qui maintenaient sa main armée. Son adversaire se retira alors que les tentacules estropiés s’évaporaient dans l’air. Le jeune guerrier meurtrit roula sur le sol et s’appuya sur son épée pour tenter de se relever. Durant plusieurs instants, il demeura immobile. Ses oreilles sifflaient et il était sur le point de perdre connaissance. Il se replia sur lui-même le temps de retrouver ses esprits, bercé par le sifflement clair de la lame sombre de son ami.

 

:air::air: « Dom ! »

 

:air::air: L’appel de Novchenko le tira de sa transe. Bien que toujours assailli par la douleur, il se sentait à présent bien mieux. Il sauta sur ses pieds et balaya l’air avec Hexalon. Zovsky accourait vers lui. Sans un bruit, Nigrum se reconstitua au-dessus de lui, sous le regard affolé de Dom. Il n'avait pas le temps de l'avertir.

 

:air::air: Zovsky souleva le pied pour effectuer le pas suivant.

:air::air: Dom ferma les yeux, concentré. En un instant il psalmodia la formule. Tel un cocon, le micro-univers qu'il créa l'enveloppa. Une poche de la réalité où le temps s'écoulait plus vite. Il s'élança. L'instant d'après, son épée tranchait le monstre. Il relâcha son sort. Il n'avait déjà plus aucune réserve pour utiliser à nouveau ses maigres pouvoirs. Nigrum réapparut derrière lui et balança son bras. Dom se servit de son brassard métallique pour dévier le coup. De son autre bras, le Chickenderpig l'éjecta sur le côté. Dom fit plusieurs tours au-dessus du sol avant d'arriver à se stabiliser et retomber sur ses jambes. Sitôt son pied toucha l'herbe, il prit appui et s'élança de nouveau. Il n'en revenait pas. Ce monstre rivalisait avec sa vitesse, celle jusque-là inégalée de son peuple. Trois tentacules pénétrèrent le cuir de son armure, à peine stoppés par sa chitine protectrice. Il trancha les autres et plongea vers le cœur de la bête. Sa lame glissa dans le corps immatériel. Cela ne l'arrêtait pas. Elle pouvait tout trancher. Le monstre se volatilisa aussitôt, accompagné d'un grand cri.

:air::air: Zovsky posa le pied à terre.

 

:air::air: Le Fondateur arrêta sa course pour chercher du regard son compagnon soudain volatilisé. Il l'aperçu, la lame tendue dans le vide, tout en sang et en sueur. Dom le regarda. Il n’était pas dans un meilleur état. Ils s’échangèrent un regard et se rejoignirent. Nigrum refit surface près d'eux. Ils fondirent d’un même mouvement sur lui. Ils repoussèrent le monstre, fendant l’air de leurs lames tel le duo de la lune et du soleil dansant dans l’air. Dom reçu plusieurs balafres, mais ils le contenaient, prenaient l’avantage. Les assauts constants de leurs lames complémentaires l’empêchaient de fuir. Les trois protagonistes gravirent peu à peu la pente qui se trouvait non loin, poursuivant avec acharnement leur danse mortuaire. Dom encaissait les coups, protégé par son exosquelette. La fatigue s’emparait de lui. Il éprouvait de la difficulté à maintenir sa protection après les nombreuses minutes d’utilisation constante qu’il en avait faite. Le vent les fouettait violemment sur les hauteurs.

:air::air: D’un moulinet du poignet, Dom trancha quelques tentacules. Zovsky reçu un coup de front qu’il dévia de justesse, évitant à sa tête de quitter prématurément ses épaules. Une seconde frappe suivit. L’une des griffes traversa son flanc.

 

:air::air: « Maintenant ! »

 

:air::air: Il enlaça de son bras celui de Nigrum, toujours fiché dans sa peau. Dom bondit et fut là en un instant, rapide comme la mort.

:air::air: Deux éclairs frappèrent.

:air::air: Plus un bruit. Plus un souffle ou un soupir. Seuls demeuraient les bruissements infimes de l'herbe.

 

:air::air: Dom se tenait près de Zovsky. Tous deux brandissaient leurs lames en avant. Des perles de sueur suintaient de leurs fronts. Les deux épées se frôlaient, vibrant encore sous la tension insensée qui leur avait été imposée. Un reflet glissa le long de la lame de Zovsky, qui devint soudain aussi blanche que celle de Dom durant quelques instants. La créature fut prise d’un spasme puis reprit un état parfaitement statique. La caresse mortelle des armes se poursuivait sur toute leur longueur, faisant fi des multiples tentacules qui se trouvaient autour, prêtes à les enserrer. Celles-ci n’étaient qu’à quelques cheveux des deux amis tels d’immobiles mais traîtres dards. Les deux armes finissaient leur course dans le torse de Nigrum. L’occasion unique de porter le coup fatal et traître pour le monstre s’était présentée. La faculté de transpercer et trancher le corps du Chickenderpig d’Hexalon associée à celle de le blesser de la lame noire de Zovsky. L’une comblait les lacunes de l’autre et avaient touché au même endroit.

:air::air: Le Chickenderpig bougea enfin. Il braqua un regard stupéfait sur les lames, puis le plongea dans celui de Dom, toujours parfaitement immobile et impassible. Sans un son, la créature sembla relâcher ses muscles et tomber à la renverse. Les fers glissèrent dans son torse alors qu’il chutait. Des émanations sombres se dégageaient de lui, et il semblait comme se liquéfier. Il trébucha, sombrant aux pieds de la falaise. Il se fit dévorer par les dents râpeuses des rochers tranchants en contrebas.

 

:air::air: Vaincu.

 

:air::air: Dom inspira profondément, retrouvant enfin son souffle. Il recouvra instantanément sa peau et ses yeux habituels. Son cœur menaçait de déchirer sa poitrine. Quelques secondes de plus et il aurait consumé — dévoré même — ses forces vitales à une vitesse mortelle. Maintenir ainsi ses pouvoirs et facultés l’épuisait bien trop vite. Il jeta un rapide coup d’œil au précipice. Nigrum gisait entre les rocs, dévoré peu à peu par les vagues de la mer qui mordait la côte. Zovsky était allongé, tombant lui aussi d’épuisement. Son épée était fichée dans le sol près de lui, de nouveau aussi noire que du charbon. Le jeune homme le rejoignit et s’affala près de lui. Plus loin en contrebas, des gardes du palais accouraient, accompagnant leur avancée de grands cris paniqués. Dom sourit et ne put retenir une esclaffade soulagée. Les bougres arrivaient après la bataille.

:air::air: D’un rapide coup d’œil sur le côté, Dom put voir que le trou qui ornait le mur du palais par sa faute n’était plus. Les mages du château avaient probablement réparé l’accroc sans attendre. Zovsky de son côté semblait plus exténué que d’humeur à rire. Mais tous deux savaient qu’ils avaient remporté une grande victoire. Souriant à son camarade, le jeune diplomate déchira une bande de tissu et compressa sa blessure. Zovsky retint un gémissement désapprobateur. Il se laissa faire néanmoins. Ses connaissances médicales lui imposaient la raison : il avait perdu trop de sang et Dom devait stopper l'hémorragie. Les soldats les atteignirent et les aidèrent à marcher.

 

:air::air: La lune apparut au loin. À sa vue, Dom ne put retenir une pensée pour Aïda. Bientôt, il la retrouverait, quoi qu'il arrive. Il frissonna, frigorifié par le vent. Il devait réussir.

:air::air: Bientôt...

 

:air::air: ~~~~~

 

:air::air: Zovsky apparut dans le cadre de la porte qui donnait sur les salles de soin. Il avait meilleure mine. Sans un mot, Dom lui sourit et se joignit à lui. Tous deux étaient convoqués à la salle du trône. À cette occasion, leurs vêtements avaient été lavés. Ils se devaient de se présenter avec une tenue correcte. Une journée s'était écoulée durant laquelle ils avaient recouvrés leurs forces.

:air::air: Le jeune ami de Dom semblait différent. Ce dernier avait l’impression de retrouver le jeune homme égaré et encore un peu naïf qui s’accrochait férocement à son ouvrage sur les côtes du Kubnigera. Il revoyait cet ami pour qui il donnerait sa vie, et plus cette ombre inquiétante qui l’avait supplanté. Dom n’était pas idiot et se doutait qu’il s’était passé quelque chose.

 

:air::air: « C’est lorsque ton épée a subitement perdu sa teinte sombre, n’est-ce pas ?

 

:air::air: — La vérité a toujours été complexe, Dom, soupira-t-il, la mine sombre. Karajan, le Fondateur, était...est une entité excessivement vieille, tout comme l’ennemi que nous avons combattu un peu plus tôt et l’arme que m’a confié l’Impératrice. Cette épée a été forgée dans le seul et unique but d’anéantir la Corruption, quelles qu’en soient les conséquences pour son porteur. En somme, elle se nourrit de la force vitale des Fondateurs, agissant comme un piège qui se renforce en assimilant l’âme de celui qui l’utilise et de celui qu’elle combat.»

 

:air::air: Zovsky marqua une pause, et braqua son regard d’améthyste sur son ami. Dom, impassible, attendait la suite.

 

:air::air: « Karajan avait conscience de cela, reprit Novchenko. Il savait que le seul moyen de vaincre Nigrum était de se donner entièrement à l’épée, car c’était ce qu’elle réclamait depuis le départ. Nos esprits, qui s’étaient unis lors de l’expédition menée à Bel-O-Kube, se sont alors séparés. Le mien est resté intact. Quant au sien… »

 

:air::air: Le jeune homme tira son épée hors du fourreau, dévoilant de nouveau sa lame d’onyx. La saisissant avec précaution, Zovsky présenta son arme au conseiller.

 

:air::air: « Regarde le plat de l’épée avec attention, mon ami. »

 

:air::air: Durant une poignée de secondes, rien ne se produisit, l’alliage inconnu dans lequel l’arme avait été conçue demeurant aussi ténébreux qu’inerte. Puis, de façon presque imperceptible, la lame s’éclaircit, se nuançant progressivement jusqu’à atteindre la blancheur éclatante de la neige immaculée.

:air::air: C’est alors que Dom remarqua, presque invisible tant l’écriture était fine, une magnifique calligraphie qui, de son fil d’argent, décorait l’arme antique.

 

:air::air: :air: :air: :air: :air: Jeg Slavnoyë, Sozdätel no seishin. Moya sila eto buki ni nokoru.

 

:air::air: « Cela signifie : Je suis l’Invaincue, l’esprit de Karajan. Mon pouvoir sur ces terres demeure en cette arme. »

 

:air::air: Dom brava le regard mi-rassuré et mi-attristé de son ami. Il savait bien que le changement avait dû être rude et qu’il s’était habitué à la présence du fondateur. Dom souhaita le réconforter. Il déposa sa main sur la lame, masquant l’inscription et lui sourit, ses yeux verts qu’il voulait le plus apaisant possible plantés dans les siens.

 

:air::air: « Bon retour parmi nous, lança-t-il simplement. »

 

:air::air: Il réussit à décrisper son camarade.

 

:air::air: « Tu sais, j’ai moi-même beaucoup appris ces derniers jours. Je ne suis plus le même. Du moins, je ne suis plus celui que je pensais être. Mais je m’égare ! Nous approchons de la porte, je te raconterais tout ensuite. Après toi, je pense que mon affaire presse moins que la tienne, affirma-t-il en le poussant vers les battants. »

 

:air::air: Sans un mot, Zovsky passa le seuil et entra dans la salle du trône.

:air::air: Dom attendit que les portes se referment. Il rejoignit des gardes un peu plus loin. Il souhaitait les remercier de leur aide et leur payer une tournée le soir même. Bien qu'il plaisanta et rit de bon cœur, une partie de lui restait autant en peine qu'inquiète. Son instinct lui disait que tout n'était pas terminé. Il repensa à Aïda et se renferma sur lui-même quelques instants, seul avec sa tristesse. La légère sensation qui lui chatouillait l’intérieur du crâne et qui devait lui indiquer la direction de la jeune femme était présente. Il ne la remarquait que depuis peu, mais elle lui proèuvait qu’elle était en vie. La boussole magique s’affolait, incapable de déterminer une direction. Elle n’était vraisemblablement pas sur le même plan.

:air::air: Plusieurs minutes plus tard, Zovsky émergea de la pièce. Le jeune homme délaissa ses camarades, qui s'empressèrent de reprendre leur poste. Il déposa sur son ami un regard inquisiteur, désireux de connaître les tenants et conclusions de l'entretien.

 

:air::air: « Nous en discuterons plus tard, répondit-il avec un clin d'œil à sa silencieuse question. Pour l'heure tu devrais te hâter : elle t'attend. »

 

:air::air: Dom acquiesça. Sans perdre plus de temps, il masqua sa nervosité derrière le masque de calme et de logique qui le caractérisait et passa la porte. Il savait déjà quoi dire. Il ajusta sa cape sur ses épaules et le fourreau à sa taille. Le battement étouffé de ses bottes sur le tapis rouge vif qui ornait le sol et le tintement des plaques d'armure qui accompagnait ses pas étaient les seuls sons résonnant dans la pièce. Un rapide coup d’œil confirma sa théorie : le mur au fond de la pièce était comme neuf. C'était à se demander si ce combat avait réellement eu lieu.

:air::air: Au fond de la longue salle, l'Impératrice se tenait, immobile. Elle l'invita à s'approcher. Le diplomate s'immobilisa à quelques mètres des trônes et posa le genou au sol.

 

:air::air: « Votre majesté... salua-t-il respectueusement.

 

:air::air: — Comment vont tes blessures ? s'enquit-elle à la surprise de Dom.

 

:air::air: — Très bien majesté ! Les soigneurs du palais sont très compétents. Il est fort aimable de votre part de vous en inquiéter. Néanmoins, je vous dois mes plus plates excuses pour... le mur du palais. Bien que ce fut entièrement hors de ma volonté.

 

:air::air: — N'en parlons plus, rétorqua-t-elle, un sourire en coin.

 

:air::air: — Si je ne m'abuse, je ne suis pas ici pour parler de mes ecchymoses, n'est-ce pas ?

 

:air::air: — Exact. M'est avis que cette créature ne t'es pas étrangère, et je souhaiterais savoir ce que tu en sais.

 

:air::air: — Voilà encore quelques jours je n'aurais su répondre à cette question. Mais soit, je suis à présent en mesure de vous fournir le récit de mes souvenirs recouvrés. »

 

:air::air: Durant de longues minutes il énonça son histoire, insistant sur les détails concernant Nigrum comme elle le souhaitait. Lorsqu’il eut fini, elle demeura quelques instants pensive.

 

:air::air: « Avec tes explications et celles de Zovsky, tout est à présent bien plus clair. Je te remercie de ta sincérité. Néanmoins, une zone d'ombre persiste.

 

:air::air: — Si je le peux, je l'éclaircirais.

 

:air::air: — La question que je me pose, c'est pourquoi tu t'es trouvé à Stendel. Mon idée et que tu avais déjà prévu d'entrer dans cette salle autrement qu'en infligeant un sort funeste à notre maçonnerie.

 

:air::air: — En effet. Comme vous vous en doutez, la découverte de mes souvenirs a réveillé en moi le désir de retrouver ma famille et de libérer mes terres. Or, même avec toute la bonne volonté du monde, mes moyens sont insuffisants. Par ailleurs, mes fonctions de dirigeant et diplomate m'amènent à côtoyer énormément de gens. Au-delà de mes fonctions de scribe, je souhaite être au service du peuple et de l'Empire. Pour m'aider dans ma quête d'une part, et pour aider autrui d'une autre. Et il y a un dénominateur commun à cela, la raison de ma venue.

 

:air::air: — Et quelle est-elle ? demanda-t-elle bien qu'ayant parfaitement deviné de quoi il retournait. »

 

:air::air: Dom prit une grande inspiration avant d'enfin répondre d'une voix forte et sûre qui se répercuta le long des murs.

 

:air::air: « Ma Dame, je souhaite prêter serment d'allégeance à l'Empire. Si vous l'acceptez et que vous m'en jugez digne, mon adoubement et mon accession à la Chevalerie seront le gage et la fonction de mon serment. »

 

:air::air: ~~~~~

 

:air::air: Non loin de là, dans les eaux troubles et froides qui frappaient la côte, près du château, un sombre et imperceptible mouvement troubla davantage les ondes agitées de la mer. Haut dans le ciel, les nuages se rassemblaient, d'un blanc immaculé. L'hiver prenait peu à peu la place du doux automne. Alors qu'un cycle touchait à sa fin, un nouveau commencerait d'ici peu. Une ombre s'ébranla pour doucement s'éloigner...[/justify]

 

 

 

 

[justify][imageacote=left]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/02/1389006430-s.png[/imageacote]i vous lisez ces lignes, c’est soit que vous avez fini de lire le récit de mes aventures — auquel cas j’espère sincèrement que vous les aurez apprécié —, soit que vous n’en avez pas eu le courage — ce que je conçois très bien — et que vous avez sauté jusqu’à la fin. Dans tous les cas, je me dois de vous remercier pour avoir lu un si long pavé. Si par la suite vous avez souhaité me soutenir dans ma demande, je ne peux que vous en remercier encore, car vous êtes adorables et je tiens beaucoup à vous tous, tous autant que vous êtes.

:air::air: Je ne vous retiendrais plus longtemps, car ce que je peux vivre avec vous tous vaut mieux que mille mots, et je ne pense pas devoir m’étendre sur le sujet. Mes amis savent tout ce que je peux penser d’eux, et j’aime de toute manière énormément toute la communauté de Minefield, sachez-le.

:air::air: Ainsi, je laisse mon sort entre vos mains. Des soutiens sont à présent la partie manquante de cette demande, et ne le peux que m’en remettre à vous qui lisez ces lignes, que vous soyez là pour me soutenir, simplement par curiosité, ou pour traiter ma demande. Dans tous les cas j’ose espérer que la longue lecture que je vous ai offerte ne vous aura pas déplu et qu’elle aura su vous tenir en haleine, vous faire rire, pleurer, peur ou rêver. J’y aurais mis toutes mes capacités, tout l’art dont est capable ma maigre et encore jeune plume. J’y ai mis toute mon âme, pour vous lecteurs, mais aussi pour mettre toutes les chances de mon côté.

:air::air: Encore un immense merci pour votre lecture. Il est à présent grand temps que je rende la plume et que je m’en remette à vous.

:air::air: Merci.

 

:air::air: Très amicalement et littérairement,

:air::air: Votre très dévoué Dom.[/justify]

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Peuple de Minefield, bonsoir.

 

A mon tour de me lancer dans la dangereuse et longue rédaction d'un plussoiement aussi beau qu'utile (troll inside ?), afin de montrer mon soutient à mon ami DomFulmen dans sa quête à la chevaliérisation.

 

En effet, cette candidature est moins une nécessité qu'une simple formalité, notre maître RPiste méritant largement ce grade, et ce pour des raisons que chacun connaît mais que je vais quand même énoncer, non mais.

 

Ce jeune homme que je ne connais que depuis (hélas) quelques mois est devenu, dans ce court intervalle, un ami précieux et un joueur extraordinaire à mes yeux. Grand ami de notre MonsieurDicsi que je connaissais avant, Dom et moi avons immédiatement sympathisé. Je pense pouvoir avancer sans trop dire de bêtises (ce qui serait bien étonnant, je sais) que Dom est une des personne (la personne ?) les plus gentilles du serveur. Est-il seulement possible que sous une petite tête blonde et frisée comme la sienne se cache un cœur d'or massif gigantesque ? Dom m'a plusieurs fois montré que, seigneur, c'est bien possible, et avec des chips sur le tout, s'il vous plaît.

Non content d'être doté cette immense qualité que je peine à trouver dans ce monde de brute, Dom y allie une grande (mais grande) modestie, ce qui en fait une personne à fréquenter absolument quand on est plongé dans un monde tel que celui des jeux vidéos en étant une gamine de 16 ans, croyez-moi. En plus de tout ça, Dom a une bonne bonne dose d'humour, encore un truc qui me semble indispensable sinon vital dans notre monde, est extrêmement mature et réfléchi, très posé, et calme en toutes circonstances (je suis incapable de faire preuve de ne serait-ce que la moité de ces qualités, d'où mon insistance et ma profonde admiration) (et il a des goûts musicaux qui sont excellents, oui c'est un avis personnel et oui je dis ce que je veux, non mais oh).

 

Tout ça c'est très bien, vous direz-vous, mais qu'est-ce que son amitié avec Dom peut me faire, et en quoi cela en fait il une personne apte à accéder à la couleur bleu clair ?

 

C'est là qu'arrive la partie sur DomFulmen, le joueur Minefieldien, le RPiste, l'habitant du Kubnigera i tutti quanti.

Dom travaille en effet activement à l'intégration des nouveaux joueurs sur notre beau serveur, en ajoutant aux visites conseils avisés en tout genre, le tout rempli de gentillesse, de douceur, de chips, d'aide et caetera. (il joue également très bien à Awesomenauts, même si ça n'a rien à faire ici, je tenais à le dire.)

Toutes les qualités que j'ai cité plus haut (plus celles que j'oublie, forcement), Dom les mets à profit du serveur, des joueurs, et joue grandement à rendre Minefield bien plus qu'un simple serveur Minecraft, une communauté unie et (pas toujours, hélas) sincère ; et ceux qui me connaissent savent qu'à mes yeux, rien n'est plus important que ce point-ci. Il a également posé pas mal de blocs me semble-t-il ; c'est donc un véritable pilier de cette communauté, un membre incontournable de notre beau serveur (puisse cela durer encore longtemps !).

 

Alors oui, on doit trouver que j'en fait beaucoup, mais il me semble important, quand quelque chose doit être dit, qu'il soit dit et bien dit. DomFulmen est une personne connue et reconnue, c'est pourquoi il est intéressant (pour moi en tout cas) de le soulever point par point. (On ne dit pas assez à certaines personnes géniales qu'elles le sont, chose faite donc. Oui parce que si la flemme vous a pris de me lire, Dom est formidable et mérite évidemment ce grade).

 

Dans ces conditions, il est parfaitement impossible de ne pas le laisser revêtir la couleur du double home, il mérite à 150% d'être adoubé.

 

Son seul défaut, en fin de compte, c'est cette gentillesse absolument trop grande qui fait que, nom de Zeus, Dom, stop m'offrir des cadeaux ! :D (niahaha.)

 

Voilà donc, et heureusement pour toi qui a eu le courage de me lire, je n'ajouterai rien de plus.

 

Comme disait un certain Swiss (sauf que cette fois, c'est vrai), ce n'est plus de courage dont tu as besoin mais de stylo pour signer tes autographes, Dom !

 

En un mot comme mille, PLUSSAIN DOMICHOU !

 

Bon courage tout de même à toi, et excellente journée à tous,

 

-Marie.

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encore marie!!! ça fait deux fois aujourd'hui^^

 

alors dom que dire de dom c'est une personne fort sympathique bien que potentiellement loufoque parfois très généreuse, qui m'a fait une petite place dans son port, je me devais donc de venir soutenir sa candidature qui ferait mourir de vieillesse un elfe sylvain de par sa longueur!

 

cependant dom est une personne ayant accompli de nombreuses chose au sein de son projet comme au sein du serveur alors je pense q'il mérite mon soutient

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Hhaaa, dom qui post sa candidature chevalier, ça faisait bien longtemps que je l'attendais celle-là, et cette longue attente en a bien valu la chandelle je dois dire. Oh ... j'en oublie mes manières, bon bah soit.

 

 

Bonjour et bonsoir tout le monde.

 

Voici donc arrivé le moment fatidique de la rédaction d'un plussoiement pour la candidature chevalier de Dom et [barrer]son RP[/barrer] son Roman. Je dis fatidique car cette tâche s'avère bien ardue et laborieuse tant il y a à dire (de positif je vous rassure) sur le personnage de notre communauté qu'est le Dom, ou plutôt le Fulminator devrais-je dire étant donné comment il en impose avec une telle candidature (ça en deviendrait même dangereux à force il faut dire si il continu dans cette voie la -o_-o).

 

Alors que peut-on dire sur dom, bah un tas de choses, voir même une montagne de choses.

 

Je pense que je ne vous apprendrais rien si je vous dis que dom est une personne qui aime aider les autres du mieux qu'il puisse le faire. Cette partie de son caractère l'en a même amené à devenir l'un des grands ambassadeurs de l'ANA guidant les nouveaux dans leurs premiers pas sur le serveur, et répondant aux diverses sollicitations de ceux-ci sans jamais osciller.

 

Je pense que je ne vous apprendrais rien aussi si je vous disais que dom, bon ... bah ... c'est un bosseur, surtout quand on voit ce que monsieur nous a pondu comme RP. Cette aspect du Dom, on peut aussi le voir avec l'engagement dont il fait preuve avec le Kubnigera, un projet deux chantier titanesque de l’arbre et de la montagne qui feraient fuir bien des gens.

Mais non ! Dom lui ne fuit pas face à cette masse de travail que sont nos chantiers, il les accepte et il les fait par son simple bon vouloir. La seule pression qui pousse Dom à agir, c'est sa seul volonté !

Cette volonté est si grande, que Dom n'hésite jamais à accepté les postes qu'on peut lui proposer, et qu'il saute sur chaque occasion de mettre à l'épreuve celle-ci. Comme on pu nous le montrer, son arrivée à l'ANA, ses articles dans le VE, et son entré parmi le rangs des scribes. Ses nombreuses implications montrent d'ailleurs de manière véridique comment Dom est une personne sérieuse et impliquée dans tous ce qu'elle fait.

 

Et sur le coup ... je me dis quelqu'un ... en faite ... vous savez quoi ? Bah ... en faite ... J'AI RIEN A VOUS APPRENDRE SUR DOM ;D ! Et vous savez pourquoi c'est génial ? Parce que ça montre que Dom est l'une de ses rares personnes qui se sont intégrer à un tel point dans la communauté de Minefield ... et franchement qu'elle est peuplée cette communauté là dis donc, que vous le connaissez forcément, que vous lui avez déjà peut être parlé, que se soit par mp, en partie sur le serveur, ou bien encore directement sur Mumble. Vous avez déjà entendu son nom, lu son nom, dis son nom.

 

Si le grade de chevalier est bien ce qu'il est sensé être, c'est à dire une récompense honorifique destinée aux joueurs qui se sont démarqués sur le serveur, et qui ont MARQUE le serveur d'une manière ou d'une autre. Et aux joueurs qui se sont investis et intégrés durablement dans notre communauté. Alors OUI ! Dom mérite ce grade ! Et celui qui en aurait le moindre doute n'aurait juste car lire et regarder les flots de messages éparpillés Dom à travers le forum et les forums de ville et communauté, qu'il soit sérieux, créatifs, ou piqués d'humour, pour se rendre compte de la nature exceptionnelle de ce joueur !

 

 

Sur ces derniers mots.

Je vous souhaite à tous une Bonne journée une Bonne soirée

Et le plus important de tous un Bon jeu.

 

ArthurB, Reine de Bel-O-kube, Ambassadeur de l'ANA, Créateur de Skin, et Paysans depuis 3 ans ( et aussi KO à 3heure du mat)

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Blop !

 

Je ne suis plus sur Minefield depuis déjà 18 mois, aussi avez-vous la possibilité de considérer mes propos comme obsolètes ou peu pertinents. Cependant, je ne pense pas que Dom ai changé en mal depuis que je l'ai connu.

 

DomFulmen, c'est un p'tit gars très motivé, qui a beaucoup œuvré pour deux projets auxquels j'ai participé, Bel-O-Kube et surtout la colonie du Kubnigera. Sans lui et Arthur (que j'attends toujours de voir passer citoyen soit dit en passant), Bel-O-Kube n'existerait, et le Kubnigera aurait été un projet mort-né. Pourtant, à force d'acharnement et de créativité, tranquillement, patiemment, la colonie a évolué et s'est développée pour finir par aboutir sur des projets concrets. Rien que pour cela, Dom mérite son titre.

A côté de cela, Dom a œuvré pour l'ANA, et ce fut un réel plaisir que de travailler avec lui pendant les quelques mois où j'ai officié comme ambassadeur.

 

Ce n'est pas un message très long, mais il témoigne de mon estime pour ce petit bonhomme, qui mérite à mes yeux d'être reconnu, car c'est un grand joueur de Minefield, de ceux qui font que c'est un serveur sur lequel j'ai créé et gardé de vrais contacts.

 

Plumiquement,

Corderaide a.k.a Ti-ret.

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Yip ! Faut bien changer...

 

Alors... écrire un plussoiement pour une personne comme Dom va être dur pour moi... il sera très court !

 

DomFulmen... Que dire de lui ? C'est un fou, un dégénéré, un malade et surtout un autre fou en plus et tout ça ensemble ce qui le rend unique et adorable.

 

Dom, est une personne qui au fil du temps j'ai appris à l'apprécier , à le connaitre et surtout à le comprendre un peu.

 

Rien que pour son RP et pour son implication en tant qu'ambassadeur à l'ana, il mérite son rang de chevalier.

 

Je finirais ce plussoiement en disant... Dom épouse moi.

 

Cordialement pongboum.

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J'aime pas et je sais pas faire des plussoiements parce que je sais pas faire de pavés, et j'aime encore moins en faire sur la candid de domfulmenounet parce que si il y avait un Grand prêtre des pavés ce serait lui.

Je vais rien vous apprendre en disant que Dom est gentil, généreux, et toujours prêt a aider.

Il ne serait pas scribe sinon, oh.

Je ne vous en apprendrais pas plus en vous disant qu'il est trvailleur, qu'il a une grosse voix et un humour douteux et redouté, c'est marqué dans sa candidature.

Si jamais, au grand jamais vous voudriez une exclusivité, une info croustillante, quelque chose d'unique que seuls celles et ceux qui l'ont fréquenté peuvent se vanter de connaitre, eh bien voila, la voila la grande révélation :

 

 

Dom est une goutte d'eau, et plic, ploc fait le Dom.

 

+1 pour le Dominou :3

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DOMFULMEN !

 

Ah, je ne sais où commencer ! ll a à mon sens toutes les qualités requises pour être Chevalier !

 

Joueur d'expérience, crouton parmi les croutons du serveur, toujours aimable et prompt à aider les nouveaux, son action sur le serveur est marquée d'un grand B comme Badass ! Comment ne pas lui accorder ce grade à lui, le squatteur du forum, l'ambassadeur de l'ANA, le DOM !

 

Et puis, regardez-moi ce RP (que je n'ai pas lu en entier car j'ai... euh... des choses à ...faire...) ! Il compense peut-être pour quelque chose, mais il le compense bien !

 

Malheureusement, mon inabilité à faire des plussoiement dignes de ce nom fera que mon plussoiement sera court et minable mais voilà, Dom c'est Dom, il mérite ce grade :D

 

+1

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Bonjour

 

Dom Fulmen est un jouer passionnent est très intelligent, de plus c'est un jouer actifs qui a de nombreuse qualités Don tout selle pour devenir chevalier. Il est toujours prit a aider est a apporter une bonne ambiance :D

 

Je suis bien nul pour faire un plussoiment alors qu'ils mériterais bien plus

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Grand temps il était de sortir de ma sombre caverne afin de plussoyer mon immense ami Dom (oui et je mets les adjectifs devant les noms si je veux, alors commencez pas !)

 

 

Certes, ces derniers temps nous nous sommes perdus de vus, mais nous savions lui et moi que malgré tout, nous n'étions jamais très loin.

Voyez vous, Dom fait partie de cette sphère très réduite des gens que vous rencontrez un jour et dont vous ne pouvez plus vous débarrasser. Non pas que ça soit une ordure, non pas du tout. Qu'importe le temps passé sans lui avoir parlé micro à micro, on sait que lorsqu'on va le retrouver ça sera comme si on s'était quittés la veille au soir. C'est d'ailleurs un précepte à étendre à toute la grande communauté du Kubnigera, ce sentiment de nostalgie empreint de joyeuses conneries dépassée minuit.

 

Bref, je m'égare.

 

Focus sur Dom donc. En plus d'être loyal, motivé et déterminé, il a la plume affutée. En témoigne ce énième rp (que je n'ai pas lu, fidèle à mes convictions :P ).

 

Son implication sur Minefield n'est plus à démontrée. Et je déplore réellement les si peu nombreuses pages de plussoiements. Peut être symptôme d'une baisse d'activité en ces terres ou de la fin d'une époque où les dinosaures comme nous se font de plus en plus rares.

 

Quoiqu'il en soit, Dom a le profil rêvé d'un chevalier, il en a le sens de l'honneur et de l'équité. Et surtout, surtout, il possède une autodérision (et une dérision tout court) qui font de lui un candidat privilégié à ce poste.

 

Au nom de mon phallique tromblon et de par le non-moins-phallique-Cactus-tout-puissant (décidemment, je dois avoir quelque chose à combler, faut que je revois mes symboliques... ) je déclare apposer mon plussoiement sur la candidature de mon très cher Dom.

 

J'ai dit.

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Comment ai-je osé ne pas venir soutenir Dom pour son passage au grade de chevalier ?

 

DomFulmen est une des personnes les plus impliquées dans ce qu'elle fait !

 

En tant qu'ambassadeur de l'Ambassade des Nouveaux Arrivants, il a aidé moult paysans et vagabonds fraîchement arrivés sur Minefield et totalement perdus.

 

En tant que joueur, il a participé a des projets comme la Colonie du Kubnigera et Bel-O-Kube, et a su se faire connaître et reconnaître pour sa générosité. Il est le premier à proposer son aide. Il est aussi encore trèèèèèèèès actif, une qualité rare pour une personne ancienne sur Minefield. Il est également actif sur le forum, comme nous l'avons tous constaté. Adepte des pavés, il a également laissé son empreinte sur tous les topics de flood ainsi que dans tous les forums.

 

Mon cher Dom, tu as mon soutien !

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DomFulmen ... Par où commencer ?

 

Je ne vais pas avoir grand chose à raconter car on ne se connaît finalement pas si bien, sûrement pas assez d'ailleurs. Nous n'avons jamais été dans le même projet, j'entends par là la même ville, et pourtant j'ai pu passer avec toi de moments mémorables de mon aventure Mienfieldienne.

 

Pour être franc je ne me souviens pas de comment nous nous sommes rencontrés. Aussi loin que je me souvienne, tu as toujours été pour moi un joueur d'une gentillesse inouïe, bien plus évidente et naturelle que chez la plupart des gens. Malgré que nous n'ayons pas appartenu au même projet, tu étais toujours prêt à aider, toujours partant lorsqu'on te proposait quoi que ce soit. Tu as été actif sur tous les fronts, participant à une demie-douzaine de projets incroyables, actif sur le forum entier, répondant aux nombreuses questions des nouveaux venus, ambassadeur à l'ANA et depuis "peu", scribe. Je ne crois pas avoir de meilleur terme pour te définir en un mot que "gentil", malgré la banalité de celui-ci.

 

Grand littéraire, tu dotes tes nombreuses candidatures d'un RP plus poussé que chez 95% des joueurs, et comme si cela ne suffisait pas tu écris tes aventures à côté. Ton talent a d'ailleurs été reconnu par la vagabond enchaîné et tu y as écrit plusieurs articles avant de prendre les rennes à la suite de Ctrofun. Un pari de taille vu la prestance de celui-ci, mais que tu as su relever et réussir.

 

Et comment ne pas parler de TiM. T'inviter à rejoindre l'équipe était pour moi évident (je ne suis pas sûr de moi mais je crois t'avoir proposé à ohhopi et Kerocraft, qui ne te connaissaient alors pas ... pas sûr) ; en joueur aidant et responsable que tu étais et es. J'ai pu compter sur toi lorsque je me suis retrouvé avec tout sur les bras à quelques heures des événements, et je n'ai pas été surpris lorsque j'ai découvert le boulot fait dix fois mieux que je l'avais imaginé. Commenter les jeux avec toi était tout bonnement magique.

 

Je pourrais énumérer tes qualités encore longtemps mais je sais que cela n'est pas nécessaire. Ni envers toi, car j'imagine que tu sais au fond ce que je pense de toi et le respect que j'ai envers toi ; ni pour Louvinette pour qui mon soutien n'est qu'une confirmation superflue : tu seras chevalier car tu le mérites. Tu le mérites à mes yeux plus que la moitié des chevaliers actuels (désolé pour eux), et je n'ai aucun doute que tu auras ce que tu est venu chercher : un rang à ta taille.

 

Je ne te souhaite donc pas bonne chance car tu n'en auras pas besoin. Non, je vais plutôt te féliciter d'avance, et te remercier pour ce que tu es et ce que nous avons pu vivre ensemble avec la communauté, et que j'espère nous continuerons à vivre pour les années à venir.

 

Pas vraiment littérairement, mais très amicalement,

 

Splendide.

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Bonsoir,

 

Tout d'abord le Prologue. (C'est une blague mauvaise certes mais une blague). Vous pourrez (peut-être) vous en apercevoir, mais je ne connais malheureusement que (très) peu ce cher Domfulmen . Alors vous me direz comment en dire beaucoup avec si peu ?

Et bien la réponse, c'est que justement, il s'agit de Dom dont on parle.

 

Depuis mon arrivée sur le serveur, on me vante les innombrables et interminables qualités de Dom, depuis la capitale foyer de changement jusqu'aux grottes sombres qui n'aurait pas reçu de messages depuis plus de quatre siècles. Si je devais compter les fois où j'ai été en contact avec lui cela ne se résumera qu'à un chiffre s'approchant dangereusement de 0. Mais je n'est nul besoin de parler ou d'écrire, mais simplement d'écouter ou de lire.

 

La vie Minefieldienne est un cycle. Le premier maillon est l'arrivée de nouveaux arrivants pour renouveler ce cycle. Domfulmen est un des membres indispensables qui ont permis à la chaîne de ne bas se briser, et au serveur tout entier de perpétuer ! Supprimeriez-vous le parent portant l'enfant à naître qui fera continuer votre lignée ? Non. Cela fait de lui et de tous ceux qui font la même chose des êtres indispensables. Il accueille les nouveaux arrivants et leur permet de se plaire, de grandir, d'évoluer et de s'intégrer dans le rouage, permettant à l'inlassable mécanique de fonctionner. Son doux caractère attire et incite les gens à penser que Minefield est belle communauté, posant la première pierre de l'édifice déjà grand qu'est le serveur.

 

Connu et reconnu en tant qu'un des plus grands Rpéiste qui composent le paysage de nos contrées sauvages il a su se faire une place dans le milieu avec son humour décapent, ses récits merveilleux et ses phrases originales.

 

Les multiples constructions où il a participé prouve une dernière fois son implication sans faille.

 

Je terminerai par le fait que j'écris ses mots avec admiration pour la personne pour qui ils sont adressés : je les voulais superbes au même titre que lui. On a beau ne pas beaucoup se connaître, je ne peux que voir que justement, son intégration n'est même plus à prouver. J'ajouterais qu'il est même une source d'inspiration.

 

Vous n'accorderez peut-être que peu de valeur à ce plussoiement, mais je ne pouvais passer à côté du fait qu'après tout, au vu de son passé, de son présent et sûrement de son avenir prometteur, il est presque indécent qu'il ne soit pas déjà Chevalier.

 

Cordialement et sincèrement,

Japaleino.

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Ah Dominichou (*fou rire personel* ok je sors...non je reste !)

C'est un joueur très sympathique c'est la première personne avec qui j'ai eu un vrai contact.

C'est le premier joueur que j'ai connu sur Minefield, il m'a beaucoup aidé et est très compétent dans son rôle de scribe.

C'est un joueur que je respecte et admire beaucoup.

De puis en passant chevalier notre cher Dom, achetera enfin son palefroi ! :o

Et oui il n'a pas de cheval et c'est de temps en temps bien embêtant.

Pour moi il saura porter les couleurs de Minefield avec encore plus de brio qu'il ne le fait déja !

 

A DOM FULMEN !

champagne.jpg

 

+1 !

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Dom Dulmen est une valeur sûre de minefield. Il participe à divers projets du serveurs et aide beaucoup à accueillir les nouveaux arrivant. D'ailleurs, s'il n'avait pas été à l'ANA on aurait jamais pu connaitre son acolyte Zovsky qui poste sa candidature simultanément. Tous les jours il demande dans le chat : "Nouveaux arrivant ? contactez moi si vous avez besoin d'aide". Je pense qu'un grade de chevalier lui irait si bien, et éblouirait d'avantage les jeunes recrues de minefield. C'est toujours agréable d'être reçu par un personnage important lorsqu'on entre dans un lieu inconnu.

 

Dom a toujours un grand plaisir à accueillir les arrivants et à leur transmettre son immense savoir. Oui, Dom est aussi un personnage brillant, il sait écrire de tres beau RP (même si j'en ai lu que trop peu). Il fait aussi d’incompréhensibles jeux de mots, mais je vais pas m'attarder sur ce point pour ne pas lui porter préjudice. Mais ses blagues font plutôt bel effet lorsqu’il anime des événements comme le concert de Cérule ou lorsqu'il rédige un article pour le Vagabond Enchainé.

 

Et puis Dom c'est aussi la reine sexuée femelle du Kubnigéra. J'ai jamais bien compris à quoi correspondait ce titre mais en gros ça veut dire qu'il est important pour les fourmis... Bref c'est le dirigeant de ce projet qui est plutôt agréable à visiter et qui je l'espère sera bientôt terminé.

 

Voila je pense que mon argumentation aura suffit à convaincre les empereurs que tu seras sans nul doute un très bon chevalier.

 

Ieyasu Hanami

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352726Pavecesar.png

Voilà, comme ça on ne me dira pas que je n’ai pas fait de pavé ^^

 

Ca fait un moment que je dois plussoyer le Dom, donc me voici enfin.

C’est un joueur exceptionnel, toujours prêt à tendre la main pour aider son prochain. Comme l’a dit mon voisin du dessus, Dom demande toujours s’il y a des nouveaux qui ont besoin d’aide. Je pourrai presque affirmer que c’est lui qui a lancé la mode de cette récente question.

C’est aussi un ambassadeur de l’ANA qui a un dix-huitième sens pour la détection de nouveaux messages sur le Forum. Une question, un problème, un appartement à louer, un message qui ne devrait pas être dans la section de l’ANA ? Dom est là, répond toujours de manière gentille et courtoise et invoque le lock comme personne !

[ironiejediraimêmeplusseconddegré]Parait qu’il est scribe de quête aussi, mais je suis pas sûr. Vu ses RPs ça doit pas être terrible son travail…[/ironiejediraimêmeplusseconddegré]

En fait, c’est difficile de nommer les qualités de Dom… Le plus simple, ce serait de prendre toutes les qualités qui existent dans ce monde, d’en faire une petite affiche et de la coller sur son dos.(Bon faudra juste ajouter qu’il vaut mieux pas être mauvais perdant quand il gagne contre vous parce que les pieds de nez, il aime bien en faire ^^)

 

Malheureusement, je dois vous annoncer quelque chose de grave… Et oui, tout n’est pas si rose dans le monde du Fulminator. Il est fort malade et sa vie est en danger. En effet, à force d’avoir le coeur sur la main, son sang n’irrigue plus toutes les parties de son corps. A cause de cela, il est obligé de recevoir du sang régulièrement. Et pour payer ce sang, il écrit, beaucoup, vraiment beaucoup (trop). Il insère des pubs cachées pour ne déranger personne et récolte des sous grâce à cela. Donc, si, un jour, Dom arrive près de vous et crie « VASLIREMESCHRONIQUES », c’est qu’il risque de mourir dans la seconde, courez et allez les lire !

 

En gros, DomFulmen [insérez, ici, tous ses titres] mérite d’être chevalier.

Ah, et j’allais oublié, il fait des blagues nulles et anticipe les miennes. Ce qui fait de lui une personne d’autant plus exceptionnelle <3

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Salutations !

 

Il est bon tout d'abord de préciser que ceux qui ne me connaissent pas n'ont pas à s'en vouloir car cela fait peu de temps que je m’immisce timidement au sein de la Communauté de MineField, et malgré les parrains et l'accueil du peuple cela n'est pas toujours chose aisée... Pour ma part et dès mes premières heures de jeu j'ai eu la forte chance d'être récompensé du firmament MineFieldien par l'envoyé DomFulmen.

 

Cet Archange tout droit tombé du ciel dans une pluie de Potatoes Mc.Dom (Les bonnes pommes de terre cuite par ses soins desquelles il inonde chaque vagabond qu'il croise...) s'est présenté à moi tel cette petite lueur que l'on cherche tous désespérément les yeux plissé lorsque nous somme éreinté par la violence implacable des ténèbres de l'incompréhension. Cela fait une semaine que je suis sur MineField à peine, moins de deux que je joue à MineCraft, tout ce que je sais je lui dois, tout ce que j'ai il me l'a donné. Foyer, Clan, Camarades, Objectifs, j'en passe... Aussi quand je comprend qu'il n'est qu'un simple partisan du peuple, je me dois d'être là pour faire en sorte grâce à ma modeste participation, que soit matérialisée cette immatérielle aura divine qui l'entoure. Plus qu'un adoubement, Dom' mérite une statue aussi haute voir plus que l'arbre dans lequel il réside. Santo Subito ! :o

 

Tout comme le JdG doit avoir son Grenier, Comme Fanta doit avoir son Bob, comme le Soleil doit avoir sa Lune, La Pizza ses Olives et la Bière sa Mousse... Dom' doit être Chevalier !

 

Il est tout à fait paradoxal que j'ai autant de chose à dire sur lui et de mérite à lui attribuer alors que je ne sais rien de tout ce qu'il y a à savoir et que je sais tout... de ce que vous ne saurez jamais ! Car seul nous savons... Got it ?..

Plus simplement : Ce peu de temps passé en sa compagnie (Qui se chiffre déjà à quelques dizaines d'heures en vocal!) n'est que merveille et bonheur, la fratrie qui l'entoure ainsi que ceux qui l'adorent de toutes les manières que j'ai pu constater ne sont qu'un pur concentré de bonheur. Il est un Soleil autour duquel gravitent planètes, satellites, cosmonautes, extraterrestres et... débris en tout genre :D (Pas de "plus" sans le "moins" !) Il est un centre qui ne pourrait exister sans tout ce qui l'entoure, et tout ce qui l'entoure c'est lui qui l'a façonné, attiré... Je dis : "Maître Dom" !

 

J'ai vu l'étendue de ses travaux, j'ai parcouru les kilomètres de parchemin sur lesquels sont rédigés ses chroniques (J'ai beau courir d'ailleurs je ne suis guère sûr d'en voir un jour le bout...) j'ai rit avec lui ainsi qu'avec tous ceux qu'il fait rire et je n'ai qu'une chose à dire parmi toute celle que je n'ai pas dites, ainsi que celle que je ne dirais pas...

 

DomFulmen Have to Be a Fucking Knight !

Rock'N'Roll...

 

Je t'aime Dom'

Merci pour TOUT et "Merde" à toi pour ta Candid' ;)

 

Longue vie à DomFulmen !

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:air: DomFulmen, un joueur investi dans sa communauté, qui sa soit l'ANA ou le Kubni, il mérite amplement ce garde de prestige !

Il est sympa sur mumble (Pouic, pouic) et en jeu !

Il fait des Rp et des arbres parfaits !!!

 

+1

 

Theor

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Bon bah voilà,

après des semaines de [barrer]harcèlement intensif[/barrer] quelques demandes répétées, je viens [barrer]enfin[/barrer] soutenir mon très cher Dom dans sa demande à l'accession à la Chevalerie Stendelienne.

Bref, mais que dire donc de cet étrange personnage ? *pouic*

Tout d'abord, c'est une personne que j'apprécie tout particulièrement. En effet, comme ne pas s'attacher à ses [barrer]blagues de m*rd*[/barrer] élans comiques partout où il passe, de ses imitations de la goutte d'eau (peut-être d'une ancienne vie ?), de ses miaulement continus sur Mumble (bon, je n'y suis pas pour rien concernant ces derniers je pense), de ses flood pour avoir des hugs par MP de la part des nouveaux dans le chat IG, de ses... hum, je pense que je vais m'arrêter là, vous avez sans doute compris. *pouic pouic*

 

Sinon, c'est quelqu'un que je trouve très impliqué dans l'univers minefieldien, que ce soit avec les nouveaux, sur les divers chan Mumble qu'il dévaste à chaque fois qu'il y entre, des divers chantiers IG auxquels il participe — uh, wait ? J'ai vraiment écrit ça ? *_* — de ... hum... 'fin bref... C'est quelqu'un que je recommande chaudement pour ce grade de chevalier.

 

*pouic*

 

Sir Glieps de Keysington

 

 

 

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:air::air: Votre Sainte et Honorée Grandeur,

 

:air::air: Malgré les nombreuses lunes espaçant nos dernières correspondances de la présente missive, j'ose espérer que vous aurez reconnu mon écriture, et qu'elle aura inspiré chaleureusement votre esprit, le plaçant ainsi dans d'excellentes dispositions.

:air::air: Car oui ma très chère et grande Amie, bien que l'absence de nos échanges ces dernières lunes crée en moi un vide abyssal que ne sauraient compléter tous les royaumes des mondes de Stendel, si je viens vers vous en ce jour, ce n'est point pour vous, ni pour moi, mais pour les besoins d'un autre, que dis-je d'un autre, les besoins de notre Empire, Votre Empire.

 

:air::air: J'ai en effet eu vent par l'entremise de quelque voyageur, à l'occasion d'un court arrêt dans une taverne des régions extérieures au sein de laquelle j'avais trouvé refuge par une longue et bien trop froide soirée d'hiver, de la sollicitation prononcée par le Sieur Domfulmen à votre égard afin de rejoindre les prestigieux rangs des preux chevaliers de Vos belles contrées.

:air::air: N'étant pas sans connaître l'immense affection que je porte à ce jeune homme, porteur d'une jeunesse prometteuse, vous comprendrez qu'il m'a paru évident de devoir prendre ma plume sans délai, et ce afin de m'assurer de vos gracieuses dispositions à son égard. Il est a préciser que je ne tiens qu'à m'en assurer, tant la certitude que j'ai de vos bonnes intentions, de votre grand intellect, et de vos infinies connaissance est profondément ancrée en moi. Je ne doute par conséquent pas un seul instant que vous savez déjà tout de ce talentueux élément, dont la sagesse n'a d'autre égale que la grandeur de sa plume, si ce n'est la Votre.

:air::air: Je n'oserai pousser l'impertinence de ma plume jusqu'à vous rappeler ses nombreuses fonctions, et le dévouement sans faille avec lequel il les accomplis. Néanmoins, et bien que vous en ayez déjà, je pense, la conviction, j'ai la certitude que ce jeune homme poursuivra sa route, et que cela le mènera fort loin, car malgré sa candeur il fait d'ores et déjà partie des Grands de Votre Empire. Jamais je n'ai ouï dire qu'il rechigna à la tâche, que ce soit face à l'adversité, la complexité ou la dureté, dussé-t-il affronter les trois à la fois, et partout, tant dans l'Empire que les terres extérieures, bien au delà de nos frontières, sa réputation le précède et son nom parvient à mes oreilles, que vous savez fort grandes et avisées. L'on peut se délecter de sa plume dans les journaux les plus célèbres de Vos Contrées, et pourtant chaque paysan connait son nom ne peut en parler qu'en des termes fort élogieux. De mon entière vie, je n'ai pu voir qu'une seule renommée similaire à celle-ci, celle de notre Bon Empereur Dokmixer, ce qui vient conforter le mérite de ce jeune homme, qui pourtant n'a jamais rien demandé en retour de ses actions.

 

:air::air: Car c'est là la plus grande qualité d'un chevalier, et d'un grand dirigeant, il agit toujours en faveur des faibles, quitte à s'opposer aux puissants, et exclusivement de manière désintéressée. Jamais je n'ai vu Domfulmen agir différemment, et les responsabilités lui ont toujours été confiées sans qu'il ne les sollicite. Chaque pas qu'il a fait dans notre monde, chaque promotion qu'il a reçu, chaque responsabilité qui lui a été confiée, ne sont dues qu'à son seul mérite, à sa persévérance, et à la confiance qu'il inspire à toutes et tous, jusque dans les plus hautes sphères entourant Votre Sainte Éminence. Et pourtant il ne manque pas, à chaque marche grimpée au sein de la grande tour du statut social, de remercier sans cesse ceux qui l'ont entouré, et qu'il a plus souvent aidés et soutenus qu'il n'en a appris d'eux, moi le premier.

:air::air: Ma Chère Amie, lorsque je vois ce jeune citoyen je ne peux m'empêcher de penser à vous, à votre dévouement et à votre modestie, car il les partage, et tout comme Vous il ne pourra qu'être bon et grand, car il est né pour cela, avec cela.

 

:air::air: Ne désirant point abuser de Votre temps, dont je connais la trop grande valeur, je n'ajouterai rien à ces quelques lignes, dont je doute déjà de la réelle utilité, étant donné la réputation de celui que je pense pouvoir désigner sous le terme de "notre ami commun".

 

:air::air: Espérant que vous saurez pardonner l'indélicatesse de cette missive de sollicitation, après une si longue absence, je m'en remets à votre sagesse pour accorder à Domfulmen le rang de chevalier, car il apportera plus de grandeur à ce titre que ce titre ne lui en apportera.

 

:air::air: Noblement et Amicalement,

 

:air::air: Votre Dévoué.

 

 

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Hello,

 

Je me décide enfin à prend une barre à mine et à chasser la flemme qui m'empêchait jusqu'alors de venir plusoyer notre cher Dom.

 

Ce personnage pour le moins unique est l’une des personne les plus sympathiques qu’il m’a été donné de connaitre, toujours prêt à rigoler et à chasser la mauvaise humeur des personnes qu’il croise. Même si j’ai eu plus d’occasion de jouer avec lui sur Awsomenautes que sur Minefield, je le croise à chaque fois que je me connecte sur mumble.

Dom c’est un personnage incontournable que l’on est quasi obligé de rencontrer lorsque l’on commence à jouer à Minefield, d'autant plus que ce gentilhomme est l’un des plus fières représentants de l’ambassade des nouveaux arrivants qui aide tant de nouvelles pousses.

 

Déjà rien qu’avec ça notre cher Dom va sentir ses chevilles enfler. Et c’est pour ça que je t’offre ce tube de pommade aux orties fraîchement cueillies !

 

En ce qui concerne ses travaux sur Minefield, je ne vois que le Kubnigera … sur le carto j’entends. Hé oui, impossible de rater ce tronc d’arbre qui a été si longtemps abandonné ! Mais enfin il recommence à pousser et cela nous rend tous nostalgique de l’époque où nous nous demandions tous : « Mais cela aboutiras-t-il un jour ? ». Les plus optimistes estimaient la durée des travaux à une dizaine et d’année et encore ils étaient peu nombreux. Maintenant grâce à Dom, on reprend espoir et on espère une voir un arbre majestueux faire son apparition.

 

Enfin bref, pour sa bonne humeur, ses RP, ses articles sur le vagabond enchaîné et son action pour rendre la vie des vagabonds meilleure, Dom mérite le grade de chevalier.

 

En espérant vite te voir en bleu clair,

 

Dokhas

 

P.S. : On se sent mauvais quand on plussoie après SL !

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« Quoi ? On a même pas soutenu Dom dans sa quête ?

 

— Non, je ne pense pas, tu crois que l’on devrait le faire ?

 

— Euh... Je pense bien que oui, c’est la moindre des choses après tout.

 

— Bon, comment on fait ça ?

 

— Je ne sais pas, c’est toi le génie de nous deux.

 

— Bon, attends, je vais trouver… Ah ah ah ! Bon, écoute moi attentivement…

 

— Ok, alors on fait sa comme ça, mais moi je fais quoi là-dedans ?

 

— T'as pas écouté hein ?

 

— Nope. Tu peux répéter s’il-te-plait ?

 

— Bon, comme je disais on va faire simple pour toi. Rendre hommage à Dom avec des mots, je trouve ça trop dur. Pas chiant, non, juste dur.

 

— Tu veux dire quoi par simple ?

 

— Eh bien on dit ce que Dom a fait pour nous et à quel point il mérite de passer chevalier, comme ceci.

 

— Okay ! »

 

Dom, t’es un Kubnigérien, donc t’es toujours dans notre channel préférer, donc nous on te voit facilement toutes les semaines, donc vis-à-vis de nos passages sur Minefield, très souvent. Ce qui fait de toi un bon ami.

Et maintenant, pourquoi tu devrais passer chevalier ? Eh bien parce que t’es toi, voilà. Réellement, avons-nous besoins de le dire ? Bon, Dom est une personne qui a le sens des responsabilités, où il le faut au moment où il le faut. Il est super serviable, sympathique, mature et drôle. Oh que oui, drôle, il l’est c’est le moins que l’on peut dire. Ces fous rires que l’on peut se taper...

 

Et sinon, Dom chevalier on est pour.

 

Grix et Cerveau. :cake::lave::cake:

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bonsoir,

 

Je suis présente sur Minefield depuis 1 mois et pourtant je connais Dom (au moins de nom :D )!

Joueur toujours à l'écoute des autres et très sympathique. Très beau conteur également : ton rp est vrai moment de plaisir à lire!

 

donc +1 (ne serait-ce que pour avoir le plaisir d'avoir la suite de son histoire :?! )

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[justify]Yop !

 

Cela fait bien longtemps que je n’ai soutenu une candidature… De ma légère tendance à la procrastination, rien n’aurait pu mieux me pousser à en sortir que la qualité tant de cette demande que de son auteur.

DomFulmen, ce nom, pourtant bien ancien – et pas qu’à cause du fait qu’il est partiellement écrit en latin – est pourtant largement connu chez les nouveaux. En dessous d’une bonne épaisseur de modestie, ce sont des qualités extraordinaires et un investissement sans faille pour sa communauté – qu’on parle de son projet ou de Minefield dans son ensemble – que ce cher Dom dissimule. Et pour cause ! Si on veut se rendre compte de toute sa diligence, il suffit de regarder la communauté qu’il est parvenu à rassembler autour de lui – sans aucune fausse modestie :P – et qu’il continue de faire vivre pratiquement à la force de ses bras au quotidien. Plus qu’un simple joueur, il est le, notre Fulminator.

 

Dom et moi nous connaissons certes depuis un petit bout de temps déjà, et au risque de reprendre certains de ses mots à mon égard, il est sans doute LA personne que j’ai eu le plaisir de rencontrer sur le serveur. J’ai eu rarement l’occasion de m’entendre si bien avec qui que ce soit, et de partager – outre les jeux vidéos – autant d’intérêts communs avec un pékin rencontré au coin de la rue ! :D Aussi, au même titre qu’un certain personnage, ce n’est pas un joueur, une simple identité que je viens soutenir ici, mais bel et bien un véritable ami. Ce titre, celui que l’amitié accorde, il dépasse dans sa valeur – et je pense que personne ne viendra me contredire, et si tel est le cas, bah tant pis pour vous – toutes les marques honorifiques pouvant être attribuées. Gratifiant Dom de ma plus haute marque d’estime personnelle, je ne peux que vous enjoindre à lui attribuer la vôtre – que l’on considèrera être ici l’adoubement.

 

 

Je ne serai clairement pas objectif en commentant le RP associé à sa candidature, sachant que l’histoire qu’il raconte aboutit sur une mise en commun de nos efforts et de nos « talents » de RPistes. Je me contenterai simplement de vous communiquer tout le respect que m’ont toujours inspirés ses textes et qu’avec moi il s’est trouvé un fidèle lecteur, aussi longtemps qu’il continuera à nous engloutir sous des vagues de mots et de phrases sans fin.

 

Mais au final, ce n’est une bête somme de ses multiples capacités qui fait de Dom ce qu’il est pour nous ses amis, et pour Minefield, sa communauté. Il faut voir en lui cette impalpable petite chose qui permet à certains de littéralement déplacer les montagnes, sans jamais écraser les autres du poids de son autorité – de toute évidence, sans lui le Kubni en serait encore à l’état de pousse misérable. Mais je pense avoir fait à ses côtés l’expérience de direction la plus approfondie du fait de notre gestion commune de l’ANA. Je l’évoquais au début de ma diatribe, mais sa seule renommée auprès des nouveaux arrivants est suffisante pour signifier la qualité de son engagement dans sa tâche. Je n’aurais pu rêver meilleur partenaire pour diriger cette grosse institution.

 

 

 

Car motivé, il l’est, ce n’est rien de le dire ! Il n’est jamais facile du sortir du « bla-bla » psycho-politique que l’on retrouve quotidiennement dans la section motivations des candidatures, mais, si la forme varie raisonnablement avec Dom, c’est indéniablement le fond qui est crucial. Je suis prêt à parier ma cape que chacune de ses ambitions, chacune de ses analyses de lui-même a été mûrement réfléchie. Nul doute ne plane sur le fait qu’il compte réellement et ardemment réaliser tout ce qu’il évoque dans cette candidature.. Et relisez les bien, ces motivations, tout tourne toujours autour de la communauté et des membres, jamais autour de sa personne. La communauté, la force du serveur, Dom l’a compris et loin de n’en faire que partie il participe à son évolution.

 

Pour conclure je ne dirai qu’une chose, n’ajouterai qu’un terme signifiant tout l’espoir que je place dans la récompense du si respectable parcours d’un ami, qui j’espère continuera ainsi pour longtemps :

 

Avant la fin, mon cher Dom, bonne chance.[/justify]

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