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Tout ce qui a été posté par Tyroine
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C'est un bug récurrent, le mieux aurait été de ne pas péter le panneau.
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Tu es peut-être extrêmement malchanceux ou pas vraiment doué. En trois jours sur le Nether j'ai tué plus d'une centaine de personnes, je n'ai jamais eu de réel problème pour parvenir à tuer mes victimes. Même lorsqu'elles se planquent dans une forteresse, il y a toujours un moment où quelqu'un entre ou sort, et là il suffit de rusher et faire un massacre.
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Il me semble qu'il s'agit d'un plugin maison.
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Comme le relatent les écrits de la bibliothèque d'Eleriel, l'académie des mages a été fondée sur le continent actuel il y a fort longtemps. C'est à la fin de son âge d'or que s'est bâtie sur un continent lointain, la ville de Stendel. Les personnes s'y étant installées le faisaient soit par fantaisie, mais surtout car ils pensaient être à l'abri de toute chose tant que les mages seraient dans les environs. C'est ainsi qu'ils furent épargnés des monstres durant de nombreuses années, ces derniers allant même jusqu'à servir d'entraînement pour les mages de combat. La ville s'était rapidement construite des mains de mages et citoyens normaux, et elle devint des plus prospère. Néanmoins, les livres content que trois grandes révoltes ont eu lieu au sein même de la ville. Les premières spontanées et de moindre importance, rapidement calmées par les mages. Ces derniers ne pensaient qu'à eux et à perfectionner leur magie. Ils n'apportaient plus aucune aide aux habitants d'Eleriel, et les monstres commencèrent à revenir petit à petit pour effrayer le peuple, jusqu'à ce qu'il y ait la première victime. Un beau matin, on avait retrouvé le corps d'un enfant dévoré et dépecé sans doute par quelques zombies rodant la veille. Le peuple d'Eleriel s'insurgea contre l'académie des mages, par peur et par colère; ils disaient ne plus être à l'abri, mais les mages ne les écoutaient pas pour autant. Ils étouffèrent les rébellions avec de longs et fastidieux discours, aussi démagogues que trompeurs. Les années s'écoulèrent, moins paisibles, plus sombres... Le destin de la cité devenait de plus en plus branlant. Les victimes se multiplièrent, les mages devinrent de plus en plus arrogants, se pavanant parfois sur les grandes places et prenant les civiles de haut. Il y eut même quelques dérapages, où un mage avait failli calciner un homme qui avait eu le malheur de le bousculer. Pendant ce temps, les quatre grands mages, trop préoccupés par la source de magie principale menacée par divers complots, ne purent entendre les plaintes des habitants d'Eleriel, jusqu'à ce que le drame se produise. L'académie fut assiégée par fermiers et paysans furieux et enragés, qui malgré leur faiblesse spirituelle faillirent prendre le dessus sur les mages déboussolés et désorganisés. Ils vandalisèrent l'académie, brisèrent les fenêtres, tuèrent sans aucune retenue les mages les plus faibles qui ne purent répliquer, et avancèrent à une vitesse folle dans les couloirs de marbre. Mais leur chemin fut rapidement bloqué par le cercle d'élite de l'académie. Un groupe d'une dizaine de mages des plus malsains, à l'origine des complots pour dénicher la source de magie tant convoitée. Leur meneur portait le nom de Zarog. Aucun sentiment ne transparaissait dans ses yeux froids, et à l'aide de ses acolytes il orchestra un véritable massacre dans les remparts de l'académie, rapidement imprégnée de grandes quantités de sang et de cadavres. Terrifiés par les sorts mortels qu'incantaient les mages diaboliques, les habitants prirent la fuite et abandonnèrent en une seule nuit l'académie désormais vide et silencieuse. La plupart des mages étaient encore sous le choc, et ce n'est que peu de temps après que les quatre grands mages sortirent de leur pièce secrète où ils s'entretenaient, constatant l'étendue des dégâts. Pris d'une immense honte et d'une grande culpabilité à cause du chaos qu'ils n'avaient pas su empêcher, ils quittèrent tous quatre l'académie maudite, avec l'intention de se faire oublier à jamais. Ils pensaient toutefois que la "pierre angulaire" serait toujours à l'abri même sans leur protection. Ils s'enfoncèrent donc dans les profondeurs de la nuit sous les yeux satisfaits des dix mages à la source de tout ces malheurs. La plupart des autres mages partirent à leur tour, préférant éviter un nouveau désastre. Les acolytes étaient désormais les derniers membres de l'académie, et pouvaient s'adonner pleinement à la recherche du pouvoir convoité. Quatre d'entre eux étaient les apprentis directs des quatre grands mages, mais celui qui sortait du lot était évidemment Zarog. Sans lui, ils n'auraient jamais pu trouver la source de magie... car ils la trouvèrent seulement deux ans plus tard. Enivrés par l'infini pouvoir qui parcourait leur corps spirituel, ils décidèrent de traquer leurs anciens maîtres pour se débarrasser des seuls qui pourraient sceller le pouvoir dont ils débordaient. C'est ainsi qu'ils entreprirent de traquer les mages deux ans après leur départ. Ils questionnèrent toute personne susceptible de les avoir croisé, et suivirent toutes les pistes qu'ils purent trouver. Mais alors que les semaines passaient, les dix sorciers rencontrèrent un problème d'ordre bien plus grave. Chacun d'entre eux avait assimilé une partie de la source de magie, mais tous n'étaient pas suffisamment forts spirituellement pour conserver leur enveloppe charnelle. Dépassés et torturés par ce pouvoir trop grand pour eux, ils périrent les uns après les autres, leur corps disparaissant dans un halo de lumière vive. Six d'entre eux périrent dès le premier mois. Seuls les quatre apprentis subsistaient encore, et parvenaient à conserver l'effroyable puissance magique en eux. Le plus effrayant d'entre eux était certainement Zarog qui, se refusant à abandonner ne serait-ce qu'une once de magie, entreprit d'assimiler les "parts magiques" de ses camarades morts, emmagasinant toujours plus de puissance. Les mois passèrent, et ils avaient tenu bon. Ils se trouvaient désormais sur un nouveau continent, totalement inconnu. Ils apprirent l'existence de Stendel, et surent de suite que leurs maitres avaient fondé cette capitale. Une seule personne se présenta devant les murs de la cité, Zarog. Devenu fou à lier et réclamant toujours plus de puissance, il avait assassiné ses propres amis durant leur sommeil pour s'emparer des dernières bribes de la source magique originelle. Mais il était en train d'atteindre ses limites, il trainait son corps avec difficulté, son teint avait blanchi et ses yeux effrayants étaient injectés de sang. Son heure était arrivée. Siégeant dans la célèbre tour des mages, les quatre maîtres ressentirent brusquement leur ancien pouvoir s'approcher de la ville. Ils s'empressèrent d'aller à l'encontre de Zarog, effarés par sa volonté de fer lui ayant permis de conserver son corps. Ils purent lire sur ses lèvres un sourire malsain avant qu'une gigantesque lumière aveugle l'ensemble du nouveau continent, donnant suite à un terrible cataclysme. Le cataclysme que l'on connait désormais comme celui ayant ravagé ces contrées. Zarog savait pertinemment qu'il allait mourir, mais son véritable souhait était de tout dévaster et emporter ses maîtres dans sa mort. Il ne fut comblé qu'à moitié. Effectivement, presque la totalité du continent fut ravagée... Néanmoins, les quatre grands mages fondateurs de New Stendel parvinrent non seulement à survivre, mais en plus de cela ils avaient agis de concert afin d'élever la grande capitale dans les airs, évitant ainsi sa destruction totale. La suite, vous la connaissez sans doute. Bien qu'acclamés en héros, les mages quittèrent la capitale et firent déplacer l'ancienne académie des mages à l'ouest de la capitale, pour enfin reprendre la place qui leur revenait de droit.
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Dans les entrailles d'Eleriel, il existe une pièce d'extrême importance et que rares personnes ont pu voir. Non seulement car son accès fut toujours prohibé, mais aussi car elle abritait une incroyable source magique, et quiconque possédant un corps astral magique trop faible ne pouvait supporter sa proximité. La salle des arcanes, la source magique, et bien d'autres noms lui furent attribués au cours du temps. Si vous feuilletez les grimoires des archives de la bibliothèque de l'académie des mages, vous pourrez tout apprendre à son sujet. A condition bien sûr que vous soyez apte à déchiffrer ses pages incompréhensibles pour un humain normal. D'après ces anciens écrits, l'origine de la salle des arcanes proviendrait de la puissance spirituelle de quatre anciens grands mages, connus comme les plus puissants des ères passées. Leur puissance magique était incommensurable, et ils se rendirent compte bien rapidement que leurs faits provoquaient plus de désastres que de paix sur Stendel. Las d'être rejetés par le peuple qu'ils horrifiaient, ils quittèrent tous les quatre la grande ville jusqu'à trouver un endroit suffisamment grand et désert pour que leurs pouvoirs ne puissent plus influer sur les populations environnantes. Mais leur route fut ardue. Ils traversèrent mers et déserts, bravant mille dangers. Quand l'un d'eux perdait sa concentration, l'océan se déchainait et manqua plus d'une fois de les emporter dans les abysses infinies. Lorsqu'un autre fut pris d'un sacré rhume lors d'une traversée de désert, les tempêtes de sable se multipliaient, pulvérisant plus d'une fois leurs abris de fortune. Leur trajet fut long et extrêmement épuisant, mais ils trouvèrent finalement leur terre sacrée. De grands espaces verts à perte de vue, ici plus rien ne pourrait leur arriver de grave... A moins que l'un d'eux bouillonnant de rage vienne un jour à incendier les terres. Conscients que tôt ou tard leurs pouvoirs allaient devenir un fardeau bien trop lourd pour leurs épaules de mages, ils décidèrent de scinder leur corps spirituel en deux. Ainsi, ils perdirent plus de la moitié de leur force, et les quatre magies libérées fusionnèrent. A leur grande surprise, il n'y eut guère d'explosion ou d'éléments déchaînés... Le flux magique s'était stabilisé de lui même, formant alors une petite boule de lumière violacée, stable et paisible. C'était impensable, mais l'invisible était devenu matière, un objet, une relique. Une véritable source de magie quasi infinie venait de naître sous leurs yeux ébahis. Ils jugèrent cependant l'artefact bien trop dangereux pour être simplement gardé au milieu d'une prairie, et décidèrent de fonder la désormais célèbre académie de magie, Eleriel. Ils consacrèrent vingt années de leur vie à édifier de leurs propres mains, et grâce au reste de leurs pouvoirs magiques, cet immense bâtiment à la gloire des mages. La source arcanique était profondément cachée sous l'édifice, et ils purent enfin oublier leurs tracas et se servir par petites doses de son influence magique pour animer l'académie. Les murs, les escaliers, le feu... Tout semblait être vivant, avoir une volonté propre. N'est-ce pas là une parfaite école de sorciers ? Les contrées de Stendel eurent vite appris l'existence de l'endroit, et il ne fallut pas beaucoup de temps avant que d'apprentis magiciens venus de tous les coins du pays quémandent leur adhésion à l'académie. C'est ainsi que cinq ans plus tard, elle rayonna parmi les merveilles les plus populaires de Stendel de par son succès, et forma de nombreux mages grâce aux enseignements des quatre plus puissants mages du royaume. Malheureusement, la soif de pouvoir et de connaissance est une chose très délicate à contrôler. Certains mages commençaient à sentir l'effroyable puissance magique cachée sous le sol de l'académie, et petit à petit leur cœur se laissa corrompre par l'avidité magique. C'est durant cette période que le peuple se souleva face aux mages qui devenaient de plus en plus arrogants et égoïstes à de nombreuses reprises... Et l'académie fut désertée rapidement, ne devenant plus qu'un souvenir. Néanmoins, les plus arrogants d'entre eux n'avaient pas dit leur dernier mot. Ils continuèrent à chercher avec acharnement la source du pouvoir de l'académie. Si bien qu'un funeste jour, les acolytes imprégnés du mal parvinrent à trouver la boite de pandore, et firent l'erreur de vouloir se l'accaparer. Le flux magique fut perturbé par leurs corps spirituels instables et maléfiques, et le cauchemar commença alors. Le cataclysme que l'on connait désormais pour avoir défiguré Stendel fut causé par l'explosion magique de l'artefact, dévastant tout le pays. Pendant ce temps, les quatre grands mages qui avaient quitté l'académie suite aux soulèvement du peuple, réunirent leurs grands pouvoirs, bien qu'affaiblis par la perte de leur moitié, et téléportèrent la grande ville de Stendel du sol, évitant sa destruction. Elle flottait alors au dessus de la mer, et ils furent acclamés et reçus comme les créateurs de miracles. Les mages orgueilleux avaient été soufflés par l'explosion, et l'académie avait connu le même sort que Stendel, sauvée du souffle dévastateur. Les quatre grands mages reprirent ainsi leur place légitime, désormais respectés par la population.
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Bon ben je devrais pas être loin de cet hypothétique achievement
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Sans doute parce que tu n'as pas payé ta taxe.
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L'histoire qui est la mienne est teintée de douleur et de désespoir. Il arrive des moments où mon esprit retrouve son entière lucidité, et je parviens ainsi à me rappeler qui je suis. Ou plutôt devrais-je dire, qui j'étais... Car je ne suis plus que haine sanguinaire et ténèbres. Il y a de cela vingt années, j'habitais dans la grande ville de Stendel. Ma seule famille était mes parents, et je gagnais ma vie en construisant des maisons et en les revendant un peu partout dans nos contrées. J'avais des périodes assez nomades, j'ai beaucoup voyagé. Sans doute trop longtemps... Car un jour je ne parvins jamais à retourner chez moi. Je marchais depuis des semaines, seul, sans jamais trouver le moindre signe de civilisation. J'ai erré interminablement dans un désert aride aussi morne qu'une pierre tombale. Mes réserves de nourriture étaient vides, et construire des abris temporaires devenait de plus en plus difficile à cause des tempêtes de sable. Je sentais que ma vie allait toucher à sa fin. Ma gorge était asséchée, j'avais à peine assez de force pour mouvoir mes jambes. Je me laissa finalement tomber sur mes genoux, le regard dans le vague... J'observais l'horizon lointain et infini. En quoi aurais-je bien pu croire ? Il n'y avait plus aucun espoir. La fatigue me tiraillait tellement que je faillis abandonner et me laisser mourir dans le sable, qui m'aurait sans doute recouvert faisant disparaitre mon corps à jamais. C'est à ce moment précis que la faucheuse décida de m'épargner. Je sentis mon corps tout entier s'enfoncer dans le sable. Mais cela ne ressemblait pas à des sables mouvants, en vérité j'aurais pu m'en extirper si j'en avais la force. Je retins mon souffle, guidé par l'instinct. Je commença à m'enfoncer de plus en plus vite, puis sortit avec étonnement du sable. Je chuta durant deux secondes, m'écrasant douloureusement sur un sol de pierre. Le sable coulait inlassablement dans une grande cavité dans laquelle j'étais tombé. Je réussis à rouler pour me dégager du sable, exténué, le visage couvert des grains arides. C'est avec stupeur que ma main frôla une matière froide. J'entrouvris les yeux avec peine. Une source d'eau souterraine ! Mon sang ne fit qu'un tour, et je me laissa tomber dans la source. Je me souviens être resté la moitié d'une minute sous l'eau, puis avoir ressortit la tête pour respirer. Mon corps était à peu près nettoyé du sable, et mon instinct de survie me poussa à replonger immédiatement la tête pour boire l'eau. Étonnamment, elle était potable. Après avoir passé de longues minutes à me réhydrater, je sortis de l'eau commençant à recouvrer mes forces. Je jeta un regard intéressé aux alentours. La grotte était petite, mais un passage lointain était quelque peu illuminé d'une lumière embrasée. Puisque cette destination semblait être la seule sortie, je m'en approcha prudemment. J'y découvris une nouvelle source, bien plus étrange que celle que je venais de boire. Le sol était entouré d'une pierre très étrange, remplie de toutes parts d'une lueur violacée. Je n'avais jamais vu cela auparavant, mais cette lumière me fascina. Je me souviens être resté une éternité à contempler cette merveille visuelle. Soudain, je tressaillis en entendant de multiples voix s'échapper de la source. J'avais le sentiment qu'elles m'appelaient... J'hésitais un moment, puis finalement je pris mon courage à deux mains et me laissa tomber dans ce qui est aujourd'hui connu comme un portail vers l'enfer... Le Nether ! La chute fut bien plus brutale qu'auparavant, et je perdis connaissance alors que mon corps heurta un sol brulant et incandescent. Plusieurs heures s'étaient écoulées avant que je me rende compte de ce qui était en train de m'arriver. Je sentis immédiatement que du sang s'était échappé de mon crane, et le reste de mon corps était comme calciné. La douleur fut vive et rapide, m'extirpant un cri de douleur raisonnant à travers l'immense caverne remplie de laves et de monstres en tout genre. J'aurais pu remercier le ciel s'il y en avait un en ce bas monde, car l'endroit où j'avais atteri me protégeait des fantomes et des autres immondices habitant cette abysse. C'est ainsi que ma vie devint un cauchemar. Je suis parvenu à survivre encore deux jours sans manger. La faim torturait mon estomac et mon corps brûlait de plus en plus à chaque journée qui s'écoulait dans le Nether. Par chance, j'étais parvenu à trouver un os en forme de pointe durant mes pérégrinations hasardeuses, j'ignore encore comment j'étais parvenu à éviter les ghasts... A vrai dire, je pouvais les voir de loin et prendre de l'avance pour fuir. A ma grande surprise, je me trouva face à face avec ce qui semblait être un cochon zombie. J'ignorais alors que cette espèce d'outre-tombe était neutre à l'égard des autres espèces vivantes, et je commençais déjà à sombrer dans la folie à cause de la faim. Je me rua sur lui alors qu'il me tournait le dos, et planta directement mon arme temporaire dans la nuque, transperçant sa gorge. Un coup normal ne l'aurait pas tué, je l'avais ressenti. Mais j'avais heureusement pu l'abattre avec celui-ci. Les minutes passèrent, et mes mains furent plongées dans son sang et je m'affaira à dévorer ses entrailles chaudes et ses boyaux. Les larmes perlaient sur mes joues... Je me transformais en monstre, mais mon esprit était bien trop instable pour que je puisse m'arrêter de dévorer cette chose. J'entendis alors des râles et des hurlements de rage non loin. Je ne savais pas encore que ces zombies se déplaçaient en groupe, et j'eus à peine le temps de brandir l'épée de leur camarade qu'ils se ruèrent sur moi. La suite est bien trop floue désormais... Je me souviens m'être réveillé au milieu des corps mutilés et dévorés de mes trois assaillants. Si j'avais pu me regarder dans un miroir, j'y aurais aperçu un être n'ayant plus grand chose d'humain, à la peau presque totalement brulée et couverte de sang séché. La suite n'est pas bien différente de mon premier jour en enfer. De fil en aiguille, ma conscience humaine s'effritait et je tuais de plus en plus de ces monstres pour survivre et manger à ma faim. Chaque nouvelle journée me poussait dans les ténèbres. Chaque mètre que je parcourais vers la folie me forçait à m'enfoncer dans les entrailles brûlantes de ce monde. Les années passèrent, interminables, douloureuses... Jusqu'à aujourd'hui. Presque vingt ans se sont écoulés. Hahaha.. Je n'ai plus aucune notion de temps. J'ai creusé de mes propres mains ensanglantées la roche qu'on appelle la pierre de Nether, jusqu'à atteindre le fond des enfers. J'y modela de mes mains damnées une grotte vulgaire, où je passais la plupart de mon temps recroquevillé dans une obscurité totale. Là où je me trouvais, même les incessantes plaintes des Ghast me semblaient lointaines. Je ne sortais plus que pour assassiner de sang froid des monstres, et je retournais aussitôt fait au fond de ma prison obscure. Je ne buvais plus que leur sang infâme, puisqu'il n'y a pas la moindre goutte d'eau dans le Nether. C'est ainsi. Tendez l'oreille vers ma grotte et vous entendrez mes longs râles pleins de haine et de folie. Sang.. Boyaux... Tels sont mes mots. Néanmoins, quelque chose est venu troubler ma vie ces derniers jours. N'allez pas penser que je n'ai jamais cherché à retourner chez moi, cela m'était seulement impossible. Il aurait fallu passer au travers de centaines de monstres pour chercher une sortie qui n'existait pas, car le portail qui m'avait laissé entrer avait disparu... Jusqu'à dernièrement. Un immonde cafard s'est introduit dans cet endroit maudit et s'est auto-proclamé régent du Nether. Quelle est donc cette farce ?! Cet endroit n'appartient à personne, il n'est que chaos et désolation, et la dernière chose dont j'ai besoin c'est qu'un insecte de sa sorte vienne déranger mes heures de souffrance. Je me suis rapidement rendu compte qu'il commençait à lever des légions de monstres... Le naïf. Je les tuerai tous sans qu'il ne s'en rende compte, comme je l'ai fait ces vingt dernières années ! Le Nether est mon antre. Je suis la bête noire qui vit en son coeur, aucun endroit ne m'est inconnu, et les galeries que j'ai creusé de mes propres mains me permettent de surgir sous les pieds des malheureux et de les attirer dans mon antre diabolique. Cet imbécile s'est mis en tête d'aménager le Nether, d'y construire... Je le ne permettrai plus ! Je m'en vais me repaitre de sa chair et le torturer des siècles durant. J'entends de nouveaux pas... Dans son arrivée, un nouveau portail s'est ouvert. Et des fous et présomptueux humains foulent à leur tour ces terres de suplice de leur confiance arrogante. Ils viennent par dizaine, par centaines. Très bien ! Vous cherchez à déchaîner ma fureur ? Vous connaitrez le même sort que ces chiens qui cherchent à trôner sur le Nether, sur le monde que j'ai apprivoisé tout ce temps. Priez et fuyez tous autant que vous êtes, car à l'instant où vous m'entendrez sortir de mes tunnels, vous serez déjà morts. Vous venez ici en quête de repaire ou d'aventure ? La seule chose qui vous attende est la torture. Voici mes derniers mots, je perds de nouveau ma conscience humaine. Bientôt... je me plongerai de nouveau dans une longue folie, pendant un temps incertain. Des jours, des mois, peut-être même des années ... Mais sâchez une chose. Je n'aurai aucune pitié !
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Merci pour vos soutiens vigoureux, je saurai m'en souvenir quand je serai le maître des cubes
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Faut prendre ça au second degré, puis c'est full pvp donc ça caractérise bien la vidéo
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Il te faut postuler dans la partie adéquate pour prétendre au rang de paysan.
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Votre caméraman préféré s'est abaissé aux plus bas instincts et voit rouge ! Massacre au Nether ! Vous me pardonnerez pour les meurtres très peu honorables, limite sadiques et malsains et couards, mais le démon du vice m'habite désormais !
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Et voiciiii ma nouvelle vidéo ! Merci à Thorgrin et Spacemaan pour m'avoir téléporté plus d'une vingtaine de fois à travers le serveur pour gagner du temps Voilà la bête : http://www.youtube.com/watch?v=dveRlAsmqCk A savoir que la vidéo est prête depuis plus de 4h et j'ai galéré pour un simple fondu sonore de fin à la mord moi le nœud que mon programme n'était pas capable de faire, et encore il est foireux j'ai lâché l'affaire xD
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Bonjour j'aimerais être dans le d'annoblissement
Tyroine a répondu à un sujet de smartizz dans Suggestions
Je soutiens totalement cette candidature qui représente à merveille l'excellence dans laquelle baigne notre cher serveur Minefield.fr ! L'accepter en tant que noble ne pourrait qu'être bénéfique à tous. -
Disons qu'on est tous deux fondateurs.
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Omg on se rend bien compte du progrès effectué depuis, ne serait-ce que par le style de la voix ou l'élocution :')
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Pourquoi pas une statue de chinois avec la tête en laine jaune ou en or ? (Ah, on me chuchote à l'oreille que chinois et japonais ce n'est pas la même chose !)
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C'était marrant et l'interviewer avait une bonne voix très professionnelle, il en a bavé avec des houligans de votre sorte
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Arrêtez de créer un topic dès que vous avez un problème... Essayez, réessayez, désinstallez, résinstallez.
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Le ban mumble est automatiquement ip si je ne m'abuse.
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Il a passé la musique et joué par dessus avec sa guitare.
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" Un modérateur a des rèèègles à respecter, le langaaaaage, il faut savoir encaiiiiissseeeeer " Nooooon, rien n'a changééééééééé
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Et voici la tant attendue histoire de la guilde ! _______________________ En des temps éloignés, les contrées de Stendel avaient vu naître une petite communauté dans les montagnes ardentes au sud du pays. On sait dorénavant qu'elles portent cet étrange nom à cause des nombreuses nappes de lave souterraines aujourd'hui utilisées pour la construction du volcan Ragnarok. Cette communauté comptait en son sein grand nombre de personnalités différentes, venant de tous les coins du pays. Mais ils avaient un point commun général, ils étaient presque tous d'anciens guerriers déchus. En quête de logis et de cause à laquelle leurs lames pourraient servir, ces hommes et femmes combattant autrefois pour la gloire s'unirent les uns les autres afin de construire leur propre avenir. Ce n'était jadis qu'une honnête caravane de voyageurs aux épées aiguisées, et ils gagnaient leur vie en proposant leurs services de mercenariat aux braves gens du royaume brutalisés par les monstres hantant la nuit et les brigands de grands chemins. Au fur et à mesure qu'ils amassaient suffisamment d'argent pour subvenir à leur besoins, ils acquirent involontairement une renommée grandissante de jour en jour. Leurs faits d'armes firent rapidement le tour de Stendel, et ils eurent de plus en plus de travail à effectuer. Pour eux, il était enfin temps de passer à autre chose. Ils décidèrent d'un commun accord d'abandonner leur vie nomade et revenir à leurs sources, dans les montagnes où ils avaient fondé leur petit ordre de compères il y avait déjà plusieurs années de cela. Les montagnes étaient gigantesques et formaient un cercle, protégeant en son creux une plaine de taille modérée et quelques galeries s'enfonçant dans la roche. Il leur fallut dix années de dur labeur afin de construire de véritables et d'interminables galeries sous les montagnes et les aménager de telle sorte que l'on puisse faire de cet endroit un quartier général des mercenaires. Ils bâtirent ainsi une grande muraille fermant une brèche entre deux des montagnes sud, une imposante tour de garde pour fermer l'accès ouest, et pour ce qui était de l'accès nord, ils décidèrent d'en faire une grande entrée sertie de herses et de lampadaires éclairant celle-ci la nuit. Leur tâche fut terminée après avoir totalement terminé d'aménager chacune des grottes. Une grande salle du conseil d'où tombe aujourd'hui encore une grande coulée de lave, cette même pièce parcourue sur ses murs jusqu'au plafond d'étroits escaliers pour passer à l'étage supérieur; une prison sombre; une salle d'entraînement; un dortoir et encore d'autres salles importantes comme le laboratoire d'alchimie ou une salle secrète dont seuls les fondateurs avaient accès. L'affaire tournait fort bien. Les mercenaires se donnèrent un nom : la guilde des chasseurs de bêtes. Ils dénombraient alors plus d'une centaine de membres, entraînés pour terrasser les immondices du chaos et servir les besoins du peuple contre quelques rétributions. On peut considérer que la guilde avait atteint un âge d'or à en faire pâlir les plus célèbres commerçants. Leurs revenus étaient absolument monstrueux, et rien ne semblait menacer l'équilibre de la forteresse des mercenaires. Pourtant, plus d'une cinquantaine d'années plus tard; il n'y a pas si longtemps de ça, les contrées de Stendel furent animées d'une magie destructrice, et le continent fut ravagé en une seule nuit. L'on dit qu'il s'agissait du fait de puissants magiciens, mais à vrai dire aucun habitant ne connait aujourd'hui encore l'exact vérité. Tout ce que l'on pouvait constater était le cataclysme qui avait ravagé le pays tout entier. Et bien évidemment, la guilde des chasseurs n'y échappa guère. Ils avaient été victimes d'éboulements meurtriers et de la magie destructrice... Lorsque l'aube se leva dans un ciel ensanglanté, il ne restait plus grand chose. Tout était en ruines, et seule une maigre poignée de survivants avait été identifiée. Ils n'étaient plus qu'une dizaine, le reste de leurs compagnons étaient morts écrasés ou propulsés dans la nature, sans doute plus tard dévorés par des monstres. Plusieurs semaines passèrent, ce qu'il restait désormais du groupe prit une décision déchirante... La guilde ne pouvait plus être sauvée, la seule évocation de celle-ci évoquait un chagrin déchirant. C'est ainsi qu'ils quittèrent tous les montagnes ardentes, où se tenaient les vestiges de l'ancienne citadelle délabrée. Tous ? Non ! Un seul homme s'était refusé de s'enfuir face au désespoir. Il resta des jours durant à contempler le quartier général détruit, serrant les poings. Ce fut à son tour de prendre une décision qui allait changer la face de la guilde que tout portait à croire qu'elle ne renaîtrait jamais. Il allait chercher de nouveaux alliés de confiance et rebâtir lui même s'il le fallait cette merveilleuse guilde qu'il avait rejoint quarante cinq ans après sa fondation. Cet homme portait le nom d'Yvvaya. Un guerrier des plus renommés en son temps. Ses pérégrinations à travers Stendel perdurèrent de nombreux mois, jusqu'à ce qu'il fasse finalement la rencontre du premier homme qui allait accepter de se joindre à sa quête. Il portait une balafre sur la moitié de son visage, sa chevelure était d'une teinte grisâtre déprimante, mais ses passes d'armes avaient eu l'honneur d'atteindre les oreilles du brave Yvvaya. Il se dénommait Tyroine, et n'eut pas besoin de grands discours pour se joindre à l'un des derniers survivants de la guilde. Ensemble, et à eux deux seuls, ils rebâtirent dans sa presque totalité le quartier général des mercenaires. La cité semblait renaître de ses décombres, même si une bonne partie des galeries était bouchée à cause des éboulements. L'essentiel de leur travail ayant été accomplit, ils s'affairèrent à chercher de nouveaux frères d'armes aptes à faire se relever la célèbre guilde des chasseurs de bêtes. Cette histoire s'arrête ici, aujourd'hui. Les pages qui suivent son vierges, et n'attendent que vous, braves mercenaires, pour être remplies de l'encre des héros !
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