Aller au contenu

Présentation de djyoda35


djyoda35
 Partager

Messages recommandés

Voilà fort longtemps que ce nom ne m'était pas parvenu. djyoda35... Qui il était? Laissez-moi vous le conter.

 

A l'âge d'or des royaumes, les paysans travaillaient dur pour récolter le fruit de leur labeur. Un jeune homme, fils de cultivateurs de blé, apprit à se servir de la bêche et à semer sur des terres fertiles pour ne pas décevoir ses parents.

 

Les années passèrent, et la lassitude du désormais jeune adulte se faisait sentir au travail. Au plus profond de son esprit résidait l'envie de voir autre chose que son piètre quotidien. Un soir de pleine lune, il prit ses affaires personnelles ainsi que Orthos, son fidèle loup, et fugua par la fenêtre de sa minuscule chambre.

 

screen1v.png

 

Les nuits d'hiver étant rudes dans ces rues escarpées autour de la ville, il courut de toutes ses forces pour oublier le froid qui le transit. Il s'arrêta brusquement devant une maison de campagne, où l'on pouvait voir que la famille résidente utilisait la poussière rouge afin d'activer des mécanismes divers et variés. Dès lors, il resta coi devant ce qui semblait à ses yeux comme magique, d'une autre époque. Il ne voyait plus le temps passer à regarder ceci, il appréciait chaque moment à regarder cette technologie dont il ne connaissait l’existence que de nom. Il avait trouvé enfin un but à sa vie, à la hauteur de ses espérances. Il se mit en hâte de trouver la fameuse poussière, qui se trouvait dans les grottes, loin de toute habitation; il prit soin de passer à une forge où il troqua quelque monnaie contre une épée en pierre, certes lourdes, mais efficace contre les minerais troglodytes.

 

Il courut sans cesse pendant deux jours afin de trouver le but suprême : une grotte.

 

screen2w.png

 

Il fit preuve de couardise et dût affronter moult araignées aidé de son loup pour descendre toujours plus en profondeur jusqu'à rencontrer un filon entier de poussière rouge. Il prit sa pioche et extirpait un à un les morceaux bruts de poussière. Quel bonheur pour lui de pouvoir parvenir à ce qu'il souhaitait !

 

screen3vi.png

 

Dès qu’il eût fini de piocher toute la poussière rouge qu’il pouvait soutenir de par ses petites mains, il se mit en hâte du chemin du retour. Là encore, la route était semée d’embûches, plus redondantes qu’au trajet aller ; il dût nager longuement tout en essayant de garder son fabuleux –et si précieux à ses yeux- butin au sec, résister à de fortes chaleurs dans un petit désert également.

 

screen4yl.png

 

Mais ce qui lui semblait le plus rude était les nuits dans la nature, où à chaque jour il construisait précautionneusement un abri de fortune avant de se remettre en chemin le lendemain matin. Grâce à son flair, Orthos veillait au grain.

 

Plusieurs semaines passèrent, et le jeune homme ne retrouvait plus son chemin, pas même une habitation voire quelque badaud que ce soit. Sa pilosité se faisait de plus en plus importante, ses vêtements fraîchement mouillés commençaient à pourrir et à changer de teinte, ils s’assombrissaient. Leurs repas se faisaient plus chiches, mais aussi plus rares ; cela se ressentait sur le brave Orthos, qui laissait pendre sa langue afin de montrer sa faim.

 

Un jour, en errant dans les vastes plaines, notre jeune antagoniste trouva un véritable lac de lave à la surface. Quelque chose d’étonnant, puisque inopiné. Il pût s’implanter près de cette source chaude, où il parvint, grâce aux quelques morceaux de fer qu’il eût trouvé dans sa grotte, construire un seau lui permettant de ramener de l’eau près de cette source pour la chauffer.

 

screen5k.png

 

La nuit tomba, et, pendant qu’il buvait une soupe de champignons, il contemplait mélancoliquement le lac. C’est alors qu’il regarda de plus près la forme du lac, qui semblait pointer une direction. Pas de doute, ce lac avait été maitrisé par l’Homme pour pouvoir se retrouver dans les plaines !

 

Il se mit donc à suivre cette direction, et arriva vers un chemin, qui sans nul doute était érigé par quelqu’un. Courant de ces dernières forces, il longea la route afin d’arriver à une gigantesque statue de dragon.

 

screen6h.png

 

Il fut de ce fait très impressionné par les techniques utilisées par ce peuple ; intrigué, il osa entrer dans la bouche ouverte de ce dernier. Il rencontra un panneau qu’il ne put déchiffrer -qui en signifiant que l’entrée était interdite, sous peine de représailles futures. L’envie de voir une quelconque entité humaine étant très importante, et malgré la quantité imposante d’avertissements demandant de rebrousser chemin qu’il ne comprenait pas, il continua à avancer.

 

C’est alors qu’au loin il aperçut la silhouette d’un petit homme barbu (et poilu) qui ne marchait vraisemblablement plus très droit. Il vint à notre héros et lui dit « Je ne te connais pas mon bonhomme, mais t’as l’air sympa, suis-moi, je t’offre ma bière naine ! ». Grâce à sa longue barbe, il put se fondre dans la masse de petits bonhommes durant tout la soirée et partager un moment festif avec des inconnus assez…éméchés, disons-le.

 

screen7z.png

 

screen8m.png

 

Le lendemain matin, à son réveil, les esprits étant redevenus ce qu’ils étaient ; il se fit encercler par les habitants du territoire, qui se sont mis à lui poser d’incommensurables questions : « D’où viens-tu ? », « Que fais-tu ici ? », « N’as-tu pas lu les panneaux ? ». Comme muet, il ne put répondre, transi de peur par la situation. Il fut dès lors attaché et emmené au chef de la tribu.

 

« Bienvenue à toi, étranger. Hum, tu nous ressemble, es-tu réellement un nain ? »

« Je…je…je ne sais pas… »

« Quelque chose me dit que vu ta taille, tu fais parti de la race des humains, me trompe-je ? »

« Peut-être pas… »

« Sache que ici, à Galianör, les humains ne sont pas appréciés. N’aies crainte, je garde ceci pour moi, sinon, crois-moi, que tu serais regardé de haut par les nains…enfin, si je puis dire. Que viens-tu faire dans notre contré ?»

« A vrai dire, je me suis égaré en cherchant un but à ma vie »

« Bon…Je te propose quelque chose : prouves-nous que tu peux nous être utile ou nous te chasserons »

 

A ces propos, il se mit en hâte de construire un mécanisme complexe et imposant non loin du centre de la cité, qui intriguait nombre de nains ; il était construit à base de portes, d’un système hydraulique et de torches. Finalement, il fonctionnait à merveille et impressionna la cité entière. Le chef, intrigué, donna sa chance au jeune homme au sein de la cité et lui promit un avenir brillant, aussi brillant que la fameuse poussière rouge.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

×
×
  • Créer...