___ On entendi des grognements à la porte de la Taverne...

[Julia.Hybrid]

Je me nomme Julia Hybrid, fille d’un père au teint de neige et d’une mère Amérindienne douée de métamorphose. Mon père étant absent pour raisons impériales, ma mère prit en charge mon éducation, celle-ci instaurée traditionnellement dans le respect de la nature et surtout des animaux. J’ai hérité partiellement du patrimoine génétique de mes parents, résultant alors une créature hybride, d’une apparence première de Vampire mais dont la lumière n’altère pas le mode de vie, ainsi qu’une seconde apparence de loup, voire mi-« humaine », mi-louve…

 

Passons les grandes lignes de mon identité, je dois à présent vous expliquer ma venue ici…

Vingt années se sont écoulées depuis ma naissance, passant paisiblement, avec plus ou moins de tumultes sans jamais de gros soucis. Jusqu’au jour infâme où le manoir familial fut attaqué, dans la panique, je m’enfuyais dans les forêts profondes de l’Autre-monde, là où nos assaillants n’auraient pas idée de s’aventurer. La fuite fut longue, je ne savais pas encore ce qui était advenu de mes géniteurs. Un an de cavale et je pris finalement le chemin de notre Royaume pour les retrouver, accueillie par une terre brulée et dévastée, je compris vite la situation mais avais besoin de certitude. À l’entrée du manoir demeurait une pancarte ensanglantée « la famille Impériale est déchue, il n’en reste aucune trace, pour preuves : les trois tombes sont au cimetière de l’est. » Affolée, je courus à toutes pattes pour retrouver ces dites-tombes…

Sur place, les tombes étaient bien là, - dont la mienne – mais rien ne laissait penser que les corps y étaient. Je n’eus le temps de la réflexion que brusquement je me fis emporter par un inconnu, je perdis alors connaissance…

Suite à mon réveil, je vécus six mois d’enfermement et de torture où j’eus la confirmation de la mort de mes parents. Je réussis avec d’innombrables séquelles à m’échapper du cachot morbide où je gisais. Je tentais alors de me réfugier par delà les forêts, mais avant d’y parvenir je tombais sur une clairière où quelques arbres étaient semblables à des baobabs. Ces derniers étaient dotés d’une porte, chacune de différente forme. Je m’attardais sur la porte carrée…

 

À peine fut-elle ouverte que je me retrouvais dans un monde cubique, celui de Minefield…

 

C’est ainsi que je viens demander l’asile dans votre monde, afin de reconstruire une vie paisible loin de mon passé.

[SL]

La solitude, la paix, l'harmonie avec la nature... SL aimait les forêts proches de Bel-o-kube. Loin de l'activité intense des grandes villes on pouvait encore y entendre les gazouillis des oiseaux ainsi que le bruissement du vent dans les feuilles des arbres. Le lapin s'était levé fort tôt et avait décidé de profiter de ce début de matinée pour faire un tour au temple du feu et travailler un peu dans son armurerie. Mais la beauté de dame nature l'avait emporté sur ses belles motivations et la plaisir de la promenade s'était très rapidement substitué à ses diverses occupations.

 

Contournant un tronc d'arbre, il aperçu une sorte de flou étrange sur un végétal quelques cubes devant lui. Cette distorsion fut très rapidement remplacée par une porte. A bien y réfléchir SL n'avait jamais vu ni entendu parler d'une quelconque porte dans les arbres. Sa curiosité l'emportant sur sa méfiance, il s'approcha. Mais alors qu'il s'apprêtait à l'effleurer de sa patte, elle s'ouvrit. Immédiatement le lapin fit un bond en arrière et porta la main à la garde de sa lame. Lame qu'il ne trouva pas puisqu'il l'avait laissée avec son armure de Volcania à la fourmilière. Il s'était pourtant juré depuis l'épisode de RiveBlanche de ne jamais plus s'en séparer... Il devrait compter uniquement sur sa magie en cas de souci et, bien qu'il la maitrisât bien mieux qu'à ses débuts, il n'avait pas encore suffisamment de puissance pour affronter nombre d'ennemis. Une forme se dessina dans l'ouverture de la porte. SL fit le vide dans son esprit et se concentra sur son environnement. Il était en phase, prêt à l'attaque. Le plus simple serait de créer une diversion en faisant chuter l'arbre puis de lancer la réelle attaque au moyen d'un cercueil de terre... Enfin à condition que les ennemis ne soient pas trop nombreux. Un halo de lumière apparut autour de ses pattes.

Une silhouette se dessina plus clairement puis un être sorti de la porte. Un seul et unique être derrière lequel l'ouverture se referma, laissant place au tronc net, clair et tout à fait normal de l'arbre. Mais cet être glaça le sang de SL, faisant ressortir en lui les instincts de ses ancêtres... A mi-chemin entre le vampire, le loup et l'humain. Quelle était cette mystérieuse création, quel démon avait engendré cette chose ? Était-ce une erreur de destination ? Cette créature aurait du atterrir au Vampire Bund ou sur les terres de l'ancienne Wolfeim. Pourquoi ici ?

La "chose" leva les yeux vers lui et SL recula de quelques pas tout en se concentrant sur la terre qui l'entourait. Il pourrait ainsi s'ériger facilement un bouclier face à ce croisement avec un loup qui aurait forcément très faim. Puis il croisa son regard. Et il sut qu'elle n'était pas menaçante. Elle avait l'air perdue, affamée, et à bien y regarder elle portait nombre de traces de combat, ou peut-être étaient-ce des traces de tortures, et de cicatrices. Il s'approcha alors de la créature et s'aperçut qu'elle était en fait très belle, voire même fascinante. Elle lui rappelait quelqu'un, une personne qu'il connaissait bien, mais il ne savait pas qui. Il se décida à faire le premier pas :

"- Bienvenue, tu es sur les terres de Bel-o-kube au sein de l'univers de Minefield. Je me nomme SL et je fais partie de cette contrée. Et toi qui es-tu, d'où viens tu et que fais-tu ici ?"

Alors que la créature s'apprêtait à lui répondre, SL désactiva sa magie. Il n'en aurait de toute évidence pas besoin. Il entra néanmoins en communication mentale avec la première fourmi qu'il trouva, lui demandant d'acheminer vers lui au plus vite de la nourriture et de quoi soigner la bête qui lui faisait face.

[Legillian]

Legillian se promenait en forêt, profitant de ce bel après midi. L'air était frais, mais un vent légèrement chaud soufflait d'entre les fûts. L'épais humus craquait sous les pieds du jeune paysan.

- Mais où c'est ? S’exclama-t-il d'un coup. Je suis sûr qu'elle était là ma mine ! Pfff... Encore un de ces fichus bûcheron qui s'est amusé à planter des arbres ! Je retrouve plus ma clairière, moi !

Il s'était arrêté entre deux tronc, appuyé sur l'un de sa main gauche, il chercha du regard ce qui aurait du être un sentier. Après un soupir, il décidait de faire une pause pour assouvir un besoin naturel.

 

Alors qu'il visait les fourmis qui couraient le long du tronc, il entendit un bruit indéfinissable, un chuintement, quelque chose qui lui rappelait son enfance, lorsque, fasciné, il regardait les magiciens de passage jouer avec les éléments.

Il comprit : quelqu'un faisait de la magie ! Il termina son affaire en vitesse, laissant les fourmis tranquilles, et se dirigea vers la source de bruit.

 

Legillian était plus proche du bruit que jamais quand il trébucha sur une racine. Le bruit fut étouffé par un tapis de mousse, signe avant coureur d'une clairière. C'est en se relevant qu'il vit une scène des plus remarquables.

 

Un lapin s'approchait d'une porte d'un air fasciné. Une porte qui tenait, comme ça, sur un tronc. Ce qui frappa Légillian fut que le lapin, conte toute attente était bipède. Ses pâtes avant tendues vers la porte. On aurait dit un de ces zombies que l'on trouve dans les vielles mines, ou dehors, la nuit.

Toujours est il que lorsque le lapin toucha la porte, un être en sortit.

Les yeux rivés sur la scène, à une volée de mètres de là, Legillian se pinça. Deux fois, puis trois.

"Bon, je suis toujours éveillé." Pensa-t-il. "Ou alors je suis victime d'une hallucination, encore une fois !"

Plongé dans ses pensées, il n'écouta pas ce que le lapin dit.

"Attends... Un lapin qui PARLE ?"

Et, alors que la chose qui lui faisait face s'apprêtait à lui répondre, il s'adressa au sol pour dire quelque chose que le jeune homme ne comprit pas, non pas parce qu'il ne faisait pas attention, mais parce que le dialecte était différent.

Legillian était sûr de lui. "C'est pas un pauvre lapin qui va me faire du mal, et la bestiole en face a pas l'air d'en mener large, allons y !"

Il sortit des fourrés.

- Dites, les bestioles, on est où, là ? Nan, mais je dis ça, je dis rien, hein, c'est juste que j'ai l'impression d'avoir abusé de champignons des mines. Pourtant, j'en ai pas pris depuis un mois, alors je voudrait qu'on m'explique, vous comprenez ? C'est normal, je veux dire, j'ai pas pour habitude de voir des trucs pareils... Cela dit, c'est peut être parce que je sors pas beaucoup, hein, vous savez, ma maman me disait souvent : "John Legillian, tu ne sors pas assez ! Va prendre des couleurs, voyons !". D'ailleurs, c'est pour ça que j'ai un masque : le soleil abîme ma peau du visage. Mais pas les bras, vu que je met toujours une tunique à manche coutre. Au début j'avais mal, hein, mais après ça a un peut bronzé et j'ai plus mal. Mais le visage, j'arrive pas, ça me fait des plaques, et puis, après, j'ai mal. Du coup je met un masque. Enfin, c'est pas que pour ça, il est sympa aussi, alors je le garde, il me tien compagnie, et tout, mais sauf aujourd'hui, il boude. Mais sinon, il parle. Mais sinon, madame, ou mademoiselle, j'avais pas vu mais vous êtes vachement jolie. Et pâle, tiens. Vous attrapez jamais de coup de soleil au visage ? Et pis on est où, là, je parle à des trucs qui sont même pas humains...

Legillian marqua une pause. Il venait de s'apercevoir que les deux créatures le regardaient d'une étrange manière.

- Et je suis pas comestible. S'empressa-t-il d'ajouter à l'adresse de la louve dont il ne comprenait pas l'expression faciale.

[Ti-ret]

Blanche et noire,

Les deux silhouettes se scrutent,

Se jaugent et se contemplent,

Puis un lien se créé, doucement,

L'empathie joue son rôle,

Le message passe,

Bienvenue.

[Galaoud]

Une boufee de vent... Des chants d'oiseaux... Ha, et un certain mal de crane... La premiere question ne vint pas tout de suite, a travers les premieres impressions qui me sortaient de ma torpeur. C'est a dire que l'ambiance agreable dans laquelle je baignais convenait parfaitement a un sentiment de securite, rassurant durant les premieres minutes du retour a l'activite corporelle. Puis mon esprit commenca a se clarifier, le mal de tete revint en force, et un facteur destabilisant pour le nain traditionnel que je suis vint frapper mon esprit: Une odeur desagreable et ecoeurante, une odeur que j'avais connu durant mon periple vers Stendel, et par le biais vers Galianor; cette odeur, c'etait celle de la foret! A cette idee tous mes sens s'eveillerent d'un seul coup et mon buste se dressa, perpendiculaire a mes jambes. Les souvenirs se chamboulerent dans mon esprit, je me rappelai d'un heureux evenement... Ha oui, on avait trouve un immense filon de fer a la mine! Puis, le noir. Je fis une pose dans mon esprit, trop derange par mon mal de crane, et j'entrepris d'observer les alentours: J'etais non loin d'un arbre, sur lequel j'avais sans doutes du me coucher, et affale sur un sentier. Le sentier etait borde d'arbres, ces plantes si peu organises qui hebergeaient toutes sortes de problemes et de malefices, arbres toufus qui plus est, ce qui ne filtrait qu'une lumiere assez faible. Puis j'entendis des bruits de pas, assez rapides, ils se rapprochaient, se faisant de plus en plus proches, de plus en plus distincts. Je regardais avec interet vers la silhouette confuse qui se dirigeait vers moi, chaque pas de plus la rendant plus net. Je pus bientot distinguer convenablement l'individu auquel j'avais a faire: Un homme d'une trentaine d'annees courait, essouffle, une missive et une bourse a la main, il portait l'uniforme de Rupture Farm, ce qui me rassura un peu dans ce monde inconnu; Rupture Farm avait un lien direct avec le commerce et l'argent, ca c'est rassurant, et puis leur contree est tres proche de Galianor, meme s'ils font du commerce partout et que cet employe pouvait venir de n'importe ou... Je n'eu pas le temps de plus reflechir que ce dernier m'interpela:

-Alors, le nain, qu'est-ce qu'on fait par terre? Dit-il en ricanant

Il s'arreta a mon niveau, se penchant, les mains sur les genoux, afin de recuperer. Il avait parle tres fort, ce qui avait fait revenir de plus belle mon mal de tete. Je repondis par un grognement, plus rale que grogne, ce qui le dissuada surement de continuer toute discution puisqu'il s'empressa de reprendre son chemin; il eut bientot passe une bute et je ne le revis plus. Poussant avec difficulte sur mes bras et sur mes jambes j'arrivai enfin a me relever. Le mal de crane se fit devastateur, j'attendis qu'il se calme et je pus me concentrer sur ma situation: j'avais faim, j'avais soif, j'etais dans une foret que traversait un sentier sur lequel venait de passer un employe de Rupure Farm... alors je me posais cette question, la plus attendue dans ce genre de situation, qu'est-ce que je fous la? Il n'y avait evidemment pas de reponse ni dans ma tete ni dans mon environnement proche, mais je pus facilement deviner ce qui c'etait passe le reste de la soiree: Une soiree trop arrosee, comme on en a souvent a Galianor... J'analysais tres vite mes possibilites, en effet tres vites car elles n'etaient pas nombreuses: Prendre le sentier du cote d'ou venait l'employe de Rupture Farm, prendre le entier du cote ou il se rendait. Si seulement j'avais eu l'intelligence de lui demander ou on etait, ou du moins d'ou il venait, et ou il se rendait! Enfin, il a fallu que je remplace ces questions pourtant bien simples, par un grognement sans doutes hors du commun, l'humain ne s'est pas pose plus de questions et il est parti... Donc, je vais devoir prendre cette decision par pure logique: Si cet homme court avec de l'argent et une missive, il a du faire une livraison et il rapporte maintenant les profits a son employeur. Son employeur etant Rupture Farm, en suivant ce sentier je me dirigerai vers Rupture Farm, et donc vers Galianor. Cette reflexion invita mon mal de tete a se reinstaller et fit reagir mon cerveau completement abruti par un ordre a mes cordes vocales qui se traduisit par un grognement de douleur. Ce petit desagrement fit detaler les ecureuils qui m'epiaient depuis les arbres, de toutes facons c'etait bien mieux comme ca, tout ce qui vient des rabres je prefere que ca s'eloigne. Donc, enfin, en relativement meilleur etat, je pus debuter ma marche. Trajet sans incident durant environ trente minutes, toutefois agremente de mes maudits maux de tete irreguliers et des chants des oiseaux, gazouillis des ecureuils et autres sons et odeurs ridicules et sans interet qui faisaient honte a ma personne. Oui, j'etais bien honteux de me retrouver dans un etat pareil, dans un endroit pareil. Au bout de ces trente minutes, je me rendais a l'evidence: J'avais fin, soif, et j'etais extenue; je ne pouvais plus continuer a marcher. Le soleil commencait a pointer a la verticale et illuminait maintenant d'une lumiere rayonnante le chemin. Je decidai de me reposer sous un arbre. je restai ici environ 5 minutes avant d'entendre un petit clapotis, un clapotis tres facile a reconnaitre, dans les mines il est essentiel de savoir ce qu'il veut dire: ce clapotis c'etait celui d'une source d'eau. je me dirigeai avidement vers lui a travers la foret, ou les arbres etaient plus espaces qu'a l'endroit ou je m'etais reveille et la traversee plus praticable. Je debouchai bientot dans une clairiere paisible traversee par un petit ruisseau d'un bout a l'autre. Autant de choses stupides qu'adorent les etres de la foret. Mais la n'etait pas la question: J'avais soif! Je me ruai sur le court d'eau et je bu jusqu'a plus soif, chaque gorgee revigorant un peu plus mon corp et mon esprit. Mon mal de crane perdit d'intensite, influence par le calme de l'instant. je restai la un petit moment, avant de voir un lapin detaler non loin de la clairiere. Je n'avais plus soif, mais j'avais faim, je me levai donc d'un bond et je me lancai dans la direction qu'avait pris le lapin, courant ausi vite que possible - ce qui etait, je l'avoue, bien pitoyable. Apres une course inutile et desesperee, je m'arretai, essoufle. Comme un idiot je venais de me perdre dans la foret. Mais en explorant bien les alentours je me rendis compte que de la lumiere filtrait a travers les arbres. Intrigue, j'avancai dans cette direction, et j'apercu entre deux arbres une clairiere. Je m'avancai encore un peu plus et je pus admirer la scene qui se deroulait devant mais yeux dans son integralite: Un lapin sur deux pattes se tenait debout et parlait a une femme en mauvais etat a la peau grise se tenait en face de lui. Derriere elle se tenait un arbre soutenant une porte. Le lapin finit son discours pour se concentrer sur un nouvel arrivant: c'etait un jeune paysan, qui entama un baragouinage inaudible et sans doute incomprehensible; je le classai sans pitie dans la classe des paysans a l'esprit altere, comme ceux de Valmonts. A cette idee je pris peur, parce que si on etait dans les forets de Valmont, on etait loin de Galianor - Que ce soit bien clair, ce ne sont pas les Valmontois qui m'ont fait peur avec leur haine des creature magiques, ils n'auraient pas ose s'en prendre au gouverneur de Galianor! enfin, je crois... Pris d'assaut par cette envie urgente de prendre connaissance de ma situation geographique, je m'elancai dans la clairiere et je stoppai le discours idiot de l'individu sans cervelle pour m'exprimer:

-Hum... hahem.... hum. On est ou?

C'est a ce moment la que je me rendis compte de l'absurdite de la situation: J'etais, moi, gouverneur nain perdu dans la foret suite aux effets nefastes de l'alcool et me retrouvant sans doute dans un piteux etat, fixe par 3 personnages insolites; un lapin qui parle - ha oui, c'est vrai, il parle! - , une femme sans doute malefique qui avait apparemment combattu, etant donne son etat, et un jeune paysan - sans doute un gueux de Valmont - dont la presence etait aussi absurde que la mienne. Le tout se deroulant dans une petite clairiere dont je ne pourrais donner la position, ou etait dresse un arbre auquel etait attache une porte, qui ne menait apparemment a rien. Situation tres embarassante...

 

Excusez-moi pour l'accentuation je suis sur un QWERTY

[SL]

La chose n'eut pas le temps de lui répondre qu'un homme sorti d'un fourré environnant tout en déblatérant un monceau d'inepties incohérentes. La créature, dont SL était persuadé qu'elle n'avait pas tout saisi non plus, paru nettement décontenancée. Mais alors que le lapin s'apprêtait à lui répondre, un nain surgit à son tour. Nain reconnu immédiatement par SL comme étant Galaoud, fameux gouverneur de Galianör dont Eyce lui avait tant parlé. Ce dernier, tout comme le paysan au début de son monologue, s'enquit de sa position géographique.

SL n'avait jamais vu autant d'étrangers à la fois dans la forêt Bel-o-kubienne. L'arrivée de la créature aurait-elle eu une sorte d'effet magique attirant les voyageurs égarés vers la forêt ? Remarquant qu'elle reculait et se recroquevillait, sans doute impressionnée par la hache du nain, SL se plaça entre elle et les arrivants.

" - Vous êtes ici dans la forêt de Bel-o-kube messieurs. Maître nain que me vaut l'honneur de votre présence ici, si loin de votre mine ?"

Ses deux interlocuteurs ne répondirent pas et parurent surpris. Le lapin avait perdu l'habitude de voir les gens ne pas croire qu'il puisse parler, aussi il poursuivi :

" - Ne me reconnaissez vous point sans mon armure Galaoud ? Nous avons déjà fait affaire ensemble, je suis SL, chargé des relations étrangères de Bel-o-kube. Souhaitez vous une entrevue avec notre Reine, ou bien une escorte pour vous raccompagner à votre cité ? Vous semblez bien mal en point. Et vous John Legillian, qu'êtes vous venu chercher ici ? Sachez en tout cas que vous êtes les bienvenus parmi nous, cependant vous faites visiblement peut à cette jeune personne avec vos armes, aussi je vous saurai gré de bien vouloir les poser ou les dissimuler."

Il se retourna ensuite vers l'étrange hybride. Avait-elle comprit ce qui s'était passé ? Parlait-elle seulement leur langue ? Il inclina légèrement la tête et la gratifia d'un grand sourire.

" - Bon alors tu vas nous dire qui tu es ? "

[Tybalt]

La fameuse Hybride s’apprêtait à lui répondre quand tout à coup on entendit un bruit, peut être étais ce un hurlement de terreur? En tout cas il se rapprochait à vitesse grand V.

 

 

Fiiiiiuuuuuuuuu

 

Le nain, le Lapin, le paysan et la semi lupus eurent beau se tourner dans tous les sens, ils ne voyaient rien venir.

 

 

FIIIIIUUUUUUUUU

 

 

Dans un élan de galanterie naine, Galaoud fut le premier à réagir et essaya tant bien que mal de protéger la nouvelle venue. Cette initiative fut suivie de très près par les deux autres.

Cependant malgré ce beau geste, ils n'en menaient pas large.

Bien plus tard, Galaoud aurait dit, après un verre de trop, que c'était même la première fois qu'il entendait les jambes du lapin jouer des castagnettes.

Ils étaient à présent en formation défensive autour de leur protégée. Et le bruit se rapprocha encore

 

 

FIUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

 

 

KABOUM

 

La troupe fut enveloppée dans un nuage de poussière. Legilian, prompt à la détente, sauta sur la forme à peine visible qui tronait au centre du nuage.

 

"ahahah HAHAHAHAHAHAH mais ah ahah Mais enfiiiiin ahahAHAHAHAHA arrètez de me chatouillez je ne vous ai rien fait !"

 

Totalement décontenancé par cette arrivée plus qu'improbable, la troupe dévisagea le semi creeper.

Tybalt se traina alors jusqu'aux pieds de SL :

 

"Didon vieux, t'as vu ce nouveau système de transport du tonnerre? Je n'ai plus besoin du CRASH et de ses grèves à la noix ! Yé souis oune génie ! Il faut dire, en toute modestie que cette idée d'utiliser un peu de soufre qui se balade dans mes veines afin de me propulser dans les airs, est tout bonnement gigantesque !"

 

Il fallu un moment à SL pour reconnaitre son ami couvert de suie. Et encore sonné par son arrivée explosive, il osa lui demander ce qu'il faisait dans les parages.

 

"eh bien c'est très simple. Il se trouve que mon père m'avait toujours dit d'expérimenter toutes mes idées, c'est ce que je viens de faire, mais vois tu il y a encore quelques problèmes de directions. Je souhaitais atterrir sur Bel-O-Kube afin de rendre visite à mes amies Fourmis et de constater l'avancement des travaux. Mais attend une seconde, et vous vous faites quoi ici?"

 

Tybalt reconnu des visages qu'il avait déjà croisé, mais il eu un bond de terreur et sauta dans les bras du Lapin quand il aperçut la louve.

 

"elle va m'bouffeeeer!"

 

SL eut grand peine à rassurer son ami sur le fait que cette dernière était inoffensive et qu'elle venait de débarquer en nos terres.

Tybalt prit alors un morceau de viande qu'il avait sur lui et le tendit à la louve.

 

"gentil chienchien"

 

cela aurait pu être ses dernières paroles si Galaoud ne l'avait pas empêché de signer son arrèt de mort !

 

"Elle nous comprend, crétin ! et elle semble hybride ! Applique lui le même respect que tu uses avec nous autres."

 

Tybalt se résigna d'un air boudeur après avoir dit dans un grognement :

 

"grrmmblr bon alors que viens tu faire ici?"

 

Il ne remarqua pas le regard noir que lui jettait le Lapin, lui même ayant posé cette question quelques minutes auparavant, mais la présence de la louve dans ces terres semblait avoir perturbé pas mal de paramètres.

[SL]

SL était exaspéré. Profondément. Chaque fois que la créature allait prononcer un mot il fallait que quelqu'un rapplique. Heureusement pour Tybalt il le connaissait... Il réactiva néanmoins sa magie histoire de se tenir prêt pour toute autre éventuelle arrivée puis contacta à nouveau la fourmilière. La fourmi la plus proche était Chim3xKon3ko.

" - Je vais avoir besoin de toi, une créature étrange est arrivée dans notre forêt et bien qu'elle ait l'air parfaitement inoffensive elle semble attirer énormément de monde.

- C'est moi, c'est ma faute, j'ai raté un petit élément. Je connais cette créature, je t'expliquerai, néanmoins veille à ce qu'elle reste entière d'ici mon arrivée, je me dépêche."

SL se retourna vers l'hybride.

" - Tu connais Chim3xKon3ko ?"

A sa réaction il sembla à SL que le nom lui était en effet familier. Cependant avant qu'elle ne puisse parler il entendit Tybalt ouvrir la bouche. Faisant volte-face il s'adressa aux trois étrangers.

" - Cette créature est sous ma protection jusqu'à l'arrivée d'une fourmi qui semble la connaître. Je vous demande donc une fois de plus de bien vouloir cesser de l'effrayer avec vos explosions, haches et autres monologues interminables. Et pour être certains que tout se passe bien..."

Le lapin se concentra sur le sol environnant qui se mit à trembler.

" - Eyh qu'est ce que tu fous déconne pas ou j'explose !

- Ne t'inquiète pas Tybalt."

La terre se leva soudain, les entoura puis se ferma au dessus d'eux. Galaoud sorti une torche tandis que Tybalt observait la structure.

" - Vous les Bel-o-kubiens vous ne pouvez pas vous empêcher de poser des dômes de terre partout hein...

- Au moins on sera tranquilles maintenant. En creusant un accès unique on évitera les sursauts et les frayeurs."

Il se tourna alors vers John Legillian...

" - Eyh mais ça va ? T'es tout pâle, presque autant que... enfin que..."

... puis vers la louve...

" - ... que comment tu t'appelles déjà ? Ah oui et tu viens d'où ? Et c'est quoi cette histoire avec Chimé ? Ah oui et n'aie pas peur, tout ce qui se passe est tout à fait normal !"

[Julia.Hybrid]

( une parenthèse pour dire que je travaille à la suite, soyez patient, vous aurez toutes vos réponses. )

 

Pas de réponse à ce post, je l'éditerais pour donner suite au RP.