[Accepté]Namnis

descamps · 10 mars 2012

Bienvenu à toi cher lecteur sur cette demande de candidature. Cela fait environ deux semaines que cette idée trotte dans la tête de toute notre communauté. Quel communauté ? Tout sera expliqué un peu plus bas. Je vous souhaite à tous bonne lecture. Bien sûr, tout commentaire, aussi bien pour le projet que contre (à la seule condition qu'il soit constructif) est plus que bienvenu.

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Le Rôle Play ici présent raconte l'histoire de la ville. Désolé de sa longueur, une fois que notre scribe est lancé (c'est à dire moi, je l'avoue), il a du mal à s'arrêter. Mais ce RP sera aussi celui de la ville. La première partie est notre histoire antérieure, la seconde notre arrivé sur la zone et enfin la dernière nos péripéties pendant la construction et ensuite. Logiquement, seul les 2 premières parties sont écrites .

Bonne lecture !

Partie 1

Le soleil était déjà bas quand Cackie et Descamps s’arrêtèrent. Dans le terrible monde de Nimps, la nuit est accompagnée de nombreux dangers, et sans une organisation implacable les drames arrivent vite. Mais les deux voyageurs avaient l’habitude : cette nuit sur le monde coloré était loin d’être la première. La clairière dans laquelle ils s’installèrent avait l’avantage de surplomber une vallée encore vierge de tout visiteur, exactement comme ils le désiraient. Le temps d’abattre quelques arbres, et en s’entraidant une cabane sommaire fut vite construite et prête à les abriter jusqu’au lendemain matin. Une fois à l’intérieur, ils ouvrirent une de leur dernières bières. Peut-être était-il temps de se sédentariser ? Voilà cinq mois qu’ils avaient quitté toute civilisation à la recherche d’un endroit calme ou prospérer sans aucun souci. Par le trou de la fenêtre, on pouvait observer une courte forêt, puis une plage et enfin la mer à perte de vue.

« - De toute façon nous n’irons plus très loin avec nos moyens. Même si ce n’est que provisoire, tu ne penses pas qu’on pourrait s’installer en contre-bas ? On explorerait le coin voir si cela nous convient.

- Nous verrons tout ça demain. Dormons, la journée a été dure et nous ne savons pas ce que nous réserve demain. »

Bercés par les hurlements des zombies, ils s’endormirent recroquevillés sur eux mêmes sur le dur plancher.

A peine le soleil levé, ils étaient prêts. L’excitation se sentait : Avaient-ils trouvés ce qu’ils cherchaient depuis tant de temps ? Descendant vers l’océan, ils prenaient bien le temps d’observer chaque détail. Outre la mer et la plage, une rivière serpentaient parmi la forêt touffue. Elle abritait sans doute un nombre astronomique de créatures plus dangereuses les unes que les autres, mais garantissait une réserve de bois importante. Deux montagnes réduisaient leur champ de vision, mais l’espace entre elles s’étendait sur plusieurs centaines de cubes, largement suffisant pour ériger un village. Mais elles avaient l’avantage d’isoler le territoire dans une sorte de cuvette promettant de l’intimité contre tout visiteur dans les environs. Cackie et Descamps furent vite d’accord : C’était l’endroit idéal, à la fois isolé, riche et vierge. Le reste de la journée se constitua de discussions concernant la disposition de futurs bâtiments et des points les plus accessibles pour s’installer. Une fois d’accord, ils revinrent à la cabane pour une autre nuit. Les prochains jours furent semblables : Ils se résumaient en différentes tâches toutes aussi contraignantes. Ils commencèrent par abattre une partie de la forêt, pour se dégager une clairière et surtout collecter assez de bois pour construire un bâtiment alliant le confort et l’utile. Le soleil se coucha une vingtaine de fois avant que le terrain soit dégagé : la véritable construction pouvait commencer. C’est à ce moment que leurs expériences passées s’avérèrent utiles : A eux deux, ils culminaient des connaissances approximatives en pas mal de métiers. Soit, les supports muraux qui servirent à soutenir le toit n’étaient pas aussi résistants que ceux d’un menuisier, mais la forme y était. Bien vite la maison fut érigée, suivi d’un champ, puis d’un élevage et enfin d’une cave abritant les coffres. Au fil des jours, le village s’agrandit.

[…]

Il existe aujourd’hui un livre dans un grenier recensant l’arrivée de chaque nouvel habitant. Celui-ci y décrit sa vie antérieure et surtout son voyage et les raisons de sa visite. Ainsi rien n’est oublié, tout est précieusement gardé. Ce recueil de témoignages est un des livres de la petite bibliothèque du grenier de l’hôtel de ville, un bâtiment érigé au centre du village par tous ses habitants.

marlun a dit :

Comme vous pouvez bien le voir, je ne possède pas grand-chose. On pourrait même dire rien à part quelques pièces et un habit. Et oui, je suis un pauvre vagabond qui va de ville en ville et les admire les unes après les autres et essaye de prendre de chaque bâtiment des idées pour pouvoir construire un jour aussi des choses aussi impressionnantes et magnifiques que cela et où un jour un autre vagabond passera et se dira : » Oh, que cette maison est impressionnante et magnifique ! ». Et à son tour il voudra construire une maison ou bien une villa d’une beauté aussi sublime que celle que je construirai un jour. Mais arrêtons donc de rêver et retournons à la réalité. Comme je l'ai déjà mentionné, je voyage beaucoup et je découvre chaque jour un peu plus le monde dans lequel je vis désormais. Si vous voulez encore savoir comment j’ai grandi et comment j’ai passé mon enfance, je vais vous la raconter maintenant (on ne sait jamais, ça peut toujours intéresser quelqu’un). Mon père était commerçant et voyagea beaucoup (un peu comme moi seulement sur un navire et il était plus riche). Ma pauvre mère était déjà morte lors de ma naissance. Il faut savoir pour cela que j’avais une tête non carrée et même un peu ronde quand j’étais en train de sortir du ventre de ma mère. Horrible, n’est-ce pas ? Ce qui n’est heureusement plus le cas aujourd’hui. Maintenant elle est tout à fait normale. Alors comme ma mère a quitté notre monde, mon père m'a pris avec lui sur son beau navire. J’aimais bien cette vie. Malheureusement après seize ans de voyage nous nous sommes fait attaquer par des vikings. Et oui, pas des pirates, mais des vikings. En tout cas ils avaient l’air d’en être. Mon père alors m’a dit de m’enfuir en nageant vers la côte qui était seulement à 6 kilomètre de nous et de vivre ma vie. N’est-ce pas tragique? Mais en même temps, est-ce que ce ne sont pas les histoires comme la mienne qui sont les plus intéressantes et excitantes ? Avouez tout de même. Moi aussi j’aurais aimé mon histoire si ce n'était la mienne. Après avoir enfin atteint la plage après deux heures – et oui, je suis un bon nageur – je fis la sieste que j'avais bien méritée. Et c’est ainsi que je termine mon histoire. Maintenant c’est la vraie aventure qui commence. Heureusement, dans ce monde que je connais encore très mal – un peu normal après avoir été la plus part du temps sur un navire, je ne suis pas seul. Je connais un paysan qui s’appelle Descamps (dont mon père a déjà raconté des choses à son sujet et qui doit avoir le même âge que moi). Celui-ci me donne un travail et me paye pour les services que je lui rends. Bien sûr, le salaire qu’il me verse n’a rien à voir avec les prix des différents produits vendus par les commerçants, mais il est juste et nous en profitons tous les deux. Alors je vais à la chasse au mouton, à la vache et au cochon ou bien encore je cultive ses champs.

Ca fait maintenant quelques mois que j’habite à Nimps. Pendant ce temps je devins paysan et puis même voyageur et je choisi le métier d’armurier. Alors que je m’installai aussi dans le royaume de Stonecross pour y trouver de nouvelles techniques pour la fabrication de mes armures, Descamps et cackie eurent l’idée de faire de notre petite communauté un village qui rassemble des membres qui auront les différentes spécialisations. C’était la première étape pour notre projet et ils me demandèrent si je voudrai bien devenir l’un des dirigeants du village. J’acceptai avec joie pour ce projet très prometteur et c’est ainsi que je fais partie de ce projet et je pris surtout le rôle d’armurier du village, car dans un monde aussi dangereux que Nimps, les armures sont extrêmement important pour sortir la nuit ou bien si on veut aller à la chasse. Et avec tous les monstres que peut trouver dans ce monde, les armures s’usent vite. Et avec chaque membre de plus, plus d’armures sont nécessaires pour les équipé pour la nuit. Mais heureusement qu’ils reviennent avec de petites boules vertes afin que cackie puisse enchanter des pioches en diamant qui nous seront très utiles. Et tous les quatre jours, une personne nous rejoint. Tous les quatre jours, le village s’agrandit et nos stocks se remplissent dans notre entrepôt. Et pendant ces quatre jours, nous nous préparons pour le grand déménagement pour atteindre Stendel et ses terres. Car là, les monstres nous menaceront plus et nous pourront commencer avec la construction de notre ville.

Apoly a dit :

Je ressentis de l'eau à mes pieds quand je me levais et que je me rendais compte que je me trouvais sur une plage déserté de toute vie. Je n'avais aucun souvenir, je ne me souvenais plus de quelle façon je m'étais rendu sur cet endroit. J'avais un léger mal de tête mais rien de très grave et mes vêtements étaient tous en mauvais état. Je marchai pendant environ une heure tout au long de la plage, mais ayant rien trouvé, je décidai de me rendre dans la forêt à vingt mètres de la plage. Je me rendis bien compte que cela était très risqué, mais ayant trouvé aucun signe de vie, je dus y aller.

En entrant dans cette forêt, j'avais une mauvaise impression mais j'avancer à grands pas tout en faisant attention où je mettais les pieds. La nuit tombée, je fis donc rapidement un abris et un feu. Je me nourris d'insecte que je trouvais à proximité. Le lendemain matin j'eus un grand mal à me levai, je n'avais dormis qu'à peine quatre heures. Je repris le chemin l'estomac vide, je traversa des collines, des forêts, des pleines... Jusqu'à que j'aperçu petite lumière avec deux hommes. Je m'approcha, un des hommes m'aborda : « Hey, perdu l'ami ? » Je lui expliquai mon histoire et il me proposa de travailler pour lui. Je m'engageai surement dans une aventure inouïe.

Feutarse a dit :

Lors de mes nombreux voyages en terre minefieldienne j' ai pue découvrir de nouvelles terres et de nouvelle contrée.

Une légende me fut raconter dans une taverne de stendel comme quoi une ville majestueuse serait cachés dans ce monde, une ville perdu dont plus personne n' as réussi a retrouvé son nom et sont existence jusqu' as aujourd’hui....

Apres plusieurs jours de marche et de nombreux enquête pour trouver cette ville personne ne put me dire ou exactement elle se trouvait certaine personne me disait dans un océan d' autre dans un désert et ainsi de suite....

Des semaines passèrent, des mois, mais aucun signe d' existence de cette ville ayant perdu tous espoir je me rendit dans une taverne pour le désaltérer avant mon chemin du retour c' est alors qu' un vieux fou vint me voir en prétextant savoir ou était la ville que je cherchais

je ne pris guère attention a sa folie mais plus il me parlait plus il disait des chose sensé je lui dit alors de m' y conduire sur le champ, le vieux fous me regardas alors et me dit : suivait moi alors !!!!

nous marchâmes des jours avant d' arriver dans une sombre foret mais des brigands nous primes par surprises et tuèrent le vieux fous, ma seul chance de trouver cette ville venait d' être anéantit dans ma colère je mis hors d' état de nuire les brigands l' un d' eux parvins a s' enfuir dans la foret et en essayant de le rattraper dans la foret je tombas sur la cité légendaire

protégé par ses murailles et sont imense portes.

Je me retrouvas a genoux devant cette magnificence.

La porte s' ouvris et un homme me dit:

-bienvenue dans Namnis !!!!!

Nutellcraft a dit :

RP de Nutellcraft du projet Namnis.

Les événements prennent place après mon RP citoyen.

Cela me faisait tout drôle de revenir ici. En effet, cela faisait plusieurs mois que je n’avais pas quitté Stonecross, mais maintenant que ma petite exploitation m’avait rapporté une petite somme, j’eus décidé de faire un voyage à New Stendel, ce monde que je n’ai que très peu visité, et qui m’intriguais fortement. Les discussions que j’entretenais à ce sujet avec mes amis ce Stonecross me laissaient sans voix : ils parlaient de villes incroyables, de monuments somptueux et d’architectures époustouflantes. J’ai donc pris la décision de faire un voyage à travers New Stendel, en passant d’abord par la capitale.

En me baladant sur la Grand’ Place, et en voyant la joaillerie de Maskino, je ressentis une profonde nostalgie de cette époque où je venais d’arriver, et quand ce brave homme m’avait aidé, et tout d’un coup je fus pris d’un profond désir de le revoir. Je rentrai donc dans la joaillerie. Maskino me reconnut assez vite, me salua chaleureusement et m’offrit l’hospitalité pour la nuit. Je lui racontai tout ce qui c’était passé, il fut très heureux pour moi. Je promis de l’inviter un jour dans ma maison Stonecriane.

Quand je lui eus parlé de mon voyage, il me dit d’aller visiter le château de Stendel, que ses murailles étaient réputées inaltérables et incassables, et que la vue y était magnifique.

J’écoutai donc son conseil, visitait le fameux château qui était à la hauteur de ce que Maskino m’avait dit, merveilleux. Mais c’est en m’égarant parmi les longues allées de la bibliothèque ancestrale que je vis quelque chose qui m’intrigua. En effet, je remarquais que j’étais arrivé au bout de ce dédale, mais qu’il y avait une porte somptueuse, et aussi dessus était écris en lettres d’or « Portails vers les mondes de Nimps et de Nubes ». J’ouvris cette porte, poussé par ma curiosité et descendit l’escalier, sans voir qu’un autre montait. Je me trouvais en fait dans une tour, qui avait un petit côté mystérieux, mais je ne saurais expliquer pourquoi. Je continuais à descendre, attiré par quelque chose mais sans vraiment m’en rendre compte. C’est alors que je vis une lumière briller. Elle était étincelante, faisant presque mal aux yeux. Néanmoins je continuais irrémédiablement mon chemin jusqu’à toucher la lumière… Et je ressentais exactement la même chose que lorsque je vins pour la première fois à Stendel.

Je sentis mes pieds toucher le sol, j’étais arrivé. Je vis une pancarte « Bienvenue sur Nimps, le monde où vous pouvez exprimer votre créativité ». Mais je remarquais qu’à côté, une autre pancarte était posée, mais le texte avait été écrit rapidement « FUYEZ ». Je ne comprenais pas pourquoi. J’ai ensuite inspecté les lieus. L’endroit était très étrange : de toutes les couleurs, cela en donnait le tournis, tout était fait dans une matière bizarre, que je ne saurais définir. Je vis des escaliers et commença mon ascension, qui semblait durer assez longtemps, j’en déduis que je me trouvais actuellement assez profondément sous terre.

Mais quelque chose me perturba. J’entendais des bruits visqueux, également comme si une masse énorme se déplaçait. Tout d’abord je crus que mon imagination me jouait des tours, mais je vis les murs changer de forme, et je commençai à avoir peur. Je me mis à courir, pour sortir au plus vite de ce pétrin, mais je ne pouvais revenir en arrière : la matière me poursuivait ! Je courus à en perdre haleine, manquant plusieurs fois de me faire absorber par la chose, mais je pensait à toutes le choses que j’avait endurées, et une énergie folle s’empara de moi, et finalement j’arrivai au bout de ce piège, j’apercevais au loin de la végétation.

Je courais dans la forêt, la nuit allait bientôt tomber. Je m’assis, car il fallait se rendre à l’évidence, la « chose » vivante ne me poursuivait plus. Je me demandais bien ce que cela pouvais bien être mais je ne trouvais aucune explication. Mon esprit était brouillé, j’étais crevé et il me fallait trouver un refuge, ou j’allais mourir de froid et de faim. Malheureusement la forêt était partout et je ne voyais aucun signe de civilisation.

Il faisait nuit noire, et j’étais contraint de passer la nuit dans une grotte. Mais très vite j’entendis des bruits bizarres, semblables et des grognements, des vociférations, ainsi que quelques explosions. Je n’avais jamais rien entendu de semblable et je me mis à paniquer. Je coupais un peu de bois et parvint à me fabriquer une épée, de peur qu’une de ces créature ne vienne me troubler. Mais comble de malheur, une créature informe se jeta sur moi mais je parvis à la tuer avec ma petite épée. Il me fallait quitter ce lieu au plus vite, sinon les morts-vivants auraient raison de moi ! Je repris donc ma course, mais cette fois ci dans les endroits éclairés au clair de lune de sorte que moins de ces monstres ne m’atteignent.

Mais un squelette terrifiant me tira une flèche dans le bras gauche et cette blessure me faisait atrocement souffrir. Il me fallait à tout prix des soins, car j’avais entendu dire que les flèches des squelettes étaient parfois empoisonnées. Je ne sais pendant combien de temps je courus, mais un moment j’aperçus des murailles. Quelle fut ma joie quand je vis que derrière ces murailles il y avait une ville ! Je me précipitais, les deux gardes m’emmenèrent voir les chefs pour qu’ils décident de mon sort. L’un d’eux s’exclama :

« Mais je te reconnais, toi, tu es notre voisin de Stonecross ! »

Je reconnus immédiatement la voix de Cackie et fut très surpris. A côté de lui était assis Descamps, qui lui aussi était stupéfait. Il dit

« Vous voyez bien qu’il est blessé, soignez-le. »

On m’emmena à l’infirmerie, on me fit un bandage, on me donna à manger et je pus enfin discuter avec mes amis. Ils me racontèrent qu’ils étaient roi de Namnis, un projet en construction, et qu’ils avaient besoin de gens et de main d’œuvre. On m’expliqua le principe de partage, qui me paru excellent, et je demandais s’ils m’accepteraient dans leur projet. Ils acceptèrent avec enthousiasme.

Je m’installai donc dans leur communauté, dans laquelle tout le monde était aimable. Quelques semaines après, je fus nommé conseiller et je fis tout mon possible pour le développement de la ville.

Au rez-de-chaussée, on trouve des panneaux d’affichage résumant les besoins de chacun. A l’étage, un entrepôt gigantesque qui stockait toutes les ressources de tous villageois confondus remplissait l’espace. Au début, il fut un peu difficile de s’y retrouver parmi les poussiéreux rayons. Mais bien vite on prit nos marques, les coffres furent déplacés en fonction de leur utilisation, puis selon le type de ressources. Les grands rayons garantissaient une réserve pour de nombreux jours. Et enfin au dernier étage, sous le toit se trouvait une cantine et un dortoir pour les nouveaux arrivants n’ayant pas encore de toit sous lequel se reposer la nuit. Les jours s’écoulaient paisiblement, et la communauté s’enrichit bientôt d’une quinzaine de membres. Ils développèrent tous une spécialité, que, chaque jour, ils tentaient d’améliorer. Ainsi marlun se spécialisa dans la création d’armures pour protéger le village des dangers venant de la forêt. Sakesto rentabilisa ses heures passées à se prélasser au soleil sur sa terrasse en pêchant, quand à Nutellcraft, à force d’aider à la construction des bâtisses, se familiarisa avec les toits et les briques, de telle sorte que son savoir fut essentiel à la construction de n’importe quel bâtiment. La diversité des métiers de chaque membre garantissait une efficacité à toute épreuve. Comment un mage accumulerait l’expérience nécessaire à ses enchantements en chasse sans une protection ? Les risques seraient trop importants pour être courus par quiconque. Il en est de même pour l’outilleur et le forgeron. De nombreux métiers sont ainsi liés, et nous vivions en symbiose parfaite. Chacun put s’installer quelque part et la maison initiale fut rapidement entourée d’autres bâtisses plus au moins grandes, selon les besoins de leur propriétaire.

Deux choses gênaient la communauté. Tout d’abord, chaque nuit était un calvaire. L’attroupement d’humains attirait les monstres de toute la région, avides de chair fraiche et consistante, se lassant des cochons et autres poules devenus rares dans nos terres. Chaque nuit, des armées entières de monstres essayaient d’attraper quelque chose à grignoter. C’est ainsi qu’un jour un drame arriva. Après une dure journée de labeur, un des membres, Sabellettes s’apprêtait à rentrer chez lui, pas très loin de l’hôtel de ville. Mais nouveau venu, il prit du retard sur le soleil en rangeant ses productions. Cet avertissement est souvent le premier que l’on donne à quiconque arrivant. Une fois la lune visible, il est formellement interdit de sortir. Mais ce jeune membre, habitant proche de l’hôtel, se décida à traverser la route séparant les deux zones sûres le plus vite possible. Ce n’est que le lendemain quand chacun vint prendre un déjeuner à la cantine qu’on remarqua son absence. A part des traces de bataille devant chez lui, on ne retrouva rien d’autre. Quelques jours plus tard, nous dûmes admettre que nous ne le reverrions plus. Suite à cela, nous nous décidâmes de construire une imposante muraille tout autour du village, mais rien n’y fit, aujourd’hui encore des hordes de monstres grattent à notre porte la nuit. Les guerriers les plus aguerris ont l’habitude de revêtir leurs armures et de débarrasser de monstres devant chez eux, mais, rapidement l’intelligence collective des monstres appris à remarquer les maisons fraichement construites et vite, ce fut pour les nouveaux un vrai calvaire pour débuter. Ensuite, ces accumulations de richesses ne menaient à rien. L’intérêt d’un commerce est principalement de se débarrasser de ressources qu’on dispose en quantité suffisante pour acquérir des ressources rares dans sa contrée. C’est ainsi que les coffres de l’entrepôt étaient pleins à craquer d’obsidienne, mais vides de diamant, introuvable dans la région, beaucoup trop volcanique dans les sous sols. Mais personne n’habitait proche de l’endroit, bien que des expéditions de plusieurs milliers de cubes aient été effectuées. Naturellement l’isolement affectait certains plus que d’autres, au point de se réunir un jour tous pour prendre des décisions.

La première maison construite du village est habitée par Descamps, Cackie décida quant à lui de se construire la sienne un peu plus loin pour plus d’intimité. Les premiers étages avaient été construis pour abriter une bibliothèque, qui bien vite fut déplacée dans l’hôtel disposant de plus de place. A la place, on avait installé une grande table de conseil, n’ayant jamais servi jusqu’à ce jour important pour la vie de la communauté. Les membres arrivèrent au coucher du soleil, pour débattre jusqu’au lendemain matin, lorsque le soleil pointa. La bière fit irruption à la fin de la soirée, ralentissant ainsi la prise de décision, mais le plus gros fut fait avant.

« - Merci à tous d’être venu ! Je suis heureux de vous accueillir chez moi. Aujourd’hui nous allons prendre une grande décision, et bien que chef avec Cackie, elle nous concerne tous, nous nous devons donc d’en parler avec vous, commença Descamps. Depuis toujours, les monstres nous envahissant sont un dangers qui nous a beaucoup couté. Bien que les plus anciens soit maintenant capables de se défendre devant une vingtaine de Creepers, nous ne sommes jamais à l’abri d’un accident. La construction d’une muraille était une bonne initiative, mais elle n’a malheureusement pas suffit.

- J’en profite pour évoquer un autre problème, continua Cackie, ça fait pas moins d’un mois que nous sommes tous d’accord pour dire que l’isolement nous a servi au début à ne pas être dérangés par un voisin enviant nos coffres ou un sol vide de ressources, mais aujourd’hui il nous coupe de toute opportunité commerciale.

- Avant d’être ici, j’ai visité de nombreuse ville dans le royaume de New Stendel. Je peux vous dire qu’on loupe un paquet de choses qui nous faciliteraient la vie ! La seule manière de les avoir serait le commerce aujourd’hui, renchérit Nutellcraft. Je me souviens de haches parfaites, de pistons automatisant nos tâches, d’assiettes et bien d’autres choses…

- Moi du moment qu’on a de la bière… s’exclama Sakesto, ça me convient, faites ce que vous voulez ! Par contre si quelqu’un touche à mon coffre de bière …

- De toute façon on sait tous que tu en as caché sous ton lit, le coupa Nutellcraft.

- Bref, revenons au sujet initial… quelqu’un pense à une solution ?

Le silence remplit l’assemblée pendant quelques minutes. Tous réfléchissaient à une solution. Puis, Feutarse rompit le calme :

- Personnellement je n’en vois qu’une… Il faut qu’on parte. Je sais qu’on a mis du temps à construire tout ce village, mais on finira tous par y passer à cause des monstres ou pire, devenir fou.

- Partir où sombre idiot ? répondît guigui49800. D’un coté on a la forêt pleine de monstre (et je préfère devenir fou que pousser comme un ciblé un coffre rempli d'obsi au milieu de la forêt) et de l’autre…

Pendant quelques secondes, le silence revint.

-… la mer. Mais c’est complètement fou ça aussi. On ne sait rien de ce qu’il y a. On n'a même pas de bateau, et qu’est ce qui nous prouve qu’il y a quelque chose en face de cet océan ? C’est du suicide pur et simple.

Le brouhaha suivant la déclaration obligea les deux chefs du village de couper la séance et de la reporter au lendemain, ou plutôt vu l’heure avancée au soir suivant.

- Reposez-vous. Une fois que chacun aura les idées claires, nous reprendrons cette discutions. A ce soir, ici, à la même heure ! »

Quelques heures plus tard, chacun revint. Tous avaient les visages graves et tirés par la fatigue : Nombreux étaient ceux n’ayant pu dormir, trop travaillés par cette proposition folle. Un sentiment de malaise emplit la quinzaine de villageois, tous sachant pertinemment qu’ils s’apprêtaient à prendre une décision compromettant leur existence ou bien leur offrant un futur aussi riche qu’heureux.

Descamps commença le débat :

« - Qui a réussi à dormir ?

Une main s’éleva. Évidemment, Sakesto avait roupillé comme un bébé.

- Bon, nous sommes face à un problème assez important. Certain jugent ça suicidaire. D’autres sont d’accord pour dire que c’est la seule décision. Je vais vous demander seulement deux choses : Débattons sans dérive et ne partons pas si un seul d’entre nous s’y oppose. Tout le monde est d’accord ?

Les uns après les autres, ils hochèrent la tête, puis Apoly brisa le silence :

- Il n’y a vraiment aucune autre solution ? Il faut étudier toutes les possibilités avant de se concentrer sur celle là.

- Il n’y en a vraiment aucune, non, lui répondit marlun. Il va falloir se résoudre à prendre la mer. Je fréquentais beaucoup les bars de New-Stendel et les marins me faisaient rêver. On les croyait perdus depuis plusieurs mois quand ils débarquaient, heureux de se payer une bière et de conter leurs aventures. Je peux vous dire que c’était une vie ! Peut être qu’en y travaillant on pourrait essayer de construire une embarcation ?

- C’est bien beau mais tu n’as jamais vu un bateau de ta vie, le coupa Apoly. Et n’oublie pas : Il doit loger une quinzaine de personnes et surtout contenir tous nos coffres ! Ton navire va être un sacré bâtiment, imagine la taille de l’hôtel de ville… Va faire naviguer ça !

- On est d’accord pour dire que c’est notre seule chance. De plus, on a suffisamment de bois pour faire des essais. C’est notre seule chance, il faut essayer. Puis, se retournant vers Descamps, il demanda : As-tu une feuille ?

Descamps attrapa derrière lui un livre, l’ouvrit à la fin et en déchira une page qu’il lui fit passer.

- Je vais me mettre à élaborer des plans, puis si certains veulent m’aider, on fera des tests. On verra bien si ça ne tient pas la route !

- Je suis disponible si tu as besoin d’aide, déclara Night_Wind.

- Pareil pour moi, ajouta Lemacanul. Je crois en ce projet, et avec Night on a beaucoup voyagé, des bateaux on en a vu pas mal. »

Bien vite une équipe de cinq personnes se lança dans des tests, avec pour but de faire voyager une quinzaine de personnes et un énorme entrepôt. Les plages furent réquisitionnées, et au fur et à mesure les techniques s’améliorèrent : ils gagnèrent en efficacité et en technique. Un premier test fut prometteur, mais pas assez grand pour les besoins d’un village entier. La coque fut détruite puis agrandie, puis de nouveau détruite et une dernière fois reconstruite, afin d’obtenir au final une embarcation gigantesque. Les tests s’avérèrent concluants : facilement manipulable, il possédait une cale capable de contenir de quoi nous lancer une fois arrivés. Mais la destination restait un sujet important. Comme pour chaque décision importante, une nouvelle réunion eut lieu. Cette fois ci, les habitants étaient moins tendus : au début de la construction, seulement cinq employés s’échinaient à produire quelque chose flottant. Mais le projet était très différent des lassantes taches de récolte et bien vite les membres se relayaient pour aider marlun, constructeur en chef du navire. Cette fois-ci, ce fut lui qui débuta la séance :

« - Je suis très heureux de vous annoncer que la construction du navire est quasiment terminée ! Il reste à aménager un espace pour les coffres et à déménager les lits de chacun. Il va falloir qu’on accélère notre production de laine : Les voiles ne sont pas encore terminés, et à part si vous avez envie de ramer…

- Bravo à toute l’équipe et à toi marlun répondit Cackie. Maintenant qu’on a un moyen de transport, on doit choisir. Se lancer à l’inconnue, droit devant ? On peut tout gagner ou tout perdre. Mais avec un stock suffisant de nourriture, on peut tenir longtemps. Quelqu’un a quelque chose à rajouter ? Ou on passe au vote ?

- On a eu le temps d’y réfléchir depuis, et je suis sûre que notre embarcation tient la route. Dans le pire des cas, si on ne retrouve rien lorsque nos stocks de nourriture s’épuiseront, on aura qu’à faire demi-tour.

- Si tout le monde n’a rien de plus à dire, on peut passer au vote.

Pour ne contraindre personne, Descamps distribua des feuilles à chacun pour garantir l’anonymat des votes. Chacun avait conscience de prendre une décision très importante, mais la construction du navire avait permis d’y réfléchir plus profondément, et bien vite les papiers furent tous ramassés.

- Passons au dépouillement. Apoly, tu es le plus jeune ici, je te donne l’honneur de t’en charger.

C’est avec joie que les deux dirigeants, qui choisirent de ne pas voter tout les deux pour ne pas influencer le vote, découvrirent qu’aucun villageois ne s’opposait au départ. C’est le visage grave que Descamps enchaina :

- J’espère seulement qu’on ne fait pas la pire erreur de notre vie. Mais trêve de bavardage, on a du pain sur la planche ! Il faut que chacun transporte ses affaires personnelles dans sa cabine et qu’on commence à transporter les coffres. Ça va être lourd et long, mais en s’y mettant tous on devrait s’en sortir d’ici une semaine. Guigui49800, tu es notre tavernier, pourrais-tu te charger de la gestion de la nourriture ? Elle sera vitale durant le voyage.

- Sans problème capitaine ! Plaisanta-t-il.

- Je ne serai pas le seul capitaine, nous devrons surveiller la barre à tout moment du jour et de la nuit, en divisant la journée en trois, on devrait s’en sortir avec marlun et Cackie. Demain sera un grand jour ! Reposez vous bien, on va avoir beaucoup à faire.

Le lendemain, tous se mirent à la tâche. Le premier jour, ils commencèrent par investir leur cabine respective, transportant lits et souvenir personnel. Puis on remplit une salle de détente de tous les récits et archives de rapport que chacun des deux chefs s’efforçaient de rédiger chaque soir. Le lendemain, ils s’attaquèrent au transport des coffres. Bien que les réserves de bois fussent presque insignifiantes à cause de la construction, les stocks d’obsidienne censés être commercialisés et surtout subvenir aux besoins dans le cas d’une absence sur le nouveau territoire étaient quand à eux les plus importants de tout l’entrepôt. Mais après quatre jours de dur labeur, le drapeau fut hissé, et les villageois se félicitèrent de leur rapidité. Durant tout le transport ils dormirent dans leur nouvelle maison, puisque leurs affaires étaient déjà chargées. L’entrepôt et tout le village étaient devenus vide : les maisons les plus charmantes avait perdu leur attrait une fois les décorations les plus précieuses enlevées. Un parchemin fut placardé en travers de la porte permettant d’entrer dans le village, dans le cas où un voyageur égaré découvrait le village :

Partie 2

La première semaine passée à naviguer se passa sans encombre. L’inventaire précis fait par le tavernier, les pêches régulières du pêcheur et mêmes les quelques poulets emmenés à bord permirent de ne pas souffrir de la faim, les stocks s’estimant environ à deux mois encore. Guigui49800 passait ses journées dans une des salles les plus éloignées du bateau au fin fond de la cale, à confectionner des plats malgré les roulis incessants de la mer. Doué aussi bien sur l’eau que sur le sol, il était capable de cuisiner des plats dignes des plus grands chefs de la capitale à partir d’un œuf et de pain au plus grand plaisir de l’équipage, souvent exigeant après une éprouvante journée en mer. Le reste des membres de l’ancien village se relayaient pour maintenir le navire sur la bonne route, bien que le grand soleil et le vent arrière ne rendaient pas difficile les différentes manœuvres. Aux premiers jours du voyage, tirer sur des cordes à longueur de journée avait fatigué les plus résistants des membres. Mais au fil des jours et aidés d’une bonne organisation, ils s’habituèrent tous petit à petit à la vie de marin. Les trois capitaines, Descamps, Cackie et Marlun se relayaient quant à eux pour diriger la barre du navire et distribuer les ordres aux matelots. Pendant le court temps non passé debout en plein soleil et beugler des ordres, ils roupillaient sur les hamacs de la cale avec une bonne partie de l’équipage. Toujours à la recherche d’une terre à l’horizon dans cet océan qui paraissait infini, Nutellcraft siégeait à la vigie tout en haut du mat. Tous les espoirs des marins étaient placés dans sa bonne vue, et chacun attendaient avec impatience le moment où, peinant à se faire entendre, ils réveilleraient l’équipage d’un « TERRE EN VUE ! » annonçant le retour sur la terre ferme.

Aux environs du neuvième jour, l’équipage semblait persuadé que l’ensemble du voyage se déroulerait aussi tranquillement que ses premiers jours. Mais lorsque Nutellcraft cria quelque chose, ce ne fut pas pour annoncer une terre mais pour faire remarquer les monstrueux nuages poussés par le vent en leur direction. En dessous, le ciel était strié d’éclairs et il faisait aussi sombre que lors d’une nuit sans lune.

« - Mauvais signe, tout ça, glissa Descamps à Cackie. Éveillons tout l’équipage pour plus de prudence. Mais ne les affolons pas. ».

Quelques minutes plus tard, tout le monde était sur le pont, guettant avec appréhension l’arrivée de la tempête. Chacun tentait de se rassurer, le navire semblait solide et suffisamment important pour ne pas risquer de se retourner.

« - Bon, c’est l’heure de vérité, on va savoir comment a bossé Marlun ! Ce n’est pas pour te foutre la pression hein, mais on sera vite fixés. Vu le vent qui arrive de face, on a intérêt à baisser les voiles et à évacuer tout ce qui traîne sur le pont pour ne pas risquer que ça s’envole. Allez on s’y met, on a du boulot. Finies les vacances, on va passer à quelque chose de sérieux ! ».

Une demi-heure plus tard, ils quittèrent le soleil pour entrer dans l’ombre. Le contraste fut terrifiant : Habitué à fendre les vaguelettes provoquant un léger roulis, le navire devait maintenant escalader des montagnes. Les trois capitaines, exténués de devoir livrer un véritable combat toutes les trente secondes, se relayaient avec difficulté. Plusieurs fois ils frémirent à l’idée de basculer sur le coté, et le vent de face les fit se détourner de leur direction initiale, car pour continuer à naviguer et ne pas se laisser dériver au gré des courants, ils durent virer de 90° pour prendre le vent de travers et ainsi avancer. Mais l’inexpérience des matelots fut vite payée : non habitués à une telle tempête, une voile fut trop tendue, et, menaçant d’arracher le mat d’où criait de peur Nutellcraft, déchira en deux morceaux la toile. Inutilisable, il ne resta plus que le foc. La petite taille de cette voile à la proue du navire ne garantissait pas une vitesse suffisante pour lutter contre les courants. Malheureusement, le pire restait à venir. Après environ un jour dans le noir le plus total, peu arrivaient à situer à quelle heure de la journée ou de la nuit ils se trouvaient. La plus grande voile déchirée, les marins exténués, ils ne virent pas au loin une autre embarcation sur la ligne d’horizon. A l’inverse, celle-ci semblait l’avoir trouvée, puisque bien vite elle convergea dans leur direction. Le vent arrivant par derrière pour elle, elle fut vite à mois d’un kilocube du navire des villageois. Puis un des passagers, se permettant une seconde de rêverie, remarqua qu’ils n’étaient plus seuls.

« - Hé ! Regardez, il y a un autre navire ! Demandons leur de l’aide !

Tous prirent une seconde pour détailler du regard le navire.

- Nous ne sommes plus seuls ! Les côtes ne doivent plus être loin ! Enfin notre voyage se termi… »

Une détonation coupa nette le marin. Un éclair illumina le navire maintenant proche du leur.

- Des pirates ! Des pirates ! cria, paniqué, l’ensemble de l’équipage.

- Vite, les armures ! Les plus vieux, suivez-moi, on va vous équiper ! cria Descamps.

- Les autres, derrière moi ! continua Cackie. On va chercher des arcs et des flèches, histoire de préparer le terrain !

- Marlun, dirige le navire ! Il ne faut surtout pas être de côté par rapport à eux, ils ont des canons, vu la détonation, nous pas, on va se faire descendre ! Fonce-leur dessus qu’on les prennent par surprise en les abordant ! »

Les pirates décidèrent de se positionner pour les cribler de boulets de canon qui enverrait couler le navire en très peu de temps. Marlun fit mine de ne pas réagir, mais au dernier instant, cria :

« Baissez les têtes ! »

Surpris, tous exécutèrent son ordre. D’un grand coup de bras, il fit tourner la barre de plusieurs tours, faisant virer de bord le navire à la dernière seconde. La fixation inutile depuis que la voile fut déchirée craqua sous le coup brutal et balaya le pont à une vitesse capable d’assommer quelqu’un. Heureusement tous l’avait écouté, et la fixation finit sa course dans le mat adverse, qui menaça de lâcher.

« A l’attaque ! cria Cackie, profitant de la confusion pour cribler de flèches les pirates déboussolés. »

Mais avec le vent puissant et les remous, peu de flèches atteignirent leur cible. D’abord surpris par cette violente attaque de la part de leur proie, ils se ressaisirent malgré tout assez vite. Un grand barbu, couvert de cicatrices, hurla dans un langage inconnu par les villageois. Puis, environ une vingtaine d’hommes aussi défigurés que le premier sortirent de la cale, armés d’épées. Certains ne possédaient que des épées en pierre, d’autres en diamant.Criant, ils lancèrent des grappins vers le navire des villageois qui, tétanisés, attendaient dans leur lourde armure l’arrivée des brigands. Les archers, inutiles, se terrèrent dans la cale en sécurité. Cackie courut chercher un équipement et rejoignit le groupe.

« - Préparez vous, ils arrivent ! Pensez à notre future ville, à la richesse et aux bières ! »

Le premier assaillant posa le pied sur le pont pour être accueilli d’un coup puissant qui le fit passer par dessus bord. Mais bien vite les autres arrivèrent, et les membres du village furent vite submergés par le nombre d’ennemis. Les plus valeureux guerriers du village tinrent tête à plusieurs d’entre eux, mais bien vite le groupe se sépara et les moins expérimentés se retrouvèrent désarmés et blessés. Alors que les pirates rassemblaient les prisonniers et s’apprêtaient à s’occuper des derniers, l’avantage tourna. Une fois à bord, les pirates devenaient plus accessibles pour les archers qui, sortant sur le pont, enchainèrent les attaques tout en étant couverts par les soldats à l’épée. De plus, Marlun rejoignit le combat mais dépensa toute l’énergie qu’il lui restait, affaiblie par une longue nuit de navigation. Après une heure de dur combat, les pirates survivants se retrouvèrent ligotés sur le pont du navire. Du coté des anciens villageois, les pertes étaient nulles, mais les blessures nombreuses. Les plus atteints furent placés dans leur couchette, pendant que les autres se réunissaient dans une cabine.

« - On a eu de la chance, on aurait pu y passer. Ces pirates ne signifient qu’une chose : nous ne sommes plus très loin !

- Ils venaient de droit devant nous, commenta Nutellcraft. La tempête a l’air de se lever, continuons dans cette direction !

- Nos réserves de nourriture s’épuiseront d’ici une semaine. C’est capital qu’on atteigne la terre vite ! ».

Quelques jours plus tard, tous eurent le soulagement d’entendre Nutellcraft, reprenant son rôle en haut du mât crier la phrase les délivrant. Une immense forêt s’étendait à la droite du navire, une plaine à gauche où des constructions humaines étaient visibles aux loin. Au centre, une baie était idéale à la construction d’une cité commerciale. Le bateau accosta sans difficulté sur une presqu'île à l’entrée du site, et tous débarquèrent dans une effusion de joie agrémentée des dernières bières en stock. La fête dura toute la nuit, et fut prolongée le lendemain. Après une reposante nuit de sommeil toujours dans le navire, les habitants purent commencer la construction d'une nouvelle ville.

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Merci d'être arrivé jusque là ! Tout les habitants de Namnis vous souhaites une agréable soirée !

Et en plus :

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cackie · 10 mars 2012

Je suis le premier à plussoyer ce magnifique projet dont je suis un des chefs (avec Descamps).

Nous formons tous ainsi une communauté sympathique et soudée, qui pourrait aller loin si le projet est accepté !

Ah oui, sinon : je tiens à préciser que les screens arrivent très bientôt (je bosse à fond sur l'architecture de la ville en solo).

Bref, je ne peux dire qu'une chose pour Namnis :

+1

benjamin81710 · 10 mars 2012

Un projet auquel j'ai failli y faire parti, mais j'en suis sûr, qui à un grand avenir.D'autant plus qu'il est diriger par deux joueurs superbes qui sont près à tout faire pour aider une dizaine de paysans dans leur aventure sur Minefield.

Très bonne idée, très bien dirigé, plussoiement mérité !

+1

Apoly · 10 mars 2012

Je ne peux que plussoyer ce formidable projet. (Dont je fais parti!)

Une très forte communauté, qui travaille au maximum, et de grandes amitiés.

Namnis promet beaucoup de choses incroyables!

+1

Night_Wind · 11 mars 2012

Je plussoie ce super projet dont je fais partie !

Très bonne entente dans la communauté, qui est très active, donc : +1!

marlun · 11 mars 2012

Je plussoie également ce super projet, dont je fais parti. Je suis sûr qu'il ira loin, même très loin. Surtout quand on pense à quelle vitesse notre communauté s'est agrandi ces dernières semaines. Donc pour moi c'est un grand plus 1 .

lkttsu · 11 mars 2012

Je suis un peu contre du fait qu'il n'y a aucun ornement(s) sur les murs des maisons, c'est facilement réglable, si c'est réglé je plussoie

descamps · 11 mars 2012

On l'a dit, c'est fait plus que rapidement, on bosse tous à fond pour rendre un truc final d'ici Lundi. Les screens vont être retravaillé ! Merci de ta remarque !

FeuTarse · 11 mars 2012

Je ne dirais qu' une seule chose : je PLUSSOIE ce projet de ouf !!!!

+1 pour Namnis

aure_d · 11 mars 2012

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voir plus loin

Sakesto · 11 mars 2012

Je plussoie ce projet bien sur !

Nutellcraft · 11 mars 2012

Je plussoie sans hésitation ce projet fantastique dont je suis l'un des conseillers. Selon moi le principe même ne peut que fonctionner à merveille et l'architecture est très prometteuse.

+1

Zifnabb · 11 mars 2012

Bonjour à tous !

En tant que résident de Cori Celesti, je m'étonne (enfin pas tant que ca!) de ne pas avoir été contacté comme d'autres ont su si poliment le faire! Mais bref, c'etait mon petit ralage d'introduction!

Une cité portuaire, ca sent très bon, j'aime bien le concept ! Ensuite...

descamps a dit :
On l'a dit, c'est fait plus que rapidement, on bosse tous à fond pour rendre un truc final d'ici Lundi.

Pourquoi poster alors un projet non fini ? Nous aurions pu patienter 2 jours .

descamps a dit :

6] Le château et ses fermes

7] Le donjon. Notre objectif final,

Chers amis, m'est avis que vous vous dispersez ! Cité portuaire ou ville comme d'hab ? Je trouve que le thème d'une bourgade en bord de mer, spécialisée dans le commerce maritime, la pêche et tout ce qui a attrait à la mer est génial! Ne vous embetez pas avec des grands classiques qui pullulent dans chaque ville ! Je pense que vous avez suffisamment de quoi faire avec un port!

descamps a dit :

8] Les murailles. En pierre pour signifier la puissance de la ville.

Et enfin, en ce qui concerne les murailles en béton, mais de manières plus générale les murailles en elles-mêmes, je ne suis vraiment pas fan! On a vu ce que cela donnait sur NS, Sus aux murailles !

Bref, vous l'aurez compris, je ne suis pas super super emballé, mais pourtant, l'idée originelle était franchement sympa ! Je précise enfin, que ce n'était que mon humble avis

La bise à tous !

descamps · 11 mars 2012

Salut Zifnabb !

Déjà merci de nous répondre avec un avis constructif, ça nous pousse vers le haut.

Concernant la demande par rapport à Cori Celesti, n'étant pas limitrophe à ton projet je me suis permi de ne pas te contacter. Pourtant c'est vrai qu'on aurait du le faire, enfin quoiqu'il arrive au moment du début de la construction on aurait pris contacte.

Pourquoi poster un projet non fini ? Tout simplement parce qu'on a eu la désagréable nouvelle un jour de nous voir piquer le terrain qu'on voulait, puis ensuite l'idée. Donc on s'est permis d'avancé de quelques jours notre demande, mais promis promis, d'ici Mercredi ou Jeudi c'est nickel !

Zifnabb a dit :
Chers amis, m'est avis que vous vous dispersez ! Cité portuaire ou ville comme d'hab ? Je trouve que le thème d'une bourgade en bord de mer, spécialisée dans le commerce maritime, la pêche et tout ce qui a attrait à la mer est génial! Ne vous embetez pas avec des grands classiques qui pullulent dans chaque ville ! Je pense que vous avez suffisamment de quoi faire avec un port!

Du coup tu sèmes le doute parmis nous... On est en train d'en débattre sur mumble (on squatte un channel avec accord de son patron). Pour l'instant ce qui est sur c'est qu'un donjon, on garde. Une grotte avec un bateau échoué ne pullulent pas sur toutes les villes si je ne me trompe pas ! Mais concernant le château tu n'as pas tord, donc on en discute là en interne.

Et enfin cette muraille, on s'y accroche. Le style pourra varié, mais encore une fois notre source d'inspiration est Nantes, dont la muraille entourée la ville. Mais peut être qu'une version plus light verra le jour !

Encore merci pour ton commentaire qui va sûrement nous permettre d'améliorer pas mal de chose. On vous tient au courant .

Amerisov · 12 mars 2012

Je plussoie à 100% ce projet dont je fais partie. Un peu dur d'y arriver sur Nimps, mais projet très prometteur !!

Bref, +1 !!

lemacanul · 12 mars 2012

En tant que membre du projet et désormais habitant de la ville de Descamps, je ne peux ne pas plussoier surtout connaissant le temps passé par notre chef (le cool pas l'autre, prived joke) derrière son écran pour rediger un si long RP non-terminé, je dis +1.

Cordialement, lemacanul, citoyen commerçant spésialisé dans l'herboristerie sur Minefield

cackie · 12 mars 2012

lemacanul a dit :
n tant que membre du projet et désormais habitant de la ville de Descamps, je ne peux ne pas plussoier surtout connaissant le temps passé par notre chef (le cool pas l'autre, prived joke) derrière son écran pour rediger un si long RP non-terminé, je dis +1.

J'en connais hein qui va se faire taper

Nan mais plus sérieusement je bosse aussi hein, c'est pas comme si je faisais de l'accrobranche à Stendel non plus !

jack-potta · 12 mars 2012

Je plussoie ce projet que je trouve très originale mais une chose me gène(remarque constructive)

c'est que vous voulez etres indépendant des autres en ayant tout les métiers dans la communauté namnis mais un port est avant tout un lieu de commerce donc de non-indépendance(ou pas ) bref je plussoie!

+1

Nutellcraft · 12 mars 2012

Tout d'abord merci de ton commentaire. En effet, le fait que nous ayons toutes les spés pourrait nous isoler... cependant notre but, grace a ces spés qui échangent gratuitement entre elles, est de proposer à la vente les objets a des prix plus bas, et donc d'attirer du monde =D

J'espère avoir été clair, bon jeu a toi!

jack-potta · 13 mars 2012

Merci pour cette réponse clair et concise!

J'espère que votre projet sera accepté et vous souhaite bonne chance pour réaliser tout vos projets (voir plus)!

(ca veut dire que vous allez gallerez!)

aure_d · 13 mars 2012

Salut tout le monde après discutions avec descamps qui m'as exposé le but précis de son projet (avec beaucoup de ferveur) je suis en mesure d'affirmer que cette ville exploitera à fonds les capacité portuaire de cette zone. Vus que c’était ma seul objection à ce projet je remet en vigueur mon plussoiment

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Nutellcraft · 13 mars 2012

Merci infiniment de nous apporter ton soutiens.

lkttsu · 14 mars 2012

Alors cette amélioration d'architecture ?

EDIT : Je trouve assez illogique de faire de si grosses murailles pour une ville commerciales :s

lemacanul · 14 mars 2012

Je pourrais peu être apporter un élément de réponse un peu R.P. a lkttsu, en effet les ports étaient a l'époque visités principalement par les marchants et par ceux que l'on appellerais de nos jours les "dockers". Cependant, ceux-ci n'habitaient point le port suffisamment (les marchants) riches pour avoir a supporter les activités fluviales et portuaires ayants lieu sous leurs fenêtres. C'est pourquoi on pourra supposer que les maisons proche du port ne serons habitées que par des personnes ayants des plus bas revenus, et donc n'ayant certainement pas les moyens financiers de faire orner leurs maison.

Cordialement, lemacanul

lemacanul · 14 mars 2012

Re ! (désolé pour le double-post), pour ce qui est des murailles, on supposeras une époque moyenâgeuse, les villes pouvaient bien être commerçantes, les divers barbares arrivants s'en souciaient certainement peu. C'est pourquoi, quelle que fut la ville, celle possédait des fortification afin de se protéger de toute agression extérieur. De plus, une ville peut être commerciale et être habitée par des personnes voulants une certaine sensation de sécurité donnée par ces murailles.

Mais ton avis peut en effet être reçus, je trouve, car les murailles, ont a mon goût peut être été un peu surestimées. Une réduction d'épaisseur de 1 bloc serait peut être une bonne idée. De plus le petern en bas des rempart serait certainement plus esthétique s'il était continué sur toute la hauteur du rempart.

Cordialement, lemacanul

[Accepté]Namnis

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