Elisio Posté(e) le 24 avril 2011 Partager Posté(e) le 24 avril 2011 I - D’où tu sors toi ? Salutations, peuple de Minefield ! Je me présente, je suis Elisio, arrivé il y a une semaine à peine sur ce beau serveur. Je connais Minecraft depuis pas mal de temps, mais je n’ai jamais songé à m’y mettre, sans doute à cause d’une page d’accueil peu dynamique et peu envoutante. J’ai finalement tenté le mode Classic suite aux conseils d’un ami, et je dois avouer que je n’ai pas été déçu par le plaisir que procure le fait de poser des cubes ! A l’instar de la majorité des néophytes de Minecraft, j’ai découvert l’excellent guide de TheFantasio974, qui m’a mené au meilleur serveur francophone (du moins je le considère comme tel) de Minecraft. II - Et IRL, t’es qui au juste ? Bonne question, j’vais tenter d’y répondre. Je m’appelle Gaëtan, j’ai 16 ans, et j’habite à Metz, qui est situé en Lorraine. Je prépare actuellement un bac scientifique (les sciences exactes m’intéressent particulièrement). A côté de ça, j’adore l’informatique (je pense informatique, je mange informatique, je dors informatique, etc…) et les jeux vidéo (mais je ne me considère ni geek, ni nolife pour autant (juste un peu)). Mais bon, en ce moment ma seule préoccupation c’est Minecraft (sans déconner ?). Sinon niveau social (parce qu’il y en a un), je me considère sympa, blagueur, magnanime, équanime, et fou (d’après certains je serais un peu égocentrique aussi). Voilà c’est tout. III - Sinon IG, t’as des projets ? Y a tant de choses à construire, je ne sais pas par où commencer ! Cette semaine de vagabondage m’a avant tout permis d’explorer en détail les environs de New Stendel. Je ne suis pas allé très loin, jusqu’à Baie Dryade/Hypérion pour le sud et Azur pour le nord, mais je dois dire que j’en ai pris plein les yeux ! Certains paysages sont VRAIMENT à couper le souffle, et je ne regrette pas d’avoir choisi Minefield (oui j’ai fini ma lèche). Donc en ce qui concerne mes projets, je vais peut-être commencer par m’installer, et je verrais ensuite en fonction des idées qui me seront (peut-être) proposées. Par contre les villes sont toutes tellement belles que je ne sais même pas où m’installer (à priori au Lac d’Emeraude parce qu’il est assez proche de NS, après je ne sais pas s’il reste des places). Bref, le mode Classic m’a permis de construire un tas d’édifices, dont une tour plutôt originale, que je me verrais bien adapter sur Minefield dans le futur. EDIT : Je participe actuellement à un (futur) projet de phare sur Navis. IV - Bien, il manque ton RP (sinon t’es refusé) J’ai essayé de l’écrire de façon à pouvoir le continuer si un jour je postule pour un grade supérieur. J’espère que la forme « roman à la première personne » ne gênera pas le RP, je m’y connais peu… Et je m’excuse pour la taille du pavé ! Ça fait deux ans. Deux ans que je les attends. Je venais à peine de me lever, et, comme à l’accoutumée, je m’apprêtais à jeter mon regard frénétique sur le petit chemin sinueux qui menait à notre ferme. Je méprisais cette route par-dessus tout, car c’est justement par cette voie qu’ils sont partis il y a très exactement deux ans. Les liens paternel et fraternel sont très forts, et les briser a souvent des répercussions. Je risquai un coup d’œil. Il n’y avait personne. Il n’y avait jamais personne. Je descendis au rez-de-chaussée et me dirigeai vers la chambre de celle que j’aimais le plus au monde. - Pas maintenant Eli, elle a besoin de repos. Elle était encore là. J’avais l’habitude d’attendre dans ma chambre qu’elle parte travailler au champ, mais cette fois, elle était encore là. C’était un mauvais présage. - Pour… - Parce que, répondit-elle fermement. Son mal s’accentue chaque jour, et j’ai décidé qu’elle devait dormir en paix aujourd’hui. Je lui promis d’être calme. Elle renia. Cette garce avait fermé sa chambre à clé. Il était inutile d’insister, il ne fallait pas faire de bruit maintenant, il ne fallait pas la réveiller… La situation devenait critique. Je savais qu’elle n’aurait plus longtemps à vivre, il me fallait cet antidote. C’était le seul moyen de la sauver, et il n’était produit qu’à un seul endroit. Cette abominable tante pensait pouvoir la soigner, mais elle ne faisait qu’atténuer ses forces… Je pouvais agir, je devais agir, j’en étais capable. Cette nuit-là, je pris ma plume et un morceau de feuille. J’y inscrivis, en m’appliquant : « Je pars pour New Stendel. Prie pour mon retour au lieu d’intoxiquer ma mère. Merci. » Discrètement, j’avais échangé le pot de sédatifs dans l’armoire à médicaments avec un mélange d’herbes curatives dont mon père avait parlé il y a longtemps. Ma tante jugeait que c’était du charlatanisme, et avait brûlé ce que j’avais ramené autrefois. Étant donné qu’elle faisait toujours l’opposé de ce que je lui demandais, j’étais certain qu’elle lui donnerait ce remède le temps de mon absence. Avec un peu de chance, ma mère comprendrait la ruse. J’avais préparé mes affaires et tout était prêt. Je déposai le mot sur la table de la cuisine, jetai un dernier coup d’œil triste à la porte de sa chambre, puis sorti. C’était sur ce chemin que mon père et mon frère étaient partis il y a maintenant deux ans. Eux aussi avaient pour seul but de sauver maman. Un voyageur, intrigué par notre histoire, leur avait conseillé de se rendre à l’ancienne cité minière de New Stendel. Il racontait qu’un médecin et un mineur célèbres auraient découvert ce qu’on appelle le « sable de vie », un élément qui, correctement utilisé, serait capable d’enrayer n’importe quelle infection, jusqu’à la détruire en seulement quelques jours. Ce produit était un miracle. Étant donné que nous n’avions pas d’or, tous les deux étaient prêts à voler la ressource vitale pour maman. Moi j’étais trop jeune, je devais rester à la ferme pour surveiller sa santé. J’avais pourtant confiance en eux, mais ils ne sont jamais revenus. Jamais. C’est aussi pour cette raison que je pars pour la cité légendaire. Je devais savoir ce qui leur est arrivé à tout prix. Je pris ma torche et partis d’un pas peu assuré. Mon père disait qu’il ne fallait jamais se retourner. Je me suis retourné. Je n’avais pas son étoffe. La nuit n’était pas différente du jour, c’était toujours le néant. La pleine où nous habitions était comme un désert humain. Deux fois par an, quelques pèlerins passaient par là, mais sinon c’était le vide. Mon père avait passé du temps à Azur quand il était jeune. C’était une riche bourgade portuaire située au nord-ouest de New Stendel, mais les circonstances l’avaient poussé à la quitter. Il répétait souvent que ce n’était pas la même chose qu’ici, et qu’il redoutait de devenir ochlophobe lorsqu’il allait retourner dans la région. J’avais du mal à imaginer tout ça. Les semaines défilèrent, et je me sentais bien. Les paysages changèrent au fur et à mesure de mon avancée, et les villages se multiplièrent. Le jour, je me cachais de la chaleur torride de l’astre solaire. La nuit, je continuais ma route vers la cité mythique, et volait de quoi subsister. Je ne dormais quasiment jamais, mais je tenais bon. Tout allait bien jusqu’à cette nuit. J’avais découvert le premier panneau indiquant New Stendel. Cet instant était inespéré. J’étais à nouveau motivé à poursuivre ma route. Seulement voilà, quelqu’un en avait décidé autrement. Alors qu’un arbre gigantesque se dessinait à l’horizon, je titubais sur une belle route de pierre, à nouveau à bout de forces. A ma gauche, le fleuve qui menait à mon but, à ma droite, une forêt visiblement décidée à m’évincer. Moi qui étais habitué aux plaines vides, je n’appréciais pas vraiment les bois, ainsi je les gardai à l’œil, et j’ai bien eu raison de le faire. Des yeux m’observaient dans la nuit. Il y avait deux points lumineux dans la forêt. J’illuminai l’endroit de ma torche, et découvrit avec stupeur un visage verdâtre, à cinq mètres à peine de moi. Ce visage était celui de la Mort. Cette apparition voulait tout dire. J’étais terriblement en danger. Je ne réfléchis pas et me mis à courir, je savais qu’il y avait un village pas loin. La Chose me suivit, mais bien qu’elle fût moins rapide que moi, mon inquiétude grandit. D’autres créatures se faisaient entendre dans la nuit, et elles étaient de plus en plus nombreuses. J’ai finalement atteint le village, qui était faiblement protégé. Je vis une grange dont la porte était ouverte. Je m’y précipitai, barricadai l’accès, et attendit, la peur au ventre. J’étais seul. Des cris sordides et des grouillements se faisaient entendre dehors. Pourquoi ce hameau jusqu’alors paisible se faisait-il assiéger par des hordes de monstres ? Je n’avais jamais entendu un tel désastre : explosions répétées suivies de cris humains, eux-mêmes accompagnés de cris monstrueux et paralysants. Une sorte d’araignée tentait de m’attaquer à travers une fenêtre. Je saisis une pioche posée non loin de moi, et frappai la bestiole. Tout d’un coup, elle ne dit plus rien. Le jour se leva, et je fis de même. Comment avais-je réussi à m’endormir avec un tel vacarme ? Le bruit de la nuit avait été remplacé par des pleurs et des lamentations. La moitié du village avait disparu. Simplement soufflé. Comme ça. Etait-ce de ma faute ? Voilà une question que je préférai ne pas me poser pour l’instant. Les habitants de la région étaient très méfiants des vagabonds dans mon genre. Il fallait s’enfuir. Je pensais pouvoir me reposer, c’était raté. Alors que je traversais furtivement les restes des maisons et m’interrogeais sur la façon dont elles avaient pu disparaître, j’entendis un vieillard parler de « Cris-Peur », ou quelque chose dans le genre, et du « bon vieux temps quand la région était paisible ». Cela me rendit perplexe… Enfin. Ça y était. New Stendel se dressait devant moi. Il ne m’avait fallu qu’une matinée pour l’atteindre. J’étais submergé par tant d’émotions que je ne savais même plus pourquoi j’étais là. Je pensais à ma famille et à la ferme que j’avais quittée. Je pénétrai dans le faubourg sud. De part et d’autre, des mineurs et des commerçants s’affairaient dans un brouhaha auquel j’allais devoir m’habituer. Mais la ville ne se limitait pas qu’à ces rues. En effet, le cœur de la cité se tenait au-dessus de moi, dans les airs. C’était une sorte de presqu’île céleste, reliée à la terre ferme par une gigantesque tour de roche. C’était comme un enfant, relié à sa mère par le cordon. Cette légende était le fruit du travail de tous ces gens qui m’entouraient… Je restais là, bouche bée, à contempler la cité. Les habitants, eux, m’observaient moi, dubitatifs. La cité s’élevait au-dessus d’un merveilleux lac à l’eau étincelante. En levant la tête, je vis que cet effet était dû aux pierres lumineuses accrochées sous l’île. Sur le pont qui menait à l’escalier permettant d’accéder au cœur de New Stendel, les habitants faisaient la queue. Il y avait beaucoup de commerçants venus vendre leurs produits, mais aussi de simples voyageurs comme moi. J’atteignis finalement l’escalier, qui semblait incommensurable. Mon ascension me mena directement à la grande place. Il y avait une flopée de boutiques, ainsi qu’une grande taverne. Je savais qu’il existait une officine en ville. C’était là que je devrais me rendre. A la taverne, un homme m’indiqua le chemin, puis sur place, après avoir traversé toute la ville, une dame m’expliqua avec des manies ridicules que le « sable de vie » tel que je le décrivais n’existait pas. Au bord de la crise de nerfs, je tentai de lui raconter mon histoire, mais elle était trop occupée à discuter avec sa voisine, qui, visiblement mieux élevée que moi, s’était permise de s’intercaler entre nous et de faire dévier le sujet de discussion. Je ne me rappelle plus très bien de la suite, si ce n’est que je me suis retrouvé sur le trottoir devant son échoppe, la tête la première. Tentant de mon contrôler, je retournai à la taverne, et, prenant mon courage à deux mains, demandai à l’ensemble de la salle s’ils avaient pu croiser mon père ou mon frère. Aucune réponse. J’étais prêt à sortir lorsqu’un homme à l’allure inquiétante s’approcha de moi et me proposa un verre. Etant donné mon état après ce voyage, je ne pouvais refuser. Il m’entraîna au fond de la salle, puis me demanda qui j’étais. Il dit ne jamais avoir entendu parler de mon frère. Par contre, il savait des choses sur mon père. Pour être certain qu’on parlait de la même personne, je lui demandai quand il l’avait rencontré. Il me répondit il y a deux ans environ. C’était possible. D’après l’homme, il aurait eu des agissements illégaux à New Stendel. Apparemment, il se serait fait passer pour un mineur à la mine de la ville. Pendant son travail, il aurait mis la main sur du diamant, beaucoup de diamant, à l’insu de tout le monde. Pire encore, il se serait enfui avec… Je compris immédiatement le but de mon père. Comme j’avais pu le constater, ce « sable de vie » était jalousement gardé secret à New Stendel. Il souhaitait s’en emparer en le troquant contre du diamant, mais son stratagème ne s’est pas exactement déroulé comme prévu. Je demandai au sinistre personnage ce qu’il était devenu. Il répondit qu’il avait été condamné, mais il ne savait pas comment. Par contre, il savait qui l’avait dénoncé… Il m’indiqua un paysan du faubourg ouest, chez lequel je me rendis sans perdre de temps. Je découvris une grande ferme, bien plus grande que celle que j’avais connue pendant tout ce temps. Un homme travaillait à proximité, une pelle dans une main et une faux dans l’autre. Je m’approchai de lui, et me rendit compte qu’il était extrêmement vieux. Un homme de son âge aurait pu se permettre du repos, mais on lisait sur son visage qu’il ne se reposait jamais. Je lui demandai sèchement s’il était le propriétaire de l’endroit. Il répondit affirmativement, puis m’interrogea sur mon nom. Je m’apprêtai à dire « Eli », lorsque l’homme s’exclama : - Vous êtes bien Sio ? Vous avez répondu à mon annonce pour la ferme, c’est cela ? Ce vieillard avait l’air de me confondre avec quelqu’un. Il avait vraisemblablement proposé un emploi dans sa ferme à cause de son âge avancé, et un dénommé Sio l’aurait accepté. Je supposai qu’il m’avait pris pour lui à cause de l’état déplorable de mon accoutrement. Soudain, je me mis à réfléchir à la situation. Que fallait-il faire ? Nier et lui sauter à la gorge pour savoir ce qui était arrivé à mon père et causer un problème de plus, ou confirmer que j’étais bien Sio et obtenir un emploi dans ce monde particulièrement méfiant des vagabonds, qui me permettrait avant tout d’être logé à un endroit stratégique pour mon enquête sur New Stendel, d’être nourri, et d’être payé en prime. Je n’étais plus à un problème près, mais la deuxième solution me semblait tout de même plus alléchante. - C’est bien moi. L’homme me jeta la faux, puis, en souriant, me dit : - Bon courage, y a du travail ! A l’horizon, l’astre solaire se couchait paisiblement, sans se douter un instant de la menace apportée par l’astre lunaire. A suivre… Voilà ! J'espère que personne s'est endormi en chemin ! J'espère vraiment pouvoir intégrer votre communauté, donc je vous dis à bientôt. Bonne journée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyroine Posté(e) le 28 avril 2011 Partager Posté(e) le 28 avril 2011 Excellente postulation, rien à redire si ce n'est bienvenue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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