LanceLeau Posté(e) le 23 septembre 2011 Partager Posté(e) le 23 septembre 2011 Vendredi 23 septembre, un poème... Morne jour... "Encore un matin, un matin pour rien, un matin ça ne sert à rien..." Si de moi tu es loin et si tu ne viens je resterai seule au fond du jardin entourée du linceul qui est le mien... Et l'ombre du moulin comme celle d'un saint me laisse croire que tu reviens. Dans mon unique miroir tu me tends les mains et quand tu es là ensemble tu les joins pour me rappeler à toi. Près de moi les reflets des rayons du soleil sur le lac m'éclaire et me réchauffe. Je ne m'aperçois pas du temps qui passe et de ta voix lointaine qui de ma mémoire s'efface. Le soleil a changé de lueur, et pour moi, c'est l'heure de me dire que tu ne viendras pas. J'attends demain matin. Cécile - 1984 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 24 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 24 septembre 2011 Samedi 24 septembre, un poème... Oh, paresse... qui pose sur mes jours Ton trouble Je me laisse aller à ta trompeuse plénitude qui jette sur moi les prémisses de futurs incertitudes. Cécile - 1990 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 25 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 25 septembre 2011 Dimanche 25 septembre, un poème... Quand l'heure étire l'ombre à la lueur du soir, dans le trou de la marre, Noire, le reflet des silènes et l'envol des phalènes là où mon cœur Sombre Cécile - 2011 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 26 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 26 septembre 2011 Lundi 26 septembre, un poème... Regard sur la mer L'amer espoir liquidé par le vent le soir de l'amertume suivons l'écume le flux du temps efface la trace et meurt les heures des cœurs face à face Le fluide du soleil émerveille le corps et dissipe le sort de la mort le souffle du ciel brise la souffrance et le goût du miel coule les nuisances Et le calme serein soudain revient... Cécile - 1987 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ti-ret Posté(e) le 26 septembre 2011 Partager Posté(e) le 26 septembre 2011 Très joli tout ça, continue j'attends mon poème tous les jours ! (ps: y'a le cercle des poètes disparus qui existe, non ?..) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 28 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 28 septembre 2011 Mercredi 28 septembre, un poème Quasimodo Sur les quais, Chez Mademoiselle de... Tous autour de la table à banqueter rouge Movie's, c'est le casting menu des empereurs nus qui voient rouge. Gastronomie Bonjour la friandise des ces pauvres rois qui font la nuit. Caviar snob pour table bien servie ce n'est pas à la carte Mais à la suite. Gouffres nés à la langue perverse qui susse l'huitre molle puis la laisse. Gorges béantes le scripte de leurs plaisirs c'est leur assiette bien garnie qu'ils vident et lèchent. Et c'est toi, Quasimodo qui doit régaler ce scénario qui te blesse. Cécile - 1988 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xxbananna Posté(e) le 28 septembre 2011 Partager Posté(e) le 28 septembre 2011 J'aime Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 29 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 29 septembre 2011 Jeudi 29 septembre, un poème... Trains Mes oreilles n'entendent plus que des trains qui sifflent Mon cœur à grand coup voudrait prendre leur suite Il frappe contre mon corps réclamant l'exil Et s'acharne inutile sans pouvoir prendre la fuite Cécile - 1988 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 30 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 30 septembre 2011 J'accrocherai des petits bouts de laines à chacun de mes mots pour que tu n'aies plus jamais froid. Cécile - 1999 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smilou5336 Posté(e) le 30 septembre 2011 Partager Posté(e) le 30 septembre 2011 Crooooos bien , félicitation Turet Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xxbananna Posté(e) le 30 septembre 2011 Partager Posté(e) le 30 septembre 2011 J'avoue, tu mérite un gros Félicitation ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nimaira Posté(e) le 30 septembre 2011 Partager Posté(e) le 30 septembre 2011 Et bien Turet, quel talent !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xxbananna Posté(e) le 30 septembre 2011 Partager Posté(e) le 30 septembre 2011 Nimaira, qui auras le dernier mot ? Non, franchement, c'est trop beau. (Faut que j'avoue, je n'ai pas tout lu, mais pour ce que j'ai lu, et ben Rien a dire, Perfect ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smilou5336 Posté(e) le 30 septembre 2011 Partager Posté(e) le 30 septembre 2011 Moi j'ai tout lu ! Ah Ah ! Cord : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 1 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 1 octobre 2011 Samedi 1er octobre, un poème... "Je reviens" Je voudrais pas crever dans ce coin de désert seul, privé d'air je voudrais m'en aller je reviens de loin je reviens de loin là où le trépas guette tes moindre pas tu cours à jamais sans te laisser séduire Tu reviens de loin tu reviens de loin Tu ferais mieux mourir et te laisser pourrir dans ce coin de désert sans revoir la mer la mère... Tu reviens de loin tu reviens de loin Quand tu passes le cap tu entres dans un monde emplis d'essences aux parfums d'encens dans les étroites ruelles aux très doux arômes tu te souviens d'elle la courbe de ses dômes puis l'odeur fétide et les relents d'urines des ivrognes séniles aux fixes regards vides te rappelles à l'instant en ce monde d'atomes tu repars en ton camp poursuivre des fantômes tu reviens de loin tu reviens de loin Puis tu te souviens d'elle de bribes de rires fous de mots et de dentelles au mille accents jaloux tu reviens à la vie porté par ton envie de revoir enfin celle qui t'es toujours fidèle Dans ce coin de désert tu délaisses tes peurs c'est elle qui te sert qui porte ta terreur Je reviens de loin je reviens de loin agonisant d'angoisses de te savoir sans vie elle tricote sans relâche les méandres d'ennuis attendant son retour comme on attend l'enfant elle croit entendre au loin les cris de son amour Tu reviens de loin tu reviens de loin Je ne suis pas allée dans ce monde d'hécatombe car je t'ai rencontré et en toi je succombe Ne me quitte pas ne me quitte pas Cécile - 2011 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 2 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 2 octobre 2011 Dimanche 2 octobre, un poème Extase Extase de mes songes tu as pris place dans mes rêves ondulant comme une onde j'ai à ta réception reçu une décharge Électrique pulsion qui me met en "âge" Tu as su d'une seule impulsion me mettre en extase Cécile - 1990 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smilou5336 Posté(e) le 2 octobre 2011 Partager Posté(e) le 2 octobre 2011 Encore des poèmes , encore des poèmes encore , des poèmes !!!! Oh oui Cord : Smil ulette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 2 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 2 octobre 2011 Mardi 27 septembre, un poème... Hommage à Marie Je me souviens de lui de son corps noir d'ébène qui furtivement une nuit débauchait mon hymen dans mon corps endormi désir de silène semait sans même un cri ses illicites graines lorsque mes yeux s'ouvrirent je respirais l'haleine et ses yeux noirs épris d'une fugace haine je misais sur l'oubli d'effacer cette scène tu viens avec mépris de raviver ma peine je te vois mon ami pleurer sous ce haut chêne où mon cou se rompit pour y trouver un terme je te vois mon ami sourire dans cette plaine où je t'ai accueillis pour briser toutes ces chaines Cécile - sans date Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smilou5336 Posté(e) le 2 octobre 2011 Partager Posté(e) le 2 octobre 2011 ENCOOOOOOOOOORE !!!! *Pete un cable* Cord : smiloulette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 3 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 3 octobre 2011 Lundi 3 octobre, un poème... Si je t'ai fait souffrir, Par quelques mots, Par quelques dires, Ne le prends pas de si haut, Ne me prends pas en horreur, Et pardonne mes erreurs. Cécile - 1987 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 4 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 4 octobre 2011 Mardi 4 octobre, un poème... Ferme usée C'est une ferme aux pierres usées avec une cheminée d'où sort une fumée couleur cendre. Sur la pierre de taille, la mousse verte se repose mouillée de la rosée de septembre. A l'heure où mes yeux découvre la lumière du jour naissant je rêve à cette image. Je la vois avec toi qui boit ton café le matin près des muriers qui se donnent. Je nous vois dans ce rêve comme une réalité... C'est notre petite ferme usée. Marie - 1984 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smilou5336 Posté(e) le 4 octobre 2011 Partager Posté(e) le 4 octobre 2011 GG ! Cord : Smil ulette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 5 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 5 octobre 2011 Mercredi 5 octobre, un poème... Comme un vieillard à sa canne, s'y appuie pas à pas, De ce chemin de rocailles, un jour peut-être en verrais-je le sommet, Et ce jour là comme un secret J'aimerais que tu y sois. Cécile - 1999 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 6 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 6 octobre 2011 Jeudi 06 octobre, un poème... Tu n'es pas mon amour mais juste qu'un pantin car quand je te dis viens tu fais bien des détours tu n'es rien pour moi ton corps ne m'appartiens lorsque je te dis viens aussitôt tu t'en vas tu es seulement un leurre qui cherche à me faire peur si ton corps s'abstient ton cœur est bien restreint fantôme tu es pour moi vapeur volatile qui s'échappe déjà que je ne peux tenir diable, tel tu te tiens qui veux me faire souffrir et en laisse me tenir pour mieux freiner demain le corps de mon mari est tout autant le mien lorsque je lui dis viens il répond toujours oui toujours à mes appels tu ne sais que dire non tu as renié mon nom jamais tu ne m'appelles fausse intimidation qui pour moi sonne faux tu ne sais dire tout haut tes vraies motivations tu es rien qu'un méchant un gredin, un voyou un pourri, un grand loup un faux un mécréant tu veux rien que ma mort ceci depuis toujours tu prépares mon sort dans l'ombre chaque jour des années, tu attends pour abattre ton épée dans le blanc de mon sein que tu n'as pas sucé pourquoi dois-je subir autant d'acharnement entre haine et désir depuis si fort longtemps que t'ai-je donc fait pour autant de mépris quels furent mes méfaits qui me laisses sans répit tu jouis de ma défaite de ma grande tristesse à toutes mes attentes c'est non qui te contente tu es mon pire ennemi tu es mon pire linceul avec toi toujours seule expirant ton mépris Et dis-moi peu t'importe si quand tu seras prêt je te ferme la porte auras-tu des regrets ? Tu veux que je devienne un de tes plus haut mur tu m'enfermes dans ta haine et rouvres mes blessures j'ai tenté mille fois de te conduire à moi mais tu ne sais quoi faire en sommes je t'indiffère ce que tu cherches à faire c'est éveiller mon cœur le laisser en alerte pour mieux sceller ma perte de joie, tu te délectes de voir ma tristesse Tu savoures comme secte ma plus grande détresse tu es un meurtrier en secret, lentement pour mieux parfaire ton crime déjà depuis longtemps lentement dans ma chair tu cisailles et entrouvres puissant de ta torture est-ce ça ton amour ? Après bien des aveux tu reviens à la charge satisfait et radieux de voir tous tes ravages Mais si tôt oublié tu reviens me hanter vampire forcené contempler tes méfaits Tu ne veux pas changer les fausses règles du jeu celles que t'ont donné ceux qui se prennent pour dieu tu cherches à me soumettre à ta seule condition de devenir le maître de ma seule déraison j'aspire à d'autres choses dont tu ne te doutes pas un jour qui arriveront à me mettre en joie tu es un assassin en silence tu répands la mort avec délice dans mon corps au supplice libérée dès demain de toi je ne veux rien surtout pas ton chagrin et ton sourire mesquin Après et bien encore quand mon corps sera mort de toi aucunes traces Rien qui me fasse tord va, disparaît si loin que tous mes yeux t'oublient mets-toi dans un recoin dans un bien loin replis pars, va t-en loin d'ici qu'attends-tu à présent l'unique ultime instant quand mon cœur se répand ? Derrière des avatars tu caches ta vraie nature souhaitant tôt ou tard partir à l'aventure Ta jalousie féroce s'oppose à tout mon art de ta nature précoce tu n'es rien qu'un vantard tu n'es pas mon mari ton corps n'est pas le mien lorsque je te dis viens tu ne sais pas dire oui tu n'es pas mon mari ton corps n'est pas le mien lorsque je lui dis viens il ne sait que dire oui tu es un mécréant un vaurien, un méchant un escroc, un maudit un mesquin, un bandit très grand voyou d'hier et surtout de demain tu me sembles bien fier bandit de grand chemin tu médites dans l'ombre comment venir à bout de mon cœur qui sombre je ne tiens plus debout Un jour délivré de ton ombre, de l'émoi ce sera à ton tour de connaître l'effroi j'irai vers la lumière ne me retournerai pas de voir par derrière s'alourdir tes pas ton cœur est une tombe qui me remplit d'effroi ton âme est bien si sombre de ne vouloir de moi Si simples sont les choses quand on les veux vraiment suspect est donc la cause de tes grands sentiments quand on mettra mon corps profond dedans la tombe je veux qu'on sache encore ce qui lui fit de l'ombre surtout n'oses jamais dire que tu m'auras aimé ce serait que mentir tout le monde le sait Dupe, ils ne le sont pas de ta basse tromperie qui signe mon trépas et de ta félonie Meurtrier, tu seras inscrit sur les tablettes de ces plus hautes lois même si tu te rachètes Je meurs à petit feu de tes hésitations qui sonne vraiment creux et qui sont sans raisons Tu es qu'un psychopathe un dangereux scélérat derrière moi tu te caches n'avouant pas ton état Et devant tous les autres tu veux être parfait mais tu n'es rien d'autre qu'un gourou mauvais des autres tu sais jouer pour pouvoir cheminer arriver à ta gloire pour te faire consacrer devant toi ils s'inclinent croyant voir un messie en fait tu les domines et les méprise aussi Avec clairvoyance je vois ce que tu es même si mon cœur balance pour te voir moins mauvais mais c'est là sans espoir de te voir changer que j'esquive un peu tard le coup qui m'a frappé ta dernière escouade était vraiment fatale je me sens défaillir et vraiment m'affaiblir Bientôt tu savoureras le fruit de ton combat passer qui me feras de ma vie à trépas tu pourras enfin jouir sans retenu je crois et avec grand plaisir de ce chemin de croix mais je n'y serais plus pour saisir ta victoire bien loin je serais déjà en oubliant ta gloire. Cécile - 2011 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LanceLeau Posté(e) le 7 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 7 octobre 2011 vendredi 7 octobre, un poème... On entend plus de bruit, De temps en temps, un murmure, un clapotis, le silence... Et tous les sens en éveil devant l'espace vide jamais muet. Cécile - 1986 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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