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GreenHearth

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Tout ce qui a été posté par GreenHearth

  1. Spécialisation : Souffleur de Verre Nom de l’échoppe : Au Souffle Elfique Localisations futures : Shiki No Mura / Ronceltiq Cuxhaven. Propriétaire : GreenHearth Présentation InRealLife : Je m’appelle Maxime, je vis en Suisse (Vers Lausanne, pour ceux qui connaissent), et j’ai eu mes seize ans en juillet. Je suis actuellement au gymnase (l’équivalent de la deuxième année en France, il me semble.). J’ai d’ailleurs opté pour l’option philo & psycho (Littéraire.) J’ai pour passions le sport, plus particulièrement l’Athlétisme (Lancer du poids, sprint, saut en hauteur et en longueur, et course d’endurance.), ainsi que la Musique. J’écoute de la musique toute la journée, mais à mon grand désarroi, je ne sais point faire usage d’un instrument pour en jouer… J’apprécie également lire, autant des romans que des revues, et évidemment, les jeux vidéos sont aussi un de mes passe-temps favoris. Je suis aussi végétarien, et un fan de Snowboard. Ah, les jeux vidéo et moi, c’est une grande histoire d’amour… Minecraft tout particulièrement car les possibilités de ce jeu sont infinies, et que cet univers de découvertes me plaît beaucoup ! J’aime aussi beaucoup l’univers Médiéval-Fantastique de Minefield, car cela donne à mon imagination la possibilité de créer des choses que je ne peux pas faire d’habitude au quotidien. (Difficile de souffler du verre ou boire des bières avec des nains par exemple ). Présentation InGame : InGame, je suis GreenHearth, shimin’Shiki à Shiki No Mura, refuge des hommes les plus sages et hameau de paix. J’ai noué beaucoup d’amitiés avec les habitants, et c’est avec joie que je clame mon appartenance à cette enclave de liberté rappelant le japon féodal. Je vous invite d’ailleurs à aller y faire un tour, juste pour admirer la beauté du paysage. J’étais, et je suis toujours Rafiotien au hameau du Petit Rafiot, village flottant sur les terres de Navis, aujourd’hui disparues lors d’un cataclysme. Ce fut ma première expérience sur Minefield, et j’en garde des souvenirs inoubliables. J’ai fait la connaissance d’un nain, Nahes. Je suis un semi-elfe, ce qui n’a pas facilité nos discussions, mais nous sommes quand même devenus des amis, et je suis fier de démontrer que les Elfes et les Nains peuvent vivre en harmonie. (A condition que les nains achètent du savon). Je suis également un souffleur de verre. Je ne me sépare jamais de mes colorants et j’affectionne particulièrement le bloc de Lapis-Lazuli. (Le minerai). Mes précédentes candidatures et autres postulations : Candidature à la paysannerie : paysans/candidature-greenhearth-t29537.html Candidature à la citoyenneté : citoyens/greenhearth-t47166.html Postulation pour devenir un Namnète (Passablement mise de côté, due à un horaire de cours quelque peu ennuyant.) : projets-candidatures-f891/candidature-greenhearth-t51177.html Mon Parcours sur Minefield, depuis le début : Donc, je me suis inscrit sur Minefield le 3 août 2011. J’ai découvert ce serveur en me promenant sur internet. Peu après mon inscription, et après une courte période de vagabondage sur New-Stendel, j’ai posté ma candidature paysanne, qui fut acceptée peu de temps après. Étant fraîchement devenu un paysan, j’ai erré quelques jours sur les terres submergées de Navis, avant de découvrir l’endroit qui serait ma première expérience sur le serveur, « Le Hameau du petit Rafiot ». J’ai pu y faire la connaissance d’om24, qui m’a vendu une parcelle sur laquelle je construisis ma première demeure. J’ai participé à la construction de la citadelle, des quais, et d’autres bâtiments du hameau. (Malheureusement, je n’ai aucun screen récent à vous apporter, la fermeture de Navis m’ayant privé d’accès au Hameau. Je joins quand même d’anciens screens, pour vous donner une idée de l’apparence du village à l’époque.) EDIT: Vu la rouverture de Nabes, le hameau est de retour, mais il est en pleine reconstruction, donc je préfère laisser les screens ici présents. Le hameau vu de nuit : http://www.noelshack.com/2011-39-131713 ... 161510.png Une vue du Hameau depuis ladite Citadelle : http://www.noelshack.com/2011-39-131713 ... 161056.png J’ai également participé à l’opération de nettoyage « Une plage pour Navis », qui fut une expérience mémorable pour mes amis du hameau et moi-même. En bref, nous vivions paisiblement dans notre hameau, FrostBin, om24, rangers41, ShadowsArrow, Kratein, Alkkatraz et d’autres... Jusqu'à ce jour, où nous apprîmes que notre monde allait être détruit, et qu’il fallait l’évacuer dans les plus brefs délais…Nous dûmes donc déménager… Or, le hameau possédait une ferme sur Nimps. J’allai m’y réfugier, et j’appris avec Algomor les rudiments de l’agriculture. Puis, il fut un temps durant lequel je fus dans l’impossibilité de me connecter. A mon retour, presque tous mes compagnons du hameau avaient déserté la place… J’ai donc agrandi la ferme, pour permettre mon installation là-bas. Voilà des screens du complexe fermier du Hameau : Puis vint l’ouverture de Stendel, le monde originel. J’appris peu après que la majorité des Ex-Navilliens s’étaient regroupés à Shiki No Mura, ville fondée par 4 Daijins, et actuellement dirigée par Toffifi, une ancienne habitante de Speiqua. Décidé à m’investir dans son projet, je lui ai demandé un appartement, puis nous avons commencé la construction de l’Arène Sumo. En voici un screen qui, je l’espère, vous donnera envie d’enfiler la culotte de combat, et de venir défier nos Sumos. Voulant m’impliquer encore plus dans la vie de cette cité nipponne, j’ai posté ma candidature pour devenir citoyen. J’ai choisi, pour les besoins de Shiki, et parce que j’aimais beaucoup ce métier, l’artisanat du verre, puis j’ai construit ma maison dans Shiki No Mura, selon les règles architecturales de l’Automne. J’étais alors devenu un vrai « Shimin’Shiki » (Habitant de Shiki No Mura) Voici un léger aperçu de mon humble refuge de Paix, qui je l’espère vous plaira : http://imageshack.us/photo/my-images/34 ... 162938.png http://imageshack.us/photo/my-images/31 ... 163022.png Après avoir passé quelques mois à Shiki No Mura, j’ai rencontré un nain du nom de Nahes. C’était un Namnète. Il me fit visiter Namnis, et attiré par la ville, j’ai décidé de postuler chez eux. N’ayant pas encore eu le temps de me consacrer aux projets namnètes, je ne m’attarderai pas sur ce point. Je ne me suis pas encore installé dans la Capitale, pour le simple fait que je n’ai pas encore trouvé de parcelle libre me convenant. Donc, voilà pour mon parcours, passons maintenant aux échoppes que je souhaite construire ! Voilà l’échoppe de Ronceltiq Cuxhaven : Et voilà celle de Shiki No Mura (Shop principal) : Les Stands de Shiki : (Je serai le détenteur des stands de l'Hiver et de L'Eté, et Glicerine du Printemps et de l'Automne.) Celui de l'été: Celui de l'hiver : Mais quelles sont donc les raisons qui m’ont poussé à vouloir devenir commerçant ? J’aimerais devenir commerçant pour plusieurs raisons. La première est que je veux aider au financement de projets qui me tiennent à cœur. Le premier, Shiki No Mura et ses contrées nipponnes, et je mets également des sous de coté, pour redonner au hameau sa gloire du passé, lorsque Navis rouvrira. La deuxième raison est que j’aimerais pouvoir promouvoir l’accès à la beauté des verres colorés et des lanternes aux petits paysans, et pas seulement aux riches citoyens. C’est pourquoi j’essaye d’avoir des prix abordables pour les « petits budgets », mais tout en respectant les décisions prises avec mes confrères de la Corporation des Souffleurs de Verre. C’est pourquoi j’organiserai de temps en temps des « packs pour les paysans* ». J’aimerais également implanter des commerces aux quatre coins de la Map, pour favoriser « les produits du terroir », et éviter ainsi aux projets et joueurs de devoir parcourir la Map entière pour quelques verres. De plus, le grade de commerçant sur Minefield est un titre plus que gratifiant, et j’avoue que pouvoir donner du travail aux paysans qui débutent, et les payer en PAs, (chose impossible au rang de citoyen), peut les aider à s’insérer dans la vie communautaire, et je me souviens que j’étais heureux quand un commerçant me donnait un peu de travail rémunéré…. Pour terminer, une autre de mes motivations, pas encore mentionnée est le fait de voyager. En effet, installer des magasins nécessite de connaitre les habitants des villes, de visiter, nouer des relations. Et tout ça, ça fait voir du pays ! (Comme le dit si bien SL, pourquoi utiliser son « home », alors qu’il y a tant de paysages magnifiques à visiter ?!) C’est pourquoi je pense que le grade de commerçant permet de voir des villes incroyables, que je n’aurais jamais eu l’occasion de visiter auparavant, et de rencontrer des gens tout aussi extraordinaires que leurs villes. Mais pourquoi Souffleur de Verre ? : Je fus, dès sa sortie, intrigué par la profession de Souffleur de Verre. Les couleurs chatoyantes, virevoltant dans l’air, les grains de sable, si nombreux qu’il est impossible de les compter, mais uniques, tels les âmes des hommes, la chaleur étouffante de l’atelier, et les colorants, tous plus incroyables les uns que les autres. Bref, les verres colorés, incroyables et intrigants, m’ont toujours passionné, et c’est pourquoi j’ai décidé d’en faire mon métier. Les Lanternes, elles aussi, ont guidé mon choix. En effet, c’est le seul bloc lumineux, mis à part les torches, qui ressemble à une source de lumière médiévale, et je trouve leur texture magnifique ! De plus, les verres colorés se fondent dans n’importe quel décor, c’est pourquoi c’est un élément de décoration extrêmement utile. La licence de commerce, est elle aussi très gratifiante et comble d’honneur son récipiendaire, en plus du fait que depuis les nouvelles réformes, elle est devenue très difficile à obtenir. Mes Tarifs : Donc, pour le prix des verres, vous pouvez consulter le tableau suivant : NB : Les prix mentionnés ici peuvent être sujets à des variations, notamment si le prix des matières premières augmente ou diminue. NB2 : Les Prix mentionnés ici sont ceux décidés lors de la réunion de la Corporation des Souffleurs de Verre datant du 1er septembre. Prix des objets : Lanternes : - Lanternes Pure : 13 PA - Lanternes de Glowstone standard : Uniquement sur commande. Blocs : - 1pa les 4 : Blanc - 1pa les 2 : Jaune - Rouge - Vert - Vert clair - Noir - Gris - Gris clair - 1pa unité: Bleu - Bleu clair - Orange - Rose - 3pa les 2 : Cyan - Magenta - Violet - 5pa unité : Marron (Le prix du verre marron sera modifié lorsque l’on pourra planter le cacao.) Vitres : - 1pa les 8 : Blanc - 3pa les 8 : Jaune - Rouge - Vert - Vert clair - Noir - Gris - Gris clair - 6pa les 8: Bleu - Bleu clair - Orange - Rose - 9pa les 8 : Cyan - Magenta - Violet - 30pa les 8 : Marron Autres : - 3pa les 64 : Blocs de verre - 3pa les 8 : Charbon - 15pa les 64 : Fioles * Des produits seront mis en promotion occasionnellement. C’est ce que j’appelle « les Packs Paysan ». Vous pourrez obtenir des informations sur la promotion en cours sur les posts de mes échoppes. (Dans le forum : « Commerçants des Chemins ») Mon RolePlay : (C’est la suite quasi-directe de mon RP citoyen) Voici un synopsis de mon RolePlay pour la citoyenneté, ainsi que les dernières lignes, pour vous remettre dans le bain. Synopsis : GreenHearth, un jeune homme vivant dans le village de Naelyn, était éperdument amoureux d’une jeune femme, Pània. Pour avoir de quoi l’épouser, et payer sa dot, il s’engagea dans l’armée, et l’ancien du village lui fit cadeau de deux épées, l’or d’or et l’autre d’argent. Arrivé à la Capitale, il s’engagea, et de par ses compétences au combat à l’épée, et le fait qu’il sache lire et écrire, il fut vite nommé Officier de l’Unité Phénix. Cette même unité fut propulsée en premier rang contre l’Armée des Ombres, un ancien régiment d’élite ayant déserté l’Armée Impériale. L’affrontement eut lieu dans les plaines désolées du Ragnarok, et se solda par une victoire des Armées Impériales, GreenHearth ayant tué Torak, le général ennemi. Leur général décédé, les troupes ennemies furent mises en déroute. L’unité Phénix fit à nouveau route vers Stendel, et notre héros fut récompensé pour ses efforts et sa loyauté envers l’Empire. Mais le massacre auquel il venait d’assister l’avait profondément choqué, et il se jura de ne plus combattre au sein d’une armée. Il fit donc route vers Naelyn, avec assez d’or pour épouser Pània, et acheter une petite maison éloignée du chaos des grandes villes. Suite du RolePlay : GreenHearth rentra à Naelyn, accompagné de ses deux amis, et lorsqu’il arriva sur la Grande-Place, il vit Pània, qui l’attendait, alors que le soleil se couchait lentement à l’arrière. Il arrêta son cheval et s’approcha d’elle… - Mon amour, dit-il….. Chapitre Premier : Le retour Elle tomba dans mes bras, et je sentis son parfum de rose qui m’enivrait tant. Elle portait une robe pourpre, serrée par une ceinture de cuir et décorée avec des fils d’or. Je n’avais jamais vu cette robe auparavant. Elle était apparemment en soie, et je me demandais qui donc avait pu la lui offrir. Alors que je m’agenouillais pour lui baiser la main, j’aperçus qu’au bout de son annulaire gauche trônait un anneau d’argent, serti d’une émeraude qui valait plus que ma propre maison. - Mais… lui dis-je. - Je suis désolée, me répondit-elle. Le fils d’un riche commerçant à demandé ma main et à mon père, et celui-ci la lui a accordée… - Je ne puis point t’aimer, si tu es déjà promise à un autre… Je ravalai un sanglot, et courus chez moi. Je m’enfermais dans la bâtisse, et commençai à rassembler toutes mes affaires dans un sac de cuir. J’emballai précieusement mes pièces d’argent dans un tissu. Je vis par la fenêtre mes amis s’en aller à cheval, mais mon orgueil m’interdisait de sortir de chez moi. Je succombai à la fatigue et la tristesse, et m’endormis. Le lendemain à l’aube, je sortis de ma maison, mon paquetage sur le dos. Trop de larmes avaient coulé. Je ne pouvais rester une minute de plus là-bas. J’avais laissé mes épées et mon armure dans un coffre, dans ma cave. Je ne voulais plus jamais les voir. Ils me rappelaient trop de douloureux souvenirs. Je fermai ma porte à clef, et me dirigeai vers la Grand-Place. Je regardai une dernière fois ma maison au loin, me remémorant mes souvenirs ici. La fontaine de la Place, tant de beaux moments passés ici. Mais c’était le passé, il me fallait penser à l’avenir dorénavant. Je grimpai sur mon cheval, et partis au galop dans la forêt, tandis que le soleil était à présent parfaitement levé, et que les oiseaux chantaient entre les branches épineuses des sapins. J’appris quelques années plus tard que Pània était décédée l’hiver suivant, d’une épidémie de grippe à Naelyn. Je n’ai jamais cherché cet homme qui me l’avait ravie. Certains me dirent qu’il s’était engagé comme mercenaire, et qu’il avait fait route vers des contrées orientales. Depuis, plus personne ne l’avait vu. Chapitre II : Une Lettre. Lorsque j’entrai dans les routes pavées de Stendel, je cherchai mes deux amis, mais en vain. Ils étaient retournés dans leurs villages respectifs, lassés par la guerre et profondément choqués par le bain de sang qu’avaient été les plaines du Ragnarok quelques temps auparavant. Le Général Luco s’était lui-même retiré au Bou’dumonde, pour prendre quelques jours de repos. Puisque les conflits étaient terminés, beaucoup de soldats avaient été démobilisés, dont ceux de mon unité. Je me devais de chercher du travail, car les pièces d’argent que j’avais reçues avaient déjà diminué, et je n’en aurais pas assez pour l’hiver. Je me souvins qu’avant la Guerre, je soufflais du verre, je louai donc un atelier, puis essayai de souffler à nouveau, des semaines durant. En vain. Mes verres se brisaient trop facilement, et au bout de quelques semaines, ils perdaient leur couleur et devenaient ternes, donc évidemment, personne n’en voulait. Je passai alors des jours entiers à écumer la grande bibliothèque de Stendel, mais aucun des ouvrages concernant les verres n’expliquaient les détails subtils de leur fabrication. C’était voué à l’échec. C’est alors que je reçus une lettre qui allait changer ma vie. C’était un soir, dans la Taverne, j’étais assis sur la table de chêne brut près de l’entrée, en train de siroter une bière fraîche, quand la tenancière m’interpella. C’était une jolie jeune femme aux cheveux bruns, qui portait une robe cyan et une ceinture noire qui resserrait la robe au niveau de la taille. Elle m’annonça qu’un homme était passé plus tôt dans la journée, et avait laissé une lettre à mon attention. Je remerciai cette charmante jeune femme en lui offrant quelques pièces d’argent, et un large sourire. Son visage rougit, puis elle se retira derrière son comptoir. J’ouvris la lettre et commençai à la lire. C’est alors que je reconnus son écriture. Personne n’écrivait comme lui. C’était Oltahir. Mon ancien maître. C’est lui qui m’avait élevé depuis toujours, qui m’avait appris à souffler le verre, et à me battre à l’épée. C’était un homme d’un âge certain, qui vivait à l’époque dans un atelier situé à quelques minutes de marche de Naelyn. Son atelier était toujours en désordre, mais je me souvins qu’il mettait toujours un point d’honneur à soigner un vieux bouclier emballé dans un rouleau de chiffon. Il était un peu dérangé, mais je l’appréciai beaucoup. Il avait disparu un soir d’automne, après que j’aie eu quinze ans. Cher Green, J’ai ouï dire que tu ne parvenais plus à souffler le verre correctement ? Cela m’étonne, tu étais pourtant très doué à l’époque. Je ne puis te venir en aide directement, car un certain Duc aimerait beaucoup voir ma tête au bout d’une lance. En effet, il n’a pas apprécié que je le ridiculise lors d’un duel, et il a envoyé des assassins à mes trousses. Quelle impolitesse ! Enfin, j’ai connu, durant mes voyages, un Elfe du nom d’Aerandil. Un Souffleur de Verre et Escrimeur émérite, et un poète de plus. C’est lui qui m’a tout appris. Dis lui que tu viens de ma part, et il t’aidera certainement. Tu le trouveras probablement à l’Est, aux confins des frontières de Stendel, dans la Grande Forêt. En espérant que nous nous reverrons, je te dis adieu, mon cher élève ! Bon voyage, et que la chance soit avec toi ! PS : Je dois septante-deux pièces d’argent à l’auberge dans laquelle j’ai laissé cette lettre. Je leur ai certifié que tu règlerais la note. J’espère que cela ne te dérange pas. A bientôt. Amicalement, ton maître et ami, Olthair. La lettre me laissait de marbre. Son aide me permettrait de m’améliorer, mais la tenancière était revenue chercher ses septante-deux pièces…. Je réglai la note en maugréant. Quel culot ! Je sortis, et me dirigeai vers le marché pour acheter des provisions, en vue de mon voyage vers l’Est. Mes emplettes effectuées, je me dirigeai vers le port, bien décidé à rejoindre Aerandil au plus vite. Chapitre III : Une Elfe ? J’arrivai sur le Port. L’odeur du poisson était omniprésente ici, et m’incommodait quelque peu. Sur le quai, je donnai quelques pièces au Maître du Port, qui accepta de me laisser monter à bord d’un Navire de voyageurs, « Le Levant ». C’était un petit bâtiment, pourvu de deux mâts, seize canons, des voiles blanches, et pouvant abriter trente membres d’équipage. Je montai à bord, et touchai des doigts la rambarde de chêne. Elle était solide, signe d’un navire bien construit. Je déposai mes effets personnels dans un coffret, que je déposai dans ma couchette. Puis, je pris place sur le pont, et aidai l’équipage à préparer le navire. D’autres marchands et voyageurs montèrent, puis nous détachèrent les amarres, et fîmes route vers Balià, l’avant poste Stendelien situé à quelques heures de la Grande Forêt Elfique. Plusieurs jours passèrent. La mer était calme, et le vent soufflait fort. Je repensai à Olthair. Je lui devais tout. Je n’avais jamais connu ma mère, et mon père était mort à la guerre quelques semaines après ma naissance. Olthair m’avait dit plus tard que ma mère avait disparu le soir de ma naissance, lui laissant son nourrisson. Je regardai la mer d’huile, et au loin, le soleil commençait son déclin quotidien avec une lenteur splendide. Le lendemain, je me réveillai à l’aube, m’habillai, et montai sur le Pont. Je trouvai le Capitaine en train de manœuvrer la barre. C’était un homme ayant atteint la quarantaine, et sa longue barbe poivre et sel lui donnaient des airs de vieux loup de mer. Son manteau était usé, et son visage était fouetté par le vent. Je lui demandai combien de temps restait-il avant notre arrivée, et il me répondit que si le vent nous était favorable, nous arriverions à Balià dans l’après-midi. Je jetai un œil aux voiles. Le vent fort les gonflait, et nous naviguions vite. Nous arrivâmes à Balià durant l’après-midi. Les derniers de ses rayons dépassaient juste des montagnes au loin. Je pris tout mon paquetage, serrai la main au Capitaine, et débarquai sur le quai. Les planches de bois pourrissantes ne m’inspiraient point confiance, je pressai donc le pas. J’arrivai à l’Auberge, et y louai une chambre. J’y déposai mes effets personnels, puis fit un somme. En début de soirée, je descendis dans la salle, pour boire une chope de bière fraîche. Arrivé en bas, je vis que le chaos régnait dans la salle. Des tables étaient renversées, la majorité des clients s’étaient enfuis, et le Tavernier s’était réfugié derrière son comptoir. Visiblement, une rixe avait eu lieu. Je sortis de la Taverne, et vis qu’un groupe d’hommes encerclait une jeune femme. J’observai la situation. Ils étaient cinq. Leur chef, un homme trapu et dégarni, voulait apparemment forcer la damoiselle à les suivre. Elle portait des bottes marron, et un pantalon vert. Son chemisier, vert aussi, était resserré par une ceinture de cuir, elle-même attachée en son centre par une boucle, probablement d’argent. Ses cheveux blonds étaient attachés en queue de cheval, et ses traits aquilins donnaient à son visage un aspect angélique. Un arc long et un carquois remplis de flèches étaient attachés à son dos. Un fourreau pendait à sa cuisse gauche, et un sabre trônait dans sa main droite. C’est alors qu’elle se jeta en avant, et toucha un des hommes au ventre. Il s’écroula et mourut, ses entrailles gisant désormais à l’air libre. Les comparses du malheureux dégainèrent leurs sabres, et avancèrent vers elle. Je saisis une bouteille sur le comptoir, et la brisai sur le crâne de l’homme le plus proche. Il s’effondra au sol, tandis que je lâchai la bouteille brisée. Je récupérai son épée, et me dirigeai vers la damoiselle, pour combattre à ses cotés. Un des hommes restants se jeta sur moi, et tenta un coup d’estoc. Je le parai, et fit glisser mon sabre, qui trancha sa jugulaire. Il s’effondra au sol sans bruit, tandis que leur chef restait en retrait. Les deux bandits restants se lancèrent contre la jeune femme, qui trancha l’aine d’un des deux. Il chuta. L’homme restant debout leva son sabre, pour taillader la dame. Je vis une ouverture et frappai. Ma lame perfora son poumon droit, et il mourut avant de toucher terre. Le chef, seul à présent, tenta de s’enfuir en courant dans les ruelles sombres et sales, mais la damoiselle banda son arc, et tira. La flèche vint se loger dans l’omoplate gauche de l’homme, qui s’effondra et mourut. J’avais tué de nouveau. Ces hommes étaient morts de mes mains. Je lâchai le sabre, et contemplai mes mains, tandis qu’une larme coulait sur ma joue. Le Tavernier sortit, et nous remercia d’avoir terrassé ces bandits. Il était parti chercher des rafraichissements, tandis que l’inconnue venait vers moi. - Merci pour votre aide. Me dit-elle, en esquissant un sourire. - Je n’ai fait que mon devoir. Je suis GreenHearth, ancien soldat et souffleur de verre en quête d’un maître. Qui diable êtes-vous ? - Je suis Laureline, enchantée de vous rencontrer. C’est alors que je remarquai que ses oreilles se finissaient en pointe, et qu’un tatouage vert feuille parcourait son bras. Ses yeux verts me rappelaient la forêt de mon enfance. - Vous êtes… une Elfe ? - Oui. Une Guerrière Elfique. Je viens des Forêts de l’Est. - Mais que faites vous donc ici ? - Je suis venue récupérer des informations. - Hum, je vois. Cela vous dérangerait-il de me conduire à la Grande Forêt, je dois trouver un Elfe du nom d’Aerandil. On m’a certifié qu’il pourrait me venir en aide Lorsque je prononçai ce nom, elle fit la moue, pour une raison qui m’était inconnue. - Soit, ce sera pour vous récompenser de m’avoir aidée. Nous partirons demain à l’aube. - Volontiers. Permettez-moi de vous offrir un verre à l’intérieur. Elle acquiesça. Nous rentrâmes, et je commandai à boire. Une fois nos boissons terminées, nous montèrent chacun dans nos chambres. Je me levai à l’aube, et j’achetai un cheval. Un hongre noir, le moins cher possible, vu mes moyens limités. Laureline en avait déjà un, un étalon brun, une bête magnifique. Nous partîmes dans la forêt, chevauchant entre les arbres et sentiers, tandis que les oiseaux chantaient et que le soleil se levait. Après trois bonnes heures, nous arrivâmes près d’une cabane. Nous y attachèrent les chevaux, puis entrèrent. Elle alluma un feu, et nous découvrîmes la bâtisse. Il y avait une chambre à l’étage. Je la laissai à l’Elfe par galanterie. Elle regarda mon torse, et me demanda quels étaient ces étranges runes qui lézardaient ma peau. Je regardai ma poitrine, mais ne vis rien. Mon torse était tout à fait normal. Elle soupira, puis monta à l’étage. Je me couchai, et m’endormis sur le plancher froid de la pièce centrale, en regardant le feu crépiter dans l’âtre… Chapitre IV : La Grande Forêt. Quatre jours plus tard, nous arrivâmes près de la frontière Stendelienne. C’est alors que Laureline se stoppa net. - Tu m’as dit que tu cherchais un homme du nom d’Aerandil, pourquoi donc ? Me demanda-t-elle. - Mon ancien maître m’a dit qu’il était le meilleur Souffleur que la Terre ait porté. J’espère qu’il pourra me transmettre son savoir. Elle soupira, puis repartit au galop. Avais-je dit quelque chose qui aurait pu la vexer ? Je n’en savais rien. Après quelques heures passées à traverser la forêt, nous arrivâmes vers ce qui me semblait être une ville. Un arbre gigantesque surmontait la cité. L’entrée était taillée dans des chênes immenses, de la taille d’une muraille. Des runes étaient gravées sur le bois, et scintillaient telles des étoiles. Des Elfes armés d’arcs faisaient des rondes sur les murailles, et nous nous approchâmes. Nous entrâmes, et je les Elfes que l’on rencontrait ne me regardaient même pas. - Tiens, on dirait qu’ils te prennent pour l’un des nôtres ! Me confia Laureline. A mesure que nous avancions dans la cité, je découvrais un monde qui m’était inconnu. Les habitations étaient construites dans les Arbres, et les Elfes se déplaçaient avec habilité sur les branches ouvragées et couvertes de runes. - La magie Elfique est très puissante, elle permet de faire pousser des arbres comme nous le voulons. M’indiqua ma compagne de voyage. Alors que nous avancions, mon hôtesse me mena à la demeure d’Aerandil. J’entrai dans « son arbre. ». Au dessus de l’entrée, des runes scintillantes que je n’arrivais point à lire devaient probablement représenter le nom du propriétaire de la maison. C’était grand, et un mobilier étrange, qui semblait pousser dans le bois remplissait la pièce centrale. Un tapis d’herbes reposait au sol, et des portes entourées de runes menaient à d’autres pièces de la maison. Laureline posa ses affaires comme si elle était chez elle, puis disparut par une des portes. J’attendis durant vingt minutes, puis elle revint avec un Elfe. Il était grand, et portait un habit elfique composé intégralement de feuilles, de lianes et de fibres tissées par la magie. Ses yeux, d’un brun profond m’effrayaient presque. Je les regardai les deux l’un à côté de l’autre. Ils avaient les mêmes cheveux blonds, et les traits de leurs visages se ressemblaient à s’y méprendre. J’en étais certain à présent. Aerandil était son père. Elle vit que j’avais compris, et m’adressa un grand sourire, avant de disparaitre par une porte qui devait mener à sa chambre. - Je suis Aerandil. Tu es GreenHearth n’est-ce pas ? Ma fille m’a parlé de ton courage, et de la façon dont tu l’as aidée. Je t’en suis reconnaissant. - Oui. Olthair m’a demandé de vous trouver. - Alors ce vieil hibou vit toujours. Jamais il ne m’a remercié pour ce que je lui avais appris. - Vous étiez son maître ? - Oui. Le meilleur même. Tu as besoin de mon talent il me semble. - Oui. J’aimerais que vous m’appreniez à souffler le verre comme vous. On m’a dit que vous étiez le meilleur…. Il prit de grandes inspirations durant de longues secondes, ce qui me gêna fortement. - Hum, qui sont tes parents ? - Mon père était soldat, mais je n’ai jamais connu ma mère.. Il sourit, puis vint vers moi. Il posa sa main sur ma poitrine, et prononça des mots en Elfique. Des runes se dessinèrent sur mon torse. - C’est un sceau très puissant… Je ne comprenais pas. Il me fit assoir, et il me demanda de l’attendre, le temps qu’il aille consulter un ouvrage à la Grande Bibliothèque. Plusieurs heures passèrent, et l’attente sur ma chaise m’ennuyait. Je décidai donc de sortir dehors. A peine eu-je franchi la porte que de jeunes Elfes vinrent m’observer. Gêné des regards qu’ils portaient sur moi, je rentrai à nouveau. C’est alors qu’Aerandil revint avec un livre. - Assieds-toi. Me dit-il. Je ne comprenais pas… Il toucha l’émeraude de l’anneau qui trônait à son doigt, et recommença à parler en Elfique. Sa main vint se poser sur le centre de ma poitrine. Des runes se mirent à danser autour de moi, et une douleur intense me parcourut, me faisant m’évanouir… Quand je me réveillai, j’étais couché sur un lit de feuilles. Je me levai, et contemplai mes mains. Elles me paraissaient plus longues que d’habitude. Ma peau, elle aussi, était couverte de runes. J’observai mon reflet dans l’eau. Ma silhouette ressemblait à celle d’un Elfe, mes trais s’étaient affinés, et mes oreilles étaient pointues. De longs cheveux châtain clair tombaient sur mes épaules. - Je me disais que quelque chose n’allait pas, quand je t’ai vu. Ton odeur était étrange. En allant chercher un peu dans la grande bibliothèque, j’ai découvert quelque chose. Ta mère était une elfe, et Olthair à dissimulé ta vraie apparence avec un sceau, le jour de ta naissance. Seul un Elfe pouvait voir ce sceau… Tu es un semi-elfe. Ta mère était elfe, et ton père humain. Olthair à dissimulé ta vraie apparence pour te protéger.. - Mais.. dis-je. Vous… Je n’arrivais pas à prononcer un mot, car le choc m’avait pétrifié. Je fermai et ouvrai mon poing plusieurs fois de suite, avant de grimper sur la fenêtre. Je vis une branche, et sautai. Je répétai ce geste plusieurs fois, jusqu'à être au sommet de l’arbre. Je vis alors une branche lointaine. Je courus, et sautai. Je la manquai de peu, et tombai dans le vide. Une liane me fut salvatrice, et je me posai lourdement sur le sol. Aerandil était descendu, et me demanda : - Il te faudra t’habituer un peu… Comment trouves-tu ta vraie forme ? - Elle est.. Elle est formidable - Je voyais plus loin, entendait mieux, mes muscles s’étaient développés, ainsi que mon odorat… Merci… dis-je - Heureux de l’apprendre. Donc, tu voulais apprendre à souffler le verre ? Alors faisons un marché. Je t’apprends comment souffler les meilleurs verres qui puissent exister, et ma fille t’enseignera tout ce qu’il y a à savoir sur les Elfes, l’Elfique et nos traditions. Ta vraie forme te sera utile dans cette tâche… J’accepte même de te loger dans ma maison. En échange, tu devras participer aux réunions des sages, et apporter ton savoir d’humain au Peuple des Elfes. Votre médecine, votre Histoire. Ce sont des renseignements qui manquent dans notre Grande Bibliothèque.. Tu devras aussi me promettre de délivrer une lettre que je te donnerai, une fois ton apprentissage terminé. Je jugeai son offre, et la trouvant juste, j’acceptai. Nous nous serrâmes la main, et il me fit visiter ma chambre. Chapitre V : Mélanges et cuissons : Ainsi commença mon entraînement. Il me demanda de lui montrer ce qu’Oltahir m’avait appris. Je soufflai un verre jaune, qu’Olthair lui-même aurait trouvé beau. J’attendis la réponse d’Aerandil. - Pathétique… La couleur est mate. Il grisera avant dix jours…. Il frappa la paroi du verre avec une canne d’érable, et le verre vibra avant de se briser en éclats. - Tes verres sont faibles. Pas assez homogènes. Cuisson non-maîtrisée. Tu es faible... Dit-il, avant de s’éloigner et piétinant les bris de verre. Chaque matin, durant des mois, je me levai, et le rejoignait dans son atelier. Je souffrais. Ses exercices requéraient une concentration extrême, et je fus souvent déconcentré par les sourires charmeurs de Laureline, qui passait sur l’arbre voisin. - Concentre-toi ! Rugissait-il. Le mélange n’est pas homogène, et la cuisson est trop imprécise ! Chaque verre nécessitait un effort physique intense, et je ne maîtrisais pas encore parfaitement mon nouveau corps non plus, ce qui n’arrangeait pas les choses. Le langage Elfique m’avait paru difficile au début, mais je commençais à me débrouiller dans cette langue inconnue. Laureline m’avait aussi appris les traditions et coutumes des Elfes. Lors des assemblées avec les sages, je leur expliquai l’Histoire du Royaume de Stendel, telle que je l’avais lue dans un livre. Durant un mois, Aerandil et moi étions partis un peu plus au sud, sur une plage. Il m’apprit comment choisir chaque grain de sable, afin que le verre soit homogène. Chaque grain était différent, avait son histoire. Sa couleur, sa taille, son poids, tout devait être choisi avec minutie. Nous passâmes les mois suivants dans la forêt, pour trouver les colorants. Je dus cueillir des fleurs, jaune et rouges, ainsi qu’une plante qui piquait lorsqu’on la touchait. Le cactus. Des graines brunes formaient le marron, et une poudre faite à partir d’ossements composait le blanc. L’encre des poulpes servait d’encre noire. Aerandil me donna du lapis-lazuli, minerai trouvé au fin fond d’une caverne, car il le jugeait trop difficile à trouver. Et les Elfes ne minent pas de toute façon. Il m’apprit également à mélanger les colorants pour obtenir des variations de teintes, travail qui nécessita beaucoup d’exercice. Je passai les six mois suivants à cuire correctement le sable, et à mélanger le verre pilé et les colorants de manière homogène. Après de nombreux essais, et d’innombrables heures passées dans l’atelier à souffler, j’étais parvenu à un résultat satisfaisant. Mes connaissances sur les Elfes avaient augmenté, et je parlais l’Elfique presque couramment. Les réunions avec les sages se résumaient dorénavant à des discussions sur la médecine et les pathologies des hommes. Dans la cité, tout le monde me connaissait. J’étais le Semi-Elfe. Des colonnes d’Elfes voulant discuter avec moi se pressaient devant chez Aerandil, avant que ce dernier ne dissipe la foule à grands coups de balai. Je m’étais adapté à mon nouveau corps, et au régime végétarien des Elfes. Aerandil m’enseigna également l’art de l’escrime, et fut étonné de mes capacités. En effet, les techniques de combat apprises lors de la Grande Guerre et les capacités de mon corps d’Elfe se mêlaient parfaitement. Nous touchâmes aussi à quelques bribes de poésie. Un matin, il me fit venir dans son atelier. - Souffle-moi du verre, de la couleur qui te plaise le plus. Je m’empressai de prendre de l’extrait de cactus, que je mélangeai à de la poussière d’ossements, pour donner une poudre vert clair. Je pris du sable, et commençai à fabriquer mon verre. Une fois le travail terminé, je déposai le verre sur le plan de travail de l’atelier, et il examina mon œuvre. La couleur était homogène, la cuisson était parfaite et le verre avait l’air solide. - Tu as bien écouté mes leçons on dirait… Je crois que tu as atteint un niveau convenable. Tu es prêt. Je t’ai appris tout ce que je pouvais t’apprendre. - Merci infiniment à vous ! - Ce n’est rien. Si tu revois Olthair, dis à ce vieux fou de venir me rendre visite. - Avec plaisir. Je parvenais à souffler le verre mieux que quiconque, et à un niveau que je n’avais jamais atteint auparavant. Mes verres colorés restaient brillants, et étaient d’une solidité remarquable. Je parlais également couramment l’Elfique, et la culture des Elfes n’avait plus de secrets pour moi. Je passai dorénavant mes journées à discuter avec Aerandil de sujets de Philosophie, ou à me promener avec Laureline. Lors de mon temps libre je soufflais du verre, et au bout de quelques semaines, je me retrouvai avec un stock qu’il m’était impossible de conserver. Je parlai de mon problème à Laureline, qui me suggéra une idée exceptionnelle. J’allais voyager aux quatre coins du Monde, pour vendre mes verres, et aider à la protection de la Grande Forêt. J’allai voir Aerandil, et lui fit part de mon idée de voyage. Il acquiesça, et me remis la Lettre que je devais délivrer. Je la mis dans un coffret de plomb, qu’Aerandil scella, afin de protéger la missive de l’humidité. - Aux confins du monde Oriental, dans une ville aux Quatre Saisons, réside une femme vêtue d’un kimono, à la chevelure d’ébène, à qui tu remettras cette lettre. Elle est la gouvernante de cette région éloignée. - Comment saurai-je si c’est bien elle ? - Tu le verras. - Ce sera donc ma première destination. Il me serra dans ses bras, et me demanda de revenir aussi tôt que possible. Je préparai mes affaires, et m’apprêtai à sortir. Laureline se tenait devant la porte. Je la pris dans mes bras, et lui jurai que je reviendrai le plus souvent possible. Un baiser rapide mit fin à nos adieux, et je sortis en marchant en direction des portes de la ville. Un cheval m’y attendait. Une foule s’était réunie, et lançait des fleurs sur mon chemin. Un Percheron gris, que j’avais choisi la veille, m’attendait. Je lui donnai à boire et à manger, tandis que la foule commençait à revenir à ses occupations. Je montai sur mon Percheron, et attachai mon paquetage sur un de ses flancs. Je partis au galop entre les chênes centenaires, alors que le soleil se levait sur la ville. Chapitre VI : Ronceltiq Cuxhaven. Je revins à Balià, et achetai des vêtements de fourrure. Aerandil m’avait prévenu que l’Orient comportait des régions isolées et froides, et qu’il fallait s’équiper en conséquence. Sur la place du marché s’amoncelait les marchands et bourgeois qui prenaient part au voyage. Je me renseignai auprès du Lieutenant qui organisait le voyage, et il accepta de me laisser y participer, moyennant quelques pièces de cuivre. Des bourgeois, des paysans, des femmes, et des enfants constituaient la majorité des participants. Tandis que le soleil se couchait, j’allai déposer mon cheval aux écuries, et me rendis à la Taverne, tout en pensant au voyage qui m’attendrait à l’aube. Je n’eus point de peine pour dormir, cette nuit là. Le lendemain matin, le groupe se mit en route, dans un vacarme assourdissant de roues, de pleurs, et de discussions entre voyageurs. Perché sur mon cheval, j’inspectai la troupe. Des charrettes remplies de ressources prêtes à être vendues, des familles transportant le peu de biens qu’ils avaient. « Tant de désolation de nos jours », pensais-je… Après une journée de marche, nous nous arrêtâmes pour nous reposer. Je stoppai mon cheval, et lui donnai à boire, avant de l’attacher à un arbre. Je sortis de mon paquetage quelques fruits, ainsi qu’une natte de feuilles tressées, pour dormir. Après mon modeste repas, je me couchai, et fermai les yeux. Tous les voyageurs, discutant, cuisinant et en marchant à travers le camp m’empêchaient de trouver le sommeil. Je me levai, rangeai mes affaires, scellai mon cheval, et partis au galop dans la nuit, afin de me promener un peu. Quelques minutes après mon départ, je fis volte-face, et vis avec horreur qu’une des charrettes avait pris feu, boutant le feu à la moitié du campement. L’endroit où je m’étais arrêté était maintenant recouvert par les flammes. Quelle chance j’ai eu de ne pas y être resté... Je continuai à avancer dans la nuit, seul avec mon cheval… Après une semaine de voyage, je vis, au loin, une muraille de pierre, gigantesque, au centre de laquelle se trouvait une immense ouverture, à travers laquelle coulait une rivière profonde. Je me rapprochai, et aperçus un navire étrange. Je me souvins des légendes que l’on me racontait lorsque je n’étais qu’un petit garçon. Des hommes voguant sur des navires sortis des eaux glacées du Nord, des Drakkars… J’en voyais enfin un de mes propres yeux. Je m’approchai, et descendis de mon cheval. Lorsque je passai cette « porte », je vis des maisons aux toits de chaume à perte de vue. Une odeur de poisson fumé emplissait l’atmosphère. De la fumée s’échappait de la cheminée d’une des chaumières. Je me dirigeai vers cette bâtisse, curieux de savoir qui donc pouvait bien vivre là. Je frappai à la lourde porte de ce qui semblait être une Taverne, et entrai. Une odeur de feu de bois et de bière emplissait l’atmosphère, tandis qu’une horde de « vikings » vêtus de peaux de bêtes tournaient leurs têtes vers moi. Un homme se leva, et s’approcha de moi. Il était grand, et arborait une barbe proéminente qui masquait la quasi moitié de son visage. Ses épaules étaient larges, et ses cheveux bruns ondulés lui donnaient un air sauvage, presque animal, tandis que les bagues et bracelets qu’il portait aux poignets et aux mains étaient signes d’un raffinement certain. La peau de Loup couvrant son dos et nouée à son coup par une boucle en or démontraient qu’il devait être un spadassin capable de prouesses étonnantes. - Bonsoir étranger ! Je suis HarmGave, Thyrr de Ronceltiq Cuxhaven ! Tu m’as l’air de venir de loin ! Qui donc es-tu ? - Je suis GreenHearth, semi-elfe de Naelyn, et Souffleur de Verre. Lorsque je dis « Souffleur de Verre », une étincelle parcourut ses yeux. - J’ai besoin de toi mon petit gars ! Mon ami, Rownger et moi-même sommes justement en train de construire un temple, mais les verres venus de la Capitale sont chers et je trouve qu’ils sont laids et monotones. Tu n’aurais pas une idée ? - Hum, je peux colorer les verres, si vous le désirez. - Tu ferais ça ? Ce serait excellent ! Mais il nous en faut beaucoup, et dans peu de temps… - Oui, si vous me fournissez du matériel. - Volontiers ! Viens donc boire une bière, pour fêter cela ! Je m’assis donc, et bus en compagnie de ces gens, tout en réfléchissant aux verres que j’allais faire. La soirée battait son plein, et leurs bières étaient remarquablement goûteuses. Ce qui fit que, légèrement ivre, je m’endormis sur la table de la Taverne. J’appris le lendemain, après avoir quelque peu décuvé, que le temple en question était dédié à Odin. J’observai les plans, et remarquai que les verres devraient être dans les tons orange-jaune. J’allai cueillir des fleurs, récolter du sable, amener du charbon, et commençai à souffler. Le froid ambiant régnant à Ronceltiq ne m’aidait pas beaucoup, mais je parvins tout de même à des résultats concluants. J’allai trouver HarmGave et Rownger, qui furent étonnés de la qualité des verres, et me permirent de commencer à souffler en plus grande quantitié. Trois semaines s’écoulèrent avant que j’aie un stock suffisant. Les verres furent installés, et je trouvai HarmGave et Rownger contemplant le temple. Ils me remercièrent, et HarmGave m’offrit une lourde bourse de pièces d’Argent. Je lui annonçai mon départ, et il soupira, avant de me demander : - Mais, si nous avons de nouveau besoin de vos services, comment allons nous faire ? - Je vais faire des stocks, et créer un magasin ici, afin que vous puissiez disposer de mes verres. - Avec plaisir. Quelques jours plus tard, grâce à l’aide des valeureux vikings, l’échoppe était en place, les stocks faits, tout était prêt. Je promis de repasser, pour saluer la populace, et re-remplir mes stocks. HarmGave vint vers moi, et me serra la main. Je lui avais signalé que mon régime alimentaire était exclusivement végétarien, et il m’avait amené un panier rempli de fruits, de légumes, de racines, de plantes et d’autres denrées végétales, pour le voyage. Il avait également amené un tonneau avec lui. - Hey mon gars, je t’ai brassé une bonne bière Cuxaine ! La meilleure de tout Stendel ! - Merci infiniment, dis-je en prenant le tonneau. Je les remerciai tous, et montai sur mon Percheron, avant de faire route vers l’Orient, tandis que les rayons du soleil venaient déjà frapper les collines des alentours. Chapitre VII : Shiki No Mura J’avais traversé un désert, dans lequel l’eau m’avait manqué, dans lequel je fus soumis à de terribles mirages, dus à la soif. Je parcourus également d’immenses forêts, verdoyantes et sauvages, à l’état naturel, remplie de vie animale et végétale. Durant mon périple, je traversai aussi des bourgades et des villes gigantesques, des lacs, des mers et même des montagnes, jusqu'à ce matin, où enfin j’étais arrivé à destination. Un vieil homme rencontré quelques jours auparavant dans une Taverne m’avait dit qu’elle se trouvait là. J’étais à Shiki No Mura, la ville des quatre saisons. Je marchais sur les routes de sable, en respirant l’air le plus pur, et me désaltérant de l’eau la plus fraîche. Tout ici vivait en harmonie, pacifiquement. Je contemplai durant de longues heures les bâtiments, avec surprise et étonnement. C’était magnifique. Les couleurs, le bois, les toitures, tout semblait si naturel, si pur… De petits ruisseaux délimitaient les saisons, et chacune d’entre elle avait un temple qui lui était dédié. Cette ville était une perle, brillante comme l’étoile du matin, et pourtant d’une beauté surnaturelle. Des Torii imposantes marquaient l’entrée des Saisons, tandis que de sublimes plantes poussaient dans ce lieu magique. Un bâtiment gigantesque se dressait devant moi. Cela devait être le Palais, à en juger par la taille du monument. Un drapeau aux 4 couleurs de la cité flottait au vent. Je décidai d’entrer. L’intérieur était décoré si parfaitement que je mis plus d’une heure à atteindre la salle principale. Le sol, recouvert d’un doux tissu, était orné de Une femme y était assise, jambes croisées, en train de méditer. Elle portait un kimono vert foncé, parcouru avec du fil d’or. Ses cheveux, noirs comme l’ébène, tombaient sur son dos en suivant le tracé de sa colonne vertébrale. Une odeur de rose emplissait la pièce. - Bonsoir, dis-je. - Bonsoir GreenHearth. Assieds-toi. - Mais comment connaissez-vous mon nom ? - Je le sais. Je suis Toffifi, gouvernante de cette région reculée. Je suis la Daijin. Et je sais aussi que tu as une lettre pour moi, de la part d’Aerandil. - La voilà. Je lui donnai la lettre, qu’elle rangea dans un des tiroirs de la commode de chêne. - Je suis un souffleur de verre, disciple d’Aerandil. - Aerandil à pris un disciple ? Etonnant. C’est un bon pédagogue, tu as du apprendre bon nombre de choses avec lui. -Oui, tant de connaissances. - Nous avons, ici à Shiki No Mura, dans le Palais, une bibliothèque. Tu peux y trouver des ouvrages pouvant t’intéresser. - Merci infiniment Madame, répondis-je. - Appelle moi donc Toffifi. - Hum, j’ai visité votre région, et je me suis demandé s’il était possible de m’y installer. - Si c’est ce que vous désirez jeune homme, soit, installez vous. - Merci à vous madame. Voilà donc mon arrivée à Shiki No Mura. J’y construisis ma maison, en prenant soin de n’utiliser que des matériaux venant des régions alentours. Je passai mes journées dans le Palais, à lire les ouvrages qui y étaient entreposés. J’avais rencontré les habitants, et nous mangions chaque soir ensemble, afin de garder un esprit familial parmi nous. J’avais enfin pu oublier la guerre, les armes, le sang, la mort. J’étais en Paix. Un matin, à mon réveil, un parchemin était posé près de mon brûleur d’encens, à coté de ma pousse de bambou. Quelques mots étaient griffonnés en Kanji dessus, et je mis quelques minutes à les déchiffrer. Bonjour GreenHearth, J’ai besoin de toi pour une tâche spéciale. Viens en Automne, dans la grande tour. Toffi ! :cake : Je souris à la vue du gâteau dessiné sur le parchemin. Je m’habillai, avec un kimono que Monsieur Dicsi, le Suukou Komon, le grand Conseiller de Shiki m’avait offert. Je peignai mes cheveux, avec un peigne taillé dans le bois d’un chêne avoisinant. J’enfilai mes bottes, et me mis en route. J’arrivai devant la tour, et passai quelques secondes à la contempler. Lorsque j’entrai, je découvrir une immense arène, qui, selon Dicsi, était destinée à héberger des combats de Sumotori, sport traditionnel de cette région du monde. Toffifi était là, en train de dessiner des plans. - Green ! J’ai une mission pour toi ! Il me faudrait des verres colorés, pour faire des décorations ! - Quels coloris ? - Noir et rouge. - Je m’y mets de suite. Durant des mois, je soufflai du verre, afin de répondre à la demande de l’immense chantier qu’était l’arène. J’avais trouvé des livres qui expliquaient en détail la façon d’affiner les verres, afin qu’ils aient la forme d’une petite plaque, les vitres. Ces vitres, inutilisées à Shiki pourraient être un avantage ailleurs, pensais-je. Les verres soufflés furent vite installés, et donnaient plus de couleur au paysage. Les verres étaient si bien réussis, qu’un jour, lorsqu’un commerçant de l’Ouest en voyage les vit, il me fit demander aussitôt. L’homme, d’une cinquantaine d’années, aux cheveux gris, et portant une chemise de lin sous un gilet de cuir, discuta avec moi durant plusieurs heures. Il me convainquit d’aller vendre mes verres à travers Stendel, afin que l’argent récolté puisse servir pour Shiki No Mura. J’allai voir Toffifi pour lui demander son avis, lorsqu’elle m’annonça : - Tu devrais ouvrir une échoppe à Shiki No Mura, afin que les voyageurs de passage puissent emporter avec eux un peu de la Paix qui règne ici. - Justement, j’avais pour idée d’aller en vendre en Capitale. - Pour cela, il te faudra une licence. Une lettre demandant l’autorisation de pratiquer du commerce. - Alors j’écrirai ma missive ce soir, et j’irai la porter à Stendel. Puis je reviendrai. - Nous nous reverrons alors. - Evidemment ! - Vas aux écuries, il y a un présent pour toi. - Je ne pourrai jamais assez te remercier… Je me rendis aux écuries, et fut stupéfait. Un étalon noir, une bête magnifique m’attendait. Le ciel était encore rempli d’étoiles lorsque je partis au galop dans la forêt. Un voyage de plusieurs semaines m’attendait. Chapitre VIII : Une licence ? Quatre semaines plus tard, les sabots de mon cheval foulaient les pavés de Stendel. J’arrivai au bureau du commerce, et déposai ma missive sur la table, avant de repartir aussitôt. Je ne voulais pas rester trop longtemps, car Shiki No Mura me manquait déjà. Je repartis le lendemain matin à l’aube. Je vis un pendentif en argent, sur lequel était fixée une émeraude. Elle scintillait, elle était belle. Je décidai de l’acquérir, et l’accrochai directement à mon cou, la laissant pendre sur ma poitrine. J’allai ensuite me reposer, et le lendemain matin, à l’aube, mon cheval galopait déjà dans de plus vertes contrées. Arrivé dans ma demeure, à Shiki No Mura, j’allumai de l’encens, versai de l’eau sur mon visage, et m’agenouillai. Je commençai à méditer, tout en fixant mon pendentif. Il était vert, d’un vert sublime, presque surnaturel. Je levai les yeux au ciel et souris. J’avais trouvé la Paix. Chapitre IX : Epilogue Après mon retour, j’avais continué à Souffler du verre, tout en rendant visite à Aerandil et Laureline. Je ne manquais pas non plus de passer par Ronceltiq Cuxhaven, car je savais que des litres de bière m’y attendaient. HarmGave m’offrait toujours mes consommations, tandis qu’en échange, une réduction sur les verres lui permettait d’économiser ses pièces d’Argent. A Shiki No Mura, les verres étaient une nécessité absolue. Toutes les couleurs y étaient représentées, c’est pourquoi mon travail là-bas était plus important qu’ailleurs. Mais je me plaisais dans cette enclave de Paix, éloignée du monde en guerre, du sang, des massacres. Je revivais. Cela dit, mes magasins continuaient d’être vidés par les habitants, et les marchands de passage. Je devais régulièrement voyager, afin de les remplir, mais cela ne me dérangeait point, puisque cela me permettait de revoir ceux qui m’étaient chers. Les verres les plus vendus étaient les verres verts, mes préférés. « La Paix intérieure vient de sa propre connaissance de soi-même… » - FIN DU RP - Voilà, mon RolePlay est terminé, j’espère que vous l’apprécierez. Pour conclure, j’aimerais remercier toute la communauté de Shiki No Mura, particulièrement Toffifi et MonsieurDicsi, sans qui Shiki n’existerait pas ! En attente d’une réponse favorable de votre part, je vous souhaite un bon jeu ! Votre dévoué GreenHearth, Le Shimin’Shiki Souffleur de Verre
  2. GreenHearth

    Le Viking Saoul

    Merci Ravage, et bonne chance à toi aussi
  3. GreenHearth

    Le Viking Saoul

    Je poste ma candidature commerçante demain soir ! Oui, je me fais de la pub. Et ?
  4. Son royal slip reste pourtant dans nos cœurs.
  5. GreenHearth

    [Appel aux dons]

    Je participe à hauteur de 10 PAs. (Bah oui, c'est aussi la crise en Suisse xD) ÉDIT: C'était un troll donc, le SPLASH pour Ronceltiq m'aiderait pas mal, donc disons 100PAs
  6. Je pense parler pour tous les membres du hameau, en te disant que ton départ est une grande perte, à la fois pour nous, mais également pour tout Minefield... Saches que tu seras toujours le bienvenu au hameau, et que nos portes resteront toujours ouvertes, autant pour toi que pour om24. Bonne continuation, et n'hésite pas à passer sur le forum de temps en temps, pour nous dire bonjour ! Amicalement, GreenHearth et les membres du hameau du Petit Rafiot.
  7. Une petite vue de Shiki depuis le Palais (Oui, je tournais à 1FPS)
  8. Il reste 978 minefieldiens, un d'eux a cru savoir jongler avec des tronçonneuses. Il reste 977 minefieldiens
  9. Bah parce que j'attends toujours les avis.
  10. C'est très joli en tous cas
  11. GreenHearth

    [Flood] Shinsui.

    A genoux devant le maneki-neko !
  12. Premier post édité, j'ai essayé de créer une ressemblance avec la taverne de l'été Qu'en pensez-vous ? GreenHearth
  13. GreenHearth

    [Flood] Shinsui.

    Rofl, j'ai confondu Désolé. J'en ai mis sur la place (des verres cyan)
  14. GreenHearth

    [Flood] Shinsui.

    Bah, actuellement y a un bug qui fait que je peux pas crafter. Mais je vais voir si j'en ai en stock
  15. GreenHearth

    Le Viking Saoul

    Dimanche soir. Si les ébauches de stands que j'ai faits pour Shiki No Mura plaisent à Toffi et à Dicsi
  16. GreenHearth

    Le Viking Saoul

    Je suis prêt à offrir des verres si besoin est
  17. GreenHearth

    Le Viking Saoul

    Les temples dont on avait parlé HarmGave !
  18. Bref, Kepsyn bosse dessus. Topic à lock ?
  19. GreenHearth

    [Obsolete] Listes des bugs

    Presque pareil. Je suis souffleur mais je ne peux plus crafter de poudre de verre coloré.
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