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[Trihebdo - n°2] Héros anonyme - Résultats !


Super_Pingouin
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Qui mérite, selon vous, de gagner cette seconde édition du concours Trihebdo ?  

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  1. 1. Qui mérite, selon vous, de gagner cette seconde édition du concours Trihebdo ?

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Messages recommandés

Bonjour et bienvenue pour cette deuxième édition du concours Trihebdo !

 

Règles :

 

Les concours Trihebdo, comme son nom l'indique, se déroulent sur une période de trois semaines. Le premier jour, le sujet est dévoilé. Il peut s'agir d'une phrase, d'un mot autour duquel rédiger son RP, une idée ou un concept, des contraintes sur la syntaxe ou bien sur le style, ou encore sur les mots à employer ... Dans tous les cas, le sujet se veux relativement restrictif. De là, les participants ont deux semaines pour rédiger un texte et me l'envoyer par MP, accompagné s'ils le désirent de 4 ou 5 lignes expliquant brièvement leur approche du sujet. Passé ce délai, les textes sont publiés anonymement sur le forum pendant une semaine.

 

Lors de cette semaine, les utilisateurs du forum pourront donner leurs avis et voter sur le sondage mis en place. A la fin de la semaine, les auteurs sont dévoilés. En ce qui concerne les notations, les points sont répartis comme ceci :

- Respect du sujet sur 5 points

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit sur 5 points

- Qualité de la rédaction, mise en page sur 5 points

- Vote du public sur 5 points

 

Pour les votes du publics, le nombre de point attribué à chaque RP est calculé de la manière suivante : (Nombre de vote pour le RP/Nombre de vote total) x 5

 

Lors de chaque édition, le premier remportera 200PA, le second 75PA et le troisième 25PA.

 

Il est également à noter que :

- Vous n'êtes pas obligé de situer le contexte de votre RP dans un univers médiéval-fantastique ou lié à Minecraft sauf si le sujet l'impose.

- Vous ne devez pas dépasser les deux pages Word pour votre création. Peu importe la quantité, c'est vraiment la qualité qui prévaut.

- Votre RP devra pouvoir être lu et compris de manière totalement indépendante de tous les RP que vous avez pu rédiger dans le passé

- La mise en page sera reproduite à l'identique de celle que vous m'aurez envoyé par MP.

- Vous devez produire une œuvre anonyme. Il ne faut donc pas faire de référence à votre pseudo ou à votre propre RP dans le texte.

- Vous ne devez pas révéler lors de la semaine de vote sur le forum le RP que vous avez écrit, que ce soit de manière directe ou indirecte, sur le forum ou sur Mumble. J'insiste vraiment là-dessus, j'espère que tout le monde jouera le jeu.

 

 

Le sujet de cette édition : Héros anonyme

Votre texte devra parler d'un héros et de ce qui a fait de lui un héros. Attention, puisque votre héros est anonyme, vous ne devez pas lui donner de nom, de prénom, de surnom, ni utiliser de pronom personnel sujet à la première personne du singulier ("moi" ou "je" principalement) pour le désigner. Si, et seulement si, vous le souhaitez, vous pouvez ne pas appliquer cette règle dans les 3 dernières phrases de votre récit.

Si je devais vous donner quelques petites pistes, je vous conseillerai de ne surtout pas rédiger un texte avec le point de vue même de votre héros étant donné que vous ne pouvez pas utiliser le pronom "je". Il en va de même pour les dialogues où le héros intervient. Abuser des périphrases pour désigner votre héros peut être une bonne option. Comme d'habitude, n'oubliez pas, soyez original et surprenez nous !

 

En ce qui concerne le jury de cette édition, il est pour le moment composé de moi-même.

 

Vous pouvez m'envoyer vos RP jusqu'au 9 juillet 2013 19h00 par MP forum. EDIT : Participations closes

 

 

Textes des participants

Texte 1

Petite précision de l'auteur : tous les lieux cités sont réels.

 

Réunion d'un groupe de personnes ; date, heure et lieu inconnus :

« Revenons sur ce réseau d'agents secrets. Ils avaient une technologie avancée, un accès quasi-total sur le monde, une couverture de surveillance inimaginable et des transports des plus efficaces, entre autres.

Tout ce que le monde ne découvrait pas, les informations les plus secrètes, les choses les plus privées, ils le savaient.

Un jour, après plusieurs moi d'enquête sur les actions de celui qui sauva l'humanité, ils prirent le relais afin de cacher la vérité... »

 

12 Mars 2004, 18h52, Impasse du Cure, Paris :

Celui-ci s'avança dans la ruelle, une ambiance étrange y régnait ; une lueur orangée, une odeur méconnaissable, un espace envahit de poussière.

Un bruit l'avait réveillé, un bruit sourd.

Cela aurait pu être un accident comme une préméditation, mais cette pierre ne faisait penser à aucun des deux. Les amateurs de films y auraient vu de la kryptonite orange, les plus croyants y verraient un cadeau de Dieu, malheureusement ils auraient aussi tort.

Une fois touchée, son seul effet fut de s'enfoncer dans le sol dans un nuage de poussière et de ne laisser aucune trace de son passage. Tout était comme avant, donc pas de soucis à se faire.

 

26 Août 2006, 02h16, Observatoire astronomique du mont Mégantic, Canada :

Un homme regardait dans le télescope depuis la tombée de la nuit pendant que son collègue étudiait les photos de la dernière nuit. Quand le premier remarqua quelque chose d'étrange :

« Eh ! Viens voir ce truc là.

-Encore une de tes hallucinations qui nous font perdre notre temps ? »

Ils rirent :

« Non c'est sérieux là, viens voir.

-Il y a intérêt... »

En voyant cette chose pour le peu incroyable, il dit le plus calmement du monde :

« Appelle le président. »

 

28 Août 2006, 16h23, un appartement, Rue de la Chapelle, Paris :

Les lumières étaient éteintes, le poste de télévision allumé projetait une lumière sur le mur, les informations lui parvenaient aux oreilles, rien n'était d'une réelle utilité sauf quand l'information principale arriva.

En effet, dans 3 jours, un énorme astéroïde du nom de ZX3F allait percuter la Terre dans une violence inimaginable et sans pareille réduisant toute forme de vie à néant.

Un sentiment étrange se fit sentir, puis une terrible douleur, suivie de quelques spasmes et enfin, la même lueur orange qui se était présente dans la ruelle deux ans plus tôt envahit l'appartement.

Sans rien comprendre, sa vision n'était plus.

 

28 Août 2006, 20h09, Bureau Ovale, Maison Blanche, Washington :

« Monsieur le président des États-Unis, dit celui du Canada, nous sommes en crise. Cette météorite allant s'écraser sur nos deux pays, la population fuit et cela pose beaucoup de problèmes. Mais avant ça, n'y aurait-il pas un moyen de l'arrêter ? Vous qui en savez plus sur les techniques aérospatiales.

-Nous avons déjà réfléchis à cette question et malheureusement non.

-Dans ce cas, pardonnez mon faible courage, mais je ne vois pas d'autre solution que de fuir nous aussi.

-Vous n'avez donc pas lu les journaux ? La puissance de la collision nous tuera peu importe où l'on se trouve. Et nous n'avons pas le temps d'envisager une alternative afin de sauver des personnes.

-Nous sommes donc voués à une mort certaine.

 

28 Août 2006, 22h44, quelque part au dessus de l'Atlantique, Espace :

Personne n'aurait pu supporter de se réveiller hors de l'atmosphère terrestre, car nous ne serions plus avant d'en prendre conscience. Mais si un phénomène inexpliqué nous permettait de respirer sans aide extérieure ?

 

Au début, une panique s’empara de lui. Un réflexe normal, puis, remarquant que sa respiration était toujours en marche, la concentration fut de mise. Surtout que l'astéroïde ZX3F fonçait droit sur ce pauvre être humain. Par instinct, celui-ci tendit les bras pour se protéger, quand la lueur orange vînt à nouveau.

Étrangement, elle sortait de ses mains, et, remarquant qu'elle avait un effet sur l'astre, ses yeux se fermèrent et une grande puissance fut produite.

 

Petit à petit, cette incroyable masse rocheuse reculait, de plus en plus vite, jusqu'à être projetée loin dans le vide intersidéral. A ce moment, plus rien, encore une fois.

 

Des observatoires des agents secrets (ceux qui savent tout), regardant la mort arriver, l'avaient vu.

Ils ont communiqués à la presse son identité plusieurs années après les faits.

Personne ne se posa de question, un héros était apparu.

 

3 Novembre 2011, heure inconnue, quelque part en France :

« Mes chères collègues, son identité étant révélée, nous pouvons enfin nous pencher sur le comment. Unité 7 : les faits. Unité 12 : les personnes. Unité 2 : la recherche. Unité 15 : les archives.

Allez au travail !

 

Réunion d'un groupe de personnes ; date, heure et lieu inconnus :

« Il n'y rien à dire de plus là dessus. Faîtes ce que vous voulez de ces infos du moment que je n'y suis pour rien. Mais attention … ils vous guettent ... »]

 

Texte 2

 

Troisième jour de la grande moisson des squelettes, Grand-place de Neutra, capitale du royaume de Déis.

 

Le soleil se levait haut sur le royaume de Déis, illuminant les toits des nombreuses chaumières comme si la paille dont elles sont faites avait été de l’or. Midi approchait et les odeurs s’échappant des chaumières se mélangeaient sur la Grand-Place, faisant gargouiller les estomacs affamés et saliver les bouches avides.

Malgré cela, une foule nombreuse se pressait au centre de la place pour y admirer le magicien qui s’agitait.

Ce magicien était manifestement doué malgré le manque de goût dont témoignait ses vêtements et son chapeau fait de fleurs multicolores. Il jonglait avec des boules de feu comme s’il avait fait ça toute sa vie, dansait avec l’eau, volait dans les airs comme un oiseau et foudroyait des objets qu’il lançait en l’air tandis que la foule en délire scandait son nom :

- Maldrius ! Maldrius ! Maldrius !

Ce dernier, ayant terminé son spectacle, écarta les bras pour indiquer qu’il voulait parler :

- Messieurs, Mesdames, merci beaucoup pour vos acclamations, mais je ne les mérite pas.

Tandis qu’un murmure se propageait dans la foule, le magicien poursuivit :

- Effectivement, je doute qu’un personnage comme moi mérite vos acclamations chers otages.

 

Tandis que la foule assimilait ce qu’il venait de déclarer, le magicien joignit ses mains et prononça une formule dans une langue qui écorchait les oreilles des personnes les plus proches, tant les intonations étaient agressives.

C’est à ce moment-là que la foule comprit qu’il valait mieux fuir plutôt que de rester à la merci d’un homme qui n’était manifestement pas quelqu’un de très recommandable.

Hélas, il était trop tard ; les premiers villageois qui se pressèrent en dehors de la place furent brûlés vifs et moururent en hurlant de douleur.

Maldrius éclata de rire, et déclara :

- Vous ne pouvez pas vous échapper, la seule manière de dissiper cette barrière est de me tuer, et croyez-moi, vous feriez mieux de ne pas tenter le diable, sinon ce dernier pourrait faire…ceci !

 

Désignant du doigt un des villageois terrifiés, il prononça une autre incantation dans la même langue que la précédente, et, immédiatement, le villageois qu’il avait désigné s’affaissa, mort avant même de toucher le sol.

Aussitôt, la foule s’immobilisa comme un seul Minefieldien, redoutant le courroux du cruel mage.

- Très bien, dit-il d’un air songeur, maintenant, je vais avoir besoin de l’un d’entre vous pour me servir de messager…toi ! Viens ici !

 

Le jeune homme en question s’avança de quelques pas, tremblant de peur, tandis que le mage le fixait de ses yeux de dément :

- Transmets ce message au roi, dis-lui que s’il ne me cède pas le trône, je massacrerai toutes les personnes ci-présentes et ouvrirais un portail entre notre monde et les tréfonds du Nether.

Puis il se mit à tracer un rond cerclé de runes complexes.

Quand il eut fini, il s’adressa à la personne qu’il avait désigné :

- Place toi à l’intérieur, dit-il en désignant le cercle d’un coup de tête qui fit glisser son horrible chapeau multicolore.

Le voyageur terrifié prit place au centre du cercle.

La seconde d’après, il était dans la salle du trône, surprenant le souverain qui se curait royalement le nez.

Surprit par l’apparition impromptu d’une personne terrorisée dans sa salle du trône, le roi sursauta en se plantant le doigt dans son nez, faisant couler son sang :

- AAAAAAAAAAAAAAAAH !!! PAR L’AUREOLE DU SAINT DOKMIXER, QUE FAITES-VOUS ICI ?! hurla le roi.

Les gardes, alertés par les cris du roi, déboulèrent dans la salle et bientôt le malheureux fut en quelques secondes entouré d’une dizaine de lances.

Le roi ayant repris un peu de sa superbe, fit appeler son enchanteur pour prendre conseil et exigea du malheureux les raisons de sa présence ici.

 

Quand l’enchanteur arriva dans la salle du trône, le messager put faire le récit des évènements de la grand-place.

Quand il eût fini, l’enchanteur fronçait ses sourcils tout aussi broussailleux que ceux du roi puis posa une question absurde :

- Est-ce que ce mage portait un chapeau fait de petites fleurs multicolores ?

Devant la stupeur que causa sa question, il dit :

- S’il vous plait ! C’est très important !

Passé le moment de stupeur, le roi répondit avec véhémence :

- Une cinquantaine de villageois sont entre les mains d’un malade qui veut le trône sous peine d’ouvrir un portail vers le Nether, et vous voulez savoir si il a des gouts de hippie ?! Vous avez encore tapé dans la soupe de Mycélium ou dans la poudre de Redstone, c’est ça ?! Vous savez que ça me coûte horriblement cher ?!

- Votre Majesté, seuls deux personnes au monde peuvent prétendre au titre de Maldrius, et l’une de ces deux personnes fut mon frère d’apprentissage, donc monsieur, continua-t-il en se tournant vers le messager qui essayait de se faire tout petit, pouvez-vous répondre à ma question ?

Le voyageur répondit par l’affirmative, et le mage soupira :

- Dans ce cas-là, il est probablement sérieux, je reviens dans quelques minutes.

 

Il revint une pierre translucide à la main et la donna au voyageur en lui disant d’annoncer que le roi refusait d’abdiquer et de lancer la pierre qu’il lui a remis dans le cercle que Maldrius tracera pour créer un portail vers le Nether.

Quand le roi s’enquit des otages, le mage dissipa ses craintes en lui expliquant que le voyage sur un autre plan consistait en un échange de personnes bien vivantes, et que donc il aurait besoin des otages bien vivants.

 

Le messager fut renvoyé cristal en main au dôme écarlate sous lequel patientait le mage fou et une cinquantaine de villageois terrifiés.

Avant de rentrer, le voyageur cachât le cristal dans sa manche, adressa quelques prières à Sh’rapf, le dieu de son peuple, puis rentra.

Le sorcier, en parfait sadique, accueillit la nouvelle de massacres à venir avec un sourire aussi radieux que son chapeau était ridicule, puis annonça à la foule terrifiée :

- Apparemment, votre roi bien-aimé a préféré un massacre à la solution pacifique.

Puis, il écarta les bras et entama une longue incantation tandis que la terre se craquelait pour former des signes en spirale qui partaient de Maldrius et se poursuivaient en s’étendant vers la foule qui recula, paniquée.

Ce fut à ce moment-là que le puissant mage reçut une gemme translucide sur la tête, et que tout explosa dans une lumière blanche aveuglante.

Là où se trouvait auparavant Maldrius et une auberge se tenait maintenant un homme-cochon qui agonisait et un morceau de montagne manifestement en provenance du Nether.

 

La barrière se leva et la foule en délire acclama son nouveau héros et le porta en triomphe jusqu’au château où ils purent découvrirent que le mage avait lancé un sort de téléportation qui pouvait avoir quelques effets secondaires… comme par exemple la diffusion d’un gaz qui, au contact du sang d’une personne, l’empoisonnait mortellement.

Hélas, sous l’effet de la surprise, le roi avait sursauté en se plantant le doigt dans son nez, faisant couler son sang.

Le roi n’ayant aucune descendance, le peuple désigna son nouvel héros comme nouveau roi, ce dernier ayant, selon l’enchanteur royal, gagné le titre de Maldrius.

 

Ainsi commença le règne de Sir Maldrius Ier...

 

Texte 3

 

On se souvient tous de la première fois qu’on l’a vu, ou plutôt rencontré.

 

Un bruit. Une ombre. Un sursaut.

 

Ma première fois, c’était il y a quelques années. Je venais de sortir de mon école de journalisme, et je faisais un reportage mal payé sur un sujet mal choisi par un patron mal aimé. Mais ce n’est pas le sujet. J’étais en train d’essayer de prendre une photo avec mon appareil, lorsque soudain, un p’tit vaurien me le pris d’entre mes mains. Je le coursa tout le long de la 123ème rue, mais le petit avait des muscles dans les mollets, je lui donnerai ça. J’essayai alors de prendre un raccourci en passant par un bâtiment abandonné, mais lorsque j’arrivai de l’autre côté, il n’y avait aucune trace du voleur. Juste un mystérieux cliquetis, qui venait d’une impasse tout proche. Je m’avançai alors prudemment, et c’est là que je vis mon appareil, en plein milieu, à même le sol. Et toujours ces cliquetis. Je ramassai alors mon outil de travail, et c’est là que je remarquai une note accrochée dessus.

 

Je suppose que cela vous appartient ?

Prenez en soin, vous allez en avoir besoin.

J.

:air:

 

C’était tellement étrange comme note ! Et j’étais tellement abasourdi, que je n’avais pas remarqué que les cliquetis s’étaient estompés. J’étais ensuite rentré chez moi, comme si de rien n’était, n’osant pas vraiment chercher une explication.

 

Depuis, j’avais oublié toute cette histoire.

Mais tout ça m’était revenu quand le commissaire Edgar Allen m’avait convoqué en ce jeudi 6 novembre dans son bureau.

- Nous avons un problème. Un sérieux problème. Je suppose que vous avez lu la une du Baltimore Post ?

- Oui répondis-je, en tant que détective, c’est la moindre des choses.

- Vous savez ce que ça veut dire ? Il me regarda avec son air de bulldog. Ca veut dire qu’on passe pour des bouffons lanca-t-il , devant mon absence de réaction. Un type se ballade et résout tous les crimes avant la police, et il s’en vante ce petit con.

- L’important, c’est que les crimes soient résolus, non ? répondis-je naïvement.

- Ah ! Mais madame fait son show ! Ecoutez-moi bien. Notre job, c’est de résoudre les crimes et protéger la population. Le vôtre, c’est de trouver ce type. Qui est-t-il ? Que-veux-t-il ? C’est clair ? On vous a pris car vous êtes le putain de meilleur détective de cette ville, alors ne nous décevez pas.

- Ne vous en faîtes pas commissaire, je ne déçois rarement mes clients.

 

Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai opté pour le métier de détective. J’aurais pu continuer ma carrière de journaliste, mais le fait d’être son boss et d’avoir cette liberté d’action contrebalance sans doute le fait d’avoir affaire à des personnes comme le commissaire Allen.

 

Le commissaire griffonna nerveusement quelques notes sur un bout de papier et me le tendit. C’était le nom d’un témoin, mais celui-ci refusait de parler à la police. Il était temps de tester mes talents de persuasion.

J’arrivai au 27 Church Street en début d’après-midi. C’était un quartier paisible aux alentours de Baltimore. Un vieil homme était assis devant sa maison.

- Vous êtes Mr.Tomkins ?

- A qui ais-je l’honneur ?

- Antonio Garacceli, détective privé. J’ai entendu dire que vous connaissiez des choses à propos de Monsieur J ?

- Qui vous a dis ça ? Comment le savez-vous ?

- En tant que détective, savoir est mon métier. Mais revenons-en aux faits. J’ai remarqué que vous étiez en charge de la rubrique faits divers dans le Baltimore Post. J’imagine que c’est pour ça que la police a voulu vous interroger ?

- Oui. J’ai travaillé au Baltimore Post pendant 45 ans, donc 30 aux faits divers, j’étais le spécialiste. Et tout a commencé sur cette affaire d’incendie dans le quartier de Middle River. C’était terrible. Une femme enceinte était coincée au 16ème étage, et le bâtiment menaçait de s’écrouler. Les pompiers étaient impuissants, lorsque tout à coup la jeune femme sortit par la porte d’entrée, indemne, apparemment secourue par un homme s’étant échappé très rapidement. Cela avait fait la une de la presse et ce fut l’un de mes premiers grands reportages. Cependant, l’homme ne se montrant pas, l’affaire retomba dans l’indifférence générale. Sauf pour moi. Lors de mes reportages suivants, j’avais de plus en plus l’impression que quelqu’un était tapit dans l’ombre, intervenant partout où j’allais, sauvant femmes, enfants, et personne âgées de situations toutes les plus variées les unes des autres. Incendies, accidents de voiture, meurtre… C’était hallucinant, mais je n’avais pas de preuves, alors je gardais ça pour moi. Jusqu’au jour où il m’a sauvé ! Je l’ai vu ! Enfin, rencontré. J’ai alors décidé de consacrer un article complet sur lui.

 

Le viel homme marqua une pause, comme ressassant ce passé amer.

 

- Et c’est là que j’ai été viré, pour « non-respect de la déontologie ». Mais je suis sûr que c’est un coup de ce connard d’Allen. Il a ses aises partout cette enflure, et il n’aime pas qu’on lui fasse de l’ombre. Il a réussi à étouffer l’histoire une première fois, mais la lumière de la vérité finit toujours par transpercer les nuages du mensonge, et là, c’est une collègue qui ressort l’histoire, sauf que là, Allen ne peut pas la faire virer, c’est une star dans l’équipe, alors il cherche à se venger par un autre moyen ».

 

Le vieil homme m’emmena ensuite chez lui, me montrer sa collection de preuves et d’informations sur ce Monsieur J, à la condition que je ne les dévoile à personne. Ma curiosité l’emporta sur mon professionnalisme. Il y avait des tas de photos, d’anecdotes, de témoignages sur les actes de Monsieur J. « L’aigle de Baltimore », « Jo’ la loi », « Le policier des anges », tels étaient quelques-uns de ses surnoms, même si «Monsieur J » était maintenant la coutume. Je cherchais le maximum d’indices de cet étrange héros, qui voulait à tout prix rester anonyme...

 

***

 

- Et voici l'histoire commissaire, et hélas, je n’ai rien trouvé, cet homme est vraiment le parfait héros anonyme. Je vous ai dit tout ce que je savais sur lui.

Le commissaire esquissa une grimace.

- Vous vous foutez de ma gueule Garacceli ? Le meilleur détective privé mon cul ouais. Vous avez de la chance qu’on n’arrête pas les gens qui font des conneries. Allez, cassez-vous de là.

Je me levai et marquai une pause avant d’ouvrir la porte.

- Vous savez commissaire ? Mieux vaut ne rien savoir que beaucoup savoir à moitié !

 

Texte 4

 

C'était une contrée où l'on parlait d'une légende, mais quelle légende? Un conte de fée où une pauvre princesse vient se faire délivrer par un beau prince charmant? Non, pas cette fois, mais serait-ce la légende d'une vieille sorcière vivant dans son lugubre château et préparant de diaboliques plans? Il n'en est pas plus. Serait-ce la légende d'un héros? Oui, c'est cela, un héros qui eu gravi les montagnes, franchi les océans, les fleuves, eu traversé les contrées les plus désertiques et les plus dangereuses, mais dans quel but, pourquoi? Il semblerait qu'ici, la légende soit réalité, elle a traversée les âges sans vieillir, ce qui est plutôt rare pour une histoire racontée un soir de pleine lune, au coin du feu...

 

C'était une vallée engorgée d'eau et de vie, elle était coincée entre deux hautes montagnes blanches, à pic, dont le soleil faisait fondre un peu plus la neige et la glace chaque année. Au fond de ce havre de paix était niché un village, un village de paysans où les récoltes, les rivières et le beau temps continuel apportait richesse et prospérité au petit bourg tranquille. On pouvait y compter une vingtaine d'habitants, certes cela est peu, mais cela était suffisant pour assurer la pérennité du village. Un jour, il faisait encore très beau, tous les oiseaux sortaient et sifflaient gaiement dans la forêt environnante, alors que quelque chose se préparait au village. On installait des tables, des chaises, puis des cuisinières vinrent poser des gâteaux ainsi que d'exquises friandises. Peu à peu, tout le monde vint sur la place où le train de vie tranquille dépassait désormais l'entendement: les luthiers étaient venus et désormais, tout le monde dansait et faisait la fête, tout le monde, sauf une, une personne qui s'était adossée sur un rocher. Cette personne, trônant sur le haut d'un des monts, scrutait le village et ses habitants qui s'amusaient joyeusement, tandis que lui s'ennuyait du plus profond de son âme. C'était une personne rejetée du village, qui allait partir de son village natal pour chercher bonheur et richesse, étant donné que c'était le bouc-émissaire de la zone. Cette bourgade faisait la fête, elle fêtait la sortie de cette personne en dehors de leurs maisons, de leurs rues et de leurs champs. Désormais, le héros solitaire prend un nouveau départ, il dormît en haut de la montagne, la vue penchant entre la vallée ancienne, et le val nouveau qui s'offrait à lui...

 

C'était le matin, la personne se réveilla, et commença à marcher en direction de la nouvelle terre qu'elle allait découvrir d'une seconde à l'autre. Équipée de son épée, elle était prête à sauvée sa peau de monstres sanglants si elle en avait besoin. Arrivée en bas du mont, elle regarda autour d'elle... Rien. Elle s'avança, le bruit de ses pas remplissait l'espace du son, on entendait que ça. Elle se mit à courir, encore plus vite, puis au bout de plusieurs minutes, elle vit quelque chose, c'était un château, que faisait-il là, bâti au milieu d'immenses plaines plates? Finissant sa course vers la grande bâtisse, elle ne put se retenir de pousser un cri d'étonnement: les chevaliers qui rôdaient dans la zone combattaient d'autres chevaliers, ayant l'air plus imposants. Elle se rappela qu'elle avait lue quelque part qu'un trésor inestimable se cachait à l'intérieur d'une gigantesque forteresse, serait-ce celle-la? Au prix de tous dangers, elle décida de s'aventurer à l'intérieur du bâtiment. Miraculeusement, aucun garde ne la vît lorsqu'elle rentra dans le château, et elle continua sa route dans le ventre du géant de pierre. Elle retourna tout le château, pendant des heures, elle avait cherché un trésor dont elle ne connaissait même pas la forme, la valeur, la rareté, elle avait tout fouillé, elle ne s'était pas fait repérer, elle ne lui restait plus qu'une salle à explorer, les sous-sols. En entrant dans cette glauque salle, humide, la moisissure vint se coller à ses bottes. Elle continua, et d'un coup, elle poussa un cri extrêmement fort à la vue d'un leurre imitant un chevalier. Elle ne tarda pas à entendre ces derniers descendre l'escalier qu'elle avait empruntée quelques minutes plus tôt. Elle courra se réfugier au bout du couloir, elle ne savait pas où elle allait, mais elle voulait disparaître aux yeux des gardes. Elle était arrivé à la fin, il n'y avait rien, elle tâta le mur avec hésitation, son cœur ne pouvait plus battre, elle ne le sentait plus en tout cas, les gardes se rapprochaient, la tension montait, puis d'un coup, une pierre bougeait, elle s'enfonça dans le mur d'un demi-mètre environ, et celui-ci s'ouvrît devant ses yeux ébahi. Le mur se referma immédiatement derrière elle, et elle se posa un peu pour reprendre son souffle après cette intenable épreuve. Quand elle eu reprit ses esprits, elle put voir quelque chose briller dans l'angle du couloir qui se présentait face à elle, elle se releva avec courage et marcha en titubant jusqu'à cette étrange lumière. C'était un coffre, un coffre remplit d'or, d'émeraudes, de diamants, de saphirs, de topazes, de verres en cristal, plein de choses inestimables qui luisait sous la lumière des torches. Un trésor si peu protégé et avec tellement de valeur, elle attrapa tout ce qu'elle pu jusqu'à être pleine à ras-bord. Après des heures et des heures, elle finit par s'échapper du château et se rendit vers les montagnes dont elle était venue le jour même...

 

C'était le soir, elle était rentrée, les habitants du village ne dormaient pas encore, et elle se rendît vers la résidence du maire où celui-ci y était encore. Le maire poussa un cri, étonné de le voir, et surtout de le voir avec un coffre remplit d'or et de ressources de grande valeur. Elle lâcha le coffre qui s'écrasa par terre. Le maire n'en revenait pas, et le soir même, on ne fêtait plus la sortie de cette personne du village, mais la rentrée que tout le monde surnomma désormais le héros, et qui ne tarda point de raconter cette histoire... au coin du feu.

 

Texte 5

 

[justify]:air: « Je me souviens encore de l’air lourd qui pesait sur le marché ce jour-là. C’était un jeudi ordinaire, comme tous les jeudis à Anaver-Celae. La foire occupait pour la journée la Grand’Place de la ville, au pied des marches du Palais de la seigneurie comme chaque semaine depuis plus de deux siècles. La place était noire de monde. Le mois de juillet avait été relativement clément, et même si les arbres des vergers entourant la ville ne croulaient pas sous le poids des fruits, quelques uns avaient été ramassés et amenés ici pour être vendus. Après deux années sans la moindre récolte à cause des intempéries, cela tenait presque du miracle. Bien sûr, étant à l’époque magistrat au palais de justice de la ville, la famine ne m’avait pas touché, mais j’avais pu voir les corps des habitants les moins aisés de la cité fondre à vu d’œil alors que les impôts restaient au même niveau écrasant encore plus les plus pauvres d’entre nous.

 

:air: Je tentais de me rendre au tribunal pour y exercer mes fonctions en fendant la foule du mieux que je pouvais. La grande majorité de l’élite d’Anaver-Celae aurait très probablement privilégié l’emprunt d’un axe secondaire bien plus calme, mais l’idée d’être entouré de gens simple, sans préoccupation d’ordre politique, me détendait. Avec le recul, je pense que la rapière que je portais à ma ceinture m’aidait grandement dans la traversée de la foire, cela impressionnait toujours. Eh oui, cette époque était bien moins sûre que la nôtre, et il était usuel pour tous les habitants un minimum aisé de se promener la lame au flanc. Vous ai-je dit que les premiers marchés du mois d’août avaient toujours été mes préférés, à cause des effluves parfumés qui se dégageait des paniers de fruit exposés au soleil ? Enfin bref, passons, ce n’est pas là la raison de mon discours.

 

:air: J’avais pratiquement atteint ma destination à l’angle nord-est de la place, je m’apprêtais à quitter la place pour m’engager dans la rue du palais de justice, cette rue-là exactement, quand un homme heurta mon épaule. Il se retourna et s’excusa promptement. Cette scène a peine duré une dizaine de secondes, et pourtant, douze ans plus tard, je m’en souviens encore comme si c’était hier. La première chose qui m’a frappé chez lui, c’était sa tenue. Il portait une veste en toile bleu indigo, élimée aux coudes. C’est ce détail, avec sa sacoche qui n’était pas non plus de toute première jeunesse, son épée bâtarde et sa barbe de trois jours qui me poussa plus tard à émettre l’hypothèse qu’il était un voyageur de passage dans la cité, se rendant probablement de la côte à la capitale de l’empire ou vice-versa. Cette couleur indigo dénotait grandement dans le brun des paysans venus vendre leur récolte et le vert émeraude traditionnel de la tunique des gardes de la seigneurie chargés de maintenir l’ordre sur la place. A vrai dire, la seule autre tâche bleue sur cette place, c’était moi, dans ma tunique en velours indigo traditionnelle de magistrat.

 

:air: Étant encore en avance sur l’horaire de mes premiers rendez-vous de la journée, j’ai décidé de m’accorder encore quelques instants de répit pour profiter de l’ambiance populaire du marché. Alors que j’achetais une poignée de fraise d’un rouge éclatant à son producteur, trois stands plus loin, une dispute éclata. Un garde tenait par le bras un gamin âgé de 12 ans tout au plus vêtu de guenilles, tandis qu’un second lui posait des questions de manière assez virulente. Dans ses mains, deux pommes, probablement l’objet du délit. Le silence s’était fait tout autour, chacun attendant de voir quelles seraient les conséquences de ce larcin. Le deuxième garde, dégaina son épée et commença à menacer le gosse avec. C’est à ce moment là que l’homme à la veste en toile indigo surgit pour la deuxième fois dans ma vie.

 

:air: Il s’interposa entre le garde à l’épée et le jeune voleur. J’étais trop loin pour entendre clairement ce qu’ils disaient. Il parlementa quelques instants avec l’homme chargé de faire respecter la loi, probablement pour essayer de lui expliquer que cet enfant n’avait surement pas eu d’autre alternative pour ne pas mourir de faim. Visiblement, cela ne suffit pas à attendrir le garde qui esquissa de la main un geste pour signifier à l’étranger de se pousser. L’homme en bleu porta la main à la ceinture pour y attraper sa bourse en cuir. J’en ai déduit par la suite qu’il avait proposé au garde de payer les deux pommes pour le gamin. Le garde repoussa la bourse de l’homme, et sembla lui enjoindre de se pousser s’il tenait à la vie de manière assez violente. La foule avait formé un cercle autour des deux gardes, de l’homme en bleu et de l’enfant. Le garde, qui depuis le début de la discussion portait son épée à la main, décida que le débat avait assez duré et que l’enfant devait être puni à la juste mesure de ses actes et servir d’exemple. Il entreprit donc de faire reculer l’homme par la force, et dardant son épée sur lui.

 

:air: C’est à ce moment précis que tout dégénéra. L’homme à la veste indigo dégaina à son tour son épée pour se défendre. Le garde porta une première attaque à l’homme qui la para avant de répliquer avec rapidité. En trois coup, le premier garde était à terre, une vilaine entaille au flanc tâchant de vermillon sa tunique d’émeraude. Ce que l’homme en bleu n’avait pas vu, c’est que le second garde avait lâché l’enfant pour porter secours à son collègue et attaquait l’étranger dans le dos. Il aurait probablement été décapité si l’un des paysans de la foule n’avait pas dévié de son bâton le coup d’épée. Ce qui avait motivé son geste ? Probablement le sentiment de faire quelque chose de juste et la rancœur envers ses hommes qui avaient pris tout son argent alors qu’il mourrait de faim. Le garde encore debout commença à hurler pour appeler à l’aide ses collègues avant qu’un second paysan ne le transperce avec sa fourche. Le garde, le regard surpris, s’effondra au sol. Le coup d’envoi avait été donné.

 

:air: La cinquantaine de garde surveillant le marché ainsi que la trentaine qui protégeait le palais seigneurial se regroupèrent sur les marches du palais, décidés à venger leurs collègues. Ci et là, des cris révolutionnaires s’élevèrent dans la foule. Le temps de la dictature du seigneur aurait assez duré d’après ce qu’on entendait. Pendant ce temps, je vis l’homme en bleu essuyer rapidement sa lame, la remettre dans son fourreau et s’éclipser rapidement, estimant qu’il était resté bien trop longtemps ici et que sa tête aller rapidement être mise à prix.

 

:air: La suite, vous la connaissez tous. En moins de vingt minutes, tous les gardes avaient été exterminés par la foule véhémente. Il en fallu dix de plus pour trouver le seigneur et accrocher sa tête au balcon du palais. Pendant tout ce temps, j’étais resté pantois à l’endroit où les esprits s’étaient enflammés, là où l’incendie avait démarré, alors que le reste de l’élite d’Anaver-Celae était parti se terrer chez elle de peur de subir le même sort que celui des gardes. Je regardais, absent, la fin d’une époque. « Il est là ! » hurla un homme en me pointa du doigt, me sortant de ma léthargie. On attrapa mon bras, et on me tira de force vers les marches du palais, ces mêmes marches sur lesquelles je me trouve en ce moment. « C’est lui, l’homme qui a résisté aux gardes le premier ! Je reconnais ses vêtements ! ». « Vive le nouveau seigneur ! ».

 

:air: Il me fallut quelques instants pour réaliser ce qui m’arrivait. Pour réaliser ce qu’on attendait de moi. En une fraction de seconde, partagé entre l’ivresse du pouvoir et la peur de décevoir la foule déchaînée, j’ai décidé de jouer le jeu. Cela fait aujourd’hui exactement douze ans que je règne sur la cité d’Anaver-Celae. J’ai passé une part de ce temps à chercher en vain l’homme en bleu, votre vrai héros, dans l’espoir de le comprendre. Tous les hommes de confiance que j’avais envoyé remplir cette mission sont rentrés bredouille. J’en viens même parfois à douter de son existence. Aujourd’hui, je me suis fait une raison. Peu importe qui il était, l’important, c’est ce qu’il nous a apporté à tous. Il vous a donné l’espoir, celui de déplacer des montagnes et de renverser le précédent gouvernement relativement injuste entre les habitants aisés et les plus pauvres de la cité.

 

:air: C’est pour cette raison que je vous ai tous réunis en cette journée de fête. Pas seulement pour vous raconter la véritable histoire de votre révolution, mais également pour vous faire une annonce. J’ai décidé de prendre mes responsabilités et d’avoir le courage que je n’avais pas eu à l’époque. Devant tous les habitants de la fière ville d’Anaver-Celae, j’annonce solennellement mon abdication. »[/justify]

 

Texte 6

 

De tout côté le silence,

 

De la nuit qui commence,

 

Sombre nuit d'été,

 

Douce lune voilée.

 

Au cœur de ce lieu,

 

Brillent de beaux yeux,

 

Ces yeux d'or et de lumière,

 

Sur ce haut corps qui se perd.

 

Tapis dans l'ombre,

 

Dans ce ciel sombre.

 

Ses yeux sont une flamme,

 

Qui constitue son âme.

 

Tout son passé,

 

De ses prouesses est marqué.

 

Ayant sauvé enfants et femmes,

 

Du bord des divines flammes.

 

De sa lame acérée,

 

Il secourra les villages enflammés.

 

Tous ses actes couronnés de victoire,

 

Lui ont offert le puissant pouvoir.

 

Il se dresse maintenant comme les dieux,

 

Sans jamais voir ses yeux,

 

Ses yeux bleus de cristal,

 

Ses yeux contrant le mal.

 

De guerres et batailles,

 

Il s'en est sorti sans failles,

 

Sans blessures ni cicatrices,

 

Car comme l'eau il glisse

 

Entre les grandes flammes,

 

Sans les coups des lames.

 

Il regarde le ciel,

 

il se sent pousser des ailes,

 

volant lentement vers les cieux,

 

vers les astres silencieux.

 

Ici il nous protège,

 

de tout les pièges.

 

Cet homme si beau,

 

Qui es-tu, héros ?

 

Ne cache pas ton visage,

 

Grand héros des âges,

 

Que s'empare la vérité,

 

De ta figure masquée.

 

Texte 7

 

[justify]:air: En cette belle matinée, je me décide de quitter ma maison afin de prendre un peu l'air. Posant mon tricot sur la table basse forgée par mon arrière-grand-père, je prend mon Kiki avec moi. Kiki, c'est mon petit chien. Je ne saurai vous dire depuis combien de temps il est en ma compagnie, mais il est là. C'est le plus important, moi vivant seule dans cette petite maisonnette parfaite pour une seule personne. Premier pas dehors, une légère brise fait virevolter mes derniers cheveux qui se battent en duel. Je ferme à clef et je me retourne afin de prendre une destination qui m'était alors jusque là inconnue.

 

:air: Premier carrefour à gauche. Kiki se jette sur un journal qui se déplace comme par magie grâce au vent. Les buildings m'entoure et j'évite de regarder le haut de ces tours afin de ne pas tourner de l’œil. Ces rares sorties me fatiguent, mais je sens qu'aujourd'hui est un jour différent. Peut-être est-ce la mort qui m'attend patiemment au prochain tournant, ou je ne sais quoi. Des gens bizarres sortent de nulle part, à gauche, à droite, d'autres me bousculent et même certains m'insultent. Je ne comprends pas, j'essaye de leur sourire, mais il faut croire que je leur fait plus peur qu'autre chose. Kiki tire fortement sur sa laisse et je me laisse guider par sa force. C'est alors que l'on arrive en dessous d'une grande arche.

 

:air: Je peux à peine lire ce qu'il y a inscrit dessus, mais je divague et je continue à me laisser porter sans m'en rendre compte. Un joli petit bonhomme tout de noir et de blanc passe devant moi. Il est si petit et je ne comprends pas son langage. Kiki aboie dessus. Je laisse passer ce mignon petit personnage devant mes yeux ébahis derrière mes grandes et épaisses lunettes. Je continue ma visite de cet endroit fabuleux, où je peux entendre le son d'un ruisseau en continu. Kiki n'arrête pas de grogner et cela commence vraiment à m'énerver.

 

:air: Soudain, deux grandes personnes me percutent, se relèvent et repartent en courant. Quels sales jeunes ! Même pas capable de s'excuser et de m'aider à me relever. Ce que cela peut m'exaspérer ! Dans cet enchaînement assez violent, mon petit Kiki s'enfuit et les suit ! Je cours de toutes mes forces afin de le rattraper et c'est à ce moment là que je recroise le petit homme ! Un rugissement me fait frémir des pieds à la tête et je le vois secourir un magnifique petit canard vert et bleu de cette bête infâme !

 

:air: Quand le petit homme au costard noir et blanc revient de cette cage, les deux hommes sautent sur lui ! Je n'en crois pas mes yeux! Un acte de bravoure récompenser par cela ? Impensable ! Je m'approche de ces personnes furieusement et exprime ainsi mon mécontentement.

 

« - N'avez-vous donc pas honte d'agresser une personne qui vient de sauver ce jeune canard ? M'écriais-je.

 

- Mais enfin mon bon Monsieur, me répondit l'homme de gauche, il s'est échappé de sa cage.

 

- Mais comment peut-on mettre en prison quelqu'un après ça ?

 

- Un pingouin, Monsieur, un pingouin... désignait l'autre en me pointant le petit homme. »[/justify]

 

 

Vous pouvez voter jusqu'au Mardi 16 juillet 21h afin d'élire votre texte préféré. A partir de vos votes, des points bonus seront attribués à chaque participant. Votez, c'est bien, mais n'hésitez surtout pas à commenter et à dire ce que vous pensez des textes, même si ce ne sont que quelques mots !

 

(Petit rappel aux participants : merci de ne pas révéler que vous avez participé au concours et surtout ce que vous avez écrit, cela fausserait les votes)

 

Bonne chance à tous !

 

Résultats :

 

Tout d'abord voici les votes à 22h le 22/7/13, heure à laquelle j'ai fait les calculs pour les "points du public" pour mémoire :

Texte n°1 => 1

Texte n°2 => 0

Texte n°3 => 7

Texte n°4 => 0

Texte n°5 => 1

Texte n°6 => 2

Texte n°7 => 1

 

Jury de cette édition : Splendide

 

 

Petit message de Splendide avant toute chose : j'ai essayé d'être objectif. J'espère que personne ne se sentira blessé par les commentaires que j'ai fait sur son texte. :)

 

 

Texte 1 - Creator769

 

- Respect du sujet

Le héros serait-il ... un extraterrestre ? :o Si non, je dois avouer que j'ai assez mal saisi le texte. J'avoue avoir lu dans un état de fatigue relatif, mais je crois que le changement de points de vue était trop fréquent et rapide pour mon pitit cerveau. En tout cas le héros sauveur de l'humanité n'a pas "de nom, de prénom, de surnom" et je ne relève pas de moi/je le concernant. À mon sens, le sujet est respecté.

Ma note : 3,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

"Comme d'habitude, n'oubliez pas, soyez original et surprenez nous !". Il a sauvé l'humanité. Bon. Niveau originalité on est à l'échelon Hollywood là ^^ J'avoue aussi ne pas avoir vraiment été pris au trip du texte. je ne me suis identifié/attaché à aucun personnage, j'étais plus en mode "... attend ... gné ? :| " en essayant de comprendre l'histoire ^^". Par contre j'apprécie les lieux existants.

Ma note : 2,5/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Des détails. "dans 3 jours" -> "dans trois jours". "un énorme astéroïde du nom de ZX3F" -> non. les astéroïdes ont des nombs "normaux" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ast%C3%A9 ... des_connus . Niveau orthographe, soit il n'y a pas de fautes, soit je les ai oublié entre ma lecture et l'écriture de ce post :lol: (soit j'en ai loupé). Mise en page rien à dire si ce n'est qu'on retrouve plus un journal qu'un roman, mais pas de règle à ce niveau je pense. Sinon rédaction pas mal, pas grand chose à dire dessus.

Ma note : 3/5

 

- Point des votes du public : 0.42/5

 

TOTAL : 8.42/20

 

Texte 2 - Tichanis

 

- Respect du sujet

On a un héros qui subit les faits, en réalité il n'a rien mené et est quand même acclamé. J'aime pas ce genre de héros :mrgreen:

Mais bon, une nouvelle fois il est correctement introduit selon les règles établies (pas de nom blabla) donc ça va.

Ma note : 3,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

Cadre Minefieldien. Ce n'est pas interdit mais il ne faut pas oublier que le Trihebdo n'oblige pas cela. "- Vous n'êtes pas obligé de situer le contexte de votre RP dans un univers médiéval-fantastique ou lié à Minecraft sauf si le sujet l'impose." Personnellement je pense que ce cadre bride trop les possibilités mais si c'est un choix pourquoi pas, suffit qu'il soit assumé. Je dois dire que j'ai pas mal accroché à partir de "otages", c'était vraiment bien introduit. Et par contre j'ai un peu décroché à partir du roi qui se cure le nez, j'ai trouvé ça un peu lourd. Et rebelote pour l'explication sur empoisonnement avec le sang du nez du roi ... Ça fait un peu récit inventé au fur et à mesure. "Ah oui parce que je vous ai pas dit mais le mage lance un sort de téléportation qui fait un gaz qui au contact du sang empoisonne en Wi-Fi le roi qui se curait le nez, CQFD." Je grossis beaucoup le trait mais c'est l'impression générale que le texte me donne. J'aime beaucoup le début avec le mage maléfique qui tue pour le plaisir et les morts détaillées, mais je suis du coup déçu par la fin.

Ma note : 3,5/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Je crois avoir vu quelques rares fautes, je ne sais plus où. Mais par contre la qualité est bien présente et c'est aussi pour ça que j'ai accroché. Les descriptions sont bien et le vocabulaire varié et adapté.

Ma note : 4/5

 

- Point du public : 0/5

 

TOTAL : 11/20

 

Texte 3 - Warff

 

- Respect du sujet

Les votes en disent long sur ce texte et je sais qu'il sera sur le podium, voire sur la première marche de celui-ci (c'est aussi mon préféré). J'ai du relire pour comprendre que ce n'est pas le voleur qui a déposé l'appareil avec la note, mais bien le héros. Et quel héros. Il est comme je/on les aime, toujours où il faut quand il faut mais anonyme, il ne cherche pas la gloire. Les règles sont respectées.

Ma note : 4,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

Original pas forcément, un robin des bois qui devance la police ce n'est pas inédit mais ici c'est très bien amené et du coup efficace. Pas grand chose à dire. J'ai envie de finir vite cette critique une partie d'Age Of Empires m'attend. Juste un peu déçu par la fin, je m'attendais à un truc plus mordant compte tenu de la qualité du début/milieu.

Ma note : 3/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

C'est là que le texte est excellent. Très bonne rédaction. Le vocabulaire est cru ("putain", "mon cul") mais c'est ça qui donne vraiment de la profondeur au récit. Alors, aux autres : je sais qu'on est sur un forum patati politesse patata, mais là c'est un concours d'écriture et dans tous les bons romans aujourd'hui, il y a du vocabulaire qu'on trouve dans la vraie vie : familier voire vulgaire. Alors n'hésitez plus. Je ne suis pas en train de dire que je préfère ce texte parce qu'il y a deux gros mots dedans et que c'est so hardcore, mais il a plus de relief dès lors qu'il ignore quelques convenances.

Ma note : 4,5/5

 

- Point du public : 2.92/5

 

TOTAL : 15.92/20

 

Texte 4 - Theau2

 

- Respect du sujet

Un héros peut-être pas aussi badass que le précédent, mais quand même là et joué selon les règles. Pas grand chose à dire.

Ma note : 3/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

C'est pas époustouflant d'originalité mais ça reste simple et ça fonctionne. Par contre je ne vois pas trop ce qu'il y a d'héroïque à piller un château si le roi n'a rien fait de vilain pas beau. C'est peut-être moi qui ai raté un truc, mais sinon faut bien pourrir le roi tyran pour que le lecteur se dise "ok vole-le, de toute façon c'est un enfoiré, et toi tu seras un héros" :) J'ai bien aimé l'intro qui caricature les légendes.

Ma note : 3/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Deux trois trucs qui me paraissent bancals. "elle fêtait la sortie de cette personne en dehors de leurs maisons, de leurs rues et de leurs champs" meh. un peu pareil pour "on ne fêtait plus la sortie de cette personne du village, mais la rentrée que tout le monde surnomma désormais le héros". Je crois aussi qu'en m'identifiant à l'idiot du village (je te vois rire, toi dans le fond), je me suis ennuyé avec lui ... :/

Ma note : 2/5

 

- Points du public : 0/5

 

TOTAL : 8/20

 

 

Texte 5 - Super_Pingouin

 

- Respect du sujet

Mon deuxième préféré. Là aussi on a un chic héros, qui s'oppose au garde pour protéger le gamin, et qui pendant la révolution se casse tranquille parce que c'est so mainstream : badass ! J'aime bien.

Ma note : 3,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

Originalité sans plus (roi tyran peuple victorieux), mais cohérence oui. Contrairement à ce que je disais sur le texte 2 où les choses étaient amenées en vrac, ici elle sont introduites petit à petit. Je dis ça par rapport à la fin (le "je" en bleu désigné) qui fait un clin d'œil au "on était les deux seuls en bleus sur la place" (citation absolument inexacte, je caricature) et on ne peut que sourire et penser un "bien joué", car c'est fait proprement.

Ma note : 4/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Oui pour la mise en page, avec le 7 les deux seuls à avoir justifié et mis des :air : pour les alinéas, deux critères basiques mais indispensable pour un OCD comme moi :P Sur la qualité de la rédaction je crois qu'il n'est pas indispensable que je m'étale : c'est très bien.

Ma note : 4,5/5

 

- Points du public : 0.42/5

 

TOTAL : 12.42/20

 

 

Texte 6 - Tonacs

 

- Respect du sujet

Aïe aïe aïe ! Encore un qui peut pas s'empêcher de faire des vers ! (Le même que la dernière fois ? ^^) Désolé mais je ne peux noter que la prise de risque, parce que je ne discerne aucune histoire, seulement une description élogieuse d'un quelconque héros ... Je ne suis pas sûr que ce soit ce qui est demandé :/

Ma note : 1/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

:s

Ma note : 0/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Là non plus ^^" Un bon poème est au moins un peu organisé, là on a vraiment des lignes les unes après les autres. Simplement pour la mise en page ça aurait été mieux comme ça je pense :

 

De tout côté le silence,

De la nuit qui commence,

Sombre nuit d'été,

Douce lune voilée.

 

Au cœur de ce lieu,

Brillent de beaux yeux,

Ces yeux d'or et de lumière,

Sur ce haut corps qui se perd.

 

Malheureusement la qualité n'est pas non plus au rendez-vous :/ On spot un peu trop les mots qui sont là juste pour la rime, c'est dommage.

Ma note : 1,5/5

 

- Votes du public : 0.83/5

 

TOTAL : 3.33/20

 

Texte 7 - Dechoue

 

- Respect du sujet

J'ai pas compriiiiis :'( Il y a quelqu'un avec un chien, qui sort se promener mais tout le monde le bouscule (pourquoi ?), et puis là le petit homme sauve un canari vert et bleu mais en fait c'était un pingouin ? (tentative de lien avec SP ?) :shock:

Ma note : 1,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

"Cohérence du récit" comment dire ... voir ci-dessus :/ Par contre originalité c'est clair que oui :mrgreen:

Ma note : 2/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Mise en page comme le 5, ce vilain SP t'as bouffé un :air : au début, je sais ce que ça fait :( Qualité de la rédaction ... pas fameux mais pas si mal en fait. C'est vraiment l'histoire qui est ... wtf.

Ma note : 2,5/5

 

- Votes du public : 0.42/20

 

TOTAL : 6.42/20

 

 

Vous l'aurez donc compris, c'est Warff qui remporte cette seconde édition du concours Trihebdo avec une note de 15.92/20 ! Sur le podium, il est accompagné par moi-même en seconde position avec mes 12.42 et de Tichanis avec son 11 tout rond. Je m'occupe de vous envoyez vos récompenses dans la soirée.

 

Encore une fois, merci à tout les participants ainsi qu'à tout les votants !

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Bonjour à tous,

 

Dans un premier temps, je remercie chaleureusement les 7 participants de cette seconde édition du concours Trihebdo.

Ensuite, je vous annonce que les votes sont ouverts ! Découvrez les 7 textes rédigés pour le concours et votez pour celui qui pour vous, respecte le mieux le sujet et est le mieux rédigé. Les votes sont ouverts jusqu'au 16/7/13 21h et permettront d'attribuer des points bonus aux participants.

Si le cœur vous en dit, je vous conseille de partager à la suite de ce post vos impressions sur les textes, voire juste nous dire pour qui vous avez voté et pourquoi :)

 

Bonne chance à tous et RDV la semaine prochaine pour les résultats définitifs :)

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Salut,

 

Puisque SP m'a promis 100 PA pour faire une critique des textes de cette édition du Trihebdo (n'est-ce pas SP ?), je me lance à nouveau dans la médiocre étude que je peux faire de vos productions ;)

 

J'utilise le même disclaimer que SP :

 

Petit message avant toute chose : j'ai essayé d'être objectif. J'espère que personne ne se sentira blessé par les commentaires que j'ai fait sur son texte. :)

 

Texte 1

 

- Respect du sujet

Le héros serait-il ... un extraterrestre ? :o Si non, je dois avouer que j'ai assez mal saisi le texte. J'avoue avoir lu dans un état de fatigue relatif, mais je crois que le changement de points de vue était trop fréquent et rapide pour mon pitit cerveau. En tout cas le héros sauveur de l'humanité n'a pas "de nom, de prénom, de surnom" et je ne relève pas de moi/je le concernant. À mon sens, le sujet est respecté.

Ma note : 3,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

"Comme d'habitude, n'oubliez pas, soyez original et surprenez nous !". Il a sauvé l'humanité. Bon. Niveau originalité on est à l'échelon Hollywood là ^^ J'avoue aussi ne pas avoir vraiment été pris au trip du texte. je ne me suis identifié/attaché à aucun personnage, j'étais plus en mode "... attend ... gné ? :| " en essayant de comprendre l'histoire ^^". Par contre j'apprécie les lieux existants.

Ma note : 2,5/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Des détails. "dans 3 jours" -> "dans trois jours". "un énorme astéroïde du nom de ZX3F" -> non. les astéroïdes ont des nombs "normaux" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ast%C3%A9 ... des_connus . Niveau orthographe, soit il n'y a pas de fautes, soit je les ai oublié entre ma lecture et l'écriture de ce post :lol: (soit j'en ai loupé). Mise en page rien à dire si ce n'est qu'on retrouve plus un journal qu'un roman, mais pas de règle à ce niveau je pense. Sinon rédaction pas mal, pas grand chose à dire dessus.

Ma note : 3/5

 

 

Texte 2

 

- Respect du sujet

On a un héros qui subit les faits, en réalité il n'a rien mené et est quand même acclamé. J'aime pas ce genre de héros :mrgreen:

Mais bon, une nouvelle fois il est correctement introduit selon les règles établies (pas de nom blabla) donc ça va.

Ma note : 3,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

Cadre Minefieldien. Ce n'est pas interdit mais il ne faut pas oublier que le Trihebdo n'oblige pas cela. "- Vous n'êtes pas obligé de situer le contexte de votre RP dans un univers médiéval-fantastique ou lié à Minecraft sauf si le sujet l'impose." Personnellement je pense que ce cadre bride trop les possibilités mais si c'est un choix pourquoi pas, suffit qu'il soit assumé. Je dois dire que j'ai pas mal accroché à partir de "otages", c'était vraiment bien introduit. Et par contre j'ai un peu décroché à partir du roi qui se cure le nez, j'ai trouvé ça un peu lourd. Et rebelote pour l'explication sur empoisonnement avec le sang du nez du roi ... Ça fait un peu récit inventé au fur et à mesure. "Ah oui parce que je vous ai pas dit mais le mage lance un sort de téléportation qui fait un gaz qui au contact du sang empoisonne en Wi-Fi le roi qui se curait le nez, CQFD." Je grossis beaucoup le trait mais c'est l'impression générale que le texte me donne. J'aime beaucoup le début avec le mage maléfique qui tue pour le plaisir et les morts détaillées, mais je suis du coup déçu par la fin.

Ma note : 3,5/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Je crois avoir vu quelques rares fautes, je ne sais plus où. Mais par contre la qualité est bien présente et c'est aussi pour ça que j'ai accroché. Les descriptions sont bien et le vocabulaire varié et adapté.

Ma note : 4/5

 

 

Texte 3

 

- Respect du sujet

Les votes en disent long sur ce texte et je sais qu'il sera sur le podium, voire sur la première marche de celui-ci (c'est aussi mon préféré). J'ai du relire pour comprendre que ce n'est pas le voleur qui a déposé l'appareil avec la note, mais bien le héros. Et quel héros. Il est comme je/on les aime, toujours où il faut quand il faut mais anonyme, il ne cherche pas la gloire. Les règles sont respectées.

Ma note : 4,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

Original pas forcément, un robin des bois qui devance la police ce n'est pas inédit mais ici c'est très bien amené et du coup efficace. Pas grand chose à dire. J'ai envie de finir vite cette critique une partie d'Age Of Empires m'attend. Juste un peu déçu par la fin, je m'attendais à un truc plus mordant compte tenu de la qualité du début/milieu.

Ma note : 3/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

C'est là que le texte est excellent. Très bonne rédaction. Le vocabulaire est cru ("putain", "mon cul") mais c'est ça qui donne vraiment de la profondeur au récit. Alors, aux autres : je sais qu'on est sur un forum patati politesse patata, mais là c'est un concours d'écriture et dans tous les bons romans aujourd'hui, il y a du vocabulaire qu'on trouve dans la vraie vie : familier voire vulgaire. Alors n'hésitez plus. Je ne suis pas en train de dire que je préfère ce texte parce qu'il y a deux gros mots dedans et que c'est so hardcore, mais il a plus de relief dès lors qu'il ignore quelques convenances.

Ma note : 4,5/5

 

 

Texte 4

 

- Respect du sujet

Un héros peut-être pas aussi badass que le précédent, mais quand même là et joué selon les règles. Pas grand chose à dire.

Ma note : 3/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

C'est pas époustouflant d'originalité mais ça reste simple et ça fonctionne. Par contre je ne vois pas trop ce qu'il y a d'héroïque à piller un château si le roi n'a rien fait de vilain pas beau. C'est peut-être moi qui ai raté un truc, mais sinon faut bien pourrir le roi tyran pour que le lecteur se dise "ok vole-le, de toute façon c'est un enfoiré, et toi tu seras un héros" :) J'ai bien aimé l'intro qui caricature les légendes.

Ma note : 3/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Deux trois trucs qui me paraissent bancals. "elle fêtait la sortie de cette personne en dehors de leurs maisons, de leurs rues et de leurs champs" meh. un peu pareil pour "on ne fêtait plus la sortie de cette personne du village, mais la rentrée que tout le monde surnomma désormais le héros". Je crois aussi qu'en m'identifiant à l'idiot du village (je te vois rire, toi dans le fond), je me suis ennuyé avec lui ... :/

Ma note : 2/5

 

 

Texte 5

 

- Respect du sujet

Mon deuxième préféré. Là aussi on a un chic héros, qui s'oppose au garde pour protéger le gamin, et qui pendant la révolution se casse tranquille parce que c'est so mainstream : badass ! J'aime bien.

Ma note : 3,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

Originalité sans plus (roi tyran peuple victorieux), mais cohérence oui. Contrairement à ce que je disais sur le texte 2 où les choses étaient amenées en vrac, ici elle sont introduites petit à petit. Je dis ça par rapport à la fin (le "je" en bleu désigné) qui fait un clin d'œil au "on était les deux seuls en bleus sur la place" (citation absolument inexacte, je caricature) et on ne peut que sourire et penser un "bien joué", car c'est fait proprement.

Ma note : 4/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Oui pour la mise en page, avec le 7 les deux seuls à avoir justifié et mis des :air : pour les alinéas, deux critères basiques mais indispensable pour un OCD comme moi :P Sur la qualité de la rédaction je crois qu'il n'est pas indispensable que je m'étale : c'est très bien.

Ma note : 4,5/5

 

 

Texte 6

 

- Respect du sujet

Aïe aïe aïe ! Encore un qui peut pas s'empêcher de faire des vers ! (Le même que la dernière fois ? ^^) Désolé mais je ne peux noter que la prise de risque, parce que je ne discerne aucune histoire, seulement une description élogieuse d'un quelconque héros ... Je ne suis pas sûr que ce soit ce qui est demandé :/

Ma note : 1/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

:s

Ma note : 0/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Là non plus ^^" Un bon poème est au moins un peu organisé, là on a vraiment des lignes les unes après les autres. Simplement pour la mise en page ça aurait été mieux comme ça je pense :

 

De tout côté le silence,

De la nuit qui commence,

Sombre nuit d'été,

Douce lune voilée.

 

Au cœur de ce lieu,

Brillent de beaux yeux,

Ces yeux d'or et de lumière,

Sur ce haut corps qui se perd.

 

Malheureusement la qualité n'est pas non plus au rendez-vous :/ On spot un peu trop les mots qui sont là juste pour la rime, c'est dommage.

Ma note : 1,5/5

 

Texte 7

 

- Respect du sujet

J'ai pas compriiiiis :'( Il y a quelqu'un avec un chien, qui sort se promener mais tout le monde le bouscule (pourquoi ?), et puis là le petit homme sauve un canari vert et bleu mais en fait c'était un pingouin ? (tentative de lien avec SP ?) :shock:

Ma note : 1,5/5

 

- Traitement et angle d'exploitation du sujet, originalité de l'histoire, cohérence du récit

"Cohérence du récit" comment dire ... voir ci-dessus :/ Par contre originalité c'est clair que oui :mrgreen:

Ma note : 2/5

 

- Qualité de la rédaction, mise en page

Mise en page comme le 5, ce vilain SP t'as bouffé un :air : au début, je sais ce que ça fait :( Qualité de la rédaction ... pas fameux mais pas si mal en fait. C'est vraiment l'histoire qui est ... wtf.

Ma note : 2,5/5

 

 

 

Bon je bâcle vers la fin, je me rends compte que mes notes sont pas équilibrées, mais j'ai la flemme de mettre à niveau et je veux jouer à AoE donc je vous laisse sur cette médiocre (comme annoncée) "critique". Bisous et n'arrêtez pas d'écrire pour le Trihebdo ! Par contre soyez un eu plus nombreux à commenter ^^

 

Bon jeu à tous.

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Bonjour à tous,

 

Tout d'abord, un grand merci à Splendide de m'avoir remplacé en tant que juré pour cette seconde édition. En effet, étant donné que j'ai participé, ça m'embêtait de le juger ^^ (Pour ceux qui aurait des doutes, je n'ai pas lu vos textes avant d'écrire le mien).

 

C'est donc Warff qui remporte cette seconde édition du concours Trihebdo avec une note de 15.92/20 ! Sur le podium, il est accompagné par moi-même en seconde position avec mes 12.42 et de Tichanis avec son 11 tout rond. Je m'occupe de vous envoyez vos récompenses dans la soirée. J'offre mes 75 PA de la deuxième place à Splendide pour le coup de main dans la sélection du gagnant :)

 

Merci à tous les participants et à bientôt pour une nouvelle édition.

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Et bien bravo aux gagnants, et puisque les rituels sont de mises, je vais en dire un peu plus sur mon texte (le n°1).

Tout d'abord, mon cher Splendide, je suis désolé que tu ais mal compris (c'était le risque avec ce sujet).

Mon héros n'est pas un extraterrestre, il a juste eu des pouvoirs par la pierre orange du deuxième paragraphe et ils se sont activés lorsque le danger est apparu.

Ensuite, j'admets ne pas avoir été de la plus grande originalité et je ne vais pas revenir là dessus.

Enfin, 3/trois -> inattention de ma part, astéroïde ZX3F -> bien d'avoir cherché la page wiki mais je pensais à un astéroïde venu de loin et non déjà en orbite autour du soleil (genre Armageddon).

Et on le souligne à chaque fois mais j'ai toujours été très bon en français ^^.

 

J'aimerais juste dire un mot sur le texte 3, il est très bien rédigé, l'histoire est bien, certes, mais "Monsieur J", n'est-ce pas un surnom pour ce héros censé être totalement anonyme ? (D'autant plus que plusieurs autres surnoms sont cités, après ce n'est que mon observation)

 

Creator769 :idea:

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[justify]Mouahahaha ! Je suis fière de mon WTF :) En même temps, pour l'avoir écrit peu de temps avant la date limite (que dis-je, la minute limite), je ne pouvais qu'écrire une histoire qui reflète la folie qui sommeille au fond de mon cerveau. Pourquoi un canari vert et bleu ? Bah... A vrai dire je pensais à un canard, mais dans ma tête c'était un pingouin, d'où un costume blanc et noir, mais comme je le disais, c'est du grand wtf, donc je pense qu'il n'y a aucune cohérence dans mon récit ! =D

C'était plus un défi qu'autre chose, de cracher un texte en très peu de temps. En tout cas, GG aux gagnants ainsi qu'aux perdants ! ;)[/justify]

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