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[Accepté] Demande de citoyenneté : Minalu


minalu
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Bonsoir à tous.

 

Avant toute chose, un petit rappel de ma candidature paysan, ici.

 

Pour quel raison, voudrais-je devenir citoyen ?

 

Premièrement pour des raisons de roleplay. Pour plus de détail, reportez vous à mon roleplay.

Deuxièmement, à l'origine, je ne voulais ni devenir citoyen, ni voyageur. Toutefois l'évolution du serveur m'a amené à faire évoluer de manière drastique mon roleplay.

Troisième, the last but not the least en raison du mépris de certains (j'insiste bien, certains pas tous et je dirai même une minorité, une infime minorité, car pour la grande majorité, je n'ai rencontré que des personnes sympas sur ce serveur) grades supérieurs pour les paysans. S'entendre dire, "Refuses son aide c'est un connard de paysan", alors qu'on ne connait pas la personne, c'est "sympa". Et encore ce n'est que les encouragements "soft"...

 

Bref, avant de mettre mon rp, qui explique tout de mes motivations, je voudrais en profiter pour remercier admin et modos.

Les admins pour leurs courages et leurs déterminations face à l'adversité, mais aussi pour leur inventivité et leur capacité à mettre leurs idées en œuvre.

Et les modos pour leur gentillesse, le temps qu'il consacre aux joueurs et l’efficacité de leurs boulots, qu'ils font sur leur temps de jeu.

Donc un grand merci.

 

Allez le rp :

 

Chapitre 1 : Dur-Sarkhin

 

Le soleil se couche lentement sur la grande plaine, laissant entrevoir un ciel d'un orange pur, se reflétant parfaitement sur les mures alentours en sandstone . Que la vie est douce, belle, en profitant ainsi du calme, de la tranquillité des fruits d'un travail assidu. Un homme assez grand, sans pour autant être un géant, se tenait là, debout. Son visage en apparence accueillant, était immobile et froid. Sargone profitait de son palais de Dar-Sarkhin, tout en repensant à ses anciennes besognes. Décidément il aimait cette idée de ne plus avoir à accepter des corvées longues, difficiles et risquées, pour un salaire de misère. Désormais il n'accepterait plus qu'une seule et unique offre, d'une envergure et d'une démesure grandiloquente. Il sonna alors ses domestiques et les somma de lui apporter de quoi se distraire en regardant le coucher de soleil :

 

« - Apportez moi donc le paysan réfractaire que nous avons arrêté ce matin, ordonna t'il. Et aussi mes instruments, j'aime voir agonir un homme en même temps que le soleil se couche... »

 

 

Vous l'aurez compris, Sargone est un homme sans scrupule, sans morale gagnant son pain sur la détresse et la souffrance des autres. Sa spécialité est de prendre le contrôle, en échange d'une somme d'argent, d'un domaine, d'une famille, voir d'un royaume. Sargone est à l'apogée de sa carrière. Il n'a plus besoin d'exécuter d'anodin contrats pour construire Dur-Sarkhin, il ne cherche plus que la gloire, et à transmette ses talents d'alchimistes, hérités de son père membre de l'ordre des Qala'at Shergat, spécialisé dans la tromperie, le chantage, l'enlèvement et le meurtre. Sargone a été élevé à la dure. Sur ces dix acolytes, ayant débuté leur initiation en même temps que lui, seul trois furent déclarés membre de l'ordre des Qala'at Shergat. Tous les autres furent mises à mort de façon particulièrement douloureuses et cruelles... Bien sur, cette mystagogie fait partie du passé, mais elle explique comment Sargone est devenu le plus grand des Qala'at Shergat, ouvrant à l'ordre des perspectives immenses...

 

 

Le lendemain, alors que Sargone, dans son rôle d'Ur-Namma (formateur et détenteur de savoirs uniques et ancestraux), professait aux jeunes Ur-Nuquun (aspirant des Qala'at Shergat), les différents effets de la lave sur un homme vivant, une jeune servante fit son apparition :

 

« - Maitre des Maitres, s'exclama t'elle. Un homme demande à vous voir. Il déclare venir du royaume de Faëngorn, et a un travail à vous proposer.

 

- Soit esclave, répondit Sargone. Si tu as mal interprété les propos de cet homme, tu serviras de cobaye pour la démonstration sur le système sanguin, conduits moi. »

 

A ces mots, la jeune esclave blanchit, tous ses sens étaient en alerte. Sargone senti son malaise et lui déclara :

 

«  - Rassures toi, jeune esclave, proclama t'il. Je ne tue, ni n'abime jamais une jeune femme de moins de vingt-cinq lunes (en référence à l'unité de temps en vigueur à Dur-Sarkhin), surtout avec la peau aussi douce, lui dit il en caressant sa figure, un rictus horrible se dessinant sur la face de Sargone. J'ai d'autres projets pour toi... »

 

La jeune esclave conduisit Sargone dans le hall de Dur-Sarkhin, et Sargone reconnu immédiatement Dirk Olestät, le frère du roi « Kirk le démolisseur » de Faëngorn. La présence de cet homme, grand, blond, le visage émacié, avec un fier allure, intrigua et éveilla la curiosité de Sargone :

 

«  - Parts servante, tu as fait ton travail, énonça t'il. Attends moi dans mes appartements ».

 

A ces mots, l'esclave sursauta, se remémorant sans doutes les histoires racontés par les anciens esclaves au sujet des jeunes femmes envoyées distraire Sargone. Ce dernier se tourna alors vers son hôte, le dévisageant avec attention :

 

«  - C'est un plaisir de vous rencontrer Sargone, s'exclama t'il. Je suis Dirk Olestät, frère de...

 

- Je sais qui vous êtes, coupa Sargone. J'ai travaillé pour votre frère, en éliminant pour lui la famille royale de Langörn.

 

- Et vous aviez fait un travail remarquable, il faut le dire, en nous débarrassant de cette famille sans attirer de soupçon sur notre royaume, continua Dirk. C'est pour cela que je vous fais l'honneur de ma présence, Sargone.

 

- Soit, répondit Sargone, qu'attendez vous de moi Dirk.

 

- Je ne sais pas si vous disposez d'un service d'informateur fiable, mais...

 

- Nous sommes partout, nous savons tout, interrompit Sargone. Je sais que votre frère se fait vieux, et que sa descendance n'est pas à la hauteur. Je sais également que vous êtes en quatrième position dans l'ordre de succession à votre frère, derrière ses trois enfants. »

 

Dirk Olestät fut soufflé par cette réponse. Il savait l'ordre des Qala'at Shergat puissant et disposant d'un réseau important, mais il ne s'attendait pas à voir Sargone avoir une parfaite connaissance de la situation de Faëngorn, un royaume affreusement lointain de Dur-Sarkhin.

 

«  - Je vois que vous connaissez la situation, mon cher Sargone, reprit Dirk. Je viens donc vous demander de bien vouloir vous occuper de mon frère et son ignoble progéniture.

 

Faëngorn est un royaume ancien, très ancien, le roi Kirk est aimé de son peuple, dit Sargone, en réfléchissant à haute voix. J'aurai besoin de temps pour le mettre à bas, sans déclencher une guerre civile, ce que vous souhaitez éviter, sinon vous ne seriez pas là...

 

Exactement, répondit Dirk. Notre royaume est puissant, mais a de nombreux ennemis, je ne peux me permettre de l'affaiblir avec une guerre de succession. »

 

Sargone comprit alors que le destin lui apportait sur un plateau l'occasion de faire sa dernière prouesse, avant de se consacrer exclusivement à son rôle d'Ur-Namma. Faëngorn est un royaume puissant, dont le seul nom fait frémir les souverains les plus téméraires. De plus « Kirk Le Démolisseur » a toujours su défendre ses intérêts avec poigne et détermination. L'éliminer serait un fait exceptionnel.

 

«  - Soit, répondit Sargone. Votre projet me plait, suivez moi, nous discuterons des détails autour d'une table. »

 

 

Chapitre 2 : le voyage

 

 

Quelques semaine plus tard, Sargone se mit en route, en direction de Faëngorn. Un long voyage, pas forcement dangereux, mais les espions autour de Dur-Sarkhin ne manquent pas. En effet, chaque sortie de membre de l'ordre signifie qu'un contrat est en cours. Pour ce périple, Sargone était habillé en mendiant, après tout quoi de plus commun qu'un mendiant sur une route. De plus, l'habit de mendiant permettait à Sargone d'entrer dans les lieux les plus populaires où courent les rumeurs.

Sargone appréciait fortement de voyager sans confort, cela lui rappelait son initiation, la découverte de l'alchimie, de la torture et du plaisir de sentir un homme mourir. Toutefois, si ce voyage peut sembler inintéressant, il faut savoir qu'il est capital. Tous membre de l'Ordre des Qala'at Shergat possède la possibilité d'extraire l'âme de son corps, pour l'installer dans un autre corps. Pour cela, il suffit de préparer une potion que seul l'Ur-Namma connait, à base d'un morceaux du corps choisi. Mais tous les corps ne conviennent pas. Seul un être à forte résonance magique peut servir à ce dessein. Le voyage entre Dur-Sarkhin et Faëngorn sera donc l'occasion pour Sargone de trouver son réceptacle, qui lui servira pour s'échapper en cas de difficulté.

 

La magie est rare, mais la magie peut surgir n'importe où. Un pays du nom de Rotam se situait sur le chemin de Sargone. Un endroit où chacun est libre, où l'entraide est la règle, avec une assemblée constituée des paysans locaux, voilà bien le genre d'endroit que Sargone déteste. Toutefois, Sargone a senti que le fils d'un couple de paysan locaux avait une forte ressonnance magique. A vrai dire, Sargone n'avait jamais ressenti cette puissance, ce qui l'intriguait fortement. Il attendit le soir pour frapper à la porte de la ferme en question :

 

«  - Bonsoir, je suis un voyageur, qui a besoin d'un toit pour la nuit, pourriez vous m'aider, dit Sargone en se présentant sur un ton fatigué, jouant parfaitement la comédie.

 

- Mais bien sur mon brave, répondit l'homme d'un air jovial. Entrez donc et venez vous assoir autour de la table. »

Sargone entra et observa attentivement la scène devant ses yeux. Au milieu d'une pièce assez grande, se trouvait une table copieusement garnie. Une femme, bien portante, habillé d'une longue robe rouge, se leva pour le saluer, pendant qu'un jeune homme, grand, le visage figé, les cheveux blancs, entièrement vêtu de blanc, à l'exception de sa ceinture noir, le dévisageait avec intérêt. Sargone senti de suite une immense puissance émanant de ce jeune homme. Il s'assit à coté de lui et laissa le père de famille faire les présentations :

 

«  - Nous sommes une humble famille de notre bonne vielle patrie de Rotam, expliqua t'il. Vous avez à ma gauche, ma femme, Roslia et en face de moi, mon fils Minalu. Quant à moi, je suis Tom, fermier et mineur de mon état.

 

- En ce qui me concerne, je suis un voyageur, venant par delà les montagnes de Yuv-Vakhin, et se dirigeant vers Sultantepe, afin de revoir ma femme et mes enfants, inventa Sargone. Mon nom est Thoutmosis et je suis un messager. »

 

Son mensonge passa sans aucun problème auprès de cette famille, et durant le repas, qui fut animée par la présence de Sargone (et il faut bien le dire de son personnage de Thoutmosis, un voyageur adorant raconter des anecdotes passionnants), celui-ci passa sa main dans les cheveux de Minalu, en coupant discrètement quelques touffes, qu'il s'empressa de ranger dans une de ses poches. Tous les ingrédients pour la potion était prés, la ruse de Sargone fonctionnant à merveille, son réceptacle était prés, la destruction de la famille régnante de Faëngorn, s'annonçait bien.

 

 

 

Chapitre 3 : la chute de Faëngorn.

 

 

 

Sargone se tenait debout quelques mètres derrières Kirk le Démolisseur, roi de Faëngorn. Son entreprise de faire chuter la famille royale de Faëngorn touchait à son but. Sargone avait déjà fait éliminer les deux fils de Kirk (le premier était malencontreusement tombé à cause d'un creeper, tandis que le second avait été convaincu de traitrise et exécuté). Il va sans dire, que Sargone est à l'origine de ces incidents.

Ces mêmes incidents, qui ont contraint le roi Kirk à marier en urgence sa fille Ursuka avec un prince quelconque, une femme ne pouvant accéder au trône de Faëngorn, sauf en cas d'urgence. C'est ici dans la grande cathédrale Santa Marama que Sargone va se débarrasser définitivement de la famille régnante.

 

Cela fait maintenant plusieurs cycles (en référence au temps utilisé à Dur-Sarkhin), que Sargone est arrivé à Faëngorn. Le destin lui fit rencontrer dans une ruelle sombre Bjork l'infâme, le conseiller du roi Kirk. Sargone élimina ainsi Bjork, se grima et se fit passer pour lui. C'est ainsi qu'il put approcher ces cibles, et imaginer les complots les plus subtiles afin de ne laisser aucun doute quand aux incidents qu'il provoquait...

 

Alors qu'Ursuka remontait l'allée de la cathédrale Santa Marama, avec son père à ses cotes, Sargone se remémorait le déroulement des événements, qui devaient se produire. Une fois le roi et sa fille arrivés devant l'hôtel, ceux-ci devaient se retourner vers la foule pour la saluer. A ce moment là, un des gardes se trouvant juste derrière le roi devait alors les décapiter. Sargone tenait ce garde en son pouvoir, grâce à une potion lui permettant de contrôler l'esprit d'un homme.

 

Sargone regarda le couple passait juste devant lui, s'immobiliser devant l'hôtel sacré et se retourner. Ursuka souriait agitant sa main en direction des notables du royaume rassemblés dans la cathédrale. Quelques instant plus tard, la tête d'Ursuka, toujours affublée d'un large sourire gisait aux pieds de Sargone dans une mare de sang. Une panique sans nom s'empara de l'assistance. Sargone tentait de voir où était le roi Kirk et à sa grande horreur, la foule avait repoussé le roi de son assassin, celui -ci gisant à terre le corps criblé d'innombrables flèches.

Il ne restait qu'une solution à Sargone, boire sa potion et décapiter le roi lui-même. Après tout, il était censé être Bjork l'infâme, personne n'avait réussi à percer son déguisement. Sargone sorti le flacon de potion, la déboucha et la vida d'un trait. Il savait qu'il ne disposait que de quelques secondes avant que son âme soit arraché à son corps. Le roi se trouvait devant lui au milieu de ses courtisans. Il sortie son épée en diamants, et hurla « Sir ». celui-ci se retourna vers Sargone et fut immédiatement décapité dans un flot de sang.

 

Sargone senti alors son âme sortir de son corps, comme arracher par une force mystique. Le voyage jusqu'à son nouveau corps se fit en un instant, mais une autre bataille attendait Sargone, prendre le dessus sur l'âme de Minalu. Or cette bataille allait se révéler beaucoup plus ardu que Sargone ne l'avait jamais imaginer...

 

 

Chapitre 4 : la fuite

 

 

Le jour se lève sur la petite communauté indépendante de Rotam. Les premiers rayons du soleil bercent le visage de Minalu et se reflètent dans sa blancheur immaculé. Ses yeux bleus s'ouvrent lentement, et permettent à Minalu de contempler la splendide jeune femme à moitié nu étendu à coté de lui. Il se rendit alors compte qu'il était également à moitié nu, imaginant que la nuit avait du être agitée dans cette... grange! Effectivement Minalu et sa charmante conquête se prélassaient allongé dans une botte de foin au fond d'une grange.

 

C'est alors que les souvenirs revenaient à Minalu et celui-ci se souvint qu'hier soir, le bal pour le début des moissons battait son plein à Rotam. L'alcool coulait à flot, les jupes et les robes étaient courtes, les joux rosissant du fait de l'alcool et de l'allégresse, le soleil brillait, précédant un clair de lune absolument magnifique. Une très belle soirée. Mais le rude et sain travail des champs attendait Minalu et les jeunes gens du village. Il décida alors de réveiller sa charmante compagne. En se penchant sur elle, il eut l'immense surprise de reconnaître Ultrogothe la fille du plus grands propriétaire terrien local Chrodoberge. Au demeurant Minalu savait qu'Ultrogothe devait épousailler Godomar le fils du seigneur de Werstat Clodoric. Un sentiment d'inquiétude envahit le jeune homme de Rotam, et il décida de réveiller délicatement Ultrogothe. La jeune fille fut heureuse de se réveiller à ses cotés, mais Minalu insista pour qu'elle rentre chez elle rapidement, afin qu'aucun embarras ne découle de cette situation.

 

Au fond de l'âme de Minalu, Sargone avait observé toute la scène. Minalu venait de lui fournir le prétexte idéal pour fuir Rotam, il ne restait plus qu'à attendre la suite des événements.

 

Assurément, Sargone avait raison. Peu de temps aprés le retour de la jeune Ultrogothe chez elle, son pére Clodoric et son prétendant Godomar se rendirent prestement à Rotam afin de rosser le manant, qui avait commis l'irréparable. Le vent de la rumeur arriva chez Roslia et Tom, et Minalu leur raconta toute l'histoire. C'est alors que Sargone fit dire Minalu :

 

«  - Parents, il ne me reste qu'une solution, fuir, loin et longtemps afin que le courroux du Werstat se calme, clama Minalu.

 

- Je n'aime guère cette idée, fils, répondit Tom. La fuite n'est jamais une solution, et pire encore, un aveu. Mais aprés tout, nous t'avons élevé avec un sens moral qui te permettra de vivre et survivre seul, nous ne te retiendrons pas, même si c'est avec le cœur gros que ta mère et moi, te verrions partir. »

 

C'est alors que Roslia la mère de Minalu entama une chanson de départ tout en regardant son fils confectionner son bagage :

 

«  - Le silence dans mon cœur est incroyable,

Un mot, un sens, une musique impalpable,

Tous ces regrets qui dansent autour de moi,

Tard, il est tard dans ton absence et j'ai froid.

 

Tu es de ces souvenirs avec lesquels il faut vivre,

Toujours avancer, même face au pire,

Comme les nuages, les peines de dissipent.

 

Tu es une raison, de mes sombres défauts,

Ces traces qui reposent sur ma peau,

J'ai du mal à te laisser derrière moi, dans le passé,

Je n'arrive à t'oublier, toi, que j'ai tant aimé.

 

Je reste un enfant, je crois aux humains,

Jusqu'à ce qu'ils me déçoivent, douleur,

Un sourire aux lèvre, j'avance vers mon destin,

Lourd, lourd est le poids dans mon cœur.

 

Impossible de dormir et de t'oublier,

Mon corps le voudrait, pourtant,

Je me recroqueville comme un bébé,

Comme chaque naufrage, il faut du temps.

 

Mon espoir avance que je le veuille ou non,

Je te retrouve dans une musique, un mot, un son,

Je ne sais pourquoi je te recherche toujours,

Misère, misère est le mot Amour.

 

La vie ne m'a laissé aucune chance,

J'ai perdu ma bataille, évidence,

Le passé, le présent, le futur,

T'oublier c'est tellement dur, dur.

 

J'ai perdu le soleil qui éclairait mes nuits,

Toujours plus, ton absence reluit,

Dis-moi où je peux te retrouver,

Car vivre sans toi, je ne pourrais y arriver.

 

Croire en un espoir ou vouloir,

Est-ce mieux d'être ou d'avoir ? »

 

Puis elle se tut, Minalu ouvrit la porte de sa maison, et sans un regard quitta pére et mére. Pour toujours.

 

 

Chapitre 5 : Les tourments.

 

 

Plusieurs semaines avaient passé. Dans le pays la rumeur de l'assassinat de la famille régnante de Faëngorn avaient été confirmée. Bjork l'infâme était le coupable, ce qui laissait imaginer les plus horribles complots. Les différents royaumes se préparaient à la guerre, le ciel étaient sombres, les étoiles porteuses de mauvaises nouvelles.

 

Minalu marchait nuit et jour, sans subir le poids de la fatigue ni les aléas climatiques. Il ne cessait de ressasser les moments ayant précédés son départ. Il ne comprenait pas ce qui l'avait poussé à partir, et à ne pas affronter la providence. Il s'arrêta et décida de faire demi tour, et de rentrer chez lui. C'est alors qu'il se rendit qu'il ne se souvenait plus d'où il venait. Il ne se souvenait même plus du nom de ses parents et de sa famille! Il était seul, désemparé, incapable de comprendre ce qui lui arrivait.

 

Au plus profond de son âme, Sargone, avait réussi à effacer ses souvenirs, guidant Minalu dans une zone peu peuplé afin de prendre son contrôle sans être déranger. Minalu s'évanouit peu à peu, et se laissa tomber dans les ténèbres.

Sargone avait réussi. Il avait pris le contrôle de ce corps jeune. Toutefois, la puissance magique présente en Minalu l'inquiétait grandement. Il décida de regagner les plus vite possible, Dur-Sarkhin, afin d'enfermer la volonté de Minalu en dehors de son corps.

Sargone reprit alors le voyage. Il n'avait aucune idée ni du lieu, ni de la date. Il se fia à son instinct. Or l'instinct d'un Qala'at Shergat ne trompe jamais. Surtout l'Ur-Namma. Il arriva rapidement dans une petite ville, qui se préparait visiblement à la guerre. Il entra dans la taverne du village et s'adressa au tavernier en ces termes :

 

«  - Bonsoir mon brave, clama t'il. Je suis un voyageur égaré, pourriez vous me dire dans quel ville nous nous trouvons ?

 

- Et ben, on en voit pas tous les jours des comme vous, tout en blanc, répondit le tavernier. Vous êtes à Werstat et nous nous préparons à attaquer le bourg voisin de Rotam... »

 

Cette réponse surpris au plus haut point Sargone. Il acquiesça de la tête et sorti. Alors durant toutes ses semaines, Minalu avait résisté au point de les faire tourner en rond autour de leur point de départ. Voilà, qui confirmait à Sargone, que Minalu était... spécial. Sa force magique et son caractère étaient bien plus puissant, qu'il ne l'aurait imaginé. Pour tous dire, Minalu était certainement plus puissants que lui, grand maitre de l'ordre des Qala'at Shergat. Cette pensée lui fit ressentir des choses ambivalentes. Effectivement, cela signifiait qu'une fois Minalu sous contrôle, Sargone serait plus puissants que jamais. Mais cela voulait également dire, que si Minalu arrivait à reprendre le contrôle, il serait condamné à vivre au fond de son âme.

 

Il lui fallait à tous prix rejoindre Dur-Sarkhin le plus vite possible. Or la route était vaste, et les royaumes se préparant à la guerre, le chemin n'en serait que plus ardu...

Malheureusement pour Sargone, Minalu comprit vite qu'il avait été victime d'un ensorcellement. Il écoutait toutes les pensées de Sargone, mais il avait parfaitement compris que celui-ci ne pouvait faire de même à son encontre. Inévitablement Sargone pensa aux moyens de contrôler un esprit, et ainsi Minalu acquis ce savoir, et le mit rapidement en pratique.

Par conséquent, Minalu repris le contrôle de son corps quelques semaines plus tard. Malheureusement, les souvenirs effacés par Sargone lui demeuraient inaccessible. Il décida de s'installer à l'endroit où il se trouvait, vierge de toute civilisation et entreprit l'établissement d'un grand domaine.

 

Au sommet de ce domaine, se trouvait une pièce en obsidienne, dans laquelle Minalu laissait Sargone reprendre le contrôle de son corps. Effectivement, celui-ci cherchait part tous les moyens à posséder Minalu, ce qui était épuisant mentalement et physiquement. Nonobstant Minalu contrôlait désormais presque totalement Sargone. Il ne restait qu'une 'once de pouvoir à Sargone, qu'il utilisa pour faire naitre une illusion la plus belle des illusions.

 

 

Chapitre 6 : Le départ pour Stendel.

 

Un homme frappa à la porte du domaine de Minalu. Ce dernier fut surpris, car son circuit en redstone servant à indiquer les éventuelles venues d'étranger ne fonctionna pas. Et pour cause, cet homme se révéla comme une illusion crée par Sargone. C'est pourquoi Minalu ne se souvint ni de son nom, ni de son visage. Quoiqu'il en soit cet homme réussit à le convaincre de l'accompagner à Stendel. Sargone était toujours habille à jouer la comédie.

 

Assurement, Sargone avait réussi un soir où Minalu lui laissait le contrôle au fond de la grande salle en obsidienne, à déterminer que le fabuleux territoire de New Stendel ne se trouvait qu'à quelques jours de marche. Or Sargone imagina que la tour des mages de Stendel, mais aussi Eleriel, ou encore l'académie de Rémulis's avaient très certainement les objets dont il avait besoin pour détruire Minalu.

 

Quelques jours plus tard, Minalu débarquait à New Stendel. Il s'inscrivit sur un grand registre, et quelques heures plus tard, un gouverneur du nom de Throgrin lui apprit qu'il était officiellement paysan de New Stendel. Toutefois il n'était pas citoyen, en conséquence, il n'avait pas le droit de s'installer à Stendel. Sargone poussa alors Minalu à s'installer du coté d'Eleriel, loin au sud Ouest.

En route, Minalu se senti pousser des ailes, quand il apprit qu'une entreprise du nom de rupture farm souhaiter recruter des mineurs. Avec son expérience acquise à... c'est vrai il ne s'en souvenait plus. Enfin bref, avec son expérience, dans les domaines du minage et de l'agriculture, ce travail lui correspondait parfaitement.

 

Sargone ne put rien faire jusqu'à que Minalu soit embauché. Le grand maitre des Qala'at Shergat sentait que les gigantesques serres souterraines et les tentes individuelles de Rupture Farm représentaient une forme d'accomplissement pour Minalu. A ce moment là, Sargone s'imagina passer des années au fond de l'âme d'un mineur, à des lieux de tous centre magique. Son effroi fut si fort, qu'il réussit à prendre le contrôle de Minalu.

 

Il en profita pour se rendre à Eleriel, établissant une maison. Toutefois la visite d'Eleriel fut vaine. Rien ni personne n'auraient pu lui servir à asservir l'âme de Minalu. L'abattement, qui frappa alors Sargone, permit à Minalu de reprendre le contrôle.

A son retour dans sa maison, Minalu découvrit une missive. Rupture farm lui avait fait parvenir une réponse expliquant qu'il était attendu. Ou tout du moins avait été attendu. Le poste obtenu, grâce à ses compétences lui avait été retiré, du fait de sa non-présence sur les lieux depuis plus d'une semaine. Tout cela à cause de Sargon. Pour se venger, Minalu décida de faire ce qu'il savait faire de mieux, miner.

 

 

La maison de Minalu... ou de Sargone ?

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La barre à mine ou le bar de la mine.

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Chapitre 7 : le mineur au delà de la lave.

 

 

Mais partir de rien, n'est jamais chose aisé. Les expériences passés de Minalu lui offrirent la possibilité d'avancer vite et bien, d'autant plus que sa maison était éloigné de toute civilisation.

Les journées étaient longues, difficiles, avec leurs lots de brulure, de joie et de déception. Joie quand un minerai rare était trouvé. Déception, à la découverte d'une nouvelle poche de lave. Le soir Minalu remontait profitait d'un beau couché de soleil sur la tour de spleef de Solaris. Il en profitait pour écrire des poèmes et autres ballades, sur sa vie seul :

 

«  -La lune s'est levée.

J'avance les yeux fermés.

La nuit de solitude commence.

Une lumière mène la danse.

 

Cette musique retentit.

Moi, je reste là, dans le noir de la vie.

Une nuit de solitude éteint cette lueur.

Celle qui éclairait mon coeur

 

Ma solitude est identique à celle d'un loup.

Je suis un coeur rempli de coups.

Pourquoi cette nuit de solitude

est-elle si rude ? »

 

«  -Seule entre ces quatre murs,

J'entends encore tes murmures,

Mais je sombre,

Dans la noirceur de mon ombre.

 

Je me sens damnée,

Cloîtrée dans mon monde,

Je tente de me réveiller,

Mais les cauchemars abondent.

 

Viens me délivrer,

Du haut de ma tour,

Qui ne cesse de se délabrer,

Et qui jamais ne laisse poindre le jour.

 

Loin de ton cœur,

Je défaille et meurs,

Je me perds dans le néant. »

 

Cette envie d'écrire émanait du plus profond de lui même. Il pensa un temps que Sargone avait un penchant pour l'écriture, mais il réalisa vite que la poésie ne lui inspirait que dégout.

C'est alors que Minalu se rendit compte qu'il y avait de la vie autour de chez lui. Et qu'il allait pouvoir faire ce que ses parents lui avaient appris, aider son prochain. Dans ces conditions, il se proposa de fournir des matériaux, à ceux qui le souhaitaient. Quatre vingt stacks de stone pour le casino de Stendel (et bien d'autres choses pour ce même casino), quelques stacks de laines noir et d'obsidienne pour les vampires du Vampire Bund... Mais il ne s'interdisait pas d'aller aider sur le terrain certains projets qu'il trouvait ambitieux. C'est ainsi qu'il se retrouva à creuser sous Miklägard ou à Solaris, par exemple...

 

En discutant avec certains, il appris l'existence du projet de construction de l'académie de Rémulis's. Il en fut émerveille. Et Sargone se réveilla à nouveau en lui. Il le poussa à postuler à la construction de ce projet... magique. D'autant plus que Minalu découvrit que les alchimistes auraient une importance cruciale à Rémulis's. Sargone était en émoi.

Une joie indescriptible emplit Sargone. Toutefois il fallait être ruser, et ne pas chercher à prendre le dessus sur Minalu, tant que celui-ci ne serait pas sur place, et capable d'utiliser les compétences alchimiques. Or seul les citoyens pouvaient exercer ces compétences. Il fallait absolument que Minalu devienne citoyen, afin d'accomplir ses sombres desseins. Mais Sargone savait également que devenir citoyen lui permettrait de s'installer à Stendel... et de se rapprocher de sa tour des mages!

 

Pourtant la joie de Minalu, quand à la découverte de son environnement lui dissimula les sombres intentions de Sargone. A vrai dire le grand maitre des Qala'at Shergat avait disparu de ses pensés. Et peu à peu, Minalu sentit une irrésistible envie de devenir citoyen. Pourtant il aimait son statut de paysan... Mais au fond de lui, Sargone ne voulait qu'une seule et unique chose, devenir citoyen, pour utiliser ces capacités d'alchimiste et, en même temps, pour détruire Minalu...

A vrai dire Minalu, était bien loin de ces soucis. Juste après avoir envoyer sa demande de citoyenneté, il composa le poème suivant :

 

«  -Pourquoi en faire un drame ?

Oui j'ai perdu mon âme,

Mais suis-je vraiment à blâmer

Ou est-ce ce monde en danger ?

 

 

Toutes ces choses que j'ai vécues

Toutes celles que j'ai vues,

Elles m'ont fait comprendre

Que mon esprit est en cendres.

 

J'ai perdu bien des choses

Et j'en suis devenu morose

Mais j'ai surtout perdu des amis

Qui je l'espère sont bien au paradis.

 

 

Au fond de moi j'ai comme un vide

Que l'on peut voir

Au fond de mes yeux livides

Remplis de désespoir.

 

 

À vous donc mes amis

Je dédie ce poème

Pour vous dire combien je vous aime

Même si je vous l'ai déjà dit

Et que malgré ce trou

Au fond de moi, je pense à vous. »

 

 

 

 

Fin... Ou suite, à vous de décider!

 

Merci de m'avoir lu.

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