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[Accepté]Candidature - Koppelia


Koppelia
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Bonjour !

 

Je m'appelle Koppelia (appellez-moi Kop), j'ai quatorze ans, et je suis une fille motivée pour devenir une paysanne à part entière.

 

- Présentation :

 

Je passe en 3ème générale. J'habite en France, je suis née à Paris, j'ai grandi plus haut, dans une magnifique maison en village, où j'y vis toujours, d'ailleurs. J'ai une famille qui m'aime, que j'aime et qui me soutient, grâce à elle je suis totalement épanouie dans ma vie. J'ai trouvé ma passion, la danse, et je la pratique en-dehors de chez moi quatre fois par semaine. Quasiment tous les matins, grossièrement, hop : Je me lève, il est sept heures, je vais en cours, je sors de cours (entre temps j'apprends, mais juste un peu), je mange vite fait dans le train, je fais mes devoirs dans le train, je vais en ville, je vais danser, je reprends le train, je rentre chez moi, il est vingt et une heure trente, douche, et dodo. Le samedi je fais du solfège (obligatoire dans mon conservatoire de danse), puis danse. Le dimanche, JE DORS. J'aime aussi le dessin, la piscine, mes pointes, le vernis, les Sims, Boblennon (cet homme est une génie, mais il ne veut pas l'avouer).

Je suis en vacances donc j'en profite pour rédiger ma candidature, mais quand les cours reprendront (misère...), je serai disponible uniquement le dimanche (et quelques fois le mardi et vendredi), ce qui n'est pas très pratique si je veux m'intégrer à Minefield, mais bon.

 

Pour ce qui suit, ce sera un question/réponses. Bonne lecture !

 

• Pourquoi ce pseudo ?

Parce que je suis passionnée de danse classique. Coppélia, est un ballet classique très connu, tiré d'un conte d'Hoffman, en deux actes et trois tableaux. Il raconte l'histoire d'une poupée mécanique dont un homme (Franz) tombe éperdument amoureux, alors qu'il est fiancé à une autre femme (Swanilda). Franz va avouer au créateur de la poupée (Coppélius) qu'il aime cette dernière, mais Swanilda pénètre dans l'atelier et prend la place de la poupée. Finalement, Franz et Swanilda se marient.

Personnellement, j'adore le solo de Swanilda qui est souvent dansé pour les grands concours.

J'aime aussi beaucoup le ballet Carmen, pour son caractère et sa fougue.

 

• Pourquoi s'être inscrite sur Minefield ?

Parce que j'apprécie vraiment Minecraft, et ce serveur se distingue des autres par sa communauté active, par les efforts visibles des admins et modérateurs pour l'améliorer encore et encore. Et puis j'aime beaucoup le système monétaire mis en place. Je n'ai pas la fièvre acheteuse, non, c'est juste que j'ai toujours développé un intérêt pour le commerce. En fait... j'adore ça ! C'est génial de pouvoir tenir une boutique, non ?

 

• Si je suis paysanne un jour ?

… déjà, je serai heureuse (owii parler). Mais surtout, je pourrai enfin utiliser mes petites mains pour aider au développement du serveur ! Je bâtirai ma maison, j'aiderai, j'attendrai trois semaines et je révolutionnerai enfin le monde du commerce !! Enfin, du moins, je pourrai postuler pour avoir une licence... Un jour, j'aurai ma propre boutique.

 

 

 

 

- Présentation rp :

 

Koppelia se redresse et s'éponge le front, luisant sous le soleil tapant.

- Le soleil se couche, Daniel. On devrait rentrer, dit-elle en me regardant, essoufflée.

Je m'étirai, le dos ankylosé après avoir passé des heures plié en deux dans le champs, à travailler. A cueillir des fraises. Elle prend ses paniers remplis et comme d'habitude, j'insiste pour lui prendre le plus lourd. Comme d'habitude, elle me donne le plus léger.

- Tu portes déjà tes paniers, dit-elle.

- Tu es malade, je déclare.

Elle sourit, mais d'un sourire qui n'atteint pas ses yeux. Elle sait qu'elle est malade. A l'intérieur. De plus en plus souvent, elle tousse comme une forcenée, à s'en arracher la gorge. A chaque fois que ça passe, elle me dit en voyant mon air inquiet :

- Ne t'inquiète pas. J'ai vécu pire et je ne suis pas prête de tomber à cause d'une malheureuse toux.

Avoir vécu pire, peut être. Mais quand elle dit qu'elle n'est pas prête de tomber, j'en doute tellement. Le médecin qu'a appelé le propriétaire des champs de fraises, suite à mes nombreuses demandes, l'a occultée très vite et a dit que c'était grave. Qu'elle allait mourir. Quand il l'a dit j'étais là. Pas elle. Quand il l'a dit, le propriétaire des champs a soupiré, pas parce qu'il était triste, ça non. Parce qu'il allait perdre une esclave de ses champs, travaillant pour lui. Comme si ce n'était qu'un animal sans valeur. Quand il a soupiré, j'ai failli le frapper.

Elle me sourit.

- Tu viens ? Dit-elle.

Je lui souris aussi. Elle caresse mon visage avec sa main, effleure une blessure sous mon menton.

- Qu'est ce que c'est ? Demande-t-elle en fronçant les sourcils.

- Rien, je me suis fait mal il y a quelques jours. Je suis tombé, c'est tout.

Malgré mon sourire, elle ne se décrispe pas et constate :

- Tu as encore reçu un coup, n'est ce pas ?

- Oui, hier.

Je commence à marcher en direction de la maison où l'on dépose les fruits pour le maître pour lui faire comprendre que je ne veux pas en parler. Après un instant, elle me suit, son panier à la main.

 

Quand nous avons tout posé, nous nous enfuyons discrètement vers la forêt par un passage dans la clôture que j'ai bâti moi même à mon arrivée ici. C'est pour ça qu'on termine toujours avant les autres, on se dépêche de cueillir pour partir dans notre coin secret. Nos collègues paysans esclaves continuent de brûler sous le soleil pendant que nous filons. Et enfin, à l'ombre des arbres, on peut se reposer, souffler un peu, et imaginer des plans pas possibles pour fuir. Tout le monde travaillant aux champs sait que nous partons, mais personne ne dit rien, parce qu'ici on est tous logés à la même enseigne. Chacun a eu son histoire avant de venir ici. Certains sont des anciens prisonniers, des pères de familles pauvres ou des jeunes filles envoyées ici pour servir à quelque chose. Malheureusement, tout le monde travaille aux dépends d'un homme riche connu pour ses fraises alors qu'il ne fait rien du tout. Il se contente de nous frapper pour nous faire aller plus vite et d'empocher l'argent qu'on lui fait. Quand les récoltes marchent bien, on a le droit à quelques pièces de monnaie. Mais quand l'année n'a pas été bonne, on en pâtit. Même des jeunes enfants ont périt sous les coups du maître. Il y a deux ans, huit hommes, femmes et enfants ont trouvé la mort.

Le reste de l'année, parce que les fraises c'est seulement l'été, on est esclave directement dans sa maison. Et là, c'est le soulagement parce qu'on travaille moins dur. Surtout les femmes.

 

Koppelia ne m'a jamais raconté son histoire. Mais je ne préfère pas savoir. Quand je sais qu'on lui a fait du mal, je vois rouge et j'ai envie de tout fracasser. Et pour qu'elle arrive ici, je suis sûr que sa vie n'a pas été toute rose.

Donc aujourd'hui, le travail est terminé pour nous et on se cache dans la forêt, à notre endroit préféré. C'est l'instant de la journée. Enfin.

Elle s'allonge sur l'herbe fraîche et je la rejoins. Elle m'adresse un grand sourire, et tout à coup elle devient toute lumineuse. Je me penche sur elle et l'embrasse. Puis je me recule et la regarde encore. J'ai comme quelque chose qui m'empoigne le cœur et je réalise qu'elle est vraiment là, à côté de moi, que ce n'est pas un rêve, que je l'aime. Ça me donne envie d'encore l'embrasser.

Un jour on partira, je lui souffle. Un jour. Bientôt. On aura une maison pour nous, la vie pour nous.

C'est mon moment. Je lui dis mon rêve. Notre rêve. Irréalisable.

 

Soudain elle tourne sa tête et commence à tousser. Elle tousse encore, encore, encore. J'ai peur qu'elle vomisse ses poumons. Notre moment est gâché. Par sa maladie. Elle vient me rappeler que la vie n'est pas éternelle, surtout pour Koppelia. Quand elle s'arrête, je me rends compte que j'ai les yeux fermés. Elle me prend la main et je sens sa surprise quand elle voit que je pleure. Les larmes coulent sur mon visage comme un torrent intarissable, sans prévenir, et voilà, me mets à renifler comme un enfant. Je me redresse pour m'asseoir, et je pleure pour de bon, avec les bruits. Elle s'assoit aussi et pose sa tête sur mon épaule, qui arrête de sursauter. J'arrête de pleurer parce qu'elle pose sa main sur mon torse, là, et elle me réconforte. Je l'aime.

- On va partir, dis-je d'une voix cassée. Il le faut.

Elle me regarde, elle s'éteint. Elle sait que ce n'est pas possible. Mais on peut le faire.

- Il le faut, je répète.

J'ai mes arguments. La vie ici c'est horrible, on est pas traités comme des humains.

- Et après on délivrera toutes les autres personnes séquestrées ici, j'élude.

- Et on le tuera, dit-elle.

Elle pense à notre maître, c'est sûr. Je sais qu'il a joué un rôle dans son histoire. Il lui a fait quelque chose. C'est aussi pour ça que je le hais.

- Partons la nuit prochaine, dit-elle.

Elle m'embrasse. Ses mains volent sur mon visage, comme si elle voulait s'en imprégner. Je l'aime.

J'ai quelques affaires à préparer, déclare-t-elle. Il faut que j'y aille.

Je suis surpris. Normalement, personne n'a conservé d'affaires personnelles. Elle part. Quand elle marche, on dirait qu'elle danse. Je la suis sur le chemin en ayant un plan derrière la tête. On ne va pas partir à pied demain, non. Il faudrait des chevaux, or le champs est tout à côté des écuries du maître. Bien sûr, il faut franchir la clôture. Comme le maître est chez quelqu'un de sa famille, je décide de jeter un coup d'œil pour voir. Je cours jusqu'à la clôture et me plante devant, l'examinant pour trouver un moyen de passer par-dessus. Contrairement au passage que j'ai fait pour accéder à la forêt, elle n'est en rien sabotée, ici, alors on va devoir tout bonnement grimper. J'approche pour commencer à escalader. Ce n'est pas vraiment difficile pour moi, même si elle fait deux mètres de haut. Il y a d'assez bonnes prises.

Alors que je suis presque en haut, j'entends une voix trop familière derrière moi.

- Où allez vous, jeune homme ?

Je tourne la tête vivement et croise le regard de notre maître. Oh non. Je suis glacé devant lui.

- Descendez immédiatement, dit il d'une voix sèche.

Je m'exécute et atterris devant lui. Il est accompagné de deux gardes. De la sueur froide coule dans mon cou.

- Prenez le, mettez moi ça dans la salle.

Pas la salle. Tout mais pas la salle...

Alors que les gardes m'empoignent, je vois Koppelia, au loin, dans le champs. Elle s'apprêtait à me rejoindre, mais cette vue l'a arrêtée net. Tant mieux. Je vérifie que personne ne me regarde et je lui fait signe de s'éloigner. Je la vois tiraillée entre le sentiment de m'obéir et celui de me venir en aide. Heureusement, les gardes me trainent hors de sa vue très vite.

 

Ils me font marcher longtemps, jusqu'à la maison du maître. Lui l'a rejointe à cheval sans nous attendre. À cette instant, ils me mènent dans son jardin et nous traversons toutes sortes de fleurs, d'herbes et de buissons. Nous gagnons la grosse bâtisse où il vit et j'ai un aperçut du luxe où baigne le seigneur, avant de sombrer dans un sous-sol. Une vielle cave humide, éclairée faiblement par des torches vacillantes. Au milieu, de quoi attacher quelqu'un. Il m'entravent par les poignets en m'obligeant à rester à genoux et je sens la présence de quelqu'un derrière moi, dans la pénombre. Le maître. Il s'avance à mes côté avant de se tenir bien droit devant moi, à l'aide de son dos jamais utilisé pour cueillir des fraises sous le soleil.

- Alors, on essaye de s'enfuir, jeune homme ?

- Je lui jette un regard noir. Mais justement, il fait trop sombre. Son visage a l'air encore plus effrayant.

- C'est passable de la peine de mort. Mais comme je suis en manque de travailleurs, je vais te laisser en vie. Tu n'auras qu'une punition moins exemplaire.

Sur ce, il se retire aussi dignement qu'il le peut, avec son âme d'assassin, lentement, pour montrer qui est le chef. Il se pavane comme un duc avant de remonter chez lui. Derrière moi, une personne grogne de plaisir.

- Tu vas en baver, petit...

J'entends un bruit dans l'air et d'un seul coup, quelque chose dans mon dos. Je hurle. J'ai l'impression d'avoir reçu une barre de métal qui s'est enfoncée dans mon dos. Là, je comprends. On me fouette.

- Attends... Grogne encore l'homme.

Il m'arrache ma chemise de paysan et j'ai l'impression qu'il m'a arraché la peau avec. Puis il me fouette encore. Mon dos m'élance comme jamais et j'ai envie de mourir. Je sens le sang couler. Et ça recommence. Encore. Encore. Encore. Au bout d'un moment, je crois que j'ai été inconscient parce que je me réveille dans le noir. Le bourreau est parti, me laissant avec mon dos en sang. J'ai si mal... Mal aux poignets, à mon dos, à mes genoux qui fourmillent à force d'être restés dans cette position. Je reste là encore ce qui me semble être une journée atroce, je meurs de faim, de soif surtout, et je trempe dans mon sang qui se déverse

 

Au bout d'un moment, une lumière éclaire l'entrée de la cave et j'entends des petits pas qui descendent l'escalier. Je tourne la tête et je la vois, elle, mon amour, mon ange, elle arrive avec une bougie, faisant le moins de bruit possible. Elle me voit, souillé de sang, dans une position inconfortable, souffrant. Elle met sa main devant sa bouche et se précipite vers moi, tâte mon visage, pleure, et je la retrouve, je l'embrasse, je l'aime. Elle voit mon dos et me dit :

- Ils t'ont fouettés... Les fieffés...

Elle sort un couteau d'une besace que je n'avais pas remarqué et tranche les vulgaires liens qui me pendent. Je pensais pouvoir contrôler mon corps mais je tombe à terre comme un cheval blessé. Elle sort de sa besace un long linge et m'enveloppe le torse avec. A chaque fois qu'elle passe sur mon dos, je manque de crier, mais elle m'embrasse pour m'en empêcher. A la fin, elle le coince et, voyant que je suis hors d'état, cale ma tête sur ses genoux.

- Il faut que je t'avoue quelque chose, dit-elle.

J'attends.

- Je suis la fille du maître.

Pardon. Pardon ?

- C'est pour ça que je connais cette salle. Je vivais dans cette maison, petite. Mais je le hais... Il a tué ma mère, mes frères et sœurs... Je me vengerai de lui.

D'un seul coup, je me sens le courage de me lever. Quand je pense que ce satané a levé la main sur sa fille ! Je le revois apprendre qu'elle allait mourir. Il s'en fichait comme de l'an quarante ! Et la voir travailler comme elle le faisait...

Je me remets sur pieds et on s'en va. Il fait nuit noir. On quitte la maison silencieusement par un côté que je ne connaissais pas, et j'ai peur à tout instant qu'elle tousse. Heureusement, elle n'en fait rien.

 

Nous marchons doucement à cause de moi, j'ai du mal à rester debout à cause de mon dos. Elle a l'air de bien connaître ce chemin car elle avance sûrement. Finalement, au bout d'un moment interminable, nous arrivons aux écuries. Elle se charge de tout si bien que j'ai l'impression d'être une créature sans vie. Elle met les selles sur deux chevaux, puis quand vient l'heure de monter, je souffre en silence en étendant mon dos, la peau par la même occasion, afin de grimper sur le cheval. Nous partons directement au galop. Les gardes nous entendront de toute façon, alors mieux vaut partir vite. Elle me devance, talonnant sa monture. Elle a attaché sa besace à la selle. Je me demande où elle a appris à monter aussi bien. Mon cheval suit son congénère, donc je ne fais que me tenir. Mon cœur bat la chamade, je n'avais jamais vraiment pensé m'enfuir. Je guette l'arrivée des gardes, je sus. Le sang coule encore.

 

Pendant cinq longs jours, nous galopons, fuyant nos vies d'esclaves, fuyant les gardes. Mais au fond de moi, je pense qu'ils ne nous cherchent pas. Pendant cinq jours, nous vivons tant bien que mal, nous nous aimons. Pendant cinq jours, elle tousse, de plus en plus fort. Je me prends à espérer que ce n'est pas grave, qu'elle va s'en remettre...

 

Aujourd'hui, nous marchons un peu au pas pour les chevaux. Nous sommes en sueur, le soleil est infernal. La gourde qu'a prit Koppelia est vide. Je ne fais que regarder au loin du sentier de la forêt que nous traversons. Soudain...

- Hey, Kop, regarde...

- Quoi ?... C'est... Une ville ?

On dirait bien. On voit à l'horizon de la pierre, des maisons, des bâtiments. Enfin. Nous talonnons les chevaux. Tout ceci devient un rêve. Enfin, enfin ! Je regarde Koppelia. Oui, avec elle, nous allons tuer son père et habiter ici, avoir des enfants, une maison, un jardin ! Koppelia tousse. Son cheval sursaute. Pendant qu'elle s'égorge, je caresse son destrier pour le rassurer. Je regarde de nouveau Koppelia et je remarque que quand elle retire sa main de sa bouche, il y a du sang dessus. Elle crache du sang. Elle saigne à l'intérieur. Elle s'essuie vite, avant de repartir au galop. Je la suis sur les derniers mètres qui nous séparent de cette civilisation. Je saute de mon cheval et elle m'imite quand nous parvenons à nous arrêter devant l'entrée de la ville. Un panneau indique « Bienvenue à Stendel ! » et Koppelia m'embrasse. Je la serre dans mes bras. Enfin. En sécurité. Avec elle, mon amour. La voilà qui tousse. Encore. Elle crache du sang partout, sur moi, sur elle, par terre. Lorsqu'elle s'arrête enfin, elle s'appuie sur moi d'un seul coup.

- Koppelia ? Je demande, alerté.

- Je t'aime, dit-elle, les yeux à demi fermés. Tue mon père. Sauve les autres.

- Qu'est ce que tu... ?

Soudain je comprends. Elle tousse une fois de plus du sang, elle va mourir. Le jour est arrivé... Elle a souffert tous ces jours et elle n'a rien montré. Elle saignait de l'intérieur depuis le début... Je la tiens dans mes bras, résolu à ne pas la laisser tomber. Entre deux toux, elle me déclare qu'elle m'aime, elle pleure. De plus en plus doucement. Je la serre. Quand ça se calme, je la vois fermer les yeux. Juste avant qu'elle meure, je lui dit que je l'aime. Que je la rejoindrai, mais plus tard. Juste avant qu'elle meure, elle me regarde. Juste avant qu'elle meure, elle sourit.

 

 

 

Je sais qu'elle m'attendra.

 

 

 

 

 

 

FIN !

Et voilà, c'est tout. Je crois que ça fait plus de vingt lignes. Bon, à la fin, mon personnage meurt, mais il est arrivé à Stendel, non ? Je sais que c'est un long texte, que ça demande du temps aux modérateurs de tout lire. Alors merci d'avoir lu.

 

Au revoir !

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