matth2442 Posté(e) le 10 août 2013 Partager Posté(e) le 10 août 2013 Spécialisation : pêcheur Nom de l'échoppe : L'algue o'rythm Localisation :Héliopolis Bonjour à tous, je viens aujourd'hui poster ma candidature pour obtenir le grade de commerçant. Présentation IRL : Depuis que je suis passé citoyen presque rien n'a changé, Je m'appelle Matthieu et j'ai toujours 16 ans. Je suis encore un grand amateur de football américain, d'autant plus que la saison de nfl reprend début septembre, et je suis la nba. Mes hobbys restent les tennis que je pratique depuis quatre ans maintenant, la natation (je préfère le papillon), tous les sports en général, et bien sûr les jeux vidéo, notamment ceux de sport (madden 13, nba2k13,...) et minecraft. La seule nouveauté est que je passe cette année en terminale S avant d'intégrer (enfin je l'espère) une prépa mpsi. Présentation IG et réalisations : En jeu je suis matth2442, citoyen pêcheur, sous-dirigeant d'Heliopolis et conseiller représentant de lyphé à Illumia. À mon arrivée sur le serveur, je suis devenu propriétaire d'une maison à Harmonia. Mais le projet devenant inactif, j'ai répondu à l'appel de tonacs, roi d'Illumia, qui recherchait des personnes pour l'aider dans son projet. Là, j'ai construit de nombreux pilliers pour les îles, j'ai bâti ma maison, j'ai aidé à la réalisation du temple et j'ai rempli la mer de coraux. Grâce à ma grande activité au sein de projet, j'ai été élu conseiller au départ de dokhas, qui détenait le poste. Un peu plus tard, j'ai été choisi par benjistuarter comme sous-dirigeant d'Héliopolis pour redynamiser la ville. J'ai notamment œuvré à la réalisation des champs, de la place commerçante, du port, du théâtre, de la naumachie ( encore inachevée) et j'ai rempli la mer reliant Heliopolis à Kelaïre et Ysera de coraux. Mes anciennes présentations et candidatures : ma présentation en tant que paysan : http://www.minefield.fr/forum/presentation-suite-quizz-f1075/presentation-matth2442-t58283.html ma candidature villageoise : http://www.minefield.fr/forum/villageois-f968/cadidature-villageois-matth2442-t58783.html ma candidature citoyenne : http://www.minefield.fr/forum/citoyens/candidature-citoyennete-matth2442-t59540.html Mes motivations et pourquoi je suis fait pour ce grade : Si je veux devenir commerçant, c'est tout d'abord pour pouvoir apporter une contribution financière aux deux projets auxquels je participe. Je voudrais notamment doter Heliopolis du S.P.L.A.S.H et permettre de cubo les nouveaux bâtiments de la ville. Ensuite, je pense que le grade correspond à un respect supplémentaire vis-à-vis des autres joueurs, ainsi cela m'aiderait à jouer un rôle encore plus important dans les projets auxquels je participe et à être plus reconnu. Enfin, je pense qu'en devenant commerçant, je pourrai rencontrer de nouveaux joueurs qui feront appel à mes services et peut-être venir en aide à d'autres villes, à d'autres projets que je pourrais intégrer. Dans ma candidature citoyenne, j'ai demandé à devenir souffleur de verre. Cependant je me suis très vite lassé de ce métier où le farm est très peu important, et le métier de pêcheur que j'exerçais lorsque j'étais villageois m'a très vite manqué. En effet, la pêche demande des récoltes importantes, ce que j'apprécie énormément. C'est pourquoi je suis redevenu pêcheur (j'explique de façon rp pourquoi je ne reste pas souffleur plus bas dans la candidature). Le métier de pêcheur est une véritable passion pour moi. La chose que je préfère faire quand je suis sur minefield, c'est de planter des coraux pour enjoliver les mers de tous les mondes. Je pense d'ailleurs prochainement proposer mes services pour vaincre ce fléau que sont les algues. Pour moi, l'entretien du charme de minefield passe aussi par l'entretien des fonds marins, et malheureusement beaucoup de personnes l'ont oublié. J'espère donc pouvoir sensibiliser plus de joueur, mais aussi contribuer encore plus fortement à l'amélioration des fonds marins grâce à ce grade de commerçant. En outre, je pense avoir le sens des affaires et bien connaître la valeur des objets, j'adore commercer que ce soit sur minefield ( pour l'instant je troque juste) ou sur d'autres jeux. Screen de mon échoppe à Heliopolis: Mes prix (basés sur ceux de la corpo): scaphandre : -casque : 23pas -torse : 9pas -jambes : 9pas -bottes : 7 pas colorants : - encre : 1.75 les 8 - colorant gris foncé : 2.25pas les 8 - colorant gris clair : 2.5pas les 8 nourriture : - brochettes : 2.75pas - soupe de poissons : 1pa - poisson cru : 0.5pas - poisson cuit : 0.65pas bateau : 0.5pas canne à pêche : 0.5pas gobeur de poulpe : 5.75pas coraux : 3.25pas Le rp: C'est parti pour le rp, qui explique comment je suis devenu pêcheur : La vie avait repris son cours normal à Héliopolis. Benji nous trouvait chaque jour de nouveaux travaux à faire , de nouvelles constructions à réaliser. Alors nous nous mettions à bâtir, grâce à ses directives, des bâtiments tous plus beaux les uns que les autres. Bien sûr, j'apportais une aide supplémentaire en revêtant ma forme d'aigle, et, bien sûr, j'étais à chaque fois épié du regard lorsque je n'étais plus humain, ou du moins lorsque je n'en avais pas l'apparence. Bien que cela devenait vraiment agaçant, je prenais sur moi tant bien que mal, tout en bouillonnant intérieurement. Mes anciens camarades se méfiaient désormais de moi car j'étais différent, et car ils ne savaient pas "ce que j'étais ". Mais ce qui m'inquiétait plus encore, c'était que j'étais dans l'incapacité d'apporter une réponse à leur question. Moi non plus, je ne savais pas qui j'étais vraiment, j'étais comme étranger à moi-même. Je devais mettre un terme à ce questionnement incessant. Alors, par un beau jour d'été, je donnai rendez-vous à tous les habitants sur la place du forum, car j'avais une annonce importante à faire. Je fus un peu étonné de constater que tous les citoyens, sans exception, étaient présents pour assister à mon discours. Je pris la parole et annonçai à mon auditoire que je quittai la ville. J'eus alors la désagréable sensation que mes anciens compatriotes étaient heureux d'apprendre mon départ, à l'exception de benji et de quelques unes des premières personnes à avoir rejoint la ville, qui semblaient très tristes. Je refusai de donner les raisons de mon départ, mais je savais bien que tout le monde connaissait mes motivations. Dans l'heure qui suivait ma déclaration, je partis, non sans avoir fait mes adieux à benji. Celui-ci m'avait dit qu'il comprenait que je veuille partir, et qu'il aurait fait de même à ma place. Je l'avais donc remercié pour sa compassion à mon égard, mais comme je ne voulais pas faire durer les adieux, je pris la route immédiatement après. Je me dis que je pourrais rejoindre la capitale, où j'aurais plus de chance de trouver ce que je cherchais, et je pris donc la route qui menait à newstendel. En chemin, je croisais à nouveau de pittoresques village, qui ressemblaient en tout point à ceux que j'avais visités après mon départ d'illumia. Comme je n'étais pas pressé, je m'arrêtai dans chacun de ces villages pour les contempler, me ravitailler et reprendre des forces. L'architecture de ces villages était certes très belle, mais elle était très ressemblante d'une ville à l'autre, beaucoup trop. Cependant je prenais du plaisir à vivre cette nouvelle vie de nomade, loin de tous ces gens qui portaient un jugement négatif sur moi simplement parce que j'étais "différent". D'ailleurs, et même si je profitais de la vie, je ne perdais pas de vue mon objectif: savoir qui j'étais. Mon voyage se déroula sans encombre, jusqu'à un certain jour que je n'oublierais jamais. C'était le début de l'automne, et je n'étais plus très loin de newstendel. Aux alentours de midi, je fis une pause pour manger. C'est alors que j'entendis une voix derrière moi. La même voix qui m'avait demandé de voler quand j'étais encore à Héliopolis. Je me souvenais encore parfaitement de cette voix inquiétante mais très puissante, et j'étais persuadé qu'il s'agissait de la même personne qui m'appelait à ce moment. Elle me demandait de me laisser guider par ses indications, et alors je trouverais ce que je cherchais. Je sentais l'angoisse monter en moi, et les questions se bousculaient dans ma tête. Comment cette personne savait-elle que je recherchais quelque chose? Devais-je faire confiance à cet inconnu que je ne voyais même pas? Je pensai alors que je n'obtiendrais de réponse uniquement si je me fiais à cette voix, et ce fut ce que je fis. Je marchais depuis deux heures, suivant mon guide que je ne voyais toujours pas. Mon ouïe remplaçait ma vue, et je ne prenais pas le temps d'observer le paysage autour de moi, trop occupé que j'étais à écouter les informations de mon guide. Jusqu'à ce que celui-ci se taise. Ma vue reprit alors le dessus et je compris que je n'avais plus besoin d'informations. Devant moi se dressait un gigantesque temple, visiblement dédié à un dieu du vent, à en juger par les tornades taillées dans la roche à l'entrée. Après un court moment d'hésitation, je me décidai à pénétrer à l'intérieur. Je m'attendais à tout, sauf à ce que je vis: rien. Moi qui pensais que devant moi se dresseraient d'énormes statues, de grandes richesses, je fus très étonné de me retrouver dans le vide et dans l'obscurité. Je crus à ce moment à une mauvaise blague et je fis donc demi-tour. C'est alors que je le vis, à l'entrée du temple. L'homme qui m'avait parlé durant tout ce temps m'apparu enfin. Il semblait avoir une quarantaine d'année, à en juger par son crâne qui commençait à se dégarnir. Le même âge que mon père. L'homme prit la parole et commença à m'expliquer mon véritable passé. Je l'écoutais, incrédule, je buvais ses paroles comme si ma vie dépendait de cette histoire. Il me raconta que ceux que je croyais être mes parents ne l'étaient pas réellement, ou du moins pas génétiquement. J'avais été adopté, car mes vrais parents ne pouvaient pas s'occuper de moi. En effet, ma mère était une déesse, la déesse du vent, celle à qui était dédié ce temple. Et mon père était la personne qui se dressait à ce moment devant moi. Je n'avais certes aucune raison de le croire, et pourtant je sentais qu'il ne mentait pas. Pourquoi le ferait-il? C'était lui qui m'avait permis de sauver Heliopolis et qui m'avait informé sur mes pouvoirs. Il m'avait déjà tant aidé. Et puis, au delà de la différence d'âge, nous nous ressemblions beaucoup. Nous avions les mêmes yeux bleu azur, le même visage allongé...ça ne pouvait être une coïncidence. Et pourtant, peut-être parce que ce qu'il me racontait était vraiment insolite et que je ne pensais pas être un demi-dieu, je me surpris à lui demander "prouvez ce que vous avancez". Je prononçai cette phrase sur un ton étonnamment froid, à cause de la peur qui resurgissait du fond de mon être. Je réalisai les responsabilité d'un demi-dieu, et je ne voulais pas les assumer. Au fond de moi, je souhaitais que ce ne soit qu'un canular, et pourtant je savais que celui qui se disait être mon père parviendrait à me prouver le contraire. Je n'avais pas tort. Il me demanda de regarder vers l'extérieur du temple. Une gigantesque tornade, qui semblait sortie de nulle part, se matérialisa. Elle ne resta qu'une seconde, peut-être même moins, si bien qu'elle n'eut pas le temps de ravager quoi que ce soit. Un tel élément ne pouvait pas être naturel, c'était un signe divin. Je fus alors obligé de regarder la vérité en face : j'étais un demi-dieu. Je ressentais un sentiment étrange, un mélange de peur, de fierté et de fureur. La peur, car je ne savais pas si je pourrais assumer mon statut. La fierté, car je savais enfin qui j'étais, j'avais enfin accompli mon but. Et la fureur, car ne je comprenais pas pourquoi mon père m'avait abandonné pendant ces 16 années. Je lui demandai donc des explications, une excuse valable, mais la seule chose qu'il me répondit fut "je ne peux rien te dire de plus". Il devait sentir que cette réponse ne me satisfaisait pas, que j'allais m'énerver pour de bon, car il s'en alla. Juste avant de sortir du temple, il me proposa de le rejoindre au bord du lac un peu plus bas le long de la route lorsque je serais prêt à le revoir. Puis il s'éclipsa, me laissant seul. Je ne savais plus quoi faire. Devais-je accepter la proposition de mon père et aller le rejoindre au bord du lac ? Non, je ne pourrais jamais le pardonner de cet affront. Devais-je plutôt rester dans le temple, à attendre une quelconque manifestation de ma mère ? Non, elle resterait muette comme l'avait été mon père. Je n'avais donc plus qu'un seul choix : retourner à Héliopolis et retrouver mes amis. Je pourrais enfin leur révéler ma véritable identité, et peut-être que l'attitude des héliopolitains à mon égard changerait enfin. Ce fut donc avec une certaine détermination que je repris le même chemin qui me mena à ce temple, en sens inverse. Les mêmes paysages défilèrent rapidement, sans que j'y prête une quelconque attention, et finalement, après 15 jours de marche, je retrouvais la ville qui m'avait tellement manqué. Je passai tout d'abord annoncer mon retour à benji, qui fut tellement heureux de me revoir qu'il organisa le soir même une grande fête en mon honneur. Celle-ci se déroulait dans la joie, et pourtant je sentais que mes compatriotes avaient toujours peur de moi. Je fis donc ce que j'avais toujours voulu faire, et j'entamai une grande déclaration. Je leur expliquai que j'étais en réalité un demi-dieu, et non un monstre incontrôlable. Ils n'avaient pas à me craindre, mais ils devaient au contraire se sentir rassurés en ma présence. Je leur promis de toujours tout faire pour protéger Héliopolis comme je l'avais déjà fait par le passé. Mon discours avait à lui seul convaincu les trois quarts des Heliopolitains, mais certains d'entre eux réclamaient encore des explications, des preuves. Pris au dépourvu, je fis la seule chose à laquelle je pensais à ce moment, et, en m'adressant au ciel, je dis avec une grande force dans ma voix : "Mère !". Pendant un instant, je crus m'être simplement ridiculisé en public, car il ne se passa rien. Puis elle apparut, surgissant de nulle part, gigantesque. La même tornade qui m'avait moi-même convaincu quelques jours plus tôt. Elle avança rapidement, et, juste avant qu'elle n'atteigne les premiers bâtiments, elle disparut. Les visages des habitants se déridèrent, et je fus ovationné par une grande salve d'applaudissements. Leur attitude à mon égard avait enfin changé. Mes deux vœux les plus chers étaient exaucés : je savais qui j'étais et plus personne ne me craignait à Héliopolis. Les jours défilèrent lentement. Maintenant que j'avais atteint mon but, je m'ennuyais fréquemment. Certes, je continuais à aider à la construction de la ville, mais cela ne remplissait pas mes journées. Alors, un jour, alors que l'un des habitants se plaignait de la monotonie des vitres de la ville, une idée me vint à l'esprit: pourquoi ne pas changer la couleur des vitres? Immédiatement, je me rendis chez le souffleur de verre de la ville, afin qu'il m'enseigne les rudiments de son métier. Il accepta volontiers, heureux de pouvoir transmettre son savoir à quelqu'un d'autre. Je me mis donc à l'observer, épiant chacun de ses gestes. Au premier abord, cela ne semblait pas très compliqué. Il suffisait de faire fondre du sable, puis de souffler régulièrement dessus. Mais ce fut lorsque je commençai moi-même à souffler du verre que je réalisai que cela n'était pas aussi simple. Il fallait souffler continuellement, ni trop fortement, ni trop faiblement. Après plusieurs jours d'entraînement intensif, j'étais finalement en mesure de souffler mon propre verre. Durant les jours qui suivirent, j'essayai de donner de la couleur à ces vitres, et, à force de m'entraîner, j'y parvins finalement. Ces verres étaient magnifiques. Nous commençâmes à placer ces vitres colorées sur tous les bâtiments de la ville, et le résultat fut tout simplement splendide. Pour faire face à la demande toujours croissante en verre coloré de la ville, j'enseignai ma technique à mon ancien mentor qui m'avait appris à souffler le verre. Je sentais les heliopolitains heureux de pouvoir enfin mettre de la couleur dans leur vie, et pourtant je n'étais pas satisfait. Je savais que ce métier n'était pas fait pour moi. Pendant que les autres jouaient ou travaillaient dehors, moi je restais cloîtré dans ma propre maison des jours entiers, à souffler du verre. Je m'ennuyais fréquemment, car j'étais seul et que la tâche était très répétitive. De plus, j'avais tout le temps de réfléchir à la proposition que m'avait faite mon père : je pourrais repartir à sa rencontre. Peut-être que si je le revoyais, il me dirait pourquoi il m'avait abandonné. Mais pourrais-je lui pardonner? Quelle serait son excuse? Pourquoi habitait-il au bord d'un lac? Je savais que je n'obtiendrais de réponse à ces questions que si je revoyais mon père. Si bien qu'un jour où le soleil se montrait particulièrement généreux, je ne pus rester chez moi à souffler du verre. Je préparai mon sac à dos et je quittai Héliopolis déterminé, ne prévenant que Benjistuarter de ma future absence. Les autres s'en rendraient compte bien assez tôt, et ils comprendraient mon choix. Je contemplai une dernière fois la ville qui m'avait accueillie à bras ouverts, puis j'avançai rapidement en direction de l'endroit où vivait mon père. Le trajet fut rapide. En à peine 12 jours je retrouvai le temple de ma mère, et en trois de plus j’atteignais le lac qui devait être le théâtre de nombreuses révélations. J’aperçus dans un coin de verdure, au bord de l'eau, une petite cabane. C'était à n'en pas douter une maison de pêcheur, car devant se dressaient des cannes à pêche de toutes les tailles. Instinctivement je me dirigeai vers cette cabane, car je sentais que mon père habitait là. D'ailleurs, lorsque je frappai à sa porte, il vint m'ouvrir immédiatement, et il m'invita à entrer. Mon père semblait heureux de me voir. Ses yeux brillaient d'un éclat sincère, si bien que je ne trouvai pas la force de le questionner. Il me fit visiter sa demeure, ce qui fut très rapide. Dans un coin était posé un petit matelas qui me servirait de lit pour la nuit. Mon père avait déjà tout préparé pour rendre mon séjour agréable. Et quand je me rendis compte de cela, je compris qu'il n'avait pas choisi de m'abandonner il y a 16 ans de son plein gré. Comme j'étais arrivé aux alentours de midi, je pus déguster une délicieuse soupe de poissons préparée par mon père. Curieux, je lui demandai où il avait pêché ce met succulent, et il me répondit que le lac qui borde sa maison était rempli de poissons comme celui-ci. Il me proposa aussi de partir pêcher avec lui pendant l'après-midi, ce que j'acceptai avec plaisir. Peut-être que cette activité me conviendrait mieux que de souffler du verre. Je passai donc l'après-midi à pêcher aux côtés de mon père. La leçon débuta par un cours sur les différents hameçons qui existaient : plus l'on souhaitait pêcher de gros poissons, et plus l'on devait choisir un hameçon de grande taille. Ensuite, j'appris que l'on pouvait attirer les proies avec de la nourriture : de l'amorce. Une fois que j'eus bien assimilé toute la théorie, je pus passer à la pratique. Je devais d'abord assembler ma canne à pêche, puis accrocher mon appât à l'hameçon, ce qui n'était pas si simple. J'eus besoin d'une bonne heure pour pouvoir enfin commencer à pêcher. Je jetai donc mon amorce, je lançai ma ligne puis j'attendais patiemment. Bien que cette activité consistait en grande partie à attendre, j'appréciai la pêche, car il fallait tout de même avoir une certaine technique que je n'avais pas encore, et car j'étais en extérieur, dans la lumière, loin des pièces sombres de mon ancien atelier de souffleur de verre. La pêche fut bonne, enfin surtout pour mon père. Moi, j'avais raté plusieurs prises et donc je n'avais pu prendre que 2 poissons en 4 heures, pendant que mon père en pêchait une douzaine. L'expérience jouait donc un grand rôle. Cependant, j'étais plutôt fier de moi car j'étais parvenu à sortir au moins une prise de l'eau. Sur le chemin du retour, je me rendis compte que le lac dans lequel nous pêchions était rempli de coraux de toutes les couleurs, et certaines algues, plus lumineuses, nous permettaient d’apercevoir furtivement quelques poulpes. Mon père m'expliqua alors que sa passion pour la pêche l'avait amené à cultiver des coraux. Dès qu'il avait un peu de temps, il enfilait son scaphandre et passait plusieurs heures à arracher, puis à replanter ces animaux atypiques. Il éliminait aussi toutes les algues qu'il trouvait, ce fléau qui menaçait sans cesse les fonds marins. Attiré par ce nouvel aspect de la pêche, je demandai à pouvoir l'accompagner dans les fonds marins dès le lendemain. Malheureusement, mon père ne disposait que d'un seul scaphandre, mais il me proposa de m'apprendre à en fabriquer un. Ce fut une offre que je ne pus refuser, et dès le lendemain matin, après avoir dégusté une partie des poissons pêchés la veille pour le petit déjeuner, nous nous mîmes au travail. Je découvrais encore une fois une nouvelle facette du métier de pêcheur, qui me plaisait vraiment. Pour réaliser un bon scaphandre, il fallait du cuir en quantité, du fer, mais aussi une lanterne d'un matériau rare, la glowstone. Par chance, mon père retrouva tous ces éléments dans ses placards, et nous pûmes donc nous atteler à la confection de cette nouvelle combinaison. Encore une fois, cela se révéla être très complexe, mais j'acquis tout de même rapidement la bonne technique. En moins d'une heure, j'avais réalisé le bas du scaphandre, pendant que mon père avait fait le haut. Il ne nous resta plus qu'à relier les deux parties, puis je pus l'enfiler. La sensation en le portant n'était pas désagréable, il tenait chaud et n'était pas trop lourd. Mon père partit chercher son scaphandre, puis il me rejoignit au bord du lac. Il avait apporté un outil étrange et visiblement très coûteux. Voyant mon étonnement, il m'expliqua que la faux qu'il tenait était une faux très rare : une faux en citrine. Cet outil était indispensable pour pouvoir récolter les coraux sans les endommager, et donc pour pouvoir les replanter après. À la suite de ses explications, nous plongeâmes dans le lac. Nous y restâmes durant toute la journée. Nous oubliâmes de manger à midi, tellement nous étions concentrés dans ce que nous faisions, et fascinés par la beauté des fonds marins. Pendant cette journée, j'appris à manier la faux avec assurance, en recopiant les mouvements que mon père avait réalisés au préalable pour me servir d'exemple. C'était la partie la plus simple du métier de pêcheur, mais aussi la plus fascinante : il fallait simplement couper les coraux à la racine pour ne pas les abîmer, arracher les algues pour les empêcher de pulluler, puis replanter les coraux à la place. Et tout ceci se faisait dans un cadre féerique, presque irréel. Le lac étant peu profond, nous n'avions pas besoin de nous préoccuper de la pression qui ne se faisait presque pas ressentir. Par moment, nous croisions la route de grands poulpes, et mon père m'expliqua qu'à partir de leurs tentacules on pouvait réaliser des plats délicieux. Leur encre formait aussi un très bon colorant. Ainsi, j'appris que mon père partait parfois en bateau au milieu du lac, armé de son harpon, et qu'il tentait de tuer quelques poulpes pour récupérer leurs tentacules. Il n'y avait cependant aucun risque de voir l'espèce s'éteindre : chaque jour, des dizaines de poulpes venaient au monde. Alors que j'étais encore sous l'eau, lorsqu'un poulpe passa près de moi, je tentai de lui couper une de ses tentacules. Je compris très vite que c'était impossible avec le scaphandre qui me ralentissait, donc je me remis à cultiver des coraux. À la fin de la journée, nous avions pu garder une vingtaine de ces animaux sans risquer de déséquilibrer l'écosystème. Lorsque je demandai à mon père ce qu'il comptait faire de tous ces coraux, il me répondit qu'il irait les mettre en vente dans son magasin. Je ne pus retenir une expression de surprise. Ainsi, mon père était un commerçant ? J'en découvrais chaque jour un peu plus pour lui. En voyant mon visage ébahi, mon père me proposa de l'accompagner au magasin dès le lendemain. Je me contentai d'acquiescer, encore incapable de parler sous l'effet de la surprise. Ainsi, après une bonne nuit de sommeil, nous nous rendîmes à son échoppe, sans oublier d'emporter avec nous nos marchandises. Le magasin se trouvait de l'autre côté du lac, à environ une demi-heure de marche. Il était situé en bordure d'une grande route qui semblait être assez fréquentée, à en juger par le grand nombre de personnes qui l'empruntaient à ce moment. Le magasin ressemblait à une simple cabane de pêcheur, et sur le devant était écrit en grosses lettres : " A l'algue o'rythm". C'était un nom original, mais amusant. Après avoir contemplé le magasin pendant un moment, je me décidai enfin à rentrer. À l'intérieur, on avait l'impression d'être dans la caverne d’Ali baba, mais organisée. Partout se dressaient de hautes étagères, certaines contenant des coraux, d'autres des pièces de scaphandre, d'autres encore des poches d'encres... Dans un coin, un petit bateau était à vendre, et, au fond de l'échoppe, se trouvait la poissonnerie, où mon père vendait les poissons qu'il avait pêchés la veille. Je découvris avec amusement que le poisson que j'avais ferré était là lui aussi. C'est ce qui me rappela que mon père n'était plus à mes côtés. Il avait dû entrer pendant que je regardais l'extérieur du bâtiment. J'attendis un moment, puis je le vis sortir de ce qui semblait être la remise. Il m'invita d'ailleurs à y entrer. Elle ressemblait beaucoup à l'autre partie du magasin, mais elle était beaucoup moins bien organisée. Des coraux s'entassaient dans un coin, tandis que partout ailleurs se trouvaient des scaphandres ainsi que des bols en bois pour accueillir les soupes de poissons de mon père. Il en aurait pour un long moment s'il souhaitait tout vendre. Après m'avoir fait visiter la totalité de son échoppe, mon père me proposa de l'assister pendant toute une journée pour découvrir les joies du commerce. Ce n'était pas de tout repos : les clients affluaient, et il fallait les satisfaire le plus rapidement possible. Beaucoup venaient pour déguster la fameuse soupe de poissons de mon père, qui semblait très réputée. Après une journée de travail, nous rentrions à la cabane les poches remplies de pièces d'argent. Étonné du succès incroyable que connaissait la soupe de mon père, je lui demandais de m'apprendre à la réaliser. Il fut une fois de plus heureux de me transmettre son savoir, et je pus apprendre la recette en une soirée. Mes soupes étaient presque aussi bonnes que les originales, et j'en étais assez fier. Ce soir là, je me couchai heureux, heureux de connaître enfin le quotidien de mon père, heureux de l'avoir retrouvé, heureux d'apprendre auprès de lui. Les jours passèrent les uns après les autres, tous différents. Je continuais à assister mon père au commerce, et nos journées étaient assez chargées. Nos matinées était destinées à la pêche ou à la récolte de coraux, en fonctions des stocks dans le magasin, puis pendant la journée nous étions à l'échoppe pour vendre nos prises. Enfin, le soir, nous réalisions les soupes de poissons et fabriquions les scaphandres. Ce qui changeait souvent, c'était l'affluence dans le magasin : parfois nous croulions sous les commandes, parfois la boutique restait désespérément vide. Mon père avait beau m'expliquer que ce genre de choses était normal, je détestais ces journées. Leur monotonie m'ennuyait, si bien que je ne pouvais m'empêcher de penser à heliopolis, à mon vrai chez moi, et au jour où il faudrait que je reparte. Plus les journées passaient, et plus je songeais à partir. Je pensais être amené à m'en aller de mon plein gré, mais malheureusement le destin en décida autrement. Il choisit un dimanche, jour où nous ne travaillions pas, pour frapper un grand coup. Nous discutions paisiblement lorsque je vis son visage changer de couleur en un instant. Pourtant mon père resta calme et tenta de me calmer aussi, car je commençais, à juste raison, à m'alarmer. Sans que je ne lui demande rien, il commença à évoquer ce qu'il avait toujours refusé de me dire : il me raconta son passé. Il m'expliqua comment il avait rencontré ma mère par pur hasard, alors qu'elle était en mission sur Terre. Ce fut le coup de foudre entre eux deux, ce qui déplut fortement à mon grand-père maternel, lui aussi un dieu. Ma naissance fut la goutte d'eau qui fait déborder le vase : il interdit à ma mère de me voir, et il jeta une malédiction à mon père : s'il restait plus de trois mois près de moi, alors il mourrait. Sachant cela, mon père chercha pendant un mois une famille qui pourrait prendre soin de moi, et il finit par en trouver une. Puis, pour sauver sa propre vie, il partit. Durant 16 ans, il essaya de m'oublier, de faire comme si je n'avais jamais existé, mais il n'y parvint pas et tenta de me retrouver. La chance avait été avec lui, car j'avais choisi de vivre à Héliopolis, une des villes les plus proches de sa demeure. Si bien qu'il lui fallut seulement quelques mois pour me retrouver. S’ensuivit ce que je connaissais déjà : ma rencontre avec lui, sa tristesse lorsque je lui tournais le dos, puis sa joie lorsque je frappai à sa porte. Mais aujourd'hui, cela faisait, en comptant le mois qu'il avait passé près de moi après ma naissance, exactement trois mois que je le côtoyais. Mon père allait donc mourir devant moi ! Pourquoi ne m'avait-il rien dit ? Je serais reparti au bon moment si j'avais su tout cela ! Pendant que mes yeux se remplissaient de larmes, mon père me rassura. J'étais sa raison d'être, et il n'aurait pas pu vivre indéfiniment en se souvenant de m'avoir abandonné . Ces deux mois passés auprès de moi avaient été les plus beaux de sa vie, et il était très fier de moi. Mon père essuya mes larmes, puis il changea totalement de sujet. Il prit la faux en citrine, son bien le plus précieux, et me la donna. Il voulait que je continue à pêcher, car j'étais doué pour ça. Mais surtout, il me demanda de reprendre le commerce familial. C'était, après moi, ce qui comptait le plus pour lui, et il voulait que son échoppe lui survive. Je lui promis de continuer à commercer pour lui, puis je le regardai s'endormir dans un sommeil éternel. Les larmes coulèrent le long de mes joues, mais je ne me démontai pas. Cela n'aurait servi à rien que je m'en veuille. Je savais pertinemment qu'il aurait cherché à me revoir même si je n'étais pas venu au bord de ce lac. Son rêve le plus cher était de passer du temps avec moi, et il avait pu le faire. Mon père était mort heureux. Je ne devais pas me morfondre, je devais être plus fort que la mort, ne serait-ce que par rébellion contre mon grand-père maternel, qui aurait certainement souhaité me voir anéanti. Alors je me relevai, je pris une pelle dans la maison de mon père, et je creusai un trou au bord du lac. J'y déposai le corps inanimé de mon père, avant de reboucher cette tombe de fortune et de l'entourer de fleurs. Puis je m'assis dans l'herbe verte, contemplant le lac, et repensant à tous les bons moments passés avec mon père. Je réalisai alors que je ne pourrais pas reprendre un commerce situé aussi proche de cette étendue d'eau qui me rappelait trop d'anciens souvenirs. Pourtant je devais accomplir la dernière volonté de mon père, et devenir à mon tour commerçant. L'idée m'apparue alors, claire comme l'eau du lac. J'aurais besoin de soutien pour surmonter cette épreuve. Héliopolis me manquait. Des échoppes y étaient libres. Je voulais commercer. Tout cela m'amena à retourner voir mes amis les Héliopolitains. J'emportai la faux en citrine, dernier souvenir de mon père, ainsi que quelques coraux. Sur le chemin, je m'efforçais de ne pas pleurer, j'essayais de ne pas être triste, de m'assurer que mon père avait vécu la vie qu'il souhaitait. Malgré cela, je pleurais encore lorsque je rejoignis la ville gréco-romaine. J'allai tout de suite voir benji pour lui parler de ce qu'il m'était arrivé. Il m'écouta attentivement, il me réconforta et me promit même une échoppe à Héliopolis lorsque je lui expliquai la dernière volonté de mon père. Mais il me rappela aussi que si je souhaitais commercer, j'aurais besoin d'une licence commerçante. Malheureusement, je ne disposais pas d'assez d'argent pour en acquérir une. Benji proposa donc d'organiser une collecte de fonds à Héliopolis, et en attendant de pouvoir vendre mes marchandises, il me donna une échoppe dans le quartier impérial et m'autorisa à l'aménager. Très heureux, je remerciai Benji et je me mis immédiatement au travail. Je donnai à mon futur magasin le nom de "l'algue o'rythm", en souvenir de mon père. Il se situait à proximité de la mer, ce qui me permettrait de faire un trajet très court entre mon lieu de pêche et l'échoppe. Je voulais qu'elle garde le même esprit chaleureux que la boutique dans laquelle j'avais été assistant. Tout d'abord, je souhaitais rappeler que j'étais pêcheur et que je savais récolter des coraux. Pour cela j'organisai un petit aquarium, dans lequel je cultivais quelques coraux, du côté gauche de mon magasin, près de l'entrée. Rien de tel que de montrer le corail dans son élément naturel pour aider le client à faire son choix. À droite, je créai un petit bassin éclairé par des bougies, afin de créer une ambiance plus chaleureuse, tout en conservant une place importante pour l'eau, l'élément du pêcheur. Puis je me dis que je devais permettre à mes clients de déguster mes soupes de poissons sur place, et j'aménageai donc une petite table, sur laquelle je dressai des couverts, à l'arrière de la pièce. Cependant il restait encore un espace vide au centre de la salle. J'eus donc l'idée d'y entreposer mes scaphandres, un produit phare, et d'en ranger dans des caisses. Je pourrais d'ailleurs me reposer en m'asseyant sur ces boîtes, car je ne voyais pas l'utilité de créer un comptoir derrière lequel je devrais rester durant toutes mes journées. Je préférais les passer à faire le tour de mon magasin et conseiller mes clients, qui pourraient alors me payer directement, sans passer nécessairement par le comptoir. Mais pour que je puisse avoir des acheteurs, je devais d'abord posséder une licence commerçante. Et je n'en avais pas encore. Deux semaines après mon retour à Héliopolis, on m'invita à une grande réunion qui devait réunir tous les habitants. On parla d'abord des nouveaux travaux, puis on élit les nouveaux sénateurs. Je ne m'étais pas inscrit car les inscriptions avaient eu lieu pendant mon absence. Mais je fus heureux de constater que mes meilleurs amis avaient été choisis. Enfin, vint le moment de la surprise. On m'invita à rejoindre le centre du théâtre, lieu de la réunion, et, au nom de tout Héliopolis, benji me remit ma licence commerçante. Je fus ému au larmes. C'était la preuve que l'avis des Héliopolitains à mon égard avait changé, qu'ils m'aimaient bien et me considéraient comme leur confrère. Ils avaient collecté assez d'argent en quelques jours, et quelqu'un s'était chargé de récupérer la licence à la capitale. Je n'en revenais pas et ne cessais de remercier mes compatriotes pour leur acte. Je leur promis aussi de toujours prendre soin de mon échoppe, et leur assurai qu'ils y seraient tous les bienvenus. La réunion s'acheva sur mes paroles, et chacun rentra chez soi, moi y compris. J'avais besoin de repos après tant d'émotions. En revanche, le lendemain matin, dès l'aube, j'étais levé pour ma première journée en tant que commerçant. J'ouvris mon échoppe très tôt. Sans surprise, la journée d'inauguration fut un succès : les habitants de la ville se massaient pour découvrir ce que le pêcheur de leur cité avait à leur proposer. Je fus un peu débordé durant cette journée, mais je parvins tout de même à maintenir un bon rythme de vente. Comme prévu, les scaphandres eurent le plus de succès, suivis des coraux. Toute cette agitation me fit oublier pour la première fois la mort de mon père. Ce ne fut que le soir, après avoir finalement fermé boutique, qu'il revint à mon esprit. Mais pas pour me rappeler de mauvais souvenirs : au contraire, j'étais enfin convaincu qu'il était heureux là où il était désormais. J'avais accompli sa dernière volonté, j'avais ouvert ma propre échoppe, et j'en étais très fier. À partir de ce soir là, la tristesse me quitta, et à chaque fois que je repensais à mon père, je souriais. Mes journées en tant que commerçant étaient bien remplies. Je me levais dès l'aube pour aller pêcher, puis je retournais à la boutique vers 9h. Là, je fabriquais quelques scaphandres ou je construisais des bateaux, en fonction de mes stocks, puis j'ouvrais le magasin à 10 heures. Mes premiers clients arrivaient au alentour de 11h, parfois plus tôt, parfois plus tard. Il n'y avait jamais beaucoup de monde au même moment dans la boutique, ce qui n'était pas une mauvaise chose en soi. Au contraire, je pouvais prendre du temps pour aider mes clients à se décider, notamment dans le choix du type de corail ou du type de poisson qui leur conviendrait le mieux. C'était d'ailleurs ce que mes clients aimaient le plus lorsqu'ils venaient chez moi : ma disponibilité. J'étais toujours patient et à l'écoute, comme tout bon pêcheur se doit de l'être. À midi et demie, mon magasin se transformait en restaurant le temps d'une ou deux heures. C'était le moment où j'avais le plus de clients. Beaucoup d' Héliopolitains venaient déguster ma soupe de poissons, et les voyageurs de passage dans la ville venaient tous goûter à la "spécialité locale". Pendant ces moments là, je ne reconnaissais plus mon échoppe, d'ordinaire très calme. Mais tout revenait à la normale vers 2h, lorsque tout le monde avait fini de manger. Alors je pouvais recommencer à conseiller mes clients qui venaient tout le long de l'après-midi. Enfin, je fermais boutique vers 6h. Cela me laissait toute la soirée pour m'occuper de mes coraux. Je passais près de 4h sous l'eau chaque soir, à couper puis replanter des coraux, tout en supprimant les algues. Si j'avais un surplus de corail, je le conservais sur moi pour pouvoir le revendre, ou bien je le replantais plus loin dans la mer. À terme, mon rêve était de remplir toute la mer de coraux, et je me donnais toutes les chances d'y parvenir. Enfin, je rentrais chez moi et me couchais vers 23h. Plus le temps passait, et plus j'appréciais ma nouvelle vie. Mon échoppe n'était jamais vide et les clients affluaient. Je me plaisais à leur transmettre ma passion et à les conseiller, et j'appréciais tout particulièrement le bonheur des gens lorsqu'ils goûtaient à ma soupe de poissons. La mer de coraux était chaque jour un peu plus belle, et elle attirait de plus en plus de visiteurs à Héliopolis. Bien sûr, je continuais à participer aux projets de la ville et à aider aux constructions sous ma forme d'aigle. En général, je faisais cela le dimanche, seul jour où je ne travaillais pas. Mes semaines étaient donc bien remplies. Pourtant je gardais un peu de temps pour repenser à mon père, et je me disais qu'il devait être fier de moi là où il était désormais. 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octave33 Posté(e) le 18 août 2013 Partager Posté(e) le 18 août 2013 Je te soutien grandement ta candidature parce que je trouve que tu t’implique grandement dans tout les travaux que tu as a faire que se soit par exemple le sol de la mer central du delta ou les divers bâtiment d'Heliopolis ou Illumia. Donc bonne chance et je suis sur que tu t'occupera de ton shop comme un commercent digne de ce nom. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gustave3000 Posté(e) le 19 août 2013 Partager Posté(e) le 19 août 2013 Je souhaite mettre un grand +1 a Matth, pour son travail titanesque a Héliopolis et Illumia, pour sa bonne humeur, ses trolls, et sa détermination a toujours réussir le meilleur, pour la simple envie de rendre le paysage plus féerique. Sans Matth, je n'aurai pas rejoind Héliopolis, et la ville ne serai pas ce qu'elle est aujourd'hui. Que tes ailes te portent loin, que ton shop te couvre de richesses, et que tes aventures te raporte la gloire ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lyoriu Posté(e) le 20 août 2013 Partager Posté(e) le 20 août 2013 Bonjour, On ne peut rien dire sur cette personne nommée math, il est dirigeant d'Héliopolis, et travaille tout le temps, il est actif sur mumble ou autres, fin en bref ... il est mérite sa licence de commerçant, je vous l'avoue que je n'ai pas tellement écrit pour lui, mais je ne peux que dire de la gentillesse sur lui, je soutiens donc ta démarche pour obtenir sa licence de commerçant. J'avais aussi oublié que ça fait encore un pêcheur dans la corporation, il en a très peu, cela fait toujours plaisir je suppose. J'en ai donc fini pour le soutenir dans sa démarche. Cordialement Lyoriu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Knamys Posté(e) le 20 août 2013 Partager Posté(e) le 20 août 2013 Bonsoir, C'est avec plaisir que je soutiens ce joueur qu'est Matth ! Sérieux, investit au sein du Delta ainsi que dans tout Minefield, Il mérite cette fameuse licence ! Il gère très bien Héliopolis, je pense et j'en suis même persuadé qu'il en ira de même pour ses futures échoppes ! Bref, matth, tu as mon adhérence complète dans ta démarche ! Bon jeu, au plaisir de pouvoir apercevoir un [C] devant ton pseudo ! Knamys. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dokhas Posté(e) le 4 septembre 2013 Partager Posté(e) le 4 septembre 2013 Matth commerçant ! Carrément! Ça va faire un bon bout de temps que je le connait et je peut dire que c'est le genre de personne qui fait ce qu'il a à faire et même plus ! D’ailleurs je n'ai plus visité Héliopolis depuis qu'il en est devenu l'un des dirigeant (faute de temps), mais je suis convaincu que si je devait y retourner aujourd'hui je ne reconnaîtrais plus la ville (dans le bon sens du terme). C'est un joueur qui a la main sur le cœur et qui ne manque pas d'aider tous ceux qui on besoin d'aide. Une licence commerçant serait pour lui l’opportunité d’apporter un + a son projet et j’espère sincèrement qu'il réussira a en obtenir une. Je pense qu'il fera un parfait commerçant, surtout lorsque je voir tout ce qu'il a pût accomplir en tant que pêcheur. Il n'aura donc aucun mal a renouveler ses stocks. Je pense qu'a l'occasion si j'ai besoin d'un scaphandre je lui en achèterais un. C'est donc un grand +1 que je lui offre. A+ Dokhas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tonacs Posté(e) le 10 septembre 2013 Partager Posté(e) le 10 septembre 2013 Je viens soutenir Matth dans sa demande de commerçant, il est très actif sur le serveur et propose ses services de pêcheur à tout le monde. Il a sût embellir les fonds marins d'Illumia qui, maintenant, resplendissent de couleurs et de lumières, ce qui donne une très bonne ambiance dans la ville. Il a aussi fait de même pour un immense océan du Delta. Sa présence sur Mumble est toujours un plaisir, il aide beaucoup de projets et c'est un très bon conseiller au sein d'Illumia. De plus, il a bien le sens des affaires et la vie de commerçant lui conviendrait au plus haut point! Je soutiens donc ce joueur formidable! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pierd Posté(e) le 16 septembre 2013 Partager Posté(e) le 16 septembre 2013 Bonsoir, Je ne peux que plussoyer mon conseiller, de plus c'est quelqu'un de très investit tant dans le jeu que dans la communauté. Il a fait énormément de choses pour Héliopolis et le Delta en général, comme par exemple la mer de coraux. Donc +1 benjistuarter PS: Ton Rp est magique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankeex22 Posté(e) le 17 septembre 2013 Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 Bonjour à tous ! C'est avec un grand plaisir que je soutien matth dans sa candidature de commerçant. Je ne le connais pas depuis longtemps mais la première fois que j'ai rencontré Matth, il ma parut tout de suite sympathique et très actif. Et je trouve que c'est un beau projet d'embellir toutes les mers de coraux ^^, je remarque aussi qu'il est vraiment passionné par son métier et qu'il ne s'arrête jamais. Je ne doute pas que se sera un bon commerçant vu le boulot qu'il a réalisé ! Je résume tout cela en un +1 ! Bravo et merci à toi matth ! À bientôt ! yankeex22 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SombreTheo Posté(e) le 21 septembre 2013 Partager Posté(e) le 21 septembre 2013 Je plussoie Math pour son travaille a Héliopolis il mérite vraimant de passé commercant . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Spaceman57580 Posté(e) le 25 octobre 2013 Partager Posté(e) le 25 octobre 2013 Bonjour, Je soutiens matth dans sa demande pour devenir commerçant, car il s'implique très bien a Illumia. (Et a Heliopolis j'espère) Cette licence pourra surement lui permettre de gagner plus d'argent et de se donner un nom dans cette profession, et pourra par exemple rentabiliser ses achats de faux en citrine et de harpon, nécessaire pour ce métier. Je donne alors mon +1 à matth. Cordialement, Spaceman57580 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
z0r03 Posté(e) le 10 novembre 2013 Partager Posté(e) le 10 novembre 2013 Bonjour, Je viens à mon tour apporter mon soutien à matth dans sa requête pour devenir commerçant. Même si je ne le connais pas depuis très longtemps, il m'a tout de suite paru agréable sur mumble, et il est très actif sur Illumia. De plus, les fonds marins qu'il a réalisés, que ce soit sur Illumia ou Héliopolis, sont magnifiques, et je pense que l'acquisition de la licence commerçante lui permettra de s'impliquer encore plus dans le métier de pêcheur, ainsi que dans l'économie. Cela fera aussi un pêcheur commerçant de plus, ce qui, je pense, est une bonne chose pour la profession. Bref, tu as tout mon soutien ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann291 Posté(e) le 10 novembre 2013 Partager Posté(e) le 10 novembre 2013 Bonsoir, J'ai le plaisir d'accepter ta candidature, félicitations ! Afin de valider ton nouveau statut, je te demanderai d'effectuer le paiement des 500 pa au serveur, puis de m'envoyer un mp une fois que ça sera fait afin que je t'ajoute ta licence. À bientôt, Yann. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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