La Bataille d'Ebuthon (Le RP)

[Tasterix]

La Bataille d'Ebuthon

Explication d'une Victoire Imparable

 

 

Après que l'Empire de Stendel ait clairement signalé aux armées du Nivem que jamais elle ne laisserait des nations si belliqueuses entrer sur ses terres, les régimes du Heimdall et de Stonecross furent contraints de replier leurs troupes sur leurs terres natales.

 

Tandis que les mages stendeliens se réjouissaient d'une victoire et applaudissaient les vaillants combattants dans le duché de Nevah, l'armée de Stonecross recruta de nombreux mercenaires et s'entraîna à la nouvelle bataille avec les talentueuses compétences de guerriers tels que Nerofir ou Wenbist. Les stendeliens ressortaient difficilement de leurs nuits festives et furent alors envoyés là où un campement du Nivem avait été aperçu.

 

Le général Vincent arriva sur les lieux suivi des légionnaires de Stendel. Il observait la tour d'Ebuthon, en ruine, que venait de prendre le Nivem. La mort de nombreux stendeliens tombés sous les couteaux et les haches perfides du Nivem serait vengé pour lui ce soir.

 

Il n'avait en tête que sa suprématie et l'honneur de défendre l'Empire de son sang, par sa lame.

 

 

Beaucoup d'historiens se penchèrent sur la question d'Ebuthon et tentèrent de comprendre pourquoi Stendel avait pu perdre une telle bataille longtemps considérée comme gagnée d'avance par l'Empire en raison de son incroyable force à enrôler des hommes armés et rudement équipés. Malgré l'avantage militaire incontestable pour Stendel, il arriva que le Nivem remporta la victoire haut la main par une série de contre-attaques massives et ce sous la directive du Einherjar Tasterix. Certains disent que ce fut les talents des Chefs du Nivem, d'autres que ce fut l'explosive désertion de certains stendeliens, et les plus aigris pensaient que Stendel était en mauvaise passe tactique au vu du terrain avantageux pour le camp opposé.

 

En fait, c'était un peu de tout cela, mais surtout grâce à la vaillance et la pugnacité des hommes du Nivem qui se battirent sans cesse, repoussant toujours les forces de Stendel dans leur dernier retranchement, forçant la déroute des casques rouges.

 

Le Jarl Maiitoni, dans la dernière charge qui mit en déroute l'armée de Stendel.

 

Phase 1 : La charge de Stendel.

 

Peu avant la bataille, les troupes de Stonecross furent rejoint par la Guilde des Pillards, des Mercenaires du Directoire ainsi que des Chevaliers de la Rive d'Or. L'ensemble des corps militaires se mirent sous la tutelle de Tasterix, qui tenta d'organiser autant que faire se peut l'homogénéité des hommes et du par la force des choses dispatcher son armée en différents groupes. Côté Stendel, la tactique restait la même tandis que les Capitaines de Nevah prenaient position devant les troupes pour leur donner les dernière directives. Lorsque les cors retentirent de chaque côté, la charge fut lancée et bien des femmes devinrent veuves au heurts des boucliers.

 

Tandis que les combats faisaient rage, le commando dirigé par Nerofir tentait de se frayer un chemin par l'arrière de la tour d'Ebuthon. L'Empire quant à lui avait opté pour une charge massive et centrale, entraînant l'ensemble de ses troupes sur le front via le passage du pont. Si la tactique était risquée, elle n'en devint pas moins maître lorsque Napo se fraya un chemin dans les rangs ennemis, ouvrant ainsi une brèche dans les lignes bleutés, permettant à ses hommes d'écraser les belliqueux. Lorsque les premiers combats cessèrent, Stendel récupéra sans grande difficulté la tour et y replaça son drapeau, alors que les premiers combattants revenaient encore dans leur camp.

 

 

 

 

Phase 2 : L'acte héroïque.

 

La deuxième charge fut encore plus meurtrière que la précédente, déferlant sur la tour une vague de rage et de torpeur. Nerofir parvint avec ses troupes à se frayer un chemin derrières les lignes ennemies grâce à une crevasse qui n'avait été à aucun moment utilisée par l'armée aux capes pourpres. Usant d'une tactique militaire improbable, le commando vint se placer dans le dos de Stendel, frappant de stupeur leurs adversaires. L'incroyable venait d'arriver, et tandis que la péninsule, lieu stratégique majeur et talon d'Achille du Nivem, tentait tant bien que mal de résister face aux incessantes vagues rouges, une figure vint percer les couleurs des empereurs. Ethan Acera, connétable de Valmont et sa garde d'élite, entra en scène et dirigea ses troupes au cœur de l'ennemi, sauvant la péninsule.

 

De leurs côtés, les capitaines Wenbist de Sabhia et Lilkasi du Heimdall prirent position dans la tour en chassant leurs habitants et en récupérant ce qu'il leur revenait de droit. Occupant alors une place forte, ils gravirent les escaliers, positionnèrent leurs archers, et martyrisèrent les pauvres assaillants qui tentaient tant bien que mal de reprendre la tour. Le drapeau bleu fut levé, il devait maintenant tenir, et pour cela le flanc de colline sévèrement protégé de la rive côté Stendel devait flancher. Chose difficile, car Stainor ainsi que Napo ne cessaient de repousser les tentatives d'attaque. Et alors que tout semblait perdu, une chose incroyable se produisit. Le Chef Vincent, qui avait jusque là tenu ses adversaires à l'écart haut la main, et avait fait nombre de mort, chut. C'est les yeux écarquillés, que Tasterix regarda son adversaire direct tomber, et être emmené par une civière derrière des tentes.

 

Le jour se levait, la fatigue montait, les guerriers se reculaient chacun de leur côté. Une trêve provisoire fut appelée, et c'est alors que peut comprirent ce qu'il se produisit. Le Einherjar attrapa un drapeau blanc, se dirigea vers le camp de Stendel. Beaucoup crurent qu'il venait demander une reddition, mais c'était tout autre. Il se posta devant le lit de Vincent, le salua d'un poing sur le cœur, et lui annonça que pour sa bravoure et son attitude à se battre, il respecterait son adversaire en lui cédant son armure, en signe de reconnaissance. C'est le dos tourné à Stendel qu'il rejoignit son camp, laissant les légionnaires bouches bées.

 

 

 

 

Phase 3 : L'achèvement de la bataille.

 

Les hommes étaient rompus de fatigue, le soleil se levait à l'horizon, depuis les terres du Nivem. Profitant des rayons aveuglant, la dernière charge fut lancée, et Stendel fut submergée de toutes parts. Tandis que de nombreux légionnaires avaient déserté le champ de bataille, la dernière poche de résistance fut écrasée, et le Nivem leva un second drapeau sur la tour, sapant le moral de leurs ennemis. Des renforts venant du Sud arrivèrent, Neilmims, de la Rive d'Or accompagné de Saden, apportèrent de nouvelles armes que Yolt se chargea de distribuer aux hommes encore aptes à se battre. La vague déferlante ne put s'arrêter, Ebuthon tomba aux mains de l'Alliance.

 

L'Empire, quant à lui, se replia vers Cérule.

 

 

 

 

De valeureux stendeliens, tentant encore de lutter face aux envahisseurs.

 

Ebuthon marqua les esprits de nombreux guerriers par la présence de nombre de héros. L'Empire ne prononça toujours pas de position vis à vis du Nivem, refusant de mettre fin à la guerre tant que la Belle ne serait pas établie. La revanche de l'Alliance depuis la bataille de Litz fut sans conteste une victoire décisive dans cette guerre et une avancée majeure du front Nivemi.

 

Il est certain que beaucoup de héros ne furent pas cités lors de cette étude de la bataille, mais il va sans dire que les compétences de chaque soldat permirent cette victoire héroïque. Et tandis que le Nivem regrettait que Stendel ne proposa pas de Trêve et ne reconnaisse pas la puissance de l'Alliance, le Einherjar Tasterix, suivi de l'armée entière, retourna dans les contrées froides de Stonecross, afin d'organiser un grand banquet d'honneur, et célébrer cette glorieuse bataille.

 

Pendant que les tensions politiques se stabilisèrent, que la Rive d'Or assura de soutenir le Nivem sans cautionner de guerre, qu'Almaris resta dans sa position de neutralité totale - sauvant par là même des centaines de vies qui auraient été tuées inutilement - et que le Directoire poursuivait son refus d’interagir dans la guerre, un message du Dominion fut envoyé au Jarl Nagarias.

 

Ce dernier eut connaissance d'une armée plus grande encore, qui se formait dans l'autre monde. Une armée redoutable dont on ne connaissait pas encore la position dans cette guerre. Une armée qui, sans doute, allait changer la donne lors de la prochaine bataille.

 

 

La tour en ruine d'Ebuthon, quant à elle, demeure encore aujourd'hui debout malgré le massacre qui s'y déroula.

 

Et depuis les sentiers perdus de l'Empire, il est possible d'apercevoir au loin, flottant au gré des souffles de la mer d'Yppade, deux drapeaux d'un bleu Royal, représentant la mémoire des hommes du Nivem comme de Stendel, tous morts pour leur Liberté.

 

PS : Si vous soutenez ce RP, All Glory to Nivem ! L'histoire est écrite par les vainqueurs ^^

[rodrigo16]

Superbe RP, fidèle aux événements et joliment illustré.

All gl...

Hum bien joué.

[Ashugeo]

Superbe RP, fidèle aux événements et joliment illustré.

All gl...

Hum bien joué.

 

Vincent a tout dit ^^

[SL]

Yop !

 

Après lecture de ce RP et le jugeant suffisant je confirme les propos tenus par MP. Que les ruines de la défaite des infâmes de Stendel (argh mais en tant que gouverneur n'en fais-je pas partie ??? ) s'élèvent à jamais sur les terres qui se sont abreuvées de leur sang !!!

[Wenbist]

Et une bataille qui entre dans la légende!

[wolfen4000]

Je suis un soldat de l'armée du Nivem et je soutiens que la bataille d'Ebuthon a été épique bien que beaucoup meurtrière.

 

Ce fut pour moi un grand combat avec face a nous une très bonne armée bien déterminé alors,

je voulais faire un hommage a Stendel qui s'est battu avec grand courage mais aussi a tous les morts,mais amis trinquons a nos soldats tombée dans les deux camps!

"encor merci d'avoir organisé cela"

[Fearless]

Le déroulement de la bataille vue par l'escouade Nérofir :

 

Le chuintement incessant des lames passées à la pierre à aiguiser harassait Ethan Acera, Connétable de Valmont déchu et en exil à Heimdall. Tant de choses s'étaient déroulées depuis ces quelques mois, depuis ce coup d'état des marchands valmontois. Il avait fui avec sa garde prétorienne, éliminant les assassins lancés à sa poursuite et franchissant sans hésiter le portail menant au monde originel, Stendel...

 

Son esprit revint à la bataille qui se préparait. Il allait se battre pour le Nivem. Les citoyens de Heimdall l'avaient accueilli avec hospitalité, lui et ses hommes. Ces nordiques avaient une conception de la liberté inconnue pour Ethan, et l'Empire voulait leur en priver. Cet Empire qui n'avait rien fait pour le protéger lui, héritier légitime du Comté de Valmont, probablement corrompu par l'argent sale des marchands. C'était l'occasion de prendre sa revanche.

 

L'attente devenait insupportable. Une averse avait trempé les deux armées le matin même, et les soldats grelottaient de froid, transis par le vent qui balayait les plaines d'Ebuthon. Des corbeaux s'étaient massés autour des deux armées, comme s'ils s'attendaient au massacre qui se déroulerait bientôt ici. Le Connétable grimpa sur une petite colline à l'écart du campement Nivemi et scruta les alentours. On voyait au loin la fumée du camp impérial, situé à quelques lieues derrière deux ou trois collines. Les deux belligérants étaient séparés par un étroit bras de mer qui s'enfonçait en un fjord quelques centaines de mètres plus loin dans les terres. Il était si réduit qu'un grand pont de pierre l'enjambait, dominée par une vieille tour en ruine. Le contrôle de cette tour serait décisif pour la victoire, Ethan le savait. On pouvait y accéder par le pont, mais également par de nombreux gués qui parsemaient le bras de mer. Tenir le pont ne suffirait pas à endiguer l'avancée impériale...

 

Le Connétable rejoignit la dizaine d'officiers de l'armée Nivemi. On l'informa qui lui et ses hommes seraient placés sous le commandement d'un nommé Nerofir, dont Ethan avait déjà entendu parler. Un homme de guerre reconnu, au corps bardé de cicatrices d'anciens combats. Leur compagnie ne serait pas affectée à une position particulière, mais était autonome et chargée de semer le trouble dans les lignes impériales. Un petit grain de chaos dans les rouages impériaux si bien huilés, en somme... Le son des cors de guerre emplit les plaines d'Ebuthon. Les troupes se rassemblaient des deux côtés, les armes étaient fourbues, les carquois emplis de flèches, les dernières prières effectuées. Le combat allait commencer.

 

La première charge fut donnée. Des deux côtés, le gros des troupes fonça vers la tour abandonnée. La compagnie Nerofir se tint légèrement à l'écart de l'armée, afin d'éviter les volées de flèches impériales. En effet, les archers faisaient leur office meurtrier. Bien vite, les lignes des deux armées furent clairsemées par les traits mortels qui renversaient de robustes guerriers en leur arrachant des cris de douleur et d'agonie. Enfin, les deux armées se rencontrèrent. Le choc fut si terrible que selon la légende il retentit jusque Stendel et Stonecross. Le début du combat tourna légèrement à l'avantage de Nivem qui put s'emparer de la tour. Mais la compagnie Nerofir ne s'était pas attardée dans la ruine. Elle contourna le vieux donjon et descendit prestement le ravin jusqu'au bras de mer. Des ennemis en nombre faisaient de même de l'autre côté. Il fallait les empêcher d'atteindre la tour par ce côté afin que les archers puissent se concentrer sur un autre front. La compagnie versa le sang de l'eau jusqu'aux genoux, bloquant héroïquement l'assaut impérial. Les pertes étaient élevées, mais bien inférieures aux morts stendeliens, moins bien entraînés et équipés. Un détachement de la compagnie, mené par Kraune, était resté au bord du bras de mer et pilonnait à l'arc les troupes ennemies ralenties par l'eau.

 

Mais la bataille ne se déroula pas aussi bien pour Nivem partout. Les troupes impériales étaient en surnombre, et malgré une résistance acharnée de l'einherjarl, la péninsule Nivemi fut bientôt prise. Les troupes des deux factions se retirèrent dans leurs camps, soignant leurs blessés et enterrant leurs morts. Nivem n'attendit pas pour riposter. La charge fut donnée de nouveau, après que les officiers aient été engueulés mémorablement par l'Einherjarl Tastérix et que de nouvelles consignes aient été données. Le Connétable avait profité de ce répit pour parler à un vieil ermite qui avait accompagné les troupes nivemi. C'était un berger des plaines, dont les bêtes avaient été réquisitionnées pour nourrir l'armée impériale. Tremblant de colère, il avait donné de précieuses informations à Ethan : une faille souterraine courait d'une rive du bras de mer jusqu'aux abords du camp stendelien. La compagnie Nerofir pourrait s'y introduire et prendre les impériaux par surprise sur plusieurs fronts.

 

Le Connétable fit part de son plan à Nerofir qui l'accepta immédiatement. C'était une occasion de retourner l'issue de la bataille. La compagnie chargea avec le reste de l'armée nivemi, toujours vers la tour en ruines. Les hommes se jetèrent de nouveau dans le bras de mer, avec la même ardeur qu'auparavant. Mais au lieu de simplement défendre l'accès au donjon, ils enfoncèrent les troupes ennemies et les repoussèrent sur leur propre côté du bras. Entre deux duels, le Connétable observa les alentours. Il cherchait un trou, une dépression juste assez large pour un homme qui donnait accès à la fameuse faille. Il la repéra enfin, dissimulée des impériaux par une petite butte. Après avoir repoussé les ennemis assez loin, les membres de la compagnie s'introduirent discrètement dans le gouffre. Ils descendirent une cinquantaine de mètres en profondeur avant de fouler le sol de la faille. Ici, le vacarme du combat avait baissé. Pas un impérial en vue, ils étaient seuls. Avançant dans le noir pour rester dissimulés, ils parcoururent la fissure dans toute sa longueur. Une dizaine de minutes plus tard, ils virent la lumière du jour tout en haut. La fissure s'ouvrait de nouveau. D'étroites marches ménagées à même la falaise permettaient de sortir à l'air libre. Les soldats s'y engagèrent, peu rassurés à l'idée d'être repérés en si mauvaise posture.

 

Ce fut le Jarl Maiitoni qui passa le premier la tête hors de la faille. Il était dissimulé par une dépression du sol, et l'armée impériale qui faisait face à leurs frères nivemis leur tournait le dos. De l'autre côté de la faille, à une cinquantaine de mètres, se dressaient les tentes du campement impérial. Deux hommes furent chargés d'y mettre le feu, pendant que le reste de la compagnie s'approchait à toute vitesse des forces impériales. Leurs alliés les virent charger l'arrière des troupes ennemies et firent de même, prenant en tenaille les soldats stendeliens. La bataille tourna très vite en faveur de Nivem et força les impériaux à battre en retraite à toute vitesse.

 

L'issue du combat semblait s'orienter vers une victoire de Nivem, mais c'était sans compter une contre-attaque désespérée de l'armée impériale. Les mages stendeliens n'avaient pas hésiter à employer tous les moyens à leur disposition pour vaincre, comme le montraient ces soldats dont la taille et la force s'étaient vues décuplées sous l'effet d'obscures potions... Le gros des troupes impériales fonça vers le donjon et les archers nivemis à cours de munitions. Les combattants à l'épée Nivemis n'étaient pas là, mais massés sur la péninsule et tentaient de traverser le bras pour atteindre la rive ennemie. La compagnie devait absolument faire barrage à l'avancée stendelienne jusqu'à ce que des renforts arrivent. Les soldats restants, de valeureux guerriers, se placèrent de part et d'autre du bras. Les archers se dissimulèrent derrière les piles du pont, prêts à intercepter les soldats ennemis. Le Connétable fit de même et se saisit d'un arc et d'un carquois sur un cadavre nivemi, à la tunique bleue devenue pourpre par le sang qui l'avait imprégnée.

 

Les soldats impériaux apparurent alors. Et ce fut un carnage. Les archers de la compagnie protégés par le pont purent tirailler les ennemis tandis qu'un groupe compact de guerriers emmenés par Nérofir repoussait des troupes plus de deux fois supérieures en nombre. Le Connétable tirait inlassablement, chacun de ses traits faisant mouche dans les rangs serrés des impériaux. Les soldats ennemis furent impitoyablement repoussés et une bonne partie, terrifiée par la fureur guerrière nivemie, fit demi-tour et déserta le champ de bataille en abandonnant ici armes et compagnons. La péninsule, puis le camp impériaux tombèrent sous le contrôle de Nivem. La victoire était totale pour les Nordiques, mais leur avait coûté cher. L'eau du fjord était maintenant rouge du sang mêlé des impériaux et des nivemis.

 

Le sang appelait le sang. Une bataille en appelait une autre. Le glorieux Empire de Stendel refuserait de se voir défait par une bande de barbares, selon l'appelation des Nivemis en vogue à Stendel. Et celle-ci serait-elle à l'avantage de Nivem ?

[Nerofir]

j'aime beaucoup ethan merci

[saden]

sachant que c'est moi est bien moi qui fut le tueur de vincent ... merci de m'avoir mis dans le RP ^^ (soi-disant passant très beau)

[xouxoux]

Félicitation pour ces récits épiques et de très grandes qualités.

 

Nous serons de la suivante sachez le.

 

Merci

 

Bestialement

[Maiitoni]

La bataille était désormais terminée depuis plusieurs heures. Un étrange calme régnait sur la plaine. Un calme irréel, comme si toutes les morts de la journée n'avaient pas eu lieu... Les cadavres jonchant encore le sol en témoignaient pourtant. Tandis que Stendel s'était repliée depuis bien longtemps, les soldats du Nivem s'étaient rassemblés autour de plusieurs feux proches de leurs camps. Le silence régnait parmi la foule, les chefs eux même étaient en deuil. Beaucoup d'hommes, ennemis et alliés, avaient perdu la vie, et il fallait respecter la mort de chacun.

 

Pour Maiitoni, il était impossible de ne pas penser aux ennemis qui avaient péri sous son épée. Il le savait : il n'avait pas vraiment un esprit guerrier, il s'était simplement improvisé épéiste pour défendre les idéaux du Nivem. La vie d'autrui était pour Maiitoni aussi importante que la sienne, cependant il savait que parfois l'ôter est le seul moyen. Voyant la tension palpable régnant sur les soldats, l'ambiance étant quasiment pire que celle à la suite de la défaite, il décida d'essayer de remonter le moral de ses amis. Il monta sur une charrette, et s'éclaircit la voix, attirant ainsi les regards et surtout l'attention qu'il cherchait :

 

Mes amis, mes frères. Je pense que chacun d'entre nous ressent une peine certaine pour les soldats tombés au combat aujourd'hui, Nivemar ou Stendeliens. J'en suis moi-même attristé. Mais tentez de vous rappeler la raison des combats. Comme l'ont fait nos ancêtres de l'avant Cataclysme, nous avons osé revendiquer la liberté qui devrait nous être innée. Souvenez-vous du fort de la bataille d'Austère Lits, de ses vaillants gardiens tombés sous les coups traîtres de nos ennemis ! Souvenez-vous du joug Stendelien sur nos royaumes !

Si nous avons semé la mort sur notre passage, ce n'est pas pour conquérir plus de terres qui nous seraient inutiles ! Nous l'avons fait pour fonder un empire, un empire solidaire et libre, un empire du Nivem ! Quelques soient les troupes qui nous attaquent, quelques soient les armes de nos ennemis, souvenez-vous que nous possédons une force que nos ennemis n'ont pas : la fraternité. Je connais chacun d'entre vous comme mon frère, car le Nivem encourage l'amitié !

Non, ce n'est pas la dernière bataille que vous vivrez, non les cadavres jonchant les plaines d'Ebuthon ne sont pas les derniers que vous verrez ! Nous continuerons jusqu'à ce que notre liberté soit acquise à défier l'empire Stendelien, et à venger nos frères tombés au combat !

Pour les morts d'Ebuthon et d'Austère Lits ! All glory to Nivem !

 

 

L'intervention du Jarl semblait d'avoir redonné un nouvel entrain aux hommes du Nivem, qui approuvaient chacun de ses arguments. C'était tout ce qu'il souhaitait : leur rappeler leur objectif et les raisons de ces morts, pour qu'ils n'abandonnent pas la guerre en si bon chemin, et soient psychologiquement prêt à emporter une bataille future, car future bataille il y aura...

[Harder_Sty]

Je garderai cette épée qui a été mienne durant tout la bataille malgré qu'elle soit tachée par le sang de nos adversaires a tout jamais dans mon coffre scellé par le souvenir et les gorges qu'elle a tranché

 

All Glory to Nivem