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[Accepté]Floreuil - Candidature paysan


floreuil
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Salutation à vous !

 

Ceci est mon histoire. Que le lecteur soit indulgent. Ne vous arrêtez point nobles seigneurs au style pauvre de mon récit, c'est qu'il y a bien longtemps que ma main n'a pas tenu la plume.

 

Mon nom est Florsanz, Comte de Dreuilhe et seigneur de Castelnou. Mais je pense que vous comprenez, étant donné ma misérable condition, que ces titres glorieux appartiennent à un passé lointain; passé que je n'évoque, je l'avoue, qu'avec rage et pleurs. Aujourd'hui beaucoup me désigne par la contraction "Floreuilhe", mais je ne vous en tiendrais pas rigueur si vous omettez le "he".

 

Mon père, à l'origine un riche propriétaire terrien, fut anoblit et placé à la tête du Comté par le Roy d'Anlogne après avoir dénoncer les agissements cruels de l'ancien tenant du titre. Mon père s'illustra rapidement par sa capacité à gouverner avec justice et équité tous en faisant prospérer le territoire. Moi, naissant dans cet univers privilégié, je mena une enfance que beaucoup rêverais. Malheureusement, la sureté de mon avenir étant de par ma naissance assuré, en vieillissant je me laissa vivre dans une paresse extrême et ne refusant aucun plaisir mon âme, je vivait une existence de festin et d'amusement. Sous l'œil désapprobateur de mon père je multipliais les conquêtes faciles. Aveuglé par ma recherche égoïste de plaisir je ne vit pas arriver l'inévitable : mon père fut emporté par la terrible maladie qui le consumait depuis déjà plusieurs années et je fus, à peine remis de cette horrible perte, propulsé à sa place de Comte.

 

Hélas, je ne possédais aucune des qualités de mon illustre géniteur et ma crainte de la responsabilité qui m'incombait se transforma rapidement avec la découverte du pouvoir en une soif immodérée d'autorité. Ignorant mes responsabilités et continuant ma vie égoïste il se forma en moi un cœur mauvais et dur et quand des voies s'élevèrent pour dénoncer ma gestion calamiteuses des gibets s'érigèrent sur toutes places publiques.

 

Au bout de plusieurs mois de répression l'inévitable arriva. Alors que, à force d'humiliation, ma propre garde se mutinait une foule qui mêlait notables, paysans et artisans fit irruption dans ma chambre. Je fut rapidement mis à genoux par de puissants bras. Un de mes agresseurs placé derrière moi me mit une lame sur la gorge. Alors que je croyais ma dernière heure arrivée je vis la foule débattre du moyen de ma mise à mort. J'entendis derrière moi la voix de l'homme qui tenait le poignard : "Finissons-en de suite avec lui !". D'autres s'exclamaient : "Non, pendons le, ce porc ! Que tout le monde profite !". Alors que la majorité semblait pencher pour l'égorgement pur et simple, une voix s'éleva du milieu de la foule : "Lâche ce poignard !". Mon bourreau fut stoppé net dans son élan et la foule se scinda pour laissé passer l'homme, tous semblaient lui vouer un profond respect. "Cette homme que voici et qui vous a maltraité et humilié mérite la mort !" dit-il en s'adressant à l'assemblé réuni dans mes appartements. A ces mots mon dernier espoir s'écroula. Il repris : "Mais c'est à son suzerain, le Roi d'Anlogne notre maitre bien aimé, qu'appartient sa vie. Si nous nous rendons coupable de meurtre et ne respectons pas l'autorité de notre Roy, ses foudres s'abattront sur le comté et il ne restera plus ici pierre sur pierre qui ne seraient abattu. Je vous en conjure, respectons la mémoire de notre premier seigneur en ne tuant pas son fils et je vous promet que justice nous sera rendu.

- Que devons nous donc faire ?, s'exclama un paysan.

- Liez cet homme et qu'on le livre au soldat du Roi dès demain !"

Spontanément trois hommes me saisirent et je reçu un violent coup sur le crane.

 

Quand je repris mes esprits j'étais dans une geôle humide du Castel d'Anlogne. Je fus amené devant le noble seigneur à qui j'avais prêté allégeance quelques années plus tôt. Je vous épargne le récit de l'humiliation publique qui suivit, je tiens à sauvegarder, je l'avoue, le peu de fierté qu'il me reste. Le Roi, répugnant à faire tué le fils de son ancien ami, se résigna à me condamner à l'exil. Une fois de plus, la mémoire de l'amitié qui liait jadis les deux hommes m'attiras l'indulgence de mon suzerain.

 

Je fut conduit, fortement escorté, à la limite connu du territoire du Royaume d'Anlogne et relâché avec la grâce de quelques vivres et d'une petite bourse d'écus. Craignant que la magnanimité du Roi atteignent ses limites obtempérais et obéit à l'ordre du juste seigneur de ne plus revenir sur ses terres. S'en suivit une longue période d'errance et de voyage ou j'ai pratiqué pour survivre divers métiers tel que la contrebande, la musique et même l'agriculture.

 

Ce n'est qu'au bout de plusieurs années que je suis arrivé au hasard de mes aventures sur les terres de New Stendel. Attiré par sa réputation légendaire je me rendit au pied de l'extraordinaire capitale et posa ma tente dans un bois à l'écart de ville de Minar. Mais c'est avec une grande déception que je m'aperçus que même en ces terres civilisés l'oppression et la tyrannie existait toujours. En effet suite à de nombreux méfaits commis par des paysans, les quatre empereurs de Stendel décidèrent de priver cette dernière classe de nombreuses compétence et biens pourtant élémentaires. Le mécontentement grandissait dans la classe paysanne et au fil du temps, alors que les inégalités entre citoyens et paysans grandissaient, le mouvement se radicalisait. Moi même, je l'avoue fut corrompu par le discours haineux de certains meneurs. Et un matin alors que la brume balayait encore les terres de New Stendel, de toutes des campagnes émergea des groupes de paysans et de vagabonds armée de fourche, de piques, de faux. Cette armée hétéroclite convergea vers les principales villes de la banlieue de Stendel. La "révolution des fourches" avait d'ors et déjà commencé !

 

Moi, que fessais-je ? Avec une bande de vagabonds particulièrement audacieux, nous avions réussit, à nous introduire sans nous faire remarquer dans la ville haute de New Stendel. Mené par le groupe, je faisait le guet pendant qu'un de mes compagnons crochetais la serrure d'une riche demeure. Notre sinistre dessein était, du moins le croyais-je, de profiter de la révolte pour soustraire ses richesses à cet aristocrate. Dès que la porte fut ouverte je m'engouffrais précédé par trois autres dans la battisse. Tandis que je vidait les tiroirs à la recherche de quelques bijoux, j'entendis des cris à l'étage. Aussitôt je gravis les escaliers en vitesse et arrivé dans la chambre à coucher je vis le bandit qui m'avait convaincu de participer à cette effraction menacer d'une arme le propriétaire des lieux. Sa femme terrorisé était encore couchée dans le large lit qui trônait au centre de la pièce. Un autre vagabond également armé regardait la scène en riant.

" - Qu'est ce que tu fais ? Ce n'était pas prévu ça !", m'exclamais-je.

" - Laisse !" répondit-il, tout en ne quittant pas des yeux l'homme sur la gorge du quel était posé son couteau. "Je vais lui réglé son compte à ce porc ! Ça lui apprendra à nous traiter comme des chiens !".

" - Tu es fou, si on nous prend ça sera le Ragnarok pour nous tous !" essaye-je pour le dissuader de commettre ce crime. J'entendis la voix de son complice derrière moi dire :

" - Personne ne sera pris si tu ne vend pas la mèche, pas vrai ?"

Je ne savais quoi répondre.

" - Il a raison." repris le meneur. "Mais si ça te dérange je ne vais pas le tuer... pour être sur de ta fidélité tu vas le faire.".

Aussitôt il me jetait le poignard entre les mains et son complice me poussait vers le pauvre aristocrate qui me fixait d'un regard mêlant terreur et supplique. Acculé, je le pris par le col de sa robe de chambre et esquissait, encore incertain, le mouvement de recul de la lame. Je ferma les yeux comme pour ne pas assister à l'horreur que je m'apprêtais à commettre et aussitôt plusieurs images mentales s'imposèrent à moi. L'image de la nuit chaude et moite où je fut tiré de mon lit par les révoltés et où j'eus bien manqué, moi aussi, être tué, tué de la même façon que cet homme allait l'être. Le contact de la robe de soie fine que portait l'infortuné aristocrate me remémorais celle que je portais et qui fut déchirer ce soir de déchéance. Et surtout je me souvient de la manière dont j'avais été sauvé : par la grâce d'un homme épris de justice qui avait osé s'opposer à la volonté générale. Je rouvrit les yeux et murmura comme pour moi même :

" - Non, je ne peut pas ...". L'affreux qui m'avait poussé ici s'étouffa :

" - Comment !"

Le riche homme me fixa avec un regard mêlée de surprise, d'espoir, mais aussi d'appréhension, car si l'équilibre des forces avait grandement changé il nous restait tout de même largement défavorable. Je lâcha le col de ce dernier et me retournant je regarda le forban dans les yeux et lui dit :

" - Non, je ne tuerais pas cet homme ! Mais je vous laisse une chance : sortez d'ici et vous aurez la vie sauve.

" - Toi ! Toi, tu nous menace. Très bien, tu en paieras les conséquences.", répondit-il en sortant un autre poignard de son fourreau. En s'approchant doucement de moi et de l'homme protégé derrière moi, il ajouta :

" - Toute la garde est occupé à retenir nos camarades. Personne, dans la ville ne viendra te sauver!".

 

Mais, vous connaissez tous les événements qui secouèrent le pays ce matin là. "La révolution des fourches" avait à peine commencé que nos quatre Empereurs réunirent leurs Augustes personnes et décidèrent unilatéralement de céder au requêtes de la paysannerie évitant ainsi un bain de sang et une terrible répression. La plupart des révoltées abandonnèrent les armes et saluèrent la décision pleine de sagesse des souverains. Certains meneurs persistèrent montrant ainsi qu'assouvir leur haine de l'aristocratie leur importait plus que l'intérêt général; ils furent puni en conséquence. Tout cela pour vous dire qu'une grande partie de la garde partit rétablir l'ordre dans la banlieue Stendelienne revenait plus tôt en ville. Et par bonheur pour moi un voisin alerté par les cris rameta ses soldats qui rentraient victorieux sans combattre. C'est ainsi qu'au moment fatidique ou l'on se jetait sur moi la garde fit irruption dans la pièce. Les deux hommes furent instantanément désarmés et plaqués au sol. Moi, sur le témoignage du propriétaire des lieux je ne fut pas accusé de tentative de meurtre, cependant plusieurs diamants que j'avais eu le temps de subtiliser furent retrouvés sur moi. Heureusement l'aristocrate volé intervint en ma faveur et je fus seulement condamné à servir cet homme pour une durée de trois ans. Je le servit fidèlement et sérieusement en temps qu'homme à tout faire et je me lia d'amitié avec lui. Cependant j'aimais trop ma liberté et une fois les trois ans écoulés je préféra quitter son service.

 

Et c'est précisément pourquoi je vous écrit aujourd'hui, noble gouverneur. En effet je ne puis imaginer m'installer illicitement sur votre territoire et enfreindre une fois de plus vos lois, surtout maintenant que je me suis réformer. Je vous ai exposé mon histoire et avoué mes erreurs passées et j'ose maintenant vous faire la demande de m'accorder, en signe de bonté, le statut de paysan. Je jure loyauté à nos quatre Empereurs. J'aimerais ce qu'ils aiment et me détournerais de se qu'ils arborent.

 

Humblement,

 

Floreuil, le vagabond.

 

 

 

Alors voilà pour ce qui est du RP. J'espère ne pas avoir été trop long et ne pas avoir atteint la pudeur des amoureux de l'orthographe et de la grammaire de notre belle langue.

 

Comme vous l'avez compris j'ose, dans un élan d'ambition, solliciter un passage au grade, au combien prestigieux, de paysan.

Pour la description irl : Je suis un être humain, résidant sur le territoire métropolitain, plus précisément en région parisienne. Je suis actuellement étudiant.

J'ai découvert minecraft grâce au test de jeuxvideo.com et également par les vidéo tutoriel de TheFantasio974 (étonnant n'est ce pas).

J'y joue depuis maintenant 3 ou 4 mois, il me semble. J'ai passé pas mal de temps à parcourir votre serveur (depuis Nevah à Valmont en passant par Azur et le Dominion) et j'ai beaucoup apprécié, étant amateur d'architecture (j'ai un moment envisagé de poursuivre des études dans cette filière) la qualité de certaines constructions. Voilà le pourquoi de ma demande. Je vous remercie d'avoir pris la peine de la lire et je vous souhaite bonne soirée.

 

Dans l'attente d'une réponse,

 

Floreuil

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Ta postulation est convenable et semble pleine de bonnes intentions. Essaye

de continuer dans cette voie et montrer plus d'ambition, de motivation.

 

J'accepte la candidature en l'état, bienvenue.

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