Xergz Posté(e) le 23 juin 2011 Partager Posté(e) le 23 juin 2011 Candidature de voyageur de Xergz Bonjour à tous, Avant tout, voici un lien vers ma candidature de paysan. Elle contient ma présentation hors role-play ainsi que le role-play lui-même (je conseille fortement à toute personne ayant l'intention de lire mon RP, en particulier au modérateur qui étudiera cette candidature, de lire le RP de ma candidature paysan afin d'améliorer votre compréhension de mon sombre passé, car ceux-ci se suivent à quelques jours d'intervalle seulement). Demande de Paysannerie Je suis sur Minefield en tant que paysan depuis environ 1 mois et demi et, depuis quelques temps déjà, je me dis que devenir voyageur serait très intéressant pour moi. En effet, je me suis établi dans une ville reculée nommée la baronnie d’Albion, ville dont je suis le troisième habitant et le Chancelier, et j’aimerais y ouvrir un commerce étant donné qu’il n’y en a aucun dans les environs; il faut aller dans la ville la plus proche pour en trouver un. Vous comprendrez donc que je souhaite, par la suite, poster une demande de licence de marchand (la spécialisation reste à choisir). En tant que Chancelier, j’aide le Baron, Vorglich, à gérer la ville, à l’organiser et à la peupler. J’ai aussi construit plusieurs bâtiments municipaux de la ville dont la serre, la mine ainsi que deux ou trois ponts. De plus, j’ai participé à la construction de l’Hôtel de Ville ainsi qu’à la construction de la ferme d’Albion. J’ai également aidé à bâtir le pont reliant le Cimetière d’Ikana à Albion. Finalement, j’ai aussi contribué à faire émerger les deux îles marchandes de la ville de sous les flots. En résumé, je suis très impliqué dans ma communauté et souhaite continuer à m’y investir de plus en plus. Je me suis également fait plusieurs amis en jeu et j’ai parlé à plusieurs joueurs qui sont plutôt, quant à eux, restés des connaissances bien que j’aimerais beaucoup m’en faire des amis. Quelques images de mes réalisations : L’Hôtel de Ville d’Albion (en coopération avec Vorglich) La Serre Publique d’Albion vue de face La Serre Publique d’Albion vue de dessus Une section de la Mine Privée d’Albion La Ferme Privée d’Albion (en collaboration avec Vorglich et Vlower) |ROLE-PLAY| Il marcha pendant plusieurs jours sans même s’arrêter dans les villes qu’il rencontrait sur son passage, il ne faisait qu’observer. Il prenait seulement la peine de s’arrêter dans quelques tavernes ou auberges de temps à autre afin de se sustenter et de se reposer. Ces villes, bien que dégageant un certain charme, ne présentaient pour lui aucun intérêt. La proximité de la grande cité de New Stendel lui semblait-il, leur donnait une aura terne et triste. Xergz préférait les villes vivant en harmonie avec la nature, loin de tout centre urbain ou la concentration de la population se faisait trop grande pour vivre comme il le souhaitait. Il tenta longtemps de comprendre la raison pour laquelle tant d’hommes et de femmes venaient s’installer entre les immenses murailles de la ville. Il n’y parvint jamais. L’attrait qu’exerçait la ville sur ces personnes lui échappait totalement, il ne parvenait point à en saisir l’essence. Comment pouvait-on espérer vivre heureux dans un endroit aussi éloigné de la nature, isolé du reste du monde par un mur d’enceinte haut comme dix hommes. Après quelques jours d’observation, d’intenses réflexions et d’exploration des villes avoisinantes, il dû se rendre à l’évidence, un petit village reculé ou un hameau lointain lui conviendrait beaucoup mieux qu’une ville aussi densément peuplée. Il emporta donc le peu de biens qu’il avait réussi à accumuler jusque là ainsi qu’une épée que son père avait forgé en prévision de son passage à l’âge adulte et qu’il avait trouvée dans les décombres de la hutte familiale, fit ses adieux à quelques personnes qu’il avait rencontrées lors de son séjour dans les environs de New Stendel, lança un dernier regard à la magnifique cité qui avait changé sa vie puis, finalement, s’engagea pour une seconde expédition vers un endroit dont lui avait parlé un homme rencontré au hasard de la route. Cet homme avait laissé entendre que quelques villages s’étaient établis au Sud-Est de la capitale et que, sans doute, il s’y sentirait bien et voudrait s’y installer. Les jours passèrent, l’un après l’autre et, inlassablement, Xergz avançait sans même s’arrêter pour récupérer des heures de marche qu’il venait d’effectuer ou le temps de soulager la douleur que causait la faim dans ses entrailles. Peu à peu, il senti tout espoir d’atteindre le paradis dont le vieil homme lui avait parlé s’effacer en même temps que sa notion du temps se perdait dans le cycle du jour et de la nuit. Il se mit à croire que l’ancêtre devait probablement délirer au moment où ils s’étaient parlé. Cette expédition n’allait probablement jamais aboutir et, lui, se perdrait au milieu d’un territoire hostile et dangereux pour un homme voyageant seul comme lui. Perdu, il l’était d’ailleurs déjà. Mis à part le Soleil, la Lune et les étoiles, il ne possédait aucun repère. Il était tout simplement dans une forêt qui ne figurait sans doute sur aucune carte. Jamais personne ne viendrait dans un endroit aussi reculé. Xergz finit par s’arrêter près d’une plage qui s’étendait à perte de vue. Épuisé, affamé, il monta un abri de fortune avec des troncs d’arbre et de grosses branches de bouleau recueillis le long du rivage. Il amassa quelques pierres, les disposa sur le sol de façon à tracer un cercle et, avec quelques brindilles récupérées avec soins dans les sous-bois, forma une pyramide au centre de l’anneau de pierre puis, alluma un feu. À peine ce qu’y lui était nécessaire pour voir pendant la nuit qui approchait ainsi que pour se réchauffer légèrement. Encore une fois, il réalisait à quel point il avait bien fait de s’entraîner à survivre en milieu plus ou moins hostile étant plus jeune. Il se composa une couche avec les feuilles qui étaient tombées des arbres poussant à proximité et, aussitôt celle-ci achevée, il s’y endormit d’un sommeil profond et réparateur. ¤ ¤ ¤ Un bruit, un craquement sourd, un grognement, une ombre dans la forêt, un sentiment de chute. Xergz se réveilla en sursaut sur sa couche et se redressa brusquement, l’oreille aux aguets. Il étendit le bras vers son sac de voyage et mis la main sur son épée; il avait entendu quelque chose, il en était sûr. Il observa les alentours; il sentait une présence, tout près, mais n’aurait pu dire où l’être qui le fixait se terrait. Un autre craquement, furtif, la chose semblait se déplacer très rapidement autour du campement de fortune. Lentement, Xergz se leva. Lentement, il s’approcha du trou qui servait de porte à son abri. Lentement, il glissa la tête à l’extérieur et se mit à examiner chaque recoin de la plage du regard. Rien ne semblait se mouvoir sur celle-ci, pourtant il lui semblait bien avoir entendu quelque chose. Il s’avança donc un peu plus, sachant très bien qu’il s’exposait à une attaque par derrière. Il s’approcha du coin de son abri et fouilla des yeux la lisière d’arbre qui longeait son campement. Il finit par apercevoir une forme distincte parmi les branches d’un bouleau, comme une ombre. On pouvait la voir à ses deux yeux mauves qui brillaient légèrement à la lueur de la lune. Celle-ci semblait d’ailleurs l’observer du haut de son perchoir. Xergz s’approcha de la créature en prenant soin de ne jamais la perdre de vue, sa lame serrée dans sa main. Plus il s’approchait, plus il pouvait discerner la silhouette de l’animal. Il s’arrêta quelques instants pour l’étudier plus en détails. On aurait dit une sorte de tigre gigantesque muni de deux courts tentacules de part et d’autre de sa gueule qui devait sans doute lui servir de mandibules. Étrangement, malgré sa masse d’apparence très importante, la bête se tenait sur une mince branche qui pointait légèrement vers le ciel sans que cette dernière ne tende à céder ou même à courber. Il se remit à avancer et, bien que Xergz avançait de plus en plus en sa direction, la créature restait étonnamment parfaitement immobile. Une fois à quelques mètres à peine du monstre, celui-ci ne bronchait toujours pas. La bête ne semblant pas agressive, Xergz s’approcha encore légèrement d’elle et, à son grand étonnement, la créature qui, quelques secondes à peine auparavant se tenait devant lui sans bouger, se volatilisa instantanément sans laisser la moindre trace de son passage. Une chose visqueuse se glissa alors de chaque côté du cou de Xergz, s’enroulant autour de celui-ci. Les tentacules du monstre se mirent à resserrer leur emprise sur la nuque de Xergz et plantèrent une griffe coupante telle la lame effilée d’une épée dans chacune de ses épaules en y sectionnant le tendon dans un claquement sourd. Xergz senti alors, sans même avoir eu le temps de ressentir la moindre douleur, un objet froid s’enfoncer dans la chair de son dos et commencer à arracher lentement des lambeaux de sa peau l’un après l’autre. Il poussa un cri à la fois de douleur, mais aussi de terreur tout en se retournant pour voir ce qui lui arrivait et, alors qu’il sentait son sang couler de sa plaie ouverte en un chaud ruissellement le long de sa colonne vertébrale, il aperçut la bête qui, accrochée à son dos, retirait des morceaux de chairs de plus en plus importants de son dos et les dégustait tranquillement. Xergz poussa un second cri d’horreur avant de sentir ses jambes défaillir sous le coup de la douleur et du sang perdu à travers sa blessure. Il tomba à genou et porta la main à son dos pour découvrir un flot de sang jaillissant d’un trou béant de chair mettant à jour les os de sa colonne vertébrale. Sa vision se mit à s’obscurcir et, alors que la bête poussait une longue plainte aiguë et stridente, il perdit connaissance et s’étala sur le sol. ¤ ¤ ¤ Au moment où il rouvrit les yeux, Xergz se trouvait étendu dans un endroit sombre, un endroit si sombre qu’on pouvait facilement croire être devenu aveugle lorsqu’on s’y trouvait. Il portait un vêtement semblable à une tunique qui recouvrait la totalité du haut de son corps. Il n’avait aucun souvenir de la façon dont il était arrivé en ce lieu, la seule chose qui lui revenait en mémoire était l’image d’un monstre mi-félin, mi-pieuvre qui lui dévorait le dos à grand lambeaux de chairs. À cette pensée, Xergz porta la main à son dos et, à sa grande surprise, découvrit que celui-ci semblait parfaitement intact, comme si sa rencontre avec le monstre n’avait été qu’un rêve. Pourtant, il avait ressenti la douleur, l’horreur, le désespoir, alors que dans un rêve, on ne ressent absolument rien. Incapable de comprendre ce qui lui arrivait, Xergz resta figé dans la même position un très long moment. Il finit par se redresser et réalisa qu’il était enchaîné non seulement par les poignets, mais aussi par les chevilles. Il se mit donc à se débattre en hurlant dans l’espoir qu’une âme charitable le libère de cet endroit si peu hospitalier. Après quelques temps, Xergz finit par abandonner et se calma graduellement; il ne servait à rien de s’épuiser à faire une chose qu’il savait impossible. Immédiatement, Xergz entendit une voix : - Enfin, tu te calmes, il était temps… - Qui… Qui êtes-vous? Montrez-vous! - Pourquoi aurais-tu besoin de me voir alors que tu peux m’entendre Xergz? - Comment savez-vous mon nom? - C’est moi qui t’ai amené ici jeune ami, bien sûr que je connais ton nom. - Dans ce cas vous pourrez sans doute m’éclairer sur ce lieu et sur la raison pour laquelle vous m’avez enchaîné à ce mur. Je ne me souviens que d’une bête me dévorant le dos alors même que j’étais toujours vivant. - La raison pour laquelle tu es enchaîné est simple, je ne souhaitais pas devoir te pourchasser lorsque tu te réveillerais. D’ailleurs, tu n’en a probablement plus besoin. Les chaînes disparurent instantanément, comme si elles n’avaient jamais même existé et Xergz pu se mouvoir librement à nouveau. Toutefois, il ne fit pas le moindre geste, espérant obtenir quelques réponses à ses questions et craignant que l’être avec qui il conversait ne l’enchaîne de nouveau. - Quant au lieu dans lequel nous nous trouvons, tu découvriras bien assez tôt de quoi il retourne. - Pourquoi être si mystérieux? Pourquoi m’avez-vous amené ici? Qui êtes-vous donc à la fin? - Pourquoi es-tu ici? Je croyais que tu l’avais deviné, j’ai dû te surestimer. La raison est simple, tu es mort. Mort? La bête n’était donc pas un rêve, elle était bien réelle et il était mort durant cette rencontre. Où va-t-on lorsque l’on meurt? Personne ne lui en avait jamais parlé auparavant, c’était un sujet plutôt tabou parmi les gens de son peuple, il n’avait donc aucune idée d’où il pouvait bien se trouver. - Bien sûr qu’elle était réelle imbécile; c’est moi qui l’ait envoyée pour qu’elle te conduise jusqu’à moi. Il semble toutefois qu’elle ait pris plaisir à te faire souffrir quelque peu avant d’accomplir sa mission. Dommage qu’elle ne se soit pas amusée d’avantage d’ailleurs… - Quoi? Vous voulez dire que c’est vous qui m’avez fait assassiner? Mais pour qui vous prenez-vous? - Je me prends tout simplement pour moi, une personne qui fait ce qu’elle veut, quand elle le veut, et, évidemment que je t’ai fait assassiner, j’avais besoin que tu fasses quelque chose pour moi et, pour cela, tu devais te retrouver en ce lieu. - Et vous croyez que je vais aider l’être ayant anéanti ma vie? - Tu n’en as pas réellement le choix jeune impertinent. Voici le marché que je te propose, tu vas prendre possession d’une ville et ensuite la détruire, la réduire à néant. Suite à ton passage sur ses terres, elle ne devra plus exister, pas même sous forme de souvenir. Tu devras éliminer toute personne ayant eu vent de l’existence de ce lieu. En échange de ce service, je te ferai don de la vie de nouveau et te ferai retrouver ton ancienne apparence. - Mon ancienne apparence? L’endroit dans lequel se trouvait Xergz s’illumina soudainement, celui-ci se trouvait sur un sol de tuiles grises et lisses au centre d’un immense dôme rougeâtre et sans fenêtre. Des flammes éclairaient la voûte au dessus de sa tête, créant d’étranges ombres donnant une atmosphère malsaine à l’ensemble de la pièce. Puis, subitement, un énorme miroir apparu en face de Xergz. Il se vit alors pour la première fois depuis sa mort et, ahuri, examina son nouveau corps un long moment. Sa peau était devenue d’un noir d’encre, comme si sa chair avait été carbonisée. Au niveau de ses mains et de ses pieds, les lambeaux de chairs carbonisées laissaient voir les os ensanglantés de ses membres. Il portait également une tunique rouge déchirée en plusieurs endroits qui lui couvrait la tête, les bras ainsi que le haut du corps. Choqué par l’horreur que lui inspirait son nouveau corps, Xergz resta cois quelques instants, puis, dans un souffle, dit : - Et si je refuse quand même? - Ça n’arrivera pas, car si tu venais à décliner mon offre, tu devrais rester prisonnier de cet endroit pour l’éternité, une éternité pendant laquelle j’aurai tout le temps qu’il me faudra pour te faire regretter amèrement ton choix. Je prendrai soin de laisser notre ami commun se délecter de ton corps sans jamais que ce supplice ne cesse, car ta chair se reformera au fur et à mesure qu’elle sera dévorée. De plus, j’irai moi-même torturer tous les habitants de cette région avant de tous les éliminer et, crois moi, aucun être humain ne mérite pareille torture. Alors, quel est ton choix? La réflexion ne fut pas très longue, cet être était absolument abject, cruel. S’il refusait de détruire des vies pour sauver la sienne, les êtres qu’il aurait ainsi épargnés n’en souffriraient que davantage. Il n’avait en réalité pas le choix d’accepter cet horrible marché. - C’est d’accord, je le ferai… Que voulez-vous exactement? - Ah! Quel merveilleux choix tu as fait. Ta tâche sera la suivante : lorsque tu réintégreras ton monde, tu te réveilleras dans la tombe dans laquelle tu fus enterré quelques jours après ta mort. - Attendez! Comment ce fait-il que j’ai été enterré? - En fait, l’endroit où tu es décédé se situait très près de la ville vers laquelle tu te dirigeais au tout début de ton voyage. Un des habitants de la ville, Snesy, celui qui s’occupe du cimetière de celle-ci, a retrouvé ton cadavre déchiqueté près de son cimetière, l’y a amené, puis l’y a enterré. Après ton réveil, tu devras sortir de ta tombe en creusant la terre au dessus de toi, Snesy n’ayant pas cru bon de t’inhumer dans un cercueil étant donné que tu n’étais qu’un étranger et que seul ton nom, qui était inscrit sur un bout de parchemin trouvé parmi tes vêtements, lui était connu. Tu prendras ensuite la direction de la baronnie d’Albion, la ville que tu recherchais; les panneaux d’indications t’y mèneront. C’est cette ville dont tu prendras possession pour ensuite provoquer sa destruction et, finalement, anéantir toute trace de son existence. Je te donne 5 ans pour accomplir ce que je te demande, après ce délai, je considérerai que tu as refusé notre accord. Peu m’importe le moyen, seul m’importe le respect de ce délai. À peine la voix avait-elle prononcé sa dernière syllabe que Xergz sentait son corps être violemment aspiré en arrière. Xergz perdit pied et tenta de s’agripper aux dalles qui formaient le plancher, mais celles-ci étaient de loin trop lisses et aucune prise ne s’offrait à lui. Pendant de longues minutes, il tomba donc en chute libre dans un profond puits sombre avant de perdre à nouveau connaissance. ¤ ¤ ¤ Il reprit conscience dans un espace exigu dans lequel une seule personne pouvait tenir sans même pouvoir se mouvoir. Si l’on se fiait aux informations données par la voix, il était dans sa propre tombe. Il se mit donc à creuser la terre de ses doigts malhabiles le plus rapidement possible afin d’éviter une éventuelle suffocation. Il parvint finalement à créer une cheminée vers la surface par laquelle l’air pouvait entrer dans la tombe et s’employa à élargir ce trou afin que son corps puisse passer également. Après plusieurs minutes, il réussi à s’extraire des profondeurs de la terre et rampa jusqu’à la pierre tombale la plus près de lui afin de s’y appuyer et de se reposer quelque peu. Là, il réfléchit au meilleur moyen de prendre le contrôle d’une baronnie et, après avoir retourné de nombreuses possibilités dans son esprit, une seule s’imposa à lui. Il devrait gagner la confiance du maître des lieux ce qui lui permettrait, par la suite, de s’élever dans la hiérarchie de la ville. Il devrait ensuite éliminer tout héritier possible du baron déjà en place, puis se débarrasser du baron lui-même afin de prendre sa place. Une fois cela accompli, il pourrait entreprendre de lentement dissoudre la ville en y semant le chaos et, finalement, il devrait assassiner toutes les personnes ayant jamais entendu parler de cette baronnie. Fort de ses réflexions, Xergz se releva et chercha les indications qui lui permettraient de trouver le chemin de la baronnie d’Albion. Il se dirigea d’abord vers l’entrée Nord du cimetière, celle du côté de l’église. Toutefois, il le découvrit très rapidement, bien que menant à une ville, elle ne guidait pas jusqu’à Albion, mais plutôt jusqu’à une ville voisine de cette dernière nommée Aigen. Il fit donc demi-tour et sorti du cimetière par la porte Sud. Dès qu’il franchit cette dernière, il aperçut un panneau indiquant que c’était la route devant lui qui le guiderait jusqu’à la baronnie qu’il cherchait. Il s’y avança donc et marcha quelques heures en suivant les indications le long de la route. Il finit par arriver face à un immense lac, un lac qui brillait de splendeur. Il escalada un arbre qui se trouvait au sommet d'une colline tout près de la route afin d’avoir une meilleure vue sur cet endroit paradisiaque. Au centre du lac se trouvaient plusieurs îles, toutes reliées ensemble par de magnifiques ponts de bois et, sur chacune de ces îles, s’élevaient plusieurs habitations faites de bois et de pierres de sable. Il descendit plusieurs marches serpentant à travers quelques maisons, puis se retrouva finalement au niveau du lac. Il traversa plusieurs ponts ainsi qu’une île qui séparait l’île centrale de cet archipel qu’on appelait la baronnie d’Albion de la rive la plus proche et alla lire le panneau d’affichage qui s’y trouvait. Sur ce panneau, on invitait les voyageurs désirant s’installer dans la ville à visiter l’Hôtel de Ville pour de plus amples informations. Xergz pris donc la direction du bâtiment administratif et, une fois à l’intérieur, il aperçut, à sa grande surprise, l’homme qu’il avait rencontré à New Stendel et qui l’avait aiguillé dans la direction de cette ville sublime. À peine avait-il aperçut l’homme, que celui-ci l’avait déjà abordé. - Bonjour étranger, comment puis-je vous aider? - Vous ne me reconnaissez pas? Je suis le jeune homme à qui vous avez suggéré de venir s’installer ici il y a plusieurs mois de cela à New Stendel. - Il me semble en effet avoir parlé de cette ville à un étranger lors de mon voyage dans la capitale, mais vous ne lui ressemblez point. - J’ai eu, comment dire, une mauvaise rencontre lors de mon voyage jusqu’ici… - Mais quelle sorte de rencontre peut bien transformer un homme à ce point? - Je préférerais garder ces souvenirs pour moi et ne plus en parler je vous prie… Pourquoi ne me diriez vous pas plutôt votre nom? - Je me nomme Vorglich, je suis le baron de cette ville. D’ailleurs, si vous vous êtes arrêté dans les environs, je suppose que c’est parce que vous souhaitez vous installer sur l’archipel? - En effet, l’endroit, comme vous me l’aviez prédit, me plaît énormément. ¤ ¤ ¤ Après quelques jours de dur labeur, Xergz avait terminé de rassembler tous les matériaux dont il aurait besoin pour bâtir sa maison. Il choisit ensuite un endroit où habiter, puis commença à y ériger son humble demeure. Deux semaine plus tard, Xergz se tenait devant sa maison et la regardait avec attachement. Celle-ci était enfin achevée, il avait réussi à bâtir une habitation solide et il en était plus que fier. Avec le temps, Xergz gagna lentement la confiance du baron à force de s’impliquer dans la ville et d’aider celle-ci à se développer. Il lui semblait que cette technique était la meilleure pour s’élever en grade et un jour devenir le nouveau baron de la ville. De plus, il tissa des liens d’amitié avec les autres habitants de la baronnie ainsi qu’avec le baron lui-même de façon à ce que lorsqu’il commettrait ses premiers assassinats, personne n’oserait même penser à le soupçonner d’être coupable de ces meurtres. Cette tactique fut à un point tel efficace que, quelques mois à peine après son arrivée à Albion, on le nommait chancelier officiel de la ville et qu’on lui donnait la tâche d’assister le baron dans la gestion et le développement de la ville. ----------------------------------------------------------------------------------------- Pour conclure cette candidature, j’aimerais remercier tout d’abord Vorglich pour m’avoir fait découvrir la ville si accueillante qu’est Albion et m’y avoir accueilli à bras ouverts. J’aimerais également remercier les quatre personnes m’ayant aidé à prendre les screens qui composent cette candidature, soit Vorglich, Vlower, Snesy ainsi que Lolopopopro. Xergz, créature démoniaque et Chancelier d’Albion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Amadeus Posté(e) le 24 juin 2011 Partager Posté(e) le 24 juin 2011 Un joueur plus que impliqué dans la ville, est très actif de manière générale sur le serveur. Très amicale et présent malgré sont décalage horaire de Québécois. Il mérite Amplement ce Grade Cordialement Vorglich , Dirigeant d'Albion PS: Cherche pas Chacal tu auras pas ma Ville! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snesy Posté(e) le 24 juin 2011 Partager Posté(e) le 24 juin 2011 Très bon "pensionnaire" de mon cimetière, je n'ai pas eu de problème avec lui même si son séjour fut bref. Je garde sa tombe en état et lorsqu'il y reviendra (ils reviennent toujours), je veillerai à faire en sorte qu'il n'en sorte pas une deuxième fois. Autrement que puis-je dire depuis que je le côtoie en tant que "vivant" ? C'est quelqu'un d'actif et un bon joueur. Il n'a jamais posé de problème et s'investit beaucoup dans la baronnie d'Albion (entre autre). En outre, il mérite amplement son grade de voyageur. Snesy Fossoyeur d'Ikana Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolopopopro Posté(e) le 24 juin 2011 Partager Posté(e) le 24 juin 2011 C'est un merveilleux travailleur que cela soit dans sa partie solo ou dans minefield. il aide toujours les autres et je le connait très bien. Il mérite plus que tout ce grade car il ne baisse jamais les bras. Je sais bien que les prix avec lui ne seront jamais haut et qu'il continuera à travailler et à être autant présent qu'il l'est sur le serveur ainsi que sur le forum aux besoin. Xergz, mon frère est une excellante personne! Et je le soutient à 100% dans sa candidature. Bonne chance frèro!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dydy51 Posté(e) le 25 juin 2011 Partager Posté(e) le 25 juin 2011 Que dire, que dire ! Un joueur exemplaire, et un Roleplay génial. Et vive le Québec ! Tout ça pour dire que je plussoie ce très bon joueur, ultra actif sur mumble. Cordialement, Dydy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
meikah_in_fire Posté(e) le 30 juin 2011 Partager Posté(e) le 30 juin 2011 Je soutiens cette candidature exemplaire. Quel RP ! Je me méfierait de toi maintenant ^^ ! Xergz mérite ce rang, car il est très impliqué à Albion. C'est aussi un joueur très sympa, autant In Game que sur mumble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Spaceman Posté(e) le 2 juillet 2011 Partager Posté(e) le 2 juillet 2011 Coucou J'accepte ta candidature, te voilà officiellement voyageur ! N’oublie pas ce que cela implique et montre l'exemple. A bientôt ingame. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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