Harlak Posté(e) le 12 février 2011 Partager Posté(e) le 12 février 2011 Bonjour et merci de recevoir ma candidature, Je vais commencer par me présenter. Je m'appelle Jonas, 23 ans, je suis Aide Médico-Psychologique de formation (je bosse avec des enfants polyhandicapés). Je suis d'un tempérament calme, posé, dans la négociation et j'ai un gros faible pour l'humour noir et salace (je suis plutôt fan de Bob Lennon). Par dessus tout, j'ai soif de découverte et de création et cela dans la coopération, d'où ma candidature. Cela faisait un bon moment que je recherchais un jeu permettant d'exprimer sa créativité et de laisser libre cours à son imagination. Je suis ce qu'on peut appeler un "hardcore gamer" depuis mon plus jeune âge mais il m'a toujours manqué quelque chose, j'ai toujours recherché les jeux "différents", les perles rares. Un bon nombre de jeux indépendants m'ont charmé mais quand j'ai découvert minecraft... alors là... j'ai failli exploser dans mon pantalon. L'univers graphique, les mécanismes du jeu et ses possibilités m'ont ébloui (notamment en terme d'architecture, de redstone et minecart). En bon acharné que je suis, les longues séances de minages en quête de diamant ne me font pas peur. Cela fait un mois que je suis inscrit sur minefield, j'ai parcouru le monde, fait la connaissance de quelques joueurs, j'ai reçu un accueil chaleureux (à ce moment là, le chat pour les vagabonds était encore possible), j'ai parcouru le forum de long en large et j'y ai trouvé une communauté intéressante, riche, variée, mais surtout créative et pleines d'idées originales (je citerai l'arbre Hypérion qui m'a particulièrement bluffé). Tout ceci géré par une équipe cohérente ayant une volonté progressiste étonnante, que demande le peuple ? J'ai préféré attendre pour poster ma candidature afin de bien m'imprégner des règles, des environnements, des constructions, du fonctionnement général... bref, je suis très largement convaincu par le serveur et les créations que nous avons pu réaliser avec Soolkold, Wawatz et Frenchdeath sur le serveur robinson m'ont inspiré et m'ont donné une réelle envie de m'investir en multijoueur. Je leur ai d'ailleurs proposé d'évoluer en coop sur celui-ci. J'ai beaucoup d'idées, de projets, j'ai réalisé des schémas, j'ai beaucoup joué en solo où j'ai bâti quelques modestes édifices (chalets, ponts suspendus, pièges, ...). Quelques uns de ces projets sont la création d'un village "intégré" dans des falaises (inspiré de ce qu'a pu réaliser le peuple dogon au Mali), un système de loterie géré par la redstone pour générer des fonds (pour une ville ou pour moi, sur un emplacement de commerce par exemple, je verrais plus tard s'il y a la place en souterrain pour le circuit redstone et minecart). J'ai également envie de m'investir sur la sphère politique, peut être avec la création de mon village (sous forme d'une "démocratie participative" avec élections, bureau de vote, lois votées par le peuple ...). Enfin bref, j'ai beaucoup d'idées mais ce ne sont encore que des ébauches, que je compte bien affiner avec d'autres joueurs. Je vais maintenant présenter l'histoire, l'expérience, la vie de mon personnage. Il s'agit en partie du reflet de mon expérience en solo. Bonne lecture ! "Réveilles-toi" ... "RÉVEILLES-TOI !" ... ... ... "Tu te nommes Harlak et tu vas mourir, c'est tout ce que tu as besoin de savoir pour l'instant" C'est les premiers mots que le jeune homme entendit lorsqu'il se réveilla, allongé au bord de l'eau, sur le sable, la tête à demi immergée, lui laissant simplement la possibilité de respirer. Il ouvrit les yeux lentement, sortant du songe. La lumière l'éblouit, il avait un goût de rouille salée dans la bouche, ses lèvres sèches et brûlantes. Il eut grand peine à bouger, à s'asseoir. Il regardait autour de lui, il ne reconnaissait rien, il était perdu au beau milieu de la nature, aucune construction humaine ne se laissait entrevoir. Perclus de douleurs et ecchymoses, son crâne martelant à chaque pulsation de son cœur, il parvint à se lever. Il grimpa la colline qui se présentait à lui et il pu maintenant observer de grandes étendues sauvages et quelques animaux vacant à leurs occupations. Il avait beau chercher, impossible de se souvenir de quoi que ce soit. Avait-il toujours vécu ici ? Avait-il une famille, une maison ? Plus il réfléchissait et plus sa migraine durcissait, l'empêchant de penser. L'angoisse montait dans son estomac au fil des minutes, il avait faim, soif, et il était épuisé, son corps souffrait, il fallait qu'il boive, qu'il se nourrisse car il sentait la mort le guetter, il se souvenait des paroles de cette voix malveillante. Par chance, il trouva de quoi se rassasier rapidement. Il avala des plantes, des fruits avec frénésie jusqu'à ne plus pouvoir bouger. Le souffle court, il finit par s'écrouler et il tomba, inconscient. Lorsqu'il se réveilla, il se sentait déjà mieux, il se sentit plus fort, sa migraine avait fui. Il se mit alors à la recherche d'indices. Il devait savoir ce qui c'était passé, comment il était atterri là, il devait retrouver son passé ! En avait-il un ? Il pensa immédiatement à la thèse du naufrage et couru tant bien que mal vers la berge ou il s'était réveillé plus tôt mais rien, pas une planche, une voile, de matériaux travaillés, rien. L'angoisse se fit voir une nouvelle fois, un sentiment poignant, morbide, insoutenable mais ne l'empêchant pas de voir le coucher de soleil. Il pensa alors... "la nuit"... il fut pris d'un sentiment d'horreur. Il lui fallait une échappatoire, un sanctuaire, vite ! Il était poussé par une force, une intuition étrange. La voix était toujours présente dans son esprit, elle était presque palpable. Il creusa alors avec vigueur dans la colline, sur le côté le plus abrupt, devant la plage, s'écorchant les doigts, les mains mais il ne sentait pas la douleur, tout était rapide, le temps défilait à une vitesse exponentielle. La nuit arrivait à grands pas et il reboucha l'entrée derrière lui, il s'écroula une nouvelle fois et attrapa ses genoux pour les serrer contre son torse, il tremblait, les larmes coulèrent sans effort, en silence et il entendit des sons effrayants, des râles appelant la mort. Il pressa ses paumes contre ses oreilles avec insistance. Après de longues minutes, poussé par cette même une force inconnue, il creusa plus profondément dans la colline, en ligne droite, fuyant ces bruits effrayants. Il s'arrêta une fois le silence revenu, il s'assit, à l'affut du moindre bruit mais, plus rien. Il continua alors son tunnel puis il déboucha à l'extérieur, de l'autre côté de la colline. Le jour était réapparu et il fut soulagé. En observant ce paysage vierge, il fut rassuré, apaisé, s'étonnant lui même. Il comprit rapidement qu'il avait devant les yeux son monde, son univers et qu'il devait apprendre à y survivre, à bâtir sa maison, un endroit en sécurité, loin de ces cris nocturnes. Son passé était une page blanche et il devait SE construire lui aussi. Au fil des jours, des mois, des années, il apprit à chasser, à pêcher, à cultiver, il réalisa des outils pour l'aider en gardant comme objectif principal la construction du sanctuaire. Il opta pour une tour, certes laide mais fonctionnelle, où il était à l'abri. De sa hauteur, il pu voir l'origine de ces bruits. Il vit des bêtes, des monstres sortant de nulle part qu'il apprit bientôt à combattre, frôlant la mort d'innombrables fois. Il survit ainsi pendant une éternité, n'ayant comme repère temporel qu'une vague montre de sa fabrication. Pour la confectionner, il dut creuser, profond, très profond dans la terre où il trouva des matériaux, des métaux rares et autres gemmes étranges. Il confectionna des pièges, des douves autour de sa tour pour piéger les prédateurs nocturnes, il était maintenant en sécurité. Dans sa survie, il ne cessait de penser à cette voix sombre lui ayant promis la mort, il lui parlait parfois, il l'insultait souvent, il la narguait pour la faire venir mais en vain. La colère montait en lui à mesure qu'il s'adaptait à son environnement. Une nuit comme une autre, au paroxysme de sa haine, la voix réapparut, dans un nouveau rêve mais cette fois il put voir l'émetteur mystérieux de celle-ci. Il le reconnut immédiatement. Il vit une forme humaine, une silhouette en réalité, dotée d'ailes blanches majestueuses cachant la cruauté du personnage. Elle prononçait des mots incompréhensibles, avec une voix méprisante, se moquant d'Harlak. La créature s'envola dans les airs sans prévenir, au plus haut dans les cieux. Le survivant cru voir des construction, dans les nuages au loin. Il se réveilla alors d'un coup, avec une énergie destructrice. Il se leva d'un bond et ravagea tout ce qu'il l'entourait à la seule force de ses poings. La provocation de l'inconnu l'avait littéralement enragé. Une fois le chaos régnant dans la pièce, il se stoppa net, haletant, les poings serrés. Il regarda autour de lui, songea quelques instants au rêve, le prenant comme une réalité puis il prit tout le bois qu'il avait pu emmagasiner. Il grimpa, les bras chargés, tout en haut de la montagne la plus haute qu'il avait découverte et battit une citadelle dans le but d'aller chercher le monstre. Il devait payer, souffrir autant qu'il l'avait fait souffrir. Il avait pu appréhender tous les dangers et même les combattre puis les retourner contre leurs auteurs. Il pourrait attraper celui qu'il appelait l'ange et lui rendre la monnaie de sa pièce, c'était inévitable. Dans sa folie, il ne put s'arrêter de construire, montant de plus en plus haut. La terre ferme devenait bientôt invisible sous les nuages. Il se blessa sans même s'en apercevoir dans sa frénésie, subissant les intempéries des plus meurtrières. Soudain, lorsqu'il ne puis plus continuer, ses muscles tels embrasés, il entendit un bruit, un bruit caractéristique derrière lui, au loin. C'était un bruit d'ailes battant dans les airs ! Il se retourna et sorti son épée de son fourreau, se retourna et s'immobilisa. Le son se rapprochait mais la pluie battante l'empêchait de voir plus loin que quelques mètres. "Viens" dit-il avec une implacable détermination, calmement. Soudain, la bête apparut, les serfs en avant pour le déchiqueter. Il évita de justesse la blessure mortelle en se penchant de côté. La bête l'avait raté ! Elle lui laissa une simple égratignure à l'épaule. Il se retourna instantanément et poursuivi la bête dans sa fuite, l'occasion ne se représenterait peut être pas ! Il sauta de la tour, brandit son épée dans les airs et lui planta au milieu du dos laissant jaillir le sang putride de la bête. Il ne lâcha pas prise et continua de poignarder l'ange. L'ange chuta brutalement, Harlak s'agrippa de toutes ses forces à ses plumes, plaquant son corps contre le sien. Leurs cris se mêlèrent en un concert effroyable. La chute effrénée était abrupte, l'ange partit rapidement en vrille éjectant violemment Harlak dans les airs. Il ne vit plus rien, le mouvement était bien trop rapide mais il sentit le sol se rapprocher, il n'eut pas le temps d'avoir peur. Il atterit sur un arbre, brisant ses branches, puis un second et encore un autre pour heurter violemment le sol. Il perdit conscience. Lorsqu'il se réveilla, ignorant combien de temps il avait sombré, il regarda tout autour de lui, cherchant la bête, il ne savait plus si ce qu'il avait vécu était réel ou si la solitude l'avait poussé en dehors des limites de la raison. Il ne trouva pas ce qu'il cherchait, pas une trace de la bête, pas une plume, rien, hormis du sang mais qui pouvait très bien être celui du jeune homme. Il s'assit et ressentit une calme mélancolie, il se sentit triste mais l'angoisse avait disparu et il se sentait plus conscient que jamais. Aucune autre émotion ne le parcourait, il était revenu de loin, très loin. Il décida alors de partir loin, très loin de cet endroit, de l'oublier. Il n'avait aucun espoir de trouver mieux ailleurs, de rencontrer d'autres survivants, il voulait juste partir... Il réunit toutes ses provisions et ses outils et se mit en route. Il ne pensait à rien et ne se retourna pas. Il laissa disparaître les souffrances du passé derrière lui. Il voyagea des jours, des semaines, des mois, comment savoir ? Bâtissant des abris de fortune pour se reposer. En chemin il chassa, pêcha, récolta des ressources, contempla les paysages. Il prenait enfin le temps de vivre. Il acquit une grande sagesse pendant son voyage, ses blessures laissant des cicatrices au fil du temps. Il gravit une immense montagne enneigée au sommet de laquelle une terrible tempête faisait rage. Il décida de camper ici pour continuer le lendemain. La tempête disparu pendant la nuit, pendant son sommeil. Il se réveilla accompagné d'un magnifique paysage ensoleillé. Il partit pour une ballade matinale afin de cueillir des baies et découvrir les lieux et les paysages environnants. Au grès de son parcours, il pu voir des plaines, des forêts en bas quand il fut pétrifié, raide, ses yeux s'écarquillèrent et il ne vit plus qu'une chose : des murailles de pierre ! Y aurait-il de la vie dans ces contrées de désolation ? Une civilisation ? Depuis tout ce temps n'était-il pas seul ? Il descendit la montagne à toutes jambes, lâchant son bâton de marche et abandonnant son sac à dos. Il courut, tomba, se releva, tomba encore. Il ne put s'arrêter, c'était au-delà de tout espoir ! Il s'arrêta lorsqu'il rencontra une route pavée menant à l'entrée du fort lointain. Il pu voir du mouvement, des groupes de personnes, des couleurs, des maisons quand il entendit des bruits de pas. Effrayé, il se retourna. Il vit un homme chargé de paquets et fort bien équipé à quelques mètres de lui seulement, qui l'observait. Harlak ne bougea pas d'un pouce, observant l'homme à son tour. Ce dernier passa à côté de lui et le salua simplement en poursuivant sa route vers la forteresse. Harlak fut surpris par le comportement du voyageur, il n'avait rien de menaçant et n'avait même pas noté son aspect délabré. Il décida alors de le suivre lentement, laissant une bonne distance les séparer. Plus il se rapprochait des portes de la cité, plus l'espoir grandissait en lui, il sentait tout son corps frémir. Il passa les portes de l'édifice, personne ne le regardait, personne ne l'empêcha d'entrer. Il débarquait dans un nouveau monde, c'était un nouveau départ. Il allait tout recommencer, avec les cicatrices que son esprit avaient laissé sur son corps. Tout est possible, tout est à créer, tout est à vivre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Harlak Posté(e) le 12 février 2011 Auteur Partager Posté(e) le 12 février 2011 Une petite chose que je tenais à dire : j'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire mon RP que j'en ai eu à l'écrire. Bonne soirée à vous tous qui me lisez et évaluez ma candidature. PS : J'invite ceux qui ont droit à poster ici à donner leur avis sur mon RP (Voyageurs et plus). Merci ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thorgrin Posté(e) le 13 février 2011 Partager Posté(e) le 13 février 2011 Je valide. Bienvenue sur minefield. Thorgrin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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