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RP de Cerve


Chafoins
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I La mort de Marq Horneflanc :

 

La file de caravanes avançaient lentement au milieu des plaines arides, l’herbe rêche craquait sous les pas des bestiaux qui poussaient les roulottes. Tout le monde était harassé de ce voyage sans fin, mais Marq Hornefanc était la pour motivé la tribu à continuer leur périple au moins jusqu’ici en ces terres désolés pour éviter la guerre entre le Nivem et les instances Stendeliennes. Elle avait déjà fait trop de mort au sein du groupe . Heureusement, le Nivem les avait recueillis quelques jours dans leur malheur et avait fournis quelques vivres pour ce voyage, loin de la guerre. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’ils étaient monté sur leur chariot en quête d’un monde meilleur. Ils arrivèrent bientôt en ces plaines arides et hostiles où chaque touffe d’herbe semblait cacher un fauve près à bondir sur le groupe. Heureusement, le meneur de l’expédition, Marq Horneflanc était un sage manieur de sabre et au moindre danger, il intervenait pour protéger ses congénères, il s’était peu à peu imposé comme le héros de ces nomades qui voyait en lui comme un exemple à suivre.

 

La nuit tombait et le clan avançait lentement au milieu d’un paysage de désolation, juste quelques souches d’arbres transcendaient le sol couvert de haute herbe et de quelques buissons. La halte fut imposé, il fallait camper ici malgré le danger. Les chariots furent mis en cercle autour d’un feu chaleureux et vif qui réanima les esprits abattus mais le sommeil rattrapa vite le groupe qui sombra d’un seul coup dans les bras de Morphée. Seul Marq ne s’était pas endormi, il disait sentir comme une présence malsaine… Et il tenait à surveiller les parages. Son attitude atypique avait habitué ses compagnons et cela ne les avaient pas alerté ce soir là. Au beau milieu de la nuit, il hurla d’un cri fort et rock : « Aux armes, aux armes !! » Les hommes sortirent de leur caravane, et virent des lueurs rouges à moins de cents mètres du bivouaque qui fonçaient sur ce dernier. Elles étaient étrangement parcourus de liserés noirs qui inspiraient une peur terrible dans le cœur de tous les combattants. Le choc de leur arrivée fut telle que des charrettes se reversèrent et prirent feu, une chaleur ardente envahit le camp, comme si elles était venues des enfers… Marq commençait déjà à trancher le corps de ces ennemis surnaturels qui se décomposaient en flamme à la moindre blessure. Tout les hommes se hâtèrent au combat et ripostèrent d’une masse unanime. Mais plus la lune blanche montait, plus ils arrivaient en masse. Les hommes tombaient de douleur les uns après les autres, marqué de brûlures sévères du à la désintégration de leur ennemis. Seul Marq Horneflanc ripostait encore seul face à ce flot d’ennemis infini. Les femmes et les enfants s’étaient réfugiés dans le creux d’une grotte non loin de là, et seul Hancko Dorhn la prêtresse était restée dans la bataille pour bénir ses compagnons. Mais face à la défaite des hommes, elle perdit espoir, mais soudain elle vit Marq, seul homme encore debut, se faire recouvrir d’une lueur verte, une sorte d’aura qui semblait le rendre encore plus puissant. Les coups de son sabre s’accompagnait d’une vague d’énergie qui soufflait et déchiquetait ses ennemis. Un dieu l’accompagnait ,l’aidait dans sa quête et lui avait prêter ses pouvoirs surnaturels. Hancko regardait de ses yeux ébahis cette lutte acharnée contre ces démons. Marq ne semblait même plus être lui même et malgré ces blessures et ses brûlures, il restait impartial, aucun monstre ne passait sa défense. Et lorsque le soleil se leva, il acheva le dernier démon dans un cri terrible et tomba lourdement à terre. Son combat était fini, les hommes se relevèrent sanglant, les femmes et les enfants sortirent et allèrent voir le héros qui les avait sauvés. Marq Horneflanc, vidé de ces forces, gisait à terre. L’aura qui l’avait baigné toute la bataille commençait à se dissiper lentement, et son dernier souffle s’accompagna d’une bourrasque froide…

 

II La couverture d’un Dieu

 

Les charrettes éventrées au sol se consumaient encore pour la plupart. Toute la tribu s’était réuni autour de la prêtresse. Désarmés et démoralisés, ils trouvaient le refuge dans les paroles d’Hancko. Elle les rassurait et leur expliqua ce qu’elle vit cette nuit là : « Marq était aidé par un dieu, il s’est enflammé d’une lueur verte et il se battît honorablement… Il faut lui rendre hommage, j’ai vu des montagnes bordant ces plaines non loin de là. Son incinération aura lieu en son sommet pour qu’il puisse rejoindre aisément le dieu qui lui a prêté force et gloire. Allons, mes braves, rendre hommage à ce héros ! ». Sur ces belles paroles, les nomades reprirent confiance et se mirent à la tâche : les hommes se séparèrent les tâches, certains réparaient les charrettes qui pouvaient l'être tandis que les autres récupèreraient le bois sur les cadavres d’autres roulottes. Les femmes et les enfants avaient pour mission de récupérer tous les vivres qu’ils pouvaient, mais ils s’aperçurent très vite que le feu en avait déjà consommer la majeur parti. Malgré tout, ils retrouvèrent quelques graines et du pain par si par là. Après avoir récupérer ce qu’ils devaient, les nomades reprirent leur route, malgré le peu de ressource qu’il avait. Seul trois buffles avaient été retrouver, égarer dans la plaine, libérer de leurs liens aux charrettes au moment de la bataille. Seul trois chariot, guidé par Hancko, parcouraient la terre en direction des montagnes qui pointaient le bout de leur cimes. Les hommes, qui pouvaient marcher, avaient laissé leur place aux femmes sur les chariottes. Quand ils furent arrivé au pied des monts, Hancko choisit quatre hommes pour porter le corps de Marq Horneflanc. Ils commencèrent la montée avec le cadavre tandis que le reste de la tribu regardait la lente progression du cortège funèbre jusqu’à les voir disparaître dans la brume matinale.

 

Hancko avait pris soin de choisir le plus haut sommet pour la crémation du héros. Les quatres hommes le posèrent sur un rocher plat où ils mirent quelques herbes sèches. Ils s’écartèrent du rocher et laissèrent la prêtresse faire des prières dans une langue inconnu. Elle embrassa le corps, tout en récitant son requiem… Mais soudain, les flammes qui dévoraient Marq prirent une teinte verdâtre. Les hommes s’écartèrent et la prêtresse pétrifiée fut soudain couverte d’une aura similaire à celle de Marq de la terrible nuit dernière. Sous les yeux effarés des quatre porteurs, Hancko tomba à terre et se mit à trembler tandis que le corps de Marq brûlait anormalement, les flammes qui se dégageait du corps ne le dégradait pas et il restait comme s’il était vivant. Soudain le cadavre se redressa, la prêtresse s’éloigna lentement en rampant et se tenant la tête comme si une migraine terrible lui ravageait l’esprit. Un des hommes se dévoua à l’aider malgré l’aura verte dans laquelle elle baignait et qui lui brûla partiellement les mains. Dans un éclair, Marq ouvrit les yeux, toujours en proie au flammes vertes, il leva lentement la main sur Hancko qui releva la tête d’une manière brusque. Elle ouvrit grand les yeux en regardant le héros. Marq Horneflanc, dans un second éclair, s’évanouit dans les airs, son corps partit dans une brume de poussières luisantes qui s’étala à terre. La prêtresse se libéra des bras de l’homme qui l’avait aidé et alla s’emparer des poussières étalés sur la pierre. Les hommes, impuissants face à une telle scène, s’étaient tu, ils avaient conscience d’avoir vécu ce qui allait être la légende de Marq Horneflanc. Quand Hancko eut finit de ramasser le peu de poussières qui restaient dans un petit sac de lin, elle fit signe qu’il fallait redescendre. Sans un mot, ils se mirent en route vers le reste du clan.

 

III Les fondements de Cerve

 

La prêtresse n’avait rien dit depuis son retour, de même pour les quatres hommes qui l’avaient accompagné. Le groupe se posait des question, et les vivres commençait à manquer, ils allaient bientôt arriver en pénurie. Un des proches de Marq se dévoua à entrer dans la roulotte où c’était réfugié la prêtresse. Attentifs, le reste du clan regardait la roulotte, inquiet de leur avenir en ces terres. Soudain elle sortit, on avait entendu aucune parole, rien que la douce brise qui caressait les hautes herbes. Doucement elle s’avança au milieu du groupe…

 

« Mes frères, mes sœurs, ce qu’il s’est passé il y a trois jours … Marq nous a protégé au péril de sa vie, mais il n’est pas mort. Il est avec nous, encore. Ce sac renferme ses cendres. Je ne sais pas comment vous le dire, et cela fait trois jours que je ne peux m’expliquer un tel événement… Nous sommes bénis par un dieu ! Il m’a parlé par l’intermédiaire de Marq Horneflanc ! Nous devons rester ici, il va nous apporter nourriture, eau et prospérité a-t-il dit ! Nous sommes ici chez nous, croyez en moi et en ce dieu qui nous a tous sauvé de ces hordes de démons ! »

 

La foule, qui l’écoutait, s’affola et la questionna. Tous était perplexe et se demandait qu’elle était le but de ce dieu qui les avait manifestement aidé grâce à Horneflanc… Mais le problème des ventres creux vient très vite aux oreilles d’Hancko qui leur répondit qu’il fallait planté les quelques graines qui leur restaient. Ainsi fut dit , ainsi fut fait, un espace près d’une source d’eau fut mis en place. Ils y plantèrent les quelques graines de blé et de houblons qu’ils avaient, les dernières. Le clan, septique, avait du mal à croire aux vertus de ce nouveau dieu. Certains pensaient plus que la prêtresse était folle et que dans un acte désespéré, elle voulait un miracle… Après un débat houleux, tous s’accordèrent à rester une semaine en cet endroit.

Le lendemain matin, de magnifique pied de houblons et de blé avaient fait surface, l’incroyable, l’impossible s’était produit… La tribu n’en croyait pas ses yeux, Hancko avait dit vrai, ils sont sous la bénédiction d’un dieu, et de leur héros Marq. Quand la prêtresse sortit de sa roulotte ils s’inclinèrent tous devant elle, pour se faire pardonner de leur doute d’hier. A tous, elle leur tendit une pousse d’arbre, puis leur dit : « plantez la, et vous aurez du bois, avec celui ci faîte vous des demeures… ». Ces paroles s’accompagnèrent d’un mouvement de joie, un avenir pointé enfin le bout de son nez au sein de ce groupe qui n’avait subit que les horreurs de la guerre…

 

 

IV Cerve, le village du renouveau

 

Cinq semaines plus tard, des batiments avaient poussé ainsi qu'une taverne....

 

- « Cervoise, s’il vous plait ma petite dame, dit un des hommes avachi sur le guichet

- Bien sûr, trois pièces d’argent s’il vous plait, répondit la serveuse.

- Le prix a encore baissé apparemment, et elle n’en est pas moins bonne, dit-il en buvant le précis nectar

- Oui encore, le houblon pousse à une vitesse folle, les hommes ont même du mal à tout récolter dans la même journée que déjà le lendemain les nouvelles graines ont déjà germés. C’est vraiment incroyable…

- Et bien ouais, tout ça grâce à Marq, ria-t-il.

- Et je vous parle même pas des arbres qu’on a planté non loin. En une semaine, ils atteignent la hauteur d’un arbre de 30 ans, je ne vous dit même pas le travail que l’on a. Le bois est dure mais idéale pour les maisons, renchérit un autre sur une table.

- Oui je sais, d’ailleurs c’est du bon boulot, lui répondis l’homme au guichet, je suis meunuisier et c’est la 7ème demeure que l’on battit depuis le début sans parler des mines qui ont été étayer, et de cette taverne.

- La prêtresse n’a toujours pas de prédiction pour le nom de ce village non ? dit la serveuse.

- Apparament non pas encore… »

Au même moment, Hancko rentra dans la taverne d’un pas lent et distingué par une robe bleu nuit assez courte. Elle était sertis de quelques colliers de fleurs.

- « Vous êtes bien coquette aujourd’hui Sœur Hancko, dit l’homme à table, un verre vide à la main

- Même une prêtresse à le droit de ce faire belle non ? Du moins notre dieu ne me l’a pas interdit pour l’instant, dit-elle en riant.

- Vous avez eu des visions récemment, lui lança un homme

- Oui, je dois avoué que je n’en ai jamais eu autant de la part d’une entité divine, il semblerait qu’il nous porte sous son aile…

- Vous ne connaissez pas son nom ?

- Et bien il n’a donné aucune précision à ce sujet …

- D’ailleurs, en parlant de nom, comment devons nous appeler notre village ? Vous avez une idée ?

- Et bien, même pas d’indication, mais vous, trouvez donc un nom, dit-elle en souriant.

- Appelons la Cerve, braillant un homme assis par terre, le nez rougit par l’alcool. Cerve, abrégé de notre bonne cervoise vous trouvez pas ?

- Certe l’idée ne me déplait pas, répondit la jeune prêtresse. »

 

Il s’éleva dans la travers un courant d’approbation, et tout le monde trinqua à Cerve.

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