Andurinel Posté(e) le 19 juin 2011 Partager Posté(e) le 19 juin 2011 - Vous ne pouvez pas le garder. En vous accouplant avec cette femelle, pour avez trahit Schwarz. Vous vous êtes souillés en vous unissant avec une Aetherienne - Je tiens à vous rappeler, prêtre, que Spinael était elle même une… Les doigts du prêtre déchu entrent en contact avec la peau de l'Hellien enchaîné face à lui. Sa chair devient brusquement des plus douloureuses. À la limite de la raison. L'Hellien ne se débat pas, il ne crie pas non plus. Il encaisse la douleur avec dignité, avec humilité. Il sait qu’il est fautif. Il sait qu’il a trahit son dieu. Il sait qu’il a trahit son seigneur. - Vous tirez des conclusions bien hâtives des écritures. Nous n’avons pas besoin de guerrier comme nous au sein de nos légions. Votre enfant, l’enfant de cette union impie, sera élevé auprès du clergé de Schwarz. Si il ne montre à la hauteur et ne nous déçois pas, peut être aura-t-il la chance d’être purifié du sang souillé qui coule dans ses veines. Le prêtre lève son bras, faisant signe aux deux légionnaires encadrant la seule sortie de la pièce. Emmenez le. Qu’il soit préparé pour son immersion dans la mer Mnyo. Relève toi, apprentis ! Andurinel était tombé au sol, son épée ayant glissé à quelque mètre de lui. Il toussa, crachant un peu du sable vicié qu’il avait avalé en étant mis à terre. Il se relevait lentement, fixant avec crainte et respect l’instructeur se tenant en face de lui. Le soldat Hellien semblait le fixer avec un grand mépris. Un mépris auquel Andurinel était habitué. Non, il n’avait la même peau rougeoyante que ceux qui l’entouraient. Non, il n’avait pas ces cornes sur le crane. Non, il n’avait pas autant de résistance physique. Le jeune apprentis avait la peau mate, aux tres discrets reflets rouges. En lieu de corne, deux petite bosses étaient visible au sommet de son crane. Sa peau était pleine de brulures, de coups et des cicatrices. On lui avait expliqué qu’il était le fruit du blasphème, de l’imprudence, et qu’il était donc la représentation de la faiblesse et de la médiocrité. En les transcendant, il honorera les dieux et, peut être, aurait droit à l’illumination. Rapide. Brutal. Peu précis. Le nouveau coup porté par le Hellien aurait pu lui briser le crane. Il aurait pu si le jeune apprenti n’avait pas esquive si promptement. Une roulade sur le sol d’une déstabilisante rapidité permis à Andurinel de se retrouver derrière son instructeur. L’épée vint s’abattre à l’arrière de la jambe de celui-ci, dans le mot. Avec une brève exclamation surprise, l’instructeur s’affaissa, posant un genou à terre. L’apprenti déchaina alors sa colère, profitant de cette première faille du guerrier. Stoïquement il encaissait les coups. Désormais au sol, il avait lâché son arme, ne semblant plus en état de se battre. Ses lèvres semblaient peu à peu bouger…les mots s’échappant avec difficulté de la bouche de l’instructeur… Pitié… Andurinel se redressa, stoppant ses coups, regardant avec fierté le combattant qu’il avait terrassé. Une douleur vive, dans l’abdomen. Une botte métallique le frappant de plein fouet. Recroquevillé au sol, il regardait le Hellien qui le fixait avec mépris, le gratifiant d’un crachat. Aucune pitié. Aucuns répits. Aucune retenue. Sur ce, l’instructeur quitta l’arène, laissant Andurinel sur le sol, tordu de douleur et de honte… Engoncé dans sa lourde armure d’obsidienne, le Prétorien gisait immobile sur la lourde dalle de pierre. Vêtus de tunique noire aux reflets dorés, frappés dans le dos d’une croix de Schwarz, douze adeptes du dieu, de grades différents, entouraient le corps sans vie du guerrier Hellien. Parmis eux nécromancien, prêtres, moines, apprentis. Les visages à la peau rougeoyante étaient doucement éclairés par les lueurs des torches disposés autours du gisant. L’un de ces visages était différent. Recouvert d’un masque de métal dissimulant la teinte honteuse de sa peau, Andurinel tenait entre ses mains gantées de noir un encensoir où brulait dans un parfum enivrant de la poudre de glowstone. Le nécromancien qui menait la cérémonie commença à lever ses mains en l’air, les yeux fermés, murmurant, ses lèvres s’agitant doucement. Tous ensemble, les adeptes de Schwarz reprenaient à voix basses les paroles du maitre de cérémonie. Leurs cages thoraciques semblaient se contracter, la terre paraissait trembler, leurs vues se brouillaient, ce n’était plus qu’un écho qui inondait leurs oreilles, de plus en plus grave. Les vapeurs d’encens et de glowstone perturbaient leurs sens. Certains avaient du mal à tenir debout, à deux pas de chavirer et de tomber au sol. Mais ils devaient rester debout, pour terminer le rituel. Une chaleur insoutenable glissait dans leurs veines, une lueur malsaine inondant le caveau. Le corps inanimé gisant sur la table de pierre commençait à trembler, puis, peu à peu, des spasmes se mirent à parcourir son corps. Une lueur éblouissante envahissait la pièce, la chaleur étant peu à peu remplacée par un froid glacial. Chacun des adeptes pris le long couteau pendant à sa ceinture et, à l’unisson, chacun trancha brutalement dans son bras. Ceux-ci furent tendus autours du corps sans vie, les goutes d’hémoglobines tombant une à une sur le guerrier… Ses yeux, lentement, commencèrent à s’ouvrir. Gloire à Schwarz. Il venait de lui offrir une nouvelle vie. Il était dans la bibliothèque lorsque le prêtre vint le chercher. Recopiant les textes sacrés dans de nouveaux ouvrages, il ne l’avait pas entendu arriver. Andurinel. Il est l’heure pour toi. Silencieusement, l’apprenti se leva, fermant doucement le tome posé devant lui. Il pris la suite du prêtre qui l’emmenait à l’extérieur. Celui-ci l’emmena au travers de la cité, les extirpant du Muspelhein. Traversant les plaines de netherack, le prêtre l’amena jusqu’à une profonde faille où la roche côtoyait la lave. Andurinel savait ce qu’il aurait à faire. Il retira ses vêtements, les laissant glisser sur le sol, s’avançant de quelques pas. Il passa ses doigts sur son masque de métal, pensif quelques secondes. Ce masque qu’il était obligé de porter, pour dissimuler l’impureté de son visage, allait lui causer une douleur d’autant plus forte. La chaleur ambiante était d’autant plus mordante à travers l’action de l’acier, sur son visage. L’apprenti pris la lame que le prêtre lui tendait. Encore dans son fourreau, il passa la sangle derrière ses épaules, maintenant l’arme dans son dos. L’épreuve pouvait commencer. La descente fut longue et difficile, la roche s’effritant parfois sous ses doigts. De temps à autres, les fissures où il s’apprêtait à glisser ses doigts laissaient échapper un peu de lave. C’est une fois en bas qu’il vit les portes de la bâtisse d’obsidienne. Il n’hésitât pas un instant, montant les marches en courant, son bras droits passant au dessus de son épaule, agrippant le pommeau de son arme. La dalle qu’il frôle s’enfonce dans le sol. Une lourde herse commence à s’abattre dans la porte. Il saute. Glisse. Roule sur la pierre. Dans un phénoménal fracas la grille vient de se refermer devants lui. Le voilà seul au centre du hall, immobile. Son épée est désormais sortis de son fourreau. Le silence. Juste son souffle. Puis, des ricaments, des grincements. Des bijoux d’opales semblent le fixer, autant d’iris malsains qui s’approchent peu à peu. Plus un pas en arrière. Plus aucune pitié. Plus aucune retenue. Ivre de rage, l’apprenti porte ses coups sur les créatures qui s’abattent sur lui. Sa lame déchire les chairs, tranche les membres, fait couler le sang. Tout n’est que chaos, violence, gerbes d’hémoglobine. Puis, de nouveau, le silence. Le calme. L’apprentis, de nouveau, peut progresser dans le temple, traversant gouffre et précipice, défiant la mort, évitant les pièges jouant avec sa logique, sa foi et sa raison. Une dernière pièce. Assis en tailleur sur le sol, vêtu d’une robe de bure noire, un vieil Hellien, semblant sans âge, le regarde. Devants lui repose un coffret de métal fermé sur lequel est déposé une petite fiole remplit d’un liquide sombre. Retire ton masque, apprenti. Avec une brève hesitation, Andurinel enlève donc la peau de métal dissimulant son visage. Une fois ceci fait, le vieux sage prend dans sa main gauche la fiole, ouvrant de sa main droite le coffret de métal. Celui-ci contenant un demi-masque d’un alliage des plus pur… Si tu sors d’ici, tu aura l’honneur de porter ce masque, qui révélera une partie de ton visage, que tu pourra montrer sans honte. Ce masque sera là pour que jamais tu n’oublie les fautes à ne pas connaitre. Et, te rappeler plus que jamais l’important de la dualité. Maintenant …bois. Andurinel saisit la fiole qui lui était tendu et bu. Comme une lame s’enfonçant dans son crane… Il reprit le contrôle de ses mouvements après de longue heures. Pendant cette période il avait hurlé, son corps brulant sous la douleur, de violents spasmes parcourant ses membres. Mais il avait survécu. Il était presque mort. C’était presque une résurection. Sa vue était encore brouillée mais, il le voyait distinctement : ses mains étaient désormais rouge. D’un rouge pur, flamboyant. Le sage était toujours là, le fixant en lui tendant le demi-masque de métal, désormais extrait de la boite. Bienvenue, Hellien. Tu as montré à Schwarz que tu étais digne de lui. Tu n’as plus qu’à te rendre à la cours de notre Seigneur Aelfyr. Si tu montre digne, tu intégreras l’ordre et, très bientôt, tu suivra la voie de moine à laquelle nous t’avons préparé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Andurinel Posté(e) le 23 juin 2011 Auteur Partager Posté(e) le 23 juin 2011 Candidature Fils du nether La procession l'avait attendu à la sortie du gouffre. Deux prêtres tenaient du bout des doigts une bure d'un noir profond, aux inscriptions et coutures dorés. Nul croix pour l'heure dans le dos. Celle ci ne serait apposé qu'à condition que le Seigneur Aelfyr lui accorde l'entrée dans l'ordre. La cohorde se mit en marche, balançant des encensoirs autours de l'Hellien naissant. À travers le Nether, le groupe fit front à toutes les agression. Andurinel, menant la marche épée à la main, comme le voulait la tradition, éloignait du fil de sa lâme les pigmens et aventuriers imprudents qui osaient leur barrer la route. Ils foulèrent les plaines gahemirs, longèrent la mer M'nyo, contournerent les abysses Naharos pour enfin grimper les escaliers menant à Muspeilhein. Les quelques badauds présent, qu'ils soient Helliens ou aventuriers, observaient la scène. Traversant la ville, Andurinel regardait devans lui, ne prennant pas en compte les regards posés sur lui. Son visage était aussi immobile que le métal recouvrant la moitié de son visage. Il fut conduit au bastion. Là, on le laissa entrer seul. Parcourir les couloirs, grimper les gigantesques escaliers de métals. Et là, à la fin de son ascension, débouché dans cette salle d'or, de diamant, et de fer, nimbés de flammes. Au fond de cette pièce, un gigantesque et majestueux trône dont Andurinel pénait à fixer l'occupant. La tête baissée en signe de respect, la main jointe en signe de piété, il s'avança vers le trone, au milieu de la salle où ils étaient seuls lui et le descendant de son dieu. S'agenouillant à de lointain mètres du seigneur il finit par relever le regard vers Aelfyr, s'adressant à lui d'une voix puissante, dans laquelle ne s'incrivait plus aucune hésitation. Monseigneur Aelfyr, Maitre de Hell, Seigneur du Ragnarok, Porteur de la divine flamme, Moi, Andurinel, fils du renegat Eärendur, elevé dans la foi de Schwartz, inité aux magies noire, entrainé au maniements des armes et aux subtilités de la stratégie et du commandement, vous demande de m'accorder l'honneur de rejoindre vos ordres. Je construirai des chapelles et des églises, des temples et des cathédrales. Je traverserai Stendel pour ramener reliques et propager notre foi. Monseigneur, ma vie et mon âme sont votre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aelfyr Posté(e) le 23 juin 2011 Partager Posté(e) le 23 juin 2011 Aelfyr se leva du trône et répondit à l'homme qui se dressait devant lui: Soit! Que ma volontée soit accomplie par ton bras, Que tes paroles portent le vent de Schwarz, Que ton nom soit inscrit dans le panthéon des serviteurs sacrés du grand dieu! Bienvenue parmis nous Andurinel! En tant qu'Hellien et en tant que Fils du Nether! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés