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[Accepté]Demande de candidature - DarkHawk0


DarkHawk0
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Bonjour Minefieldiens/Minefieldiennes,

 

Je poste ici ma candidature pour le rang de Paysan.

 

:book:Présentation

Petite présentation. Je me nomme DarkHawk0 (prononcez darcoc voir darc') sur Minecaft, Thibault IRL et j'ai 22ans. Vous trouverez une description un peu plus complète ici http://www.minefield.fr/forum/nouveaux-arrivants/presentation-darkhawk0-t41652.html ;)

 

:book:Projet sur le serveur

Je suis venu sur Minefield avec des idées de projets et d'évents plein la tête :D , j'essayerai de partager tout cela avec vous. Mais pour commencer, je souhaite construire une bâtisse, travailler, participer à des constructions en cours, à des événements à venir... bref m'intégrer encore un peu plus à la communauté ! Je remercie au passage les habitants de la Baie Dryade pour leur accueil et leur humour !

 

:book:Présentation du personnage (RP)

Comme certains ont pu le remarquer, mon skin portait des vêtements déchirés à mon arrivé sur le serveur et ceux-ci ont été rapiécés, quand on m'a recueillis (^^). Je continuerai de faire évoluer mon skin à mesure de mon ascension sociale (ou selon certains événements).

Sur ce, voici l'histoire de mon arrivée :

 

Un petit livre avec une reliure en cuir écorchée, a été trouvé sur une plage à côté de planche, par une caravane qui rejoignait New Stendel. Surpris, un des voyageurs ouvra le livre gorgé de sable et dont les premières pages étaient illisibles, voir collées par l'eau de mer. La première page véritablement exploitable, commençait donc par ces mots :

 

Page 68

Les fous ! Ah ! Je n'ai jamais rencontré de personnes aussi stupides ou suicidaires !

Après 2 semaines de temps superbement chaud, la soirée est couverte. Le temps semble lourd... chargé. J'en suis sûr, un orage se prépare ! Et ils veulent embarquer ! Ah ! Pourquoi il faut que je tombe sur des tarés pareils ? Quand je disais que je cherchais du travail à tout prix, ce n'était pas au prix de ma vie ! Et Mathiew pense comme moi ! Aaah ce cher Math'. Depuis qu'on nous a embauchés ensemble, les voyages en mer sont des parties de plaisir... Enfin jusqu'à ce soir ! On en a parlé au capitaine mais... Il nous a ri au nez ! "La cargaison doit être livrée demain matin, avec ou sans vous !"... Comme si on pouvait se permettre de ne pas être payés. Nous n'avons ni maison, ni famille... Heureusement la taverne des pêcheurs nous a accueillis à bras ouvert ! C'est un peu notre seul foyer maintenant... Pourquoi j'écris toutes ces choses ? Depuis l'accident, ça me fait du bien de coucher mes pensées sur un livre... enfin... le livre... celui que tu m'avais offert.

"La cargaison ne va pas se chargée toute seule !"... Il m'agace ! Comment peut-on être si inconscient ? Le départ est proche. Je dois finir de tout embarquer.

 

Page 69

Et voilà ! Comme toute la ville l'avait prévu : l'orage est là ! Toute la ville, mais pas ces foutues marins !

"Ça ? Ce n'est qu'un pet de mouette dans toute ma carrière ! Cessez de vous plaindre trouillard et aller vérifier qu'il n'y a pas de voie d'eau à la cale !".

Voilà trois heures que nous sommes en mer et je dois déjà vérifier qu'on ne coule pas... J'ai laissé Math sur le pont avec les autres, en train de batailler avec les voiles.

Aucun trou dans la coque. J'en profite pour écrire ça, au cas où... si seulement elle était encore là... si seulement je pouvais être dans tes bras. C'est décidé, à la fin de se voyage je quitte le navire ! Math sera d'accord je pense. Ce n'est pas comme ça que (la ligne s'arrête là et reprends plus bas)

De l'eau ! J'ai les pieds dans l'eau ! Un trou à dû se former quelque part dans la coque ! Il faut que j'aille prévenir le capitaine. Je les entends crier sur le pont. Ont-ils remarqués eux aussi ? Mon dieu non ! "Un homme à la mer" crient-ils ! Il faut que je remonte les aider ! Je vois quelqu'un par le hublot... Oh non c'est (la plume de l'auteur à dû se casser à cet endroit laissant une tâche d'encre dans laquelle se dessine un M)

 

Page 70

(cette page à été laissé vide, volontairement peut-être)

 

Page 71

Où suis-je ? Ah ma tête ! J'ai mal... Qu'est-ce que je fais ici ? Je me suis réveillé là, sur cette plage, il y a une heure. Elle me rappelle la plage de Mjorn, mon village natal... mais ce n'est pas possible. Nous naviguions dans la direction contraire de... Mon dieu oui ! Le bateau, l'équipage, la tempête ! Oh non Math !!! Il faut que je parte à sa recherche !

---

Les recherches n'ont rien données. Pas de Math, pas d'équipage. Je suis seul... Tout ce que j'ai trouvé, c'est un tonneau de bière éraflé, mais plein, de notre cargaison et des planches du bateau je pense... J'ai aussi quelques plumes et ce livre évidemment. Je ne serai rien sans lui, sans elle... Je l'avais dans ma poche quand je suis allé retrouver les autres sur le pont... Oh Math... Le bateau s'est retourné, pendant que nous lui lancions des cordes pour le sauver. Nous sommes tous tombés à l'eau. J'ai perdu connaissance, au milieu des vagues, de cette mer démontée... Que dois-je faire maintenant ? Cette plage semble infinie. Il y a un début de forêt en avançant dans les terres. Je ne sais pas quel jours nous sommes... ni quelle heure. Il fait juste beau et je suis là. J'attends.

---

Je me suis endormi sur la plage... ma tête me fait mal... le soleil est bas et je n'ai ni abri, ni nourriture... Math... et si il s'était échoué plus loin ? C'est ça ! Il doit être quelque part ! IL LE FAUT, IL NE PEUT PAS AVOIR DISPARU !!! MAAAATH !!!! (l'encre a bavé ici et des trainés d'encre laissées par des doigts apparaissent au milieu de la page)

J'ai cédé à la panique. Il faut que je me calme. Le soleil se couche. Je mangerai demain. Ma tête me fait souffrir. J'ai quelques planches. Je dois me faire un abri...

Le soleil a disparu.

 

J'ai froid.

 

Page 72

Jour 2

Le jour s'est levé. Et je n'ai presque plus mal à la tête ! Je me suis endormi, recouvert par mes planches, en essayant de construire un abri hier soir. J’ai dormi comme un bébé ! Mais je meurs de faim. Il faut que je chasse ou que je pêche. Pour un ancien "marin", ça ne devrait pas être compliqué ! Hahaha !

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Je n'ai jamais été marin... Aussi loin que je me rappelle je n'ai même jamais aimé les bateaux. Etant petit à Mjorn, je préférais jouer dans les arbres, construire des cabanes...

Je n'ai réussi à pécher qu'un crabe qui passait par là, alors que je guettais un bon gros poisson depuis presque une demi heure. J'ai eu le crabe avec mon bâton, mais le poisson s'est enfui. Je n'ai plus qu'à faire du feu pour le faire cuire et manger un peu.

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Et bien ! Je n'ai jamais eu autant de mal à faire du feu ! Des planches humides, trop de vent... J'ai cru que je ne mangerai jamais ! Mais ce crabe était délicieux avec la bière qui est, pour l'instant, la seul boisson que j'ai à disposition. Il doit être un peu plus de midi actuellement, j'ai regroupé tout ce que j'ai trouvé échoué sur la plage ici et il faut maintenant que j'aille voir ce qu'il se cache dans cette forêt ! Il doit y avoir des animaux : j'ai trouvé des tas d'empruntes autour de mon campement de fortune ce matin... Mais ces empruntes me sont complètements inconnues.

 

Page 73

17 heures environ. Enfin je suppose. Je reviens de la forêt et effectivement, il y a des cochons sauvages ! Des tas ! J'ai couru après le premier que j'ai trouvé, bâton à la main, mais ils sont bien trop rapides. Et puis, si ce bâton vaguement pointu est efficace sur les crabes, je ne pense pas faire grands chose, à un cochon de plus d'un quintal ! Une fois le groupe de cochon enfui, je m'apprêtais donc à rentrer bredouille, mais un bruit se fit entendre plus loin. Un sifflement suivi d’un cri aigu retentirent et une forme noire traversa le bois à toute vitesse, puis s'éloigna. Le cri continua, non loin de là. Je le suivis pour arriver devant un cochon, allongé de tout son long. Le cochon ce vidait de son sang devant mes yeux... Il avait une entaille gigantesque sur le flan. Je me suis senti mal. Il criait de plus en plus fort… Puis soudain : plus rien. Le pire a été, quand j'ai vu ce petit cochon sortir de dessous la bête maintenant morte. Il était resté caché ! Il couinait et donnait des coups de tête maintenant, à ce qui avait dû être sa mère. Les larmes me montaient aux yeux. Comment cela était-il arrivé ? Est-ce qu'après que j’ai effrayé les cochons, ils se seraient enfuis et elle aurait été blessée par une branche ? Et quelle était cette forme fuyante, un autre cochon ? Bizarre. Le petit pleurait sa mère. Je l'ai pris dans mes bras et l'ai caressé. Il cessa ses cris et me regarda... c'est à ce moment que j'ai décidé de le garder avec moi. Je découpais un morceau de viande dans la bête morte et retourna vers la plage, cochons à la main.

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La nuit tombe. J'ai fais cuire le morceau de viande et l'ai mangé à côté du petit, qui a fini par s'endormir. Je ne sais pas combien de temps je vais rester là. Je regarde souvent l'horizon, espérant voir un voilier quelconque, mais rien. Le petit ronfle. Mh ! Je suis sûr que tu l'aurais adoré.

 

Je vais l'appeler... Rob.

 

Page 74

Jour 3

Me voilà debout ! Une autre nuit de passé. Je n'ai pas très bien dormi. J'ai assemblé les planches hier soir, après le repas pour me faire une sorte de tente. Pendant que je regardais les étoiles à travers les trous de celle-ci, je pensais à toi. Et à Math. Cela fait 2 jours que le bateau a coulé et je n'ai revu personne. J'espère toujours qu'il soit en vie mais... J'en doute maintenant. Puis soudain, un cri me fît sortir de mes pensés. Plus qu'un cri cela ressemblait d'avantage à un sifflement... Quelque chose que j'avais déjà entendu, juste avant le hurlement du cochon dans les bois, mais je n'y avais pas fait attention. Et cette forme noir, qu'était-ce ? Le sifflement retentissait à nouveau. Je me demande maintenant, si ces deux choses sont liées ou pas.

Et une nouvelle fois... Celui-ci semblait néanmoins, venir d'assez loin de la plage.

---

Je vais donc pécher ! Rob s'est réveillé en même temps que moi et gratte la terre non loin de la plage. Il doit chercher à manger. Je vais faire de même au bord de l'eau avec mon bâton.

 

Du poisson ! J'en ai eu un ! Beaucoup moins gros que celui que j'avais vu hier, mais j'en ai eu un ! Cela me garantit au moins un repas, que je vais m'empresser de prendre d'ailleurs. Rob continu ses fouilles.

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Aaah ! Voilà qui est fait et : ça fait du bien. La bière me permet de boire pour le moment, mais je souhaiterai, quand même trouver une source d'eau saine. Rob a dû trouver, lui, de quoi le remplir, il est revenu tout content (et tout sale !) auprès de moi, pendant que je mangeais. Après le repas, je suis parti marcher sur la plage, voir si quelque chose d'autre aurait pu échouer mais : rien. Rob m'a suivi et trottait à mes côtés. Il m'arrive de lui parler, de toi, de moi. Je pense que ça me fait du bien d'avoir un être vivant à mes côtés. Même s’il ne me répond pas, il me regarde et... j'ai l'impression que parfois, il me comprend. En rentrant, nous avons même fait la course haha !

 

Page 75

L'après midi se termine. Tout à l'heure, je suis parti en forêt, comme hier afin de trouver à manger ou à boire. Avant d'arriver dans la forêt, à la limite avec le sable, j'ai trouvé les mêmes empreintes, que lors de ma première nuit sur la plage. Etrange. Est-ce également lié à cette bête inconnue ? Je le crains en effet. Et elle rôde autour de mon campement apparemment. Si elle ne m'avait pas vu avant, le cochon, le feu, les balades intempestives... Cela est fait maintenant ! Un frisson m'envahit soudain et Rob couinait. Je m'enfonçais néanmoins, dans le bois. Mais les cochons n'étaient pas revenus. Je me demandais également, ce qu'il était advenu de la mère de Rob. Il était occupé à renifler le sol. J'en profitais donc, pour m'approcher de l'endroit où sa mère a péri. Plus rien ! Une marre de sang sur un tas de terre et de feuilles mortes. Mais rien ! Une bestiole si grosse ne peut tout de même pas disparaitre comme ça, en une nuit ! Mais si. J'aperçus tout de même une petite trainée de sang par terre, mais peu visible. Elle s'enfonçait un peu plus encore dans la forêt. Je l'ai suivi, juste un petit peu, pour voir. Le bois était de plus en plus sombre. Cela ne me dérangeait pas, j'adore les sous-bois tranquille ! Mais je me sentais... comme... observé, par des centaines d'yeux. La trace continuait et s'arrêtait au milieu d'un espace sans arbres et elle disparaissait, comme si le cadavre du cochon s'était envolé ! J'allais entrer dans cette sorte de cercle d'herbe et de feuilles. Il n'y avait plus un seul bruit. Rien ! Juste le son de mon propre cœur qui, pour le coup, accélérait de plus en plus. J'eus des sueurs froides. Que se passait-il ? J'étais à quelques pas du centre de cet espace quand soudain...

Un cri ! Je sursautai ! Ce cri venait de derrière moi, il remontait la trainée de sang. C'était un petit cri aigue... C'était Rob ! J'en étais sûr ! Je me retournais une dernière fois, pour jeter un coup d'œil rapide au cercle entouré d'arbres. Des choses semblaient bouger, tapis dans l'ombre. Le cri de Rob retentit à nouveau. Sans prendre le temps de réfléchir, je courus dans sa direction, laissant cet étrange endroit derrière moi. Arrivé tout près de lui je l'appelai ! "Rob ! J'arrive ! Rob !"

Le cri était juste derrière ce buisson. Je surgis et qu'ai-je trouvé là ? Rob, allongé... dans de l'eau ! Il avait trouvé une mare et se roulait dedans ! De l'eau ! J'étais si content ! La source semblait se trouver en amont d'une colline, dans le bois. Elle était fraiche et bonne ! J'ai ramassé des bâtons et les ai semé de manière à former une ligne directrice jusqu'à l'entrée du bois, côté plage (tant bien même qu'il y eu d'autres entrées à cette forêt colossale !). Je pourrai y retourner demain, pour boire un coup. Mais le plaisir ne s'arrêta pas là. Des champignons poussaient, non loin de la source d'eau. J'en ai ramassé une bonne partie et... Rob a mangé le reste hahaha ! C'est vraiment une bonne journée.

 

Page 76

Enfin c'était sans penser aux choses étranges qui rôdent dans le bois. J'ai utilisé la terre grattée par Rob pour camoufler ma tente en bois. Je l'ai enterré et recouverte de terre... camouflée. Je ne peux maintenant plus voir les étoiles mais, c'est plus sûr. En tout cas, ce soir a été un festin ! Soupe de champignons dans des bols de fortune en écorce, Rob et moi avons tout mangé ! Je continu à lui parler, sans le vouloir. Il reste là et m'écoute. Parfois quand je lui parle de notre histoire, il couine. Comme si il pouvait ressentir ma peine. Je suis tellement heureux de l'avoir trouvé dans ce malheur ! Demain on fera la course jusqu'à la source et on tentera de ramener un peu d'eau ici. Ce soir il s'est installé sur le toit de ma tente haha ! Il dort déjà profondément, je vais le laisser. J'ai prévu d'autres planches pour fermer ma tente... je deviens peut être paranoïaque. Je n'ai rien entendu ce soir d'ailleurs. Tout est calme.

 

Bonne nuit... Anna.

---

Mon dieu. Je les entends. D'horribles sifflements m'ont réveillé. Il faut que j'écrive pour ne pas hurler. Ces sortes de cris... Les mêmes que les nuits dernières, ainsi que dans le bois. Elles sont là. Je suis enfermé dans mon tas de terre et de planches de bois. Je m'approche tout doucement des planches de l'entrée. Rob ! pssst ! Rob ! Au pied ! Viens ! Il ne m'entend pas. Il dort encore je pense. Ce n'est pas possible. Rob ! Je tente de regarder par les petits trous... Oh mon dieu... des yeux... des yeux rouges ! Je... Des formes noirs bougent, non loin. Elles ont des yeux rouges... Mais qu'est-ce ?? Oh non. Rob ! Viens bon sang ! Rob !

Il se réveille ! Oh non tais-toi !!! Rob non ! Il cris, il couine ! Tais-toi et rentre vite ! J'ai beau sillfer/chuchoter il n'entend rien !!! Rooooob chuuuut ! Mais... Elles regardent maintenant par ici. On dirait des araignées... Mais elles sont monstrueuses ! Plus grosse que les cochons sauvages ! Rooooob la ferme ! Descend, passe par le petit trou de la porte, VITE ! M.m.m.mon dieu ! Quelque chose remue la tente. Qu'y a-t-il ??? Je vois des pâtes velues dépasser par la porte... Elles sont au-dessus ! Rob ! Il crie de plus en plus fort ! Rob non mon dieu !!! Pitié épargnez-le, non ! Ses cris sont insupportables ! Les araignées s'y mettent aussi. Rob crie de plus en plus... Nooooooo oo o o ooo o o o ooon

 

(les tâches sur le papier laissent penser que des larmes sont tombées à plusieurs endroit de la page. Les lignes suivantes sont pratiquement illisibles à cause de l'écriture saccadée de l'auteur)

 

Tout... Tout est calme. Il n'y a que mon cœur qui cogne oui. Je n'entends que ça... des craquements d'os ? Non ça ne doit pas être ça. Des branches sûrement. Ces sifflements ? Le vent ! Ah tout s'explique... Je... je devrai dormir. Il ne peut rien arriver, je suis en sécurité ! Quelque chose de chaud... coule sur ma nuque... R-R-Rob ?

 

(quelques gouttes rougeâtre parsèment le bas de cette page)

 

Page 77

Jour 8888

Aaaaaah ! J'ai bien dormi, oui ! Je me suis réveillé avec une forme phénoménale ! Ahahah ! J'ai trouvé des traces partout sur la plage ! Rob a dû courir comme un foufou ce matin ahaha ! Il a dû partir cherché à manger ! Je vais en profiter pour manger ce reste de cochon que j'ai trouvé sur ma tente ! C'est un miracle ahahah !

Mmmmm j'écris en mangeant, c'est délicieux ! Je pense avoir soif maintenant ! Je vais courir à quatre pattes rejoindre Rob à la source, il doit y être ce coquinouuu !!!

---

Ahahaha qu'elle rigolade ! Je n'ai pas trouvé Rob mais, des dizaines de choses rigolotes ! J'ai couru nu dans les bois ahaha ! Si maman avait été là, elle m'aurait sacrément grondé ! Et qu'est ce que j'ai ri quand j'ai vu cette bêbête verte qui marche debout ! Ahahaha ! Je lui ai lancé une pierre pour qu'elle la mange et elle a explosé ! Aahaha je me suis tellement amusé ! Et et et quand j'ai croisé un arbre ! Ah ouais mais y'en a plein... Mais celui-là il était super mal poli ! Je lui ai parlé de ce problème de coque de navire fragile, il m'a à peine regardé ! Heureusement je suis resté calme sinon, ça aurait été sa fête ! Par contre je ne vois plus mon bras droit depuis que la bêbête a explosé ! Ahahaha ! Il doit jouer à cache-cache si ça se trouve ! Et avec Rob en plus ! Les coquins ! Je vais compter et aller les chercher ! 1, 2, 3, 4

10

76

102 !

433,

809

1700 !! J'arrive !!!!

---

Je n'ai trouvé ni Rob, ni mon bras ! Par contre j'ai retrouvé Math ! Il s'était déguisé en champignon le p'tit malin ! Et bien je l'ai mangé pour la peine, parce qu'il m'a laissé tout seul !

Snif… Je suis seul... Tout seul... Je ne me suis jamais sen (interruption de la ligne par l'auteur)

Oh ! Oui ! Je vais aller dans la mer !!! Je ne me suis pas baigné depuis que je suis arrivé ! En plus ça enlèvera le rouge tout cracra que j'ai à la place de mon bras et sur moi ! Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

 

Page 78

Qu'est ce que j'ai fais... Je reviens de la mer. L'eau salée sur mes blessures m'a fait reprendre mes esprits. Et mal aussi. Mon dieu, qu'est-ce que j'ai écris ? J'ai complètement perdu la tête. Je me souviens maintenant... la nuit... la tente... les araignées... Rob... Non, il ne faut pas y repenser. Qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui ? Je relis certains passages. Je suis revenu à moi et effectivement, je ne voyais plus du tout mon bras droit. Celui-ci était coincé derrière moi, à l'horizontale. S’il y a eu une explosion, je pense que l'onde de choc m'a tordu le bras et m'a également blessé sur tout mon flan droit. Mais ça va mieux. J'ai douloureusement redressé mon bras et pansé mes plaies. L'après midi est bien entamé. Je vais rester un peu au campement et regardé la mer... réfléchir.

 

Jour 5

Une éternité. J'ai l'impression que cela fait une éternité que je suis arrivé sur cette plage. J'ai passé le reste de la journée à penser, hier. Cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, seul à seul. J'ai pris une décision : je dois partir. Cette plage ne m'a fait que trop de mal. Elle m'a séparé de Math, elle m'a enlevé Rob... Elle m'a isolé de tout, me laissant crever de faim et de soif ! Je ne vivrai pas longtemps si je reste là, à attendre. La nuit s'est passée sans encombre. Je me suis préparé. Mon bâton accroché dans le dos, j'ai réuni tous les cordages et tissus qui trainaient pour m'en équiper. J'ai taillé ces morceaux de bambous comme des poignards et : me voilà prêt. Je vais marcher tout droit, dans cette forêt. La traverser ! Cette île, ce continent... quoi que ce soit, il y a forcément quelque chose, quelqu'un qui m'attends, quelque part ! Je dois partir. Alors voilà, c'est aussi ici que fini notre histoire. Je ne vais peut-être pas survivre à ce voyage alors je préfère laisser la dernière chose qu'il me reste de toi, en sureté : ici. C'est surement l'endroit où je t'ai le plus écris mon Amour. Et saches, que si cette maladie ne nous avait pas séparé... j'aurais fait tout mon possible pour rester à tes cotés et te rendre heureuse. Merci pour tous ces moments passés avec toi Anna, avant et après ta mort. Je ne t'oublierai jamais. J'emporte avec moi la première page de ce livre... celle qui compte le plus. Elle restera à jamais avec moi. Au revoir. Je t'aime.

 

DarkHawk0

 

L'histoire racontée ici, toucha beaucoup le voyageur. Il leva la tête et vit 3 planches à la vertical plantées chacune dans un tas de terre différent. Il y avait un nom d'inscrit sur chacune d'entre elles. Rob, Math, Anna. L'homme regarda en direction de la forêt et ouvrit sa carte. Celle-ci était claire : c'était la direction de New Stendel. Le naufragé aurait-il pu survivre et y arriver ? Cette simple question devint un tourment puis, une véritable obsession au cours du voyage de retour. Arrivé en ville l'homme questionna les habitants, savoir si ils avaient vu passer l'homme du livre. Mais personne ne semblait s'en soucier. Il recommença malgré tout chaque jour. Mais le résultat ne changea pas. Une après-midi, il regarda le livre au milieu de la foule et leva la tête sur un homme, habillé de guenille, qui semblait paniqué par la foule. Trop de monde, trop d'habitation, l'homme partit en courant et le voyageur le suivi. Il s'arrêta contre un arbre dans un parc et le voyageur l'entendit marmonner : "Ce n'est pas chez moi ici... J'étouffe... Qu'est ce que j'espérais ? Il faut que je retourne dans cette forêt... la plage... mon livre...". Le voyageur posa sa main sur l'épaule du héros du livre et lui tendit celui-ci. L'homme tourna la tête, vit la couverture du livre puis le fixa de ses yeux verrons. Son visage semblait s'éclairer. Le voyageur lui dit "Viens avec moi. Je sais ce qu'il te faut". Ils sortirent de la ville et marchèrent plusieurs heures vers une direction qui était pour l'instant inconnu. L'homme raconta au voyageur comment il avait survécu dans la forêt : les cabanes en hauteurs, les pièges, la chasse au gibier, l'extermination d'araignées, de creepers et autres monstruosités cachées dans l'ombre. Il avait été le maître de ces bois. Arriver au sommet d’une colline, le voyageur lui tendit le livre et lui suggéra : "Cette aventure ne peut pas s'arrêter là... vous devez la continuer". L'homme pris l'ouvrage entre ces mains et repensait à son aventure. Un rayon de soleil vint éclairer la couverture qui scintillait maintenant de mille éclats. Ils levèrent la tête et admirèrent dans un magnifique couché de soleil : Sylve.

 

Cette histoire, c'est mon histoire. La suite de celle-ci ? Elle est encore à découvrir. Que s'est-il passé dans cette forêt pour que j'en devienne si dépendant ? Mh ! Si vous me croisez un jour sur un banc, le livre à la main, il se pourrait bien que je vous conte cette histoire. Mais en attendant : une nouvelle vie m’attend !

 

Je remercie toutes les personnes qui sont arrivés au bout de ce récit et j’espère sincèrement qu’il vous aura plût/intéressé/intrigué/Obi-Wan Kenobi et je vous dis :

À bientôt sur Minefield ! :boat:

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Ouah !! Une belle belle belle candidature, et un joueur qui s'annonce très prometteur : )

 

Rien que l'idée de modifier ton skin en fonction de ton ascension sociale me met l'eau à la bouche, tu feras un superbe paysan. Quant à la partie RP, j'ai pas grand chose à dire, enfin si, c'est assez bien ficelé, et même si c'est décousu, j'aime beaucoup ton style assez brut au final, qui du coup rend ta candidature pas dure à lire (les paragraphes plutôt que le traditionnel pavé aidant...)

 

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