[Projet] Académie des mages version florenziiii

[florenziiii]

Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez bien. Hier soir, vous sembliez intéressé par ma version d'une académie des mages que j'avais durant cet été donc je poste ici de façon plus formelle les informations concernant cette dernière.

 

J'ai un rôle-play que je dois adapter (cela me prendra 5 minutes) à Nevah d'environ 5 pages que je peux poster dans la journée.

Le projet en lui même est assez gros bien que de dimension "humaine". C'est une académie volante dans mes inspirations principales sont les suivantes :

 

 

Le bâtiment principale est basé sur une cathédrale gothique de type "notre dame" dont je me suis très librement inspiré (mais non plagié, vous pouvez vérifier) pour en faire un bâtiment magique avec ne nombreuses références aux éléments (feu, terre, roche et eau) notamment avec quelques parties en lévitation.

 

La construction du bâtiment principal a été ma principale préoccupation et celui-ci est fini à 85%. Seul l'entrée n'est pas terminée et l'intérieur est à décorer également mais j'ai pas mal d'idées la-dessus.

L'entrée sera une tour double ou simple, je ne sais pas encore. Cela reste encore a déterminer.

Les dimensions SANS l'entrée (établies à partir du .schematic) sont les suivantes : 130x80x66

Les dimensions AVEC l'esquisse d'entrée que j'ai montré hier soir (établies à partir du .schematic) sont les suivantes : 163x80x82

 

Néanmoins, à cela, il faut rajouter, si je devais suivre mon idée de départ, à savoir une académie volante, rajouter les bords de l'île ainsi que creuser le sol. "Dessiner" le bas de l'île volante n'est pas difficile et pourrait ressembler à ceci :

 

 

Je pense, mais ce n'est que mon idée, qu'il est intéressant de faire une île pour obtenir différents effets visuels notamment de gigantesques chutes d'eau comme celles-ci :

 

 

A vous de voir si vous voulez faire un projet volant ou pas. Vous m'avez parlé de faire une extension à Nevah ... la balle est dans votre camp. de toute façon, je réaliserai le projet volant sur mon propre serveur . Les plans d'architecture sont presque au point que ce soit l'extérieur que l'intérieur que je peux vous passer. J'ai même fait une arche (presque finie elle aussi) d’où pourrait partir un pont pour relier l'académie à Nevah.

 

Actuellement,je prépare un concours qui me prend tout mon temps jusqu'à fin novembre, aussi je ne pourrai pas être la souvent et je ne pourrai pas participer à la construction de cette académie jusqu'à la fin de mon concours. Je peux néanmoins aider pour les plans, les matériaux et vous donner tous mes po. C'est tout ce que je peux faire jusqu'à ce que mon concours soit fini.

[florenziiii]

Depuis que la magie est rentrée dans ma vie, mon monde s’est agrandi. Enfant, je ne connaissais que les rues de la ville ou je suis né : Stendel la Grande. Il m’arrivait de mendier ou de voler afin de pourvoir à ma subsistance. Jamais à l’époque, je n’aurais cru pouvoir devenir un magicien. Je ne vais pas m’en plaindre car sans ce don, jamais je n’aurais pu survivre aux épreuves que j’ai traversées.

 

Je me souviens de la fois où j’avais été poursuivi par des contrebandiers qui voulaient me dérober l’une de mes dernières acquisitions : un élémentaire de feu. J’avais pu leur échapper en faisant diversion en relâchant ce dernier ce qui a valu de sacré déconvenues à cette bande de brigands …

J’étais terrifié la première fois que j’ai dû utiliser la magie pour sauver ma vie. Je me souviens également de la fois où j’étais garde du corps. J’avais non seulement failli périr mais c’est au cours de cette aventure que j’ai découvert qui j’étais et quelle était ma place dans ce monde. Laissez-moi vous rappeler le contexte de cette histoire.

 

J’avais roulé ma bosse comme on dit. J’étais parti à l’aventure, au sein de la nation de Frowin, dans la charmante ville de Leyawine. Charmante aux premiers abords, elle s’est révélé le siège de noirceurs et de ténèbres qui m’étaient impossible à combattre avec mes forces actuelles. (Cf rôle-play de Leyawine). Je fus contraint de fuir et je trouvai asile dans le dominion, auprès du paisible peuple de nixe. Je pu ainsi reprendre des forces après le difficile combat qui failli me faire perdre l’esprit. Particulièrement heureux d’avoir pu échapper à l’horreur, je décidai d’exprimer ma gratitude envers la Cité de Nixe et leur chef Quebecbass qui a eu la gentillesse de m’offrir l’asile en les aidants à bâtir un temple en l’honneur de leur déesse bienfaitrice Ondine. Je pus ainsi rembourser ma dette envers eux. Les excavations et le minage, nécessaires à la construction du temple, me permirent de renforcer mon corps et mon esprit et je quittais la ville en paix avec moi-même en emportant l’amitié des habitants de la cité.

 

J’ai commencé ma vie en tant que bretteur. Je suis ainsi rentré dans la guilde des guerriers de mon propre village ce qui me permit de profiter des enseignements des maîtres d’armes locaux qui remarquèrent mes capacités. J’ai pu ainsi devenir l’un des gardiens de mon village. Cette vie me plaisait mais il me manquait quelque chose. J’avais une soif d’apprentissage inextinguible que je n’expliquais pas. J’étais obsédé par les phénomènes surnaturels et tout ce qui appartenait au domaine de la magie. C’est ainsi que je commençais par l’acquisition de divers ouvrages traitant de mysticisme et autres divinités. J’essayais d’apprendre en autodidacte les bases de la magie mais je me rendis vite compte la nécessité d’avoir un instructeur compétent. Je mis un terme à mon apprentissage en autodidacte lorsque je mis le feu, par accident, à la maison du mage de mon village qui se révéla incapable de l’arrêter. J’étais atterré de voir un tel personnage occupant sa position incapable d’arrêter un sortilège de débutant. Celui-ci devait passer plus de temps à vendre des bâtons de farces et attrapes qu’à pratiquer la magie. Je renonçai ainsi à apprendre la magie dans ma ville et je décidais de partir en quête d’un instructeur compétent.

 

Je me demandais ainsi ou je pourrais trouver un tel personnage. Les magiciens n’étaient pas légion et quelqu’un susceptible de me transmettre son savoir encore moins. C’est ainsi que j’appris l’existence de l’académie des mages : Triagia à Nevah où tous les mages de minefield pouvaient se rendre. S’il existait bien un endroit où trouver un instructeur en magie, c’était là-bas. Néanmoins, le voyage était fort loin et coûtait cher. Par chance ou peut-être un signe du destin, je pus être engagé en tant que garde du corps.

 

J’avais ainsi été engagé avec 3 autres mercenaires pour escorter la fille d’un riche marchand. J’avais accepté ce travail car cela me permettait de me rendre jusqu’à l’académie légendaire de Triagia tout en étant payé. Le marchand devait se rendre à l’académie pour faire affaire avec les archimages de la cité pour leur vendre diverses reliques. Ayant déjà reçu des menaces de mort, il craignait pour la vie de sa fille aussi, il décida de l’emmener avec lui.

 

Nous chevauchions en silence. Le cheval avançait le long des falaises qui surplombaient la mer. Une brise tiède portait l’odeur des fleurs et des arbres environnantes qui s’agitaient doucement. Le soleil était déjà haut dans le ciel et faisait monter une brume de chaleur sur l’océan. Nous pouvions également apercevoir des mouettes qui planaient au-dessus de l’eau en quête de leur futurs repas. En tant qu’arrière garde, j’avais passé la matinée à regarder le dos de la fille du marchand. Avant, de partir, j’avais reçu de nombreuses instructions quant à la conduite et les responsabilités qui m’incombaient vis-à-vis de celle-ci ce qui m’horripila profondément. Comme si mon éducation n’était pas convenable … Pour le travail, j’avais eu besoin d’apprendre à monter à cheval ce que je fis durant la semaine précédant le voyage. Bien que peu à l’aise, je me débrouillais suffisamment bien pour pouvoir entreprendre ce périple. Le matin du jour J, nous dûmes attendre 2 heures après l’heure convenue que la fille du marchand daigne venir. Cela ne présageait rien de bon. Celle-ci, semblait être le cas typique de la fille pourrie gâtée. Nous apprîmes également qu’elle s’appelait Elisabeth, le nom d’une reine …

 

Elisabeth bien que très belle n’en avait pas moins un foutu caractère et mon humeur commençait à se changer en irritation pure et simple lorsqu’elle commençait à aboyer des ordres à tout va ou lorsqu’elle faisait des allusions sur ces vêtements ou sa coupe de cheveux. Cette fille semblait aussi superficielle qu’elle était jolie … je regrettais néanmoins de ne pas avoir de bouchons d’oreilles dont on vantait les propriétés d’isolation sonore, idéales lorsqu’on a une partenaire ronflant bruyamment ou lorsque l’on voyage avec des personnes désagréables. Elisabeth avait également tendance à refuser les tentatives polies d’engager la conversation hormis pour envoyer un de ses serviteurs quelque part. Elle s’adressait avec un ton hautain et froid qu’on les gens « important ». Elle n’hésitait pas à appeler les mercenaires chargés de sa sécurité « serviteur » bien que nous lui rappelions courtoisement nos noms. Ma première impression sur elle était la bonne. Elle était fille gâtée et susceptible. Je portais une tenue bordeaux, celle que j’emportais lorsque je devais effectuer un travail de garde du corps. Elle était robuste mais propre et sobre ce qui convenait parfaitement à ma fonction mais elle semblait bien pauvre par rapport à celle qu’Elisabeth portait. Elle portait une tenue de cavalière jaune brodée de noir simple avec un chapeau assorti. Le tissu dont était constitué la tenue semblait aussi fin que la soie mais en plus résistant. Bien qu’elle fasse petite-fille gâtée, elle était une cavalière née. Elle montait remarquablement son cheval tel une véritable amazone et il lui obéissait au doigt et à l’oeil. J’avoue ne pas me débrouiller aussi bien qu’elle. Mon cheval, en effet, avait tendance à s’arrêter tous les 30 mètres pour brouter l’herbe. Ce dernier m’avait été confié pour la mission et malgré tous mes efforts et les coups répétés que je lui donnais dans les flancs.

 

La faim commençait à me tenailler l’estomac. Plus nous avancions et plus mon esprit était obnubilé par le repas qui était dans ma sacoche. Au bout d’un certain qui me semblait une éternité, la fille du marchand se retourna et me demanda

 

« Serviteur, cela fait longtemps que tu es garde du corps ? »

J’enrageais car je lui avais déjà dit mon nom mais je n’en laissai rien transparaître.

« Non madame »

 

Elle me fixa comme si j’étais un insecte et se détourna de moi aussi vite qu’elle m’avait abordée.

Elle répondit : « Père n’engage que des imbéciles et des incapables maintenant, vivement que je reprenne les affaires ».

Je bouillais intérieurement en l’écoutant mais je me rassérénai.

Nous continuâmes un petit moment puis le marchand qui nous avait engagés dit : « Serviteurs, nous allons nous arrêter ici »

 

Parmi les prérogatives qui m’étaient dévolus, je devais m’occuper du cheval de la fille du marchand aussi je tirais mon cheval pour arriver au niveau du sien mais elle avait déjà sauté de sa selle sans attendre mon aide. Les autres serviteurs s’affairaient pour monter un camp et préparer le repas. Le client donnait des ordres pour que l’on prépare le camp le plus vite possible. Il manquait néanmoins des personnes pour s’occuper des chevaux. Vu le caractère désagréable de la fille du marchand, personne ne voulut s’occuper de celui d’Elisabeth aussi cette dernière m’appela.

 

« Serviteur viens ici ! »

Elle était en train de regarder la mer lorsque je me rapprochai d’elle. Sans se retourner, elle me demanda

« suis-je belle serviteur ? »

« Oui madame, très » je n’avais aucune raison de mentir. De plus, je savais qu’elle réponse elle attendait. Je me disais que la rassurer sur sa beauté la mettrait de meilleure humeur et donc me permettrait de passer un voyage un peu plus agréable.

 

« Il est très important pour moi d’elle belle, serviteur. Ma dame de compagnie dit qu’il faut que je sois la plus belle de toutes les dames du royaume si je veux attirer un époux puissant et seules les plus belles peuvent se permettre de choisir ».

 

Elle se retourna et je pu apercevoir un éclair d’appréhension dans son regard.

« As-tu beaucoup d’amis, serviteur ? »

« J’en ai quelques-uns ma Dame »

 

Elle m’observa pendant un certain temps et dit

« Ce doit être plaisant » répondit-elle. J’entraperçus à cet instant un autre aspect de la personnalité d’Elisabeth. Une autre que cette fille gâtée et hautaine. Il y avait quelque-chose en elle de blessée, vulnérable.

Elle s’approcha de moi et dit :

« Nous allons manger maintenant »

 

J’attachais rapidement les chevaux et je pris des paniers repas auprès des autres serviteurs. Elle s’agenouilla et commença à déballer le repas.

 

Elle me regarda et dit :

« Emmène les chevaux à la rivière de l’autre côté de la colline et fais les boire. Tu pourras ensuite manger »

Visiblement, je me suis trompé dans la description du travail. Ils ne recherchaient pas de garde du corps mais des serviteurs …

 

Je pris les rênes des chevaux et parti en direction d’un endroit ou faire boire les chevaux. Malgré les gémissements de mon estomac, j’étais heureux de pouvoir m’éloigner de cette fille pendant quelques temps. J’arrivais à la rivière et je dessellai les montures. Je leur donnai ensuite quelques coups de brosse puis posai les rênes sur le sol. Les chevaux étaient tranquilles et broutaient paisiblement aussi je ne voyais pas l’intérêt de les attacher. Je trouvai ensuite un endroit confortable ou m’assoir et je décidai de me reposer quelques instants. Au bout d’un certain temps, je me remis debout me disant que cette enfant gâtée d’Elisabeth devait presque avoir fini de manger. Je m’approchais des chevaux pour les sceller afin qu’ils soient prêts à être monté.

Au moment où j’arrivais près du campement, j’entendis des cris. Elisabeth courrais, à l’intérieur du camp suivie par trois trolls. Le camp était envahi par cinq autres trolls qui attaquaient les serviteurs et le riche marchand qui nous avaient engagés. Deux des trois mercenaires qui avaient été engagés étaient à terre, gisant dans une mare de sang. Trois autres serviteurs étaient morts à côté d’eux. Le dernier mercenaire complètement affolé essayait, tant bien que mal, de parer les coups de trois trolls mais il savait qu’il lui restait peu de temps à vivre sans aide extérieure. Je descendis de cheval et dégaina mon épée. Je m’approchais des trois trolls qui entouraient mon dernier camarade mercenaire. J’étais étonné car les trolls ne s’aventuraient pas si loin de la forêt d’habitude et je ne m’attendais pas à en apercevoir ici. Ils n’avaient pas vu que j’étais arrivé et je décidai d’utiliser cet avantage pour frapper par surprise. Les trolls avaient vaguement une forme humaine mais étaient petits et râblais avec des bras longs et épais. Leur peau était recouverte d’un cuir épais et sombre. J’abattis mon épée sur la tête d’un troll qui s’effondra dans un hululement d’affolement. Les deux autres trolls se retournèrent immédiatement et poussèrent des hurlements sauvages lorsqu’ils virent leur camarade à terre. Ils se jetèrent sur moi alors que le dernier mercenaire s’effondrait en s’étouffant dans son propre sang. J’arrivais à esquiver les assauts du premier troll. En effet, ceux-ci étaient très forts mais plutôt lents. Je tentai un premier coup d’estoc envers un troll qui s’avança vers moi et toucha ce dernier à l’abdomen. Néanmoins, ce dernier ne provoquant une profonde entaille mais ne l’arrêta pas dans son élan. Il en profita pour m’asséner un coup très violent qui m’envoya contre les roues d’une charrette et me cassa une première côte au passage. Je me relevai péniblement en réfrénant un gémissement de douleur lorsque je vis le troll que j’avais touché s’effondrer sur le sol. J’avais visiblement réussi à toucher le cœur du troll qui poussait des hululements de douleur. Le troll qui l’accompagnait était plus prudent et restait à bonne distance de moi, attendant le bon moment pour frapper. Il observait mes mouvements et cherchait la faille dans ma défense. Il ne tarderait pas à s’apercevoir que j’étais blessé et se jetterai sur moi dès qu’il le découvrira.

 

Ma côte me faisait mal et je saignais à un bras. Il profita d’un moment de relâchement ou mon épée s’était abaissé pour me foncer dessus. Je réussi à relever mon épée à temps qui s’enfonça dans son épaule. Le troll se recula en hululant de rage. Il se mit à pousser des hurlements et divers grognements qui, je le savais, ne présageaient rien de bon pour moi. Aussitôt dit, aussitôt fait, les deux trolls qui poursuivaient Elisabeth apparurent derrière le troll blessé à l’épaule. L’un portait la fille du marchand inconscient. A ce moment, là la peur me submergeait. Comment pourrais-je faire face à trois trolls alors que j’avais déjà eu tant de mal avec un seul d’entre eux. Ceux-ci constituaient de redoutables guerriers par leur force physique et leur endurance impressionnante. Je comprenais maintenant comment les autres mercenaires s’étaient faits taillés en pièces.

 

Ils s‘approchaient de moi à présent, et la peur me paralysait. J’essayais de les tenir éloigné de moi mais l’issue du combat ne faisait aucun doute. Lorsque le troll le plus proche de lui s’avança, un flash de lumière explosa derrière mes yeux et une douleur fulgurante me déchira le front. Des lettres grises apparurent dans ma tête. Celles-ci étaient familières. Je les avaient déjà vus dans des parchemins que j’avais étudiés mais je n’avais pas réussi à jeter ce sort à l’époque. Je prononçai l’incantation qui disparaissait de ma tête au moment où je finissais de le dire.

Lorsque le dernier mot fut prononcé, la douleur cessa et rugissement sonore retentit en face de moi. J’ouvris les yeux et vis les trolls se tordre par terre, la bave aux lèvres, les yeux écarquillés par la douleur, se débattant désespérément. Les trolls frissonnaient puis finirent de s’arrêter de bouger.

 

Je me sentais fiévreux et épuisé et je m’écroulais sur le sol d’épuisement conscient d’avoir vaincu mes ennemis. Je sombrai aussitôt dans l’inconscience.

Je ne touchais pas le sol et tout me semblait lumineux. J’étais au-dessus du campement en train de flotter dans les airs et j’apercevais les survivants s’organiser après l’attaque. Je fus surpris de voir Elisabeth qui était penché au-dessus de moi et qui tenait ma tête afin que celle-ci ne touche pas le sol. J’étais heureux d’avoir pu sauver des vies et également d’avoir pu utiliser la magie. A l’évocation de la magie, je me sentais attiré vers un endroit lointain et j’avançais en flottant dans l’air aussi léger qu’un nuage. Je commençais à avancer et à me déplacer de plus en plus vite jusqu’à atteindre une vitesse ahurissante. Puis je me stoppai net. Je flottais dans les airs face à une immense montagne volante qui volait dans les airs. J’observais, ébahi, des constructions gigantesques qui avaient été bâti sur cette montagne volante. Je me déplaçais en direction de cet édifice surnaturel, attisé par la curiosité que ces constructions éveillaient en moi.

 

Je passais un pont qui était très mince par rapport à sa longueur. Il ne semblait bénéficier d’aucune attache et volait véritablement. En approchant de cette montagne flottante, j’aperçu que la montagne était constituée de plusieurs îles flottantes reliées entre elles par plusieurs ponts.

Je passais par ce qui semblait être l’entrée principale et je pouvais me promener à l’intérieur de rues donnant sur diverses habitations. Bizarrement, les gens que je croisais me saluaient et proposaient de m’inviter chez eux lorsque je reviendrai les voir.

 

J’aperçus des couloirs bordant une grande place verdoyante semblable à un cloître. Des chemins étaient délimités par du gravier et une fontaine occupait le centre du cloître. J’aperçus ensuite un chemin menant à une gigantesque construction bordée par les colonnades et une façade gothique. L’intérieur était splendide avec un plafond constitué d’une grande coupole centrale bordée de coupoles secondaires en termes de taille. Ceci constituait un hall donnant accès à deux tours gigantesques dont je ne pouvais apercevoir que le plafond du premier étage, haut de plus de dix mètres, soutenu par de massives colonnes sculptées pouvant rivaliser avec celles de Galiénor. L’autre chemin donnait accès à un autre édifice de conception architecturale radicalement différente et ressemblant à une cathédrale. Je pouvais observer les séries de colonnades magnifiques bordées par de gigantesques vitraux offrant toute la solennité que requiert un lieu dédié à la méditation et au recueillement. Une personne était en train de prier près du cœur et je sentais que je devais m’entretenir avec lui. Bien qu’étant différent de ma forme physique habituelle, j’étais persuadé que nous pourrions communiquer.

 

M’approchant derrière lui, il se retourna et dit :

« Ton voyage ne fais que commencer et tu verras des choses que peu de personne peuvent appréhender. Je peux t’aider à progresser et à atteindre ton but. Maintenant réveilles-toi, retrouve -moi à Triagia et achève ta formation en devenant mon disciple »

 

Je me réveillais dans les bras d’Elisabeth qui maintenait ma tête sur ses genoux.

« Haaaa notre héro se réveille, enfin !ce n’est pas trop tôt »

« Ne sois pas insolente ma fille, n’oublie pas que nous lui devons la vie »

Les choses me semblaient différentes maintenant. Non, j’étais différent. J’avais pris conscience que quelque-chose avait changée en moi. Pour la première fois de ma vie, je savais qui j’étais et quel était mon but dans la vie.

[Napo50]

Perso je préfère l'île volante et tu as fait un sacré RP Bravo

[florenziiii]

Merci beaucoup napo ^^

D'autres commentaires sur mon projet ou mon RP ?

[B4b]

+1 ca compte ? =P

C'est un projet vraiment énorme dans tous les sens du terme pour l'avoir vu sur serveur privé.

Malgré quelques matériaux sans doute à modifier comme je t'en avait fait la remarque mais cela peut passer outre et n’empêche pas la construction de l'académie ^^

[florenziiii]

Pas de soucis pour d'éventuelles modifications que ce soit pour les matériaux ou diverses rectifications. J'ai pas mal d'idées pour améliorer l'esthétisme globale. Je prendrai vos diverses suggestions comme rajouter le symbole de Nevah et modifier les tours avec la lave et l'entrée "oeuf" que j'aime décidément pas. Il y a plein de petites choses dont je ne suis pas pleinement satisfait et il me faudra du temps pour les rectifier ... sinon je suis certain qu'a nous tous, nous pourrons torcher la construction en une semaine de vacances mais il vous reste a trouver une place pour caser le projet. Au pire, vous pourrez le voir fini sur mon serveur lol

[Napo50]

Moi je sais ou, elle (l'île volante) serait très bien a coter de la caserne au dessus de l'eau car la place et vide juste un banc de sable moche a supprimer et en plus elle serait visible en entrant à Nevah depuis NS, c'est ce qui manque a cette endroit là je pense.

 

En rouge la zone du projet et en bleu le chemin d’accès

[florenziiii]

Génial,j'irais faire un tour pour voir si les dimensions conviennent. En plus, la position près pourrait me permettre de faire un sous-projet que je vous ai pas encore présenté

[Choup]

Bon, bad new : il n'y aura pas d'augmentation de la hauteur sur NS (trop de lag) ...

[Napo50]

Pas de bol !

Ont va devoir creuser la zone

[Choup]

En tout cas pour le moment on ne creuse rien

[Napo50]

Ok choup, faudra prévoir quand même.

[Hillkoz]

Mes pioches sont éguisées et mes fours chauffent pleine de pierre lisse et de verre.

 

Quand est ce qu'on commence?

[florenziiii]

Je regrette de ne pas avoir de terrain pour faire ce projet dans son ensemble

Que pensez-vous de ne faire qu'une partie du projet ? Au pire je referais quelque-chose plus dans ce qu'il est possible de faire sur minefield d'ici un mois et demi.

 

J'ai pensé à utiliser l''arche que j'ai commencé à faire et qui peut être continuée dans l'optique de l'académie des mages.

 

Les contours de l'arche sont entièrement faits donc les dimensions ne peuvent plus varier maintenant. Celles-ci sont de :l27xL99xH59 qui sont des dimensions plus raisonnables.

 

J'aimerais aussi proposer mon RP pour le concours : 5000 PA ne se refuse pas

[Napo50]

On est avec toi Florenziii

[florenziiii]

Peut être pourriez-vous me garder un petit terrain de 130x50 ? Comme ça je pourrais faire ça sur une ile volante tout de même

[Napo50]

A Nevah je crois que c'est bon !

[florenziiii]

Correction du Rp:

 

Depuis que la magie est rentrée dans ma vie, mon monde s’est agrandi. Enfant, je ne connaissais que les rues de la ville où je suis né : Stendel la Grande. Il m’arrivait de mendier ou de voler afin de pourvoir à ma subsistance. Jamais à l’époque, je n’aurais cru pouvoir devenir un magicien. Je ne vais pas m’en plaindre car sans ce don, jamais je n’aurais pu survivre aux épreuves que j’ai traversées.

 

Je me souviens de la fois où j’avais été poursuivi par des contrebandiers qui voulaient me dérober l’une de mes dernières acquisitions : un élémentaire de feu. (Cf. mon RP paysan) J’avais pu leur échapper en faisant diversion en relâchant ce dernier ce qui a valu de sacré déconvenues à cette bande de brigands …

J’étais terrifié la première fois que j’ai dû utiliser la magie pour sauver ma vie. Je me souviens également de la fois où j’étais garde du corps. J’avais non seulement failli périr mais c’est au cours de cette aventure que j’ai découvert qui j’étais et quelle était ma place dans ce monde. Laissez-moi vous rappeler le contexte de cette histoire.

 

J’avais roulé ma bosse comme on dit. J’étais parti à l’aventure, au sein de la nation de Frowin, dans la charmante ville de Leyawine. Charmante aux premiers abords, elle s’est révélé le siège de noirceurs et de ténèbres qui m’étaient impossible à combattre avec mes forces actuelles. (Cf rôle-play de Leyawine). Je fus contraint de fuir et je trouvai asile dans le dominion, auprès du paisible peuple de nixe. Je pu ainsi reprendre des forces après le difficile combat qui failli me faire perdre l’esprit. Particulièrement heureux d’avoir pu échapper à l’horreur, je décidai d’exprimer ma gratitude envers la Cité de Nixe et leur chef Quebecbass qui a eu la gentillesse de m’offrir l’asile en les aidants à bâtir un temple en l’honneur de leur déesse bienfaitrice Ondine. Je pus ainsi rembourser ma dette envers eux. Les excavations et le minage, nécessaires à la construction du temple, me permirent de renforcer mon corps et mon esprit. Je quittais la ville en paix avec moi-même en emportant l’amitié des habitants de la cité.

 

J’ai commencé ma vie en tant que bretteur. Je suis ainsi rentré dans la guilde des guerriers de mon propre village ce qui me permit de profiter des enseignements des maîtres d’armes locaux qui remarquèrent mes capacités. J’ai pu ainsi devenir l’un des gardiens de mon village. Cette vie me plaisait mais il me manquait quelque chose. J’avais une soif d’apprentissage inextinguible que je n’expliquais pas. J’étais obsédé par les phénomènes surnaturels et tout ce qui appartenait au domaine de la magie. C’est ainsi que je commençais par l’acquisition de divers ouvrages traitant de mysticisme et autres divinités. J’essayais d’apprendre en autodidacte les bases de la magie mais je me rendis vite compte la nécessité d’avoir un instructeur compétent. Je mis un terme à mon apprentissage en autodidacte lorsque je mis le feu, par accident, à la maison du mage de mon village qui se révéla incapable de l’arrêter. J’étais atterré de voir un tel personnage occupant sa position incapable d’arrêter un sortilège de débutant. Celui-ci devait passer plus de temps à vendre des bâtons de farces et attrapes qu’à pratiquer la magie. Je renonçai ainsi à apprendre la magie dans ma ville et je décidais de partir en quête d’un instructeur compétent.

 

Je me demandais ainsi où je pourrais trouver un tel personnage. Les magiciens n’étaient pas légion et quelqu’un susceptible de me transmettre son savoir encore moins. C’est ainsi que j’appris l’existence de l’académie des mages : Triagia qui était proche de Nevah. Ce lieu était un sancuaire où tous les mages de minefield pouvaient se rendre. S’il existait bien un endroit où trouver un instructeur en magie, c’était là-bas. Néanmoins, le voyage était fort loin et coûtait cher. Par chance ou peut-être un signe du destin, je pus être engagé en tant que garde du corps.

 

J’avais ainsi été engagé avec 3 autres mercenaires pour escorter la fille d’un riche marchand. J’avais accepté ce travail car cela me permettait de me rendre jusqu’à l’académie légendaire de Triagia tout en étant payé. Le marchand devait se rendre à l’académie pour faire affaire avec les archimages de la cité pour leur vendre diverses reliques. Ayant déjà reçu des menaces de mort, il craignait pour la vie de sa fille aussi, il décida de l’emmener avec lui.

 

Notre groupe chevauchait en silence. Ma monture avançait le long des falaises qui surplombaient la mer. Une brise tiède portait l’odeur des fleurs et des arbres environnants qui s’agitaient doucement. Le soleil était déjà haut dans le ciel et faisait monter une brume de chaleur sur l’océan. Nous pouvions également apercevoir des mouettes qui planaient au-dessus de l’eau en quête de leurs futurs repas. En tant qu’arrière garde, j’avais passé la matinée à regarder le dos de la fille du marchand. Avant de partir, j’avais reçu de nombreuses instructions quant à la conduite et les responsabilités qui m’incombaient vis-à-vis de celle-ci ce qui m’horripila profondément. Comme si mon éducation n’était pas convenable …

Ainsi, pour ce travail, j’avais eu besoin d’apprendre à monter à cheval ce que je fis durant la semaine précédant le voyage. Bien que peu à l’aise, je me débrouillais suffisamment bien pour pouvoir entreprendre ce périple. Le matin du jour J, nous dûmes attendre 2 heures après l’heure convenue que la fille du marchand daigne venir. Cela ne présageait rien de bon. Celle-ci semblait être le cas typique de la fille pourrie gâtée. Nous apprîmes également qu’elle s’appelait Elisabeth, le nom d’une reine …

 

Elisabeth bien que très belle n’en avait pas moins un foutu caractère et mon humeur commençait à se changer en irritation pure et simple lorsqu’elle commençait à aboyer des ordres à tout va. Cette fille semblait aussi superficielle qu’elle était jolie … je regrettais néanmoins de ne pas avoir de bouchons d’oreilles dont on vantait les propriétés d’isolation sonore, idéales lorsqu’on a une partenaire ronflant bruyamment ou lorsque l’on voyage avec des personnes désagréables. Elisabeth avait également tendance à refuser les tentatives polies d’engager la conversation hormis pour envoyer un de ses serviteurs quelque part. Elle s’adressait avec un ton hautain et froid que possède les gens « importants ». Elle n’hésitait pas à appeler les mercenaires chargés de sa sécurité « serviteur » bien que nous lui rappelions courtoisement nos noms. Ma première impression sur elle était la bonne. Elle était fille gâtée et susceptible. Je portais une tenue bordeaux, celle que j’emportais lorsque je devais effectuer un travail de garde du corps. Elle était robuste mais propre et sobre ce qui convenait parfaitement à ma fonction mais elle semblait bien pauvre par rapport à celle qu’Elisabeth portait. Elle portait une tenue de cavalière jaune brodée de noir simple avec un chapeau assorti. Le tissu dont était constitué la tenue semblait aussi fin que la soie mais en plus résistant. Bien qu’elle fasse petite-fille gâtée, elle était une cavalière née. Elle montait remarquablement son cheval tel une véritable amazone et il lui obéissait au doigt et à l’œil. J’avoue ne pas me débrouiller aussi bien qu’elle. Mon cheval, en effet, avait tendance à s’arrêter tous les 30 mètres pour brouter l’herbe malgré tous les coups répétés que je lui donnais dans les flancs.

 

La faim commençait à me tenailler l’estomac. Plus nous avancions et plus mon esprit était obnubilé par le repas qui était dans ma sacoche. Au bout d’un certain temps qui me semblait être une éternité, la fille du marchand se retourna et me demanda

 

« Serviteur, cela fait longtemps que tu es garde du corps ? »

J’enrageais car je lui avais déjà dit mon nom mais je n’en laissai rien transparaître.

« Non madame »

 

Elle me fixa comme si j’étais un insecte et se détourna de moi aussi vite qu’elle m’avait abordée.

Elle répondit : « Père n’engage que des imbéciles et des incapables maintenant, vivement que je reprenne les affaires ».

Je bouillais intérieurement en l’écoutant mais je me rassérénai.

Nous continuâmes un petit moment puis le marchand qui nous avait engagés dit : « Serviteurs, nous allons nous arrêter ici »

 

Parmi les prérogatives qui m’étaient dévolus, je devais m’occuper du cheval de la fille du marchand aussi je tirais mon cheval pour arriver au niveau du sien mais elle avait déjà sauté de sa selle sans attendre mon aide. Les autres serviteurs s’affairaient pour monter un camp et préparer le repas. Le client donnait des ordres pour que l’on prépare le camp le plus vite possible. Il manquait néanmoins des personnes pour s’occuper des chevaux. Vu le caractère désagréable de la fille du marchand, personne ne voulut s’occuper de celui d’Elisabeth aussi cette dernière m’appela.

 

« Serviteur viens ici ! »

Elle était en train de regarder la mer lorsque je me rapprochai d’elle. Sans se retourner, elle me demanda

« suis-je belle serviteur ? »

« Oui madame, très » je n’avais aucune raison de mentir. De plus, je savais qu’elle réponse elle attendait. Je me disais que la rassurer sur sa beauté la mettrait de meilleure humeur et donc me permettrait de passer un voyage un peu plus agréable.

 

« Il est très important pour moi d’être belle, serviteur. Ma dame de compagnie dit qu’il faut que je sois la plus belle de toutes les dames du royaume si je veux attirer un époux puissant et seules les plus belles peuvent se permettre de choisir ».

 

Elle se retourna et je pu apercevoir un éclair d’appréhension dans son regard.

« As-tu beaucoup d’amis, serviteur ? »

« J’en ai quelques-uns ma Dame »

 

Elle m’observa pendant un certain temps et dit

« Ce doit être plaisant » répondit-elle. J’entraperçus à cet instant un autre aspect de la personnalité d’Elisabeth. Une autre que cette fille gâtée et hautaine. Il y avait quelque-chose en elle de blessée, vulnérable.

Elle s’approcha de moi et dit :

« Nous allons manger maintenant »

 

J’attachais rapidement les chevaux et je pris des paniers repas auprès des autres serviteurs. Elle s’agenouilla et commença à déballer le repas.

 

Elle me regarda et dit :

« Emmène les chevaux à la rivière de l’autre côté de la colline et fais les boire. Tu pourras ensuite manger »

Visiblement, je me suis trompé dans la description du travail. Ils ne recherchaient pas de garde du corps mais des serviteurs …

 

Je pris les rênes des chevaux et parti en direction d’un endroit où faire boire les chevaux. Malgré les gémissements de mon estomac, j’étais heureux de pouvoir m’éloigner de cette fille pendant quelques temps. J’arrivais à la rivière et je dessellai les montures. Je leur donnai ensuite quelques coups de brosse puis posai les rênes sur le sol. Les chevaux étaient tranquilles et broutaient paisiblement aussi je ne voyais pas l’intérêt de les attacher. Je trouvai ensuite un endroit confortable où m’assoir et je décidai de me reposer quelques instants. Au bout d’un certain temps, je me remis debout me disant que cette enfant gâtée d’Elisabeth devait presque avoir fini de manger. Je m’approchais des chevaux pour les sceller afin qu’ils soient prêts à être monté.

Au moment où j’arrivais près du campement, j’entendis des cris. Elisabeth courrais, à l’intérieur du camp suivie par trois trolls. Le camp était envahi par cinq autres trolls qui attaquaient les serviteurs et le riche marchand qui nous avaient engagés. Deux des trois mercenaires qui avaient été engagés étaient à terre, gisant dans une mare de sang. Trois autres serviteurs étaient morts à côté d’eux. Le dernier mercenaire complètement affolé essayait, tant bien que mal, de parer les coups de trois trolls mais il savait qu’il lui restait peu de temps à vivre sans aide extérieure. Je descendis de cheval et dégaina mon épée. Je m’approchais des trois trolls qui entouraient mon dernier camarade mercenaire. J’étais étonné car les trolls ne s’aventuraient pas si loin de la forêt d’habitude et je ne m’attendais pas à en apercevoir ici. Ils n’avaient pas vu que j’étais arrivé et je décidai d’utiliser cet avantage pour frapper par surprise. Les trolls avaient vaguement une forme humaine mais étaient petits et râblais avec des bras longs et épais. Leur peau était recouverte d’un cuir épais et sombre. J’abattis mon épée sur la tête d’un troll qui s’effondra dans un hululement d’affolement. Les deux autres trolls se retournèrent immédiatement et poussèrent des hurlements sauvages lorsqu’ils virent leur camarade à terre. Ils se jetèrent sur moi alors que le dernier mercenaire s’effondrait en s’étouffant dans son propre sang. J’arrivais à esquiver les assauts du premier troll. En effet, ceux-ci étaient très forts mais plutôt lents. Je tentai un premier coup d’estoc envers un troll qui s’avança vers moi et toucha ce dernier à l’abdomen. Mon coup fut insuffisant pour arrêter le troll dans son élan et il en profita pour m’asséner une contre-attaque très violente qui m’envoya contre les roues d’une charrette et me cassa une première côte au passage. Je me relevai péniblement en réfrénant un gémissement de douleur lorsque je vis le troll que j’avais touché s’effondrer sur le sol. J’avais visiblement réussi à toucher le cœur du troll qui poussait des hululements de douleur. Le troll qui l’accompagnait était plus prudent et restait à bonne distance de moi, attendant le bon moment pour frapper. Il observait mes mouvements et cherchait la faille dans ma défense. Il ne tarderait pas à s’apercevoir que j’étais blessé et se jetterai sur moi dès qu’il le découvrira.

 

Ma côte me faisait mal et je saignais à un bras. Il profita d’un moment de relâchement où mon épée s’était abaissée pour me foncer dessus. Je réussi à relever mon épée à temps qui s’enfonça dans son épaule. Le troll se recula en hululant de rage. Il se mit à pousser des hurlements et divers grognements qui, je le savais, ne présageaient rien de bon pour moi. Aussitôt dit, aussitôt fait, les deux trolls qui poursuivaient Elisabeth apparurent derrière le troll à l’épaule blessé. L’un des trolls portait la fille du marchand inconsciente. A ce moment, là la peur me submergeait. Comment pourrais-je faire face à trois trolls alors que j’avais déjà eu tant de mal avec un seul d’entre eux. Ceux-ci constituaient de redoutables guerriers par leur force physique et leur endurance impressionnante. Je comprenais maintenant comment les autres mercenaires s’étaient faits taillés en pièces.

 

Ils s‘approchaient de moi à présent, et la peur me paralysait. J’essayais de les tenir éloigné de moi mais l’issue du combat ne faisait aucun doute. Lorsque le troll le plus proche de lui s’avança, une douleur explosa derrière mes yeux et des lettres grises apparurent dans ma tête. Celles-ci étaient familières. Je les avaient déjà vus dans des parchemins que j’avais étudiés mais je n’avais pas réussi à utiliser ce sort à l’époque. Je prononçai l’incantation qui disparaissait de ma tête au moment où je finissais de le dire.

 

Lorsque le dernier mot fut prononcé, la douleur cessa et des râles de douleur s'échappaient de la gorge de mes malheureux adversaires qui avaient déjà cessé le combat. J’ouvris les yeux et vis les trolls se tordre par terre, la bave aux lèvres, les yeux écarquillés par la douleur, se débattant désespérément. Les trolls frissonnaient puis finirent de s’arrêter de bouger.

 

Je me sentais fiévreux,épuisé par l'effort que je venais de réaliser. Le sol se dérobait sous mes pas tandis que ma conscience s'envolait, encore excité par la fantastique force qui m'avait traversé et qui m'a permis de terrasser mes ennemis.

 

Je ne touchais pas le sol et tout me semblait lumineux. J’étais au-dessus du campement en train de flotter dans les airs et j’apercevais les survivants s’organiser après l’attaque. Je fus surpris de voir Elisabeth qui était penché au-dessus de moi et qui tenait ma tête afin que celle-ci ne touche pas le sol. J’étais heureux d’avoir pu sauver des vies et également d’avoir pu utiliser la magie. A l’évocation de la magie, je me sentais attiré vers un endroit lointain et j’avançais en flottant dans l’air aussi léger qu’un nuage. Je commençais à avancer et à me déplacer de plus en plus vite jusqu’à atteindre une vitesse ahurissante. Puis je me stoppai net. Je flottais dans les airs face à une immense montagne volante. J’observais, ébahi, des constructions gigantesques qui avaient été bâti sur cette montagne volante. Je me déplaçais en direction de cet édifice surnaturel, attisé par la curiosité que ces constructions éveillaient en moi.

 

Je passais un pont qui était très mince et étiré par rapport à sa longueur. Il ne semblait bénéficier d’aucune attache et volait véritablement soustrait aux lois de la pesanteur par un procédé magique que je ne connaissais pas. En approchant de cette montagne flottante, j’aperçu que la montagne était constituée de plusieurs îles flottantes reliées entre elles par plusieurs ponts.

Je passais par ce qui semblait être l’entrée principale et je pouvais me promener à l’intérieur de rues donnant sur diverses habitations. Bizarrement, les gens que je croisais me saluaient et proposaient de m’inviter chez eux lorsque je reviendrai les voir.

 

J’aperçus des couloirs bordant une grande place verdoyante semblable à un cloître. Des chemins étaient délimités par du gravier et une fontaine occupait le centre du cloître. J’aperçus ensuite un chemin menant à une gigantesque construction bordée par des colonnades et une façade gothique. L’intérieur était splendide avec un plafond constitué d’une grande coupole centrale bordée de coupoles secondaires. Ceci constituait un hall donnant accès à deux tours gigantesques dont je ne pouvais apercevoir que le plafond du premier étage, haut de plus de dix mètres, soutenu par de massives colonnes sculptées pouvant rivaliser avec celles de Galianor. L’autre chemin donnait accès à un autre édifice de conception architecturale radicalement différente et ressemblant à une cathédrale. Je pouvais observer les séries de colonnades magnifiques bordées par de gigantesques vitraux offrant toute la solennité que requiert un lieu dédié à la méditation et au recueillement. Une personne était en train de prier près du cœur et je sentais que je devais m’entretenir avec lui. Bien qu’étant différent de ma forme physique habituelle, j’étais persuadé que nous pourrions communiquer.

 

M’approchant derrière lui, il se retourna et dit :

« Ton voyage ne fais que commencer et tu verras des choses que peu de personne peuvent appréhender. Je peux t’aider à progresser et à atteindre ton but. Maintenant reprends conscience, retrouve -moi à Triagia et achève ta formation en devenant mon disciple »

 

Je me réveillais dans les bras d’Elisabeth qui maintenait ma tête sur ses genoux.

« Notre héros se réveille, enfin ! Ce n’est pas trop tôt »

« Ne sois pas insolente ma fille, n’oublie pas que nous lui devons la vie »

Les choses me semblaient différentes maintenant. Non, j’étais différent. J’avais pris conscience que quelque-chose avait changée en moi. Pour la première fois de ma vie, je savais qui j’étais et quel était mon but dans la vie.

[florenziiii]

Si vous pouviez plussoyer ce RP ou pas, ça serait sympa ^^

Merci

[Choup]

Juste une phrase qui doit être revue il me semble : "...immense montagne volante qui volait dans les airs.." (volante et volait me semble un peu lourd).

 

Sinon bravo, belle prose.

[florenziiii]

En effet, c'était une tournure bien maladroite ^^J'ai enlevé "qui volait dans les airs".

Merci pour ton aide

[florenziiii]

Voici une petite mise à jour : j ai réalise sur mon serveur un pré rendu non définitif avec :

- bâtiment principal sur son île volante

- cratère

- ponts sur les côtés du cratère

- arche d’où part le pont vers l'ile ou est le bâtiment principal

 

Si vous voulez voir en vrai, vous n'avez qu'à me demander et je mettrai mon serveur en ligne.

[B4b]

I love it !!!

[Napo50]

Ont le fait quand sur Minefield !

[Pickbool]

Donc si j'ai bien compris florenzii a envie de ce battre pour son batiment !! Bah écoute si ton projet n'a pas pour but de detruire l'abre de Loymaster je suis avec toi ^^