Neveritshme Posté(e) le 27 septembre 2011 Partager Posté(e) le 27 septembre 2011 “NEVERITSHME” ▲ FOR MONTHS LATER. Simple rappel ou brèves informations. Je m'appelle Aurélien, j'ai dix-huit ans, prototype du geek un peu raté sur la forme, je joue à minecraft depuis quelque temps -non, ce n'est pas une feinte pour éviter de dire que j'ai oublié la date précise-, je connaissais Minefield depuis un petit moment, bien avant que je me mette à jouer à minecraft à vrai dire et de rebondissements en péripéties j'ai fini par m'inscrire au milieu du mois de juin donc je traînasse mes papattes sur le serveur depuis quatre mois au rang unique de paysan, d'ailleurs pour ceux que ça intéresse voici mon ancienne candidature. Au passage vous y trouverez toutes les informations me concernant sur celle-ci. Également à signaler, le rp se trouvant dans cette candidature se trouvera être la suite directe de celui de la candidature précédemment citée donc il est toujours bon d'y jeter un coup d'oeil. ▲ LE CONTE ENSABLÉ. La vie n'est qu'un début et une fin dans la continuité du temps. Chaque être humain n'est que de passage, que ce soit dans le temps, chez les gens, ou dans une ville. Neveritshme semblait l'avoir compris, s'attacher à quelque chose c'était risquer de regretter de l'avoir perdu ensuite. Au fil des âges, les maisons s'écroulaient, les gens mourraient, mais le temps lui glissait encore, impassible face aux évènements, car lui ne s'accrochait à rien. Il ne faisait que couler comme l'aurait fait l'eau d'un ruisseau -même si ses derniers finissaient par s'assécher un jour ou l'autre.- ou comme la lumière constante du soleil -même si celui-ci finirait par s'éteindre- ou comme.. Non, vraiment tout finirait par s'éteindre un jour, mais pas le temps. Qui lui n'avait aucun regret, ni de remords. Il n'était qu'une sorte de narrateur omniscient qui n'avait guère l'envie de s'imposer, son regard sur les choses lui suffisait amplement. Après tout, chaque action entraînait une réaction plus au moins conséquente. Que ce soit sur un court ou un long terme. Alors après tout ne valait-il mieux ne rien faire de sa vie? Le jeune conquérant de ces nouvelles terres s’était bien vite résigné à faire quoi que ce soit de sa simple vie de voyageur, aventurier, curieux. De ce statut d’errant sur ses terres vierges de sa botte. Neveritshme n'était que de passage dans ce monde et plus sa découverte territoriale avançait, plus il pensait qu'il n'avait pas sa place pour y placer sa trace. Que d'autres avaient fait ça avant et bien mieux que lui ne l'aurait fait. À la vue des villes qu'il traversait pendant son périple il avait bien de quoi rougir de ses pauvres idées qui tournoyaient dans les méandres de son esprit. On lui laissait même le droit d'avoir une infime part de jalousie au fin fond de lui. Après tous les architectes qui s'étaient adonnés à leurs folles réalisations possédaient peut-être deux à trois fois plus de cervelle active que lui n'en aurait jamais. Sans mentir, la confiance dans sa personne n'avait jamais été un de ses grands points forts. Et c'est ainsi qu'avec ce défaut qui lui handicapé la vie depuis son enfance qu'il n'était en réalité que de passage. Comme le temps. Il parcourait le monde, des terres enneigées aux prairies vertes et grasses, tissant de vagues brins de relations avec les Hommes ou Créatures qui se dressaient sur son chemin. Il n'avait aucune attache, il s'agissait bien là d'un homme libre. Mais sans ne rien cacher, sa vie l'ennuyait, affreusement. L'aventurier était arrivé des idées pleines la tête et à ce train-là il quitterait les terres les mains vides, n'ayant débarqué comme un pauvre inconnu par repartir sous ce même statut. Et les premiers mois passèrent et tout le temps qui filait ne faisait que confirmer son idée. Les villes il ne faisait que les regarder, au pire, apporter deux ou trois critiques architecturalement parlant pour finir par se faire jeter aux portes de la ville. Neveritshme continua son chemin vers les terres du sud dont on lui avait conté mille et une histoires. Son voyage se poursuivit sur une galère marchande, effectuant la traversée entre les deux continents. Ce fut son premier voyage en navire et il ne fut pas de tout repos. Le jeune homme loin d'être un cœur sensible n'avait pas un grand attrait pour la mer, encore moins quand celle-ci avait décidé d'être déchaînée. Les premiers jours, furent mélange de tête par-dessus le pont, et encore d'autres rejets gastriques et sueurs froides. Rien de bien excitant jusqu'à là pour un voyage qui s'annonçait toujours aussi fade. Si l'on met de côté l'attaque navale de pirates le second jour. Neveritshme, pleutre comme pas deux, doublé de nausées ne pris pas part à la bataille qui faisait rage sur le pont. Les coups de canon faisaient exploser la chair du bois en mille morceaux, faisant tanguer la vieille barque flottante d'où les cris de douleurs, des râles gutturaux qui témoignaient d'une violence inouïe, saupoudrée d'un capitaine qui vociférait ses ordres à s'en faire craquer une corde vocale. La bataille fût brève et le jeune voyageur n'avait pas besoin d'un quotient intellectuel très élevé pour savoir qui étaient les gagnants. Un bateau pirate armé jusqu'aux dents, contre une galère transportant principalement des marchandises. Sur le coup il pensait qu'il allait mourir et sa théorie s'avérait plus que probable. Les matelots le trouvèrent le premier et le jeune homme fût ramené devant le Capitaine, à genoux, à la place des perdants. Néanmoins, il avait peut-être une chance de s'en sortir. "Mh, j'avais dit pas de survivants." Un des pirates, mauvais genre, souriait, avec le reste de dents qu'il possédait, c'est à dire, peu. "Celui'là y fais pas partie de l'équipage, vous avez sur ses fringues, j'dirais qu'c'est un voyageur! Puis il a l'air malade, c'moche de tuer les malades, Capitaine." S'en suivirent quelques pourparlers sur le droit de vie ou du mort du jeune homme, de son accoutrement ridicule, et de son rôle s'il était accepté à bord du trois mats aux voiles noires qui claquaient au vent. Au final, on l'embarqua, poings liés et on le mit à croupir dans une cellule de la cale. Il n'avait pas de réel statut à bord de ce navire, il n'était pas pas un matelot, mais participait quand même aux tâches, comme le lavage du pont, mais il n'était pas rendu aussi bas que celui d'un esclave. Mais malgré toutes ses dernières aventures ça vie ne lui avait jamais paru aussi excitante que depuis qu'il était arrivé dans ce monde. Et finalement, les jours passèrent, le soleil lui brûlait toujours la peau et ses mains autrefois si belles ne ressemblaient plus à rien. Après tout, c'était peut-être ça, devenir un homme. Mais c'est au bout du quatrième jour à bord de ce navire que sa "formation" fut interrompu à cause d'une violence tempête qui fît des dommages plus que sévères sur la coque. Là à vrai dire il ne servait plus à rien, il n'était ni menuisier et encore moins réparateur de navire en cas de catastrophes naturelles. Après des heures à trembler tremper jusqu’à l’os dans un recoin du navire, il y eut de nouveau un hurlement retentissant qui sonna comme celui d'un Capitaine attristé de devoir abandonner sa perle navale. Les chaloupes se mettaient déjà la mer alors qu'on l'empoignait par les bras et qu'on le traînait dans un canot qui se dirigeait déjà vers la côte. Il faisait noir et une froideur presque hivernale, mais Neveritshme supportait et en vint même à sourire. C'est le temps qui devait bien se marrer en le voyant. Les rames frappaient la mer violemment et finirent par frapper le sable, un sable immobile, acceptant le clapotis des vagues. Sans qu'on lui donne la permission, il quitta la chaloupe et s'écroula sans douceur sur le sol. Là c'était peut-être trop pour lui. Pour son corps. Mais au fond de son âme, il survivrait, il n'avait pas envie de crever dans un désert. Juste après il finit par tomber de sommeil. Oui, c'était bien trop. Après quelques jours à errer dans le sable comme de vulgaires vagabonds le Capitaine qui n'était plus qu'un capitaine de rien du tout leur annonça qu'il allait s'installer ici. Et dans un paradoxe assez étrange par rapport à son idée qu'il s'était juré de suivre au cours de son voyage il ne chercha pas à fuir, il resterait et aiderait à construire cette nouvelle civilisation à la force de ses bras, quitte à en mourir entre deux fondations. Finalement, il apporterait sa pierre à l’Édifice. ▲ LA FONDATION. Vous vous doutez sans doute que je n'ai pas passé quatre mois à rien faire sur le serveur, en effet je me suis investi sur un gros projet qui m'as pris du temps, assez pour ne pas m'investir dans d'autre, je suis donc membre, habitant et constructeur de la ville orientale de Sähbia (Murailles, Temple, Port, ect..), j'ai commencé également il y'a quelques jours à apporter mon soutien matériel au projet de Tasterix pour le Donjon officiel de Winteria et je continuerais à lui fournir si besoin. Ce n'est pour le moment que mes deux seuls projets/contributions sur le serveur, sachant que la ville de Sähbia me prend le plus de temps quand celle-ci sera terminée je pourrais m'impliquer dans d'autres projets. ▲ SUITE. Voilà, ma candidature est officiellement terminée, j'espère sincèrement pour ceux qui la liront que vous prendrait du plaisir à la lire, le but n'est pas du tout de se prendre la tête, j'espère qu'elle vous plaira et je m'en remets à vous pour tout commentaire ainsi qu'à la décision future de me laisser accéder au grade de citoyen. Amicalement, Neveritshme alias l'aventurier pleutre, ou juste le pleutre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Määsk Posté(e) le 28 septembre 2011 Partager Posté(e) le 28 septembre 2011 Très jolie candidature d'un membre qui me semble mériter son grade de citoyen. Il manque peut-être un peu de screenshots pour illustrer tout ça, d'autant que Sähbia est quand même très esthétique comme lieu de résidence ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neveritshme Posté(e) le 28 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 28 septembre 2011 Apparemment mon hébergeur d'images à fait des siennes, c'est rectifié, merci à toi de m'avoir fais une remarque Määsk sinon je ne l'aurais sûrement pas vu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wenbist Posté(e) le 10 octobre 2011 Partager Posté(e) le 10 octobre 2011 Je plussoie. Tu as fait beaucoup pour la ville. Il me tarde de te voir citoyen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyroine Posté(e) le 11 octobre 2011 Partager Posté(e) le 11 octobre 2011 Candidature validée Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés