Aller au contenu

Websérie - La Chute du Pi


Tasterix
 Partager

Messages recommandés

Salut tout le monde,

 

Je viens de faire un tour dans mon passé sur le web et j'ai retrouvé un vieux blog qui m'appartient que j'avais ouvert il y a de cela plusieurs années déjà. A l'époque j'écrivais des textes un peu à l'arrache et je me souviens également d'un de mes défis qui consistait à écrire un ensemble de nouvelles en n'utilisant que des verbes au présent, sauf exceptions. En relisant rapidement aujourd'hui je me rend compte que c'était une très mauvaise idée, mais le défi est - j'imagine - relevé. Et l'histoire est à n'en pas douter farfelue. Mais j'ai décidé aujourd'hui d'en faire une Websérie sur les principaux sites webs que je fréquente, histoire d'avoir des retours ou des critiques sur un travail qui date aujourd'hui de près de dix ans.

 

Tout le contenu présenté entre citation n'a pas été retravaillé depuis toutes ces années, il se peut qu'il y ait des fautes et je comprend qu'elles puissent vous perturber (elles me perturbent également ^^). L'ensemble des textes n'est en aucun cas un contenu privé, vous êtes libre de les partager, de vous en inspirer, et de les retravailler à votre convenance pour en faire des produits lucr... Euh non peut-être pas quand même ?

 

Pendant des années, l’Homme n’a cessé de polluer la planète Terre. Sa mentalité arrogante lui offre l’espoir de croire en un jour meilleur et plus sain, et c’est pourquoi les esprits des chercheurs se tournent vers les autres planètes de notre Galaxie. En 2050, qui sait comment sera le monde. Certains prédisent un grand bouleversement climatique mondial échéant les espèces diverses qui peuplent notre planète, d’autres prévoient la chute des ressources importante, et avec ce, la recrudescence de l’économie planétaire. Les histoires qui suivent ne sont que les suites de plusieurs facteurs imaginaires qui font que l’être humain a pu vivre ou -et disons le franchement- survivre sur d’autres planètes, en respectant avec le plus de fidélité possible l’histoire humaine ainsi que le raisonnement réel de ses composants. Ce récit raconte l’histoire et l’évolution des hommes sur Terre après un cataclysme nucléaire. Toutefois, il est fort probable qu’un jour, l’on voit ces récits s’accomplir dans notre monde existant de façon restreinte et compacté. Après tout, qui nous dit que l’irréalité secrète et inventive de l’esprit humain ne procédera pas à sa concrétisation paradoxalement fictive ?

 

La Chute du Pi

 

Le Réveil de la Rose Blanche

 

Depuis la chute de l’Empire face à la menace robotique, la population de Terre est confrontée à un cruel affrontement entre les Zonautes, ainsi que les Tewatereux. Leurs conflits sont réglés par les Anciens, grands maîtres des cieux et des magies vamiques. Les zonautes occupent toute la partie spatiale de la planète, en dehors des limites de l’atmosphère et contrôlent ainsi tout flux de Mars à Terre. Cette position certes très stratégique leur offrant des avantages diplomatiques et commerciaux ne leur procure pas pour autant une grande sécurité. En effet, les dimensions de l’espace font que ces hommes doivent se préoccuper de toutes les attaques possibles de la surface de la planète, de la lune, ou même des autres astres du Système. Mais cette situation difficile à défendre est compensée par leur incroyable force militaire. Les tewatereux, contrairement au zonautes, ont dans leurs rangs des hommes, mais aussi des vamaros, et parfois des robots modifiés. Ils vivent sur la surface de la planète et n’ont aucune avancée technologique. La grande guerre leur a enlevé leurs uniques moyens de développer leur civilisation, ce qui explique le fait qu’ils vivent dans des villages fortifiés en bois et se battent avec des armes contondantes. Cependant, il est possible que parfois ils arrivent à se procurer les armes de leurs ennemis. Leur force réside surtout dans leur capacité à se cacher sous terre et à se multiplier à une grande vitesse.

 

Quant aux anciens, grands et puissants sages habitants dans la cité d’Elwarind, ils gèrent les disputes et les relations diplomatiques entre ces deux peuples, décident si il y a lieu à avoir une bataille ou non, et ordonnent quelles troupes doivent être employées. Leur force mystique est puissante et incontestable, beaucoup de puissants seigneurs zonautes qui ont voulu s’opposer à leurs décisions de façon ferme et indélicate en ont pu faire l’expérience. Leurs pouvoirs sont indéfinis et flous, et ils sont difficiles à cerner. Aussi, il arrive que des clans se forment, car les idéologies sont diverses partout, dans n’importe quelle de ces peuples. Ainsi, la guilde des mercenaires, formée pour faciliter le travail des assassins tewatereux, s’est créée avec un groupe de plusieurs humains de différentes contrées du globe, et possède actuellement un effectif assez suffisant pour être considéré comme une nation entière. Mais bien sûr, les limites de l’univers sont immenses et étendues. Et le Système comporte d’autres diversités et de multiples sortes de peuples, de civilisations, de nations ainsi que d’humains sont à recenser.

 

Sur Mars, la diversité est la plus flagrante. On trouve certes une grande partie de vamiques, mais aussi des Ectovamiens, de puissants hommes contrôlant des pouvoirs issus de leur amélioration cervicale, des Lizocron, hommes lézard extrêmement civilisés et experts en diplomaties et relations nationales, ou bien même encore des Xaridis, hommes robots dont l’âge et l’arrivée dans le monde des vivant reste indéterminée et possédants une force surhumaine. De grands hommes célèbres se détachent de la population et on retiendra le grand héraut de la guerre, Fenrick Van Bareen. Ce dernier prendra la tête de la millénaire organisation, celle qui traversa tous les âges sans jamais s’éteindre : le Cercle. Le Cercle joue un rôle important dans les relations extra-terrestres, car une organisation stricte et incomparable les aide à mieux s’y retrouver. Peu nombreux, les cerclismes errent de planète en planète et n’agissent plus vraiment directement dans les affrontements politiques et militaires. Il est probable que le fait que les zonautes soient les premiers à rencontrer lorsque l’on se rend sur terre agisse indéniablement sur les intentions du C.

 

Et ces derniers ne se préoccupent pas de la pauvreté technologique des habitants réels de la planète. Et de par ces actes, on reconnaît bien là une sorte de dictature de la part de zonautes sur les peuples intérieurs, ce qui les pousse à se rebeller contre la tyrannie spatiale. Mais ces combats meurtriers et intenses n’attirent pas l’attention des autres nations qui sont trop préoccupées avec leurs propres conflits. Par exemple, il est à noter que les firmes vénusiennes sont trop engagés dans les combats des les mines spatiales à repousser l’invasions des créatures mutantes, ou les forces de l’ordre de Neptune trop occupées à régler le mouvement de révolution intense dans Neptunia qui est, je le rappel, la plus importante prison du Système. C’est pourquoi la guerre entre les hommes de l’espace et les terriens perdurera pendant de longues années, jusqu’à l’arrivée d’un évènement bouleversant dans l’histoire de l’humanité, mais cela, c’est une autre histoire.

 

Ah oui, j'oubliais ! Je suis aujourd'hui en train de remanier cette histoire avec l'expérience de l'écriture que j'ai acquis au fil des années, et une fois que j'aurais fini de publier les deux tomes de cette histoire, il est possible que je passe à la suite, qui sera certainement plus mature que ce récit... enfantin ^^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le moteur vrombit, la moto-jet du caporal file à toute allure dans la plaine enneigée, traçant sur le chemin une longue traînée noir de poussière. La neige autour de lui s’envole et éclabousse les fossés, partout où il passe. Les lunettes sur les yeux, le casque bien accroché. Le militaire à blouse blanche accélère une seconde fois. Le monteur gémit de plus belle, grogne et ronfle infernalement. On entend son véhicule à travers toute la vallée. D’ailleurs, les troupes du Clan du Nord lèvent les yeux de leur carte vers l’horizon. Ils se questionnent, et finissent par comprendre que leur chef est enfin arrivé. Une bonne nouvelle. Leur caporal arrive, il ne lui a pas fallut beaucoup de temps à traverser tout le Varenswhik. Il place son véhicule juste à côté de la tente, abri de fortune servant d’avant poste. Il hôte son casque et le dépose sur le guidon avant de l’engin. Sa botte noire vient écraser le sol, créant un puissant cratère dans une flaque de boue. Les flocons de neige commencent à tomber. L’un des hommes s’avance, l’arme à la main, et interpelle son chef :

- Caporal Karl, nous vous attendions.

- Je sais, lui répond simplement son supérieur.

 

Aucun salut traditionnel ne se fait. Karl s’avance près de la table et regarde attentivement la carte des environs. Il constate que leur campement est situé en hauteur, sur une petite butte. Au sud de cette élévation se trouve une rivière, facile à franchir mais qui offre tout de même un désavantage : le limon formé est vaseux et il est facile de se retrouver dans la boue jusqu’aux genoux. Ce qui, pendant une bataille, peut être terriblement affligeant pour des troupes. Vers le nord, il reconnaît la plaine par laquelle il vient d’arriver. L’est et l’ouest sont d’immenses étendues d’arbres et de grandes forêts de pins. Infranchissables pour des hommes habitués à vivre dans un espace confortable.

 

- Bien, crie-t-il, commencer à placer les premières barrières magnétiques tout le long de la butte sur laquelle nous nous trouvons. Rappelez vous ce qu’a dit le colonel : défendre à tous prix le temple de Zayos. Combien d’homme avons-nous ?

- Une centaine monsieur.

- Bien ! C’est parfait, nous tiendront. Cependant, j’aimerais avoir un résumé du rapport de nos éclaireurs.

- Ils apportent que nos ennemis arriveront par la voie de l’air avec deux ou trois barges d’assaut, et enverront sur terre une dizaine de char d’assaut LP.

- Parfait, nous les tiendrons pris au piège. Leur attaque viendra bien du sud n’est ce pas ?

- Oui monsieur, cependant…

- Hé ! C’est parfait, que l’on positionne des troupes dans les bois, nous les prendrons en tenailles. Trente hommes à l’est. Trente à l’ouest. Trente sur la colline. Les dix autres en arrière en cas de secours. Ce sera largement suffisant.

- Monsieur, j’aimerais vous dire…

- Pas le temps, commencez à prendre en charge les opérations, je veux que l’on donne à chaque soldat une dague, et aux plus aguerris un Laserobi.

- Mais !…

- J’ai dit, pas le temps !

 

Et aussitôt, les troupes se mettent en activité. On installe le matériel, on se déploie, et on attend l’ennemi.

 

Ouais, je sais je devrais plutôt revenir jouer au lieu de vous pondre cette atrocité littérale, mais ça me prend 5 secondes pour faire un copy/past et j'ai pas du tout le temps de revenir jouer. ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le général Ulrick s’avance dans le vaisseau amiral de la flotte Quadrilia. Ses pas retentissent dans les couloirs comme les coups de minuits de la dernière heure. Sa cape pourpre vole derrière lui, lui donnant une allure majestueuse. Son regard fixe et autoritaire ne lâche pas la porte de la salle de briefing. Il tend la main, la porte s’ouvre. Devant lui, une table avec plusieurs hommes habillés de la même façons, plus ou moins garnis de médailles et gradés. Le général ne prête pas attention à tout ce monde et entre, tout en commençant son discours :

 

- Nous avons trouvé le temple. Il se trouve à l’intérieur de l’une de leur colline, ils la gardent avec un grand acharnement. Nos repérages thermiques ont révélés une grande activité au niveau de cette colline, ils préparent quelque chose. Les images des satellites sont irrécupérables. Ils utilisent sûrement un brouilleur, et les experts ont peut être trouvé leur emplacement. Nous enverrons dans les bois un groupe de six personnes chargées de détruire l’objectif. Une fois fait, nous aurons instantanément les images du lieu dit. En attendant, il faut préparer les troupes. Le terrain n’est pas à notre avantage. Je ne veux aucun homme à terre tant que la rivière n’est pas traversée. A vous d’utiliser avec perfection nos chars PL, ou nos barges. Pas d’objection ?

- Général, reprit un jeune capitaine d’une trentaine d’année, je suggère d’utiliser un vaisseau furtif pour les prendre par le nord, là où ils seront certainement le moins défendus.

- Certainement pas. Ils s’attendent à ce qu’on attaque au sud, et nous DEVONS attaquer au sud. Par ordre de ces saloperies d’anciens.

- Il semble qu’ils n’aient pas respectés leur accord, ceux là, ajouta un homme chauve.

- Cela n’est pas de votre ressort, Colonel Raylin. Nous ne savons pas ce qui se trame dans la tête des anciens, et ils surveillent attentivement cette bataille. Il ne faut aucune bavure. Et pour satisfaire leur bon vouloir, nous nous devons d’attaquer au sud.

- Et de gagner ! Interrompit le chauve à nouveau. Rappelez vous la bataille d’Artanick. Nous avions promis à ces anciens de ramener de l’or pur que ces ordures de terreux gardaient précieusement dans leur fort. Résultat ? Une défaite écrasante. Une baisse considérable dans l’estime de ces foutus anciens. Ils nous ont interdis les batailles pendant deux mois. On ne sait même pas quel clan ils défendent.

 

- Le nôtre Colonel, le nôtre. Nous avons beaucoup d’argent, et une force militaire capable de détruire leur foutue ville aérienne en moins de quelques jours.

- Ah oui ? Qu’attendons nous alors ? S’écria Raylin d’un ton ironique en levant les mains en l’air.

- Colonel…

- Et puis après tout, si nous éradiquions ces vieux pourris, nous serions tranquilles, et nous pourrions écraser une bonne fois pour toutes les terreux.

- Colonel !

 

Dans la salle, quelques regards commencèrent à se croiser, certains acquiesçaient, d’autres chuchotaient des choses à l’oreille de leur voisin.

- Non seulement ils se permettent de décider si oui ou non on doit attaquer tel ou tel village, mais en plus ils décident avec quelles troupes, quelles forces. N’avons-nous pas là une forme de tyrannie sur notre peuple ?

- Vous savez que c’est bien plus compliqué que cela Raylin, inutile d’en rajouter.

- Oh que si ! C’est utile. Laissez moi éclairez les esprits trahis de cette salle.

Il se lève et regarde uns par uns les hommes autour de la table.

- Nous avons la force. Nous avons la volonté. Qu’attendons nous pour écraser une bonne fois pour tous ces vieux barbus et cette espèce primitive de l’homme ?

- Colonel ! Il suffit, asseyez vous ou je vous envoie en quarantaine durant toute la bataille. Et je sais à quel point elle vous tient à cœur. C’est un ORDRE colonel !

- Oui monsieur.

Raylin s’assied.

 

- Je vous rappel à tous que ces anciens sont là parce qu’ils nous aidant à développer notre capacité spirituelle à lutter contre les attaques des autres nations ou des pirates. Rappelez vous, la bavure du Commandant Hector, lors du transport de troupes de Mars à la station Orbis-32. Rappelez vous comment il avait été manipulé par une force pirate venant de Saturne. Il a enclenché la manœuvre d’autodestruction du vaisseau. Dois-je vous rappeler combien il y a eu de mort durant cette explosion ? Et seulement deux survivants ! Le co-pilote, et un ingénieur contre toute une armée de nos hommes les plus entraînés. Et tout cela parce que cet homme n’avait pas cru en la capacité vamique des anciens. Comme vous colonel. Si vous n’avez pas foi en eux, vous pouvez dire adieu à votre poste de général. Et je vous rappel que vous êtes sous mes ordres, et que donc, lorsque je vous dit de vous taire, vous vous taisez !

 

Fin du briefing, rejoignez vos régiments, l’attaque aura lieu dans une heure.

 

Des répétitions ? C'est possible. Enfin bon je me suis donné pour ordre de ne toucher à absolument rien pour garder l'intégralité du document archivé. S'il y a des incohérences, des fautes, etc... c'est normal. :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans les broussailles, un jeune homme, armé d’une simple arme blanche, regarde la plaine qui s’étend devant lui. A sa droite se trouve un guerrier musclé, le regard froid. Il attend lui aussi. Soudain, le guerrier avec lequel ils forment un binôme le regarde.

- Toi, moi, attaquer char, seuls. Moi défendre toi. Toi te faufiler dans le char et tuer homme dedans.

Par ces mots, le jeune homme lève un sourcil. Il demande comment il s’appelle, au cas où ils auraient à s’appeler durant le combat.

- Kevin.

- Enchanté Kevin, moi c’est Fusydre.

- Moi bien aimer nom à toi.

- Vous m’en voyez ravis…

- Quand ennemis arriver, toi rester ici, moi courir avec autres vers chars. Quand moi appeler toi, toi venir et t’occuper de dedans char.

- Oui, j’avais compris.

- Toi t’occuper char. Toi d’accord ?

- Oui, et vous, vous vous occuperez de quoi ? Sans vouloir paraître indiscret ?

- Moi dégommer hommes défendre chars. Car eux être plus forts que dedans.

- Je comprends…

 

Cette conversation est écoutée par plusieurs hommes cachés eux aussi aux alentours. Certains sourient, d’autres sont tellement concentrés sur leurs cibles incertaines qu’ils n’y prêtent qu’une attention secondaire. L’un d’entre eux prit. Il porte autour de son coup une amulette portant le signe de Zayos, grand dieu de la lumière et du soleil. Tout le monde écoute ses paroles avec une grande attention, ce qui montre que tous ici, sont croyants en la nouvelle religion.

 

Cette religion avait été instauré peu après l’avènement de l’Empire, lorsque le Cercle décréta avoir découvert la nouvelle source de pouvoir du VAM et du Mithrilium assemblés. Et lorsque les théories de la Mysticisme furent acceptées par le fils du Piaye, les premiers dieux entrèrent dans le monde des hommes. Zayos, grand maître de la lumière et de l’éternel vie, Erena, déesse du savoir et de l’intelligence de l’être humain, et Fropyr, puissant érudit du contrôle du feu, aussi appelé Maître de l’Apocalypse ou Destructeur de Civilisation, sont les trois dieux admis et jugés correctement politiques par les nations dirigeantes d’Emeras, du Shaa, et de l’Ordre des Historiens.

 

Soudain, alors que tout le monde est captivé par le silence des guerriers et les mots de la prière, un crissement aigu se fait entendre au loin dans la plaine blanche. La neige se soulève sur la ligne du lointain. Des bruits de chenilles se font entendre. Les poings se serrent autour des armes. Les yeux se ferment pour une dernière pensée. Les bouches se crispent pour les dernières paroles. Plus personne ne regarde la forêt. Tous ont les yeux rivés vers les montagnes situés beaucoup plus loin. Des points noirs contrastant avec la blancheur du milieu apparaissent alors. Ils grossissent rapidement. L’action doit être rapide. Les tireurs doivent toucher les roues ou les moteurs. Les guerriers attaquer les hommes en Thoniaks. Et les fureteurs se faufiler entre les combats pour entrer dans les chars et tuer les occupants. Il n’y a que deux solutions à ce genre de combat. Et tout se décide au premier moment. Si les tireurs d’élites ratent leur coup, c’est tout le reste de l’opération qui est compromit. Tout le monde le sait.

 

Ils savent aussi que les canons des chars envoient de puissants lasers capables de soulever des pavés entiers de terre ainsi que d’énormes roches et d’exterminer toute forme de vie dans un rayon de plusieurs mètres. Ils savent que les lasers des canons de l’escadron peuvent traverser du mithril, et qu’eux, misérables soldats, n’ont que des armures de cuir. La mort est proche, ils le savent, mais ils n’ont pas le temps de méditer dessus. Et l’attaque est plus rapide que leurs yeux. Les premiers lasers des tireurs de leur propre camp se mettent à fuser en direction de la longue et immense ligne de chars. Ceux situés à proximité des bois sont immédiatement stoppés. Mais ceux qui sont plus loin dans la plaine, continuent d’avancer. De l’autre côté, il se passe sans doute la même chose. L’escorte ne met pas beaucoup de temps à comprendre ce qu’il se passe. Il semblerait même qu’ils se doutaient de l’embuscade. Ils font illico presto un quart de tour en direction des bois, tandis que les chars attaqués, au lieu de continuer d’avancer, s’arrêtent net. Leurs lasers s’éclatent sur toute la surface de l’orée boisée. Les premiers morts. Les premières interrogations. L’action est trop rapide, beaucoup trop rapide.

 

- Kevin, que se passe-t-il ? Comment on-t-ils devinés notre emplacement ? Pourquoi ne continuent-ils pas leur chemin.

- Tant pis, nous devoir attaquer.

Et dans un rugissement de rage, Kevin se lève, brandit son arme et la pointe vers un conducteur de Thoniaks. Il tire.

 

Était magique, était ^^

Chapitre spécial dédicace à Jean-Kevin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un sourire. Un sourire s’esquisse sur la face du général Ulrick, assis aux commandes du vaisseau amiral. De l’espace, les images satellites lui parviennent enfin. L’opération consistant à neutraliser le brouilleur radar des tewaterreux qu’il avait lancée quelques minutes avant l’attaque avait été un succès. Il a désormais la possibilité de connaître l’emplacement des troupes ennemies et de savoir où se trouve leur campement.

 

- Excellent, c’est excellent ! Regardez moi ce fort, il n’est défendu que par des sacs de sable et des barbelés. Nos chars auront tôt fait d’écrabouiller cela une fois pour toute.

- Général, surgit une voix dans le fond, la ligne de char vient de subir les attaques à droite et à gauche. Comme prévu, ils démarrent le processus de tenaille. Et comme prévu, nos Thoniaks entrent dans les bois s’occuper d’eux. Ils résistent général, je me demande si le fait que nous ne soyons surpris par leur attaque changera le cours de ce combat.

- Et comment ? Au moins là on s’y attendait, et les chars savent que si ils continuent leur route, leur arrière serait vulnérable. Idiot, murmura-t-il dans sa barbe.

- Général, reprit la voix, les chars au milieu de la ligne continuent leur chemin, ils entrent dans le secteur B. L’opération Filature est accomplie, nous attendons votre ordre pour déployer les barges.

- Allez y.

 

Sur l’écran, on peut voir trois grands vaisseaux survoler la plaine et dépasser la ligne des chars. Entre temps, on remarque des traits de lumière apparaître de part et d’autre entre la plaine et la forêt. Le combat perdure.

- C’est trop long. Que se passe-t-il dans les bois ? Contactez le capitaine des opérations.

Un grésillement se fait entendre, et le capitaine répond :

- Général ?

- Oui capitaine, c’est bien moi. Donnez moi un rapport de la situation actuelle.

- Nous avons envoyés trois groupes de sept Thoniaks dans les bois, ils ont été neutralisés par une force indescriptible. Un homme étrangement vêtu est sortit soudainement des bois et…

Silence.

- Et quoi capitaine ?

- … Et il en a abattu trois d’un coup. Mais attendez, il semble se passer quelque chose dans ces bois. On dirait… On dirait que quelque chose de gros se déplace… Mon dieu ! C’est énorme !

 

Tous les hommes situés dans la salle de contrôle regardent attentivement la tâche sombre se déplacer sous les arbres. Elle semble dévorer tout sur son passage. Un char tourne son canon pour anéantir cette menace. Le gros laser apparaît alors à l’écran, une énorme explosion de terre et d’arbre se déclenche. Mais l’énorme chose non identifiée reste en vie. La tâche noire se recule. Hésite à revenir. Et disparaît sous le feuillage sombre de la dense végétation. Impossible de voir à l’intérieur depuis l’espace.

 

Pendant ce temps, les barges d’assaut avaient passés la rivière et les soldats zonautes débarquaient sous une fusillade de mitrailleuse.

 

Merci pour ton soutien Aupsie :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- Tuez en le plus possible !

 

Karl accourt vers une mitrailleuse dont l’utilisateur avait été foudroyé par un laser. Il prend les commandes, et examine la situation. Trois énormes barges avaient débarqués plusieurs troupes quelques minutes avant qu’il ne fasse surface sur le monticule de défense. Trois bataillons tentent de grimper la butte. Ils sont à portée. Il cabre sa mitrailleuse, la pointe ensuite vers ces bataillons et tire. Il fait des ravages, mais plusieurs arrivent à passer. L’un d’entre eux arrive sur le plateau, il brandit son arme, tire sur plusieurs soldats. Le caporal tourne sur lui-même avec sa mitrailleuse, vise la brèche que le soldat ennemi venait de faire, et envoie des rafales de laser.

 

- Tous à vos armes ! Abandonnez les mitrailleuses, elles ne font que nous gêner. Tous à vos armes !

 

Karl soulève sa cape, un pommeau doré apparaît. Il semble tirer d’un fourreau une lame incroyablement belle. Ses doigts se tournent et attrapent son arme, il la brandit en l’air. Un Laserosabre. Il court vers les rangs ennemis, sans se soucier des lignes et des traînées de laser qui fusent en sa direction. Effectue des moulinets avec son arme. Les têtes se détachent. Les bras se déchirent. Les jambes tombent. Il fait déjà une dizaine de mort. Son sabre puissant traverse sans problème leurs armures et découpe leurs chaires en plusieurs morceaux. Il pousse un cri, et saute en contrebas, en plein milieu de leur armée. La mêlée est terrible.

 

Deux hommes munis chacun d’un laserobi se cachent derrière des sacs de sables.

- Eh Jo, on y va ?

- Où ça ?

- Aider le caporal !

- Ok Ed !

- Go !

 

Les deux hommes se lèvent, dirigent le canon de leurs armes vers les troupes ennemies. L’effet de surprise fonctionne. Ils exterminent tout un groupe d’assaillant. Ils rient. Mais les dégâts de leurs côtés sont beaucoup plus graves. Alors qu’ils sont à trente contre mille, déjà quinze d’entre eux sont morts, tandis que l’on référence seulement une centaine de mort dans les rangs des zonautes.

 

Les derniers survivants se redressent soudain de leurs trous de souris. Ils crient un dernier « Tewaterre ! » et se ruent sur les lignes adverses. Le combat est décisif, après avoir perdu dix hommes, ils se replient, et courent vers l’arrière de la plaine où dix autres hommes les attendent derrière des fortifications de pierres. Leur piège se déclenche aussitôt. Alors que leurs assaillants les poursuivent, des explosions placées tout le long des lignes font des ravages. La zone est envahit.

Karl, Jo et Ed s’étaient rejoints derrière un grand rocher, ils étudiaient la façon de procéder.

 

- Bien, conclu le caporal, on ne peut plus rejoindre les survivants, le chemin est truffé de mines explosives, et maintenant qu’ils sont passés, elles sont toutes activées. Il ne nous reste plus qu’une solution. On se dirige vers leurs barges. On élimine les gardes qui restent. Et on prend le contrôle de leurs bâtiments.

- Dit moi l’ami, lui répondit Jo, tu crois à la vie après la mort ?

- Je ne suis pas croyant.

- Autant pour moi.

- Tout ce qui possède un début détient indéniablement une fin, et il faut bien qu’on finisse un jour. Et puis, à quoi ça sert de mourir pour vivre ailleurs ?

- Ce qu’on fait là, c’est la chose la plus idiote que j’ai jamais vue dans toute mon existence. Trois Tewans prendre le contrôle des barges d’assaut des zonautes. Tu sais qu’on n’a jamais vu ça sur Terre ?

 

- Cultive toi un peu Jo. Il y a trois ans, un homme a prit le contrôle d’un croiseur à lui tout seul et a exterminé toute une flotte zonaute avant de s’écraser sur Terre. La bataille qui succéda à se crash dure encore jusqu’à aujourd’hui. Depuis, le type se bat pour garder son croiseur écrasé sur terre, même si le vaisseau est enfouit sous une couche de deux mètres de végétations. Mais un croiseur, c’est un croiseur, et quiconque possède un engin de cette taille est convoité par tous les clans de la planète.

- Oh ! Et le mec s’est qui ?

- C’est moi.

- Tu rigoles ? Je n’en crois pas un mot.

- Quand on sortira d’ici, je t’y conduirais, mais là bas, ça grouille de zozos.

- Et dis moi, qu’est ce que tu fous là au lieu de garder ton machin ? Et qui c’est qui s’en occupe pendant ton absence ?

- Je suis là par ordre des Grands Anciens. Et celui qui s’occupe de défendre la carcasse est un grand ami à moi qui possède lui aussi des amis.

- Et ben ! J’en aurais appris des choses aujourd’hui.

- On y va ? S’interposa Ed.

- Go ! Lui répondit Jo.

 

Les trois hommes surgissent de derrière un rocher. Les soldats qui restaient à l’écart les remarquent et commencent à leur tirer dessus. Malgré leurs attaques, ils sont tous anéantis. Le laserosabre de Karl tranche deux ou trois têtes, et les laserobis de ses deux compagnons touchent le reste des cibles. Ils s’avancent tous les trois vers les immenses barges, tuant au passage quelques gardes. Jo passe devant, Ed le suis, et Karl fait un détour. Ils encerclent l’entrée d’un des vaisseaux, et neutralisent deux gardes qui occupaient la porte. Ils entrent dans le vaisseau, et s’offre à eux une chose qu’ils ne sont pas prêt d’oublier. Le canon d’une arme tenue par une main ferme est pointé vers eux. L’homme est prêt à tirer et leur ordonne de lâcher leurs armes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le conducteur de Thoniak sort une lame fine et légère, il la fait tournoyer autour de lui pour impressionner son adversaire. Kevin ne se laisse pas emporter par la peur, il a connu bien pire. Il soulève son gros gourdin de bois massif, et le fait s’écraser sur la tête du soldat. Malgré la neige et le grand froid qui règne sur la plaine, il ne possède qu’un modeste habit qui recouvre ses jambes de ses pieds à sa taille. Il est pied nu, marche sur les cailloux blessants et pointus, reçoit quelques éclaboussures brûlantes de laser et des éclats d’écorce, mais reste en vie et garde toute sa force. Il cogne ses ennemis avec une férocité telle qu’on pourrait le comparer à un ours.

 

Derrière lui, le jeune Fusydre, qui le suit, une épée à la main, achève les blessés qu’il rencontre, mais ne participe pas réellement au combat. Tous les deux arrivent à la lisière de la forêt, devant eux se trouve une grande rangée de chars défendue par des hommes bien armés. D’autres de leur groupe sont arrivés avant eux. Et les combats ont déjà commencés. Kevin se jette sur un garde qui passe par là et l’empêche de tuer l’un de ses coéquipiers. Il trucide quiconque se trouve au travers de son chemin. Fusydre regarde dans les bois, derrière lui, il semble apercevoir quelque chose de grand qui se déplace dans les profondeurs. Des guerriers sont encore restés dans les bois, se battant contre les derniers des Thoniaks. Et en un éclair, Fusydre comprend. Il fait demi-tour, et crie à tue-tête :

- Sortez des bois ! Sortez des bois immédiatement !

 

Il avait reconnu quelque chose. Quelque chose de terrible et d’incroyablement puissant. Une créature sortie tout droit des cauchemars. Une bête féroce qu’il connaissait depuis tout jeune. Il en avait déjà vu une. Il savait très bien que ces monstres vivants dans les bois, aux plus profonds des terreurs obscures, refaisaient surface de temps en temps pour attraper des proies et se nourrir, avant de repartir pour une longue période de fécondation dans leur habitacle sombre et sans lumière.

 

- Elle arrive ! Sortez des bois et vous serez en sécurité !

 

Kevin ne fait pas attention à ces cris, et croyant que son partenaire le suit toujours, il avance vers l’un des véhicules d’assaut. Ce véhicule tourne la tourelle de son canon, la pointe vers lui. Il écarquille les yeux. Il peut résister à un grand nombre d’attaque, mais pas à un tir de char d’assaut. Le laser arrive sur lui. Il tente de sauter sur le côté, mais la chaleur du rayon est telle que ses jambes s’enflamment. Il est à terre, blessé, ne peut plus se relever. Son binôme le rejoint, il attrape son torse et lui cri quelque chose. Mais il n’entend rien. Il murmure :

- Moi pas réussir… moi échouer. Toi partir. Partir loin. Eux très fort… Eux… eux tuer moi.

 

Il ferme les yeux. Et sa conscience disparaît dans le long trou noir du vide de l’inconscience. Il s’en va. Il est mort.

- T’as entendu Kevin ? Elle arrive ! Il faut se tirer d’ici ! Kevin !

Fusydre remarque que son équipier est mort, il le laisse sur le sol blanc, gisant, sans vie, et se lève. Son regard est aussi noir que l’ombre. Il brandit son épée, pousse un cri et se jette sur un combattant ennemi. Après lui asséner plusieurs coups et s’être arraché la tête à le tuer, il lève les yeux vers la forêt. Il avait reconnu la créature. Cette dernière avait massacré tout le monde. Tous les hommes dans les bois sont morts à présent. Ils ne sont plus qu’à cinq hommes contre cinq chars et toute une garnison de soldats. Leur attaque a échouée.

 

Fusydre se met à genoux, il a sentit une vive douleur dans le dos. La brûlure s’étend dans tout son corps. Paralyse ses membres. Sa tête tombe dans le léger lit froid et blanc de neige. Les quatre guerriers se battant avec lui tombent uns à uns. Il sent le froid monter dans son cœur. La chaleur disparaît. Il tente de se remettre sur le dos, mais n’y parviens pas. La tête dans la neige profonde. Il a le temps d’apercevoir cette créature qui se recule dans le profond bois. Il sait qu’elle n’a pas finit de se nourrir, qu’elle reviendra. Il sait que cette chose, si on l’énerve trop, peut sortir de sa cachette et trouver de quoi manger dans les plaines. Et sans trop chercher à comprendre, il devine que finalement les troupes zonautes finiraient tôt ou tard dévorées, avant de s’éteindre à son tour.

 

Le capitaine pose sa grosse botte sur la tête du jeune soldat. L examine sa blessure.

- Vous ne l’avez pas raté celui là. Enfin bref, que tout le monde retourne à son poste, reprenez le contrôle de nos cinq petits monstre, on part pour le Temple de Zayos, on a de bonne nouvelle là bas : ils ont remportés la victoire. La butte est à nous !

 

Des cris de joie se font entendre. Tout le monde retourne à son poste. Le capitaine monte sur l’un des chars, lance un dernier regard vers la forêt. Constate le nombre de morts, et sourit. Mais, il ne sait pas que dans l’immense noirceur de la végétation assombrit, deux yeux rouges, globuleux et maléfiques, l’observe avec attention, et une certaine intention ferme, de le dévorer.

 

Aïe les fautes... Je me suis donné comme défi de ne pas les corriger, je me suis donné comme défi de ne pas les corriger, je me suis donné comme défi de ne pas les corriger, je me suis donné... x)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- On fait moins les fiers maintenant hein ?

L’homme est chauve, possède une cicatrice fendant son visage en deux partant de l’arcade sourcilière de son œil gauche à son menton. Son sourire, un sourire perfide et pervers, déguise des dents jaunes. Son costume vert semble laisser paraître une carrure de guerrier. Il examine le sabre de Karl passionnément. Il caresse la lame avant d’ajouter :

- Jolie sabre. Je suppose qu’il est laserosabre en même temps ? Une lame laser. Voilà qui est intéressant. Mais malheureusement, j’ai la tragique tâche de vous dire que cette arme est démodée.

- En tous cas, cela ne m’a pas empêché de trancher les têtes d’une bonne centaine de vos hommes.

 

Il le gifla.

- Assez ! Je n’ai que faire de vos affronts. Vous êtes donc le célèbre caporal Karl, celui qui a piraté le Corpsule, qui a dérobé à nos troupes le croiseur Freygatta, qui a détruit tout une flotte de notre armée à lui tout seul, qui a dérobé le fameux Crystal de Mitrhil. Vous en avez du culot. Et le pire dans tout ça, c’est que vous prétendez être neutre.

- Je l’affirme. Ce n’est pas pareil.

- Dans ce cas, pourrais-je vous demander ce que vous faites dans une bataille entre deux clans distincts ?

- Cela ne vous regarde pas.

- Oh mais je réussirais à vous faire parler. A moins que…

Il claque des doigts, et un homme affaiblit entra dans la cellule. C’était Jo.

- A moins que l’un de vos amis le sache ?

- Ils ne savent même pas que j’existe, comment connaîtraient-t-ils les raisons de ma venue.

- Qui sait…

 

Il se tourne vers Jo. L’attrape par les cheveux et lève sa tête, il laisse apparaître son visage torturé. Du sang coule de son nez, et l’un de ses yeux est violet.

- Dites moi cher monsieur, savez vous pour quelle raison cet homme est-il venu vous aider ?

Le torturé lance une regard de pitié vers le caporal, ce dernier garde les yeux fixes sur lui, il ne laisse apparaître aucun sentiment. Mais le jeune guerrier devine qu’il ne doit pas parler.

- Non… je ne sais pas…

- Comme vous voudrez. Qu’on amène l’autre !

Et aussitôt, Ed arrive. Le chauve sort une arme ancienne, une arme à feu. Et Karl ne peut s’empêcher de noter :

- Vous aussi vous possédez des armes démodées.

Mais le visage du chauve reste impassible. Il pointe le canon de son arme vers la tête d’Ed. Aussitôt, le caporal se reprend et ajoute :

- Cela suffit maintenant, je vous dis qu’ils ne savent rien ! Et c’est moi que cela concerne, pourquoi les torturer eux et pas moi ?

- Parce que je sais que vous ne direz rien. Même si on utilisait les grands moyens. On m’a parlé de vous vous savez… Bref. Cher monsieur, reprend-il à l’attention de Jo, je vous laisse une dernière chance, dites nous tout ou je fusille votre ami.

 

Et alors, cédant sous la menace, Ed crache :

- C’est les anciens ! Il me l’a dit, je vous en prie, laissez le vivre.

- Ed ! Crie le caporal.

Mais le coup part. La cervelle d’Ed éclate, son corps recule d’un bon mètre en arrière et s’écrase sur le dallage de la cellule du vaisseau. Les yeux exorbités de terreur, un trou rouge sur le front.

- Oups… Comme je suis maladroit. Vous savez avec ces armes, il est délicat de ne pas enclencher le mécanisme de tir.

- Salaud ! Lui lance Jo.

Et ce dernier tente de sauter à la gorge de l’assassin, mais se fait immédiatement immobiliser par des gardes.

- Voilà qui est fait. Maintenant Karl, je vous laisse une dernière chance, je vous donne ma parole que si vous me dites tout sur cette histoire d’Anciens, je laisserais vivre ce… Jo.

- Eh mec ! Le laisse pas me tirer dessus comme Ed ! Je t’en supplie.

- Désolé Ed… J’ai promis.

- Dommage. Il avait l’air d’avoir une famille celui là.

 

Et il lui tire une balle dans la tête, comme son précédent.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sur son fauteuil de bord, le général Ulrick regarde avec satisfaction la bataille se terminer. Bien que cette chose imprévue avait suscitée bien des questionnements, ils avaient récupérés le temple de Zayos. Les Anciens seraient pleinement contents de cette victoire, se dit-il.

- Messieurs ! Tout ceci n’est pas finit. Dans quelques heures, les anciens enverront leur vaisseau diplomatique pour un état des lieux de la situation. Nous leur expliqueront tout SAUF cette monstrueuse tâche noire dans les bois. Et en parlant de ça, quelqu’un sait-il ce que c’était ?

- Vous savez monsieur, il y a de nombreuses créatures sur Terres et nous ne connaissons que 80% de sa faune. Il se peut que ce soit… Une nouvelle espèce.

- Mais de quoi ? J’aimerais savoir ce qu’elle en est. Car je n’ai jamais vu une bête aussi grande que celle-là. Non… jamais.

 

Dans le hangar, une alarme infernale raisonne et perce les tympans des troupes de gardes. Cette sonnerie plus qu’exécrable signale l’arrivée imminente d’un vaisseau diplomatique de grande importance. Les Anciens.

Le grand vaisseau laisse échapper d’immenses fumées blanches de vapeurs. Il se pose doucement sur le sol du grand hangar à convois. Le sas d’entrée s’ouvre et une large rampe de sortie s’étend du vaisseau au sol. Elle s’arrête sur les pieds du général qui aspire un bon coup avant de souhaiter la bienvenue à un homme trapu portant des habits blancs donc la barbe de la même couleur s’étend jusqu’aux pieds.

- Maître Xarantos, bienvenue à bord du vaisseau amiral Laëtissia.

- Vos paroles sont pour mois des couteaux que l’on enfonce dans mon coeur. Cessez donc vos camaraderies avec moi, et expliquez vous sur ce qu’il se passe sur Terre, non d’un HNL !

- Monsieur ? Je ne comprends vos dires. Vous m’expliquerez ce qui vous tracasse autour d’une bonne tasse de Fhi.

- Non Ulrick, pas maintenant. Je suis pressé, et je repars aussitôt pour Azterocity, nous avons d’importantes choses à régler, autre que ces conflits entre zonautes et tewatereux.

 

Le général laisse paraître un sourire gêné. Il lève la paume de ses mains, et sur un ton entreprenant, lui répond :

- Soit. Expliquez vous maintenant.

- Je pense que c’est à vous de vous expliquer. Etiez vous maître des opérations sur le temple de Zayos ?

- Oui.

- Êtes vous au courant de l’apparition de la créature des Abysse ?

- Je vous demande pardon ?

- Une créature qui ne ressort de son trou que toutes les décennies. Une créature aussi maléfique que le fond de vos pensées. Une créature envoyée par Fropyr lui-même. Un monstre mesurant dix mètres de haut, capable de se faufiler entre des arbres et dans les branchages d’une végétation dense sans se faire repérer. Une terrible bête qui, si elle a soif de pouvoir et d’ambition, est capable de sortir de sa cachette et traquer l’homme sans relâche. Avec des yeux aussi rouges qu’un rubis de sang, pouvant voir à des dizaine de kilomètres à la ronde. Des dents aussi aiguisés qu’une lame de Xaridis, pouvant déchiqueter une armure de mithril aussi rapidement que vous avec un couteau et un mouchoir en papier. Une mémoire si forte qu’une fois qu’elle a en tête de vous dévorer, vous n’avez aucune chance d’en réchapper. Bon sang général, ne me dites pas que vous ne connaissez pas les légendes des 7 commandeurs.

 

- Bon dieu, vous me parlez des 7 comme si on y était. Dois-je vous rappeler que l’Empire a été abolit ?

- Que lui avez-vous fait ?

- Pardon ?

- Nous avons repéré dans les astres un grand bouleversement mystique. Les dieux sont mécontents. Je vous demande ce que vous lui avez fait.

- Ecoutez Maître Xarantos, vous savez très bien que je ne crois pas à toutes ces balivernes. Je ne suis pas croyant, vous le savez cela aussi. Cessez de m’importunez avec vos histoire de 7 commandeurs et de magie divine. Continuez ainsi, et vous n’aurez plus cette place dans mon vaisseau.

- Que lui avez-vous fait.

Et par ces paroles, le vieillard lève la main, ouvrant grand les yeux. Il pénètre dans l’esprit du général et le force à parler.

 

- J’ai… L’un de nos chars a tiré sur lui avec un rayon tri-D.

- Vous êtes devenu fou.

- Pourquoi ? Qu’y a-t-il de mal à se défendre d’une grosse bête noire ?

- Vous avez déclenché la colère du Destructeur de Civilisation, Ulrick, prévenez votre Puissant Intendant et dites lui de quitter au plus vite la planète Terre. Nous avons prévenu le Cercle, il vous laisse Titan comme terre d’asile. Faites ce que je vous dis, et tout ira pour le mieux.

 

La conversation se clos ici. L’ancien se retourne fissa, empreinte la rampe d’accès à son vaisseau, et lorsque tout est fermé, le grand bâtiment décolle, fait demi-tour, et quitte le hangar. Le général reste implacable. Il regarde le navire du magicien vamique s’éloigner au loin.

- Il a reçu un coup sur la tête celui là. Cela devient de pire en pire.

 

Il se retourne, s’adresse à l’un de ses officiers :

- Que l’on ramène à bord le Capitaine Jordan et ses troupes, dites lui que j’ai une mission qui va lui plaire.

 

Oui je sais, cela peut vite devenir compliqué ^^"

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

×
×
  • Créer...