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[Accepté]Candidature Damienpo


damienpo
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Bonjour, je m'appelle damienpo et j'ai acheté minecraft uniquement pour jouer à Minefield. Alors j'ai 14 ans, j'aime jouer au foot et au basket.

 

Si je deviens paysan minefieldien, je construirais une maison sur stendel et peut-être y ferais-je aussi un projet.

 

J'ai lu et approuvé les règles du serveur.

 

Merci pour l'attention portée à cette candidature.

 

Maintenant le RP (j'y ai mis un ami dedans, peut-être s'y reconnaîtra-t-il)

 

 

 

RP :

 

Il faisait froid. Le vent maltraitait mes joues rougies par la neige.

 

Parfois on se dis que la vie est faîte de hasards, de coïncidences, de chance et de malchance... la malchance d'avoir perdu son village... la malchance d'avoir perdu sa maison... sa famille... de n'avoir plus qu'un manteau troué par une flèche et par le temps...

 

Tant de sentiments se mélangeaient. La fatigue, la tristesse, le regret de n'avoir pu dire une dernière fois à sa famille qu'il l'aimait. Mais bientôt cela se terminerait. Et personne ne pourrait rien y changer. Je tombai, m'effondrai dans le lit blanc de neige que la Mort m'avait préparé.

 

Mon regard se floua. Je distinguai à peine le blanc de la neige et l'obscurité de la nuit. De jolis flocons, ceux qui faisaient ma joie, enfant, un matin d'hiver, me recrouvraient, m'offrant une couverture froide. Une lumière m'apparut dans le paysage terne de neige. C'était ma fin, la fin de mon calvaire. Mon désespoir était mélé à ma mélencolie. Je versai une larme de douleur, qui vint se glacer sur ma joue. Soudain je m'écriai :

-J'arrive, Lucie ! Dis à Maman que j'arrive !

 

Une autre larme me coula sur la joue : la tristesse. Mon regard noyé par la fatigue, ainsi que cette douloureuse tristesse fixait toujours cette lumière. Non, je n'allucinais pas. C'était bel et bien une vrai source de luminosité qui me réchauffait le coeur. Une troisième larme : l'espoir.

 

Je me relevai en y mettant toutes les forces qui me restais, et même plus. Entre les cris d'efforts, je clamai :

-C'est pour toi que je le fais, Lucie ! Tu entends ? Regarde ton père ! Lucie, je t'aime !

J'avançais dans la neige. Je chutai à nouveau. Je me remis debout. Une silouette s'offrait à ma vue. Un châlet, un abri ! La porte... J'ouvrai la porte. Une voix à l'étage s'exclama :

-Encore un foutu zombie ! Viens par là que je t'égorge à mains nues !

Un homme mexicain courut dans l'escalier, et manqua de rater une marche. Il était accompagné d'un majordome portant des épaulettes en argent qui annonça :

-Çà ce n'est pas un monstre, mais c'est mal en point.

Je voulus répondre, mais les forces me manquèrent. Et soudain ce fut le noir.

 

C'était un bel après-midi d'hiver. Lucie, accompagnée de quelques uns de ses amis, courait sur la plage.

-Lucie ! Ne vas pas dans l'eau ! Elle est froide à cette saison !

-Oui Papa!

Ma femme rangeait le blé récolté lors des temps chauds. Il fallait coupait du bois pour se chauffer. Je pris ma hache et allai dans la forêt.

-Au boulot maintenant !

J'avais bien choisi mes termes pour hacher du boulot. Derrière une branche de ce boulot, deux points blancs et lumineux me fixaient. Je lâchai inintentionnellement ma hache, surpris par ce curieux maléfice. Je me baissai dans le but de la rammasser, et scrutais la coline sur laquelle j'avais vu les points blancs. Mais rien.

 

Des cris en provenance du village. Je me retournai et voyais un immense brasier à la place de celui-ci.

-Lucie !

 

Réveil en sursaut.

-Debout ! Prépares-toi, le convois foutu part à huit heures.

Le majordome se tenait là, devant moi. Sans poser de questions, je m'executai.

 

Après de brefs au revoirs avec le mexicain, le majordome m'invita à prendre place dans une diligence, où il se présenta, me posa des questions et raconta son histoire. Ce serait en fait un paladin mal habillé venant d'une lointaine contrée et se dirigeant ver sun royaume cubique. Lassé par ses récits, je finis par m'endormir.

 

-Lucie !

 

Le village était en feu, assailli par des démons. Prennant mon courage et ma hache à deux mains, je courai dans les rues pour décapiter un revenant et briser les os d'un autre. Pris en chasse par des araignées mutantes, je vis au loin ma femme et ma fille échapper aux monstres. Lucie laissa échapper une feuille de papier, que je mus dans ma poche.

 

Soudain, un démon furtif explosa, emportant ma famille dans sa folie kamikaze. C'est alors que, abatu par la douleur, je les revis. Ces deux points blancs, héraults de la mort, me fixaient à nouveau. Brusquement, une créature noire et tentaculaire me apparut entre moi et "lui". Ses yeux violets annonçaient ma mort, aussi n'ai-je plus trouvé le courage pour mourir en héro, et j'ai pris la fuite tel un lâche. J'ai couru, couru, voulant fuire les fantômes de la mort et de la mélancolie. Il se mît à neiger.

 

Réveil.

Le cochet arrêta ses cheveaux :

-Vous êtes arrivé à la capitale de Stendel, contrée de Minefield !

Le paladin regarda le ciel :

-C'est déjà midi ? On a au moins deux heures de retard !

-De toutes façons je suis payé à l'heure.

-Justement !

Puis, se tournant vers moi :

-Je vais te payer un billet en diligence pour ton voyage retour vers ton village. Comment s'appelle-t-il ?

Atteind profondément par la superbe architecture de cette ville, de la sympatie qu'avaient l'air d'éprouver ses habitants et de la bonne ambiance qui règne sur la capitale, je répondis :

-Mon village (ou plutôt devrais-je dire ville) est ici. Merci pour tout.

-De rien, çà m'a fait plaisir de t'aider !

Et il s'en alla en quête de repas (gratuit, si possible) pour le déjeuner.

Je mis ma main dans ma poche. Je retrouvai le papier de Lucie. Il s'agissait d'un dessin. Une maison, notre ancienne maison, le village et la famille. Une phrase écrite : "Je t'aime Papa".

 

Une quatrième larme, une larme de joie.

 

Parfois on se dit que la vie est faîte de hasards, de coïncidences, de malchances et de chanches... la chance d'avoir trouvé un abri... la chance d'avoir trouvé des amis... une merveilleuse ville... et une famille qui m'aime et m'aimera éternellement.

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