Lucasbauert Posté(e) le 30 novembre 2011 Partager Posté(e) le 30 novembre 2011 Longtemps méconnues, les origines de la Province de Frowin ont été, au fil des ages, bien difficiles à suivre. Ceci est en parti dû aux nombreux conflits et autres autodafés draconiques, qui jalonnent son Histoire depuis la nuit des temps. Les connaissances acquises dans ce domaine, permettent à présent d'établir de façon sure la chronologie de la province, à partir de l'an -1783 du calendrier Almar. Cette oeuvre regroupe un ensemble de parchemins, rouleaux, et autres traces écrites, qui ont été récupérée avec le temps, un peu partout à travers la Province. La publication par chapitres est une nécessité, au vue du temps nécessaire pour déchiffrer les antiques écritures, c'est pourquoi l'oeuvre qui suit sera complétée au fils du temps. PROLOGUE : Le Précurseur. Ce prologue relate l'arrivée du précurseur dans les contrées de l'Est, que les Historiens ont pu dater à l'an -1783 avant l'Empire. Un vent glacial fouettait son visage meurtri. Ses jambes faiblissaient à mesure qu'il avançait. La flèche fichée dans sa son épaule peinait à contenir le sang vermeil s'échappant de la plaie. Une goutte tomba au sol, teintant la neige d'un rouge salissant. Il s'écroula de toute sa hauteur, manquant de s'embrocher sur la dague fixée à sa ceinture. La flèche se brisa au contact du sol, et l'éclat du bois résonna dans les cavités avoisinantes. Il gisait là, sur le sol, à même la neige. Le blizzard se levait, s'engouffrant dans les branches des conifères. De la bataille ne demeurait plus que les échos, enfouis dans son crane à tout jamais. A aucun moment il n'aurait pu imaginer que tant de violence et de mal puisse se trouver en ce bas monde. Maintenant il se trouvait aux portes de la mort, après avoir marché, d'interminables jours vers l'Est, sans se retourner. Il repensait à tout ce qu'il avait connu : son enfance au Val Della, sa femme et ses fils perdus, tout cela n'était plus que souvenirs, qui ne s’effacerait plus que dans la mort. La légion n'avait rien laissé à la chance, rasant tout village de son champs de vision, exterminant toute forme de vie sur son chemin. Ils avaient envahi le défunt Royaume de Valhalla en neufs jours, usant de la force démoniaque d'outre-monde à profusion. Il ne s'était arrêtés que temporairement à Valhalla, et n'allait bientôt pas manquer de conquérir l'Est. Il ne se souvenait à présent plus de sa propre personne ... si. Des brides luis revenaient. Il se nommait jadis Njörg, Njörg Blarssen. Mais cela importait peu à présent, car dans la mort nul ne porte de nom, seul demeure un corps sans vie. Ses paupières se fermaient, et l'obscurité l'emplissait. Mais les cieux n’étaient guère de cet avis. Longtemps indécis quant à l’avenir des êtres terrestres, ils avaient finalement décidé de protéger les survivants, de leur offrir un fief dans lequel ils pourraient vivre, à l’abri des horreurs et du mal, et un protecteur, qui veillerait sur eux depuis sa divine demeure. Cet homme qui se tenait sous leurs yeux serait leur émissaire. Ainsi en avait décidé le destin. Il fût prit de convulsions. Ses yeux s’ouvrir brusquement. Le temps sembla s’arrêter. Njörg se redressa lentement. Le blizzard était tombé. Il était vivant. Ses plaies avaient disparues. Pensant rêver, il se pinça. Rien. Si, la douleur arriva avec un cran de retard. Son bras était enquilosé par le froid mordant. Une voix résonna alors dans sa tête, telle la divine parole, venue du plus profond des temps anciens. « Nous t’avons rendu ta vie. Celle-ci même qui t’avait été ôtée par le mal lui-même. Trop d’innocents ont souffert de part les exactions de ce fléau que nul ne peut maîtriser ni vaincre. » « Qui êtes vous, suis-je en train de rêver ? » « Tu es éveillé, bien plus maintenant que tu ne l’as jamais été. Et nous devons te confier une tâche que toi seul peut à présent effectuer pour le monde. » « J’étais sur le point de mourir, je sentais la vie me quitter … » « En effet, les mortels possèdent cette chance que de parvenir à leur ultime repos. Luxe que nous ne pourrons jamais nous permettre. Nous sommes le tout, le néant, et l’équilibre à la fois. Nous sommes la vie, la mort, les garants de l’énergie. Nul ne peut nous voir, nul ne peut nous ignorer. Nous sommes et ne sommes pas à la fois. Nous sommes en chacun, et en personne lorsqu’il le faut. On nous désigne sous d’innombrables noms. » « Vous êtes les cieux … Loué soyez vous, vous avez entendu nos appels ! » « Nous les avons entendus, parmi d’autres … Mais ne pouvons néanmoins rien faire de notre propre volonté. Nous ne pouvons que doter l’être d’un protecteur. Et vous serez ce protecteur. » « Je ne comprends pas … » « Votre peuple se meurt. Celle que vous nommez la Légion échappe à notre emprise. Elle est habitée par une forme de mal que nul ne connait. Et que seul l’être peut vaincre. Vous protègerez votre peuple. C’est sur ces terres que vous lui offrirez la paix, et que vous la maintiendrez, au péril de votre âme. Vous êtes à présent imprégné de l’énergie. La pureté vous habite. Tâchez d’être ce que votre peuple attend, mais maintenez vos distances avec celui-ci. La pureté se trouverait rapidement entachée si elle se trouvait à proximité du mal qui réside au plus profond de l’être. Ne craignez plus la mort, celle-ci vous ignorera tant que vous accomplirez votre tâche. Vous êtes le précurseur , dans le langage des cieux cela se dit ... Lothar ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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