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[Acceptée/Candidature] Un String voulant devenir Névain


Thendu
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Bonsoir.

 

Commençons par l'irl. Je m'appelle Ludovic, 19 ans, étudiant en BTS IRIS (info' indus'). Passionné d'informatique, je passe des heures sur l'ordi.

J'ai découvert Minefield grâce à mon frère, sûrement connu de vous sous le pseudonyme d'Artasis (anciennement Bulldoson).

 

Pourquoi rejoindre Nevah... Parce que, comme le dit si bien Neo, tous les cerveaux sont à Névah ! :geek:

Et plus sérieusement, pour m'amuser, passer du bon temps, aider à bâtir une cité toujours plus grande, toujours plus belle !

 

 

RP :

 

 

Thendu, reître de son état, n'avait pas toujours été tel. En effet, avant de prendre les armes et de parcourir le monde à la recherche de gloire et de richesses, il travaillait la terre pour un petit seigneur, élevant ses enfants avec sa jeune femme dans leur simple masure. Il était heureux, en cette époque. Maintenant révolue. Malheureusement.

 

C'était un jour normal, la saison des semences, il travaillait dans les champs, labourant, semant, entretenant les terres de son seigneur. Son fils aîné lui aussi était là, les plus jeunes aidant leur génitrice au moulin. Un nuage de fumée à l'horizon trahissait une activité anormale. De la poussière, non du feu. Des cavaliers. Des messagers ? Possible.

Reprenant son labeur, il ignora le groupe. Ce n'est que quelques minutes plus tard, alors qu'aucun grain de sable soulevé par une troupe de chevaux ne salissait plus l'horizon, qu'un frisson parcourut son échine. Ce n'était pas normal. Où étaient passés les cavaliers ? Lâchant outils et sacs de graines, il intima à son fils de retourner à la masure, tandis qu'il continuait à scruter l'horizon. Aucun signe d'activité.

Prenant le chemin du retour, un grand nombres de pensées se bousculaient aux portes de son esprit. Des pensées qui, loin de le rassurer, l'obligeaient à forcer le pas.

 

Ce n'est que quelques heures plus tard que le premier volute de fumée fit son apparition. Noire. Du feu. Des cris. Thendu sortit de la masure et se dirigea vers l'origine de la fumée, fourche à la main. Alors qu'il arrivait presque à la grange en feu, il aperçut des hommes, qui à pieds, qui monté, égorgeant les hommes, les enfants, violant les femmes. Des bandits. Les cavaliers vus précédemment. Semant la mort. Il repartit alors dans le sens opposé, saisit par la panique. Il courut, aussi loin que ses jambes purent le porter. Il les avaient vu, montant sa femme comme une vulgaire catin. Ses fils, à genoux, attendant la mort. Et il n'avait rien pu faire...

 

Le jour. Pas de bruit. Le coq, absent. Il s'était assoupi, alors que le carnage avait lieu plus loin. Il se leva et s'avança, vers le petit village. Les bandits étaient repartis, laissant derrière eux ruines et cadavres, avant même que la garde n'ait le temps de sortir. Ils ne pouvait plus que pleurer les morts, et reconstruire. Reconstruire... ce mot avait un goût amer. Non, il ne vivra plus jamais ici.

Les gardes avaient rassemblés les morts. Il trouva ses fils, mais sa bien aimée n'était pas à compter parmi les macchabées. Ils l'avaient emmenée...

Récupérant le peu d'affaires qu'il lui restait, il enfila un poignard dans sa ceinture, récupéra une fourche et s'en alla, vers une autre vie.

 

 

Et nous voilà cinq ans plus tard. Thendu le Reître, mercenaire sans nom, sans famille. Un roturier, ayant appris seul le maniement des armes. Sa première épée, il l'avait récupérée sur un coupe-jarret, peu de temps après avoir quitté les ruines de son ancienne vie. Un ivrogne, pouvant à peine poser un pieds devant l'autre. Il l'avait facilement déséquilibré de sa fourche avant de l'égorger.

Depuis, le jeune homme avait appris à l'utiliser. Il avait rejoint une bande de mercenaires peu de temps après, suite à un combat avec l'un des membres de la compagnie. Dès lors, la vie était devenue plus simple. Il gagnait de l'or en participant à des batailles dont l'origine et les protagonistes ne l'importaient guère, du moment qu'il était payé. Cet or lui facilita la vie. Armures, armes, bordels, tout lui était permis.

 

En ce jour, il devait embarquer pour sa première bataille sur mer. Un de ses frères d'arme le mena consulter une sorte de voyante. Elle lui saisit la main :

 

 

Cals de fourche, paysan,

Cals d'épée, combattant,

Les mains du jeune manant,

Se sont transformées lentement,

Se tournant vers un avenir sanglant,

De vie, il eut déjà changement,

Mais aujourd'hui soufflent les vents,

Soufflent les vents...

Voiles et manteaux gonflant,

Puissances occultes altérant,

De nouveau, la destinée du manant.

 

 

Sur ces paroles mystérieuses, la sombre ancienne lâcha sa main et disparut dans la pénombre de sa demeure...

Le soir, il embarquait dans une corvette nommée "La Soïlah". Les quartiers destiné aux guerriers étaient étroits, mais il disposait quand même d'une petite cantine où il entreposa ses quelques biens. S'allongeant sur la couche, il se laissa bercer par le clapotis de l'eau sur la coque...

 

 

Cela faisait trois jours qu'ils naviguaient. Nombre de ses frères passaient du temps agrippés au bastintage, crachant de la bile, car leur mal leur empêchait d'avaler quoi que ce soit.

Le soir, une tempête grondait. Les soldats étaient cantonnés dans le dortoir, et on entendait les matelots courir sur le pont. La corvette tanguait abominablement. Un cri. La porte s'ouvrant à la volée. Des cris. Les soldats sortirent sur le pont, et la vision d'une flotte déchirée les accueillit. Alors, le bateau commença à se retourner...

 

De l'eau...partout de l'eau...Un visage...féminin ?...Peut-être...une voix...délicieuse...la mort ?... Enfin...Non...

"Tu me connais, mais tu ne le sais point, jeune mercenaire...rejoins moi...".

 

 

Thendu se réveilla sur une plage. Crachant de l'eau, il cligna des yeux et se débarrassa du sel qui obstruait sa vue. Aucun de ses frères n'était présent à ses côtés. Se relevant, il scruta l'horizon. De l'eau, aucune voile. Il tourna alors le dos à la mer, et se retrouva en face d'une grande statue. Le visage...Il le connaissait, et son nom lui vint à l'esprit.

 

"Soïlah".

 

Il avança alors d'un pas sûr vers la ville qu'il apercevait non loin...

 

 

Voici la fin du récit, en espérant que vous apprécierez :D

 

Merci d'avoir lu, en attendant des réponses :)

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Je plussoie fortement Thendu, j'ai eu le plaisir de faire sa connaissance le temps d'u (et hop, petit jeu de mot :P ) ne visite de Nevah et, à l'instar de son frère, il est super sympa ! C'est un joueur très motivé pour aider la communauté nevainne.

Bref, prenez le !

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Je ne sais pas si tu es le seul auteur de ce récit et je m'en fout.

En tout cas j'aurais voulu qu'il continu!

 

Un exemple(sur minefield) d'orthographe, grammaire et conjugaison!

Tu vas avoir de concurrence Splendide.

 

Pour le contenu du RP, tu colles parfaitement au RP de la ville, l'histoire est bien ficelée(même si j'aurais aimé plus de description: odeur de poison, chaleur, sentiments.... mais j'en demande toujours plus), un vocabulaire varié et précis(par contre dans Minecraft, il n'y a pas de pistolet à rouet).

Que du bon, je me suis régalé!

Et si ton ramage(mumble) se rapporte ton plumage(forum), tu es le Phénix des RP de Nevah... (ou un truc dans le genre)

 

En tout cas, si tu nous en fais un comme ça toutes les semaines, je donne un GROS +1!!!!

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Oui, j'ai tout fait tout seul. Faut dire, j'adore lire, ça aide beaucoup pour l'inspiration et le vocabulaire :P

Mais tout ceci manque de descriptions, de tournures recherchées, c'est vrai. Mais ça vient du fait que j'ai tout fait d'un seul trait, une sorte de premier jet :P

Je pense que j'en ferai d'autres (notamment pour les grades supérieurs sur le serveur), pour le plaisir des lecteurs !

 

 

Merci à vous pour ces pluzuns :D

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