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Les Mémoires de Naharos : Premier ouvrage


Naharos
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Naharos approcha de sa bibliothèque et pris un livre aux pages encore vierges. Sur la couverture était écrit, « Mémoire d’antan ». Il commença à écrire d’un air nostalgique.

 

Mes mémoires antérieur au Directoire ont disparu dans le déménagement de la salle des coffres, personne n’a réussis à mettre la main dessus et tant mieux, le passé est révolu, maintenant je suis quelqu’un d’autre, et fier de l’être. Ce « quelqu’un d’autre » je le suis devenu bien malgré moi à la suite d’une aventure m’amenant là où je n’avais jamais été.

 

Cette aventure n'aurait jamais vu le jour sans qu'Aelfyr me donne une mission banale qui allait pourtant tout changer. Il m'ordonna d'aller à la rencontre de l'armée ennemie s'étant installé à coté de notre territoire et d'inventer un prétexte pour entrer dans leur campement et secrètement diluer un poison dans leur réserve d'eau pour ainsi épargner la vie de bon nombre de soldats (soldats de notre camp bien entendu, qui ce soucis des humains…). L'armée d’humains faisait barrage aux commerçants venant dans nos contrées pour s'approvisionner. Malheureusement le nombre d'ennemie composant l'armée humaine était inconnu. Bien que ne sachant pas quel risque j'encourais, je partis au plus vite, il ne fallait pas que je tarde trop. Au bout d'un jour de marche, je fini par rentré dans une épaisse forêt, les arbres millénaires la composant procuraient un sentiment d’impuissance. Ils étaient si hauts et si larges… même une tempête n’aurait pas pu les déraciner. Soudain une étrange sensation parcouru mon corps. J'avais l'impression d'être suivi. Je décidai de continuer ma route comme si de rien n'était. La nuit tombée je pris la décision de monter mon bivouac dans une petite clairière. Durant la nuit l'impression que quelqu'un me suivait n'avait pas disparu, malgré cela je me sentais tout de même en sécurité. Mon intuition me disait que je n’avais rien à craindre. Bien que sans défense au milieu de la clairière je m’endormis paisiblement.

Le lendemain, dés que je fus réveillé je sentis une odeur de mort. Je me levai et constata qu'une dizaine d'hommes avait été tués un peu partout dans la clairière où je m'étais installé. L'herbe était devenue rouge, taché par le sang. En m'approchant de l'un des cadavres je ne vis aucun emblème, aucune marque d’appartenance. Que pouvais bien faire autant d’homme dans cette forêt ? Mais je ne comprenais toujours pas comment ils avaient pu tous mourir. De plus ce qui les avait tués n'était pas une espèce connue de notre monde. Les cadavres étaient éventrés, des traces de morsures étaient visible sur la gorge de certains et sur les autres de profondes griffures avaient transpercé leur boite crânienne. Il fallait que je me déplace au plus vite. Rester dans un tel endroit m'était insupportable.

Il ne me restait plus qu’a traversé une plaine avant d'atteindre le campement humain se situant dans des collines. En m'approchant de la lisère de la forêt j'entendis un son à peine perceptible, une musique douce et chaleureuse. Une fois les derniers arbres dépassé et une vue assez dégagé je pouvais enfin distinguer l’endroit d'où provenait la musique. Un groupe de nomade des plaines avait établie son campement à coté d’un cours d’eau. Le campement comptait six tentes installées en cercle autour d’un grand feu. Au loin je vis une silhouette qui commençait à venir vers moi. C’était un jeune homme robuste au regard déterminé, ses habits en haillons montraient dans quelle pauvreté ces nomades vivaient. Une vie simple rythmée par leurs voyages incessants d’une contrée à une autre. Dés qu’il fut à portée de voix le jeune homme me dit en hurlant de vite le suivre car la nuit allait bientôt tombé. Quel danger pouvait-il bien y avoir durant la nuit ? Je repensai au carnage fait durant que je dormais dans la forêt. Je couru vers le campement pour me réfugier. Le jeune homme me fit entrer dans la plus grande des six tentes. Là je pu constater qu’une quinzaine de personne s’y étaient réunis pour se protéger mutuellement. Des femmes, des enfants et très peu d’hommes, les enfants se réfugiaient dans les bras de leurs mères. L’une des femmes n’avait pas d’enfant dans ses bras, lorsqu’elle me vit entrer dans la tente elle me regarda longuement et commença à venir vers moi. Sa fille était restée dans la forêt, elle m’expliqua qu’une grande partie des hommes du clan étaient déjà partis à sa recherche mais qu’ils n’étaient toujours pas revenus. Je ne pouvais laisser un enfant seul dans la forêt, bien qu’il soit humain je ne pouvais me résoudre à l’abandonner en sachant qu’une bête rodait là bas. Il ne fallait pas que je perde trop de temps sur ma mission, je partis donc dans l’instant en espérant que l’enfant soit toujours en vie.

Sur le chemin je me mis à penser que les cadavres qui étaient dispersé autour de mon bivouac pouvaient être les hommes du clan de nomade. Si tel était le cas où pouvait bien se trouver l’enfant ? La seule piste que j’avais était le lieu du carnage fait durant la nuit, j’y suis donc retourné et je pu constater que les cadavres avaient disparu, en revanche celui qui les avait déplacé ne s’était pas occupé des traînées de sang que les cadavres laissaient en étant déplacé. Les traces me conduisirent à une grotte, des crânes étaient empalés à l’entrée. Une forte odeur de sang se dégageait de la grotte. Avant d’entrer je me fis une torche, l’obscurité faisant la loi dans cette grotte il ne fallait pas que je me perde en y entrant. Après dix minutes passé à explorer les différents tunnels j’entendis une voix, c’était celle d’un enfant. Il n’avait pas l’air effrayé mais si il parlait c’était qu’il était avec quelqu’un, je m’avançai prudemment jusqu’à tomber sur une salle aménagé, la petite fille se tenait face à moi. Elle me regarda avec conviction et me dis : « Je m’appels Talie et elle là bas c’est Isile ! ». Derrière elle se tenait une bête au pelage noir, d’un mouvement élégant et sauvage à la fois elle se tourna vers moi. Son pelage noir laissait deviner des formes féminines. La bête me regarda longuement et me demanda qui j’étais et pourquoi j’étais ici. Durant plusieurs heures je du lui expliquer d’où je venais et pourquoi j’étais ici. A son tour elle me raconta que les nomades basés dans la plaine voulaient la capturer pour la revendre sur le marché noir. Quant à l’enfant il avait fui avec elle, sa façon de penser était trop différente de celle des siens. Les nomades des plaines, ne jurant que par les valeurs de leur famille, ils ne pouvaient accepter que l’un des leur ne pense pas comme eux. A la fin de notre conversation je fus étonné de l’intelligence dont elle faisait preuve, après tout, elle restait une bête sauvage. Après que je lui ai dit l’objectif de ma mission, elle accepta de m’aider. Pour se justifier elle me dit que tous les humains étaient les ennemis de la forêt et donc ses ennemies. Il en était de même pour moi, les humains détruisaient tout ce qu’ils touchaient, il est vrai que leur comportement et leur intelligence sont sous développé par rapport à l’âge qu’a leur race. Pour accéder au campement humain nous allions devoir éviter le plus possible les nomades basé dans la plaines. Dés l’instant où nous nous sommes mit d’accord nous sommes parti en direction de l’objectif.

A la lisière de la forêt Isile m’expliqua qu’elle pouvait sentir toutes les intentions hostiles autour d’elle, ça lui était pratique pour repérer d’éventuels agresseur. Et justement à l’instant où elle fini de m’expliquer ceci, elle senti un groupe d’agresseur qui s’approchait de nous. Nous nous sommes donc cachés derrière un trop massif pour attendre que le groupe passe. Quand ils passèrent à proximité de nous, je pu remarquer que le groupe contenait les derniers hommes de la tribu de nomade et des soldats de l’armée humaine, les soldats étaient là pour la récompense qui leur serait offerte si ils venaient à capturer Isile. Lorsque je me suis tourné vers Isil, elle n’était plus là, l’instant d’après j’entendis les soldats et les nomades hurler. Je me suis retourné et je vis Isile entouré par les cadavres du groupe d’hommes. Elle les avait éliminés avec une vitesse hors du commun. Son corps agile la prédisposait au combat, ses mouvements fluide et silencieux lui permettaient de s’approcher d’un ennemi sans se faire repérer et de lui ôter la vie d’un simple coup de griffe dans la gorge. Son pelage noir la rendait invisible dans l’obscurité se qui faisait d’elle un être encore plus redoutable. Elle était l’assassin parfait. Vu que les nomades et l’armée d’humains s’étaient alliés, cela nous faisait une raison de plus pour nous entraider. Nous nous sommes donc remis en route. Notre première étape était le campement de nomade. Une fois la nuit tombée nous nous en sommes approchés le plus silencieusement possible.

Les humains occupaient le campement nomade. Ils avaient du partir de leur camp pour se préparer à lancer l’offensive. Si nous n’arrivions pas à stopper les humains ma mission serait un échec. Par chance ils étaient regroupés près du campement de nomade nous allions donc faire d’une pierre deux coup. Le petit camp que j’avais croisé la veille était maintenant presque aussi grand que la plaine elle-même. Empoisonner leur réserve d’eau était maintenant inutile, pour l’atteindre il m’aurait fallu m’occuper de l’armée toute entière. A ce moment je sentais qu’Isile ne pouvait attendre une seconde de plus avant d’en découdre. D’un rugissement tel que je n’en avais jamais entendu résonna à travers la plaine. Elle venait de sonner la charge. Personnellement une attaque plus… furtive ne m’aurait pas déranger mais, avais-je le choix ?

J’ai donc entamé l’incantation d’un sort de projection de flamme sans voir qu’Isile était parmi le groupe d’humain que je visais. Les flammes tuèrent une dizaine d’ennemi et enflammèrent trois tentes mais Isile était encore debout, elle était en flamme. Elles n’avaient pas l’air de lui faire mal. En revanche Isile avait l’air plus féroce que d’habitude. Son pelage noir était à peine visible au travers du feu qui l’a recouvrait. Isile se déplaçait au milieu des lignes ennemies avec une aisance à faire pâlir les meilleurs guerriers. Soudain les soldats ennemis commencèrent à s’éloigner d’elle. Le ciel s’assombrit, une pluie de flèches allait tomber sur Isile mais elle n’avait pas l’air de s’en soucier. En effet en tombant les flèches arrivant sur elle se consumaient avant même de l’atteindre. Sur le sol un champ de flèches venait entourer Isile sur un rayon de 10 mètres. Les humains prirent peur et chargea sans réfléchir en criant « Monstre ! », ils ne se rendaient même pas compte qu’ils allaient se faire massacrer. Le campement entier était maintenant en feu, la moitié des humains essayait d’éteindre les tentes enflammées en vain. Isile combattait toujours le gros des troupes, quant à moi je devais m’occuper de leur chef, les humains ne sont rien sans quelqu’un pour les commander, généralement le chef d’un armée humaine à une allure différente de ses soldats, leur armures sont plus résistante, leur armes plus efficaces et ils ont souvent une monture paré de dorures et autre babioles inutiles. A croire qu’il pense que leurs soldats leur sont inférieurs. Le chef de cette armée ne fut pas dur à trouver, il était situé au milieu du camp et était entouré par une vingtaine d’hommes lourdement armés. Dégainant mon épée pour charger, je vis que les gardes du chef d’armé étant très lourdement armés, par conséquent ils étaient très lent, ils n’étaient là que pour dissuader d’une éventuelle attaque. Il ne me fit pas longtemps avant de tous les mettre à terre, leurs armures comportaient une faille au niveau de leur clavicule. Lorsque je me suis retourné pour voir où en était Isile, je me suis pris un coup de masse sur la tête, Le chef de l’armée humaine venait de m’assommer par derrière.

Lorsque je rouvris les yeux, toutes les tentes étaient parties en fumer, des cadavres jonchaient la plaine dans presque toute sa totalité. Seul deux silhouettes se tenaient encore debout. C’était Isile et le commandant humain qui se battaient en duel. Le commandant n’était pas un simple guerrier, il utilisait de la magie, Isile ce démenait pour esquiver le peu de sort qu’il lui lançait, sa rapidité la sauvait des coups dévastateur qu’il lui portait. Mais lorsque qu’elle arrivait à lui porter un coup le commandant le parait. Mais soudain Isile, épuisé ne vis pas le coup arriver et se prit la lame du commandant dans l’épaule droit, elle était à sa merci.

Mais au même moment un sifflement se fit entendre, un flèche vint se planter dans la partie postérieur du genou gauche du commandant, il se retrouva à terre. Talie sortis de derrière un tas de cadavre en criant : « Je l’ai eu ! ». Elle nous avait suivis, en même temps nous n’aurions pas du la laissé toute seule dans la caverne, mais qui emmènerait un enfant se battre contre une armée entière. Après que le commandant est reçu la flèche dans le genou Isile se releva et d’un coup de griffe elle égorgea le commandant qui la dévisageait. Sa blessure à l’épaule ne saignait plus, le feu de son pelage avait cautérisé la plaie.

Durant la bataille Isile avait massacré tout le clan de nomade mais cela n’avait pas l’air de déranger Talie, elle était la dernière survivante de son clan pourtant elle semblait apaisée. Isile s’approcha de moi et me dis en me regardant droit dans les yeux et avec une voix douce et remplis d’émotion : « Durant cette bataille tu as été brave, tu as fait honneur au tien et sans toi je n’aurais sûrement pas survécu. En remerciement laisse moi te faire honneur, deviens fort. »

Elle me prit la main et me la mordit. Puis me chuchota : « Nous nous reverrons un jour sois en sûr ». Nos objectifs atteints nous n’avions plus qu’à nous séparer et reprendre nos vies comme elles étaient. Isile et Talie repartis dans la forêt quant à moi je pris la route vers Hell pour annoncer la réussite de la mission à Aelfyr. Cela ma pris trois jours pour rentrer, la fatigue emmagasiner après le voyage et la batailles mené m’avait exténué. Au bout des trois jours de voyage la trace de la morsure avait déjà disparu. La guérison avait été anormalement rapide et je sentais que quelque chose changeait en moi.

Notre nation n’avait jamais été plus crainte qu’après l’anéantissement total du bataillon humain. Une semaine passa, notre économie était florissante, les commerçants affluaient de tout le continent pour vendre leurs ressources. Quant à moi je me sentais plus fort qu’avant mais mon apparence avait commencée à changer. Mes doigts s’étaient allongés, mes bras et mes jambes aussi, des crocs avaient remplacé mes dents. La morsure d’Isile avait lancé le processus de transformation qui allait me changer en un membre de son espèce. Durant plus d’une semaine je fus pris de douleur atroce tous les membres de mon corps changeaient, Aelfyr ne sachant pas ce qui était en train de m’arriver, il me confina dans la salle des coffres et installa une herse que lui seul pouvait ouvrir de l’extérieur. Je n’avais que pour seule occupation le rangement des coffres m’entourant. Notre stock de ressources n’avait jamais été aussi bien rangé que pendant cette période. L’image d’Isile apparaissait de plus en plus dans ma tête. Un matin, en me réveillant, je n’avais plus mal, ma transformation semblait terminée. Le plafond de la salle des coffres qui faisait le double de ma taille me frôlait maintenant le haut du crâne. Tout me paraissait plus petit, ma vision s’était améliorée ainsi que mon odorat et mon ouïe. Je pu entend Aelfyr arriver alors qu’il ne faisait que descendre dans Midgard. En me voyant il ne me reconnu pas tout de suite, il lui fallu plusieurs minutes pour comprendre. Après avoir fait plusieurs analyses il m’expliqua que les gènes d’Isile c’était mélangé aux miens. Pendant un temps je pensais que c’était une malédiction mais une année passa et ma vision des choses changea. Mon nouveau corps m’était plus utile, ma force était décuplée, j’étais devenu aussi rapide que le vent, j’avais le même pelage qu’Isile, d’un noir profond. Chaque jour je repensais à elle, seule dans la forêt avec Talie, je me demandais ce qu’elles étaient devenues. L’envie de la retrouver devenais irrésistible, Inconsciemment je savais où elle était, je pouvais ressentir ce qu’elle ressentait. Malgré la distance entre nous nous ne formions qu’un. Je n’avais qu’une envie, la rejoindre. L’instant d’après je partis dans la forêt où je l’avais rencontré pour la première fois.

J’étais parti si vite que je n’en avais même pas prévenu Aelfyr mais cela avait peu d’importance, à mes yeux retrouver Isile était la seule chose qui m’importait. En m’approchant de la forêt je pouvais de plus en plus ressentir ses pensées, quelques minutes plus tard j’étais arrivé. Isile m’attendais devant sa grotte, sa bouche esquissait un sourire. Talie n’était pas là, elle était apparemment partie chasser. Isile m’expliqua l’étrange phénomène qui nous arrivait et qui nous réunissait spirituellement.

Elle appelait ça l’Appel, certaines espèces ont une parade nuptiale, d’autre flirte mais notre espèce à l’Appel. Permettant au mâle de retrouver la femelle la plus proche ce phénomène ne s’était pourtant jamais produit. La raison était simple, seule des Lawolfs femelle avait vécue jusqu’à présent. La première d’entre elle avait trouvé quelqu’un pour lui succéder sans avoir besoin de se reproduire, mordre un être humanoïde permettait de le transformer en Lawolfs et au fils des années cette façon de faire est restée et seulement des Lawolfs femelles ont vu le jour. L’unique Lawolfs était à la base un loup aillant muté, il venait de la forêt même où Isile vivait, et qui habitait dans la même grotte, c’est pour cela que depuis la première Lawolf, chaque génération protégeait cette forêt de tous ceux qui pourraient y être hostile. Dans un coin de la caverne, dissimuler dans de petites cavités sur une paroi, des totems était aligné, sur le dernier de la rangée était gravé « Isile ». J’ai donc demandé à Isile leur signification. Elle m’expliqua qu’un totem pouvait être n’importe quel élément de la nature, que ce soit une poignée de sable, une feuille où une pierre. Le totem d’un Lawolf est la représentation de son caractère. Ces totems sont le futur des individus de notre race. L’esprit d’un Lawolfs mort est encré dans son totem. C’est à ce jour le seul moyen de communiquer avec un proche décédé. Je compris donc pourquoi sur le dernier totem il y avait marqué Isile. Elle attendait sa mort.

Après qu’Isile est fini ses explications, un cor retentis à l’extérieur, c’était celui des humains. Il fallait qu’ils reviennent lorsque moi-même j’étais ici. A croire qu’ils avaient un espion à Hell. Nous sommes sortis pour voir ce qu’il se tramait, plus nous approchions de la sortie et plus un vacarme se faisait entendre. Un Lawolf courait vers nous, c’était Talie, apparemment elle avait aussi subit la transformation. Elle était poursuivie par une horde d’humain, derrière eux se dressait de gigantesques balistes pouvant tirer une multitude de carreau à la fois. Les balistes tiraient sur les arbres pour les faire s’écrouler et nous empêcher de fuir. Il ne nous laissait aucune échappatoire. Talie, exténué nous racontâmes brièvement pourquoi une armée la poursuivait. Ne trouvant pas de gibier dans la forêt elle avait voulu voler du bétail dans un village humain. Malheureusement quelqu’un l’avait vu et elle fut vite repérée. N’étant pas très doué elle prit le chemin d’une forteresse humaine pour s’enfuir, les soldats étant en manœuvre pour essayer leurs nouvelles armes de siège devant la forteresse, ils ne tardèrent pas à poursuivre Talie. Elle était encore jeune et pas très futée alors elle les avait amenés directement vers nous. Il ne nous restait plus qu’à nous battre, cette fois ci les soldats avait l’air bien plus entraîné et mieux équiper que ceux que nous avions combattus l’année passé. Nous avions déjà eu du mal contre l’armée d’humains, alors contre celle-ci, c’était cause sans espoir. Nous étions entourés par les troncs d’arbres que les balistes avaient abattus. Le seul passage possible était par là où les humains arrivaient.

Nous étions les trois seuls représentant de notre espèce, et nous allions sûrement mourir ici. Dans la situation où nous étions personne ne pourrait nous venir en aide. C’est en valeureux combattant que nous avons chargé. À trois contre une légion nos chances de survie étaient minces. Au bout d’une heure de tuerie nous étions cernés, nous étions repliés dans la grotte pour espérer pouvoir les contenir. Malheureusement ils étaient bien trop nombreux, certains marchaient même sur les autres pour arriver plus vite au combat. Ils faisaient preuve d’une rage hors du commun. Une magie nordique semblait les envelopper, une magie telle que leur force en était décuplée. Confiné dans la dernière salle aménagée de la grotte nous arrivions à peine à les contenir. Les vagues de soldats semblaient arriver indéfiniment mais soudain elles cessèrent. Plus aucuns bruits ne se faisaient entendre. Isile et Talie était exténuée, quant à moi, tout aussi fatigué par le combat, seul une fureur indescriptible me tenait debout. Le silence arrivé soudainement avait suscité notre curiosité, nous sommes donc sortis. De l’entrée de la grotte nous ne voyons plus personne à l’extérieur, avançant au milieu du champ de bataille délimité par les troncs couché au sol, notre surprise était grande. Malheureusement l’espoir que la fin du combat était arrivé ne durant pas, un ordre, porté par le vent se fit entendre : « Feu ! ». La seconde d’après un millier de flèches surgirent de derrière les troncs nous entourant. Le soleil n’en n’était plus visible. Cette tactique de combat, je l’avais reconnu tout de suite. Il s’agissait du commandant de l’armée d’humains que nous avions combattu par le passé. Au moment même où cette pensé sortis de ma tête il apparu, il était le même qu’à l’époque. Isile et Talie n’en croyaient pas leurs yeux, nous l’avions tué mais il se tenait devant nous. Une aura maléfique l’entourait. A sa vue nous en avions oublié les flèches au dessus de nos têtes. Une dizaine d’entre elles se planta dans Isile et Talie, seulement quatre me touchèrent aux jambes. Je ne pouvais plus tenir debout, en une seconde je me suis retrouvé au sol. En tournant la tête je pouvais voir Isile et Talie étalé par terre. Elles ne bougeaient plus. Une marre de sang commençait à se former autour d’elles. Elles étaient entrain de mourir, je ne pouvais rien y faire, paralysé au sol la vision de leur agonie m’était insupportable à ce moment j’aurai tout fait pour les sauver mais mon corps de répondait plus.

Le commandant humain sonna la charge, des centaines d’hommes surgirent de derrières les troncs d’arbres gigantesques. Leur regard rempli de haine en disait long sur leur motivation. Tous étaient là pour se venger de la mort de leur père, de leur frère ou de leurs amis morts lors de la bataille de l’année passée. La vengeance ou la haine raciale était les prétextes de guerre le plus fréquent chez les humains. Tous chargeaient mais à qui bon, Isile et Talie étaient morte quant à moi je gisais au sol, incapable de me défendre. Leur stupidité était incroyable. Seul leur chef restait calme, un grand sourire aux lèvres il ne bougeait pas d’un pouce. De quelle magie noire avait il usé pour retrouver la vie, aujourd’hui encore je ne saurai le dire mais quelque chose de puissant ce cachait derrière cet homme.

Pendant que les humains chargeaient, le cadavre d’Isile et de Talie commençaient à s’incendier, en quelques secondes elles se transformèrent en cendre en un instant. Étant les seules représentantes Lawolfs que j’ai vu mourir j’en est conclus que notre mort se déroulait ainsi. Voila pourquoi les totems étaient si importants dans notre culture, le corps n’étant plus présent dans son aspect initial le totem était l’équivalent de la pierre tombal humaine.

Les soldats m’entouraient, ils me dévisageaient. Mon esprit était troublé par la mort de celle qui m’avait donné ce don et de Talie. C’était surment à cause de mon regard vide que les soldats ne m’avaient pas attaqué, j’étais déjà mort intérieurement. La douleur me tétanisait mais dans un vacarme insoutenable une partie de l’armée humaine venait de disparaitre dans une impressionnante explosion. Une silhouette au loin lançait de ses mains un rayon de lave provoquant des explosions à la chaine. Les soldats commencèrent à courir dans tout les sens en criant. Chaque retournement de situation était pour eux la fin du monde. La silhouette se rapprochait petit à petit tout en continuant de lancer ses rayons de lave. A bout de quelques minutes il ne resta plus personne dans l’arène délimité par les troncs. Les soldats qui n’étaient pas mort avaient réussis à s’enfuir. Même le commandant avait réussis à s’échapper. La silhouette était maintenant assez près de moi pour que je puisse voir son visage. C’était Aelfyr, venu pour me sauver. Que je ne l’ai pas prévenu de mon départ l’avait troublé, il avait du user de magie pour me retrouver. Il s’interrogea sur mon comportement, en le voyant contrairement à d’habitude je n’avais prononcé aucun mots, mon regard était sans vie. Plusieurs serviteurs d’Aelfyr virent me porter.

Nous étions sur le chemin du Ragnaharos lorsqu’Aelfyr me parla de ses futurs projets, le Directoire, et l’élaboration de la technomagie. Dans ses plans j’allai avoir un rôle crucial, le rôle de défenseur de notre territoire, l’espionnage et l’assassinat. En raison de la lenteur des serviteurs d’Aelfyr notre retour pris une semaine entière. Tous sans exception eu droit à une séance de fouet pour leur inefficacité. Les recherches qu’avait entrepris Aelfyr sur ma race, dont j’étais maintenant l’unique représentant avaient aboutis. Il avait découvert comment notre race pouvait être crée à partir de loup. Nous n’étions qu’une mutation tout compte fait. Aelfyr m’entraina durant plusieurs années grâce à ses recherches, il avait l’air d’en connaitre plus sur mes capacités que moi-même. Durant ces années il mit des loups rodant autour du Ragnaharos dans les conditions nécessaires pour évoluer au stade de Lawolf. Son expérience fonctionna, malheureusement les Lawolfs ainsi créés étaient impurs. Leur intelligence n’était même pas supérieure à celle d’un humain de base. Leurs capacités physiques étaient celle d’un jeune louveteau. Ils fondèrent Wolfeim, une ville à leur image, pauvre, désorganisé et sale. La ville s’effondra quelques mois après sa fondation. Aelfyr resta plusieurs jours enfermé dans son laboratoire pour savoir ce qui n’avait pas fonctionné dans son expérience. Finalement il en conclut que comme le code génétique se transmettant lors de la morsure d’un Lawolf, seul celui-ci pouvait créer d’autres êtres de son espèce et aussi évolué que lui. J’avais maintenant la lourde responsabilité de reconstruire un peuple que j’avais si peu connu. Notre but serait identique à celui d’Isile, garder, mais contrairement à elle et à ses prédécesseurs notre nombre ne serait pas restreint à deux. À l’image de la grotte d’Isile nous vivrons dans une caverne, mais pas une caverne banale, un réseau entier, couvrant la superficie d’une chaine de montagne. Pourquoi vivre dans des bâtiments fragiles alors que la nature nous offre un abri.

Du jour au lendemain les Empereurs de notre monde vinrent nous annoncer une grande nouvelle. Notre ancien monde, Stendel, était de retour. Les plans d’Aelfyr pouvaient enfin être utilisés pour le Directoire. Dès l’annonce de notre exode beaucoup d’habitants de différents peuples ont choisis de nous rejoindre. En raison de ma sagesse et de ma prestance je fus nommé Chef de meute Alpha, dirigeant du peuple Lawolf, reconstruire mon peuple et sa culture tout en défendant le Directoire allait être mon objectif. L’empire d’Aelfyr était lancé et nul ne pouvait savoir ce qui allait advenir par la suite…

 

 

Naharos entendis une alerte résonner à travers les galeries du Cairn et referma ses mémoires qui étaient encore en cours d’écriture. Il rangea l’ouvrage dans sa bibliothèque et partis voir ce qu’il se passait.

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OH MA GADE!!! J'aime ton RP! :shock:

 

Je savais pas que si on te donne un coup de massues tu ne meurs pas, tien ça me donne des idées pour quand je m'ennuie... Naharos vient là! :lol:

 

Non mais j'adore, notre pauvre Naharos a mal, il se transforme, mais lui, comme si de rien n'était,il range la salle des coffres.

 

Pour l'avenir je ralentirais mon travail comme ça, je me ferais encore plus fouetter! :twisted:

 

Non franchement, c'est sublime!

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