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Tout ce qui a été posté par ColonelBoB
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Salut à tous, J'ai eu la drôle de surprise, ce matin, d'avoir été banni "pour encore 19 jours" en allant sur Minefield. Soit. Il se trouve que, dans tous les cas, j'avais peu de chances de pouvoir me reconnecter dans la vingtaine de jours qui arrive. J'aimerai juste savoir : pourquoi ai-je été banni ? Il ne me semble pas avoir réalisé quelque chose de fautif. Je ne suis qu'un petit constructeur de Nimps, qui joue en collaboration avec madshow sur le projet The City. Je n'ai pas volé dans les coffres, je n'ai rien grieffé... Quelqu'un pourrait-il m'éclairer ? Si j'ai commis quelque erreur ou quelque faute, je m'en excuse, mais je l'ai fait sans le savoir !
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[CONCOURS - La City] Saurez-vous être mégalo?
ColonelBoB a répondu à un sujet de Madshow dans La taverne (non RP)
Je trouve le projet d'Icekill141 très impressionnant ! -
[Riche et Mégalo] La City... under construction!
ColonelBoB a répondu à un sujet de Madshow dans Divers
La City s'agrandit et a déjà englouti la colline sur laquelle se nichait la vieille basillique impériale... Elle est plus gloutonne que le monstre multicolore. Mais peu importe, Madshow, en plus d'être un habile négociateur, est également bon prince ! Une nouvelle cathédrale renaît dans les cendres de la première, mais plus proche du niveau de la mer. Elle sera cependant à l'image du reste de The City, dans laquelle elle va s'insérer : grande et flamboyante ! -
[Refusé]Développement de la route entre Azur et le Havre de
ColonelBoB a répondu à un sujet de ColonelBoB dans Bugs
Voilà, comme j'avais déjà posé quelques dalles pour prendre un peu d'avance, je viens de les retirer et de remettre le sentier en état. D'ailleurs, ce dernier s'arrête donc en X623, Y 73, Z-789. Puis-je le continuer jusqu'à la route principale, ou dois-je le laisser s'arrêter là, au milieu de rien ? -
[Refusé]Développement de la route entre Azur et le Havre de
ColonelBoB a répondu à un sujet de ColonelBoB dans Bugs
Alors tant pis. Désolé d'être intervenu. -
=> Nom : Route entre Nouvelle Azur et le Havre de Paix (nom à préciser) => Dimension : entre 100 et 200 de longueur, 5 de largeur => Hauteur : au niveau du sol => Zone de construction : en surface => Objectif du Projet : décoration/utilité publique => Personne(s) responsable(s) du projet : ColonelBoB ColonelBoB flânait dans les collines de Nouvelle Azur, en compagnie de quelques amis et d'un guide : _ Pour sûr, c'est un fort joli coin que celui-là ! Regardez, d'ici, on aperçoit la célèbre ville d'Azur : un fort joli patelin ! Les rues sont bien agencées, il y a de très beaux monuments et voyez ! Là-bas, on aperçoit l'Héléna qui mouille dans les eaux azuréennes. _ Qu'est-ce que c'est que cette agitation près du pont Chocolat ? m'exclamai-je. _ Ah, ça, reprit mon guide, c'est sans aucun doute une chasse au Kévin. Il y en a un qui a dû parvenir à rentrer dans la ville, mais les habitants l'ont rapidement déniché et lui donne la chasse. Ca fait partie des coutumes locales, voyez-vous. Et puis, c'est une question d'hygiène publique. _ Vraiment ? Que se passe-t-il si on les laisse s'implanter dans une telle ville ? _ Oh ! Au bout de quelques jours, on voit des tours phalliques en cobblestone pousser un peu partout ! Les éliminer avant qu'ils ne fassent des dégâts est une priorité. Regardez ! On dirait bien qu'ils l'ont attrapé. Bon, maintenant, retournez-vous et admirez le reste du paysage. J'obéissai à mon guide et restait cloué sur place face au magnifique spectacle de ces collines escarpées recouvertes d'arbres. La région était encore peu exploitée, on n'y apercevait que quelques bâtisses fort bien conçues et, au loin, la ville en devenir du Havre de Paix. _ C'est vraiment sublime ! finis-je par dire. Je ne comprends pas, personne ne vient s'installer par ici ? _ Oh, vous savez, il y a des restrictions. Et puis, surtout, la zone est difficile d'accès. Il faut quitter la route qui mène au Pont des Origines, là-bas, et puis il faut passer à travers bois et escarpements. Il n'y a qu'un frêle chemin de gravier qui traverse cette vallée, et pas très pratique, en plus. Ce n'est pas demain la veille qu'on aura une route potable ! Pas demain la veille ? Je n'étais qu'un nouveau venu sur ces terres, je n'avais même pas encore à payer mes impôts de citoyen - pas encore - mais je sentais bien que je pouvais faire quelque chose. Aurai-je l'audace de présenter mon projet aux sommités du conseil ? Vous l'aurez compris, cher conseil, mon projet consiste tout simplement à relier la route menant à Nouvelle Azur au Havre de paix, et surtout à améliorer le sentier qui existe déjà, mais qui mérite d'être amélioré. Ce sentier commence en X623, Y 73, Z-789. Ce n'est pas là un projet d'envergure, il aura le mérite de ne pas amocher le paysage, de ne pas s'étendre en hauteur (préservant ainsi les lignes de vue d'une région qui, de toute façon, n'est pas visible depuis Azur et le Havre de Paix) et de favoriser les déplacements. Cette route se présenterait comme suit : un lit de trois dalles de pierres de largeur (et d'une seule dalle de profondeur), entouré de chaque côté par un bloc de Stone. L'avantage de cette route de cinq blocs de largeur, outre d'avoir une plastique agréable à l'oeil grâce à son dénivellé, est d'être très facilement pratiquable. On y disposerait, à intervalles, réguliers, des torches ou des lampadaires. La principale difficulté de ce projet n'est pas matérielle : j'ai déjà rassemblé une bonne partie des matériaux, et le terrain sera facile à transformer. En fait, il me faut surtout avoir l'autorisation des différents partis concernés : tout d'abord celle des villes d'Azur et du Havre de Paix, puisque le territoire concerné relève de leur juridiction. Ensuite, éventuellement, celle des quelques riverains, qui ne devraient normalement trouver que des avantages à ce chantier.
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Bon, c'est bien beau d'avoir profité de mon nouveau grade de paysan pour aller ravager les entrailles de Stendhel, mais, depuis le temps, je n'ai pas revu l'ami Neilmims. Peut-être se trouve-t-il à la taverne ? Là, j'y suis. Je n'y ai pas remis les pieds depuis plus d'une semaine, c'est que tous ces préparatifs administratifs m'ont pris du temps. Oh ! Une nouvelle tête ! _ Bien le bonjour, mademoiselle ! Je ne crois pas trop m'avancer si j'affirme que vous êtes nouvelle dans le coin, hum ?
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O joie inéffable : Minefield réapparaît enfin malgré la tempête, et, à mon retour sur le forum, je m'aperçois que je viens de devenir paysan ! Gloire à Minefield !
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Attendez, attendez... Je viens de faire un passage en mode solo, j'ai fait plusieurs jolis sommes, et pourtant, le point de spawn indiqué par ma boussole n'a pas changé. est-ce que cela signifie que quelque chose buge, ou dois-je tenter un saut dans le vide pour voir si je respawn bien à côté de mon lit ?
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Amusant ! Quand un loup est trempé après être parti dans l'eau, il s'ébroue et se secoue pour se sècher, une fois sur la terre ferme ! C'en est drôle !
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En fait, il n'est pas nécessaire de donner de la viande aux chiens pour qu'ils s'assoient : un simple clic droit et hop, ils s'arrêtent et vous regardent avec affection ! Quant à la rareté des loups, en cinq minutes de jeu version 1.4, j'en ai déjà croisé trois... Dès que l'on attaque un ennemi ou un animal, hop, les chiens de chasse se précipitent dessus et l'égorgent. Bob Lennon aimerait ça !
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_ Bonsoir monsieur. Prenez place. Pas souriant pour deux sous, le gars. Il faut dire, il doit en voir passer plusieurs par jours, des vagabonds comme moi. Je m'attendais à quoi, sérieusement ? Que l'on me déballe le tapis rouge à grand renfort d'orchestres et de confettits en me remerciant à chaudes larmes pour mon arrivée à Stendel ? Non. J'ai vu le camp de réfugié, l'ambassade des nouveaux arrivants et les litiges qui ont lieu lorsque ces derniers empiettent sur les parcelles de terrain des "natifs". Je ne suis pas le premier, et certainement pas le dernier à tenter de me faire une place ici. Il n'empêche... J'étais bien, là, à papoter depuis une semaine dans la taverne de Stendel, avec Neilmims et tout le reste. Mais place aux méandres de l'administration, maintenant. _ Bonsoir, gent sire, si je peux me permettre, vous avez un très joli costume et... _ Avez-vous toutes les pièces recquises pour votre dossier ? _ Ah... Oui oui, je crois. Alors, voici pour commencer mon attestation d'ancienneté. Comme vous pouvez le constater, elle date du onzième jour avant les calendes du quatrième mois... _ Plaît-il ? _ Je veux dire, du 22 mars. Cela fait donc plus d'une semaine que je suis sur les terres de Stendel. _ Très bien. Dîtes-moi, d'où venez-vous, estranger ? _ Ah, mon bon sire, il s'agit là d'une longue histoire à entendre. J'ai vu le jour dans une honnête famille de riches paysans, anciennement nobles et jadis faisant partie d'une vieille branche de l'aristocratie provinciale. Mon aïeul, Oskar von Widmann, fraya cependant de trop près avec les forces interdites du nether - il revint transfiguré et terriblement sanguinaire d'un voyage dans l'autre monde. Dans le pays d'où je viens, ce genre de travers ne plaît guère : lui et tous ses descendants furent destitués du rang notorial et réduits au rang de la roture. Mon aïeul, cependant, possédait moult prérogatives militaires qui causèrent bien des tracas aux autorités impériales. On le chassa, on déchaîna après lui les foudres des répurgateurs. On dit qu'il mena un dernier combat au sein des noires forêts de l'est ; si les autorités affirment qu'il est mort, personne n'a pu en attester en présentant son cadavre... Soit, venons-en à moi : je nacquis donc une décennie après la déchéance des miens. Mon père, anciennement promis à l'héritage, était devenu batelier. Ma mère était contrebandière : triste sort que le nôtre ! Toute mon éducation m'évoquait les grandeurs passées de ma maisonnée... Bien décidé à redorer notre blason traîné dans la boue, je tentai ma chance en devenant aventurier peu après le décès de mon frère cadet, tombé lors de son service en tant que garde de la capitale régionnale. Las : je ne parvins qu'à perdre mes derniers écus quelques jours après mon arrivée dans ladite ville, me retrouvant réduit à combattre en tant que gladiateur pour rembourser mes dettes. Heureusement, je parvins à rencontrer quelques compagnons au détour des tripots et des tavernes, compagnons fort capables auxquels je me liai d'amitié, et avec qui je menai de nombreuses quêtes en vue d'engrenger bénéfices et récompenses. Je me languis de ces temps anciens, lors desquels notre Compagnie du Talabec connaissait succès et aventures. Dieter Trachsel, Félix Grunenwald, Nargond Gorminson et Mormacar Flammepure furent mes principaux compagnons. Un beau jour, après avoir amassé ensemble richesses et blessures, nous nous embarquâmes tous ensemble pour l'ouest, en vue du légendaire Continent d'or où nous étions censés trouver des richesses si grandes qu'elles nous mettraient à tout jamais à l'abri du besoin. Hélas, les dieux furent contre nous : une violente tempête éclata en plein voyage, retourant notre fier vaisseau et nous précipitant tous vers l'abime. Je me réveillai seul, sur une plage inconnue ; de mes compagnons et amis, nulle trace. J'ai depuis bâti de mes propres mains un fortin capable de tenir tête à tous les dangers, ainsi que des lieux de repos fort convenables. Mais la solitude me pèse : je me suis élancé vers l'est, espérant retrouver mon pays et les miens. Maintenant, je suis ici, sans savoir où se trouve mon pays. Alors, en attendant de le redécouvrir, j'espère bien m'installer en ce lieu et en découvrir tout l'exotisme. _ Bien. Votre certificat de bienséance langagière, je vous prie. _ Voici. Il atteste que je me refuse à l'emploi de tout autre langage que celui que j'emploie actuellement, ce qui exclue les langues SMS, kikoolol, proto-geek et débilo-sauriennes. _ Excellent. Quelles sont les raisons de votre venue dans le royaume de New Stendel ? Quels sont vos projets ? _ Et bien, disons que je suis venu à New Stendel pour pouvoir profiter dans un cadre de plus grande envergure de l'expérience que j'ai acquise seul. J'ai déjà mené quelques projets architecturaux d'envergure moyenne, mais qui restaient d'une qualité supérieure à la normale - en toute modestie - même s'ils n'arrivaient pas au niveau de perfectionnement ou d'originalité des grands maîtres. J'espère que mon séjour ici pourrait me permettre de contribuer à l'effort de construction de Stendel, tout en enrichissant mon expérience personnelle. _ Et concrètement ? _ Concrètement, cela signifie me trouver un petit coin tranquille, y bâtir ma maison en récoltant des ressources, avec l'autorisation des autorités puis, une fois que les conditions me le permettront, acquérir le grade de citoyen et m'installer dans une ville. Peut-être tenterai-je l'expérience de commerçant. _ Bien. Qu'avez-vous visité pendant votre séjour en quarantaine ? _ New Stendel, bien sûr, mais aussi ses environs directs, l'ambassade des nouveaux arrivants en particulier. J'ai également beaucoup voyagé à la recherche de la fameuse Nouvelle-Azur, et je n'ai pas été déçu du voyage. _ Votre photo d'identité. _ Voici. _ Signature. _ Là. _ Ici encore. Et là. _ Voilà. _ Très bien. Comme vous le savez, manant, nos seigneurs traitent un par un les nombreux manuscrits qui leur sont envoyés. En attendant qu'un de nos nobles - rendus tels par la grâce du tout-puissant - daigne jeter l'oeil à votre requête, je vous conseille de prendre votre mal en patience. _ J'ai compris. En attendant, ai-je le droit d'aller me confectionner une bêche et de me choisir un lopin de terre à cultiver ? _ Non. Vous restez ici, et vous attendez qu'on daigne vous réponde. _ Arf. Très bien.
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Un acte de piratage des plus déplorables, inutiles et lâches. Toute notre affection et notre soutien à Fanta et à Bob Lennon, eux qui nous offrent des vidéos aussi utiles que divertissantes ! Empoignez vos souris de la revanche, faites tonner les claviers de la vengeance et visionnez successivement tous leurs épisodes sur Youtube en cliquant sur "j'aime" à chaque fois pour rétablir leurs vidéos dans les premières places des moteurs de recherche ! Donnons leur plus de p-p-p-p-puissance ! Courage les gars !
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Soit, je m'occuperai de ce logiciel dès que j'en aurai le temps. Vous me direz, au delà de vagabonder, qu'ai-je à faire ? Diantre ! Il semblerait que j'aie inversé les coordonnées au moment de me rendre au fortin doré. En 100, -1200, il n'y a que de l'eau...
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Le serveur "mumble"... Qu'est-ce donc ? Tu m'intrigues, secourable compagnon, mais l'offre paraît intéressante.
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Diantre ! Un autre compatriote mutique ! Pour sûr, un compagnon de voyage sera des plus apprécié, en particulier si nous partageons les mêmes peines et les mêmes découvertes ! Je vous remercie de votre accueil, à vous comme aux bienveillants habitants du fortin doré. Je me sens immédiatement plus à l'aise ! Figurez-vous, chers amis, que je me suis trompé de chemin en cherchant à aller chez vous. Après bien des heures passées à flaner sur les routes et en travers des collines, en admirant vos réalisations et vos paysages, je me suis trouvé confronté ni plus ni moins à l'entrée de la ville d'Azur - la légendaire ! Quel bonheur ce fut pour moi que d'arpenter ces rues mythiques, en admirant au passage le célèbre phare de la ville ou une certaine maison mise en vente et dont la construction fut annoncée par monts et par vaux par la déesse Renommée ! Je suis revenu ici entre temps, après avoir connu les affres du Dé à coudre... Mon prochain objectif est donc d'attendre le Fortin doré, je ne peux décemment pas refuser une telle invitation ! Au fait, mes amis, j'ai une question qui me taraude et à laquelle vous pourriez peut-être apporter une réponse... Est-il normal que je sois infligé tous les quarts d'heures d'évanouissements soudain ? (Traduction non RP : est-il normal que mon Minecraft plante toutes les quinze minutes à peu près lorsque je joue sur un serveur ? Est-ce dû aux bugs ? Au serveur ? A la configuration pourtant honnête de mon ordinateur ? A mon statut de vagabond ?)
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(En apparté, en dehors du Roleplay : oui, j'imagine bien que tu n'as pas adopté des pseudonymes différents sur le forum et dans le jeu ; je comptais juste jouer mon rôle de nouvel arrivant enthousiaste, comme tout bon rôliste se doit de le faire. Hop, je repasse en RP) Hum hum... Ah, vraiment ? Les bonnes volontés sont rares de nos jours, je suis heureux de savoir qu'il existe encore des hommes prêts à aider leurs prochains sur cette terre ! Laisse-moi donc t'offrir un verre pour te remercier de ta sollicitude, camarade, et fais-moi le plaisir de me décrire ce fameux fortin doré, tu m'intrigues. Est-ce là une copie du temple du Pavillon d'or, qui a originellement brûlé lors de l'incendie de 1949 ? Ou est-ce une construction proprement originale ? J'ai suivi tes conseils, et, après m'être extasié devant l'inattendue légèreté de New Stendel (a-t-on idée de construire des villes sur de si frêles promontoires ?), je me suis un peu perdu dans les contrées environnantes. Heureusement, après avoir trouvé l'ambassade des nouveaux arrivants, tout est devenu plus clair ! Je compte me lancer en quête de ta ville au plus tôt mais, pendant que mes jambes se reposent, savourons cet amer breuvage et raconte-moi un peu les moeurs de ce pays et de ses habitants !
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Hola ! Salut à toi, sympathique gaillard ! Le fortin doré, dis-tu ? Je m'y rends de ce pas pour aller le visiter ! Mais dis moi, quel est ton nom et quel est ton rôle dans cette magnifique contrée ? Serais-tu un sergent rectruteur zélé ne désirant que le bien de sa cité ? Un habitant affable et accueillant ? Partage donc une choppe avec moi, l'ami, je te paye un verre !
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Tiens tiens... Ils ont une jolie place pour accueillir les nouveaux arrivants, on dirait. Ca alors ! Des panneaux fluorescents ! C'était donc vrai ! Ces gaillards sont vraiment en avance sur leur temps. Bon, il doit bien y avoir un coin où s'en mettre un peu derrière la cravate avant d'aller explorer les environs. Bien. Echoppe, commerce, échoppe, magasin, commerce... Ah, une taverne. Zut, j'allais oublier mon sac. D'un certain côté, il est vide, ce n'est pas comme si j'allais perdre quelque chose d'important. Alors, cette taverne... C'est cossu, dîtes donc ! Très bonne ambiance. Ca laisse présager de bonnes choses pour la suite. Bon, le tavernier me regarde d'un air bizarre, il est vrai que j'ai entendu parler du traitement que l'on infligeait d'habitude aux vagabonds dans ce pays. Le secrétaire de la mairie de cette ville - New Stendel, c'est ça - a bien tenté de me mettre en garde et m'a méticuleusement rappelé toutes les règles auxquelles j'étais astreint en tant que vagabond sur ces terres. Bon, je ne suis pas là pour juger, il a tout de même été bien gentil de me donner un coup de cachet sur mon laissez-passer, la cire est encore toute chaude, mais je me demande ce que Jacques Jerouac penserait de la situation des sans-abris dans cette contrée. Ah oui, le tavernier. C'est tout juste s'il n'était pas sur le point d'appeler les liquidateurs. Je vais commencer par lui commander un verre avec mes dernières piécettes : _ Bonjour, mon brave. J'aimerai boire une de vos fameuses bières brunes. On dit qu'elles sont remarquables ! Leur renommée transcende les frontières. _ Il n'y a qu'ici qu'elles sont brassées, faut dire. _ Raison de plus ! Accepterez-vous de m'en servir une en échange de cette authentique pièce de monnaie? L'autre inspecte mon argent, fait la moue, mais l'empoche tout de même. Ca reste du bon métal. _ Z'êtes pas d'ici, vous, je me trompe ? _ Vous ne vous trompez pas, sieur tavernier. Je suis arrivé hier soir au bureau des immigrés de New Stendel, je découvre la ville aujourd'hui même. _ Vous savez que vous n'êtes même pas censés avoir le droit de m'adresser la parole, normalement ? _ Oui, je suis au courant. Vous comptez me dénoncer ? L'autre gaillard me fait attérir ma choppe entre les mains. _ Non, ça passera pour cette fois. C'est juste qu'on a eu des problèmes avec les nouveaux venus, avant, vous comprenez ? Rien de bien sérieux, hein, ils n'étaient pas méchants, mais bon, ils n'arrêtaient pas de faire un raffut pas possible, ça pouvait plus aller, on ne dormait plus dans le coin. Au bout d'un moment, des bons gars qui habitaient là depuis toujours parlaient de s'en aller dans un coin plus calme. C'est pour ça qu'on a interdit aux vagabonds de s'exprimer. Mon interlocuteur se penche subitement vers moi et me chuchotte à l'oreille : _ Et puis, entre nous, ils parlaient un langage étrange, limite incompréhensible. Ca faisait peur. _ Ne vous en faîtes pas, brave homme, j'adopterai une attitude mutique dès que cette bière succulente aurait franchi la barrière de ma langue ! Mon exclamation fait sourire ce sympathique riverain. Peut-être un futur voisin, qui sait ? Je trempe enfin mes lèvres dans l'épais breuvage qui occupe tout le volume de ma choppe. Hum... Le délicieux goût du houblon fermenté des plaines de New Stendel. Un vrai délice. Voilà qui me remet sur pied, après des semaines passées à me contenter de jambon cuit et de pain rassi. Je suis encore tout occupé à retirer la mousse qui s'est dispersée dans ma barbe que le tarvernier m'apostrophie de nouveau : _ Au fait, monsieur l'étranger, vous ne m'avez toujours pas dit qui vous êtes et ce que vous venez faire là. _ Ah ! J'en oublie les plus élémentaires règles de politesse. De là d'où je viens, on m'a toujours appelé Colonel BoB. Il y a quelques mois, après un naufrage, je me suis retrouvé seul, sur une plage inconnue et déserte. Personne à l'horizon : uniquement des collines et des monstres une fois la nuit tombée. Bref, je vous passerai les détails, toujours est-il que je suis parvenu à me constituer un abri des plus sympathiques - du genre "tour phallique en haut de la colline", si vous voyez ce que je veux dire - avant de perfectionner mes techniques et mes systèmes défensifs de semaine en semaine. J'ai fini par parvenir à me constituer un lieu de vie des plus confortables et des plus esthétiques, bien loin de l'austère rudesse de ma première forteresse. _ Ah oui, je vois ! On en a eu, des comme ça, dans le temps... _ Voilà. Toujours est-il que, malgré tout le confort de cette vie passée à travailler seul, j'ai fini par me lasser du traditionnel rythme minage-craftage-dodo. La vie en solitaire me pèse. Alors, j'ai rassemblé toutes mes réserves, je me suis équipé de mes meilleurs outils, et je suis parti vers l'horizon. _ En quête de nouvelles aventures ? _ Pas vraiment, non. En quête d'un pays dans lequel habiter, un pays dans lequel je me sentirai bien, et moins seul. _ Ah, si vous venez dans cette optique là, vous trouverez tout ce qu'il vous faut ici, mon petit monsieur. Mais vous vous êtes arrêtés à New Stendel parce qu'il s'agit de la première ville que vous avez croisée ? _ Ah, ça non ! J'en ai vu bien d'autres, croyez-moi. Mais, de toutes, celle-là est la plus belle ! _ Sûr, on a bossé dur pour ça. J'imagine que ça ne devrait pas poser de difficultés pour que vous vous installiez dans le coin. Mais, au fait, vous êtes au courant des règles de la contrée ? _ Vous parlez de mon devoir de faire profil bas pendant une semaine, avant de pouvoir postuler au grade de simple paysan ? De l'obligation de m'acquitter de l'impôt pour pouvoir utiliser des outils de qualité supérieure ? Des droits réservés aux commerçants ? Je sais tout cela, oui, et je suis prêt à m'y plier. _ Bien. Vous z'êtes pas un pyromane, des fois ? _ Oulah non, que les dieux m'en gardent ! Je n'aurai vraiment pas d'intérêt à l'être. On m'a dit de plus que vos gendarmes étaient des plus efficaces. _ Pour sûr, ça ! Tenez, regardez là-bas, de l'autre côté de la rue. Vous les voyez, les deux hommes en rouge ? _ Oui oui. Pourquoi tiennent-ils ce jeune homme en habits bleu clair ? _ On les appelle les modérateurs. Ils vont punir ce dénommé Jean Kévin pour ses nombreuses infractions. _ Diantre, mais que font-ils avec cette pioche en diamant ? Ils ne vont pas... Grands dieux ! _ Ah ! Pour sûr, ça doit faire mal ! _ On dit qu'il s'agit d'une partie particulièrement sensible de l'anatomie humaine... _ Le malandrin doit le savoir bien mieux que nous, maintenant ! _ Soit, je saurai me tenir à carreau. J'avais été prévenu, de toute façon. _ Vrai ? Par qui donc ? _ Et bien, dans les autres villes, j'ai souvent pu assister à la lecture de grandes oeuvres composées par un homme de votre contrée. Comment se prénomme-t-il, déjà ? Hum... Il me semble qu'il est président d'une ville nommée New Azur... _ Ah ! Je vois bien de qui vous voulez parler ! _ Soit. On m'a dit beaucoup de bien de votre pays, et cette sympathique discussion ne réfute en rien ces rumeurs ! J'attendrai le temps qu'il faudra pour m'insérer dans votre communauté. Dîtes-moi, ça vous dérange si je reste ici, le temps que l'administration m'accorde le droit de travailler un lopin de terre ? Il me reste quelques pièces d'or de chez moi, pour vous dédommager, et je pourrai peut-être engager une autre conversation avec quelques habitués. _ Faîtes, étranger ! Soyez le bienvenu à New Stendel ! Et voilà, j'étais assis à une bonne table, à regarder les habitants de la ville passer dans ses rues pavées. Arriverai-je à discuter avec d'autres habitants ?