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[Communauté] Le cercle des poètes disparus


Lovveless
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Je ne pense pas que c'est a chacun d’interpréter un poème. L'auteur exprime ce qu'il ressent et a donc en tête ou dans son cœur son interprétation. C'est je pense sensé faire passé un sentiment et par contre c'est au lecture de se reconnaitre ou non dans ce sentiments et d'y attribuer ensuite son interprétation comparé a celle de l'auteur.

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Certes, mais je crois que dans cette sensibilité que communique le poète à travers son poème, quand il s'agit de faire passer des émotions et de partager ses sentiments, elle est forcément interprétée par chacun et c'est en cela que la poésie lyrique est magnifique.

 

Quand je parle d'interprétation, je veux parler des différences de chacun, de leurs expériences propres; un poème doit se vivre pour être apprécier et tout le monde ne peut pas vivre une aventure identique à cause de sensations uniques liées au vécu. Ensuite les mots peuvent souvent signifier plusieurs idées ou, du moins, plusieurs nuances d'une même idées selon le ton employé pour le dire ou l'écrire; c'est pour cela que, même quand ce n'est pas la volonté du poète, un poème a plusieurs niveaux de lecture, et là encore selon les lecteurs le niveau de lecture perçu peut varier, et cela entraîne des changements dans le sens même du poème.

 

C'est juste mon avis.

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Le Faune Aphone

 

Depuis des millénaires,

Vit un faune aphone,

Seul, solitaire.

Mal aimé de Flore et de Faune.

 

Ermite,

A flan de montagne,

Troglodyte,

Sans amis ni compagne.

 

Il ne pouvait conquérir son aimée,

Car sans parole,

Ni même fraterniser,

Avec d'autres éoles.

 

Interrogeant les étoiles

De son regard,

Devant cette toile,

Sans autres égards.

 

" Pourquoi ne puis-je parler "

Pensa t'il

" Mais, qu'ai-je donc fait ?

Je ne suis pas vil... "

 

Zéphyr accourut,

Provenant du marais,

Accompagné d'un son incongru,

Une douce mélopée.

 

C'était les roseaux

Qui dansaient sous le vent

Sifflant près de l'eau

Du petit étang.

 

Une idée parvint au muet

Coi du spectacle offert à son ouïe,

Il prit le végétal pour l'assembler

Et former un instrument ainsi.

 

Soufflant dedans,

Il le fit chanter,

A tout bout de chant

Dans sa verte contré.

 

On vint de toute la campagne

Pour voir le maestro.

Amis et compagne

Festoyaient dans son château.

 

 

 

Voici un vieil écrit de ma composition. C'est léger, ça se veut frais comme une brise et pas plus important. Ça date... Et Cela fait maintenant tellement de temps que je n'ai pas écrit quelque-chose de sérieux... Peut-être une occasion de m'y remettre.

:sheet:

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Moi je fais ça pour partager. Si possibilité de rejoindre le Cercle, c'est très bien, sinon, je continuerai à tracer ma propre voie, mon propre chemin.

 

Amicalement.

 

(Bien sûr, j'essayerai de vous faire parvenir d'autres écris.)

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J'aime bien, ça fait un peu les légendes des temps passés... Et une des rares je crois sur la création de la musique :P

 

Sinon vivement que l'on ai un forum à nous, car là le post commence à être bordélique.

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Et je ne découvre ce topic que cette nuit ? Shame on me alors. J'ai relu toutes les pages de ce topic, fasciné par cette communauté a la fois silencieuse et qui sait parler avec qualité, si j'ose dire. Je vois que le sujet est délaissé ? Comme l'a dit Hytaj, va falloir remuer tout ça.

 

Et donc voici ma maigre contribution.

 

Du fond de la Banquise

On peut entendre

Siffler tel le Blizzard,

Hurler comme le Vent

Les voix aiguës du Froid,

Et la glace se fendre

Sous la coque du Drakkar.

 

Il est là,

L'animal en armure forgée,

Le fier Roi Viking

Trônant debout sur son navire,

L'écume fouettant ses plumes,

Le givre giflant les voiles,

Les vagues balançant la coque.

 

Les Nordiques sont impassibles

Comme leur Maître Canard

Parler leur est inutile,

Ils savent qu'il n'y aura pas

De retour possible.

La cote n'est déjà plus visible

Et l'équipage ne veut pas penser

A la suivante.

 

Et pourtant ils savent

Où le courant les emporte

Ils naviguent vers leur futur

Sur la mère infinie de l'Avenir.

La traversée sera mouvementée

Mais la plus forte des tempêtes 

Ne saurait échouer le Drakkar.

 

Ils sont la, les Héros de Fingelberg

Les citoyens de la Cité Juste,

Le Pingouin copilote tient la barre,

L'Ours-Raton-laveur joue du banjo

Et chantonne au rythme des remous,

Le Hibou répare ses ailes mécaniques,

Et le Lion récite quelques vers,

Pour ne citer que les plus bruyants d'entre eux.

 

Le Roi-Canard, de ses yeux mi-clos par le gel,

Ne peut qu'admirer sa troupe,

Splendide bande de rêveurs et de curieux.

 

Et l'Aviateur, fier de lui et de ses frères,

Lâche un sourire de gaieté

Et pour combler son bonheur et se donner du "peps",

Vide d'un trait sa choppe de Schweppes.

 

Voilà, ce poème de forme totalement libre etait destiné a rejoindre le RP de la Ville de Fingelberg, mais je tenais a vous le faire partager avant, et savoir si c'était dégueulasse ou pas. Il y a de nombreuses références et "dédicaces" a la Cité Juste, et il est possible que les joueurs lambda ne puissent tout saisir, puisqu'a la base ce poème devait montrer a mes camarades et compagnons de jeu le plaisir et les expériences que je partage avec eux.

 

Rejoindre le Cercle des Poètes Disparus serait un honneur et une joie que je ne cacherais pas, mais ne pas être admis ne diminuerait en rien mon envie de vous faire partager mes écrits.

 

Sur ce, il est exactement 4heures moins 5minutes du matin, je vais dormir.

 

Cordialement,

 

Far0s

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Le Cercle n'a jamais cessé de vivre dans nos ames et nos coeur mais avec les disparitions de lovvless, magentos, et hytaj (laches :P ) eh bien on n'avait plus grand monde ^^

 

 

D'ailleurs il existe je crois a NS intramuros une maison du Cercle...

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Oui, je suis passé devant une fois mais l'accès était bloqué si je me souviens bien. Maintenant qu'Hytaj est revenu, je pense qu'on pourrait relancer les activités du cercle, et recommencer a rassembler du monde ? (je dis ça mais je ne suis même pas membre...)

 

J'essaierais de faire quelques haïkus prochainement, c'est une forme d'ecriture qui a l'air fascinante.

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Les Haïku c'est très intéressant oui. Même si moi je suis plus un adepte du volume, c'est sûr que c'est un sacré travail de synthèse et de "mots-boulets de canon".

 

Pour ce qui est de plus grands projets, je relance l'idée de disposer un peu partout des panneaux poétiques, les semer dans les différents univers dans des lieux publics (pour éviter toute plainte). Pour cela il faudrait une sélection de poèmes ou citations courtes et percutantes, qu'on irait semer un de ces quatre.

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Oui, un peu de poésie dans ce monde cubique ne peut que faire du bien a tous ces mexicains.

Concernant le siège du Cercle, je suis passé le voir il y a un quart d'heure, 3 personnes étaient marquées sur le cubo (Moug_atine, magentos et french si je me souviens bien mais pas sur) et il y a un début d'aménagement mais je pense qu'on pourrait essayer de l'amenager complétement dans un style club anglais, comme illustré dans les premières pages, et le rez de chaussée pourrait servir de hall d'exposition de citations ou de quelques vers. Mais pour ca il faudrait avoir accès au cubo, donc il faudra en parler a Moug_atine qui est visiblement le seul des trois qui joue encore pour qu'il ajoute les membres au cubo.

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Concernant le mod pour intégrer des livres complets, j'avoue que ca serait super cool, et je doute qu'il n'y ait que nous que ca intéresse ;) je pense notamment a la cité des mages d'Eleriel, aux nombreuses bibliothèques présentes dans toutes les grandes villes et hameaux. Le RP en bénéficierait grandement a mon avis. Peut être est il temps de relancer cette suggestion ?

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Le fingelbergeois, ton écriture me fait penser a une épopée sans les rythmes que donnent les rimes, on sent bien ce que tu veux dire. Moi j'aime bien.

 

Les haïkus sont très réglementés, et c'est très difficile même si c'est intéressant. Bonne chance.

 

Oui faisons se réveiller le cercle : "Une révolution est en marche" Oral B :D

 

Avant de poser tous ces panneaux, essayons de récupérer un petit bout de forum et sinon nos écrits pourront être conservés dans notre maison!

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Bien le bonsoir messieurs.

 

En termes d'écriture, je suis ce qu'on pourrait nommer un "partisan incontesté de l'alexandrin". La noblesse de l'alexandrin originel, avec toute sa rigueur me fascine, et j'ai bien des difficultés à ne pas l'utiliser.

 

Je me permets donc ici de vous présenter un écrit, que j'avais déjà posté sur le forum mais qui, à mon grand désespoir n'a pas rencontré de lecteurs ...

Il s'agit du récit d'une ancienne légende, à propos d'un être que tout le monde connait ...

 

C'était en plein été, la ville florissait.

Les hommes y vivaient bien, des enfants y naissaient.

Vraiment rien ne laissait alors présupposer,

De cette tragédie qui sur eux est tombée.

 

Un soir la silhouette entra très calmement,

Toute vêtue de noir, aux amples vêtements.

La suivait sans arrêt une atmosphère étrange

Un sentiment glacé qui pour beaucoup dérange.

 

Quelques journées durant, elle erra dans les rues,

Tous ceux qui la croisaient semblaient tomber des nues,

On pouvait très bien voir la peur sur leurs visages,

Sa venue effrayait les passants de tous ages.

 

Et puis finalement la chose enfin eu lieu,

Certains pensèrent y voir un châtiment des Dieux.

Au milieu de la place elle éleva les bras,

Une incroyable lame apparût ici-bas.

 

Elle abattit sa main et la faux fendit l'air,

Dans l'instant qui suivit cent têtes s'envolèrent.

Depuis ce triste jour et aujourd'hui encore,

Elle a ce nom funeste : on l'appelle la mort.

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Bonjour nobles intentionnés.

 

Je suis Legillian, jeune membre (19ans et une petite semaine d'ancienneté) de votre beau forum.

 

Forum que je lisais, dans le section taverne, quand un titre prometteur vint frapper ma rétine.

Me voici donc venu, toute bienveillance dehors, pour apporter ma pierre à votre noble cause.

 

Aussi voici ici, un poème de moi, que j’écrivis un jour où j'étais inspiré.

 

Le fou du Roi

 

 

Il était une fois

Le Fou d'un Roi

 

 

Il distrayait toute la cour

De ses pirouettes et de ses tours

Mais rares étaient ceux qui savaient

Toute la sagesse qu'il possédait

 

 

Et l'on disait parfois

Qu'Il ne parlait qu'au Roi

 

 

Mais le seigneur était idiot

Et un Fou parle à demi mots

Aussi jamais il ne compris

Un seul mot que son Fou lui dit

 

 

Pourtant la fille du Roi

Comprenait le Fou, parfois

 

 

Ils étaient tout deux confidents

Et ils se parlaient bien souvent

Il lui expliquait comment

Séduire son bel amant

 

 

Ils passaient leur soirées

A rire et à pleurer

 

 

Il lui montrait ses cicatrices

Datant de batailles passées

Et voyant son visage triste

La jeune fille n'osait parler

 

 

Un jour, toute excitée,

Elle vint le rencontrer

 

 

Pour lui dire qu'enfin elle allait

Avec son amant se marier

Ils en parlèrent toute la nuit

Au matin il était partit

 

 

Une fois le Fou partit

Il sombra dans l'oubli

 

 

Le souvenir qu'on garde de lui

Le masque que toujours il portait

Qu'on a retouvé au chevet

De celle qu'il aima toute sa vie

 

Moi, le 20 Juin 2011

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Helistos, j'adore le mystère qui se dégage dans la 2e et la 3e strophe, on peut imaginer plein de possibilités sur cette "tragédie" tout en sachant qu'à la fin il n'y a qu'une seule issue résumée dans ton poème : la Mort.

J'aime.

 

Legillian, j'ai beaucoup apprécié la musicalité et les sonorités de tes vers ; il y a une certaine ironie (le Fou plus sage que le Roi) qui rend la chose comique, puis qui devient tragique a la fin. Sinon j'ai cru apercevoir une faute a la fin : "Elle était toute excitée" rien de bien méchant mais je suis d'humeur tatillon ce soir ;P

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