La révolte

[lkttsu]

Ecrit le 12 de Maye 486

Par Orionss

A l'attention du peuple

 

(Ce topic est à but purement RP, ne pas prendre au sérieux et jouez le jeu si le coeur vous en dit)

Chers concitoyens, chers Stendeliens. Nous ne sommes pas sans savoir que les paysans et les voyageurs en ont plus que marre des discriminations faites à leurs égards.

Nous ne sommes pas sans savoir que la tyrannie des Empereurs consume nos terres.

Si nous ne réagissons pas, Stendel ne sera bientôt plus qu'un tas de ruines enflammées comme le Cataclysme l'a fait auparavant.

J'ai assisté ce matin à un début de révolte : certains paysans mécontents avaient attrapé un garde et l'ont frappé jusqu'à la mort. Celui-ci n'est plus là pour en témoigner.

Les Gouverneurs, encore cléments, ont tempéré le caractère fougueux des voyageurs mais... Ces paysans, ces rejets de la nature, ces espèces inférieures... n'ont rien à perdre et s'attaque à plusieurs sur des nobles et des bourgeois.

Les partisans de l'Empire souffrent, j'ai retrouvé ce matin, ma soeur chez les Hospitaliers.

Commerçants ! Citoyens ! Gouverneurs ! Réagissez !

Trouvez, je vous prie un moyen de stopper la révolte et de contenter ces mécré...

L'écriture devient sale et le papier est déchiré.

[Maiitoni]

Marchant dans la capitale en attendant la première charrette qui pourrait l'emmener loin, Maiitoni tomba sur une affiche placardée clandestinement sur un mur. Elle avait visiblement été fraîchement collée... Son contenu était plutôt provoquant, et dès qu'il en comprit le sens, Maiitoni sortit sa plume et son pot d'encre (ben oui on en a tous un sur nous -.-) et rajouta au bas : "Join the Nivem."

 

Il s'était déjà bien éloigné lorsqu'il se rendit compte qu'il avait écrit son mot dans une langue peu connue... Il se précipita vers l'affiche et traduisit les deux premiers mots. C'est fier de lui qu'il retourna à la recherche d'un transport, espérant que du monde serait bientôt massé autour de l'affiche.

[Hasuke]

Hasuke passant pres de cette affiche la lut. Pour lui une revolution l'importait peu tant qu'on ne le derangeait pas dans son ermitage. Tant que personne n'osait toucher a ses proprietes. Lui etait un bon bourgois , un marchand. Bien sur il aidait les paysans et autres pauvres des qu'il le pouvait mais il n'empeche qu'il amassait fortune dans le but de la creation de quelque chose,permettant alors un monde meilleur. Il etait tellement deconnecte du monde qu'il ne savait plus si tout allez bien ou mal. Desirant tout de même faire le bazard sur Minefield, il alla sur la Grand'Place et cria aux paysans d'aller voir ladite affiche.

[SL]

 

Il sentit alors une présence dans son dos, froide, meurtrière. Un souffle chaud, démoniaque et profond caressa son cou. Sa dernière heure était venue, il le savait. Désirant faire face à la mort il se retourna brusquement et se retrouva face à...

... un lapin.

 

- Alors Hasuke, je t'ai fait peur ? On s'amuse à proférer des inepties en place publique maintenant ? Toi, l'ermite qu'on ne voit jamais, discret comme l'ombre d'un poirier sur un champ de... enfin discret quoi !

 

Hasuke voyait rouge, non pas parce que le gouverneur qui se tenait face à lui portait une étiquette avec son nom écrit en rouge mais bien parce qu'il n'appréciait pas de s'être fait attraper. Face à l'insistance et à la ténacité du lapin, et après quelques tentatives de négociation en salle de torture vite avortées, il indiqua à SL le lieu ou se trouvait l'affiche. Le gouverneur s'y rendit et ses yeux reconnurent immédiatement l'écrivain des quelques mots griffonnés à la va-vite en bas de l'affiche déchirée. Maiitoni, l'un des chefs de guerre du Nivem, l'un des plus farouches opposants à Stendel. Il avait déjà dirigé tant de batailles, voilà qu'il recrutait désormais sa chair à canon parmi les citoyens les plus braves de la nation. De rage, SL activa sa magie et détruisit le mur qui portait l'affiche, dévoilant les secrets de la toilette d'une charmante jeune femme qu'il connaissait désormais intimement.

Après quelques explications et la reconstruction de la façade (l'un des nombreux moments dans lesquels SL bénissait la magie féérique qui lui avait été octroyée par Titania), le lapin chercha l'affiche qu'il souhaitait conserver comme preuve de la malveillance des Stonecrians. Mais cette dernière s'était envolée à travers la capitale et il ne pouvait se permettre de perdre du temps. Usant de ses pouvoirs, il s'envola donc en direction du Nivem avec un seul et unique objectif et tête : Maiitoni.

[Tybalt]

Cela faisait un sacré bout de temps que Tybalt n'avait pas arpenté les rues de Stendel avec pour seul objectif la déambulation béate. Il aimait à se balader, à se perdre dans les ruelles sombres, ça l'aidait à penser.

 

Chipant une pomme au passage dans la boutique de l'ami Aera, et esquissant un sourire en se promettant de la lui rendre, il se dirigea vers la grand' place afin de se fondre dans la masse. Et emporrrrrrrrtés par la foule qui nous traîne, nous entraîne, écrasés l'un contre l'autre, il ne put s'empècher d'avoir la vision d'un oiseau chétif, il ne saurait dire pourquoi.

 

Soudain, il entendit un sacré foutu vacarme. Dans un élan d'héroisme, il se décida à s'élancer vers la source de ce raffut, mais arrivé sur place, il constata que ce n'était autre que le soit disant super Lapin qui venait d'éternuer dans un mur, réduisant celui ci à l'état de cendre.

Pas plus affolé que ça, Tybalt continua son chemin et croqua dans sa pomme à pleine dents. Mais sa mastication fut soudain interrompu par ce qu'il venait de voir de l'autre côté du mur. Une créature resplendissante se tenait là, dans sa baignoire, au moins autant étonné qu'eux, mais Tybalt n'eut pas le temps d'essuyer le sang qui lui coulait du nez, qu'il se prit une brosse à frotter en travers du visage, accompagnée de son florilège d'insultes.

 

Le Lapin se hata se reconstruire le mur sous les sifflets et quolibets de la foule, qui décidément n'avait pas plus d'esprit que la cervelle d'un moineau. Tybalt pensa d'ailleurs en son for intérieur que suite à cet incident le Lapin était cuit (cuit).

Mort de rire suite à sa propre vanne, notre ami quitta les lieux non sans avoir mordu une fois de plus dans sa pomme. Adressant un clin d'oeil à son confrère et néanmoins lapin, il repartit en direction de son propre commerce.

 

En vue de son échoppe, il se sentit revigoré par une brise légère tandis que le soleil lui réchauffait le corps, tout était bien et ....

 

VLAP

 

 

"Grmblrr" articula t il, essayant de se dépatouiller du morceau de papier qui lui entravait le visage.

Y jettant un oeil (mais pas les deux, sait on jamais, ils pourraient servir), il se rappella soudain qu'il savait à peine lire. Du peu qu'il lut, cela devait être encore une de ces pubs à la noix pour un lointain centre commercial. On s'en sort jamais avec ces spam.

Et il jeta le prospectus dans le canniveau non sans en avoir auparavant fait une boulette, et essayé de dunker sur une poubelle. Sans succès.

 

 

Il croqua dans sa pomme, lui adressa ses meilleurs voeux, et reprit son petit bonhomme de chemin.

[lkttsu]

Orionss eut vent de ce que son affiche avait causé en ville.

Il se sentait mal et force de caractère, il retourna voir son "prospectus"...

Qui avait disparu. Alors surgirent deux gardes des buissons et l'attrapèrent, l'emmenant voir SL.

"- Maître, nous tenons votre homme !

- Ah enfin... Que quoi ?! Mais non !! Bande d'incapables ! Je cherche Maiitoni, le StoneCrian du Nivem !

- Qu'est-ce ..? Nous l'avons trouvé devant l'Affiche, enfin son emplacement

- J'en suis l'auteur bougres d'ânes ! Je suis Orionss ! Thelnaarien !

- Que... Veuillez nous excuser sire... Orionss...

- Pardonnez mes hommes Orionss, ceci n'est qu'un malheureux malentendu j'espère que vous nous excuserez en échange de ces... pièces...

Il lança une petite bourse à Orionss, qui la saisit au vol, réputé pour sa cupidité et son avarice.

- C'est oublié sire. Je m'en vais retourner à mon travail.

Orionss tenta plus que tout d'éviter par la suite , les gardes, les gouverneurs et les empereurs...

De peur de se retrouver dans ses déconvenues du Désert...

[quentindragon]

arpentant la rue ou quotidiennement il allait acheter son pain quentin paysans sans grande renomée regarda dans la rue et vit un caniveau

se penchant par dessus le rebord il vit un papier qui venait d’être jeté amusé par son contenu et en manque de distraction il le récupérât et alla l'afficher sur un mur qui vraisemblablement venait d’être reconstruit et retourna a sa ferme en cherchant dame aventure ...

[Yolt]

Une faible brise soufflait sur la grande ville de Stendel, rafraichissant l'air d'un début d'été qui s'annonçait radieux. Dans l'une des allées les plus passantes de la capitale, une silhouette encapuchonnée répondant au nom de Yolt errait sans but précis.

Observant tout ce qu'il y avait à sa portée, le magicien tilta en apercevant une affiche qui insitait à aider les paysans, classe la plus démunie de l'empire. Il distingua un message maladroitement ajouté au texte initiale : "join the Nivem". Il esquissa un lèger sourire sous son capuchon ; une seule personne aurait eut l'audace d'écrire ceci : Maiitoni. Yolt avait déjà eu à combattre à ses côtés en tant que mercenaire engagé par les armées du Nivem.

 

Il continua sa route mais fut sortie de ses pensées par des cris venant de la grande place : Deux paysans portant les couleur du Nivem blasphèmaient l'Empire et le noms des quatres Empereurs. Ces deux rebelles essayaient d'insiter à la révoltes la foule qui s'agrandissait un peu plus au fur et à mesure que les perturbateurs avançaient dans leur discour. Yolt pensa que l'influence de la propagande du Nivem commençait à s'étendre sur les paysans. Mais il fut malheureusement obligé de sortir de sa réflexion en voyant la garde impériale arriver avec la ferme intention de faire taire les révoltés.

Yolt fonça à toute vitesse à travers la masse de spectateur, atteingnit les deux paysans et usa de sa magie pour créer une onde de choc qui les assoma sur le coup. Les gardes se acourrait pour faire se dispercer l'attroupement, leur chef s'adressa à Yolt :

 

- Merci de votre aide monssieur, mais nous aurions pu nous en charger nous même.

- J'en suis persuadé sergent mais j'ai une affaires personnelle à règler avec ces deux marrauds. Sur ce, je vous laisse.

- Non attendez monssieurs ! J'ai des ordres ...

 

Yolt ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et se téléporta en sécurité avec les deux révoltés. Il savait que si la garde les attrapait ils finiraient pendus haut et court. Or il y avait eut déjà trop de mort et il se devait de préserver la vie.