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Demande de citoyenneté : Kaex


Kaexoy
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Journal de bord, 162ème jour...

 

Je vais de mieux en mieux, on pourrait même dire que je suis rétablis. Cela fait un moment que je ne t'ai pas écris, cher journal, et je m'en excuse. Bah. J'ai l'impression de dire ce que mon voisin de droite aurait pu dire très facilement. Bref. J'ai coopéré avec ce petit village du nom de Mislaid. J'ai tenté d'apporter mon aide, d'y construire des choses et d'autres. Ma jambe cassée s'atténuant de jour en jour, j'ai pu, petit-à-petit, apporter des pierres à l'édifice. Et quelle taille elles ont prises ! Un matin, on a subit un incroyable tremblement de terre. Les maisons étaient sans dessus-dessous et on n'arrivait plus à reconnaître les pièces qui étaient bien meublés. Recourbé, j'ai évité de me fracturer autre chose que ma jambe déjà meurtris. J'ai évité le pire. Car le pire se situe ailleurs. On avait un lac sympathique, dont la vue depuis l'auberge était magnifique. Le tremblement de terre en a littéralement dévasté presque le tiers. Une véritable fissure dans la terre s'était faite. Il y avait bien un kilomètre de profondeur. Si on additionnait la faible distance qu'il faut pour qu'un homme puisse mourir en tombant de haut, on aurait de quoi mourir 15 fois. Qu'importe, la fissure allait jusque dans les entrailles de la Terre. Comme si le monde était blessé. C'est étrange que ceci se soit fait. Malgré les mages du village, on n'a pas pu déterminer une seule cause de ce cataclysme. Est-ce un message de la Terre ? Il faut avouer que nous progressons dans l'avancée technologique. Et les constructions d'outils en tout genre laisse présager un pillage massif des ressources naturelles par l'homme. J'ai peur que d'autres cataclysmes de ce genre se produisent dans les contrées du monde que j'ai découverts. Encore blessé, je n'ai pas osé m'introduire dans ce que nous avons timidement appelés « La Faille » et j'ai laissé mes camarades s'occuper de cela. Assis en haut d'une montagne, j'observais tous les Mislaidiens qui s'engouffraient dans « La Faille », avides d'exploration. La question de l'environnement m'interpella de nouveau. Et les Mislaidiens, d'en haut, paraissaient comme des fourmis s'agitant fébrilement vers la quête de la nouveauté. Ce que la Terre avait avertit, les Mislaidiens se précipitaient pour l'aggraver. Peut-être. Je suis assez perdu sur la question. Je ne veux pas mourir maintenant pour ce que je n'ai pas fais. Et si je participe à l'aménagement et à la construction, je ne veux pas priver la nature de ses ressources qui lui reviennent de droit. Je crois que j'ai attrapé la philosophie Mislaidienne. Plus que les membres fondateurs eux-mêmes. C'est étrange, mais bon.

 

Quelques jours ont passés, et bizarrement, le village se vidait de ses occupants. Après quelques paroles échangées ça-et-là, j'ai appris qu'ils « travaillaient » dans la Faille. Ma pénible jambe m'empêchait de vérifier la nature du travail : la Faille était trop abrupte et rude pour descendre avec ma jambe encore partiellement douloureuse. J'attendais sur la montagne et je voyais un ou deux de mes camarades de temps en temps. Les Mislaidiens ayant quasiment abandonnés le village au profit du travail dans la Faille fit que je n'avais pas beaucoup de travail. Donc j'attendais, patiemment, et je réfléchissais. Mon projet me revenait en tête. Et si l'idée et ma jambe revenaient, la motivation rebroussait. C'est peut-être la philosophie Mislaidienne et son respect de la nature, mais je perds peu-à-peu l'envie de cette verrière sous-marine au départ de Stendel. Je ne sais pas. Travailler dans les fonds sous-marins risquerait d'être compliqué. Et nuire à son écosystème me dérange. Je me perds. Mais j'ai l'espoir d'une nouvelle voie. Je vois de moins en moins mes camarades mislaidiens. Certaines têtes ne semblent pas rentrées. J'ai l'impression d'être l'héritage vivant de Mislaid. Le porteur de sa philosophie, tandis que ceux qui me l'ont prodigués se dirigent vers d'autres horizons, à la manière de mon projet...

 

Journal de bord, 179ème jour...

 

Le message sera court car j'ai été occupé ces derniers temps, comparés à la dernière entrée du journal que j'ai pu écrire d'une certaine mélancolie et grande lassitude.

Le maire est donc revenu, après une petite semaine d'absence. J'ai bien cru ne pas revoir certains amis, par chance, ils sont ressortis, par contre, d'autres gars demeurent désespérément dans ce précipice sans fin apparente. J'observe toujours les allers et venus vers la Faille et je n'ai que quelques compétences de calcul pour me rappeler combien de temps et de fois ils sont partis, à défaut de ma jambe handicapante. Le village paraît toujours désespérément vide. Je ne sais pas trop quoi faire, mais heureusement, quelques âmes, qui se refusent à parcourir cette Faille, ont décidés de ré-aménager Mislaid. C'est ainsi que des rénovations se font ça-et-là. L'auberge en est le moteur et j'y participe activement. Cette vieille carcasse, décrassée à coup de pioches par quelqu'un, se voit finalement refaite en auberge. Je ne connais pas le bonhomme qui a creusé tout ça, mais on dirait que les pièces étaient faite pour devenir une auberge. Avec quelques gars, on retape donc cette auberge, pendant que d'autres âmes errantes agissent dans l'ombre de la Faille. D'ailleurs, on voit celle-ci depuis la terrasse de l'auberge. Elle a poussée dans le lac et ça fait une assez sale gueule au lac qui était resplendissant d'en haut, mais bon. On s'en passera. J'ai entamé les différentes pièces et ait essayé d'y donner vie. Pour l'instant, tout avance bien. En presque une demi-journée, nous avons quasiment fait la cuisine, la salle à manger, l'accueil, la fameuse terrasse et il reste différentes autres pièces comme les chambres et la bibliothèque. On fait du mieux qu'on peut pour ouvrir cette auberge le plus tôt possible, c'est pourquoi je m'arrête ici, je suis rincé et il me faut un maximum de forces pour pouvoir travailler rapidement. La prochaine fois que j'écrirais, ce sera uniquement quand je pourrais me pavaner sur les pages qui viennent de l'ouverture officielle de l'auberge et de, je l'espère, la venue de beaucoup de clients...

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