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[Accepté] Candidature de Delobito


delobito
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Bonjour,

Au vu du titre de mon message vous vous doutez que je suis Delobito et que je postules pour être voyageur. Cette envie vient de ma participation au chantier de la cité de Galianör, en effet ce projet m'a fait rencontrer des joueurs motivés, sympathiques (voir plus) et très compétents voir parfois mégalomanes (j'ai une petite pensée pour Galaoud) sur le Mumble. Une telle communauté m'a donné envie de m'investir encore plus en continuant toujours à participer à des projets colossaux (voir à en être à l'origine). Voilà je fait cette requête car elle me semble dans la continuité de mon aventure dans Minefield en espérant toujours de faire de belles rencontres .

 

Voici le lien de ma candidature de paysan : viewtopic.php?f=29&t=7270

 

Bonne lecture :

 

Chinant à travers les champs et particulièrement dans les rues de la Baie Dryade, j'eus toujours l'espoir de trouver quelques objets fantastiques pour assouvir mes effusions architecturales. Quand un matin, alors que je sors de chez moi pour admirer la poésie d'une fraîche rosé soutenant avec délicatesse le calme environnant, j'observe avec stupeur la présence d'un marchand itinérant. Ma curiosité attisée par le vieil homme ne résiste pas et je m'approche afin de voir les trésors du commerçant.

<< Bonjour monsieur, je suis l'humble Varagas, marchand ambulant de l'Outre-Terre, que puis-je pour vous ? Dit l'homme reclus dans un capuchon miteux.

 

-Eh bien, vos articles ont su capter mon attention mais je ne fait que regarder.>>

 

Après quelques minutes d'intenses inspections, un objet focalise mon regard. C'est une pierre brune plutôt épaisse qui s'effrite au toucher : j'en suppose donc qu'elle doit être ancienne voir même qu'elle a une appartenance à un culte religieux qui n'est plus de ce monde. Son ancienne forme rectangulaire fut probablement souillée par le temps et par les multiples voyages auxquels elle a participé. D'étranges symboles l'accompagnent et l'aura pittoresque et mystérieux qui s'en dégage m'attire, ainsi je décide alors d'acquérir l'objet.

 

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-Oh, Oh! Je vois qu'il y a un connaisseur parmi nous. Je vous la fait à dix pièce d'argent! Dit le marchand alors que son regard s'illuminait.

 

-cinq!

 

-quinze!

 

-Eh, mais vous venez d'augmenter le prix là! Lui dis-je avec emportement.

 

-Vous vous venez bien de baisser le prix alors je peux bien l'augmenter!>>

 

Ne voulant pas plus discuter avec ce fou, je décide de lui céder les quinze pièce d'argent.

Le reste de la journée ainsi que la nuit se passa sans accrocs mais c'est au réveil que la tragédie s'annonce. Mon lit me paraît plus grand, mon toit plus haut et ma porte plus large. Lors de mon habituelle rencontre en tête à tête avec mon miroir, celle-ci fut plus abrupte que d'habitude. En effet, une barbe tressée habillait mon visage et j'avais toutes les difficultés du monde à trouver la totalité de mon reflet dans le miroir. Le cauchemar était alors pour moi une évidence, je me recouchais et fus secoué par de terribles sueurs durant mon sommeil. A mon réveil, ma petite taille et ma carrure trapue m'accompagnaient toujours.

Une seule idée me viens alors à l'esprit : retrouver ma famille et l'UDA pour leur faire part de ce terrible revers de situation : les assyriens vont surement refuser de se soulever avec un leader qu'ils ne semblent pas connaître. Des semaines de voyage de courbèrent l'échine, heureusement la chaleur des tavernes où je me cachais me revigorait. La frontière fut une épreuve de formalité, car étant emmitouflé dans une longue toge à capuche, les garnisons transpirant le vin ne pouvaient me reconnaître.

Mais c'est une fois la capital Manticoria atteinte que l'horreur me frappa à grands coups. Partout des cris meurent dans l'enfer, partout des incendies dévorent la ville, partout les garnisons répandent la peur. Je rase les murs, me cache dans l'ombre des toits et attends la fin des interminables passages de soldats pour reprendre mon chemin. J'arrive à une maison faite de bois et de pierre épargnée par les flammes. J'y frappes et un homme d'un geste vif ouvre la lourde porte avec un coutelas à la main.

 

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-C'est vraiment toi ?! Bon ne traîne pas ici, la mort rode par ici depuis quelques temps.>>

 

J'entre alors chez lui et nous nous asseyons face à face sur une table en bois uniquement éclairée par une chandelle mourante.

Après quelques minutes où nous discutons sur le mystère de ma transformation celui-ci me coupe, ne pouvant plus retenir ses pensées.

 

-Écoute Delobito, ton changement d'apparence est une tragédie mais la seule chose que tu doit faire à l'heure où nous parlons c'est fuir loin d'ici. L'Assyrie s'assassine dans un dernier élan de furie et la guerre civile en est la cause. Le roi avait des taupes dans L'UDA depuis le début et lorsqu'il a eu assez d'informations il a envoyé l'armée pour "régler le problème" : la plupart des membres sont morts dont Claire et ton fils Jules.

 

Le temps s'est alors figé et dans un ultime laps de temps, mon corps bouillonnait, mon âme s'extirpait de mon corps en s'éteignant dans un dernier soupir. Et puis... plus rien jusqu'à se que ma rage tente de fracasser la table et que des torrents de malheur coulent sur mes joues.

 

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-Si tout est perdu, alors viens avec moi! Lui dis-je sur un ton violent.

 

-Le roi te croit bien loin à présent, or si je part avec toi, ses assassins me poursuivront et te retrouveront en même temps que moi.

 

Je n'ai plus la force de lutter contre la volonté d'Alexandre, mon esprit est est déjà bien loin dans les méandres du malheur. Je sens par ailleurs au fond de moi qu'Alexandre veut offrir sa vie à une bataille que l'Assyrie à déjà perdu.

 

Dans les semaines qui suivirent, l'armée désorganisée de Sardanapale ne pouvait m'empêcher de rentre dans les terres de Stendel et une fois chez moi, mon esprit voulait trouver la source du maléfice qui m'a frappé.

J'écumais alors les tavernes et les auberges durant des mois, me forgeant une réputation face à ma consommation d'alcool. Je désespérait à trouver un remède à ce mal qui m'avait corrompu mais je fini un beau jour par trouver LA personne qui pourrait me renseigner. Il se trouvait dans un coin ombragé de l'auberge, tenant une chope à la main et n'ayant même pas pris la peine de se débarrasser de sa lourde armure et de l'imposante hache qui siégeait dans son dos. Lui aussi n'était pas grand et le brun de sa barbe hirsute cachait la plupart de sa physionomie. Je m'approchais timidement de sa table et lui demanda ses origines.

 

<< Ah, ah, ah! Eh bien aux dernières nouvelles je suis un nain tout comme toi gamin! Me dit-il en s'étouffant de rire dans sa barbe.

 

-Cher... nain, je dois vous avouer que je suis en réalité un homme et que j'en possédait l'apparence il y a encore peu.>>

A ces mots, il s'arrêta de boire et me regarda d'un regard flamboyant.

 

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-Et moi Delobito, je voulais vous interroger sur une pierre qui je pense est à l'origine de mon "bonheur".>>

Je sortit alors la pierre d'une sacoche en cuir brun.

 

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Je lui obéïs et commença à l'interroger sur les origines et les pouvoirs de cette pierre. Il m'expliqua que cette objet venait d'un monde monde parallèle chaotique appelé le Nether et que ce fragment a dû se projeter dans notre mon suite à l'apparition du Ragnarok. Il m'apprit par ailleurs que cette pierre rare avait le pouvoir de changer l'essence même de l'âme d'un vivant en lui faisant tomber dans la folie voir même le mal.

 

<> Et il recommença à rire puis il repris :

 

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-Après tout qu'est-ce que j'ai à perdre ? Mais tu sais où se trouve cette cité n'est-ce pas ? Lui dis-je en levant un sourcils.

 

-Euh...Eh bien...En fait oui et non, je sais seulement qu'elle se trouve dans les montagne à l'Est, Je te conseil de partir maintenant pour parcourir assez de chemin avant le crépuscule.

 

-Tu as raison... Bon bah, je te dit merci et bonne bière !

 

-Que Aliandor soit avec toi !>>

 

Les jours défilèrent à une vitesse folle, la pluie accompagnait mon malheur. Je ne comptait plus les montagnes que j'ai gravies, je ne croyais plus en cette providence depuis longtemps lorsque j'apperçu un pont m'attirant dans une montagne. Un panneau trônait seul face à la nature, on pouvait y lire : Galianör. Un feu intérieur me faisait alors oublier ma fatigue et une seule chose me parcourru l'esprit : Le bonheur existe-t-il au delà de ce tunnel ?

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