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Présentation - Temys


Temys
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Voilà deux mois que ces quatre mots avaient été prononcés : « Que Schwarz te guide. ». Ces paroles signifiaient pour moi quelque chose comme « Va, tu es paysanne maintenant ! ». Chouette, me disais-je à l'époque… bien qu’à la réflexion, cela n'avait pas vraiment de sens. Je me souviens des débuts, j’avais toujours faim, on me regardait toujours bizarrement malgré mon nouveau statut. Je commençais à oser parler aux gens, mais ils me répondaient à peine et je ne savais toujours pas où aller. J’avais rapidement compris que si je ne faisais rien, rien ne se passerait. J’ai décidé alors de prendre un de ces plans à l’entrée du bâtiment où il avait été établi que j’aurai le droit de m’installer, histoire de ne pas me perdre sur le territoire comme j’avais pu le faire jusqu’à présent et de partir en quête d'une nouvelle vie. De nombreuses images m’ont permis de me faire une idée des constructions sur place avant même de m'y rendre. Certains noms, couleurs, objets m’interpelaient plus que d’autres et je décidais de suivre mon instinct et mes envies.

 

J’ai commencé par visiter la ville même. Grande, aérienne. Des magasins, une forge, une bibliothèque, beaucoup de gens… beaucoup trop. J’ai alors préféré m’éloigner. Carte en main, j’ai emprunté le métro pour me rendre aisément dans des coins plus reculés, mes premières expériences en tant que « touriste à pied » ayant été pitoyables. J’ai demandé ma route à un pingouin qui m’a gentiment indiqué la gare et j’ai ainsi pu commencer à visiter des endroits glacés tels que Sedannah, des lieux inquiétants, comme Migdard, des ruelles sombres, celles de Valmont, des terres campagnardes, au Fortin Doré, et même ce que je pensais être une cité secrète, Galianör !

 

Lors de ces voyages où je me nourrissais comme lors de mon vagabondage de chasse et de pêche, j’ai eu l’occasion de me perdre de nombreuses fois et de visiter bien plus de lieux que je ne pouvais m’en imaginer. J’ai vu ainsi des constructions diverses et variées, avec une population plus ou moins présente… mais je ne me sentais retenue par aucune de ces villes.

 

Je me suis alors souvenue de cette gare gigantesque par laquelle j’étais passée pour aller à Valmont : Hypérion. J'ignore encore pourquoi, mais j'avais très envie d'y retourner. J'ai donc repris une nouvelle fois le métro afin de m'y rendre. Sitôt descendue, je me sentais aussi minuscule que la première fois que j'étais venue, au milieu de ces racines. J’ai vu une indication « sortie » et me suis laissée guider. Après quelques instants de marche silencieuse, je suis arrivée à un nouveau panneau me signalant qu’à partir de ce point, j’acceptais d’être « embousée ». Une pancarte un peu plus loin m’expliquait que le sol que je foulais était un « chemin ». Amusée, je me suis laissée mener pour finalement arriver à un refuge : le « refuge du Goron ».

 

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L’abri était sobre : un lit, une chaise, un point d’eau. Personne ne semblait y résider lorsque je suis passée. J’ai posé mon sac et m'y suis installée quelques temps, afin d’avoir un point de retour où je serais protégée du vent ou de la pluie. De plus, la vue sur le hameau en contrebas était très agréable.

 

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Je crois que ce regroupement de maisons s’appelait la Baie Drayde. Il faut dire que, soucieuse de ne déranger personne et de ne pas me faire repérer, je suis restée très loin des gens qui pouvaient y résider. Je ne voulais d’ennuis avec personne, et encore moins risquer de me faire chasser. La vie était paisible et je profitais de cette période d’accalmie pour accumuler quelques ressources, essentiellement de la laine, et mettre quelques pièces de côté.

 

Plusieurs jours passèrent et c’est reposée que j’ai entrepris d’affronter à nouveau la capitale. Je me suis rendue dans la salle où on parlait chantiers. Je me souviens m’être dit que c’était le moyen idéal pour apprendre à connaître des gens. Tous criaient à qui veut l’entendre que leur projet était le meilleur, contant des histoires plus magnifiques les unes que les autres. L’un des discours a fini par retenir toute mon attention. Il parlait d’elfes, de nains, mais également d’une cité avec des joyaux qu’on aurait retrouvée ! Pour moi qui n’avais jamais rencontré de près ni de nain, ni de joyau, j’ai été de suite emballée. De plus, l’idée que peu de gens avant nous avaient vu cette cité la rendait encore plus attrayante.

 

Je me suis donc annoncée au nain qui était venu apparemment présenter une dernière fois son projet puis prendre le papier d’autorisation pour le début des travaux. Il m’a donné rendez-vous le lendemain, en début d’après-midi. J’ai ainsi pu visiter le chantier et voir le fabuleux trésor qui avait déjà été déterré. Tout d’abord, une entrée, discrète. Un chemin très sombre, qui semble mener au cœur de la roche. Puis un pont. Magnifique. Comme je n’en avais jamais vu. De la mousse le recouvrait par endroits et des gens s’affairaient à lui rendre son éclat. Un torrent de lave au fond, paisible, troublait ma vue en dégageant de la chaleur. J’étais comme hypnotisée. J’écoutais avec grande attention tout ce que ces petits êtres me disaient. Comment la cité avait été découverte, quelles merveilles elle devait renfermer : un tombeau, une bibliothèque contenant un savoir d’une valeur inestimable. J’étais fascinée. Je ne me souviens plus comment j’étais rentrée chez moi ce soir là, tellement cette incroyable rencontre avait investi mon esprit.

 

J’y suis retournée dès le lendemain, pour me mettre au service de la cité. Les nains qui m’ont reçu s’appelaient Thorvald et LetharGik, ils chantaient.

 

 

Ils m’ont fourni pioches et pelles, et c’est bercée par ces airs que j’ai commencé à creuser à leurs côtés. Après plusieurs semaines de travail, les premières maisons troglodyte que nous étions entrain de restaurer commençaient à devenir habitables. J’ai parlé de ma situation à Thorvald qui m’a invité à m’installer dans l’une d’elles, le temps que je décide si je reste ou si je pars m’installer ailleurs. J’ai choisi une maison pas trop loin de la taverne, mais pas trop proche des grands édifices susceptibles d’accueillir des foules. Il m’a fallu plusieurs semaines pour terminer son aménagement, mais je suis ravie du résultat.

 

A présent, j’habite pour la première fois dans un environnement sûr, aménagé par mes soins, avec une cuisine, un lit, une cave, entourée de personnes sympathiques que j’ai appris à connaître et apprécier jour après jour. Je me sens enfin chez moi, à Garaz-Dûk et je suis Temys, la paysanne vivant parmis les nains.

 

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