Aventure épique avec un slipivore.

[Wenbist]

Yosh!

 

Voici mon 200eme post en 1 an et 19 jours (c’te honte). T’façon, j’ai jamais été un grand parleur (sauf quand il s’agit de dire des conneries). Enfin bref, ce post existe non seulement pour fêter mes 200 interventions sur le forum, mais également pour retracer l’aventure de folie que Kmariaux nous a fait vivre hier (pour ceux qui était Co de 20h30 à 22h, z’avez sans doute vu pas mal de conneries défilées dans le chat).

 

Et maintenant place au Rp (écrit avec 2 tasses de café en 45 minutes)

 

C’était un mardi, je me baladais tranquillement dans les rues de la nouvelle ville, fraichement ouverte.

Soudain, alors que j’approchais de la grande place du portail, un éclair rouge me frôla dans un crissement aigu. Affolé, je me jetais sous un banc, attendant de voir la suite des évènements. L’éclair rouge se stoppa net, laissant apparaitre un homme tout de rouge vêtu. Ce dernier disparu en un instant et atterrit devant le banc sous lequel je me trouvais. Comprenant enfin qu’il s’agissait d’un des demi dieu gouvernant notre monde, je me relevais doucement. Frottant mes vêtements pour en enlever la poussière, je lui fis face. Il portait des bretelles retenant un pantalon visiblement trop grand pour lui, ainsi qu’un veston et des bottes de cuir rouge. Plus frappant encore, un slip dépassait de son pantalon.

Ses cheveux châtain étaient impeccablement coupés et ses yeux brun me fixaient d’un air enjoué. Un petit sourire sournois s’affichait sur son visage.

Sans attendre, il me tendit une bouteille de bière.

- « Tiens, remet toi de tes peines » dit-il.

Je saisis le breuvage et le bu d’un trait sans faire attention à son sourire démoniaque.

Soudain, mon esprit devint flou et une brume sombre m’enveloppa. Comprenant qu’il s’était joué de moi, je tentais de le frapper, mais il esquiva avec simplicité. Epuisé, je chutais lourdement sur le sol, inconscient.

Quand je repris connaissance, je me trouvais dans un endroit incroyablement vaste. Le sol était fait de pierre lisse et un immense mur rouge et mou se dressait face à moi. Je souhaitais avoir une vue pour comprendre où je me trouvais. Je saisis mon courage à deux mains et commençais à escalader le mur rougeâtre.

- « Ce maudit demi dieu me le paiera! » hurlais-je.

Soudain, le mur se mit à trembler et je fus projeté dans les airs. Une main gigantesque me rattrapa avant que je ne m’écrase et je compris enfin ce qui m’arrivait. Ce satané demi dieu s’était amusé à me rétrécir et jonglait à présent avec moi-même.

Des rires graves provenaient de toute part. Probablement des passants qui prenaient plaisir à rire devant ce spectacle. J’hurlais de toute mes forces pour lui dire d’arrêter quand tout à coup je repris ma taille normal. Surpris, je chancelais jusqu’à m’étaler devant la foule en délire. Un tonnerre d’applaudissement eut vite fait de me rendre mes esprits et, de nouveau sur mes deux jambes, je me dressais face à ce personnage haut en couleurs. Amusé, ce dernier sortit une bouteille de son slip et l’a bu. Une brume rougeâtre l’enveloppa alors, le faisant disparaitre de nos regards. Un grognement sourd se fit entendre et des pas lourds se rapprochaient dans ma direction. J’esquivais de justesse un pied énorme, puis un second. Ce coup ci, ce n’était pas moi qui avais rétrécis, mais lui qui avait grandit. Il mesurait à présent la taille d’un immeuble et un masque de porc cachait son visage.

 

 

- « Godzilol! » hurla un passant.

Le monstre m’avait bien entendu pris pour cible. Une idée me vint alors. Je pris la direction du caniveaux, pour l’y faire chuter. Je l’imaginais déjà se fracassant les genoux sur la margelle, hurlant de douleur. Ne comprenant rien à mon plan, cet idiot me suivit vers le lieu de sa défaite. Comme quoi le proverbe « plus on est grand, plus on est bête » s’applique bien. Arrivé à destination, je plongeais dans l’eau, tandis que lui tombait, comme prévu. Cependant, aucun craquement d’os ne se produisit. Déçu, je sortais la tête de l’eau pour voir ce qu’il était advenu du demi dieu.

Ce dernier avait repris sa taille de départ. Satisfait de l’endroit dans lequel il se trouvait, il avait sorti sa canne à pêche de son slip, et était en train de lancer l’hameçon dans l’eau.

 

 

Effaré devant tant d’indifférence, je me hissais sur la berge et m’approchais de lui d’un air d’abandon.

Comprenant que je n’avais plus envie de jouer, il farfouilla dans son slip, en sortit une seconde canne à pêche et me l’a tendit avec sourire.

Durant une bonne heure, il enchainait prise sur prise, alors que moi, je n’avais pêché qu’un seul poisson, et pas très frais avec ça. Dégouté par tant de chance, je décidais de changer d’endroit.

En passant sous le pont, je découvris un homme, seul, en train de dormir. Il s’agissait visiblement d’un clochard. Regardant de plus près, je le reconnu. Il s’agissait de Citwon, un commerçant plutôt connu.

Sentant un souffle dans mon dos, je me retournais d’un bond, découvrant le demi dieu, amusé.

D’un geste, il sortit une pancarte de son slip et l’apposa contre le mur, juste au dessus de Citwon.

Je lu rapidement le panneau et ne pu m’empêcher d’esquisser un sourire.

 

 

Avec tout ce bruit, le malheureux finit par se réveiller.

- « Crévindiou Kmai et Wen, kes’vous faites ici? » grogna-t-il.

L’odeur de poisson pourri que dégageait Citwon était telle, que je me sentais sur le point de vomir.

Visiblement lui aussi intimidé par l’odeur, Kmairiaux plongea sa main dans son slip et en sortit une bouteille de parfum dont il aspergea Citwon. Ce dernier, surpris, se mit à tousser, suffoquant sous l’odeur de rose. Furieux, il se leva d’un bond, se cognant le crâne contre la pancarte qu’avait posé Kmairiaux au préalable.

- « Mé Kes’ke?! » hurla-t-il fou de rage.

J’explosais de rire devant cette scène. Mais je n’eu pas le temps de rire bien longtemps, Citwon se leva et me poussa à l’eau, riant à son tour. Amusé par la tournure que prenaient les évènements, Kmairiaux fit apparaitre une bonne dizaine de gros bras avide de combat. Rapidement, il leur expliqua qu’ils allaient devoir se battre. Malheureusement moi et Citwon n’entendions pas ce que ce maudit slipivore racontait à ces joyeux lurons. Soudain, ils s’élancèrent dans notre direction, les poings fermés. Le combat tourna rapidement à la mêlée générale et je n’eu d’autres choix que de dégainer ma lame pour m’en sortir.

 

 

Toujours insatisfait, le demi dieu organisa des courses entre les survivants. Ce fut d’abord une course sur bateau que j’eu la chance de gagner, puis une course sur poule et enfin à dos de vache.

Enfin, les péripéties terminées, Kmairiaux offrit des lots pour les vainqueurs. J’avais remporté la somme de 100 pièces d’argent.

 

 

Enfin libre et bien décidé à me reposer, je me dirigeais vers la grande place pour retourner à Sähbia.

Alors que j’allais franchir le portail, je disparu.

- « Etrange… me disais-je. D’habitude il faut sauter dans le portail pour être téléporté. »

Je conclus à une amélioration apportée dernièrement au portail. Bizarrement, le voyage dura moins longtemps que d’habitude. Sentant à nouveaux le sol sous mes pieds, j’ouvris les yeux, m’attendant à voir la place de New Stendel. Au lieu de ça, Kmairiaux me faisait face, d’un sourire narquois.

- « Non! Pas encore! Hurlais-je de surprise. »

Je manquais de chuter dans le vide. J’étais apparemment sur une passerelle de bois à plus de 80 mètres de hauteur. N’ayant pas le vertige, je me relevais pour découvrir que le demi dieu avait disparu.

Inquiet pour mon devenir, je regardais aux alentours. Je le trouvais alors assis en amont, sur une énorme structure de pierre. L’édifice ressemblait étrangement à une tête minecraftienne. Redevenu calme, je prenais plaisir à admirer la vue.

 

 

Soudain, me penchant un peu trop, je basculais dans le vide. Quelques secondes plus tard, je m’écrasais dans l’eau avec un hurlement d’effroi. Sauvé, je me dirigeais vers la montagne sur laquelle se trouvait Kmairiaux. Usant de mes talents de Sähbian, j’escaladais rapidement la montagne pour rejoindre le demi dieu. Arrivé sur la plateforme de pierre Kmairiaux me fit signe de le suivre. D’un bond, il sauta dans le vide et atterrit dans l’eau. Je sautais dans l’eau à mon tour, furieux d’avoir grimpé cette montagne pour rien. Par la suite, il me fit visiter bon nombre d’endroits m’étant alors inconnus. Nous finîmes par atterrir dans une étrange mine abandonnée. Curieux, je m’enfonçais dans ces tréfonds obscurs.

 

 

Rapidement, nous nous perdîmes dans des grottes toutes plus ressemblantes les unes que les autres. Soudain, Kmairiaux murmura une phrase incompréhensible, et un homme apparu à coté de moi. Il s’agissait de Maiitoni, qui désorienté, s’écrasa la tête contre le mur le plus proche. Sans prendre le temps d’expliquer à notre nouveaux compagnons ce qui se passait, le demi dieu s’enfonça encore plus profondément dans ces galeries. Durant un temps indéfini, nous tournâmes en rond, perdus.

Epuisé, Kmairiaux s’arrêta et dressa notre premier campement. De son slip il sortit trois lits et un briquet pour le feu. Maiitoni dut se pincer pour vérifier qu’il ne rêvait pas. A bout de force, je me vautrais sur mon lit et m’endormais.

 

 

Nous nous réveillâmes à peu près en même temps et nous reprîmes la route. Visiblement amusé, le demi dieu fit apparaître une nouvelle personne. Cette fois-ci, il s’agissait de Citwon. Le clochard complètement défoncé par les effets de la bière fonça dans une galerie au hasard.

Durant un journée entière il nous fit tourner en rond, puis soudain, il s’effondra contre une cage à monstres, épuisé.

- « Bon ben deuxième campement. » souffla Maiitoni.

La nuit fut rude. Maiitoni ronflait comme un porc et Citwon empestait toujours le poisson pas frais.

Sans parler de Kmairiaux qui n’avait sans doute pas changé son slip depuis des semaines.

 

 

Nous restâmes ainsi perdu dans ces grottes durant 4 jours. Ne craignant ni la soif ni la faim, Kmairiaux téléporta de nombreuses personnes pour nous aider. Il y’eut d’abord Tastérix qui fut perdu au bout d’une demi journée, puis Aera, Tybalt le spongieux et enfin Aquana.

 

 

 

 

Cependant, nous en restions au même point. Comprenant qu’en restant avec eux je courais à ma perte, je décidais de me débrouiller seul. Au bout d’une demi journée de recherches intensives, j’avais enfin trouvé la sortie. Ne prenant pas le temps de me reposer, je couru vers le portail. Je priais pour que ce maudit demi dieu ne me téléporte pas à nouveau. Enfin, d’un bond, je sautais le portail violâtre.

Un soupir s’échappa de ma bouche. J’étais sauvé.

 

The END.

 

Voila, bon c’est pas du grand art, j’l’ai écrit tant qu’il me restait tout en mémoire. J’éditerai sans doute pour lui porter des améliorations. En tout cas une chose est clair, dorénavant je respecterai la première loi de tout bon minefieldien tenant à la vie:

« Ne JAMAIS s’approcher de Kmairiaux ».