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[Accepté][Changement de spé][Tisserand]Protolet - La Toison


Protolet
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Spécialisation: Tisserand

Nom de l'échoppe: La Toison d'Or

Localisation: Icarus

 

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Mon RP est la suite logique de mon premier RP commerçant, affiché dans cette balise :

 

Chapitre VI - L'accession au pouvoir

 

J'étais maintenant un habitant Icarien à part entière, j'étais heureux, j'avais enfin ce que je cherchais vainement depuis tant d'années : un chez moi. Cependant, à leurs yeux, je n'étais encore qu'un pauvre hère sans intérêt à qui ils avaient donné asile, afin de se donner bonne conscience, pour eux, je n'étais qu'un simple paysan à la recherche d'un peu de pain pour se nourrir, ils disaient de moi que je n'étais qu'un "Agrotis", je comptais cependant vite leur prouver le contraire. La société Icarienne reposait sur un principe de services rendus à la communauté, plus on en remplissait, plus on en grimpait les échelons. J'accomplis donc les travaux qui paraissaient les plus faciles à mes yeux, et montai un peu dans leur estime, on me nomma soldat, "Polemitis" selon eux. Je poursuivais mes efforts de contribution, et ils virent rapidement que je pourrais certainement mieux leur servir en étant autre chose que de la simple chair à canon à envoyer en première ligne, on me proclama donc citoyen, "Politis" qu'ils m'appelèrent, et on m'octroya également tous les droits et avantages que me conféraient ce grade. Cependant, il s'avéra une fois de plus que les dirigeants Icariens se rendirent compte que je pourrais être davantage utile, et que j'étais fait pour organiser les évènements, et non les subir tel le commun du peuple, je bondis donc une fois de plus d'un échelon hiérarchique et on me nomma "Democratos", j'étais maintenant un politicien qu'on écoutait toujours, et dont la parole avait de l'importance. Moi, un pauvre paysan originaire des basses castes, j'étais parvenu à gravir un à un les échelons de la société, pour enfin atteindre les hautes sphères Icariennes...

 

Chapitre VII - Commercer ?

 

J'étais dorénavant reconnu en tant qu'homme important, j'avais beaucoup de renommée, que manquait-il à un homme de mon rang afin de se sentir comblé ? La richesse. J'avais soif d'espèces sonnantes et trébuchantes, d'une fortune inépuisable qui ferait pâlir les personnes les plus éminentes de notre monde. Les options qui menaient à la prospérité financière étaient loin d'être nombreuses, la première idée qui me vînt à l'esprit fut le commerce, pourquoi ne pas me lancer ?

Certes, le monde du commerce était rude, les concurrents présents par centaines, l'incertitude de la vente présente en permanence, pour vous faire douter de la pérennité de votre commerce, mais, après tout, mon poste m'avait permis de rentrer en contact avec le beau monde, et j'avais au final beaucoup de relations et de contacts qui pourraient m'être très utiles, je n'aurais donc aucun mal à me lancer dans cette voie. Mais que vendre ? Les marchandises rentables étaient rares, et certains marchés étaient déjà surpeuplés, la soie et les épices constituaient un risque trop grand, les marchands de textiles se dénombraient par milliers... Après tout, j'étais réputé à Icarus pour avoir le talent de fabriquer les outils les plus résistants et les plus efficaces de toute la province locale, pourquoi ne pas rentabiliser mon talent ? J'avais les possibilités de me lancer dans le commerce, et je savais quelles marchandises troquer, c'était décidé, j'allais commercer !

 

Chapitre VIII - L'échoppe

 

J'étais donc bien décidé à monter mon commerce, et j'avais pensé qu'installer mon échoppe au cœur même de la capitale ne poserait pas de problème, j'avais eu tort, les terrains là bas étaient déjà tous occupés par des homologues marchands, et, de plus, ils coûtaient une petite fortune, j'avais certes les moyens nécessaires pour monter mon affaire, mais certainement pas assez pour faire l'acquisition d'une parcelle extrêmement onéreuse dans les quartiers les plus prisés de notre capitale. Se posait donc la question : Où allais-je construire mon échoppe ? La capitale exclue, il ne restait qu'Icarus, le flux de personne n'y était certes pas le même, mais cela me paraissait être un bon endroit pour débuter, je me dis de tout façon que la renommée de mon commerce ne tarderait pas à arriver, avec des rentrées d'argent assez conséquentes pour faire l'achat d'un terrain dans la capitale. Je construisis donc le tout premier magasin Divin'Outil à Icarus.

 

Chapitre IX - La renommée

 

Mon commerce était prospère, la clientèle n'était guère nombreuse mais tout de même assez afin de permettre la pérennité de l'échoppe, de plus, j'entendis des rumeurs comme quoi le savoir-faire des magasins Divin'Outil devenait de plus en plus connu, on eût même dit que des citoyens de la capitale se déplaçaient jusqu'à Icarus afin d'acheter leur équipement. Plus le temps passait, plus la clientèle affluait, cela ne faisait plus aucun doute maintenant, la renommée du magasin Divin'Outil était grande, très grande, et les citoyens venaient des quatres coins du royaume afin de tester eux-mêmes la soi-disante qualité des équipements Divin'Outil qui leur avait été colportée par un parent, un ami, ou même un parfait inconnu qui en parlait dans la rue. On me souffla même que les empereurs avaient passé commande chez moi secrètement par l'intermédiaire d'une tierce personne dont l'identité devait rester secrète, mais cela, je ne pouvais en être certain.

 

Chapitre X - La capitale

 

Les rentrées d'argent étaient maintenant largement suffisantes pour acquérir un terrain à la capitale, elles l'auraient été pour n'importe quel endroit, d'ailleurs, j'avais la richesse que je recherchais, mais je n'en avais jamais assez et recherchais en permanence le moyen de rentabiliser davantage mon commerce, j'entrepris donc d'ouvrir un second magasin Divin'Outil dans notre magnifique capitale qu'est Stendel. Après avoir fait le long trajet d'Icarus à Stendel, je me mis immédiatement en quête d'un terrain prometteur, et j'en trouvai un, libre, qui était magnifiquement placé à un endroit extrêmement stratégique, où des milliers de citadins passaient chaque jour. J'allai donc à l'hôtel de ville afin d'acquérir cette splendide parcelle qui, je l'avoue, vida presque à elle la seule la copieuse besace que j'avais emportée avec moi. La construction de l'échoppe pouvait débuter.

 

Chapitre XI - La fortune

 

Cela faisait maintenant quelques mois que la boutique Divin'Outil s'était installée en ville, et, je ne puis le cacher, l'argent coule à flot, dans tout le royaume la gloire et la renommée de mon échoppe n'était plus à faire, ce n'était plus un secret pour personne. Les personnes les plus importantes de notre royaume venaient y remplir leurs stocks d'outils. Les fermiers venaient s'approvisionner en pelles et en binettes pour les moissons, les mineurs se bataillaient les pioches continuellement, puis les bûcherons venaient régulièrement faire le plein de haches bien tranchantes. J'étais comblé, j'avais ce que je voulais, l'argent coulait a flot, je possédais une fortune qui paraissait inépuisable, un simple claquement de doigt aurait pu me permettre d'acheter plusieurs quartiers entiers de notre capitale. Enfin, j'étais riche...

 

 

Chapitre XII - Le début de l'ennui

 

L'enseigne Divin'Outil continuait de me remplir les poches, l'argent coulait à flot et la qualité de mes outils était vantée de plus en plus loin dans notre empire à chaque jour qui passait.

J'avais tout pour être comblé, la puissance et la richesse, mais je n'étais pas satisfait. Aller vendre mes articles était, à mes débuts en tant que commerçant, source de plaisir et d'excitation, mais ce n'était maintenant plus qu'un ferment d'appréhension et de répulsion. Les clients étaient stéréotypés et non convenables à des fréquentations telles que j'aurais du en avoir de par mon rang actuel.

Ma journée consistait à vendre des pioches à de vieux mineurs puants les souterrains, l'huile et la sueur, ne remontant à la surface qu'exceptionnellement pour faire l'acquisition de nouveaux outils.

Les bûcherons barbus défilaient également au comptoir, bruyants et sans-gênes, peut-être s'imaginaient-ils dans leur forêt ? Qu'importe, j'étais las de les voir entrer en braillant l'un sur l'autre, en débattant sur qui avait abattu le plus gros arbre, où qui possédait la hache la plus aiguisée.

J'avais également de temps en temps la visite d'ouvriers empestants l'alcool, couverts de boue qui se plaignaient de l'inconfortabilité de leur situation, j'eus parié que si je leur avais fait part de la mienne ils s'en seraient sentis bien moins appauvris.

Que dire des paysans venus du fin fond de notre province ? Ils empestaient le terreau et le fumier, à eux je n'aurais osé leur communiquer mes maux, je n'avais pas à vivre dans les déjections d'animaux et passer ma journée à cuire en plein soleil à labourer les champs, mais leur simple présence m'irritait au plus haut point.

En outre, vendre des pelles, des pioches, des haches et des binettes était certes amusant, au début, mais cela devint peu à peu d'un ennui et d'une répétitivité sans pareils.

 

Chapitre XIII - Une reconversion ?

 

Une telle situation était insupportable pour un homme de ma condition, pourquoi devrais-je œuvrer à équiper la plèbe lorsque je devrais remplir des fonctions bien plus nobles ? Agacé, je commençais à songer à ma reconversion, mais que faire ? La vie, dans les grottes, la forêt, ou la nature en général n'était pas pour moi. Je détestais la chaleur étouffante des forges et les métiers de l'acier vous usaient bien trop vite la santé.

Mais, je me souvins de ce qui avait attiré mes regards lors de mes premières visites à la capitale, lorsque je passais devant une échoppe de tisserand, je ne pouvais résister à l'envie de m'arrêter quelques instants, toucher tous ces magnifiques articles de laine soyeuses, sentir leur douceur et imaginer la chaleur qu'ils procurent.

Que dire de la diversité des articles ? Au diable mes quatre produits phares, les possibilités de réalisation en tant que tisserand étaient multiples ! Des dizaines d'articles dans des dizaines de coloris différents ! L'aptitude à manier à la perfection toutes ces nuances nécessitait certainement une grande finesse d'esprit.

Sans parler de la trop bonne qualité de mes outils qui m'était préjudiciable, ceux-ci étaient tellement résistants que les clients n'avaient nullement besoin d'en racheter avant des périodes exceptionnellement longues, ce qui constituait une perte de profits. Tandis que si je vouais mes mains à confectionner des étoffes aux couleurs chatoyantes et au toucher de velours, après avoir fait l'acquisition d'une seule de ces créations, les clients n'auraient qu'envie de remplir leur garde-robe de mes fabuleux vêtements !

Manier la laine était un art noble qui me conviendrait parfaitement, me dis-je.

 

Chapitre XIV - Le vieux tisserand

 

J'étais maintenant quasiment certain de me reconvertir en tant que travailleur de la laine, cependant, ce n'était pas une décision à prendre la légère. L'idée de créer des outils m'était venue lorsque je n'étais encore qu'un pauvre hère, je me suis dit qu'ainsi, je pourrais être auto-suffisant et fabriquer moi-même le matériel dont j'avais besoin lorsque j'accomplissais mes basses besognes, cela m'avait été bien utile, j'avais pu amasser les richesses nécessaires à mon ascension sociale, mais je n'avais pas songé à la différence que représentait le fait de vendre des outils par rapport au fait de les utiliser, là était mon erreur, ainsi je devais maintenant trouver un métier qui conviendrait à ma position et dont par conséquent je serais certain d'en apprécier l'exercice et l'exploitation.

Afin de me conforter dans ma décision, je décidais de me rendre en capitale afin d'observer ce noble métier de plus près. Les échoppes travaillant la laine étaient nombreuses, mais on n'y retrouvait aucun article semblable dans une boutique que dans une autre.

Je m'arrêtais dans une de ces boutiques dont le propriétaire paraissait d'un âge vénérable. Il avait les cheveux grisonnants et une peau marquée par le temps, mais il ne semblait pas en avoir perdu sa maîtrise et son savoir-faire acquis au fil des années lorsqu'on l'observait à l’œuvre. Il filait la laine à une vitesse effarante, et ses étoffes alliaient à la perfection une douceur inimaginable et de magnifiques teintes.

-"Vos créations sont merveilleuses", l'apostrophai-je.

-"Merci. Ma maîtrise de la laine est l’œuvre de toute une vie, vous savez. C'est un art noble dont quelques élus seulement ont la capacité d'exercer, mais je sens que vous faites preuve d'un attrait peu commun pour la laine, je me trompe ?", me répondit-il en me gratifiant d'un clin d’œil.

-"Pour tout dire, je songe à me reconvertir comme tisserand. Mes mains sont familiarisées dans la création d'outils, mais je suis las de cette rustre clientèle. Je dois vous avouer que vous voir ainsi manier la laine à la perfection me conforte dans ce choix."

-"Alors, n'hésitez pas. Le regard que vous avez sur ces articles de laine ne trompe pas. Vous avez touts vos chances, suivez votre chemin !"

 

Chapitre XV - La fin d'une époque

 

Ma route était toute tracée, avant de quitter à tout jamais mes haillons d'outilleur, je devais écouler mes stocks. Pendant les quelques semaines qui suivirent, je vis mes journées d'un nouvel œil, je discutais d'un air enjoué avec la clientèle qui me répudiait tant il y a peu, sachant que bientôt je ne les reverrais plus. Le savoir divin que j'avais su mettre à disposition de la création d'outils, je le mettrais en œuvre à créer des articles de laine à la qualité incomparable.

Une fois mes dernières besognes achevées, je mis en place d'innombrables moyens dans tout le pays pour faire savoir à chaque paysan, chaque citoyen, chaque marchand et chaque noble qu'ils pourraient bientôt acquérir de fabuleux articles de laine à la qualité aussi irréprochable que ne l'était celle de mes outils. Face à la renommée qu'avait eue le magasin Divin'Outil, pourquoi mon nouveau magasin n'en aurait-il pas une au moins égale, si ce n'est supérieure ?

 

Chapitre XVI - L'apprentissage

 

J'avais passé de longs moins à ne créer que des outils. Cependant, comme tout métier, le maniement de la laine est un art qui s'apprend. Au fil de longs mois d'entraînement, j'étais parvenu à me rôder moi-même à la création d'outils, cependant, mes premières créations avaient été de bien piètre qualité mais surtout invendables. Puisque j'étais à l'époque le premier utilisateur de mes créations, je ne m'en plaignais pas, mais mes créations de laine étaient destinées avant tout à la clientèle, afin de promouvoir la qualité de l'enseigne, elles devaient donc être irréprochables dès l'ouverture du magasin. La solution à ce problème était simple, je devais trouver un maître qui aurait le temps et la patience de m'enseigner cet art. Le meilleur candidat me paraissait être ce vieux tisserand, il avait énormément de talent et semblait apprécier le fait que je veuille reprendre le flambeau, pourquoi s'opposerait-il donc à ma formation ? Convaincu, je décidai de me mettre en route pour la capitale dès l'aube...

Le soleil à peine levé, je me mis en route. En tenant un bon rythme de marche, je pouvais aisément arriver en ville en fin d'après-midi.

Après de longues heures de marche, j'arrivai en capitale. Les bruits des charrettes, des chats errants, des marchands scandant la qualité de leurs produits puis les odeurs qui émanent des étalages remplis à foison de denrées alimentaires de toutes les couleurs m'enivraient les sens à chaque fois que je faisais un tour en ville. D'un pas assuré, je me dirigea vers l'échoppe du vieux tisserand. Je l'y trouvai au même endroit que lorsque je l'avais quitté la dernière fois, dans sa boutique, confectionnant une autre magnifique étoffe qui irait rejoindre ses étalages déjà exceptionnellement bien fournis. Me voyant approcher, il sourit.

-"Je me doutais que vous reviendriez", dit-il d'un air malicieux, il paraissait satisfait.

-"Pardon ?" lui répliquai-je, interloqué "Comment auriez-vous pu prévoir ma venue ?"

-"L'art de la laine est trop complexe pour être appris par soi-même. Sachant que vous étiez convaincu de vous reconvertir tisserand, je savais que vous auriez besoin, tôt ou tard, d'un mentor. En outre, j'ai pensé, à juste titre apparemment, que vous reviendriez vers moi puisque je suis le seul tisserand que vous connaissez. Avant que vous ne posiez la question, j'accepte de vous former. Il serait dommage d'emporter mon savoir dans la tombe, ne pensez-vous pas ?"

Fasciné par la perspicacité de mon nouveau mentor, je me réjouis de pouvoir apprendre le métier de tisserand à ses côtés.

Il m'offrit le gîte et le couvert aussi longtemps que durerait mon apprentissage, à la condition que je participe à l'entretien de la boutique. Les jours se succédaient, puis les mois. Chaque journée, je tissais et retissais différents textiles à la couleur et au toucher tous différents les uns des autres. Ma méthode se perfectionnait, plus le temps passait, et plus mes créations étaient de meilleure qualité, avec de moins en moins d'imperfections. Mon mentor me transmettait à merveille sa passion de la laine, il savait trouver les mots exacts pour me communiquer l'idée qu'il souhaitait, mais il commençait à se faire vieux, très vieux. Au terme de plusieurs mois de pratique et d'enseignement, il rendît l'âme. Il n'avait ni famille, ni amis à ma connaissance. Étant le seul apte à m'en occuper, je mis fin à mon entraînement pour lui organiser des funérailles convenables. La cérémonie se fit en petit comité. Je jugeais ma connaissance du métier largement satisfaisante, décidé à honorer mon ancien mentor et à mettre en œuvre ce à quoi il avait voué les dernières années de sa vie à m'apprendre, je décidai d'ouvrir ma propre échoppe de tisserand.

 

Chapitre XVII - La Toison d'Or

 

Cela m’amena à un problème, Divin'Outil était un nom empreint de l'influence divine qui guidait les mains créatrices de ces outils, il me fallait donc un nom qui véhiculait lui aussi ce pouvoir pour mon nouveau magasin... Après mûre réflexion, de nombreuses hésitations et idées abandonnés, un célèbre mythe me revint à la mémoire, celui de la toison d'or, cette légendaire fourrure dorée procurant puissance et richesse à son porteur. Ses propriétés correspondaient de manière parfaite à celles que possèderaient mes créations. C'était décidé.

Après plusieurs mois, l'enseigne de la Toison d'Or était aussi célèbre que ne l'avait été Divin'Outil, mais surtout aussi fructifiante.

L'argent rentrait peut-être même encore plus vite qu'avant et ma renommée en avait été décuplée, on ne m'assimilait plus comme un simple marchand alimentant la plèbe en articles qui leurs étaient nécessaires pour trouver les ressources étant vitales à l'empire, mais comme un noble commerçant couvrant les plus riches familles de textiles prestigieux, de soie étincelante et de laine dont la finesse n'en altérait rien de la chaleur dont bénéficiait son porteur.

Le premier magasin "La Toison d'Or" fût bâti à Icarus, et bien vite, celui-ci, grâce à son franc succès, me permit d'amasser la renommée nécessaire à multiplier mes échoppes aux quatre coins de notre empire.

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Bientôt, je pus étendre mon empire commercial jusque dans les plus froides contrées de notre monde et ouvrir une nouvelle échoppe à Sedannah.

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Quelque temps passèrent, et j'ouvris de nouveau une échoppe, à Nouvelle-Azur cette fois-ci.

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Plus le temps passait, plus les échoppes se multipliaient et l'argent s'amassait. Ma situation était exceptionnellement agréable, j'avais réussi.

 

[hrP]

Même si mon RP résume de manière assez complète les raisons qui me poussent à prendre cette décision, je me permets de les ré-exposer de peur que mon écriture n'aie noyée les sentiments que je voulais transmettre.

Tout d'abord, d'un simple point de vue RP, et c'est le principal aspect traité dans mon RP au-dessus, je trouvais que le métier de tisserand correspondait mieux qu'outilleur par rapport au rang que j'occupe à Icarus. Ne surtout pas prendre au sérieux les multiples figures assez prétentieuses du RP d'ailleurs, ce ne sont que des mises en scène théâtrales destinées à rendre le récit plus épique ^_^

Ensuite, j'aimerais revenir sur un passage de ma première candidature de commerçant :

 

Mais l'on finit, je trouve, rapidement par s'ennuyer. Voilà où je veux en venir, dans un jeu, j'ai besoin d'une petite dose de "stress", pour employer les grands mots, et pour moi, le fait d'avoir un commerce, de devoir gérer ses stocks, être attentif aux prix de ses concurrents, observer les différentes variations sur le marché, et tout ce qui accompagne le fait d'être commerçant, constitue une source de regain d'intérêt, ce qui redonne un peu de piment au jeu, qui vous octroie quelques petites poussées d'adrénaline si j'ose dire, et c'est de cela que je suis à la recherche.

 

C'est dans cette optique que s'inscrit ma demande de changement de spécialisation, je suis las de proposer des articles identiques, quelques soit les conditions. La redondance des quatre produits phares de l'outilleur, à savoir la pioche, la hache, la pelle et la binette en obsidienne me fatigue. Le principal attrait que j'ai pour le métier de tisserand réside dans le nombre de crafts possibles, nous pouvons faire des lampions, des capes, des escaliers, des rideaux, et ce dans tous les coloris !

 

Le chapitre XIV est présent afin d'apporter la raison d'un choix pris si tôt après ma validation en tant que commerçant. C'est en effet lorsque j'étais encore paysan que j'ai décidé de devenir outilleur, je me suis dit que cela me ferait économiser beaucoup d'argent puisque je pourrais fabriquer moi-même mes pioches et haches, et ce choix m'est donc paru logique, même lors de la rédaction de ma candidature de commerçant. Cependant, je n'ai pas du tout abordé l'optique du mélange d'une licence et du métier d'outilleur, j'ai pris chaque décision séparément, ainsi créer moi-même mes propres outils pour les utiliser à mes fins me convenait, mais centrer ma licence sur leur vente, non, a contrario du métier de tisserand qui comble ces deux aspects. C'est pourquoi ce changement peut paraître hâtif et ainsi me donner l'air versatile, mais il n'en est rien, c'est seulement la marque d'un manque de réflexion sur le long terme de ma part. [/hrP]

 

J'en ai terminé, j'espère que cette demande sera à la hauteur !

 

P.S : Je ne serais pas plus membre de la corporation tisserande que je ne l'étais de la corporation outilleur, mais j'en respecterai bien évidemment les choix et les suivrais s'ils me paraissent judicieux.

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Je soutiens ce joueur pour plusieurs raisons. D'abord, il est mature, cette décision de changer de spécialisation n'a pas été prise à la légère. Sympathique, toujours prêt à aider quelqu'un qui en aurait besoin, drôle, avec lui, le mot "ennui" n'existe pas... C'est une de mes meilleures rencontres sur Minefield.

À part ça, il est aussi très actif Ig comme sur le forum.

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Je soutiens Proto tout d'abord parce que son pseudo me fait délirer (Protocol, Protonoob...) et ensuite parce que c'est un joueur très sympa et hyperactif et qu'il a très bien su gérer son commerce outilleur et je qu'il peut très bien gérer tout autre commerce. Et comme l'a dit le blond, il est toujours prêt à aider quelqu'un, même les gens de "la plèbe" contrairement à ce qu'il dit dans son rp.... Je précise aussi que sa décision de changement de spé a été longuement réfléchie et elle n'est pas prise sur un coup de tête irréfléchi...

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La première fois que j'ai rencontré ce joueur c'était au Nether en pleine guerre! Sympathique, généreux, serviable et investit sur sa ville. Il était outilleur et maniait l'obsidienne avec succès. Maintenant il veut changer pour des moutons en devenant tisserand? Je le soutiens! Bonne chance l'ami!

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Comment ne pas plussoyer ce Swaggerman , beau gosse Protolet ?!

 

Un joueur sympathique (parfois), motivé (parfois), gentil (parfois), mais je sais qu'il a le sens du business, je le vois dans ses magnifiques yeux bleu.

 

Il est fait (fin', presque quoi) pour être tisserand !

 

Bonne chance mon Protonoob !

 

+1

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Protolet est quelqu'un qui possède de nombreux talents et qualités. C'est un joueur qui est très amical, il n'hésite pas à vous aidez lorsque vous en avez besoin. Il est aussi très inventif, doué pour la construction. Actif dans le serveur, et très présent sur meumbeul, je pense qu'il a bien réfléchit avant de choisir de changer de spécialisation et que si il poste ce topic c'est qu'il y tient.

 

C'est donc pourqoi je soutiens ce gentif proto C: (Smiley Gros pif, comme dirait Dan.) dans sa démarche vers la spécialisation de Tisserand

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Quoique je trouve dommage qu'il change de spé, car j'en ai bien profité de sa capacité à faire des outils en obsi, je ne vais pas tenter de convaincre Proto de rester outilleur pour mon seul intérêt...

Comme je dis toujours, il faut écouter son coeur... :mrgreen:

 

Je viens donc apporter mon soutien à nouveau à Protolet dans son processus de changement de spé. Cette modification qu'il souhaite ne changera en rien le fait qu'il est un pilier à Icarus. D'ailleurs, ce sera un moyen d'agrémenter son expérience de jeu et, du coup, de garder un joueur actif parmi nous. Parce que l'ennui nous frappe tôt ou tard, changer son expérience de jeu devient alors une solution pour le contrer. Sur ce, je soutiens Protolet dans son nouveau cheminement, car je sais pertinemment qu'il continuera à apporter sa contribution à Icarus et aux autres communautés minefieldiennes dans lesquelles il est impliqué.

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