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[Trihebdo - n°3] Dix secondes - Résultats !


Super_Pingouin
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Qui mérite, selon vous, de gagner cette troisième édition du concours Trihebdo ?  

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  1. 1. Qui mérite, selon vous, de gagner cette troisième édition du concours Trihebdo ?

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Messages recommandés

Bonjour et bienvenue pour cette troisième édition du concours Trihebdo !

 

Règles :

 

Les concours Trihebdo, comme son nom l'indique, se déroulent sur une période de trois semaines. Le premier jour, le sujet est dévoilé. Il peut s'agir d'une phrase, d'un mot autour duquel rédiger son RP, une idée ou un concept, des contraintes sur la syntaxe ou bien sur le style, ou encore sur les mots à employer ... Dans tous les cas, le sujet se veux relativement restrictif. De là, les participants ont deux semaines pour rédiger un texte et me l'envoyer par MP, accompagné s'ils le désirent de 4 ou 5 lignes expliquant brièvement leur approche du sujet. Passé ce délai, les textes sont publiés anonymement sur le forum pendant une semaine.

 

Lors de cette semaine, les utilisateurs du forum pourront donner leurs avis et voter sur le sondage mis en place. A la fin de la semaine, les auteurs sont dévoilés. En ce qui concerne les notations, les points sont répartis comme ceci :

- Respect du sujet sur 5 points

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit sur 5 points

- Qualité de la rédaction, mise en page sur 5 points

- Vote du public sur 5 points

 

Pour les votes du publics, le nombre de point attribué à chaque RP est calculé de la manière suivante : (Nombre de vote pour le RP/Nombre de vote total) x 5

 

Lors de chaque édition, le premier remportera 200PA, le second 75PA et le troisième 25PA.

 

Il est également à noter que :

- Vous n'êtes pas obligé de situer le contexte de votre RP dans un univers médiéval-fantastique ou lié à Minecraft sauf si le sujet l'impose.

- Vous ne devez pas dépasser les deux pages Word pour votre création. Peu importe la quantité, c'est vraiment la qualité qui prévaut.

- Votre RP devra pouvoir être lu et compris de manière totalement indépendante de tous les RP que vous avez pu rédiger dans le passé

- La mise en page sera reproduite à l'identique de celle que vous m'aurez envoyé par MP.

- Vous devez produire une œuvre anonyme. Il ne faut donc pas faire de référence à votre pseudo ou à votre propre RP dans le texte.

- Vous ne devez pas révéler lors de la semaine de vote sur le forum le RP que vous avez écrit, que ce soit de manière directe ou indirecte, sur le forum ou sur Mumble. J'insiste vraiment là-dessus, j'espère que tout le monde jouera le jeu.

 

 

Le sujet de cette édition : Dix secondes

Votre texte devra se concentrer sur dix secondes, dix secondes où tout bascule, où les choses changent, bref, dix secondes capitales. Pour cela, au minimum un tiers de la longueur de votre texte devra se dérouler lors de ces dix secondes. C'est un minimum, considérez que plus le passage sur les dix secondes sera long, plus vous aurez de point en "respect du sujet".

Vous pouvez placer le "passage des dix secondes" au début, au milieu ou à la fin de votre texte.

Comme d'habitude, le maître mot : surprenez nous !

 

En ce qui concerne le jury de cette édition, il est pour le moment composé de moi-même.

 

Vous pouvez m'envoyer vos RP jusqu'au 8 août 2013, 19h00 par MP forum. EDIT : Inscription closes

 

 

Textes des participants :

 

Texte 1 :

 

Commentaire de la part de l'auteur : l'histoire que vous allez lire s'inspire de faits réels...

 

:air::air::air: "Lequel dois-je choisir ? Je n'ai plus beaucoup de temps !" se disait Max. Il ne lui restait en effet que dix secondes pour faire un choix... un choix qui changerait beaucoup de choses pour lui. Il aurait tant aimé pouvoir choisir les deux, mais c'était malheureusement impossible.

 

:air::air::air: Il devait faire un sacrifice, passer à côté de moments de bonheur exquis quel que fût son choix. Cet ultimatum lui était survenu sans crier garde, comme un cheveux sur la soupe. S'il s'y était prit plus à l'avance il n'aurait pas eu à choisir ; mais faire ce choix était, après tout, peut être sa destinée. Une occasion pour la vie de lui donner une bonne leçon qui le rendrait plus fort...

 

:air::air::air: "Fuck, cinq secondes, je dois me lancer" se dit-il en essuyant la sueur qui perlait sur son front. Max prit une profonde inspiration en fermant les yeux...

 

:air::air::air: En les rouvrant, il constata avec horreur qu'il était trop tard, le temps était écoulé, les soldes Steam venaient de toucher à sa fin et il n'avait pas eu le temps d'acheter l'un des deux jeux qu'il convoitait tant...

 

 

Texte 2 :

 

Dix secondes.

Un sixième de minute.

Un trois cents soixantième d’heure.

Un huit milles six cents quarantième de jour.

Je pourrais continuer longtemps comme ça, mais vous avez compris que c’est court.

Et c’est le temps que vous avez perdu à lire ça.

 

 

 

[explication : je me suis dit que dit secondes c'était court, donc il fallait logique ment quelque chose de court, rapide, dix secondes pour le lire. je voulais prendre un angle original : dix secondes, ce n'est pas le sujet, c'est le texte lui-même.]

 

 

Texte 3 :

 

Cela faisait désormais plusieurs mois que je m'entraînais sans relâche pour atteindre mon but. Chaque jour et chaque nuit, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, j'enchainais les tirs, et petit à petit mes flèches se rapprochaient du centre de la cible. Dorénavant, grâce à ma volonté de fer, j'étais capable, comme robin des bois avant moi, de placer deux flèches de suite au même endroit de la cible exactement. J'étais désormais le meilleur archer du royaume, j'en étais persuadé. Mais le monde entier devait encore le savoir : il fallait que je remporte ce concours.

 

Notre bon roi était un amateur de tir à l'arc, et pour fêter ses 30 ans, il avait décidé d'organiser un grand festival autour de ce sublime sport. L'épreuve reine était le tournoi de tir à 70 mètres de la cible. Si je m'y étais inscrit, ce n'était pas pour la beauté de la discipline, mais pour la récompense : le gîte et le couvert à vie pour toute la famille du vainqueur, et ce à la cour du roi. Moi qui pensais avant cette annonce être condamné à errer dans la pauvreté, je n'avais pas hésité à tenter ma chance. Après tout, je n'avais rien à perdre.

 

Tout se déroulait de manière divine pour moi. Je passais les différents tours avec une facilité si déconcertante que je me demandais si j'allais trouver un adversaire à ma hauteur. Un véritable gouffre me séparait de mes adversaires. Cela me permit d'atteindre rapidement les demi-finales, puis la finale. Celle-ci se déroula devant une foule immense et en présence du roi en personne. J'arrivais confiant, trop confiant peut-être. Mon adversaire n'était pas le même que ceux que j'avais pu affronter par le passé. Il était bien plus habile, et surtout bien plus rapide. Alors que nous disposions de 100 secondes pour tirer nos vingt flèches, il lui en suffi de seulement 90 pour afficher un score de 197 points. À ce moment, j'avais encore deux munitions à tirer et je possédais 178 points. Il ne me restait plus que 10 secondes pour gagner.

 

L'équation résonnait alors inlassablement dans ma tête. Je devais toucher encore deux fois le centre de la cible pour marquer les 20 points nécessaires à ma victoire. En cas d'egalité, je perdrais, car mon opposant avait été plus rapide que moi. Lentement, je sortais ma 19 ème flèche de mon carquois et je la portais à hauteur de mon arc. Je n'entendais plus le bruit de la foule qui m'encourageait, qui voulait me pousser à me dépasser. J'étais imperméable au monde extérieur, enfermé dans ma bulle. Je ne voyais plus rien d'autre que la cible que je devais encore atteindre deux fois. Mon opposant, qui sentait la pression monter, m'était invisible, de même que le roi qui commençait à descendre des tribunes et à rejoindre le terrain. Je ne ressentais plus que la chaleur de mon arc que je tenais fermement, ainsi que la légère brise qui formait une barrière invisible entre la cible et moi. Le sol sous mes pieds semblait s'être dérobé, je n'avais plus conscience d'être encore rattaché à ce monde. Alors, tranquillement, avec une étrange sûreté, je laissais ma flèche partir, pour aller se nicher en plein cœur de la cible. Étrangement, bien que j'étais trop loin pour appercevoir la place de ma flèche sur ce grand cercle bicolore, je sentais que le 10 était atteint.

 

Encore un tir comme le précédent et je l'emportais. En même temps que je sortais ma dernière flèche de son carquois, je jettai un bref coup d'œil à la clepsidre qui décomptait le temps qu'il me restait. Chaque goutte qui tombait me rapprochait de la fin et faisait monter la pression en moi. On dit que l'eau est rafraîchissante, or à ce moment elle me faisait bouillir. Ma dernière flèche devait absolument toucher la cible avant que la dernière goutte d'eau ait atteint le sol. C'était une véritable lutte contre les éléments, et contre la gravité.

 

La vérité était terrible, mais je devais la regarder en face. Il ne me restait plus que cinq secondes. Cinq secondes pour atteindre une dernière fois la cible, ou pour faillir. Cinq secondes pour remporter ce concours, ou pour le perdre. Cinq secondes pour obtenir la reconnaissance de tous les habitants de ce royaume, ou pour rester dans l'ombre. Cinq secondes pour changer ma condition sociale et celle de ma famille, ou pour tout laisser comme avant. Mais cela, je ne le voulais pas. Je me rappelai de toutes ces années passées, enfermé dans la pauvreté, à attendre un signe, une aide, ou n'importe quelle opportunité qui auraient pu bouleverser ma vie et m'extirper de cet enfer quotidien. Ce jour était enfin arrivé, je ne pouvais pas laisser passer ma chance. Je n'avais pas le droit. Pas si prêt du but. Pas à 5 secondes de la victoire. Au moment d'armer ma dernière flèche, j'étais résigné. J'allais gagner. Je lâchai donc pour la dernière fois ma corde, sûr de moi. Mais à mesure que la flèche se rapprochait de son objectif, je sentais cette confiance me quitter. Pas à cause de la trajectoire de ma pointe, qui fendait l'air tel un faucon qui fonce sur sa proie, mais à cause de cette maudite clepsidre. Je devais toucher la cible avant que la dernière goutte d'eau soit tombée.

 

Le stade tout entier s'était tû. Il y régnait un silence de mort durant cette seconde qui paraissait durer des heures. On pouvait entendre sans aucun problème le doux son de l'eau qui s'écoule, même si celui-ci était aussi faible qu'un murmure. Moi, je ne regardais plus ma flèche .J'étais comme hypnotisé par la vision de ce bleu qui remplissait petit à petit la toile du sol, pour en faire un immense tableau. J'aurais voulu qu'elle s'arrête de couler, que cette œuvre reste à jamais inachevée. Un bruit sourd me fit sortir de ma rêverie, suivi d'un deuxième. Le premier, c'était celui du bonheur qui frappait à ma porte, celui de la satisfaction de la victoire, celui d'une flèche qui tue sa cible en la transpersant en plein cœur. Le second, c'était celui d'une goutte d'eau vivante, déçue d'avoir perdu ce duel. Car, comme l'annonçait à ce moment le roi d'une voix transformée par l'émotion, j'étais le vainqueur de ce concours. J'avais vaincu mon destin, et une nouvelle vie s'offrait à moi.

 

 

Note au jury : Avec ce texte, j'ai essayé de montrer que l'on pouvait donner de l'importance à n'importe quoi grâce à des lettres. Ici il ne s'aggit que d'un concours de tir à l'arc, mais dans lequel le héros joue sa vie.

 

 

Texte 4 :

 

Prologue :

 

Nous sommes en l’an de grâce 2657. Suite à une erreur de l’humanité en l’an 2015, ce qui a réduit la terre à l’état de rocher radioactif, la terre est devenue invivable. Personne n’a réussi a en réchappé, hormis un petit million de multimilliardaires ayant dépensé tout leur argent dans un vaisseau spatial pour fuir sur mars. Le programme de survie ayant raté, seul certains d’entre eux ont réussi à s’y rendre. Nous sommes aujourd’hui environ 50 000 sur Mars, dans une gigantesque station qui traite nos déchets, change notre air, purifie notre eau…

Mais tout va mal. Le taux de consanguinité atteint des folies et l’humanité n’en a plus pour très longtemps. On estime a environ encore 500 ans notre mainmise sur ce monde. Après, nos enfants auront des problèmes, seront stériles, ext…

Moi, c’est Marcus. Je suis chargé de me rendre dans le passé, en 2014, pour faire cesser tout cela. Je sais que si mon plan marche, je disparaîtrais, ainsi que ma famille, mes amis. Mais qu’importe. Je suis actuellement avec mon équipe, devant le portail de téléportation. J’embrasse ma femme et mes deux fils, sachant que je ne les reverrais sûrement jamais. Même jamais. Mon équipe fait de même. Seul maximus, l’orphelin, n’a personne pour lui dire aurevoir. De toutes façons, ce qui nous reste à vivre se compte en heures. Je me met face au portail, et je rentre. Une immense douleur me prend à la poitrine, et je crois perdre connaissance.

 

Chapitre 1 : Voyage vers le passé.

 

Ma tête tourne. Encore. Et encore. Je vois dans overspace voler, puis des missiles. Des voitures volantes, puis avec des roues. Nous ne devrions pas tarder. Quand une explosion retentit. La vitesse s’accélère, et je vois passer des deux-chevaux, des trébuchets, des pilums, un sarcophage, ce qui me semble être un paresseux géant, puis une boule de flamme, et puis… Je reperds connaissance.

A mon réveil, mon équipe m’a l’air tout autant sonné que moi.

Je n’en reviens pas. Nous ne sommes pas en 2014. Ni même en 2000. Nous en sommes en –65 millions d’années avant J-C. Enfin je crois, car seul la présence d’une libellule faisant quatre fois ma taille me le dis. Nous avons perdu beaucoup de matériel dans ce que je pense être une explosion temporelle – quand la vitesse s’est accélérée et que nous avons changé complètement d’ère – mais qu’importe. Nous sommes tous en vie, ce qui me semble être l’essentiel. Mais notre voyage est un échec.

 

Chapitre 2 : La découverte

 

Tout d’abord, la plupart de nos appareils de communications ne marchent plus – ce qui est normal, on a pas encore inventé le satellite préhistorique – et on ne peut pas recharger les batteries de nos blasters, nos fusils d’assaut, que grâce à la lumière du soleil. En tout et pour tout, le seul matériel encore potable sur le long terme est mon couteau de survie ( un coté tranchant, un côté scie ), mon briquet, mon sac à dos pouvant devenir une couverture de survie, mes rations de survie ( pour 7 jours ) et enfin un filtre à eau transformant l’urine en eau. Comme les blasters, celui-ci peut se recharger à la lumière du jour. Avec l’équipe, on décide d’aller se chercher un endroit adéquat pour la nuit à venir. Ce qui est drôle, enfin pas pour nous, mais pour vous, vous qui lisez ce journal de quête qui n’attendra sûrement jamais mars, c’est que nous savons pertinemment qu’il est impossible de retourner dans le futur. Même Marthy, notre expert en voyage temporels, se résout à pleurer dans son coin.

Après avoir aménager une grotte plus ou moins convenable, je me résout à aller chasser. Nos rations de survie doivent être utilisé en cas d’extrême urgence, et vue que nous serons là pour le restant de nos jours, autant attendre un peu. En m’avançant dans une jungle immense – je n’arrive pas à voir le haut des arbres – je découvre un petit mammifère. Je me rappel à présent mon cours d’histoire naturelle, quand j’avais 12 ans : « - Au cétacé, seul de petits mammifères existaient. Après l’extinction des dinosaures, ils ont réussi à survivre pour plus tard donner naissance à presque toute la branche de mammifères terrestres ». Tant pis pour ces bestioles si ce sont mes ancêtres, je les mitraille avec mon blaster. Seule une vague bouillie de chair chaude et fumante reste de toute la petite famille. Je pense que le blaster n’est pas l’arme la plus adéquat à la chasse. Retournant au camp avec ces morceaux de chairs, je m’aperçois que Draxus, notre parlementaire, manque à l’appel. Personne ne sachant où il se trouve, je me mets en quête. Après une longue et pénible heure de marche à travers la jungle, j’aperçois des traces de sang. Puis d’autres. Puis une marre. Et j’aperçois le sort qui sera le notre si nous ne faisons pas attention : un corps à moitié déchiqueter, avec un reste de pantalon de costar. Draxus. Il me semble qu’il n’a été mordu qu’une seule fois, car il semble s’être traîné sur 10 bons mètres. Mais après, la chose qui voulait l’avoir pour repas semble l’avoir re-croqué. Il ne reste que de lui le bas de son corps, ainsi que son bras droit, à quelques mètres plus loin. Je vomis. Puis j’entend des bruit sourds approcher. Lentement, certes, mais chaque pas est cinq fois plus fort que le précèdent. Quand je vois l’immeuble sur pattes qui s’approche, je cours sans réfléchir. En trébuchant, je tombe sous une racine, et me terre là, bien à l’abris.

Une chose est sûre : nous ne sommes pas préparés à ce qu’il nous arrive.

 

Chapitre 3 : La survie

 

Je me terre. Encore et encore. Puis la bête s’approche. Un magnifique T-rex. Avec 2 rangées des 45 dents acérées prêtes à me réduire en charpie. Gloups. Je déglutis. Je sors mon blaster, et vise la bête. Elle s’approche. Quand il ne reste plus que 10 mètres entre moi et elles, je tire un coup, puis deux, puis dix… Et elle résiste. Chaque coup lui fais une blessure, certes, mais tout sauf mortelle. Je vois ma batterie tomber à toute vitesse. Le T-rex ouvre grand la gueule et mord la racine qui me protège. Dans ce qui me semble être de la folie pure, je tire en plein dans sa gueule, et lui explose la cervelle. Au moins, on aura pas à sa soucier de la nourriture pour cette semaine.

Rentrant au camp, j’invite tout le monde à aller se charger du maximum de viande possible.

Aussi tôt dit, aussi tôt fais, et nous voilà avec plus de 500 kilos de viande entre les bras. Après un repas plutôt étrange – la viande de T-rex ressemblant au poulet - , nos estomacs sont pleins et l’ont se met à dormir. Mais toute cette nourriture attire aussi d’autres envieux. En plein milieu de la nuit, un déchirement aiguë déchire l’air. Marthy. Je prend mon blaster et mon sac et m’élance en dehors de la grotte. Une dizaine de vélociraptors lui arrache ce qui me semble être son cœur. Je tire une nouvelle fois à la volée, faisant quelques morts. Puis mon blaster tombe en panne. Je suis seul, face à une demi-douzaine de dinosaures affamés, qui aimerait bien un dessert. J’hurle, et bientôt toute mon équipe est là pour repoussé ces bestioles. Deux morts en une journée, ça fait beaucoup. Et ça nous indique de plus que nos jours sont comptés.

Le lendemain matin, tout le monde se met en marche, équipement et viande sur le dos. Le paysage est magnifique. Une gigantesque plaine tapie de dinosaures herbivores. L’air est frais, vivifiant, et nous fait le plus grand bien. Tout se passe pour le mieux. On dresse le camp à une centaines de mètres d’un groupe d’herbivores, sûr d’être en sécurité. On a notre viande de T-rex, des baies à dix mètres du camp, les filtres qui tournent à pleins régime. Tout va bien.

 

Chapitre 4 : les dix pires secondes de ma vie

 

Le jour se lève, et tout le monde se réveille tranquillement. Les herbivores broutent tranquillement. Le paysage est somptueux. On prend notre petit-déjeuner, un ragoût de T-rex agrémenter par une purée de baies fraîches. Puis un bruit sourd se produit. Le vent se lève. Puis le ciel se voile. Je me demande ce qu’il arrive. Puis un rocher enflammé viens s’abattre sur le pauvre herbivore devant moi, qui explose, littéralement. Puis tout semble redevenir calme, hormis le ciel noir. Et je vois ce qui m’arrive dessus. Un flot de boules enflammées s’échappent d’on ne sait où, mais s’écrasent partout. L’adrénaline monte. Je sens le temps passer au ralenti. Mon équipe qui plie bagage. Le météorite qui fais sauter la tête de Maximus, avant de laisser retomber son corps sans vie. Les herbivores qui se mettent à courir vers moi, écrabouillant un membre de mon équipe. Tritus se trouve à trente centimètre de l’impact d’une autre boule. Mes jambes, qui se dérobent, et qui commencent à courir vers je ne sais où, mais dans un sens opposé de celui des boules enflammées. Une boule qui explose à ma gauche, me projetant sur la droite, à cause de l’onde de choc. Mon incapacité à me relever, car mon pied n’est plus raccroché au reste de mon corps. La façon dont je rampe, puis, au bout du bout, je me retourne. Et vois l’énorme herbivore s’écrasant sur moi. Tout devient flou, puis je sens de l’air se réchauffer. Vite. Très vite même. Même au ralenti, j’ai l’impression que cela se passe vite, trop vite. Puis je sens mes yeux se retourner, et c’est le noir.

 

Chapitre 5 : La fin des espoirs.

A mon réveil, une odeur de putréfaction me prend au nez. J’essaye de pousser la chair nauséabonde au-dessus de moi, mais elle me retombe dans les mains. Sous forme de poussière. Je me met à quatre pattes, enfin trois, vu l’état de ma jambe gauche. Et autour de moi apparaît une désolation totale. Les trois quarts des herbivores ont disparus. Pas morts, ou exploser. Disparus. Je vois ce que je crois être le corps de Maximus, à moitié détruit, car il n’a plus de tête. Un membre de mon équipe, Tritus, semble avoir survécu. Il sort ses bras de la poussière grise dans laquelle il se trouve, puis je l’aide à se relever. Après avoir sorti son torse, je le trouve tout d’un coup léger. Trop. Car il n’a plus rien en dessous. Une de ces satanées boules à dû lui exploser le bas du corps, et il se vide de son sang. Il meurt dans mes bras, étouffé par les cendres et par son propre sang.

Mon premier réflexe après ce cauchemar est de vérifier mes vivres et mon matériel. Je n’ai plus rien. Seul un filtre à eau semble avoir survécu. Mais l’horreur se produit devant moi : il n’a plus de batterie. Et pas un seul brin de soleil traverse la masse nuageuse qui est au-dessus de moi. Alors je reste là, au milieu de ce désert de cendres.

 

Et j’attend ma mort.

 

 

Texte 5 :

 

Dix secondes, il ne me reste que dix secondes. Comment le sais-je ? Aucune idée, je le sais, c'est tout.

Ils sont tous là, à me regarder en palabrant de vagues souvenirs qu'ils ont de moi. J'esquisse un sourire, du moins je le crois, mais je ne pense pas qu'ils le voient. J'aimerais qu'ils rient, une dernière fois. Qu'ils me montrent leurs coeurs remplis de joie.

 

Le temps semble figé. C'est amusant, mais cela m'effraie en même temps. J'ignore pourquoi cela se passe comme ça. Pourquoi on me donne le droit de profiter de ce moment qu'est le présent.

A vrai dire, je suis étonné, je ne pensais pas que cela se terminerait ainsi. Je croyais naïvement que, devant mes yeux, défilerait toute ma vie. Ce n'est pas grave, je préfère les regarder. Ils ont chacun leur histoire et j'y ai contribué.

 

Ils sont si nombreux. J'en connais et je n'en reconnais pas. Il se peut aussi que je n'en connaisse pas. Non, c'est impossible, comment arriverais-je à faire cela ? Ils sont tous magnifiques et ils sont venus pour moi. Ils ne sont pas que d'ici, ils viennent aussi d'ailleurs. Ca y est, je m'en souviens, je les connais par coeur.

Enfin, je le ressens, il remonte tout mon corps. Je n'ai pas mal, mais je respire un peu plus fort. Je vois leur tête changer, elles se remplissent de malheur. Je commence même à entendre quelques pleurs. Parfois retenus, parfois pas. L'heure est venue, qu'ils ne s'inquiètent pas pour moi. Je dois m'en aller avec lui et suivre sa trace, car lui seul peut m'offrir ma place. Je m'en vais au ciel, parait-il. J'ai un peu peur, mais j'ai confiance en lui, mon dernier souffle de vie.

 

C'est alors, en commençant mon ascension, que mon regard croisa celui d'un nourrisson. Parmi les pleurs et les cris, cet enfant sourit. Son regard est heureux, il a tout compris. C'est bien, mon petit, ne soit pas triste. Fais comme je t'ai toujours dis, sourit à la vie.

 

 

Texte 6 :

 

Je rôdais dans la forêt, sans suivre de logique, j'avançais, tenaillé. Par qui ? Par quoi ? Je n'sais pas... Peu à peu je m'enfonçais dans cet épais amas de verdure, entre les lianes, je dégageais mon chemin. Ils étaient loin maintenant, ils ne me poursuivraient pas si avancé. Il se faisait tard et je n'avais aucun endroit où dormir, ni de lieu où me poser. J'étais seul dans ces bois tel un agneau égaré, ou plutôt chassé devrais-je dire.

J'allai cherche quelques champignons non loin de là ainsi qu'un peu de pailles afin de ne pas être à même le sol.

 

Je lançai mes quelques vivres par terres et soudain, plus un bruit, plus un murmure, laissant le silence prendre place. Et je compris :

1- L'atmosphère se gela, plus aucune luciole, plus aucun grillon, tous silencieux comme pour assister à la scène. Je saisis un malheureux bâton tandis que je m'empressais de me retourner.

2- Ho oui je les vis, leurs yeux rouges et brillants dans la nuit, pointés sur moi, menaçant, tenant de m'encercler. Ils étaient trois, trois molosses aux crocs acérés. Tous avaient faim et ça tombe bien : moi aussi !

3- Les spectateurs étaient attentifs, les combattants en places, le premier round pouvait commencer ! La tension était à son comble.

4- Le plus volumineux d'entre eux fut le premier à s'élancer, il fonça sur moi n'attendant que le moment de l'impact. L'atmosphère était tendue dans l'arène, la foule retenait son souffle, mais pour moi c'était dévorer ou être dévoré.

5- Pendant que le second s'avançait, j'interceptai le premier molosse comme je pus, lui tenant la gueule d'une main et une patte de l'autre. Le combat était serré, nul ne pouvait les départager. L'animal se débâtait, se débâtait tellement qu'il manquât de m'arracher une oreille.

6- Je parvins à repousser le second moins habile que son ainé grâce à un solide coup de pied sur le museau. Mais la surcharge du premier me fis basculer nous emportant tout deux à terre pour poursuivre notre duel acharné. Les choses devenaient corsées mais rien n'était encore perdu. Je menais même 1-0.

7- Après ce moment où l'épuisement bat son plein les combattants reprirent leur souffle. Le molosse exerçait moins de force sur mes bras, son infâme gueule pendait là, juste au-dessus de mon visage. Le troisième opposant lui guettait toujours, bien installé à sa place, paisiblement : C'était le calme avant la tempête.

8- Il ne prit pas un instant de plus, d'un bond, d'un seul et unique, il se rua sur moi pour heureusement heurter la maille me servant d'armure qui le sonna une seconde. Le premier, lui, reprit ses assauts de plus belles. Le match commençait à prendre une tournure qui ne me plaisait guère.

9- Je réussis à éloigner de quelques centimètres le premier molosse afin qu'il ne me croque pas l'arcade. Mais fourbement, caché derrière son compère, le troisième enfonça ses crocs de toutes ses forces dans ma cuisse gauche. Me faisant alors ressentir une douleur atroce tandis que je me retins de ne pas crier pour alerter plus de monde.

10- Etrangement, après m'avoir sérieusement entaillé la jambe, les molosses se retirèrent lentement, me fixant du regard comme si leur tâche avaient été accomplie. Aucun gagnant n'avaient cepandant été désignés les deux camps repartirent bredouille chacun de leur côté, tous deux épuisés. L'un boitant, l'autre sonné.

Après cette sinistre agression, je me souviens m'être couché dans la paille et la boue. Puis j'eux un trou noir jusqu'au matin où je me suis réveillé dans une plaine encore plus épuisé que je n'étais avant de me coucher.

 

 

Texte 7 :

 

Une douce vengeance ?

 

 

Notre récit débute et se termine à notre époque.Le protagoniste de cette histoire est Ray, une homme en détresse qui a perdu sa femme un mois auparavant, à cause de l'autre personnage de cette histoire, présent dans la même pièce que Ray. Un crime passionnel. L'action se déroule dons la cave de l'assassin.

 

Tout avait été très vite. Ray avait traqué, chassé, pisté cet homme durant une semaine avant de mettre la main sur lui. Il n'y avait aucun doute que c'était lui qui lui avait retiré sa femme. Son sourire narquois, ses yeux vides et sans expression. Ray voulait les lui arracher, mais il se mit à réfléchir à toute vitesse: *Dix secondes* "Il faut le tuer "se disait-il."Pense à ce qu'il t'a fait." *Neuf secondes* "Par quel moyen ? L'étouffement ?" *Huit secondes* "Ou bien le laisser sans vivres pendant quelques semaines." *Sept secondes* "Quelque soit le moyen, il doit payer..." *Six secondes* "Peut-être devrais-je simplement appeler la police ?" *Cinq secondes* "Non, ce serait trop facile..." *Quatre secondes* "Aller, il faut le faire !" *Trois secondes* "Pour ma femme..." *Deux secondes* "Mais tous compte fait, suis-je moi aussi un assassin ?" *Une seconde* "Non... Je ne pense pas ..."

 

Il avait pris sa décision. Il saisit le pistolet à coté de lui, le pointa sur le meurtrier, et finalement se ravisa. "Tu n'es qu'un assassin, mais la mort n'est une solution pour personne. Tu vas finir tes jours dans une prison miteuse, et j'espère de tout coeur que tu vas en souffrir." Telle était la décision d'un mari en détresse.

 

 

Texte 8 :

 

:air::air: 10

:air::air: Un magnifique lever de soleil inonde la ville de ses teintes rosées. Il m'éblouit légèrement, m'empêchant de profiter réellement de la vue. La ville se réveille peu à peu, les travailleurs de nuit rentrent chez eux, épuisés, alors que d'autres, parfois à peine réveillés, se rendent sur leur lieu de travail. Les rues se bouchent peu à peu et le nuage de pollution des véhicules ne tardera pas à recouvrir les bâtiments. Une brise fraîche caresse mon crâne chauve et vient renforcer la sensation de froid profond qui m'envahit depuis si longtemps...

:air::air:Merde merde merde je suis en retard ! Ce n'est pas le jour en plus, je ne peux pas me permettre de manquer la moindre seconde de la réunion de ce matin sinon mon boss va me tuer. Le licenciement me pend déjà au nez à cause de mes retards trop fréquents. Le taxi est pris dans les bouchons, saloperie de grande ville !

 

:air::air: 9

:air::air: Mon but parait si lointain, et pourtant si proche. Mon cœur bat la chamade et je ne peux m'empêcher de me demander si je suis obligé de faire ça. J'en ai tellement envie et tellement peur à la fois. Je me retourne et adresse un regard à l'homme qui se trouve avec moi au dessus du bâtiment. Un grand brun à l'air sévère. Je n'ai jamais aimé les bruns, allez savoir pourquoi. Sa voix grave et glaciale me parvient aux oreilles :

:air::air: "- Vous voulez que je vous fasse descendre ?

:air::air: "- Non, je préfère le faire moi-même."

:air::air: Je lui ai lancé ça en pleine figure mais je ne m'en sens pas capable. J'aurai au moins paru courageux. Je ne devrais pas m'en soucier, je ne le connais même pas.

:air::air:Mon bureau est à deux rues d'ici, je vais finir à pied. Je laisse un billet au taxi sans m'occuper de la monnaie. Je l'entends me parler :

:air::air: "- Vous voulez que je vous fasse descendre ?"

:air::air: Je ne l'ai même pas écouté, je claque la porte et m'élance dans la rue.

 

:air::air: 8

:air::air: Je ferme les yeux et je réfléchis. Je sens le vide devant moi et une peur panique m'envahit. Je me laisse aller en avant, ça y est je ne peux plus reculer...

:air::air:J'avale nerveusement mon café pris chez Starbucks il y a une demi heure. Il est froid, j'ai envie de le recracher. En courant j'ai encore une chance de ne pas être en retard.

 

:air::air: 7

:air::air: Le vent est désormais bien plus fort, c'est sans doute parce que je prends de la vitesse. J'ouvre les yeux, je suis dans le vide. J'essaye d'observer chaque détail, j'aperçois un camion, un bus, un taxi. La force du vent force mes paupières à se rabattre...

:air::air:D'habitude je prends toujours une paire de baskets et je change de chaussures en arrivant au travail... Quel gourde de ne pas l'avoir fait aujourd'hui ! Mes talons hauts me gênent pour courir, et que dire de cette robe ? J'ai l'impression que les gens se moquent de moi...

 

:air::air: 6

:air::air: Je force afin que mes yeux restent ouverts. Je sens ma cornée qui sèche,le vent contre ma peau. Des sensations uniques malgré la peur qui ne me quitte pas. Elle n'est plus justifiée pourtant, je ne peux plus revenir en arrière. Je profite de chaque instant.

:air::air:Putains de talons haut, il y en a un qui a cassé et je me suis tordu la cheville ! Emportée par ma course je m'effondre sur le trottoir, heureusement que mon sac à main est fermé.

 

:air::air: 5

:air::air: J'observe encore la rue, ma chute semble durer une éternité. J'aperçois un taxi dans les embouteillages. Quelques mètres plus loin, pile en dessous de moi, une jeune femme élégante vient de tomber en courant. Curieusement je ne peux m'empêcher de fixer mon regard sur elle.

:air::air:Les gens passent autour de moi comme si de rien était. Ils poursuivent leur course matinale sans même m'accorder un regard. J'ai l'impression que personne n'a remarqué ma chute. En me relevant je pousse un cri d'effroi ! Quelqu'un tombe du bâtiment juste au dessus de moi.

 

:air::air: 4

:air::air: Qu'elle est belle ! Son image envahit mon esprit et remplace la peur. Je me laisse aller à imaginer ce que pourrait donner un rendez vous avec elle. J'ai l'impression de divaguer, le vent siffle dans mes oreilles.

:air::air:Je suis complètement paralysée, sa chute me semble tellement lente et pourtant si rapide ! Certaines personnes autour de moi s'arrêtent. J'ai l'impression qu'il me regarde. Il fait une grimace bizarre.

 

:air::air: 3

:air::air: J'ai essayé de sourire, mais ce n'était pas une bonne idée. Le vent a décollé mes lèvres de mes dents, je n'ose même pas imaginer la tête que j'avais. Soudain je prends conscience que le sol se rapproche à grande vitesse même si j'en suis encore très loin. La peur revient et m'envahit.

:air::air: Le hurlement de peur qu'il vient de pousser fait s'arrêter encore plus de gens. Certains commencent à rire. Je ne peux toujours pas bouger, subjuguée par cet homme qui va me tomber dessus.

 

:air::air: 2

:air::air: Soudain c'est le choc, je sens tous les membres de mon corps s'endolorir d'un seul coup tandis que je lutte pour ne pas perdre conscience. La sensation est indescriptible...

:air::air: J'ai l'impression que tout s'est arrêté d'un coup, la dernière vision que j'aurai eu de lui aura été son regard apeuré, déjà il semble s'éloigner.

 

:air::air: 1

:air::air: C'est comme si je remontais le temps, mais avec des sensations très désagréables. J'ai la tête qui tourne et je ne parviens plus à fixer quoi que ce soit. Lentement je recommence à chuter. Mais quand tout cela va-t-il s'arrêter ?

:air::air: Je crois que je peux encore bouger, mes muscles se décontractent. Le hurlement a cessé, autour de moi certaines personnes reprennent leur trajet matinal. Soudain je sens un liquide chaud sur mes épaules qui s'écoule le long de mon dos.J'entends les rires des gens.

 

:air::air: 0

:air::air: J'ai vomi, partout, j'aurais préféré m'évanouir... Je savais que je n'aurais jamais dû tenter ça. Les images de rendez vous avec la jeune femme quittent définitivement mon esprit tandis que la honte me submerge. Je prends soudain conscience de ma situation et du monde qui me regarde, plus bas, dans la rue. J'espère que personne ne me connait.

:air::air: Je suis partagée entre la détresse et la colère. Tout s'entremêle dans ma tête. La réunion qui sera définitivement ratée, le licenciement qui risque de suivre, les gens qui s'esclaffent autour de moi, les larmes qui envahissent mes yeux, la peur qui me quitte, et le panneau publicitaire posé à côté de l'entrée face à moi : "Vous voulez vivre des sensations uniques ? Vous n'avez peur de rien ? Alors vous aussi tentez le grand plongeon au dessus de la ville avec nos professionnels du saut à l'élastique !"

 

 

Texte 9 :

 

Ma femme me rappelait toujours mes devoirs en haussant le ton, comme pour titiller gentiment ma nonchalance naturelle. Ce matin-là, sa voix fut singulièrement plus forte que d'habitude: Nous allions être en retard pour notre rencontre imminente avec un inconnu. Ce dernier, dont je n'avais jamais vu le visage, nous avait vaguement signifié sa présence en ce monde, et nous avait contacté à maintes reprises pour nous préparer au jour-j. "La première impression est toujours la plus importante", me répétais-je en boucle, en enfilant mon pantalon de la veille.

 

La voiture était sur les starting-blocks, et vrombit impatiemment en bas de notre studio, lorsque ma compagne la fit démarrer. Je fus le deuxième à y pénétrer: Mes chaussettes, de nature normalement paisible, s'étaient mises d'accord pour s’éparpiller dans notre chambre et me faire perdre un temps précieux. A vrai dire, l'univers tout entier me semblait retors et dangereux ce jour-là, à mesure que nous progressions au travers de la ville : les passages piétons formaient une série de rondins tous plus menaçants les uns que les autres, prêts à se déverser sur notre véhicule, et les agents de signalisation parqués sur le rebord des trottoirs me paraissaient aussi affamés que des croque-mitaines. Ces visions d'horreur furent dissipées au moment où nous arrivâmes devant la demeure de notre hôte: Un immeuble froid et imposant, dont on pourrait douter qu'il ait accueillit la vie au moins une fois en son sein. Notre entrée y fut prompte, et une femme ne tarda pas à nous accueillir. On me mit en attente dans une pièce ridiculement étroite, alors que plusieurs serviteurs aux manières et aux intentions douteuses emportaient mon épouse dans une autre aile du bâtiment. J'étais laissé seul avec mon stress, et me demandais comment ma moitié vivait son sort. J'essayais en vain de réprimer la moindre pensée négative qui m'atteignait...

 

Des minutes, que dis-je , des décennies plus tard, une tête jaillit d'entre deux double-portes: c'était la femme qui nous avait fait entrer tout à l'heure. Au moment ou elle m'indiqua de la suivre pour faire la connaissance de notre inconnu, mon sang ne fit qu'un tour. J'étais prêt.

A partir de là, tout se déroula très vite. Mes pas étaient ceux d'un géant, et il fallut une demi-douzaine de secondes pour que mes enjambées frénétiques m’amènent devant la sacro-sainte pièce, celle où se terrait l'anonymat incarné. Je poussa fébrilement la porte qui me séparait de ma destinée... Et je le vis, aux cotés de ma femme.

Il était là. Il ignorait tout de moi, des études que j'avais fait à la marque de dentifrice que j'utilisais. Tout ce qu'il savait, c'est que des bras tout aussi inconnus que moi l'avaient tiré d'une infinie torpeur, sans même l'en avertir. Il ne me regardait même pas. Quelle audace. Pourtant, Mon âme lui était entièrement dévouée, à partir de ce moment même. En l'espace de quelques instants, quelques secondes, mon visage était devenu rubicond. Mon cerveau bouillonnait à l'idée des milliards choses que nous pourrions faire ensemble, et des scènes de bonheur fusaient dans mon esprit. J'avais tout à lui apprendre. Je nous imaginais déjà pistolets à fléchettes en main et visages bariolés de peinture indélébile, à courir dans le jardin en poussant des cris de guerre. J'allais lui transmettre mon amour des jeux vidéo, lui montrer comment voler les légumes du potager de la voisine, ou uriner dans la neige pour écrire nos prénoms !... Lui enseigner l'art de la drague, de la mécanique et du poker !

Ma femme s’aperçut de mon enthousiasme, qu'elle semblait partager. Elle me fit signe de m'approcher, et me souffla à l'oreille que les échographies étaient faussées...

C'était une fille.

 

 

Texte 10 :

 

John était intelligent.On lui avait toujours dit d'ailleurs, c'est ce qui l'a poussé à faire de grandes études.John aimait les énigmes.

Ces qualités l'ont naturellement amené à jouer, quiz's, jeux télévisés, il les faisait, et les connaissait tous.

Aujourd'hui c'est special, aujourd'hui c'est le World Quiz.Un jeu télé basé sur le principe de tant d'autres,mais en plus dur

John participait, evidemment, et John a gagné comme d'habitude.

On lui remit un malette remplie de billets, de toutes les couleurs ! Des 100, des 10, des 5, des 500 ! Il y'en avait bien pour 10 000€ là-dedans.

Il était sorti à l'arrière du studio, à la porte des artistes.Il allait pouvoir acheter presque tout ce qu'il voulait ! Il allait pouvoir jouer à volonté, avoir une vie belle et remplie de surprises ! ..

Seulement voilà.Il y'avait cet homme.

Cet homme qui était sorti de derrière un buisson.Cet homme que personne n'avait vu.Cet homme qui tenant un revolver dans la main gauche.Cet homme qui brisa ses rêves.

Tout s'est passé très vite, mais pour John, cela paru se derouler au ralenti.

Il avait surgi des ombres, tel un fauve, avec sa chemise noire et son pantalon en cuir.Pendant une fraction de seconde, leur regard se croisèrent.John y vit de petits yeux cruels et sombres, il semblait n'y avoir aucun stress, aucune émotion dans ces pupilles avides de pouvoir et de richesses.

Il avait tiré naturellement, il était là pour ça. La balle siffla dans l'air et atteignit le torse de John. Avant même qu'il ne sente l'impact, sa chemise se retrouva imbibée de sang.

L'homme courait, vite, avec une démarche pressée mais assurée, tout semblait calculé.John chuta en arrière sous le choc de la balle, sans rien penser, il avait du mal à réaliser ce qui se passait.L'agresseur, cagoulé, saisit la valise noire avant qu'elle ne touche le sol. Et il se remit à courir, dans la nuit, loin, et vite.

La balle avait émit un bruit, des personnes allaient donc bientôt accourir. Trop tard pour sauver John ? Nul ne le savait encore. Ils allaient le decouvrir là, baignant dans son sang, ils allaient crier, paniquer, et appeler une ambulance. John lui sentait qu'il allait perdre conaissance, pour toujours ? Il ne l'esperait pas, il était encore jeune. Mais quoi qu'il arrive, demain au journal local de Paris allait paraître un article. "Le champion de World Quiz attaqué dans la rue !"

Et l'homme ? Il allait s'enfuir loin de tout, et il allait dilapider cet argent, dans l'alcool et d'autres choses, mais surtout dans l'alcool en fait.

Et une semaine plus tard, on allait oublier cette affaire, et le monde allait retrouver son train normal. John lui, ne l'oublierait jamais.

 

Vous pouvez voter jusqu'au Jeudi 15 août 21h afin d'élire votre texte préféré. A partir de vos votes, des points bonus seront attribués à chaque participant. Votez, c'est bien, mais n'hésitez surtout pas à commenter et à dire ce que vous pensez des textes, même si ce ne sont que quelques mots !

 

(Petit rappel aux participants : merci de ne pas révéler que vous avez participé au concours et surtout ce que vous avez écrit, cela fausserait les votes)

 

Bonne chance à tous !

 

Résultats :

 

Tout d'abord voici les votes à 21h le 15/8/13, heure à laquelle j'ai fait les calculs pour les "points du public" pour mémoire :

Texte n°1 => 2

Texte n°2 => 4

Texte n°3 => 4

Texte n°4 => 1

Texte n°5 => 2

Texte n°6 => 4

Texte n°7 => 2

Texte n°8 => 1

Texte n°9 => 1

Texte n°10 => 0

 

Jury de cette édition : SL2119, Super_Pingouin

 

 

Comme d’habitude, nous avons essayé d'être objectif. Nous espérons que personne ne se sentira blessé par les commentaires que nous avons pu faire sur son texte. :)

 

Le détail des notes, vu que ça ne passait pas dans ce post en raison de la longueur :

evenements-serveur-minecraft/dix-secondes-participez-jusqu-t61111.html#p429316

 

Vous l'aurez donc compris, c'est Math2442 qui remporte cette troisième édition du concours Trihebdo avec une note de 13.95/20 ! Sur le podium, il est accompagné par Benouden en seconde position avec ses 12.99 et de Dicsi avec ses 12.98. Une deuxième et un troisième place très serrées ! Je m'occupe de vous envoyez vos récompenses dans la soirée.

 

Encore une fois, merci à tout les participants ainsi qu'à tout les votants !

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Yop,

 

 

Bon, petite précisions vu que je reçoit pas mal de texte très très court : à la base, ce que je trouvais intéressant, c'était de rédiger des "arrêts sur image", là, j'ai plutôt l'impression que vous essayez de contourner le sujet, ce qui est un peu dommage. Quand j'ai dis qu'il n'y a pas de limite minimum de longueur, je ne m'attendait pas à recevoir des textes de moins de 3 paragraphes ... Là, je me retrouve avec des RPs d'entre 1 et 3 lignes. Ce serai bien de faire un effort :)

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Bonjour à tous,

 

Dans un premier temps, je remercie chaleureusement les 10 participants de cette troisième édition du concours Trihebdo.

Ensuite, je vous annonce que les votes sont ouverts ! Découvrez les 10 textes rédigés pour le concours et votez pour celui qui pour vous, respecte le mieux le sujet et est le mieux rédigé. Les votes sont ouverts jusqu'au 15/8/13 21h et permettront d'attribuer des points bonus aux participants.

Si le cœur vous en dit, je vous conseille de partager à la suite de ce post vos impressions sur les textes, voire juste nous dire pour qui vous avez voté et pourquoi :)

 

Bonne chance à tous et RDV la semaine prochaine pour les résultats définitifs :)

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Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié le troisième texte : il est bien écrit, original, fluide, et la consigne est respectée, sans être appliquée de manière scolaire. La tension ressentie par le personnage est très bien retranscrite durant ces 10 secondes, à tel point que je me demandais si on allait vraiment avoir droit à une happy end... C'est pour ce texte que j'ai voté !

 

Le texte sur le voyage dans le temps m'a vendu du rêve aussi, même si le désespoir régnait tout le long... xD

 

Petit big up à l'auteur qui a utilisé des rimes, faut croire qu'il y en a toujours une/un qui tente sa chance avec cette technique, mais c'était sympa à lire ^^

 

Et à l'inverse, j'ai trouvé assez indigeste de lire ceux qui présentaient carrément un décompte de 10 secondes au fur et à mesure de leur progression.

 

Voilà, c'était mon avis ! Bonne chance à tous !

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Assez d'accord avec Benouden, j'ai aimé le texte 3 !

 

Après, j'ai été surpris par les textes courts qui me semblent assez hors sujet. Je voyais plutôt des textes longs, qui font durer, encore et encore ces 10 secondes interminables !

 

Concernant les décomptes, je n'y suis pas fondamentalement opposé, s'ils sont utiles, ce qui n'était pas forcément le cas dans les textes je trouve :)

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Spoil

 

J'ai voté pour le 8, bien que j'ai mis longtemps à comprendre qu'il y avait deux points de vue en parallèle

La chute est plutôt bien :)

 

J'ai bien aimé les derniers chapitres du 4, mais le fait que j'écoutais de la musique absolument epic à ce moment a sûrement influencé xD

 

Le 9 m'a plu également

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Bonjour à tous,

 

Tout d'abord, un grand merci à SL de m'avoir donné un coup de main pour juger cette édition du concours Trihebdo

 

Voici les détails des notes vu que ça ne passait pas dans le post original en raison de la longueur :

 

Précisions de SL depuis son terrier : La qualité était au rendez vous pour cette édition, mais il faut bien faire des choix... Ceux que je présente ci-après relèvent uniquement de mon opinion bien que j'ai tout mis en œuvre pour être le plus objectif possible. Cependant mes choix sont en accord avec l'idée que je me fais du sujet. J'ai par contre horreur de mettre des notes, alors j'ai réellement pris en compte des critères uniquement objectifs pour l'attribution des points dans chaque catégorie. Dans tous les cas félicitations à tous pour vos participations qui m'ont permis de disposer de nombreux points de vue différents sur l'importance du "basculement" :).

PS : j'ai l'immense plaisir de vous écrire depuis un clavier absolument pourri. Je me suis relu mais il peut manquer des lettres... Je compte sur vous pour compléter les mots ^^.

 

Texte 1 - Neorrig :

- Respect du sujet

SL : L'intégralité de ce court récit se situe dans les 10 secondes imposées. Rien à dire là dessus donc. Le texte est cependant court, trop court, et on ne ressent pas l'importance du basculement, qui n'est peut-être pas si important d'ailleurs.

Ma note : 1.5/5

SP : Effectivement, coté 10 secondes on y est. Là où le bat blesse, c’est vraiment sur le coté “évènement capitale”. Pour, moi, ça manche franchement d’un coté un peu épique.

Ma note : 1.5/5

Moyenne : 1.5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

SL : Les soldes Steam, un sujet qui nous touche tous ! Par rapport à ce qu'on pouvait attendre (naissance, décès etc...) le sujet choisi est original. Mais il ne correspond pas à un basculement réellement capital et, surtout, il est traité sans originalité. Je ne sais comment interpréter le commentaire de l'auteur... Une touche humoristique ?

Ma note : 1/5

SP : Totalement d’accord avec mon ami à grandes oreilles.

Ma note : 1/5

Moyenne : 1/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

SL : Chaque paragraphe correspond à un moment ou une pensée, un ressenti. Pour la taille du texte c'est la mise en page parfaite. Niveau rédaction c'est correct sans être magnifique, on notera l'absence de fautes (à nuancer vu la taille du texte).

Ma note : 4/5

SP : Difficile de juger un texte aussi court. Je trouve ton utilisation des 3 petits points relativement lourde et pas toujours adéquate. La dernière phrase me semble bancale, c’est dommage, elle laisse une mauvaise impression sur le reste du texte. Malgré tout, pas de faute majeure.

Ma note : 3/5

Moyenne : 3.5/5

 

- Vote du public : 0.48/5

 

TOTAL : 6.48/20

 

Texte 2 - Erache97 :

(Note de SP : pour info, ce texte a été envoyé avant mon post sur les écrits trop courts.)

- Respect du sujet

SL : Hum, kof, euh... Ou est le basculement ? Ma note correspond à peu près au nombre de secondes qui ont été nécessaires pour lire ton texte, il n'y a donc pas 10 secondes non plus ;).

Ma note : 0.5/5

SP : Totalement d’accord avec SL. Pas de coté “épique”, pas de 10 secondes ni d’”arrêt sur image”. En fin de compte, c’est un peu comme les gens qui répondent “C’est ça.” au sujet de philo “Qu’est ce que l’audace ?”. C’est fun mais vide d’intérêt à mon sens.

Ma note : 0.5/5

Moyenne : 0.5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

SL : Du culot du culot et encore du culot ! J'aime ! Mais... Une explication ? Argh gâchis suprême ! Quand on se lance dans le culot on doit se préparer à ne pas être compris. Et l'assumer. Je l'attendais ce texte, mais tu aurais pu faire tellement mieux. Et puis où est le basculement ? Il aurait pu être source d'originalité...

Ma note : 1/5

SP : J’ai vraiment du mal à noter ça, le culot ne suffit pas. Dès le début la “chûte” est attendue, y’a pas vraiment de surprise à sa découverte.

Ma note : 0.5/5

Moyenne : 0.75/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

SL : Il n'y a pas de faute dans les chiffres ! Miracle c'était le piège absolu (hey on est sur Minefield quand même ^^). Rien à dire sur la courte rédaction, sur la mise en page non plus : il n'y en a pas vraiment (oui ça aurait pu être travaillé de façon bien plus originale ;)).

Ma note : 2/5

SP : Rien à ajouter

Ma note : 2/5

Moyenne : 2/5

 

- Vote du public : 0.95/5

 

TOTAL : 4.15/20

 

Texte 3 - Math2442 :

- Respect du sujet

SL : Le sujet est parfaitement respecté. On a une bonne partie du texte dans les 10 secondes, un basculement important, rien à dire.

Ma note : 5/5

SP : Côté “basculement”, on est enfin servi ! C’est à des textes comme celui-ci que je m’attendais quand je vous ais proposé ce sujet. Je vais tout de même être moins généreux en point que SL, à mon sens, le 5/5 sera réservé à ceux qui ont fait un texte entier sur 10 secondes.

Ma note : 4/5

Moyenne : 4.5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

SL : Pouah ça dépote ! Le sujet est original, trèèèès bien choisi, parfaitement traité et on est en haleine jusqu'au bout. La goutte d'eau ! Mais quel bel ajout, si classique et pourtant si bien adapté. Tout s'emboite parfaitement, il y a juste ce qu'il faut. Le meilleur selon moi (tous critères confondus), sans hésitation aucune. Tu mériterais que je te retire 1 point pour la note au jury, bon sang mais quel est ce besoin impérieux de justifier ton texte ?! On s'en fiche on a compris ! (du coup j'ai retiré un point mais j'avais mis 425000/5 du coup ça ne change pas grand chose ^^)

Ma note : 424999 => 5/5

SP : L’idée n’était pas la plus originale du monde mais c’est parfaitement maîtrisé. Deux détails qui m’ont un peu dérangé dans ton récit : Comment sur les 100 secondes, tu as le temps de regarder et calculer (ou écouter) le score réalisé par ton voisin ? Dans ce genre de situation, on est plutôt coupé du monde, seul dans sa bulle de concentration. Ensuite, je pense franchement que tu n’aurai pas du donner le résultat de cette compétition. En laissant la fin ouverte juste en retirant les 3-4 dernières phrase, je pense que tu aurais pu donner à ton récit encore plus de force. Cela reste tout de même très bien.

Ma note : 4/5

Moyenne : 4.5/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

SL : Rien à dire sur la rédaction. La mise en page est perfectible (alinéas etc...) mais les paragraphes sont justement choisis. Le vocabulaire est riche et adapté.

Ma note : 4/5

SP : Complètement d’accord avec SL

Ma note : 4/5

Moyenne : 4/5

 

- Vote du public : 0.95/5

 

TOTAL : 13.95/20

 

Texte 4 - Tigrisou54 :

- Respect du sujet

SL : 1/3 du texte au moins doit être situé dans les 10 secondes. Ce n'est pas vraiment le cas ici. Le but de ce sujet, de ce défi, c'est justement de faire en sorte de ne pas poser tout un contexte et tout un univers pour raconter ces dix secondes. Le récit doit être court, c'est les dix secondes qui doivent paraître longues. Par contre pour basculer ça bascule !

Ma note : 2.5/5

SP : Effectivement, on a bien le retournement de situation, mais les dix secondes sont vraiment trop courtes.

Ma note : 2/5

Moyenne : 2.25/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

Tu avais entre les mains LE sujet qui aurait pu faire de ton texte un concurrent très sérieux pour le précédent. Mais tu te répands trop en explications, tu crées un BG inutile à tes persos (youpi Maximus est orphelin ! Et l'humanité sur Mars, pas important pour les dix secondes) et tu perds du coup en cohérence avec le sujet. Un bref flashback de 5-6 lignes pour expliquer leur arrivée à cette époque et la raison de leur présence aurait suffit. Par contre encore une fois c'est le sujet le plus original du concours. Les 10 secondes en elles-mêmes auraient pu être bien mieux mises en scène avec des descriptions et sensations plus profondes et précises.

Ma note : 2/5

SP : Je suis d’accord avec SL. L’introduction assez complexe passe quasi complètement à la trappe dès le second paragraphe. On a envie de dire : tout ça pour justifier un voyage dans le temps ? Je trouve ça casse le rythme. Tu surcharges de détail inutile et tu passes un peu à coté de l’arrête sur image des 10 secondes.

Ma note : 2/5

Moyenne : 2/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

SL : Il y a des fautes, pas très nombreuses (mais il y en a quand même pas mal) mais gênantes. J’ai été littéralement abasourdi par le « ext » qui, en plus d’être sémantiquement incorrect, n’a pas sa place dans un écrit. L’emploi des chapitres n’est pas utile et est même incohérent avec le sujet.

Ma note : 2/5

SP : Je vois que j’ai pas été le seul choqué par ce “ext” qui se baladait dans le texte :) Effectivement, il y’a quelques fautes et des structures de phrase parfois bancales. Je trouve aussi l’emploi des chapitres inapproprié pour un texte aussi court. Encore une fois, ça casse le rythme pour pas grand chose.

Ma note : 2/5

Moyenne : 2/5

 

- Vote du public : 0.24/5

 

TOTAL : 6.49/20

 

Texte 5 - MonsieurDicsi :

- Respect du sujet

SL : Les 10 secondes, le basculement, la joie m’inonde, tout est présent !

Ma note : 5/5

SP : Parfait :)

Ma note : 5/5

Moyenne : 5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

SL : Encore un sujet fort attendu, mais ne te trompe pas ton récit m’a plu. La mort, ce moment si particulier, tu ne l’as pas choisi à tort et tu l’as fort bien traité. J’aime ce parallèle, cette captation de l’instant présent, le défunt qui a des ailes, et voudrait le sourire des vivants. Une belle leçon de vie, tout en petite poésie, qui bien que presque dissimulée, est assez présente pour être remarquée. Elle coïncide avec l’instant, et l’illustre presque musicalement. Le ton de l’originalité est donné, et le sujet est bien traité, les 10 secondes sont écoulées, et le défunt a trépassé. J’ai aimé l’usage du souffle de vie, j’ai aimé le mystère préservé, quand à l’usage du tout petit, c’est un classique bien utilisé.

Ma note : 4.5/5

SP : Aborder les 10 secondes avant la mort, c’était à mon avis l’approche la plus évidente pour traiter ce sujet. Cependant, c’est tellement bien fait … Le ton joyeux décrivant cet instant dramatique est juste parfait.

Ma note : 4/5

Moyenne : 4/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

SL : Juste ciel je ne trouve aucune cohérence, aurait-elle dissimulé à mon esprit sa présence. L’ensemble est fort bien écrit, et le vocable justement choisi, c’est l’organisation des paragraphes qui ternit quelque peu cette épitaphe. Le texte n’est cependant pas privé de qualités, il pourrait juste être amélioré.

Ma note : 3/5

SP : J’avoue ne pas non plus comprendre la logique de tout ces retours à la ligne. C’est dommage parce que les mots choisis sont très justes et vont parfaitement les uns avec les autres.

Ma note : 4/5

Moyenne : 3.5/5

 

- Vote du public : 0.48/5

 

TOTAL : 12.98/20

 

Texte 6 - Erazat :

- Respect du sujet

SL : Grands Dieux on nous attaque ! Du combat, voilà qui manquait à ce concours ! Ca dure 10 secondes, mais ça bascule peu. Enfin… le personnage passe durant le moment suivant (la fameuse ellipse du dodokitu) dans une plaine. Mais ce n’est pas dans les 10 secondes ! Je développerai là-dessus après ;).

Ma note : 3/5

SP : Les dix secondes sont là. Ce qui nous manque, c’est plutôt le coté “épique”/ “retournement”.

Ma note : 3/5

Moyenne : 3/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

SL : Il y a trois façon d’interpréter ton RP :

1 – Tu as pris une histoire déjà rédigée (par toi bien sûr) avec une scène de combat que tu as traficotée et numérotée pour que ça fasse 10 secondes.

2 – Tu as rédigé avec quelques maladresses qui expliquent une petite incohérence dans le récit.

3 – Tu as fait une mise en scène brouillée (pas brouillonne, brouillée) volontairement afin de laisser transparaître la complète incompréhension du personnage. C’était peut-être même juste un rêve…

Dans tous les cas c’est le résultat qui compte. J’aime bien ce récit car je me pose des questions et c’est justement ce qui me plait. Etait-ce un rêve, pourquoi cette entaille à la cuisse ? Pour moi l’incohérence semble volontaire. Mais je ne sais pas si c’est le cas de tout le monde. Par contre la manière d’amener les choses et de rédiger ne permet pas à ton texte d’être original.

Ma note : 2.5/5

SP : J’ai du mal avec le coté fouillis de la bataille. Je sais pas si c’est voulu, mais on a vraiment du mal à comprendre. La fin m’a laissé sur ma faim (cépamoijérienfé :P), ça casse l’effet dramatique que tu as plus ou moins construit avant, tout retombe comme un soufflet.

Ma note : 2/5

Moyenne : 2.25/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

Il y a pas mal de fautes d’orthographe, presque aucune mise en page et la numérotation gâche quelque peu le récit. Elle est d’autant plus malvenue qu’elle n’est présente que sur une partie du texte seulement.

Ma note : 1/5

SP : Pas mal de faute, les chiffres qui coupent le rythme :/

Ma note : 1/5

Moyenne : 1/5

 

- Vote du public : 0.95/5

 

TOTAL : 7.2/20

 

Texte 7 - TheNairo975 :

- Respect du sujet

SL : Ca dure 10 secondes, il y a un petit basculement, rien à dire. Par contre le texte est loin d’être assez fourni.

Ma note : 3.5/5

SP : Un texte trop court qui ne donne pas vraiment d’ampleur aux 10 secondes. On a pas cette impression de changement de rythme ou d’arrêt sur image.

Ma note : 2.5/5

Moyenne : 3/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

SL : Tiens, un sujet auquel je ne m’attendais pas. Intéressant. Par contre le traitement dudit sujet ne l’est pas. On ne ressent pas assez la force des sentiments en jeu, la puissance de la colère et son combat contre la raison et la bienveillance. Je n’ai pas vibré, pourtant vu le sujet j’aurais dû.

Ma note : 2.5/5

SP : Je suis totalement d’accord avec SL, le sujet est bien trouvé, mais l’angle pris est décevant. Les émotions ne passent pas vraiment :/

Ma note : 2/5

Moyenne : 2.25/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

Il n’y a pas de fautes, mais le texte est très court. La numérotation aurait été moins gênante s’il y avait eu du texte et des émotions entre les secondes. Mais là elle est lourde et limite plus longue que le reste du texte. Le but d’un décompte c’est d’ajouter de la pression, on ne doit pas en finir, on doit le maudire. Là il passe trop vite. Quant à la mise en page elle est selon moi plus que perfectible.

Ma note : 1/5

SP : Pourquoi avoir fait un décompte ? Surtout en toutes lettres ? C’est très lourd, et l’impression que ça me donne, c’est que tu as fait ça pour rallonger artificiellement la longueur du passage sur les 10 secondes pour correspondre aux contraintes du concours. Pas de faute sur un si court texte, mais pas d’éclat particulier non plus. Je trouve le premier paragraphe relativement maladroit également, sur le coup, je me suis demandé si c’était des annotations ou si ça faisait vraiment parti du texte.

Ma note : 1.5/5

Moyenne : 1.25/5

 

- Vote du public : 0.48/5

 

TOTAL : 6.98/20

 

Texte 8 - SL :

SL : Qui suis-je pour juger mes propres écrits ? Par contre je l’affirme haut et fort, mon récit n’est pas le meilleur, loin de là !

SP : Vu que SL a accepté de juger en fin de compte, son texte est hors compétition :)

 

Texte 9 Benouden :

- Respect du sujet

SL : Je te hais ! Je ne sais pas qui tu es mais je te hais ! Tu avais en main le meilleur récit, celui qui m’a le plus tenu en haleine, le seul que je n’ai pas deviné… Et punaise mais t’as oublié que ça ne devait durer que 10 secondes !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Oui bon sinon ça bascule, comme le bébé quand tu le berces.

Ma note : 3/5

SP : Le passage des 10 secondes n’est pas assez clairement différencié du reste, on ne ressent pas cet arrêt sur image. Par contre, niveau retournement, on est servi !

Ma note : 3/5

Moyenne : 3/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

SL : Reprenons nous… Wahou, ça c’est du récit ! C’est juste magnifique, splendide et grandiose. Je l’attendais ce sujet de la naissance pourtant, mais là je n’ai rien vu venir ! Ca faisait un bail qu’on ne m’avait pas surpris comme ça. J’ai adoré ce texte, c’est fluide, tout le long on se demande ce qui va arriver et à la fin on se dit qu’on est juste bien con de ne pas avoir deviné avant. C’est vraiment dommage que le récit, bien que sous entendant le basculement des 10 secondes de la naissance, ne le présente pas. Mais honnêtement, tu y aurais perdu en qualité.

Mention spéciale : texte qui m’a le plus plu et qui aurait gagné s’il avait respecté à la lettre le sujet ;).

Ma note : 500 000 000 (comment ça on ne compte pas les zéro ?) => 5/5

SP : Le premier récit qui me surprends dans son dénouement ! J’aime beaucoup l’effet de surprise et comment les deux dernières phrases donnent du sens à tout le reste de ton texte. Petit bémol : le thème n’est pas hyper original.

Ma note : 4.5/5

Moyenne : 4.75/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

SL : Il maque des alinéas :P. Rien à dire sur le reste, de toute façon je suis trop bluffé par cette claque que je viens de me prendre .

Ma note : 5/5

SP : C’était vraiment génial.

Ma note : 5/5

Moyenne : 5/5

 

- Vote du public : 0.24/5

 

TOTAL : 12.99/20

 

Texte 10 - Alexas :

SP : Pour info, ce texte a été envoyé 5 minutes avant que je poste les textes des participants.

- Respect du sujet

SL : On est dans les 10 secondes et ça bascule. Dommage que ce soit si court.

Ma note : 4/5

SP : Tout pareil que Rongeur-man

Ma note : 4/5

Moyenne : 4/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

SL : Un vol… Pas original mais pas encore traité dans le concours. Le récit manque de conviction, ce qui est dommage. On aurait aimé que ces dix secondes durent plus longtemps et, surtout, ressentir leur importance pour John. On se doute de l’importance mais on ne ressent pas ses émotions, ni celles de l’agresseur (même s’il n’en a pas). On sent que tu as envie d’en dire plus mais que tu es pressé par le temps, ou que tu as peur d’en dire trop ? Une petite incohérence sur la fin, si tu veux laisser planer le mystère sur la vie où la mort de ton perso il ne faut pas dire qu’il n’oubliera jamais ce moment. Le jamais ne renvoie pas aux 2 dernières secondes qui lui restent à vivre. Et du coup l’ellipse et les explications de ta fin de texte arrivent trop tôt, trop brusquement.

Ma note : 2.5/5

SP : L’assassinat, c’est comme les 10 dernières secondes avant la mort, c’est l’angle le plus évident pour attaquer ce sujet. J’ai l’impression que tu as voulu un sentiment fataliste au texte, qui n’est pas forcement très très réussi.

Ma note : 2.5/5

Moyenne : 2.5/5

- Qualité de la rédaction, mise en page

Il n’y a pas spécialement de mise en page. Dommage. Le vocabulaire est presque pauvre. Encore une fois il y a une impression de pas fini, ou de fini à la va vite. En tout cas j’ai l’impression que tu n’as pas tout donné.

Ma note : 2/5

SP : Trop de point d’exclamation. Vraiment. Et trop de retour à la ligne pour rien ainsi que des tournures de phrases un peu maladroite avec un vocabulaire assez peu recherché, c’est vrai. C’est dommage.

Ma note : 2/5

Moyenne : 2/5

 

- Vote du public : 0/5

 

TOTAL : 8.5/20

 

 

Vous l'aurez donc compris, c'est Math2442 qui remporte cette troisième édition du concours Trihebdo avec une note de 13.95/20 ! Sur le podium, il est accompagné par Benouden en seconde position avec ses 12.99 et de Dicsi avec ses 12.98. Une deuxième et un troisième place très serrées ! Je m'occupe de vous envoyez vos récompenses dans la soirée.

 

Encore une fois, merci à tout les participants ainsi qu'à tout les votants !

 

A très bientôt pour une nouvelle édition :)

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