Aller au contenu

Les annales de l'assassin d'albâtre


Ti-ret
 Partager

Messages recommandés

EDIT:

:book: un lien vers la génèse des présentes annales, ma candidature de voyageur. Je le copierai/collerai plus tard. Lisez-le si, vous comprendrez bien mieux les annales après, vu qu'elles en sont la suite.

:book: Je rédigerai une petite note pour expliquer la notion de plans dans mes écrits. (en gros, imaginez que NS est un plan, Nimps, un autre, Nubes aussi etc.. assimiliez ceci à une dimension, un monde, une map.)

:book: Si fautes il y a, veuillez excuser le bout de chanvre que je suis qui n'a malheureusement pas de correcteur orthographique et qui est fatigué.

:book: Un lien vers les RP de deux des plus belles plumes de Minefield, J'ai nommé Operamundi et SL parce qu'ils le méritent vraiment !

:book: Un lien vers le chroniqueur de talent qui m'a fait hurler de rire et que je vous conseille fortement, Tybalt l'ancien (mettez pas un "d" mais un "t", il mord !)

:book: Bonne lecture ! La suite bientôt !

:book: je viens de passer une heure à corriger mes fautes, y'en avait une quantité monstrueuse. Veuillez m'excuser pour cette orthographe de cochon.

 

 

:air::air::air::air::air::air::air::air::air::air:Les Annales de l'Assassin d'Albâtre

 

Premier Mouvement.

 

 

 

 

 

:air: Il faisait encore frais.

:air: La silhouette était mince, élancée et d'une teinte fort claire au vu de l'obscurité régnante, malgré l'aube qui s'annonçait. Elle observa les environs une paire de minutes durant, puis se fondit entre les troncs de la forêt avec une aisance qui caractérisait une longue expérience de traques forestières. Elle se déplaçait avec calme, sans brusquer les animaux et les insectes alentours afin de ne pas réveiller l'attention de sa proie.

:air: C'était flagrant, elle était en chasse maintenant.

:air: D'un pas vif, svelte, presque délicat, car elle ne cassait aucun branchage, ne craquelait aucune feuille morte tombée en ce début d'automne, la silhouette se mut vers un bosquet en contrebas de la colline où elle se tenait quelques minutes auparavant. Prennant soin de ne pas écraser un des nombreux rongeurs qui peuplaient la forêt en cette heure matinale, la silhouette se saisit deux dagues à lames incurvées, accrochées à une bandouillère qui lui pendait au dos. Armée de ses deux bouts de métal favori, un dérivé de l'adamantine que bien des générations de nains ont cherché dans leurs montagnes, la silhouette devenue ombre se faufila parmi les branches et les feuilles du buisson qu'elle avait atteint et campa quelques minutes de plus dans celui-ci.

:air: Après tout, elle n'était pas pressée. Il devrai bientôt arriver, elle le savait. Elle l'avait aperçu dans une auberge trois semaines auparavant et elle l'avait reconnu malgré les loques qui lui servaient désormais d'habits. Niphaeln, ou plus exactement Néverus de Niphaeln. Un des pires monstres que l'assassin avait dû servir les dernières années de sa carrière au sein des escadrons de Sombreterre. Un de ces hommes au physique marqué par le mal, près à se scarifier pour utiliser sa magie du sang, quand ce n'était pas des blessures à la suite d'une invocation ratée.

 

:air: C'était une des âmes damnées du Seigneur Malth, son ancien maître, avant qu'il ne soit déchu de son grade et condamné à la potence. Et qu'il renaisse sous une forme incongrue certes, mais fort utile pour un homme de sa profession, en tant que fourmi. Désormais, il était plus rapide qu'un cheval au galop, plus vif qu'un yuan-ti, ces hommes serpents de l'est du royaume de Dhant et plus fort que les pires géants du Colisée de la capitale et plus endurant qu'il ne l'avait jamais été. Mais en contrepartie, il était condamné à vivre enroulé en permanence dans une cape dès qu'il quittait les terres de sa fourmilière, ce qui, vu sa sociabilité, n'était pas une grande perte. De plus, l'ironie, Dieu ou il ne savait quelle force vouée à le poursuivre, lui avait valu d'être réincarné en albinos, comme la dernière peuplade qu'il avait décimé avant de perdre sa vie. Il ne pouvait pas vivre en plein jour, sauf avec des lunettes de soleil d'une laideur ineffable et d'une discrétion hors du commun.

:air: Mais il pouvait sentir sa proie. Il n'en avait jamais parlé à personne, mais sa blancheur de peau le rendait bien plus sensible au vent. Il ressentait clairement ses battements de cœurs. Ainsi que tous ceux des habitants de New Stendel, du plan entier même. Ils lui arrivaient charriés par le vent, il sentait que le cœur de sa Reine Jesollas tremblait en tentant de réaliser un sceptre de Raiden dans son laboratoire, il sentait que le cœur de SL battait d'un air calme lorsqu'il comptait la monnaie de son dur labeur de la journée. Il sentait le cœur de Operamundi tressaillir lorsque le démon tentait de reprendre le contrôle de son corps, lorsqu'il était affamé.

:air: Mais il sentait Niphaeln. Dès qu'il avait vu le mage noir, attablé dans une auberge de la banlieue sud de la capitale, il avait aussitôt senti son cœur, il avait calqué son rythme cardiaque sur le sien et avait créé une connexion entre eux. Il l'avait entendu discuter de ses difficultés à émerger en tant que marchand depuis que les alchimistes de la capitale avaient découvert les arcanes secrets des sceptres de feu et s'étaient auto-proclamés Mages de Stendel, vendant sans état d'âme leur savoir à la populace des environs pour une bouchée de pain un savoir qui leur était réservé jadis ; il l'entendait planifier son trajet de retour avec une précision impressionnant, mais qui ne surprenait pas l'ancien condamné, aussi fou que Niphaeln était, c'était une folie logique qui l'habitait, une folie calculée qui ne laissait rien au hasard ou aux impulsions. Le mage dissimulait quelque chose, Corderaide le subodorait. Car rien ni personne ne pouvait lui cacher quelque chose. Nul ne pouvait lui mentir. Dire adieu à la lumière du jour lui avait coûté, mais obtenir ce don l'avait grandi en son fort intérieur. C'était un équilibre qui se formait doucement : pour un bien, un mal, pour un mal de sa vie précédente, un mal ici. Et vu comment son passé était chargé, Corderaide savait que la route serait longue avant d'avoir droit au repos. Alors, pour tenter de commencer à effacer son ardoise d'autrefois et calmer sa hargne qui montait de jour en jour, coincé dans ce corps de fourmi sans pouvoir étancher sa soif de violence, Corderaide décida de coincer le sombre mage afin de tuer le temps à ses côtés.

:air: Corderaide attendit la nuit, sa fidèle alliée, alla dans les écuries. Tout en essayant de ne pas réveiller les clients de l'auberge qui n'avaient pas assez pour se payer un vrai lit et qui de ce fait dormaient avec les chevaux, il crocheta avec toute la dextérité dont il pouvait faire preuve la serrure d'un des doubles coffres que le mage avait posé sur un chariot (il savait que Niphaeln ne voyageait jamais léger, ayant dû l'escorter avec un des escadrons plusieurs fois en territoire ennemi et vu que ce chariot n'était arrivé que depuis quelques heures, l'assassin supposait que c'était le sien). A l'intérieur, il trouva une carte des environs de Stendel, accompagnée d'un parchemin sur lequel était annotée une liste de villages, qui pris dans l'ordre, semblaient indiquer un itinéraire bien différent de celui qu'il avait annoncé à ses compagnons. Il en prit note, referma le coffre, sortit tout aussi furtivement de l'écurie qu'il en était rentré puis retourna à sa chambre faire ses valises. Il grimpa ensuite sur une des poutres qui formaient la charpente -sa chambre était sous les combles- poussa la paille qui faisait office de toit, puis sortit de l'auberge. Il s'en fut dans la forêt. Il couru aussi vite que possible en direction de là où il pensait pouvoir l'intercepter, à quelques semaines de marche d'ici. Après quelques heures de course acharnée, ponctuées de tentatives de camoufler ses traces, il s'arrêta et se reposa le temps que dura la journée. Puis il repartit et ainsi de suite, jusqu'à arriver en vue du bois de Charnu, un endroit qu'il connaissait bien pour être suffisamment touffu pour cacher une armée entière sans que personne ne puisse la repérer. Il s'y arrêta quelques jours, le temps que sa proie arrive.

 

:air: Le battement approchait.

:air: Corderaide vérifia que tout était en place, puis s'immobilisa complètement, un arrêt tellement parfait que nul autre que lui ne pouvait atteindre, car il avait l'entrainement d'une unité d'élite et les capacités naturelles et surhumaines des fourmis. Malgré son teint d'albâtre, même des yeux de sylvains ne pouvaient le voir.

:air: 30...29...28...27... Corderaide comptait dans sa tête indépendamment de sa respiration ou des battements de son cœur contrairement à nombre de personnes qui ne mesuraient ainsi pas la même durée tout le temps; c'est un talent qu'il avait développé intuitivement puis affiné à l'aide d'horloges et de clepsydres jusqu'à atteindre une précision incommensurable. Un atout précieux pour le décompte avant un anniversaire, une update ou une embuscade. 3...2...1 Le chariot apparut. Corderaide était soufflé par la vision qu'il voyait. En lieu et place des chevaux habituellement utilisés par les marchands itinérants, à l'avant de l'attelage de Niphaeln se trouvaient des destriers noirs. D'un teint d'obsidienne et dotés de sabot et d'une crinière enflammée, les deux créatures démoniaques pillèrent de concert en percevant la présence de la fourmi blanche. Niphaeln, qui écoutait toujours ses deux équidés maléfiques, plus intelligents que la majorité des êtres humains malgré leur apparence, commença par bâtir autour de son chariot une armure de force, afin de protéger ses marchandises, puis descendit de son chariot, bâton à la main, avec toute la vigilance dont il était capable. *Merde* jura intérieurement Corderaide, qui n'avait pas prévu que sa cible s'amuserait à convoquer de telles bestioles pour une tâche aussi basse que de trainer un chariot et qui n'imaginait pas que Niphaeln serait assez doué pour les maitriser sur une aussi longue durée.

:air: << Où te caches-tu petit malin ? Murmura le mage au vent. Vent qui arriva aussitôt au contact de la chitine fine de Corderaide, qui sentit à quel point le mage était en colère d'avoir faillit se faire prendre. >>

:air: L'ancienne âme damnée de Malth passa à quelques centimètres de l'assassin qui ne bougea point. << Pas maintenant >> s'ordonna-t-il intérieurement afin de se calmer. La silhouette en robe pourpre décrivit un bref tour autour de la route, les sens en éveil désormais, puis repassa alors devant la fourmi. Celle-ci bondit hors de sa cachette et tenta de sa main gauche une feinte en direction de l'aine, ainsi qu'un vrai coup dans la gorge de la droite. "La gorge, toujours la gorge" le tannait régulièrement un de ses instructeurs lors des séances d'entrainement dans le tour de papier. "Contre un mage, frappe dans sa gorge, sinon, tu te prendras pire qu'un coup de hache dans la tête. Allez tente encore de me toucher. La GORGE !! te dis-je !"

:air: Mais il ne put jamais finir son coup et fut projeté en arrière dans les buissons au terme d'une incantation éclair. Le mage avait pu d'un mot et d'un geste lancé un sort de télékinésie qui avait littéralement cloué au sol son assaillant et l'avait séparé de ses dagues. Puis, tout en le maintenant cloué au sol, il lança un sort d'immobilisation de créature à durée amplifiée, qui paralysa la fourmi et permit au mage de relâcher sa concentration. Il en profita pour calmer les deux équidés félons surexcités qui désiraient du sang et de la chair pour satisfaire leurs appétits. Si le mage les laissait, ils allaient le tuer, le mutiler puis le manger. Pas forcément dans cet ordre.

:air: << On se connait, misérable insecte ? demanda-t-il ? J'ai l'impression d'avoir déjà senti ton essence. Tu es impressionnant. Je ne pensais pas que tu puisses échapper aux molosses d'ombre que j'ai convoqués le soir où tu as fouiné dans mon chariot. Enfin, aucune importance, je vais t'abattre comme la vermine que tu es, lui promis l'homme balafré. Mais avant,...>>

:air: Il ne put jamais finir sa phrase.

:air: Le piège était calibré à merveille, une merveille d'art sylvestre. La sarbacane à air comprimé qui était visée sur le mage, grâce à un enchantement d'école que Corderaide maîtrisait malgré sa formation de guerrier, propulsa une salve de flèches empoisonnées qui frappèrent l'immonde homme qui en tomba à la renverse, davantage par surprise que par douleur. Cet état d'hébétude dissipa la paralysie de l'assassin d'albâtre qui plongea sur ses dagues en même temps que les destriers foncèrent sur l'endroit où il se tenait quelques dixièmes de seconde avant, sans épargner le magicien affalé dans la boue dont le dos fut broyé.

:air: Corderaide eut une demie seconde pour appréhender la situation. Une demie seconde qui lui paru des heures. "Niphaeln ? Inconscient, mais pas mort. Les destriers ? Convoqués par quelqu'un d'autre que Niphaeln, sinon son inconscience les aurait révoqué. Autrement dit je dois d'abord m'occuper d'eux sans mourir si je veux l'interroger après." pensa-t-il. Il vit les silhouettes des destriers découpées dans un orange intense. Ils étaient côte à côte, Corderaide les chargea. Ils le chargèrent en même temps. Il les trouva bien plus lents et prévisibles que quelques secondes auparavant. Inspiré par cet état de grâce, il se jeta sur leur gauche et sectionna dans le même temps les tendons de l'un des étalons de sa dextre, pris appui sur son pied gauche et effectua un saut périlleux pour se retrouver derrière les équidés. Il fonça sur l'étalon estropié, sauta sur son dos et planta ses deux dagues dans sa colonne, juste en dessous de la quatrième dorsale, le paralysant sur le coup de l'arrière train, puis se jeta hors de portée du second. Les deux êtres se regardèrent d'une intense haine avec une concentration toute particulière, puis se chargèrent de nouveau. Entrainé par la mystérieuse transe orangée, Corderaide pris appui sur son pied droit, réalisa une flexion puis une extension vive et passa devant le destrier en lui tranchant sa jugulaire. Entrainé par son formidable élan, le destrier continua sa course quelques mètres puis s'affala près son compagnon, mourant avant même que sa tête touche le sol.

:air: Corderaide souffla un grand coup, puis expira, puis souffla de nouveau. Puis expira puis souffla. Il savoura sa victoire avec délectation. Jamais, depuis sa réincarnation en fourmi il ne s'était senti aussi vivant. Le combat avait été bref mais riche en sensations, il n'avait pas connu un tel état de grâce depuis... Non. C'était différent. Ici, il avait vu étalons se déplacer avec une lenteur bien supérieure à celle qu'il connaissait d'eux, ce n'était pas leur fatigue, mais bien ses perceptions qui avaient été modifiées. Mais comment avait-il put arriver à cet état là, si pur, si limpide ? Il ne le savait pas. Et aussi puissant que fut le Vif qui l'avait possédé quelques minutes, le contrecoup fut terrible. Epuisé par les efforts fournis, l'ancien condamné perdit connaissance.

 

:air: Il émergea, la tête posée sur l'humus frais du matin. La lumière ne le dérangeait pas vu la densité de la canopée qui lui masquait la lumière du soleil, laissant la forêt dans un état de pénombre permanent. Il jeta un œil aux cadavres des invocations du mage, toujours présentes. Le mage gisait à quelques mètres de Corderaide, qui s'approcha de lui. Il vivait encore, mais son cœur battait faiblement. Il le retourna -il était allongé sur le ventre depuis des heures, agonisant- le contempla d'un regard porteur d'une haine glacée et compris alors que le mage n'était plus en état de parler car les destriers lui avaient écrasé sa trachée. Puis, décidant de ne prendre aucun risque et non par miséricorde pour le balafré, Corderaide renonça à son interrogatoire et lui trancha d'une main experte la gorge. Une fois sa tâche faite, il se rapprocha prudemment du chariot. Il savait que ce n'était pas le genre de Niphaeln de lancer des glyphes -il avait toujours préféré les sorts directs-, mais ces derniers étaient forts utiles puisque même une fois leur lanceur décédé, ils fonctionnaient encore. Inspectant l'assemblage de bois et de clous, tout en bénissant sa formation dans la tour de Papier, il constata qu'il n'y avait nulle trace de magie persistante dans le chariot. Il grimpa dedans et força les coffres, avec bien moins de diligence, de finesse et de discrétion que trois semaines auparavant. Deux des trois coffres étaient vides. Seul celui qui se trouvait sous le siège du conducteur recelait une série de parchemins enroulés, une bourse de pièces d'argent et un anneau d'or fin que Corderaide identifia comme étant probablement un anneau de régénération, sans en être vraiment sûr. Il mit l'anneau dans sa bourse spéciale, les parchemins dans sa bandouillère, les pièces dans sa poche antinains et laissa la scène de carnage telle quelle.

:air: Tout en se demandant comment un tel personnage avait pu parvenir dans ce plan-là.

 

*************************************************************************************************************

 

:air: L'auberge était pratiquement vide, c'était la bâtisse centrale d'un petit bourg au Sud-Est d'une cité ducale répondant au (doux ?) nom de Nevah. Assis sur une chaise à la solidité douteuse, en face d'une bière d'une qualité médiocre aux nains même qui lui faisait regretter amèrement sa fourmilière et son mielat de puceron favori, Corderaide tentait tant bien que mal de faire bonne figure sous sa cape de cuir verdi par son passage en forêt qui datait maintenant de trois jours, et essayait de ne pas régurgiter son repas de la veille. Oui, Corderaide était malade et de ce fait diminué et incapable de revenir en vitesse à son chez-soi. Et du coup était d'une humeur de nain qui venait de boire un pichet d'eau: c'était l'assassin d'albâtre, pas l'assassin blafard !

:air: De plus, Corderaide était soucieux. Depuis sa confrontation avec de Niphaeln, il n'avait eu de cesse de se demander la raison de sa présence en terres Stendelliennes, alors même qu'elles étaient sous la protection d'archimages et d'archidiacres d'une puissance rare. Mais aucune réponse ne lui venait à l'esprit et il se reposait les mêmes questions en boucle, sa malade ne l'affectant nullement mentalement.

"Comment a-t-il pu dresser un portail entre l'empire et Stendel ?

"Si je suis dans le même multivers, comment me suis-je réincarné en fourmi ? Pourtant je suis mort pendu, comment a-t-on pu me laisser revenir, même dans un autre monde ?

"Et qu'est-ce qu'il faisait avec aussi peu de cargaison ? Une pauvre liste de nom sur un parchemin ne nécessite pas un chariot et un attelage de démons pour la transporter. Les coffres ! Ils étaient vides, mais peut-être y avait-il un double fond, ou une illusion permanente.

:air: Corderaide se rappela que les corps des deux destriers noirs qu'il avait abattu trois jours auparavant n'avaient pas disparu avec la mort de de Niphaeln ce qui prouvait l'existence d'alliés pour l'ancien mage renégat. Alliés qui avaient sûrement dû passer prendre la cargaison du chariot. Si celle-ci était aussi importante qu'il le subodorait, il était normal qu'une paire de destrier noirs accompagne de Niphaeln, non pas pour le protéger mais pour l'empêcher de s'enfuir avec la mystérieuse cargaison. Qu'il avait bien fait d'achever de Niphaeln en réalité, puisque ses mystérieux alliés auraient pu lui soutirer des informations ou pire, le remettre en l'état de combattre (mais il en doutait, puisque de Niphaeln avait déjà faillit à sa tâche.)Et pan dans ta trombine SL j'ai tout expliqué !! Haha que dis-tu de cela ?? ^^

:air: Enfin, c'était trop tard désormais, il ne pouvait plus rien faire au sujet de la cargaison. Il regarda à nouveau les parchemins qu'il avaité récolté comme fruit de son travail et l'anneau d'or fin. Après l'avoir scruté durant plusieurs jours, il décréta que l'anneau n'était pas dangereux et l'enfila au bout de sa griffe avant-droite. Puis retourna décrypter les parchemins, la majorité concernaient l'état du prétendu commerce de de Niphaeln mais sur l'un d'eux était écrit d'une graphie de maître une série de lettres sans réelle cohérence:

<< RIMXEE MPLOS GOEPXQ AK PFXTNBJ X YOZL-DH-LRVD PFAR RGRXSEI R'OHOCOZUIK VRKQ P. GCYKMVGCO VAPKMRGR AK CZTQ ZBJIK PR >>

:air: Il ignorait ce que signifiait l'ensemble du message? C'était des instructions sans aucun doute, mais il ignorait de quelle nature elles étaient.

 

:air: Il fut tiré de ses pensées par l'entrée d'un couple dans l'auberge. Ils étaient fort bien vêtus et ne présentaient aucune arme apparente. Mais Corderaide sentait l'aura de danger qu'ils irradiaient et se rendit compte tout d'un coup de l'aspect disparate du couple: un halfing, une espèce d'humanoïde rare, de la forme d'un humain mais haut de 90 centimètres en moyenne, et une elfe, mais d'un teint gris, presque blanc. Elle était à visage découvert mais aucune des rares personnes présentes dans l'auberge ne semblaient les avoir remarqué. Pourtant à côté d'eux, Corderaide faisait presque normal avec sa cape vert-marron et sa chitine, aussi il en déduit qu'ils étaient camouflés par un sort de discrétion, voir d'antidétection. Corderaide se ratatina dans un coin en essayant de ne pas se faire remarquer par ces deux individus dont la puissance ne faisait désormais plus aucun doute à ses mirettes.

:air: Ils s'assirent à une table à côté de celle de Corderaide, qui se demanda combien de temps il devrait rester immobile à jouer le mort. Ou plutôt jouer avec la mort, puisque l'un des deux nouveaux arrivant, l'halfing, après quelques minutes à discuter avec l'elfe, se leva et alla se placer devant Corderaide, pendant que cette dernière compulsait un étrange grimoire avec une concentration étonnante, compte tenu de la médiocre qualité de l'auberge. La démarche du petit être était d'une souplesse que Corderaide n'avait jamais observée chez quiconque. Il se pointa du doigt une des chaises qui restait libre autour de la table de Corderaide et lui demanda si elle était libre. Corderaide, persuadé qu'il allait de toute façon mourir dans les minutes qui suivait -le tavernier commençait déjà à ranger le bar, tout en surveillant du coin de l'oeil les deux tables avec la discrétion d'un éléphant dans un magasin de porcelaine- acquiesça et se redressa légèrement, dévoilant à l'individu tout juste attablé son visage sous sa capuche.

"Sale temps, hein ?" Puis l'halfing leva les yeux et observa son interlocuteur aussi bavard qu'une tombe à ce moment là.

"Oh, tu n'es pas humain ? Pardon, je t'avais pris pour un bossu. sous ta cape. Quoique, ce n'est pas une cape que peuvent s'offrir les mendiants bossus, aussi j'imagine que tu n'es pas un simple voyageur, et à en juger la teinte verdâtre, j'imagine que tu reviens d'une "promenade" dans une forêt, me trompe-je ?

- Non. Répondit tout simplement Corderaide qui avait retrouvé son calme et son acuité intellectuelle malgré son envie toujours pressante de vomir son diner.

- Et vu le temps maussade, j'imagine que tu as dû passer par le bois de Charnu. J'ai encore raison, je parie !" Le ton du petit être devenait enjoué, ce qui commençait à devenir franchement terrifiant.

Corderaide ne pipa mot.

"Ah mais nous avons un client intéressant aujourd'hui. J'en déduis donc par ton silence et ta volonté de paraître bien plus faible que tu es que tu as quelque chose à voir avec un certain de Niphaeln..."

:air: C'est à ce moment précis que Corderaide bondi de sa chaise et se rua avec toute la vitesse dont il était capable vers la porte de sortie, espérant semer les quatre-vingt-dix centimètres de son agresseur, repoussant les assauts de son estomac déjà bien mal en point. L'halfing réagit aussi promptement que Corderaide l'avait prévu et bondi à une vitesse incohérente en regard de sa petite taille, et se retrouva en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire à barrer le passage de Corderaide qui dégainait déjà ses deux lames. Il feinta comme à l'accoutumée de sa gauche dans l'aine pour aller planter sa dextre dans la gorge de son adversaire. Qui stoppa net ses dagues. À mains nues, sans manifester le moindre effort ni la moindre douleur. 'Oh, tout doux" dit-il. Puis, d'un seul coup dans l'estomac de la fourmi il le mit à terre. Bien entendu l'estomac de Corderaide ne demandait que ça et en profita pour se vidanger par en haut. Une fois que Corderaide eut fini de repeindre le sol -ça ne posait de problème à aucun des deux protagonistes puisque le tavernier était caché sous son bar- l'halfing le saisit par le col et le traîna le long de la sale jusqu'à l'elfe, qui n'avait même pas levé les yeux sur le combat intense mené par son acolyte.

 

"Bien, tu penses qu'il a un rapport, Harrisonne ? L'elfe, qui après mûre réflection de Corderaide -encore conscient- n'en était pas une, avait une voix grave et puissante, empreinte de magie à n'en pas douter.

- Oui, rentrons à la maison-mère, je saurai le faire parler.

- Pas besoin d'aller aussi loin, la grotte d'Excavent suffira. Allons-y, ne perdons pas de temps."

:air: Corderaide, affalé dans un coin de l'auberge désormais déserte, perdit connaissance à ce moment précis.

 

*************************************************************************************************************

 

:air: Il se réveilla couché sur une paillasse, dans une cavité naturelle fort bien aménagée. Il ne voyait pas l'extérieur de la grotte et de toute façon, le milieu lui convenait, il lui rappelait la grande salle de Bel-O-Kube. La fourmi tenta de se lever, afin de voir si il pouvait faire quelques pas. Mais il était enchaîné, et ne put même pas s'asseoir. Il attendit donc, en se demandant qui étaient ces deux inconnus qui l'avaient agressé dans cette auberge. Pouah ! quelle miteuse auberge d'ailleurs, il n'était pas près d'y remettre les pieds. Même un nain de pourrait pas y rester plus d'une heure sans tomber dans les pommes.

:air: Il résuma ce qu'il savait sur les deux inconnus donc. Un halfing et une elfe qui n'est pas une elfe. Un couple étrange mais bien dangereux. Il lui semblait que c'était l'elfe qui dirigeait le groupe, mais que l'halfing avait une marge de manoeuvre suffisante, puisque c'était lui qui l'avait abordé, sans avoir reçu d'ordre. Ils savaient quelque chose sur de Niphaeln et sur ses objectifs, sur ce qu'il transportait. Corderaide en déduit qu'il s'agissait sûrement des commanditaires de de Niphaeln.

:air: Au moment où il arriva à cette triste conclusion, synonyme pour lui d'une mort certaine -il n'avait même pas put placer un coup contre l'halfing qui l'avait abattu en un coup, et il n'imaginait même pas la force de l'elfe-, Harrissonne, l'halfing, fit son entrée dans la grotte.

:air: Il s'assit près de l'endroit où était affalé la fourmi blanche et l'observa.

"T'es un sacré énergumène toi, tu savais que j'étais bien plus fort que toi, mais tu as foncé comme un gros boeuf dans le tas.

- Fatigué, pas envie de parler. Répondit le prisonnier, du ton âpre de ceux qui ont été pris par plus forts qu'eux.

- T'as plus le choix maintenant mon grand. Dame Anifer sait tout sur toi...

- Dame Anifer ? L'elfe ? C'est ta patronne ?

- Oula, tout doux, si tu passes du muet au bavard curieux, je vais jamais savoir par quel bout te prendre. Bon en gros, ce n'est pas une elfe, mais tu n'as pas besoin d'en savoir plus sur elle. Et oui c'est ma chef, enfin notre chef à tous. Elle a lu dans ton esprit mais refuse de me dire ce qu'elle a vu. J'aimerais bien en savoir un peu plus sur toi, avant que tu nous rejoignes. Ou que tu meures. Au choix.

- Mais vous êtes qui, vous ?

- Moi ? Ou notre organisation ?

- Commence pas à m'embrouiller ! J'aimerais comprendre pourquoi une paire de combattants de votre niveau me tombe dessus sans prévenir alors que je ne suis pas un type connu dans ce monde-ci ?

- Ah, parce que maintenant tu viens d'un autre monde toi ? Jamais entendu parler de fourmis de taille humaine dans un autre monde que Stendel, et les fourmis albinos, n'en parlons pas !

- J'ai été condamné à mort, puis réincarné en fourmi." Répondit sèchement Corderaide.

"- Quand ça ? Rebondit alors Harrissonne.

- Il y a quelques mois. Pas idée d'où ça vient ce foutu système de réincarnation. Encore un truc d'elfe. M'enfin au point où j'en suis, je peux tout te raconter. J'ai connu de Niphaeln dans mon ancienne vie, j'étais capitaine d'un des escadrons de Sombreterre, de l'empire de Dhant. J'ai désobéit et on m'a pendu pour cela. C'est à cause d'abrutis comme de Niphaeln que je suis tombé en disgrâce, sa clique me menaçait depuis peu.

- C'est à cause d'abrutis comme de Niphaeln que l'empire a failli s'écrouler." L'informa Harrissonne. "Mais Malth a serré les boulons après l'affaire des Hantis. Cette peuplade..

- Je sais, c'est moi qui en ait dirigé l'opération. Donc l'empire est toujours vivant ?

- Attends. Tu es ******, LE capitaine des Sombreterre ?

- Oui, enfin j'étais.

- Mais comment as-tu pu te faire laminer aussi facilement, bon même en forme je t'aurais abattu assez vite, mais de là à stopper à main nues tes lames et à te mettre à terre d'un coup dans l'estomac..

- J'étais fatigué et malade.

- Oui, je sais, tu avais la fièvre Sangnoir, à traîner une nuit entière dans la mousse du bois de Charnu. Mais on te l'a soigné. Quitte à mourir ou à nous joindre, autant le faire en bonne santé, non ?

- Mourir, ou vous rejoindre. Vous êtes qui au juste ?

- Le Garrot. Une guilde d'assassins. Et la plus discrète sans aucun doute. Maintenant, tu vas te demander que font deux éminents membres du Garrot dans une petite ville Stendellienne. Ma patronne était en voyage d'affaire, et je l'escortais avant de me consacrer à un contrat. Je devais abattre de Niphaeln. C'est toi qui l'as eu ?

- Oui, il était accompagné par..

- Je sais, des destriers noirs" le coupa Harrissonne, tout à coup fort intéressé par son interlocuteur. "Mais si tu l'as abattu, tu auras largement ta place sous mes ordres. Si tu le veux bien. Je ne pensais pas qu'il reste encore des assassins assez talentueux pour se farcir une paire de destriers noirs. Qui plus est sans la moindre blessure et..

- Tes ordres qui sont ? Le rappela Corderaide, bien décidé à ne pas se laisser embobiner par le petit être, au bagou désormais presque palpable.

- Te reposer. Tiens, ma patronne a travaillé sur tes dagues, elle sont comme neuves? Un enchantement bloquait leur puissance et émoussait leur tranchant. Mais maintenant elles vont te simplifier la vie plutôt que te la compliquer. Et l'anneau de RougeLune. C'est un anneau drow* aux capacités étonnantes, tu verras. Où as-tu trouvé ces objets assez uniques en leur genre ?

- J'ai récupéré ces dagues à mon arrivée dans ce monde, je les avais trouvées dans la tour de Papier.

- Trouvée ou 'empruntée' ? Demanda Harrissonne, à qui Corderaide plaisait de plus en plus.

- Aucune importance, leur histoire ne t'intéressera de toute façon pas ! Trancha le convalescent. Et l'anneau dans un des coffres de de Niphaeln. LES COFFRES !" s'écria Corderaide, "Leur contenu a dû être dérobé en votre absence !

- C'est le cas. Pendant que je vais partir à leur recherche, toi tu vas te reposer, puis faire ton baluchon et retourne à ta cité. La suite arrivera bientôt. Je te ferai passer un message quand l'heure sera venue te travailler pour nous. Prends ce règlement, il contient tout ce que tu devras savoir sur le fonctionnement interne de la guilde. Bien entendu, personne ne devra être au courant de ton attachement à notre organisation, cela va de soi. Si tu venais à en parler à quiconque, ta vie sera alors comptée en minutes. Libre à toi te parler de tes capacités, mais nul ne devra être au courant que nous sommes ici. Et il se peut que cette affaire te concerne au plus haut point.

- Bien. Mais je suis en communication absolue avec les membres de Bel-O-Kube en permanence, ils sauront immédiatement.

- Dame Anifer a placé des verrous dans ton esprit. Nul ne pourra y lire qui nous sommes. Tu peux désormais choisir où ranger tes souvenirs, dans la partie ouverte à ta fourmilière ou la partie qui leur est cachée.

- Mais que vous pouvez consulter.

- C'est un choix que tu devras faire. Mais tu verras que nous sommes aussi dignes de confiance que ta fourmilière. Enfin moi, mais méfie-toi des autres membres du Garrot. De Niphaeln était une ombre comparé à la malveillance de certains d'entre eux. Ils obéiront toujours aux ordres, mais ils les interprètent comme bon leur semble. Mais tu devrais t'en sortir, après tout, ta carrière passée l'a démontré à de maintes reprises. Bon courage à toi.

:air: Harrisson détacha la fourmi et l'aida à se relever. Corderaide s'étira et marcha péniblement dans la grotte. Il aperçu le dehors et constata que le temps s'éclaircissait. Après tout, Harrisson avait sous entendu que les intérêts du Garrot n'étaient pas en désaccord avec ceux de Bel-O-Kube, aussi Corderaide choisi de ne pas rejoindre la Dame Noire, et s'engagea au sein d'une organisation dont le concept lui plaisait bien plus que celui des escadrons.

:air: "Attends, avant que je parte, tiens, je viens de réactiver ton anneau." L'anneau irradiait une faible lueur d'un rouge pourpre puissant. Corderaide l'enfila et rééquipa tout son barda, dague, tenue forestière et bandouillère. Harrissonne s'approcha de lui, et prononça une formule dans une langue inconnue. L'air se troubla autour d'eux, puis d'un coup Corderaide se trouva au beau milieu d'une forêt à la teinte de jade. L'halfing était magicien lui aussi. En effet, Corderaide n'avait aucune chance contre lui.

:air: "Tu es non loin du Lac d'émeraude; je sais, c'est une sacré trotte jusqu'à Bel-O-Kube mais maintenant que vous avez le métro.. Bon au revoir, j'ai pas que ça a faire. N'oublie pas, méfie toi des autres membres et tout devrait bien se passer. Au fait, pour le code, je l'ai déchiffré mais comme tu aimes les énigmes, voici un petit indice: Gargantyx. Si tu trouves, chapeau, j'ai mis deux jours pour casser le code. Allez ciao"

:air: Puis il formula à nouveau son sort et disparu.

:air: Laissant Corderaide, qui ne savait que penser de tout ce cirque.

 

 

:air: Corderaide marchait d'un pas pénible au sein du territoire Hellien. Il était en rogne il avait raté le dernier C.R.A.S.H. les reliant et devait prendre le chemin à pied -enfin à pattes- mais comme il faisait nuit, il ne prit pas cet tuile aussi violemment que s'il avait dû faire le chemin de jour dans cette lande désertique. Il passa ainsi près du titanesque mais lumineux Ragnarok crachant des coulées de lave à en faire pâlir un élémentaire majeur de feu. Il restait prudent car, malgré la fermeture du portail du Nether, il savait possible que certains démons mineurs rôdent dans le territoire proche de Hell. Il savait que ces petits démons étaient trop stupides pour être nommés les démons du Nether, mais Corderaide persistait à les appeller ainsi, les démons mineurs, car ils étaient tout de même redoutables et leur physionomie se rapporchait de celle des démons de son ancien monde. Petits ou gros, et emplis de haine et de violence.

:air: Il prit la route qui partait le long du volcan, étonnamment calme ce jour là, et suivit le chemin que des âmes valeureuses avaient tracé puis bâti au péril de leur vie au sein de ce territoire désertique, cruel et ténébreux. Il senti le pouls affolé de son compagnon Opera à quelques pas de là, sous le tunnel reliant leur fédération et les helliens. Il se rua à sa rencontre.

 

<< Operaaaa !!!

- Viens vite Corderaide ! Lui répondit son ami de toujours. Des démons se sont échappés sur notre territoire ! >>

Corderaide aperçu Opera au croisement de trois tunnels, tout ensanglanté.

<< C'est ton sang ?

- Oui, mais seulement en partie. Il y a une douzaine de démons mineurs qui se sont barrés dans la nature autour de la fourmilière. Il vont tenter d'attaquer Bel-O-Kube ! Des nouvelles de SL ?

- J'allais t'en parler. Oui, je l'ai ressentis un peu plus tôt dans la journée. Il semblerait qu'il soit passé dans le plan de Nubes. On ira chercher après s'être occupé des démons. Tu penses tenir où je dois faire tout le boulot à ta place ? plaisanta L'albinos.

- Je tiendrai le coup, j'ai appris à me battre bien avant que tu n'arrives en ces terres. >>

 

:air: La traque fut longue, exténuante pour les deux fourmis, pourtant des généraux de la Déferlante Noire. Les infernaux échappés furent exterminés, pliant soit sous la rage du démon du Nether qui réclamait un tribut de sang et de souffrance, soit sous les dagues de l'albinos porté par le Vif -qu'il commençait à maîtriser de mieux en mieux- et s'acheva au petit matin, laissant épuisées les deux fourmis.

:air: Quelques minutes après avoir abattu la dernière engeance des ténèbres, Jesollas se permit une sortie et se dirigea, guidé par ses pouvoirs magiques, vers les deux sexués. Sa magie avait permis à la fourmilière de tenir les assauts des démons le temps que les deux combattants s'occupent de régler leur compte.

<< Heureusement que vous étiez ici, 3ème et 12ème, je n'aurais pas tenu douze heures de plus et la fourmilière ne disposait pas de combattants assez puissants pour se mesurer aux démons.

- Oui. Maintenant nous devons partir chercher SL, il est.. Répondit au tac-au-tac Operamundi, inquiet.

- Je le sais, je suis votre souveraine. J'ai lu dans vos pensées et j'ai compris ce qu'il était advenu de SL. Malheureusement pour nous, je ne puis savoir où il est, notre connexion ayant une portée limitée. Je ne peux pas savoir ce qu'il advient de mes sujets passées les frontières de le fédération Bel-O-Kubienne. Les ouvrières et les nymphes vous ont préparé des provisions et moi j'ai préparé des sorts de soins et de régénération. Vous partez immédiatement en quête de SL.

- Mais.. protesta Corderaide, qui ne souhaitait qu'une chose, se reposer au chaud dans la fourmilière.

- Tout de suite. On ne discute pas les ordres de la reine, ajouta Operamundi, pourtant aussi mal en point que son ami. Dépêchons nous ! >>

:air: La reine commença à psalmodier les formules qui enlevèrent toute fatigue et toute blessure à ses deux talentueux généraux, leur laissa les sacs de provisions et retourna dans la fourmilière. Ils ramassèrent leurs affaires et s'en furent dans la gare de Bel-O-Kube, prenant le premier C.R.A.S.H. de la journée, en direction de New Stendel.

 

 

:air: Corderaide trouva étrange que des démons mineurs s'échappent soudainement du Nether, mais ne fit pas part de ses inquiétudes à son compagnon. Il se doutait que cela avait un rapport avec de Niphaeln et des portails non officiels.. Un éclair de génie lui traversa la tête, il se mit fébrilement à la recherche du message codé.

:air: Il était marqué dessus:

"RIMXEE MPLOS GOEPXQ AK PFXTNBJ X YOZL-DH-LRVD PFAR RGRXSEI R'OHOCOZUIK VRKQ P. GCYKMVGCO VAPKMRGR AK CZTQ ZBJIK PR"

:air: Gargantyx était la clé de Vigénère, un codage alternatif inventé il y a quelques siècles de cela par un génial mathématicien de l'état-major des escadrons de Sombreterre. Le message décodé signifiait ainsi:

"Livrer trois pièces de portail à Soif-du-Styx pour entamer l'ouverture vers S. Acheminer payement de cinq mille PA"

:air: Corderaide n'avait aucune idée de la signification de Gargantyx, ni de celle de Soif-du-Styx et encore moins du mystérieux ''S'' .

 

:air: Ils arrivèrent à New Stendel, se ruèrent à la tour des mages, prirent le portail de Nubes et allèrent acheter un airship "mettez ça sur la note de SL, il payera !" ; après tout, SL n'allait pas râler si on venait lui sauver la vie, non ?

 

NDLR: Hé si, il a râlé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop ;)

 

L'histoire est fluide, agréable à lire et on sent que ton inspiration de diverses œuvres ne t'as pas gêné, tu as su adapter les informations glanées à ton style.

 

Par contre deux ou trois petites choses :

:book: Tu devrais mettre ton précédent RP avant celui ci en éditant le post, le lecteur qui ne le connait pas ne comprend pas forcément bien ton histoire.

:book: De même, bien que ça provienne de ton inspiration, des notions comme celle du plan ou des lieux comme la tour de papier ne sont pas forcément faciles à assimiler pour un novice ou une personne qui ne connait pas du tout ;). Il faut toujours penser au lecteur nouveau (ici tu peux partir du principe que seules les notions minecraft seront comprises sans souci). De même les capacités des destriers ne sont pas compréhensibles pour n'importe qui ;).

:book: Une incohérence (une seule !) : tu dis devoir t'occuper des destriers sans mourir pour interroger Niphaeln après, et puis finalement tu le tues sans lui poser de question ;).

:book: Stendhel => Stendel :P

:book: J'aimerais savoir à quel moment tu situes ton RP par rapport au mien. J'ai idée de mettre en scène tes capacités qui me plaisent beaucoup d'ici quelques temps dans mon histoire et pour ce faire nous devons faire coïncider certaines choses. Et puis si au passage on pouvait dégager le fait que je compte mon butin de la journée (parce que ce n'est pas mon labeur qui m'apporte des PAs) ça m'arrangerai, selon la période je te donnerai un truc que je puisse faire.

 

Pour fini sur une note positive, c'est tout de même une excellent histoire, très très très appréciable et l'on reconnait ta plume particulière Ti-ret, j'ai particulièrement apprécié le passage du décompte qui m'a rappelé les œuvres de Werber bien qu'elles n'aient aucun rapport avec ton inspiration :D.

 

Vivement la suite !!!!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci SL pour ces précisions qui m'aident bien, je débute dans la rédaction de pavé, aussi j'ai tout fait en une fois au lieu de prendre mon temps et j'ai laissé des incohérences (enfin, pour vous, car pour moi c'était très cohérent) mais j'ai éclairci le point fâcheux.

Mon RP est un moyen d'expliquer pourquoi je ne suis pas IG pendant un mois environ (voyage oblige), puisque je vais par monts et par vaux sur les terres de NS. Je dirais juste avant l'expédition sur nimps pour au moins le premier mouvement (qui durera deux ou trois RP comme celui-ci, j'ai pas encore tout calibré)

Mais en théorie, je ne révèlerai à la fourmilière mes capacités que lorsque j'y rentrerai, à la fin du mouvement donc. Attends la suite et ne te sers pas de mes capacités dans l'immédiat. Je ne les ai pas précisément définies (il y aura le Vif, mais pas que...). Bientôt !

Enfin, je tiens à préciser que ce RP tient lieu de prologue, et comme tout prologue qui se respecte, il n'explique pas tout !! La majorité des explications sur mon personnage viendront au récit suivant? Sauf pour ceux qui connaissent bien mon RP et qui ont dû tout piger normalement !

 

PS: Si vous topez des fautes d'orthographe, mp moi, le plus gros contributeur se verra accorder 10 PA de ma poche. Mais pas en réponse à ce post, sinon, on est pas rendu.

PPS: tu trouves comment ma nouvelle signature SL ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop ;)

 

Pour le moment je n'ai pas besoin de tes capacités, on rédigera un RP ensemble c'est ça que je voulais te dire. Tu verras j'introduirai ça à la fin de clui en cours ;)

Mais j'ai une question, ce ressentiment que tu as des autres, peut-on le transformer comme nous l'avions dit en MP en relation, sorte de "télépathie" ? J'en ai vraiment besoin ça peut ajouter une dimension intéressante au RP que je rédige la (j'aurai un contact avec toi).

 

Ok pour la période, ça me convient.

Je sais que le RP n'est qu'un premier et n'explique pas tout, je fais pareil dans les miens et tu connais mes lectures ;) Seulement certaines précisions étaient essentielles pour pouvoir se plonger réellement dans ton récit, tu les as données, c'est suffisant ;).

Avec un simple correcteur d'ortho à ton retour en France tu feras déjà un paquet de boulot ne t'inquiète pas ;).

 

Pour ta signature, j'aime bien mais je maintiens ma position du numéro de ponte sur le logo (achievement = un peu classique :P) et je te remercie pour l'achievement Cubathlon :D.

 

Concernant le fait que tu débutes, tu n'es pas le seul, le RP que j'ai écrit pour ma candid paysan était le premier de ma vie, je n'ai jamais écrit d'histoire (si une fois à l'âge de 7 ans mais c'était pitoyable). Donc ne nous crois pas meilleurs juges que toi ou un autre, c'est du RP tu dois avant tout prendre ton pied toi en l'écrivant et éventuellement en le lisant (voire en le vivant...).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

:air: En fait le ressentiment que j'ai des autres est fortement inspiré de la capacité d'un des héros de Symphony of Ages - une des plus belles séries que j'ai lue soit dit en passant, poétique comme pas deux, écrite par une auteure de talent - qui ressent le pouls de toute créature vivante sur la surface de la terre, pouls que lui charie le vent. C'est le trait propre à la race des dhraciens.

 

:air: Ici, cela s'explique par le fait que les fourmis n'entendent pas mais ressentent les vibrations. Pour faciliter leur intégration minefieldienne, je pars du principe qu'elle ont été doté pour leur passage en taille humaine d'un ouïe plus standard, mais que cette perception des vibrations demeure (d'ailleurs, c'est par les pattes qu'elle 'entendent'). A cela s'ajoute la chitine très fine de mon personnage, ce qui du coup va accentuer sa finesse de perception. D'où le fait que mon personnage sente le coeur de sa proie. Il ne sent pas tous les pouls de la surface de la planète comme le héros de SoA, mais seulement à une certaine portée (je dirais quelques [barrer]kilomètres[/barrer] kilocubes); mais si mon personnage calque son pouls sur celui de son adversaire, alors il peut le retrouver quelque soit la distance. Ce mode opératoire se rapproche de la première capacité de "l'agent glaneur" (classe de dongeons&dragons) (en gros, pour trouver sa proie, il doit se concentrer sur elle et au bout d'une journée de concentration, il est en lien avec elle quelque soit la distance qui les sépare, même dans une autre dimension/un autre plan)

 

Voilà, en espérant t'avoir éclairé malgré le côté confus de mes écrits (multiples et douteuses influences oblige) ( :s ) !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Glalu vous !

 

:air: Il n'y a à mon sens pas d'incohérence dans le fait qu'il tue son ennemi plutôt que le faire parler, car il l'explique clairement : [spoil]

 

le mage agonisant se voit écraser la trachée par les chevaux démoniaques, il ne peut donc pas parler ni être interrogé.

 

 

:air: Par contre, petite incohérence (ou liberté scénaristique ;)) sur le lien que tu fais entre ton albinisme et ta sensibilité accrue. La peau d'un albinos n'est pas moins épaisse que celle d'un autre, elle manque juste de pigmentation.

Enfin tu dois sûrement le savoir, c'est pour ça que je pense que c'est plus une liberté assumée qu'une erreur de ta part.

 

:air: Pour ce qui est du lien "télépathique" entre fourmis, SL, j'aime l'idée qu'elles puissent partager leurs paroles, leurs idées ou leurs sentiments entre elles sans contrainte de distance ou de mots, mais limitons la à la volonté de chacune. C'est-à-dire que ce partage ne doit se faire que si un individu communique sciemment avec un ou plusieurs autres. Je pense que cette aptitude à détecter certaines émotions chez autrui à son insu doit rester une inhérence à Ti-ret.

 

:air: Et sinon, bah c'est bien beau tout ça !!! :D

C'est joliment écrit, c'est très riche niveau texte, alors non, ça ne se lit pas aussi vite que les écrits de SL parce que justement c'est riche et complexe, mais comme je l'ai déjà dit, c'est du Ti-ret tout craché, et quand on s'applique à la lecture, on est très vite porté par le récit.

Les scènes sont excellemment décrites, les émotions joliment retranscrites, c'est très très bon !

 

 

:air: Et ça me fait penser que je suis un peu en retard, moi, question RP...

Je vais commencer par réunir mes textes disséminés un peu partout dans le forum, ça sera déjà du boulot, mais pour l'instant je n'ai pas vraiment de piste pour une suite. Bah on verra, écrire ou lire, il faut parfois choisir ;)surtout quand tu côtoies des gars comme SL et Corderaide...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mon cher Operamundi, tu viens de citer mot pour mot le passage que j'ai ajouté juste après la remarque de SL en fait :D mais c'est bien de l'avoir souligné , ça prouve que l'incohérence n'est plus.

 

Pour ta remarque, sache que c'est en effet une liberté que je me permet avec la finesse de ma chitine, mais disons que en plus d'être dépourvue de pigment, elle est plus fine. Les albinos on la peau fragile, je l'interprète par de la finesse d'épiderme (ils sortent moins, sont moins confrontés à la vie sauvage donc ils exposent moins leur peau aux dangers et aux aggressions donc elle est moins solide/recouverte de corne/plus fine). Si j'ai éclairé tous les points, sachez que la suite arrivera bientôt, et cette fois-ci, j'expliquerai bien plus de choses (= je résume ma candidature voyageur)

(ce qui est bien avec le bientôt c'est que ça veut tout dire)

 

Sur ce, bon jeu !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La suite des AAA toute fraiche toute belle ! Et sans fautes s'il vous plait ! ;p

Plus court, mais la fin de ce premier mouvement est presque finie, qu'est-il arrivé à notre jeune héros ? Lisez la suite plutôt que de lire mes aneries !

EDIT: la deuxième partie , now !!

Bientôt la fin de ce premier mouvement ? Vous le saurez...au prochain épisode !

EDIT: et la troisième partie !! Elle n'a pas de réel intérêt hormis faire la jonction avec les SL chronicles et ma candidature de citoyen prochaine !

Je met tout dans le premier post ! Mode je-torture-les-mirettes-des-lecteurs

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop !

 

"Une qualité médiocre aux nains même" ? :lol: (je suis taquin :P)

 

Non tu n'as rien expliqué, tu voulais le questionner, tu l'as tué alors que tu pouvais le faire. Ça s'arrête la, tu n'aurais pas du préciser que tu voulais l'interroger ;). Tu as peut être bien fait de le tuer mais tu n'as pas respecter l'intention initiale. Donc soit tu le tues par accident ou par réflexe défensif, soit tu ne dis pas que tu veux l'interroger. Non mais :P !

 

Sinon pas mal tout ça, j'espère que la suite va donner, mais Excavent existe sur le serveur ou tu l'as inventée la (juste pour ma culture perso) ?

 

Pour le code je chercherai...

 

Sinon petit achievement pour les "AAA":

mca.png

 

Bon jeu :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

au début, je prévois de l'interroger mais au vu de son état, il ne peut plus parler donc il meurt. Point. Après, si c'est pas le plan initial, je m'adapte, moi !pas comme un certain lapin infoutu de s'adapter à trente pauvres mercenaires sur un airship alors qu'il détient des pouvoirs magiques !

 

Non mais ! C'toi l'andouille !

 

EDIT: excavent n'existe pas, de toute façon personne ne sait où c'est et personne ne le découvrira jamais. Un nom de code, une vraie grotte ? Vous le saurez...au prochain épisode !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop !!!!

 

Je m'oppose à ça, je refuse de payer un bateau!!!! :P J'ai déjà le mien. Puisque c'est comme ça ce bateau sera détruit dans les SL Chronicles na!

 

Une suite toujours aussi intéressante, vivement la prochaine :D.

 

Bon jeu !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

héhé héhé :twisted:

 

*se frotte les mains de contentement de critiquer le critiqueur*

 

xD

 

Bref, je m'égare. C'est sans aucun doute un des meilleurs RP que j'ai pu lire, je suis totalement fan de ton style, à peine commencé j'ai pas pu y échapper.

 

Enfin bon si ça avait été moi, j'aurais mis plus de calambours dans le genre

Bien entendu l'estomac de Corderaide ne demandait que ça et en profita pour se vidanger par en haut

(qui m'a bien fait rire d'ailleurs)

Mais heureusement tu n'es pas moi, et ça donne un RP cohérent, dans lequel j'ai pris plaisir à y trouver des croisement d'histoires avec opera et SL.

 

En un mot comme en mille : [barrer]assis sur quoi?[/barrer] les fourmis ont les meilleurs RPistes du comté dans leurs rangs !

 

allez zou, parce que tu le vaux bien : ***

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

héhé ça fait plaisir Tybalt, les calembourds dans ce type de RP qui se prend au sérieux c'est pas le plus simple, mais je tâcherai de tenir compte de ton conseil pour la suite -pas pérvue pour tout de suite, au moins pour après mon passage en citoyen -

 

Merci pour la note, mais t'es pas un critique toi ;p Imposteur !

 

 

Et le mot de la fin:

Assis sur quoi ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le soleil se couche sur les terres de l'Empire pacifié depuis des décennies

Du haut de la falaise d'Hurleciel, Il contemple le calme de ses habitants.

Ceux qu'il désirait siens jadis, avant de se faire chasser.

Mais l'Être n'a pas oublié.. Ni les apostats, ni les traitres...

Et reviendra, et le monde ploiera sous sa rage.

Mais le temps et la défaite lui ont appris la patience..

Il attend.. Et sait que son heure viendra.

 

L'astre tombe, révélant la lumière d'une myriade de petits feu follets,

Virevoltant au beau milieu de la voûte céleste, écrasée par la perspective des constructions humaines.

La nature se réveille doucement de sa torpeur diurne... Elle non plus n'oublie rien.

 

D'une main levée, Il convoque une grande teinture mauve,

Observe les alentours, puis retourne à la Cage;

Le portail se ferme, laissant l'insouciant Empire inconscient de la menace qui pèse sur lui.

 

:air: L'elfe alibinos qui n'en était pas une sortit de sa cache, et brisa son enchantement de camouflage.. Elle avait assisté au retour de l'être et savait qu'il lui faudrait faire preuve de beaucoup de prudence... Bien plus que son bras droit ne pourrait en supporter... Mais l'assassin d'albâtre semblait dissimuler bien des secrets, tout comme son compagnon démon, et son amis lapin..

:air: Ils pourraient lui servir à quelque chose en fin de compte. Elle avait depuis longtemps appris la patience, contrairement à son ancien mentor, et c'est pour cela qu'ils ne l'avaient pas bannie des plans. Mais ils l'avaient brisée et elle aussi se battrait de toute son âme contre eux... Elle aurait la peau des Empeureurs et de leurs mages !

:air: Anifer convoqua son portail personnel et retourna elle aussi sur la Cage commencer à avancer ses pions.

 

Corderaide écoute la terre.. elle lui dit quelque chose.. mais il ne la comprend pas. Et cherche encore.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

×
×
  • Créer...