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lordavcro seigneur nain


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:diamondblock: Segmentum 1 : BOLTHOR

 

 

Dans les montagnes du nord, à la lisière des terres chaotiques se trouvait Bolthor, la citée naine fondée voici plus de neuf siècles par Golthor l’intrépide. Bolthor eut des débuts plus que mouvementées, en effet a ses débuts ce n’était qu’un petit campement situé dans une des régions les plus reculées, inhospitalière et froides de notre monde. Les gunsdars comme on les appelait ne s’aventurait pas aussi loin, leurs métabolismes non pileux ne leur permettant pas de survivre : on en a vu mourir en quelques minutes dans des températures deux à trois fois plus chaudes. Malgré les attaques répétées de monstres, le froid et les éboulis dans la mine et les nombreux morts la colonie réussie à descendre plus profond et à s’implanter solidement : la grande porte fut édifiée, et des ateliers furent creusés afin de développer des soieries, oui, des soieries c’est rare chez les nains mais dans des contres si froides, on croise ce qu’on appelle la syderocryogenisation : les armures gèlent et collent à la peau causant une mort lente par gerçure généralisé. Pour lutter contre ce fléau il fallait porter de la soie ou de la laine sous son armure pour éviter de coller à l’armure.

La colonie grandit, la mine s’en fonça plus profond vers les lisières des terres chaotiques, le chaïum un minerais malléable, solide, et surtout couteux affluait, Ce sont les trois qualités de ce métal rare qui attirèrent les nains à Bolthor. Cependant miner près des terres chaotiques est risqué, les cavernes et les tunnels grouillaient de gobelins, orcs et autre trolls, plus profond, dans les entrailles de la terre se trouvaient des créatures innommables, nimbées de mystère et de flamme. Malgré ce risque, les nains commirent la fatale erreur…

 

 

:lave: Chapitre 2 : A feu & A sang

 

 

Il y a 350 ans environ, une des galeries perça le flanc de la montagne vers les terres chaotiques, ouvrant la voie aux gobelins et aux trolls. Ceux si furent à terme repoussés mais forcèrent tout d’abord les nains à se replier sur le pont de Kalthor ou eu lieu la première grande bataille de ce conflit : Sur ce pont de 37 mètres de large et de 69 mètres de long les nains, favorisés par le passage exigu, vainquirent les gobelins et trolls, au bout de neuf heures de combat. Les victoires s’enchainèrent, alors que la victoire semblait proche, de nouveaux ennemis firent leur apparition : plus tard ils furent nommés les Creepers. Leur apparition renversa le cours de la guerre en notre défaveur, des centaines de nains périrent dans des embuscades, les nains furent repoussées, les faubourgs de Bolthor furent détruits la ville brulait. C’est à ce moment qu’eu lieu le dernier carrée de Bolthor : la bataille des marches de sang. Elle eut lieux sur les marches du palais royal, ce fut ma première bataille du conflit, en effet je faisais partie de la garde royale en tant que noble de la citée. Les trois cent nains survivants se battirent fièrement contre les hordes innombrables de créatures du mal. Au terme de deux jours de combats acharnés, seuls soixante-cinq nains vivaient encore, ce groupe décida d’endigue le flot de créatures dusse cela lui couter la vie. Une retraite organisée vers l’arsenal eut lieu, afin de s’emparer des stocks de brise-roche, appelé TNT par vous autres les gunsdars, une fois les stocks en main note petit groupe remonta l’avenue du linge de pureté une des précieuses reliques de Bolthor : la soierie portée par Golthor lui-même. L’avenue nous mena aux faubourgs ou plutôt à leurs ruines, la lave couvrait les maisons, les rues était jonchées de cadavres et de cratères, les monstres résistait et chaque mètre de progression était payé au prix fort. Finalement nous atteignirent le pont de Kalthor, le seul accès à la mine, nous times pendant que nos démolisseurs posaient les charges sur le pont, moi et treize camarades défendions le coté des faubourgs pendant que un nombre légèrement supérieur défendait l’autre côté. Ils étaient volontaires, nous étions tous volontaires mais il fallait se repartir, sachant qu’il n’y aurait pas de retour, pas de gloire, pas de bière, pas de vie, après cette bataille. Les ingénieures amorcèrent leurs charges et les défendirent pendant les trois dernières minutes de cette bataille, les charges explosèrent, le pont s’écroulât, seuls trois ingénieures survécurent, les deux tombées de notre côté était grièvement blessés, l’autre gisait brisé sur un piton rocheux son dernier mot fut : « fuyiez ».

 

 

:sword: Chapitre 3 : Exil

 

 

Nous n’avions pas d’autre choix, les hordes de monstres n’allait pas tarder à créer de nouvelles brèches dans les murs extérieurs de la montagne. Il fallait aller aux royaumes nains plus au sud afin de trouver de l’aide pour recéler la mine à jamais. Nous, les survivants entreprirent de fuir vers le sud, il fallait trouver le royaume de Nartor, le plus grand royaume nain à ces latitudes, pour cela il fallait traverser les marches de grands pas, une taïga s’étendant sur des dizaines de kilomètres entre le col du Valmont et les mines de Nartor. Les blessés moururent rapidement, et aux bout de deux semaines, les 8 nains restants arrivèrent au pied de la tour de mon’tar un grand édifice circulaire qui gardait l’entrée du territoire de Nartor. Là, les sentinelles nous vinrent en aide, nous fumes transportés aux salles de soin de la ville afin de stabiliser notre état, en vue d’une audience avec Atord, le roi de Nartor. Au bout d’une semaine, on me fit sortir de la salle de de-cryogénie, et on m’amena dans la salle du trône, un grand amphithéâtre avec une scène situé sur un rocher, en face du trône. C’est là que je me tenais face à Atord, un colosse même sans son armure, un nain de plus de quatre cent ans, considéré par beaucoup comme un des grands sages nains.

-Qu’est ce qui t’amène frère nain de Bolthor, sa voix résonnait comme le grondement du brise-roche.

-Seigneur, il n’y a plus de Bolthor.

-Comment, qu’est-il arrivé dont je ne sache rien ?

-Hélas seigneur, la montagne a été percée, la ville est tombée avant même que nous ne puissions envoyer un messager. Le pont de la mine a été détruit mais cela ne les retiendras pas bien longtemps. Il nous faut sceller la montagne ou c’est elle qui scellera la fin de notre espèce.

-J’ai entendu beaucoup de bien de toi au cours des années tu me semble donc digne de confiance.

-Cela m’honore seigneur.

Il se leva et prononça : que l’on rassemble l’armée, nous partons en guerre. Seigneur lordavcro suivez-moi dans la salle de l’état-major et parlons de la tactique à mettre en œuvre. Je le suivis, et après la réunion, partit retrouver les anciens habitants de Bolthor, la plus part, comme moi, était des marchands, sauf qu’eux ne faisait pas partit de la garde royale en plus. Je leurs appris la nouvelle et il fut convenue de créer un clan et de repartirai de zéro à Nartor, Je devins ainsi le chef du clan Frostmjir : « les poings de givre »

Deux jours plus tard, nous marchions sur Bolthor, Une force de Deux mille nains de Nartor, Rejointe par plus de six milles des royaumes voisins, Des corps d’arbalétriers de Minnar, des éclaireurs montées de Sortym, des porteurs de marteaux de Forberg, et biens d’autres corps d’élites était présent . La coalition comme on vint à l’appeler Arrivât au pied du col trois semaines après son départ de Nartor. Hélas, les monstres avaient déjà occupé la montagne, rendant sa future ascension encore plus dure. Cependant, la stratégie, la discipline et la maitrise du combat des armées naines leurs permirent de gravir la montagne, de reconquérir tout Bolthor de sceller la mine avec environ dix millions de tonnes de pierres, et ce malgré un nombre de pertes assez conséquentes. Les Nains retournèrent dans leurs villes respectives, le clan de Frostmjir partit vers le sud afin de fonder une nouvelle communauté de marchands.

 

 

:book: chapitre 4 : l’apogée des gunsdars

 

 

Nous étions installées dans une ville naine nommée Forgtur, lorsque se produit le grand cataclysme, on n’en connait pas la cause mais on en connait les conséquences ; Le monde humain dévasté, les citées naines anéanties, et le col de Valmont effondré. L’effondrement du col libera les hordes de monstres situées derrière, anéantissant une bonne partie des nains survivants du cataclysme.

Les nains du clan Frostmjir survécurent pour la plus part, mais durent partir encore plus au sud, au-delà des jungles et des savanes. Ce fut un voyage éprouvant et nombre d’entre nous moururent. Finalement nous arrivâmes dans une ville naine sur un territoire appelé minefield le clan rejoignit la citée et commença à gravir l’échelle sociale de ce monde.

 

 

:shelf: Hors cronologie: Frjiss

 

 

Frjiss était un titan vénéré principalement dans le grand nord, son royaume, malgré le fait que son influence s’étende sur tout le monde. Frjiss est la maitresse du froid et de la mort. Il y a longtemps, son culte ne se situait que dans très au nord dans les grandes toundras, là où se trouvaient ses plus puissants artéfacts. La chute de Bolthor, principal centre du culte de Frjiss, et la vague de destruction qui s’en suivit força les prêtres et les nains survivants du nord à fuir vers le sud, propagent l’histoire et le culte du titan chez leurs frères nains.

Il y a quelque mois un de ces voyageurs et les restes de son clan arriva à la ville de Galianör, il répondait au nom de lordavcro, et prétendait être le seigneur du clan Frostmjir. Il parlait d’une présence mystique de Frjiss dans la ville, de fait un religieux du nom de Delobito l’emmena voir une découverte récente. C’était certes une relique puissante, mais cette pierre mère n’était pas le seul artefact présent dans la ville. Plusieurs mois après son installation, alors qu’il minait la salle du cimetière, il sentit la force Frjiss l’envahir, il se mit à creuser comme un dératé et finit par tomber sur un couloir, qui s’étendait vers le centre de la terre. Lui et ses camarades lethargik et delcata suivirent l’étroit passage jusque dans une grande salle. Enfin, il l’avait trouvé, devant lui se dressait un monolithe du blanc le plus pur, une relique des glaces restée scellée depuis plus de mille ans.

 

 

:furnace: Chapitre 5 De ses cendres il renaîtra

 

La découverte de la relique à plonger la ville et ses alentours dans le froid, la toundra s’installa sur tout le territoire. Approcher de la relique sans protection causait une mort pratiquement instantanée, lethargik et les autres mineurs avait survécu car je les avais prévenus que seul la mort attendait les curieux dans les mausolées de glace. Il fallait fabriquer des draperies en tissu pour prévenir la syderocryogenisation (voire chapitre 1). Ayant passé ma jeunesse comme tisserand, il fut convenu que je me chargerais de produire les soieries de l’expédition. Le travail fut réalisé en peu de temps et le groupe entra dans le temple de Frjiss. Les nains furent très satisfaits et me demandèrent de rebâtir une tisserie et de produire des vêtements et de la laine pour les nains de Galianör. Ce fut fait en un mois.

Je souhaitais alors commencer à vendre mes textiles, l’afflux de pèlerins et de visiteurs offrait une manne non négligeable, surtout pour un nain. La distribution gratuite de draperies de pèlerinage était en train de former un énorme déficit dans les caisses, Il me fallait donc une licence de commerce octroyée seulement par les gouverneurs de ce monde. Je partis vers le sud et la capitale, ma hache et mon barda, des torches, du bois, et un briquet, comme seuls compagnons. Arrivé sur la place principale, mes jambes fatiguées par l’ascension douloureuse de tant de marches d’humains, j’entrepris de chercher un de ces gouverneurs. Je passais la journée à fouiller la ville de fond en comble, enfin surtout la taverne mais bon, sans suces tout fois. Je pris donc une chambre au-dessus de l’auberge pour finalement passer la nuit en bas à boire de la bière comme un trou. Au matin je fus violement jeté au dehors de l’auberge et aspergé d’eau, ayant essayé de partir sans payer, nain un jour radin toujours comme on dit, pour tomber nez à nez avec un étrange personnage, tout vert et grimaçant revêtus d’un costar, une bien étrange vision pour un jour sobre. On me demanda mon nom et ce que je faisais là. Ma réponse fut plate et légèrement influencée par le réveille brutal et aqueux :

« Chuis un nain ! et je veux m’faire du pognon et des lingots, et puis j’veut d’la bière, et puis j’veux buter d’l’elfe ! »

L’individu me contempla et se fit connaitre sous le nom de neolinkp6, et me demanda mon grade. Les effets de l’alcool, ou de l’eau aller savoir, commençait à se dissiper, donnant une réponse plus sensée :

-Je suis voyageur, monsieur. Pourquoi voulez-vous savoir ça ?

-Je suis un gouverneur, mon rôle est de guider ceux qui sont perdus.

-Hein ? Mais je ne suis pas perdu je… Je quoi au fait ? Que fais-je là ? Où suis-je ?

-Tu es à New Stendel, capitale de minefield. Ce que tu y fais c’est à toi de me le dire. Si tu n’as pas besoin de moi alors je vais retourner travailler.

Le soleil commença à ce lever sur le plateau, et alors que l’énigmatique gouverneur s’éloignais, le sang commença à réalimenter mon cerveau et le souvenir me revint, je devais remettre mes mémoires et une missive à un gouverneur. Je me levais douloureusement, et commençait à courir vers cette silhouette au loin, je la rattrapais finalement et lui demandais respectueusement de traitera demande au plus vite. Il accepta et disparut dans la brume matinale.

Je retournais à Galianör et depuis, après avoir construit mon petit magasin, je guette chaque matin le soleil levant dans l’espoir de voir la silhouette de neolink se redessiner sur l’horizon. Dès son retour, le clan Frostmjir renaitra de ses cendres.

 

Merci de m’avoir prêté un peu de votre temps.

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