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[Accepté]Candidature paysan (Kakeb141)


KaB
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Ajout de la partie RP oubliée dans mon ancien post :

 

"Voilà des jours que le soleil ne s’était plus levé à Stirth. Impossible d’émettre la moindre hypothèse sur les raisons de cet évènement tragique. Les villageois et les quelques guerriers restants, retranchés et tremblant de peur derrière leur insignifiants remparts, n’avaient probablement jamais rien vu de tel. Nous avons toujours su que la nuit et la pluie n’apportaient guère le moindre élément positif à la communauté, mais jamais personne n’aurait imaginé qu’elle puisse s’emparer ainsi du soleil aussi longtemps. Kakeb n’avait jamais connu ses parents, ni même d’autres villes que Stirth, sa ville natale.

 

Les monstres, ceux que l’on appelle les « Nocturiens », campaient à l’extrémité de la forêt qui, avec la plage, encerclait le village. Ils allaient probablement attaquer la ville pour la 20e fois de cette interminable nuit. Le sang des cadavres coulait jusqu’aux bords de la ville, l’herbe et les ruisseaux ne reflétaient plus la lune que d’une couleur pourpre, ajoutant à la scène une ambiance glauque.

 

Kakeb connaissait très mal les survivants restant. Mais malgré cela, son statut de guerrier l’obligeait à accomplir sa lourde tache qui était de tous les protéger jusqu’à sa mort. La fuite était une solution à laquelle il avait songé. Et même si sa peur de quitter sa terre natale était bien présente, la peur de rester sur place et finir couper par une horde de squelettes avait pris le dessus.

 

Les derniers évènements sont très flous, mais nous nous rappelons très bien de ce villageois désabusé et désespéré de ce qui lui restait, levant les bras au ciel avant d'entreprendre un horrible saut du haut des remparts. Araignées, zombies, squelettes, creepers... Tous ces êtres vide d'esprit s'agglutinèrent autour du cadavre pour s'emparer de ses chairs et de son âme. Leur comportement détérioré les amenèrent à s'entretuer pour des bouts de chair inégalement répartis.

 

Kakeb et ses protégés avaient alors saisi l'occasion pour sortir sur la plage muni de quelques barques de pêche, ne pouvant probablement pas supporter les lourdes tempêtes. On se souvient également de ce triste spectacle aperçu loin des côtes, où brillaient les flammes provenant de la ville.

Les dernières images restent extrêmement vagues, mais une lueur verte a probablement du s'échapper de la lune, pour venir ensuite s'écraser au sol créant une forte secousse sous l'océan et transformant l'horizon en une épaisse ligne verte grandissante à toute allure. Plus elle s'approchait, plus les remous étaient forts. Elle a probablement du venir s'écraser sur nous, réduisant nos barques en mille morceaux.

 

- *regard stupéfait* Ton récit m'intrigue. Plus aucun souvenir après ceci ? Qu'en est-il de ton passé ?

 

- Tout ce que je peux te dire de ma vie c'est qu'elle s'est toujours déroulée à Stirth. Mes parents adoptifs sont morts très tôt et personne n'a pu me dire quoique ce soit sur mes origines. J'ai longtemps travaillé pour le forgeron de la ville et suis finalement devenu un simple gardien qui fabrique lui-même ses armes et son armure.

Concernant mon aventure, je me souviens m'être réveillé étalé sur des rochers qui semblaient bel et bien avoir été installés ici par la main de l'homme. Les images qui me reviennent sont très floues mais j'arrivais à percevoir le jour, j'en déduis avoir été déjà très éloigné de chez moi à ce moment-là. Cela doit paraitre un peu fou mais je crois bien aussi qu'il se trouvait un être gigantesque et figé en face de moi - qui semblait bien être un homme me tendant une flamme, il te ressemblait beaucoup par ailleurs. En réalité je devais probablement délirer.

 

- J'en doute. Tu sembles avoir un esprit fort et clair. Sache que le monde qui t'entoure est très grand et bien vivant. La ville dans laquelle nous sommes s'appelle Nouvelle-Azur, et tu te trouves dans sa bibliothèque, c'est le meilleur endroit que nous avons trouvé afin de t'examiner avant de te laisser sortir. Je te propose de t'installer dans le quartier pour démarrer ta nouvelle vie parmi nous, tous ces livres te permettront d'en apprendre beaucoup sur notre histoire, et peut être retrouvera-tu les traces de feu tes parents, qui sait ? Je te le souhaites en tous cas.

 

- Merci de votre hospitalité. Monsieur ?

 

- Lennon... Bob Lennon."

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