Ai-Dail Posté(e) le 17 juillet 2011 Partager Posté(e) le 17 juillet 2011 Salut à tous! Dans la vie réel (ou presque) : Je suis, Tadadadaaaa, Ai_Dail! Alors pour me présenter brièvement, j'ai 20 ans, et je passe la plupart de mon temps à jouer aux jeux vidéo (plateforme et aventure étant les principaux). J'ai découvert minecraft il y a quelques mois et je suis tombé sous le charme (vive les gros pixels!). J'ai découvert minefield il y a un mois ou 2 grâce à une vidéo de présentation sur le net, hallucinant! Tout simplement. Finalement j'ai décidé de tenter ma chance et de m'inscrire, en espérant grappiller les échelons doucement. Etant un jeune architecte (merci à Fanta et Bob pour leur D&cube), j'ai envie de faire mes preuves ici, afin de pouvoir réaliser un jour, un gigantesque projet qui me tient à cœur (avec pourquoi pas, quelques aventuriers), c’est ce qui motive (j'avais tenter sur un autre serveur, malheureusement trop instable pour pouvoir faire quelque chose de grand) Après, mon but étant aussi d’apporter mon soutien à la communauté, et aussi parce que je trouve particulièrement frustrant le fait de ne pas pouvoir dire bonjour en arrivant ! Je peux aussi ajouter que j’étais au concert de Jeudi (c’était juste énorme au passage, même un vrai concert aurait été moins sympa). J'ai déjà commencé à farfouiller vers new stendel (mais qu'est ce que c'est vaste!), nouvelle Azur, Nevah, et aussi Bel-o-Kube (j’étais curieux de voir les travaux qui s’y effectuait). J’ai repérer quelques coins drôlement sympa. Et si je suis là aujourd'hui, c'est pour commencer ma petite vie sur le serveur. Maintenant voici mon histoire : (je plains le modo qui va lire ça, ça risque d’être un peu long ^^) Je suis Ai_Dail, un jeune garçon avide de jeux électronique. Ma vie se résume à jouer, jouer et jouer. Nous sommes en été, et comme tous les étés, mes parents tentent de me faire sortir de devant l'écran, pour aller voir des "vrais gens" ou des amis qu'ils me disent. Mes amis? Ils sont tous sur Internet voyons! A moins qu'ils veuillent se taper un voyage de 500Km, je ne les verrais jamais IRL! Un truc qu’ils ne comprennent apparemment pas... Mais cette fois, c'est différent! Ils ont sortis l'artillerie lourde! Ils ont gagné 3 billets pour une croisière de luxe au milieu de l’océan! Impossible d'y échapper cette fois, je suis obligé de partir avec eux, sans quoi, le voyage serait annulé. Sans Internet, et sans ordinateur... Je vois déjà le cauchemar. La nuit précédant le départ a été terrible, sans cesse la même question revenait : "Comment je vais faire pour survivre sur ce bateau paumé au milieu de l'océan? Comment je vais supporter la tronche de tous ces bourges qui vont mépriser ma passion et me traiter comme un chien?" Ça va être dur, je le sens au plus profond de moi! Ces 2 prochaines semaines vont être terribles! La voiture est chargée, les bagages sont entassés dans le coffre façon tetris. Dommage qu'ils ne disparaissent pas comme dans le jeu. Je m'assoie à l'arrière, après que ma mère ait fait le tour de mes poches pour voir si je n'avais pas essayé d'amener discrètement une console de jeux portable. J'avais bien sûr déjà anticipé le coup, et l'avait caché entres les sièges. La voiture démarre, et on se rend au port sans incident majeur, enfin d'après moi. Maman n'a pas cessé de hurler sur papa parce qu'il a failli rouler sur une vieille qui traversait au milieu de la route. Pourquoi elle en fait autant? C'est qu'une vieille... ça aurait fait une retraite de moins à payer. Bref, le bateau est en vue, et je dois admettre qu'il est assez surprenant, et notamment par sa taille. Un gros atout selon moi, je pourrais me perdre dans les couloirs et chercher mon chemin comme si j'étais dans un grand labyrinthe! J'espère juste ne pas mémoriser la map trop vite. On monte dans le bateau, avec la voiture parce qu'il y a un garage à l'intérieur. Je m'aperçois aussi que notre voiture risque de faire tâche au milieu de tout ça! La moyenne doit traîner sur 30 000 ou 40 000€! Papa était tout fier quand il avait réussi à acheter la notre pour 6000€. Et voilà, le voyage commence. Le bateau s'éloigne de la côte, c'est la première fois que je vais aussi loin. Faut dire aussi qu'en règle générale, quand je sors dans le jardin, c'est déjà un miracle. On emmène les bagages dans notre chambre réservée, mais ça prend une plombe à cause de mes parents qui s'arrêtent à chaque pièce l'air ébahi. "Regarde comme c'est beau! C'est gigantesque!", "Oh t'as vu les cuisines? Elles sont aussi grandes que notre maison!" et gnagnagna... Nous voilà enfin arrivé! Pfiouuu j'ai bien cru que c'était devenu un rêve! Même jouer à Last Battle ça aurait été moins chiant! La nuit est tombée, et mes parents sont fatigués à cause du voyage. Pourtant c'est à peine minuit. Mais j'ai pas le choix, je suis obligé d'aller me coucher, et la Game Boy risque de ne pas passer inaperçu dans le noir de la pièce. Même si mon lit est séparé de celui de mes parents par une espèce de rideau tout moche sorti tout droit de la maison hantée de Casper. Il est maintenant 2h. Je m'ennuie tellement que je commence à avoir envie de dormir. Depuis combien de temps je me suis pas couché aussi tôt? Des mois, je pense. Tout était calme, je dormais depuis 3h, jusqu'au moment où une forte secousse se fait ressentir. Je me réveille en sursaut, et j'entends des bruits de pas. Pour selon qu'il est 5h du matin je trouve que l'activité est anormalement élevée. Je décide donc de regarder par le hublot, et je n'aurais pas cru voir un tel spectacle en vrai! Une tempête remuait les vagues dans tous les sens! Des éclairs jaillissent d'un peu partout en arrière plan! Ça à l'air drôlement violent en tout cas! D'ailleurs, maintenant que j'y fais attention, le bateau tangue de manière assez flippante. Je dois dire que je trouve l'idée séduisante! Enfin un peu d'action! Je me lève pour aller voir à quoi ça ressemble d'en haut. Toutes les personnes que je croise dans le couloir semblent totalement paniquées. Je ne saurai dire pourquoi, mais ça me fait marrer. Les gens croient que le bateau va couler ! Pourtant tout le monde sait pertinemment qu’un truc pareil n’arrive que dans les films style Titanic ! Me voici sur le pont. C’est vraiment impressionnant d’ici. Tout bouge dans tous les sens ! Les vagues sont titanesques ! Et le bateau semble être de moins en moins stable. J’imagine toutes les bagnoles en train de valdinguer dans le parking, et ça m’éclate. Même si la suite du voyage sera chiante, j’aurais au moins fait un truc marrant. Du moins, c’est ce que je pensais… Le pont n’était peut-être pas une si bonne idée. Une vague d’au moins 15 mètres de haut s’est écrasée dessus sans crier gare ! Tout le monde se retrouve balancé un peu partout, et certaines personnes, dont moi, n’ont rien trouvé sous la main pour s’agripper. Malheureusement, ce qui n’aurait jamais dû arriver arriva. « Plouf ». Je suis tombé à la flotte, les remous de l’eau sont insurmontables, et le peu que j’ai appris à nager à cause de mes parents va finalement peut-être me sauvé la vie. Ma tête reste très peu au dessus de la surface, mais j’essaie quand même de crier à l’aide ! Je vois le bateau s’éloigné lentement sous mes yeux… Des hommes tentent de repêcher les gens tombés à la mer, mais je suis trop loin pour eux, ils ne voient pas, et ne m’entendent pas non plus. Cette foutue tempête fait trop de bruit ! Pour le coup, on peut dire que je suis vraiment dans la merde ! Mais je suis un battant, même avec 5% de vie sur un FPS, je fonçais dans le tas ! Y a pas de raison que je ne fasse pas la même chose ici ! Je fonce dans le tas, en l’occurrence dans la flotte. Je nage de toutes mes forces pour essayer de rattraper le bateau, mais le sort en a apparemment décidé autrement. Un vague me balance en arrière avec tellement de puissance que je me retrouve sonné. A moitié dans les vapes, je commence à couler, avant de finalement perdre totalement connaissance. « Hmmm ? » Je me réveille… Où ? Quand ? Et comment ? J’en sais rien… Tout ce que je vois c’est une plage, et la mer a mes pieds. A vrai dire je m’en fous complètement, je suis vivant ! Je regarde au loin, cherche à voir ce qu’il y a. De l’eau, et… de l’eau. Je suis donc obligé de regarder de l’autre coté. Une plaine avec quelques arbres par-ci par-là et des collines. N’ayant absolument aucune idée d’où j’ai atterri, ou plutôt amerri, je décide d’aller jeter un œil en quête de civilisation. Au bout d’une heure de marche, je suis exténué, mais je n’ai toujours rien trouvé. A croire que cette fichue île est déserte ! Je n’aurais pas dû m’éloigner autant de la côte, si ça se trouve le bateau serait passé par là. Je commence aussi à avoir faim, il y a des plantes, et des pommiers. Des FRUITS ! J’en ai jamais bouffé ! Je sais même pas quel goût ça à ces trucs ! Je cueille une pomme, et tente de croquer dedans. Ma vie défile devant mes yeux. Ah non, en fait c’est pas trop dégueu, mais ça a un goût méga bizarre. Evidemment, je venais de bouffé un ver caché dans la pomme. Pouah ! Immonde ! J’ai tout recraché, et j’ai tenté une autre pomme, mangeable cette fois. La nuit se décide à tomber, mais je ne sais pas l’heure qu’il est, le portable et la montre n’ayant carrément pas apprécié le bain offert par la tempête. C’est à peine si on distingue la lueur du soleil maintenant, mais il va falloir que je dorme quelque part, je me vois mal marcher dans le noir total au milieu d’un endroit totalement inconnu, et sans savoir le genre de bestiole qui peuvent vivre ici. Toute la journée j’ai croisé des vaches, des poules, des cochons et des moutons. C’est déjà pas mal. Qu’est ce que je fais ? J’ai vu qu’il y avait plein de petite grotte dans les parois et dans les collines. J’ai le choix entre ça et grimper aux arbres. Et le plus étrange, c’est que j’ai opté pour les arbres. Je dois vraiment être fou, mais je dois dire aussi que dormir dans le noir complet ne me rassure pas des masses dans un lieu tel que celui-ci. Après m’être torturé les bras pendant 5 ou 10min, j’arrive enfin à la cime de l’arbre. D’en haut, la plaine a l’air inquiétante et sombre. Tout le contraire de la journée, où elle semblait chaleureuse et accueillante. C’est étrange comme une teinte de couleur peut changer tout un paysage. J’ai pourtant le sentiment qu’il y a autre chose… mais je ne sais pas encore quoi. Si, comme… une odeur, une drôle d’odeur même. Ça sent… la mort ! Je me rappelle la fois où j’étais tombé sur un chat crevé au bord de la route, ça sentait pareil, mais en pire. Je regarde autour de l’arbre, et dans le feuillage. Rien. Pas d’oiseau, ou quoi que ce soit d’autre. L’odeur se fait de plus en plus forte, alors qu’elle n’était pas du tout présente il y a quelques minutes. Ça commence sérieusement à m’inquiéter, et pourtant je suis de nature assez calme d’habitude. En même temps, c’est pas comme si j’avais atterri sur une île paumé au milieu de l’océan par le plus grand des miracles ! On se croirait dans le dernier Tomb Raider limite. Au loin, une silhouette apparaît. Un homme ! Oui c’est un homme, ça doit être un chasseur en train de ramener du gibier, ça expliquerait l’odeur ! Pourtant, il ne porte, et sa dégaine est… désossée… La lune éclair suffisamment pour que je puisse voir son visage. « AAAAAAAAAH !!!» Mais c’est quoi ce truc ?! Il a la gueule à moitié décomposé ! Et son corps est dans le même état ! C’est quoi cet île de fou ?! Ce type ressemble à un mort vivant ! C’est pas possible, un machin pareil n’existe que dans resident evil ! Brrrr, ça me fait froid dans le dos ! Et il semble se diriger vers moi. Qu’est-ce que je vais faire ? J’ai rien pour me défendre s’il lui prenait l’idée de m’attaquer ! Si j’avais eu ne serait-ce qu’une pierre, j’aurais pu lui péter le crâne ! Quoi que pour ça, y faudrait qu’il lui en reste un, et c’est pas gagné vu sa tête. Bien sûr, il aurait été tout seul, ça n’aurait pas été marrant. D’autres de ces potes sont en train de se pointer un peu partout autour de l’arbre où je suis. Et j’ai la sale impression qu’il n’y a pas que ces fichus hommes zombies. J’aperçois, des squelettes archers… J’entends les bruits de leur os qui craquent d’ici. Ça a vraiment de quoi foutre la chair de poule à n’importe qui ! Je vois aussi des araignées géantes, mon dieu… Moi qui ai horreur de ces saletés, je vais être gâté je sens… Et enfin, je vois des drôles de bestioles vertes sans bras, mais dont le visage éclairé par les faibles rayons lumineux de la lune, est terrifiant. Cette île risque d’être bien différente de ce que je m’imaginais, le jour c’est calme, et la nuit, des monstres sortent de nulle part. Cela veut peut-être dire qu’ils craignent la lumière ? Si c’est le cas, j’ai peut-être trouvé un moyen de me défendre ! Mais je n’ai pas de briquet sur moi. En revanche je pourrais tenter de me faire une torche avec le bois de l’arbre, mais je n’ai rien pour faire brûler un feu pendant longtemps. Même si je réussi, la torche s’éteindrait au bout de 5 minutes ! Je suis coincé sur mon perchoir, avec peu de défense. Quelques monstres sont au pied de l’arbre, tandis que les autres chasses les animaux qui ont eu le malheur de ne pas se cacher pour la nuit. 2 zombies m’observent à leurs yeux vidés de vie en tournant autour de l’arbre. Ils ne sont apparemment pas capables de grimper au tronc, une bonne nouvelle donc. Un squelette se décide à décocher une flèche, frôlant de trop prêt ma tête. Je suis une cible trop facile, il ne manquera pas toute la nuit ! Il faut que j’agisse, et vite ! J’aperçois un peu en retrait, qu’un autre squelette se rapproche, et tire à son tour une flèche dans ma direction. Une chance, elle ricoche sur le tronc, et se plante directement dans la jambe d’un des 2 zombies qui poussent un cri de douleur. Même mort, ces choses ont l’air de pouvoir ressentir les choses. Cela signifie qu’il est surement possible de les retuer encore une fois, puisqu’apparemment ils ne sont pas assez mort ! Le zombie planté se retourne vers le premier squelette, et lui arrache la tête sans se poser plus de question. Le second squelette décoche une nouvelle flèche, mais en direction du zombie cette fois. La flèche s’empale dans l’œil du zombie qui s’écroule au sol sans plus bouger. Le compère du mort mort, se dirige vers le squelette assassin, qui n’a pas le temps tiré à nouveau, et se retrouve brisé en 2 morceaux. Le zombie vainqueur s’éloigne lentement de mon refuge, comme s’il m’avait oublié. Je me cache dans le feuillage, et disparaît de la vue de tous monstres qui passerait proche d’ici. J’en profite pour réfléchir un peu : en l’espace de cinq minutes, je viens d’apprendre trois choses essentielles à ma survie. Les zombies et les squelettes peuvent tous deux mourir, les zombies et les squelettes n’ont pas l’air de s’apprécier entres eux, et enfin, les zombies sont cons. La nuit est longue, terriblement longue. Il est hors de question que je m’endorme, je n’ai pas envie de réveiller avec une flèche plantée entres les 2 yeux. Heureusement pour moi, les monstres n’ont pas l’air de pouvoir me sentir, ils ont une bonne vision, mais ne sont pas spécialement malins d’après ce que j’ai pu voir. Mon arbre est donc suffisant haut pour terminer la nuit sans trop de problème. Le jour se lève enfin ! Les zombies et les squelettes s’écroulent au sol, avant de disparaître dans un intense brasier ! Les flammes s’éteignent rapidement, sans laisser aucune trace des corps ou même de brulures sur l’herbe. Même les cadavres des monstres qui se sont battus cette nuit ont disparu. La joie m’envahie, et je descends rapidement de mon refuge pour enfin mettre le pied au sol. Malheureusement, dans la précipitation, je n’avais pas remarqué que tous les monstres n’avaient pas brulé. Les bestioles vertes et les araignées étaient encore en vie. Et une de ces saletés vertes venait de me voir. Elle se dirige rapidement vers moi avec ces quatre pattes. C’est vraiment troublant, son regard m’a comme pétrifié ! Je n’ai pas le temps de remonter dans l’arbre, il est trop proche. J’essaie donc de m’enfuir dans la direction opposée, mais ce truc me suit ! Après quelques mètres, je trouve une grande branche sur le sol. Je m’en saisi rapidement et me prépare pour le combat ! Je le laisserais pas me bouffer si facilement ! Il s’approche de moi, et se met à porter de mon arme, comme s’il se moquait du fait que je puisse me défendre. Ne réfléchissant pas plus que ça, je fais un pas arrière, lève le bâton tel une batte de base-ball et l’abat violemment sur son torse ! La bestiole est projetée en arrière, mais reprend vite ses esprits. Il revient vers moi, son regard n’a pas changé, comme si de rien n’était. Je prépare à lui envoyer un nouveau coup, lève le bras et… « BOOOOOOOM !!! » Je me retrouve propulsé loin derrière, et fini par atterrir en roulant sur le sol. Je reprends doucement mes esprits, les bras à moitié brûlés pour protéger mon visage. Je me relève sans me trop me presser, tout en essayant de comprendre ce qu’il vient de se passer. La bestiole a explosé devant moi, il n’en reste plus aucune trace, à part un peu de ce qui ressemblerait à de la poudre à canon. A la place, un trou, assez conséquent d’ailleurs, comme si une grenade avait explosé à cet endroit. Cette saloperie ne m’inspirait déjà pas confiance hier soir, mais là, c’est définitif, il est hors de question que je reste à l’air libre pendant la nuit. Le soleil est encore bas, je décide de commencer ma journée en marchant, en pensant toujours que je pourrais peut-être trouver des gens, mais je dois dire qu’après cette nuit, mes espoirs se sont vus fortement diminué. La marche est longue et difficile, j’ai l’impression que mes jambes pèsent des tonnes. Je n’ai pas l’habitude de marcher et ça se sent. Les deux tiers de la journée sont maintenant passés, j’ai trouvé quelques fruits et des œufs de poules que j’ai ramassés et mis dans mes poches, j’ai aussi taillé une branche avec une pierre pour m’en faire une arme. Au cas où je me refasse attaquer, une arme pointue sera bien plus efficace qu’un pauvre bâton. J’ai aussi pu me rendre compte que la journée, les araignées étaient inoffensive. Je suis passé à coté de plusieurs, et aucune n’a eu l’air de vouloir me sauter dessus. Il est l’heure de s’aménager un coin pour dormir maintenant, il me faudra certainement un peu de temps. Par chance je suis tombé sur une petite embouchure sur une paroi en pierre, il me suffira de la boucher avec de la terre et je serais tranquille pour la nuit. En entrant dans la petite cavité, je m’aperçois qu’une espèce de pierre noire est coincé dans la roche. En tapant avec mon arme un peu autour, j’arrive à l’extraire, pour finalement me rendre compte qu’il s’agit en fait de charbon ! Et le charbon, ça brûle ! Je vais pouvoir m’éclairer en plus de m’abriter ! Je cherche rapidement un petit bâton que je pique dans le charbon après y avoir fait un trou, puis je commence ma dure besogne : boucher l’entrée de la cavité. C’est long, c’est pénible, mais j’ai pas le choix. Le soir tombe, et le soleil va bientôt disparaître. Est-ce que les monstres vont réapparaître ? Je verrai bien, mais au moins, ma tache est terminé, et je ne crains plus grand-chose, puisqu’apparemment aucunes de ses saletés n’est doté d’odorat surdéveloppé. L’entrée est safe, et j’ai juste laissé un petit trou en hauteur pour observer dehors, et guetter le jour arriver. Je ne peux pas me permettre de perdre du temps. J’ai pris un peu de bois pour me faire un feu, j’aimerais faire cuir mes œufs que j’avais au préalable laissé ici pendant mon travail, et allumer la torche pour m’éclairer dans le noir. Ça va pas être facile d’allumer un feu avec du bois… Il a beau être sec, j’aurais mieux fait d’être fumeur, comme ça j’aurais eu un briquet sur moi… Après un long moment, le feu s’allume enfin, mes mains me font mal, déjà à cause de l’explosion de l’autre ordure ce matin, et à cause de multiples ampoules que je me suis fait avec ce foutu morceau de bois. C’est pas la même chose que de tenir une manette ! J’attrape une branche enflammée, et la pose sur ma torche qui s’embrase rapidement. La lumière fuse dans la « pièce » assez vite, et la lueur laisse échapper une aura apaisante, et rassurante, malgré les râles et les craquements des hordes de monstres qui rodent dehors en quête de chair fraîche pour ce nourrir. Je ne peux pas leur en vouloir, ils ne sont pas méchants, ils veulent juste manger. Je ferais très certainement la même chose si j’étais à leur place. Le temps a passé… Je n’ai pas compté, et j’ai beaucoup voyagé. Ça fait surement plusieurs semaines que je erre sur ce monde apparemment sans fin, peut-être même des mois. Mais une chose est sûre. Je n’ai pas changé. Je me suis simplement adapté à cette nouvelle vie, et je conserve précieusement tout mes souvenirs ainsi que ma Game Boy, qui était resté dans ma poche. Je ne sais pas si elle marche ou non, je n’ai pas essayé, et je n’en pas envie. Elle est un peu comme porte bonheur. Mais si moi je n’ai pas changé, ma vie, elle est en revanche bien différente. Je me suis installé dans une grande clairière ou j’ai construit une maison en bois. J’ai appris à me fabriquer des outils, pour aller miner, chercher du charbon et tout autre matériau pouvant être utile. Les grottes de ce monde sont incroyablement vastes et périlleuse. Mais le résultat en vaut la chandelle. J’ai réussi à trouver du métal, et même un diamant ! Cette pierre est tellement résistante qu’on a l’impression qu’elle ne s’abîme jamais, j’en ai d’ailleurs fait un canif, je m’en sers tout le temps pour chasser. Quant au métal, j’ai préféré m’en faire une arme. Une épée en l’occurrence. Elle m’aura donné beaucoup de mal pour la forgé, mais elle me permet de trancher beaucoup de choses très vite, et en particulier tous les monstres. J’ai aussi trouvé un nom à ses saletés vertes. Les creepers. Pourquoi les creepers ? Disons que je me fous un peu de moi-même. Les premiers jours sur cette île, dès que je voyais un creeper, et bien je poussais un cri… de peur. Voilà d’où vient leur nom. La maison que je me suis monté n’est pas super sécurisée, il n’est pas rare les matins que quelques creepers rôdent devant la porte. Ils ont certainement dû comprendre qu’il y a quelque chose à détruire par là. Mais je me suis fait un arc et des flèches, et maintenant je peux les shooté à distance, comme le ferait Link ! Par contre, les creepers sont les seuls « animaux » dont je n’ai pas réussi à comprendre le système de vie. Ils errent au milieu de la nature, et se dirige sur tout ce qui à l’air vivant pour exploser. Pourquoi ? Contrairement aux zombies, squelettes et araignées, ils ne cherchent pas à se nourrir, mais à se dynamiter la gueule, y compris si des congénères se trouvent à proximité. Mon but à moi c’est de vivre, le leur ça serait de mourir ? Etrange philosophie… Ma vie suit lentement son cours, je voyage sans cesse espérant trouver des gens, il m’est arrivé de croiser des cadavres, vraiment mort, mais jusqu’à ce jour, personne de vivant. J’amène toujours avec moi le minimum du kit de survie de cette île : mon épée, mon canif, 2 pierres de silex (tellement plus simple pour faire du feu), mon arc, et une pioche (forger elle aussi en fer). Mon inventaire est lourd, mais j’en ai besoin. Refaire ces outils à chaque escale serait bien trop long. Je n’ai plus d’idée sur le temps, je suis totalement incapable de savoir depuis quand je suis là. Comme à mon habitude, j’avance dans l’île, jusqu’au moment où… Ben y a plus d’île. Je suis arrivé au bout. Cela fait des mois que je marche en direction du levé du soleil, et finalement, j’ai atteint la limite. De l’eau, à perte de vue, voilà maintenant tout ce qu’il y a dans mon champ de vision. Qu’est que je peux faire maintenant ? Je vais pas faire demi-tour, pas après tant de temps. J’avoue que je ne sais pas réellement quoi faire, et de mon point de vue je ne vois qu’une solution : avancer. Je décide donc d’installer mon « campement » pour le soir, dans une petite cavité sur le bord de l’eau. Comme à mon habitude, j’allume une torche, bouche l’entrée et mange un morceau. Une fois la nuit passé, je décide de me lancer dans une construction que je n’ai encore jamais eu à réaliser : un bateau. Il me faut du bois, et de la ficelle, heureusement qu’il m’en reste encore beaucoup, mes pièges à araignée étant assez efficace. Je m’atèle à mon nouveau moyen de transport, en commençant par monter le fond. Je fais plusieurs test sur celui-ci, le met à l’eau, grimpe et saute dessus. Ça à l’air de tenir. J’y attache un mât, une voile faite en peau de vache, un rebord et un gouvernail. Je remets le tout à l’eau, sans aucun souci apparemment. Il m’aura fallu 3 jours pour faire ce mini voilier, cela aura été dur, les monstres étaient de plus en plus nombreux les soirs. Ils avaient compris que je m’étais caché proche de l’eau, et rappliquaient en grand nombre, toujours dans cette optique de pouvoir me bouffer. Heureusement pour moi, ils sont toujours aussi cons, et je n’avais pas eu trop de mal à les tromper. Ça y est, ma dernière nuit sur cette île vient de se terminer. Je vais pouvoir la quitter, peut-être pour pouvoir retrouver une terre avec des gens bien vivant. Le cœur plein d’espoir, je monte dans le bateau et l’élance au travers de l’océan. Il n’y a pas vent, mais c’est pas grave, je n’aura qu’à ramer. Ce n’est pas ça qui va détruire ma motivation ! La terre s’efface petit à petit, jusqu’à ce que je ne vois plus que du bleu sur tout l’horizon. Je suis parti ! J’ai enfin réussi à me sortir de cette île diabolique ! Le temps est clair, l’eau est calme, et le soleil brille de mille feux pour guider ma route. Tout se déroule à merveille ! J’ai même prévu un coin avec de la pierre pour faire cuire les poissons que je pécherais dans l’eau. Les jours passent lentement, le voyage est plus difficile que ce que je pensais, c’est terriblement fatiguant de ramer toute la journée pour avancer. Le vent n’est que très rarement à mon avantage, et la plupart du reste du temps, soit il n’y en a pas, soit il est dans la direction opposé. Malgré tout, je sens que j’avance, les poissons ne sont pas les mêmes, l’eau n’a pas la même couleur, et les remous de la surface sont différents. Je sais que je me suis lancé dans un voyage long et périlleux, mais je n’abandonnerais pas ! J’arriverais un jour à rentrer chez moi ! C’était bien sûr, sans compter des imprévues… Evidemment, le voyage était trop simple, cela fait des jours qu’il ne se passe rien, j’avance, je pêche, je mange, et c’est tous les jours la même rengaine. Le ciel a décidé de se fâcher, mon voyage serait-il trop calme pour lui ? Faut croire que oui… Le ciel s’assombrit vite, trop vite. Les vagues ont déjà changé de comportement, l’océan se réveille. Je commence vraiment à avoir peur, la première tempête rencontrée m’a envoyé en enfer, et j’étais à bord d’un gigantesque navire, alors que là, je suis dans une barque… La pluie commence à tomber. Le vent se lève, il change de direction sans arrêt, et devient de plus en plus violent ! Il en vient même à arracher le mât qui s’envole au loin. Et ben voilà, je suis encore dans la merde. J’ai plus qu’à ramer et prier Shigeru Miyamoto. Le vent est de plus en plus fort, le bateau n’avance plus. Je ne vois plus le ciel, et je suis maintenant totalement incapable de savoir vers qu’elle direction allé. Le mieux étant certainement d’attendre que la tempête se calme. Mais dans mon cas, j’aurais mieux fait de dire que c’est le calme avant la tempête. Au loin se dessine un drôle de forme, un genre de cône qui descend du ciel. Et merde… A moins d’être une porte inter dimensionnelle, ce truc ne peut-être qu’une tornade. Et puis comme c’est pas assez rigolo comme ça, la tornade semble être autoguidée sur moi. Le vent s’intensifie encore, comme s’il n’y avait aucune limite ! Je me sens de plus en plus attiré en direction de la tornade, son effet est impressionnant ! L’eau est complètement chamboulée, les vagues sont traînées avec force. La tornade est maintenant tout proche de moi, mon bateau commence à léviter au-dessus de l’eau. Il craque d’une façon absolument pas rassurante, j’ai la sale impression qu’il est en train de se disloquer sous moi. Ah… Ben non, c’était pas une impression… Tout est parti en charpie sous mes fesses et je suis maintenant en train de voler dans les airs. La sensation que ça donne ? La gerbe, surtout au milieu d’une tornade. Je me sens balancé dans toutes les directions, j’ai l’impression que mon cœur va lâcher, ça serait d’ailleurs pas plus mal, comme çà, ça m’éviterait d’avoir à atterrir. Dommage pour moi, la tempête a opté pour un moyen un peu plus violent. Une planche restante de mon bateau s’est décidée à m’éclater la face. Elle rentre dedans avec une force formidable, ce qui a pour effet de m’assommer… Décidemment, soit le sort est avec moi, soit il est contre moi. J’ai de la chance, et en même temps j’en ai pas. Je me réveille à nouveau sur une plage. Totalement inconnu. Totalement différente de la dernière fois. Au dessus de moi, se dresse une gigantesque plate-forme qui assombrit toute la zone, mais qui est éclairé par une pierre qui m’est totalement inconnu. Je me relève péniblement, et me traîne vers ce qui pourrait ressembler à une stalactite, dans laquelle j’arrive un discerner un trou. Je continue à avancer doucement, avant de me rendre compte que je suis en train de ramper sur ce qui semble être une route en pierre. Une bouffée de joie m’envahit, mais j’ai peur de trop me hâter. Je continue à avancer et rentre dans la stalactite. J’aperçois un panneau. Il écrit dessus : « Vers New Stendel » Un sourire se dessine sur mon visage. « J’ai réussi… » Je remercie ceux qui y auront lu jusqu'au bout, vous êtes très courageux ^^. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyroine Posté(e) le 25 juillet 2011 Partager Posté(e) le 25 juillet 2011 Ta postulation est convenable et semble pleine de bonnes intentions. Essaye de continuer dans cette voie et montrer plus d'ambition, de motivation. J'accepte la candidature en l'état, bienvenue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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