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Tout ce qui a été posté par Valeeryah
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Beh, c'est pas faux ! Puis, je pense qu'il est parfois agréable d'avoir une double dose d'amour ♥ Hey puis hein ! Il le mérite bien notre meimei national ! Il est si gentil et de si bonne compagnie ! Je ne saurais pas ce que je serais sans lui D: Un chat errant en quête d'un ours tout doux. Bref, je dis : Vague !
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Je me suis dit que souhaiter l'anniversaire du plus bel ours de tout mf était quelque chose de très important. Mais ouvrir un nouveau topic était peut-être de trop. Alors, brave chaton tout doux que je suis. J'ai décidé d'aller déterrer le topic d'avant. Pour que tu puisses aussi avoir le bon souvenir de l'année dernière. Et c'est donc avec plaisir et joie, mes tendres amis (Si j'en ais des vrai, mais chut quoi), que je te souhaite de tout mon petit cœur de félin un très joyeux et très bon anniversaire ! Comme on le sais, pendant que les autres vieillissent, toi tu t'embellis et te bonifie avec l'âge. Tu es comme un bon vin. Chaque année fait de toi quelqu'un de plus beau. Pour que tu sache qu'on t'aime tous très fort et que tu restes à nos yeux, le plus beau de tous les ours (comment ça, je n'arrête pas de le dire ?). Alors, de la part du fan-club meikah, je te souhaite : Un joyeux anniversaire ! ♥♥♥♥
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De larmes et d'arcanes ~ Souvenirs [Trisha Curtis]
Valeeryah a répondu à un sujet de Valeeryah dans La taverne (RP)
Pas de soucis Cielounet. Tu a tout ton temps, il va pas disparaître. Mais sache que dans les jours a venir, il risque d'y avoir un autre texte totalement "fantaisiste" mais qui aura tout de même un lien avec Trisha. Parce que l'envie de rp est très grand en ce moment. *Câlin Cielounet*- 13 réponses
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De larmes et d'arcanes ~ Souvenirs [Trisha Curtis]
Valeeryah a répondu à un sujet de Valeeryah dans La taverne (RP)
[Hrp : Voici donc le rp tant attendu (Comment ça non ? Je poste trop vite mes rp ? Pas du tout !) avec la plus belle fourmi de tout mf, j'ai nommé le grand et magnifique ArthurBn (Distributeur de sourire belokubien) ! Je me suis beaucoup amusée à l'écrire avec lui, j'espère que vous aimerez tout autant le lire. Sur ce, je vous laisse. Et enjoy the text ! Légende : Arthur : ■. Trisha : ■.] "Tick... Tock..." Je me réveillais en sueur sur un lit aux couleurs de l'automne. Le plafond, tel que je l'avais rêvé était d'un blanc maculé, telle la robe d'une mariée. Essuyant les gouttes qui perlaient sur mon front. Je me mis a penser. À me rappeler ce que j'avais vu. Ou cru voir. Sur ma poitrine, baissant les yeux vers celle-ci, nul mot, nulle lettre. Avais-je tout rêvé ? Je me penchais sur le côté gauche, le tableau était là, identique a celui qui avait trôné dans mes songes. Le décor était pareil, sans nul autre. Il m'arrivait souvent de faire des rêves comme ceux-ci, mais rarement des rêves qui s'incrustaient tel des poupées russes. Je levais les yeux, le plafond, identique. Je baissais les yeux. Une lettre. Oui, un mot. Dans une langue qui ne m'était pas étrangère. Baissant le bras avec difficulté, je pris la missive. Comme dans mon rêve, elle précisait qu'on m'avait retrouvée dans la bibliothèque, inconsciente... Le portrait n'était plus sur moi. Je soupirais longuement à cette pensée. J'avais donc tout rêvé... Je pris la lettre et la mis contre moi, dans la cachette que toute femme se devait d'avoir. Avec difficulté, je me relevais de mon lit. Toute tremblante de ce qui m'était arrivé. C'était sans doute bien la première fois que je me téléportais dans mon sommeil. Mais, si agité qu'il était, cela ne m'étonnait guère. J'étais bien déterminée à trouver ce livre. La... Un trou de mémoire me prit. Je... J'avais oublié le nom. La flèche ? Sans doute. Je me levais sans aucune hâte. Remettant ma robe en état, je levais les yeux vers le portail qui semblait séparer la chambre du reste de l'appartement. Mais... Quelque chose clochait. Dans mon rêve, j'osais penser qu'il venait d'une autre personne que moi. Peut-être la reine même. Pourtant, il portait en son sein ma signature énergétique. C'était donc mon œuvre que cela. Bizarrement, frôlant cette séparation magique, je ne ressentis pas ce bien-être, encore moins ce chaud-froid agréable. C'était gelé, comme le plus froid des tombeaux. Une rivière de glace gelant à même le cœur. Fermant les yeux, je le passais sans problème. Me rappelant encore douloureusement que ce que j'avais vécu n'était encore une fois qu'un rêve. Figée devant la rangée de livres, je cherchais des yeux le bouquin qui m'avait tant attirée. Pas de tick et encore moins de tock dans mon crâne. Sans doute, un indicatif pour dire que je rêvais... J'avais beau le cherché de mes yeux, il n'était pas là. Aucun livre. Aucun portrait. Avais-je inventé cet homme ? Je poussais un soupir long. Amère de découvrir que ce que j'avais vécu n'était que le fruit de mon imagination. Je touchais la table devant moi. Faible et fatiguée de tout ça. Je fermais les yeux un instant, me penchant pour prendre place sur l'assise que m'offrais la chaise. Poussant encore et encore des longs soupirs. Je continuais à me concentrer sur ce que je venais de voir. Silence. Vide. Douleur. Hésitation. Pendant un moment, je crus voir une silhouette, un homme. Surement d'âge mûr. De beaux cheveux bruns. Une stature grande. Qui était-il ? Par réflexe, je tournais la tête sur la droite avant d'ouvrir les yeux. Des larmes coulaient sur mes joues. Doucement, mais surement jusqu'à ma poitrine. J'essuyais à la hâte les quelques traces de ma douleur et de ma peur. De mon incertitude et de ma tristesse. "Knock knock." Je sursautais au bruit d'une main assurée sur le bois de la porte d'entrée. Tremblant presque par réflexe a ce bruit dont je m'attendais guère. Quelqu'un était derrière la porte. Sans doute pour savoir si j'allais mieux après les frayeurs que j'avais pu causer a ceux qui m'offraient un asile sûr et une sécurité. De ma voix cassée, j'osais pousser dans une sorte de gémissement presque plaintif, ma réponse cette requête. J'avais quand même peur de ce qui pouvait se trouver derrière la porte... "- En... Entrez..." “-Vous savez si vous n'aller pas encore bien, je peux revenir plus tard.” Je ne connaissais pas cette voix, mais quelque chose me donnait l’envie d’en savoir plus. J’essuyais à la hâte les dernières larmes qui perlaient à mes yeux. Ceux-ci étant légèrement rougis. J’essayais encore une fois de contrôler mon envie subite de pleurer. “-J’imagine que vous êtes encore là vu que c’est la seule entrée, vous allez bien ? Avez-vous besoin de plus de temps ?” La curiosité était bien plus forte que ma peur et avec toute la force que me donnait ma voix cassée par les larmes. J’essayais de répondre le plus clairement possible. “Je… Vous… Pouvez entrer.” La porte s’ouvrit devant moi, laissant apparaître un homme d’âge mûr sans doute la fin de la trentaine. La silhouette de celui-ci était aussi bien imposante de par sa carrure, mais aussi par sa prestance. Je supposais, sans doute à tort que celui-ci devait être très certainement mon “sauveur”. Je le dévisageais un moment, écoutant ce qu’il avait à dire. Je me tardais sur les détails de son visage pendant qu’il me parlait. Ses traits étaient plutôt gracieux, son visage ni trop fin ni trop ovale, un bon équilibre en quelque sorte. Ses cheveux étaient d’un brun saisissant, mêlés de châtain et de roux tout aussi raides que la justice. Il possédait une barbe particulièrement bien fournie qui laissait entrevoir quelques poils roux. Il avait de beaux yeux d’un vert kaki presque marron. Cette couleur avait un nom. Hazel. Et je m’attardais sur ceux-ci sans cligner une seule fois. “Bonjour, comment allez-vous ? Je dirais bien aujourd’hui, mais y a pas vraiment de fenêtre pour voir le ciel ici-bas.” Il refermait la porte derrière lui. Calmement sans prendre la peine de me quitter du regard. Je ris à cette blague, même si l’envie n’y était pas. D’un geste simple de la main, je l’invitais à s'asseoir en face de moi. Et répondis aussitôt a sa question. “Bonjour. Je…” Je n’avais certainement pas envie de m'étaler sur le sujet de mon bien être et fis une moue plutôt boudeuse sans m’en rendre compte. Mon bonheur ou mon malheurs ne devait pas entacher la visible bonne humeur de mon invité. “Je vais.. Plutôt bien et vous ? A qui ai-je l’honneur ?” “Moi, je suis Arthur, et ça va tranquille aujourd’hui. Vous savez y en a pas beaucoup qui arrivent spontanément chez nous comme vous avez pu le faire, en soit ce n'est pas vraiment un problème. Mais juste un peu étrange, ce n'est pas vraiment du domaine du journalier, voir de même de l’annuel. Mais désolé, j’oublie un peu l’ordre de discussion et suis encore partit trop vite en besogne. Quel est votre nom ?” Je le dévisageais un moment surprise. Arthur ? Bizarrement, j’aurais pu croire avoir à faire à une femme, plutôt qu’un homme en entendant le mot reine. Mais je me disais qu’il était sans doute normal dans une cité comme celle-ci. Je me ressaisis rapidement. Évitant de rire. Lui laissant le temps de s'asseoir en face de moi. “Enchantée de faire votre connaissance ! Je me nomme Trisha Curtis.” Je pris une pause et continuais. Celui-ci venant prestement de s'asseoir sur la chaise que je venais auparavant de lui indiquer. “Je suis… Je pense que vous devez le connaître. La cousine de Dom Fulmen. C’est lui qui m’a si gentiment indiqué cet endroit comme étant un lieu ou je serais… Plus à ma place…” Je déglutis difficilement aux mots que je venais de prononcer. Un peu perdue, je baissais les yeux n’osant pas dévisager plus mon “sauveur”. “J’avais oublié qu’il avait une cousine lui, bon après moi et ma mémoire des noms. Et ce serait pour ça que vous viendriez ici. C’est possible que ça soit le cas, ou non. C’est à vous de vous faire votre avis. Mais juste pour savoir, il n'aurait pas pu vous amener directement ? C’était un peu spécial si on peut dire.” Je rougis l’air profondément gêné. Venir comme cela. En se téléportant. Tout le monde n’arrive pas forcément de cette manière. Je cachais mon visage l’air bête derrière mes mains et je balbutiais. “Je… Euh… Désoléeeeee…” “Non ce n’est rien, ce n’est pas grave. Juste surprenant, c’est tout.” Malgré mon air gêné. J’essayais de me concentrer sur sa voix qui se voulait rassurante. Pourquoi me devais-je me sentir à chaque fois méfiante envers tout le monde ? Je me ressaisis rapidement et essayais tant bien que mal de trouver les mots justes. C’était quand même la reine. La reine… J’étouffais un fou rire. Ce n'était pas bien gentil de penser cela Trisha. Je le fixais de mes grands yeux turquoise et esquissais un sourire. “Je fais des meilleures blagues que mon titre, je dois dire.” Je fus quelque peu interloquée quand celui-ci osait répondre à ma pensée. Je notais pour moi-même d’éviter de faire quelques blagues que ce soit, sur son apparence ou sur encore une fois son titre quelque peu singulier. Je rougissais l’air gêné. Et pensais rapidement faire usage d’un bouclier. On sait jamais. “Ah, désolé pour ça. Mais vous pouvez continuer, vous savez, et si vous voulez.” “Continuer ? Oh… Je… Suis désolée d’avoir eu une pareille pensée. Mais j’aurais cru qu’une reine. Soit une femme. Mais cela ne me dérange pas du tout !” Je rougissais encore plus baissant les yeux pour éviter son regard. C’était bien la première fois pour moi qu’on lisait dans mes pensées. Et… Je pouvais dire qu’elles pouvaient ne pas être glorieuses. “Je garde le titre comme mon, ou ma, ça ne rend pas les choses faciles, prédécesseur, seuse, l’avait laissée.” Je levais rapidement les yeux vers lui. Et avec une grande curiosité, j’osais poser la question qui me brûlait tant les lèvres. “Je… J’aimerais vous poser une question. Qui est Jesollas ?” “C’était la Reine de la fourmilière, une fourmi, et dont le titre portait pas à confusion. Même si en soit pour une personne de l’extérieur, dans le cas de Jeso ça devait quand même être dur de deviner. Mais tout ça, ça remonte un peu déjà.” Je le regardais longuement le laissant parler sa voix trahissait un petit air fatigué. Intriguée de voir que ce que j’avais vu en rêve n’était sans doute pas si faux que cela. J’étais plus que fascinée par ce qu’il venait de faire. Cet homme était vraiment… Curieux ? Non, mystérieux. Zut… Je venais encore d’avoir une pensé... “J’imagine, vu en effet ce que vous avez rêvé. Désolé pour l’indiscrétion, mais je ne savais pas vraiment si vous alliez, vous réveillez ou non un jour, surtout au vu de l’arrivée. Je devrais peut-être essayer d’arrêter de vous couper dans vos pensées aussi quand j’y pense, moi aussi.” Les paroles de l’homme me firent rire et je m’avouais que la situation portait plus à rire qu'à pleurer. Et j’osais me dire qu’il n'était pas si désagréable en fait. Moi qui n’avais pas une voix qui porte. Je sentais que je pouvais le faire confiance. Au moins, avec lui... “Ce n’est pas bien grave vous savez. Mais, je vais devoir faire attention à mes pensées, je suppose.” “Non pas vraiment, vous avez votre droit à votre vie privée ainsi qu’à votre libre-arbitre.” “Je comprends totalement. Et si cela me dérange tant, je suppose que je peux, je suppose… User de ma magie pour éviter que mes pensées vous parviennent. Non ?” “Ça par contre non, sinon vous allez vous cloîtrer dans votre propre esprit et empêcher toutes tentatives de discussion de la part des autres. Surtout des fourmis qui n’ont que ça pour vous parler directement.” “Et je suppose que si je fais cela, je pourrais être considéré comme une menace ? Ce qui serait logique en quelque sorte. Même si parfois, savoir mes pensées aux yeux de tous… Me semble… Très gênant.” “Pour certain, ça en serait surement le cas, car vous auriez alors des choses à cacher, et surtout plus qu’autre chose, vous auriez peur de ce à quoi vous seriez en train de penser.” Je rougissais légèrement, évitant de penser… Évite trisha… Évite.. Vraiment… L’idée de me bloquer dans une bulle m’était presque venue comme un soulagement. Mais je n’avais pas envie de m’attirer les foudres des autres être vivant ici. Et encore moins d’être la cible de méfiance. Mais, il était tentant.. J’évitais de trop dévisager Arthur. Je me concentrais donc sur autre chose. “Je comprends. Mais… Je dois avouer que pour des fourmis, il est sans doute normal. Mais pour vous. Vous avez une bouche et la capacité de parler. Et… Enfin. Ce serait trop vous demander d’éviter de trop lire mes pensées ? Il m’arrive parfois de divaguer et je n'aimerais pas vous… Gêner… Où me gêner. Enfin.” Je rougissais rapidement à cette pensée et évitais de recroiser le regard de celui-ci. Tapotant nerveusement le bois de la table. “Surtout aussi, pensé est une chose normale, il n’y a pas vraiment besoin de s’en cacher. Surtout croiser quelqu’un dans la rue qui ne pense pas fait légèrement aussi peur qu’un zombie.” “Je dois avouer que cela me ferait bien peur. Mais, ma tête est souvent un lieu propice a divers pensés qu’elles soient négatives ou positives. Je n'aimerais pas tout de même pas que vous sachiez sans même que je le veuille. Que par exemple. Votre coupe de cheveux ne me plaît guère. Je prends ça comme exemple. Je ne dis pas que vous êtes mal coiffé.” “Alors tout est bon, il est aussi bon de recevoir un compliment qu’une critique, la seule chose est qu’elles se doivent ensuite de conduire à une discussion et à une compréhension. Et je n'aime pas forcément mes cheveux, soit disant passant, mais c’est les miens et je m’y suis fait depuis.” Je me laissais a rire des remarques d’Arthur. Il était vraiment très drôle. Je devais l’avouer. “Pas que je trouve votre coupe laide. Non, au contraire ! Mais, si j’ai une pensée… Enfin. Je me comprends.” Il avait réussi à me mettre à l’aise. Moi qui avais tant de mal à m'intégrer avec d’autre être vivant. Je me laissais à penser que Dom avait eu raison de me mener jusqu’ici. Peut-être aurait-il les réponses à mes questions. Et qu’il m'aiderait à savoir qui était ce “Novchenko”. À la pensée seul de ce nom. Mon cœur se mit à battre la chamade. Comme pour essayer de quitter ma poitrine prestement. “Je… Je suppose que vous avez dû “entendre” mes pensées. J’ai rêvé d’un homme cette nuit. Novchenko. Je crois. Connaît-vous celui-ci ?” “Oui, je le connais même bien, et ça depuis un moment d’ailleurs, mais cela dit la dernière fois que je l’ai revu c’était au retour du Dominion et au couronnement de votre... Petite cousine, c’est ça ?” “Oui, Seïra étant la fille de mon cousin. Dom Fulmen. Il est normal qu’elle soit ma petite cousine. Le retour du Dominion ? Qu’est-ce ?” Je levais un sourcil intrigué par ce nom. Comme s’il n'était pas étranger a moi. Ce qui était tout de même… Plutôt… Surprenant. “Une alliance de peuple magie, ou un attroupement pour certain, mais ça c’était pour le Dominion premier du nom. Ce retour concerne le second du nom, même si on a un peu perdu sur l’aspect rassemblement des peuples magiques en comparaison de l’époque.” “Je vois. C’est donc une alliance… Mais. Qu’en était-il de cet homme ? Il était quoi exactement ? Un chef ? Un guerrier ?” Je marquais une pause avant de pousser un long soupir. Encore un signe qui devenait trop récurant chez moi. “Un peu de tout, et cela, pour un peu tout le monde. Mais pourquoi une si grande curiosité à son égard ?” Il en tournait sa tête vers moi les yeux posés dans ma direction ce qui eut pour effet de me déstabiliser quelque peu. Je pris donc une profonde respiration. Et je semblais être d’un coup, d’un seul, très gêné. J’essayais tant bien que mal de cacher ma gêne et essayais du mieux que je peux d’expliquer la raison de ma curiosité. “Il est sans doute très difficile à comprendre. Mais, j’ai rêvé de cette personne. Pendant… Que j’étais ici. Et j’avoue avoir été intriguée par cette personne. Et je me suis demandée. Légitimement, s’il existait bel et bien.” “Il existe bel et bien, mais même si nous étions proche, je dois dire que c’est surement Dom qui serait en mesure de dire bien plus que moi.” Je fis machinalement une moue de déception. Et baissa les yeux vers la table une nouvelle fois. J’arriverais sans doute pas tout de suite. Mais au moins, je savais que cette personne existait et c’était un grand pas. Je relevais la tête timidement vers la “reine” et esquissais un sourire. “J’ai cru comprendre que cette personne n’a pas l’air des plus… Sociable ?” “Hum, on peut dire qu’il n'est, en effet, pas sociable… Venant d’un introverti, c’est un peu ironique comme avis.” Je le fixais dans les yeux, dévisageant chacune de ses réactions. Pas sociable. J’avais marqué un point dans mon analyse de cette personne. Même s’il semblait fort… Séduisant. Mais également fortement dangereux. Contrairement à la personne que j’avais devant moi. Qui me semblais plus de confiance encore. “Je vois… Introverti, vous dites ? Vous parlez de vous ?” J’esquissais encore une fois un sourire. Mais bien plus confiant cette fois. “Oui, je sais, mais faut bien faire des efforts des fois, on n’avance pas sinon, connaisseur que je suis.” Il fit un léger sourire, presque timide à mes yeux, sans doute un peu gêné. Il semblait ne pas savoir exactement comment l’expliquer. Mais je me sentais bien plus à l’aise ici que dans mes terres natales et voir quelqu’un comme lui. Avec un inconnu. Mais cela me faisait chaud au cœur. J’avouais ne pas être de nature sociable et n’aimer plus la solitude que la compagnie de mes semblables. Mais le temps a fait de moi quelqu’un qui souffrait justement de ce trait de caractère. “Je comprends. Il n'est sans doute pas aisé pour vous de converser avec quelqu’un comme cela ? Je suis un peu indiscrète et je n’aimerais pas vous gêner plus que nécessaire.” Je rougissais légèrement à mes mots. J’appréciais de plus en plus la compagnie de mon “sauveur”. “Il ne faut pas croire que je fuis tout dialogue pour autant. Il est quand même bon de converser de temps en temps. Et même des banalités par moment, bien que je préfère au fond celles de réflexion.” Je souriais à ces mots et me laissais à rire d’amusement. “C’est drôle en effet. Je suis moi-même pas très enclins à parler de tout et de rien. Mais, il est vrai, que parfois, il est bon de parler un peu avec quelqu’un de bonne compagnie. Et c’est un plaisir de pouvoir vous connaître par ce biais.” “... … Vous voulez visiter ?” À ces mots, il fit signe vers la porte d’un geste sûr de la tête. Comme pour m’inviter a sortir. Je regardais donc la porte et me frottais les yeux un moment. Les larmes avaient embrumé ma vue et j’avais grand-peine à voir plus loin que mon nez. Je fis un signe de tête en accord avec ce qu’il venait de proposer. Et le regardais droit dans les yeux avant de lui sourire. Chose bien rare chez moi. Il faut le concevoir. “Ce serait avec plaisir. Je vous remercie grandement de m’avoir aidé. Je pense que je vais devoir parler a mon cousin pour avoir des détails plus précis. Je pense qu’une visite m'aiderait à me retrouver ici. Et surtout a ne pas me perdre plus que de raison.” Je finissais ma phrase par un petit rire amusé et sans vraiment m’en rendre compte. Je me levais prestement et me dirigeais vers la porte. Avant de l’ouvrir, invitant ainsi ma très chère “reine” à faire de même. J’avais enfin trouvé un endroit où je me sentirais bien. Un foyer de confiance. Et me laissais a penser que je ne remercierais jamais assez Arthur de ce geste. Jamais… Rire. Sourire. Joie. Bonheur... [soon : Rp mystère... Si si c'est possible. *fuit*]- 13 réponses
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Prépare-toi a râler ! Parce que Pimou is bach in a other color ! J'suis de retour parmi les roukmouth. Parce que le roux, c'est beau, que le roux, c'est chaud et que... Pour une raison mystérieuse dont je tairais le nom, j'ai décidé de faire plaisir à cette raison et de redevenir rousse. Non, vous ne saurez jamais. Donc voilà ma personne, avec le soleil, en mode "ça sent le roussit". *fuit*
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Présentation de Rasputin54
Valeeryah a répondu à un sujet de RASPUTIN54 dans Présentation suite quizz
bienviendu par minouuuuuuuuu ! J'espère que tu te plaira bien avec nous ! Souviens toi ce que dit le sage chat : Plus on est de fu et moins il y a de riz. Alors amuse toi bien ici ! Et si tu a des questions : N'hésite surtout pas ! Au plaisir de te voir ig ! -
Why ! La seule photo d'Arthy. Lien mort... La vie est nain juste. J'aurais bien aimer voir ta bouille ! J'suis sûre qu'elle ressemble a celle de ton avatar ! :3 Un jour... Et quand ça sera fait. Je mettrais la mienne de bouille ici ! *fuit*
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J'ai beaucoup riz... Oui, comme un fu. Franchement, cet humour est excellent ! Mais où diable est l'article sur moi ? Un chat qui flood et qui agresse les rétines, c'est quand même du jamais vu ! Oh, on me dis dans mon oreille qu'en fait on en a rien à battre. Rah zut, vous êtes pas joueurs. Tant pis... *câlin tout le monde*
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Encore une fois c'est beau. C'est triste. Ça rime. Bref, j'suis émue :')
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Les pirates de bas-fonds (ft Kerocraft, DomFulmen et Glandu)
Valeeryah a répondu à un sujet de Pongboum dans Section Vidéos
Il t'en faut peu pour être choqué. C'est de la bouche de Trisha que ça sort hein. Donc, on sais jamais ! -
*Patpat* Désolée. Nyappy birthday en retard. *hug*
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[Refusé] lettre de motivation pour devenir villageois titijunior1er
Valeeryah a répondu à un sujet de titijunior1er dans Villageois
Je viens donner mon miaulement pour se petit canari rose qu'est le petit Titi. Parce que oui, je suis un gros minet. J'aime manger les p'tits Titi. Comme Wariow a déjà tout dit, je ne me sens pas dans l'obligation de faire de même. Mais j'apporte tout de même mon soutien au plus cool des canaris de mf. Que le Pimouplussin te soit favorable ! -
De larmes et d'arcanes ~ Souvenirs [Trisha Curtis]
Valeeryah a répondu à un sujet de Valeeryah dans La taverne (RP)
Mah ! T'inquiète pas Cielou ! *câlin* Oh. Really ? It's nice to meet you dear. :')- 13 réponses
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De larmes et d'arcanes ~ Souvenirs [Trisha Curtis]
Valeeryah a répondu à un sujet de Valeeryah dans La taverne (RP)
[Hrp : Bonsoir, bonjour, bonne mâtiné, bon appétit et vivre la saucisse ! Pour mieux comprendre le texte qui va suivre, je vous invite fortement, a lire ma candidature a Belok. Ici. Merci et surtout bonne lecture ♥] ▪ Dans les ténèbres et la douleur - Rêves ▪ Première heure : "Tick tock... goes the clock..." Froid. Angoisse. Peur. Solitude. Tristesse. Chaos. Silence... Noir... Tout était noir. Je ne pouvais pas voir au-delà du bout de mon nez. Il englobait tout sur son passage. "Tick tock." J'essayais de marcher. Mes jambes n'étaient pas visibles en face de moi. Je baissais les yeux ou les levais-je... Je ne savais pas. J'avais juste peur. "Tick tock.." Telles des vagues, des nuances me venaient dans un soubresaut interruptible. "Tick tock..." Un son venait a mes oreilles. Froid comme une lame. Douloureux comme épine de glace dans le cœur. "Tick tock... " J'entendais des pas au loin. Une marche douce et traînante. Assurée. Il s'éloignait. "Tourne les aiguilles..." Je ne savais pas où j'étais. Que fais-je ici ? Je tournais la tête. À droite. Rien. À gauche. Néant. Le noir absolut autour de moi. Tel un étau qui se resserre sur sa proie. "Tick tock..." Un frisson me parcourut l'échine comme un fluide glacial dans mes entrailles. "Tourne les aiguilles du temps..." Un rire se fit entendre. Un homme. Je le pense. Il... Que fait-il ici ? Qui est-il ? "Tick tock..." J'avance désespérément vers la source du rire. Un rire chaud. Non. Froid. Mais qui pouvait bien être cette personne ? Ce n'était ni mon cousin. Ni lui. Ni ma reine. "Tick tock... " Et quel est ce bruit. Cette musique. Ce tic-tac... Une horloge ? Non... Se pourrait-il que ? "Trisha..." Je sursautais dans une vague de peur incontrôlée. Qui est-ce ? Non... J'ai peur. Laissez-moi tranquille !! "Trisha... L'heure tourne." "- Mais qui êtes-vous donc à la fin ? " Pourquoi je crie ? Pourquoi tout ça ? Une silhouette se dessine en face de moi. Un manteau ? Oui... Cela semble être du tissu. D'un bleu presque envoutant. Lapis-lazuli.. Non. Peut-être une autre couleur. Mais un bleu vibrant. "Tick tock... Ne l'oublie pas..." J'arrive à m'approcher de cette personne. Une stature grande. Comme s'il faisait au moins une tête de plus que moi. Je devais lui arriver à peine à la poitrine. "Trisha..." Je me décidais enfin de courir vers cette seule chose qui n'était pas ténébre. Que le noir m'entourant ne recouvrait pas. Comme un point lumineux dans la nuit. Des lames coulaient sur ma joue. J'avais tellement peur. Il... Pouvait-il me sauver ? "Je te rencontre enfin... " Je pris une main qui me semblait tellement chaude. Mon cœur semblait se vider de toutes douleurs et de tristesses. Je levais les yeux vers cette personne. Un dos. Rassurant. Qui es-tu ? Inconnu au manteau bleu. "Tick tock Trisha... Tick tock." Il se retournait vers moi. Je... Son visage. Qui est-il ? Des yeux... Améthyste me fixaient... Transperçaient mon cœur tel des milliers de poignards de glace. Un sourire sur ses lèvres encadrées par une fine barbe se dessinait lentement. "Tourne... L'heure..." Il s'approcha de moi. Ses doigts se liaient aux miens dans un geste presque tendre. Sa joue gauche contre ma joue droite. Ses lèvres contre mon oreille. Je frissonnais à la sensation de son souffle chaud sur ma nuque. Il ouvrit la bouche. Un moment d'hésitation. "Retrouve-moi... Je suis ..." "- Trisha ! Réveille-toi !!! " J'ouvris les yeux... L'air hagard. Mon cousin ? Il m'appelle ? Je fixais le plafond au-dessus de moi. Que faisais-je ici ? Des fleurs... Non. Des feuilles. D'un blanc maculé ornaient le plafond. Où suis-je ? Je baissais la tête sur le côté. Personne n'était à mes côtés. Personne. Je pensais réellement avoir entendu Dom me réveiller. Mais pourtant, il n'était pas ici. J'avais presque pu entendre le nom de cette personne. Ou pas... Je ne comprenais pas. Je relevais les yeux vers le plafond. Il était beau. Comme s'il avait été fait pour moi. Pure sans vraiment l'être. Innocent sans vraiment l'être également. Je passais longuement ma main sur mon front. J'avais chaud très chaud. Je me souvenais... Hier ? J'étais arrivée à Bel-o-kube. Mais, j'avais tout oublié de ce qu'il s'était passé après. Je me levais en sursaut. Mon bouclier ?! J'avais pourtant élevé un champ de force hier. Il n'était plus là. Une main sur la cuisse. Je me laissais pivoter vers la gauche d'une manière à m'asseoir sur le lit de feuille et de tissus rouges comme le sang. Devant moi. Un poster plus que douteux. Montrant un homme touchant du doigt un être de lumière. Mais cet être me disait quelque chose. Des yeux violets. Hum... Comme lui... Mais... Ses cheveux étaient différents. Je fermais les yeux dans la quête de me rappeler ce rêve que j'avais fait il y a si peu de temps. Ils étaient bouclés. Oui, comme des fins fils d'ébène... Non.. Un marron presque foncé. Un châtain brun sans doute. Ses cheveux... Avaient l'air si doux. Mon cœur se mit à battre la chamade au souvenir de cet homme. Je me sentis rougir. Et je passais par réflexe ma main sur ma joue. Elle était chaude et je tremblais de tout mon corps. Qui était donc cet homme... Pourquoi me disait-il que l'heure tourne ? Quelle est cette horloge... Une horloge ? Non... J'essayais de rassembler mes souvenirs. Une horloge. J'en étais sûre d'en avoir vu une il y a peu de temps. Mais où ? Je fermais encore les yeux et plissais fortement les paupières dans la quête de ce souvenir. "- Oui !" Je me frappais le front et ouvris aussitôt les yeux. C'était donc ça ! Je me souviens clairement avoir vu une horloge à Al'maagik. Oui, c'est Saguya. Cette chimère. Quelle gentille femme. Quelle douce créature. Je me laissais à penser à elle. J'espère de tout mon cœur qu'elle va bien. Puis... Mes pensées voguèrent vers cet homme aux yeux de glace. Mon cœur se serrait à sa pensée. Il... Avais-je des sentiments pour lui ? Je secouais la tête machinalement. Il ne fallait pas penser cela. Je ne peux m'attacher à pareil homme. Il était si... Froid. Des livres aux noms tous aussi différents, les uns que les autres m'entouraient et m'enivraient de leur odeur. J'étais dans une chambre qui me ressemblait bien. Des livres à perte de vue. Des bougies, çà et là. Un lampion d'un rouge tirant vers la couleur du sang. Des gobeurs pleins d'être étranges qui se mouvaient sans faire une seule seconde attention a mon existence. Comme toujours. Personne n'a fait attention à mon existence. Pas même lui. Pas même eux. Je n'étais rien à leurs yeux qu'une fidèle prêtresse... Enfin... Non. Mon vœu est caduc. Je ne retournerais jamais à Ryalkan. Je serais dans ma main, d'une manière machinale, un petit pendentif d'argent et de jade niché a mon cou lié a moi par une chaînette d'un argent tout aussi pur. Mon dieu... Mes dieux. J'ai péché... Je ne devais pas enfanter. Je soupirerais longuement avant de me ressaisir. Je suis libre désormais. J'ai maintenant le droit de faire ce que je souhaite de mon corps. Un instant qui me parut une éternité. J'hésitais à enlever cet artefact qui me reliait à se passer tortueux. Non. Je dois le garder. Il est une bonne leçon à tirer. Maintenant, je n'ai plus rien à adorer. Je n'ai que la vie à faire. Je n'ai plus qu'a exister. Refermant mon étreinte sur le dit objet. Je fermais encore une fois les yeux en quête de cette image qui me rendait si sereine. Cet homme. Ses yeux. Il me rappelait tellement Zoro. Mon fils. Je regrette tellement de t'avoir abandonné. Mais il le fallait. Dans un rêve. Le feu bleu. La mort. Je ne pouvais pas te laisser aller vers cette destinée. Non. Excuse-moi mon fils. Même si tu es le fruit d'une quelconque magie... L'artefact me parut bien plus froid que d'habitude. Et des vibrations se faisaient sentir a travers l'objet. Comme s'il me dictait de me concentrer non pas sur mon fils. Mais sur cet homme qui m'avait appelé en rêve. Avait-il besoin de moi ? De mon aide. Je le ressentais au plus profond de mon âme. J'avais peur. Pour une fois dans la vie, ce n'était pas pour moi. Pour ma petite personne. J'avais peur pour lui. Les yeux toujours aussi fermés. Je m'allongeais sur le lit maladroitement. Doucement. Pour ne pas briser mon état de transe. Cette voix... Ce souvenir me faisait encore frissonner. Il avait l'air si réel que j'avais le cœur qui battait toujours plus fort dans ma poitrine. Comme luttant pour sortir de ma cage thoracique dans un élan de bravoure. Ou de peur. Je sentais mon sang circuler dans mes oreilles. Comme le bruit d'un tambour. Tah tin tah tin. Je sentais encore cette main. Joignant ses doigts aux miens. Dans une douceur presque surnaturelle. Non. Ce n'était pas ça. Pas de douceur. Comme pour me montrer le chemin. Je soupirais longuement. Pour vider complètement mes poumons. Puis. D'un seul coup. Une image apparut sous mes yeux. Mes paupières closes. Une bibliothèque. Immense. Une fourmi. Grande... Très grande... Et un mot résonnait dans ma tête tel un écho de douleur. "Jesollas". J'ouvrais les yeux. Qui pouvait être cet être. Une fourmi ? Sans doute. D'un pas presque maladroit. Je desserrais mon emprise sur mon pendentif et me relevais de ma couche. Si vite. Trop vite. Ma tête se mit à tourner et ma vision se flouter. Je me levais prestement. Et ajusta ma robe de soie. Une jolie robe que j'avais gardée depuis des années. D'un gris souris presque doux, ornée ça et là d'un turquoise soutenu et bordé de noir aussi sombre que l'obsidienne même. Douce sur ma peau et légère comme une plume. J'avais parfois la sensation de ne rien porter sur moi. Ma poitrine ne me permettant pas des frivolités. Je ne portais pour unique sous-vêtements une culotte des plus sommaire. J'étais plate et j'avais aucune forme. Tel une jeune fille en pleine croissance. Sauf que pour moi, cela était fini depuis bien plus de deux siècles. Et grandir était donc pour moi chose impossible. Je continuais donc à remettre en état ma robe que j'affectionnais tant et que le temps ne semblait pas toucher. Une porte menait vers une autre pièce. Mais celle-ci semblait être faite d'un puissant champ de force de couleur violine tel la plus belle des agates et tournoyant comme un vortex inlassablement. Cette chose semblait entourée la pièce où j'étais et cacher ma présence aux yeux des autres créatures alentours. Comme si cette partie n'existait plus. Comme dans une autre dimension... Non.. Pire. Un autre plan d'existence. Je n'étais pourtant pas capable d'un tel prodige et je me grattais la tête dans un réflexe presque incontrôlé. Enfin, je ne le pensais pas. Peut-être était ce Arthur ? Je ne devrais pas me poser des questions qui ne pouvaient trouver réponse par moi seule. C'était fardeaux que cela. Je devrais trouver qui était-ce... Cet homme ? Avec toute la prudence qui m'était donnée. J'avançais une main timide vers le dit vortex. Il n'était ni chaud. Ni froid. Comme cette sensation que j'eus lorsque j'entama l’incantation que m'avait donner mon cousin. Une vague de plaisir me prit comme un ami vous prend dans ses bras. Cette sensation fit couler une larme de bonheur sur la joue gauche. Et un long soupir de soulagement, proche d'un gémissement sortit de ma bouche. C'était si bon... Je traversais doucement le bouclier. Comme s'il me prenait dans ses bras. Je me sentis transportée vers l'autre côté. Un salon. Tel la pièce qui était ma chambre. Il y avait pareil décoration. Des feuilles sur le sol. Des fleurs de couleur pourpres, violines, roses et blanches. Des feuilles aubergines ornaient les murs avec grâce et volupté. Tout était si calme. Dans mon cœur. Là où il avait douleur et chaleur brûlante. Se faisait calme et glace. Je contemplais ce spectacle à ma vue. Un canapé magenta en face d'une petite table ornée d'une figure que je ne pourrais nommer. Une petite table où deux chaises étaient placées l'une en face de l'autre. Sur cette dite table, une bougie brûlait de toute sa force comme s'il sa vie en dépendait. Sur le mur, des rangées et des rangées de livres tous inconnus a mes yeux. Un titre retenu mon attention plus que n'importe quel autre ''La flèche d'argent''... Je détournais rapidement les yeux de cet ouvrage et regardais les battants des portes en face de moi. Si je voulais des réponses, il fallait que j'ouvre celle-ci. Je pensais honnêtement qu'il fallait que je me dirige vers la bibliothèque de Bel-o-kube pour savoir qui était ce ''Jesollas''. Une seconde. Mon regard se détourna de mon objectif. Un instant. Une seule seconde. Je me retournais vers le volume qui m'avait attirée. Je m'approchais doucement de lui. Sentant dans mes entrailles un picotis presque agréable. Le cuir était d'un chocolat sombre et les lettres gravées dorée comme un soleil. Ma main était attirée par l'ouvrage en face de moi. Surement un livre sur une quelconque entité ''d'argent''. Mes doigts frôlaient l'objet. Et une vision très claire dans ma tête apparut. Une... Non... Un bâtiment. Une... Un navire ? L'image me saisissait comme une vague prend un noyé. Mais disparu aussitôt comme un baisé fugace. Un avertissement. Je pris le volume non sans crainte et l'ouvris. Des plans. Et encore des centaines de plans. Je ne comprenais rien a tout cela. Architecture complexe. Trop pour moi. Je rangeais à la hâte le livre. Mais quelque chose semblait être tombé de l'ouvrage. Une feuille ? Je soupirais. Et tapotais le livre pour être sûre qu'on ne remarque pas que je l'avais déplacer. Baissant les yeux, je vis une feuille blanche. Mais qui avec le temps avait l'air d'être jaunie. Et quelque peu déchirée par endroit. Me baissant doucement vers le sol. Qui était d'un beau brun bois d'épinette. Je ramassais la chose qui était tombée de ce que je venais de déplacer. Me relevant. Je décidais de retourner la dite feuille. Stupeur. Surprise. Vague froide. Chaude. Soupir. C'était lui. L'homme que j'avais vu dans mon rêve. Ce même sourire. Ces yeux améthystes. Cette chevelure bouclées. Cette noirceur dans cette âme. Un portrait. C'était donc que cela ? Griffonné à la hâte et colorée par les plus beaux pigments qui m'ont été donnés de voir. Ils semblaient ne pas avoir été altérer par le temps. Comme si tout était rester intact. Comme si le temps lui-même refusait de toucher cette chose. Je laissais mes yeux vagabonder sur son visage. Ses traits fins. Je me surpris a sourire en regardant cet être. Mes pensées se troublaient et semblaient s'entremêler tel une valse de fils. J'opinais du chef et me ressaisis. Serrant dans mes mains la feuille sous mes yeux. Je décidais rapidement de la cacher. Mais où ? Toute femme n'avait-elle parfaite cachette que sur elle-même ? Je décidais donc de le plier à la hâte et de le glisser derechef dans une poche cachée de ma robe. Un pli imperceptible près de mon cœur. Le contact de l'objet contre la peau proche de mon cœur semblait à mi-chemin entre l'angoisse et le bonheur. Je secouais de nouveau la tête. Non Trisha. Ne t'angoisse pas. N'aie pas peur. Si tu rêves de quelqu'un, c'est qu'il n'est pas forcément bien méchant. Tes rêves, t'on menée ici. Tes rêves t'on dicter ce que tu devais faire. Alors cesse de douter et crois en eux pour une fois idiote ! Cela faisait bien longtemps que je ne me m'étais pas insultée moi-même. Mais j'avais totalement raison. Je devais me focaliser sur le positif et non le négatif. Un bonheur était en moi comme une source chaude inondant un corps meurtri par la vie. Cette source froide en moi semblait guérir mes blessures. Mes douloureuses expériences de la vie. L'abandon. L'angoisse. La peur. La solitude. Tout cela ne semblait qu'un vieux souvenir dans mon crâne. Sous ma lourde chevelure blonde comme le blé. Si longue. Je me ressaisis une fois de plus et décidais à la hâte de tresser cette longue chevelure qui m'arrivait au niveau des cuisses. J'étais prête à aller voir ce que je cherchais et qui était cet homme si bien mystérieux. Je posais un regard d'un bleu vert glaciale et soutenu sur les portes. Mes yeux étaient semblables à la plus pure des gemmes. D'une couleur vive, mais pourtant si froide. La main se posa sur le bois de la porte qui se trouva à ma droite. Dans un grincement presque guttural. Elle se laissa guider vers l'extérieur comme poussée par une volonté qui lui était propre. Je passais le chambranle sans aucun soucis et me retournant je décidais de fermer cette dite porte. Mais que fut ma surprise de remarquer que celle-ci comme douée d'une âme s'était d'elle-même fermée. Sans qu'aucun son ne fut produit. J'ouvris grand les yeux d'une stupeur presque palpable. Je me demandais ce qui m'arrivait encore une fois. Le couloir devant moi était fait d'une matière peu commune. De la terre. Partout autour de moi, il y avait de la terre. Sur le sol, encore, des feuilles, des trèfles... Un couloir en zig-zag, imprécis, mais sans vraiment être oppressant. J'avançais le pas vers la sortie de ce couloir bien étrange. Les fleurs... Les feuilles... S'arrêtaient là. Un bois brut couvrait le sol et menait vers le centre du tronc principal de l'arbre. J'entendais les clapotis de l'eau tout proche. Comme si une quelconque fontaine était là, érigée dans un quelconque but. Non. Plusieurs. Oui. Au moins. Quatre. Mes oreilles ne me jouaient pas des tours et je comprenais que j'étais au sein de Bel-o-kube. Je touchais le mur en face de moi. Un autre flash. Cours. Précis. Douloureux. Un corps. Embroché. Sur un... Je fus secouée par une vague incertaine. Des sanglots se firent entendre. C'était les miens. Je pleurais. Mais qui ? Je ressentais au plus profond de mes entrailles la froideur de la lame. La douleur. Le sang... Liquide vital qui s'échappait de mes veines. Mais sur le sol de bois. Nulle goûte d'une quelconque humeur était sur le sol. J'essuyais à la hâte mes yeux. Et tremblais encore sous le coup de l'émotion. Je n'avais jamais eu semblable chose auparavant. Voir. Des flashes. Était-ce une illusion. Un souvenir ? Ou alors juste mon cerveau endormit qui me jouait des tours encore une fois. Je levais la tête vers le couloir en face de moi. J'avais encore plus peur ce qui pouvait m'arriver. J'avançais difficilement vers le centre de l'arbre. Là où je pensais. Menait vers les étages différents de la bâtisse myrmécéenne. Je me souvenais des paroles que j'avais entendues sur cette merveille. Quels étaient les différents étages qu'elle composait. Le fait, très amusant qu'il y avait des tableaux des différents moments clef de l'histoire de cet endroit. On m'avait bien dit. Belok. Comme on l'appelait si bien. Comportait une bibliothèque très fournie et avait une des plus belles salles des phéromones que cette dimension pouvait contenir. J'évitais autant que possible de toucher un quelconque mur et encore moins de rencontrer une quelconque personne. Regardant le sol comme pour éviter le regard des gardes myrmécéens qui me dévisageaient comme si j'étais une folle bonne a enfermer dans une geôle au plus profond des donjons. Je descendais. Montais. Je ne sais plus. Mes pensées étaient rivées vers mon objectif. Qui était ''Jesollas''... Dernière heure : Elle était grande et sentait divinement bon. Un mélange entre la sève fraîche et celle du papier neuf. Du papier vieux. L'euphorie me prit. Comme un enfant dans les bras de sa mère. Je me sentais protégée parmi toute cette ployante et lourde connaissance dispersée dans ses livres. Je voyais en contrebas des représentations de scène précise. Des milliers et des milliers de libres aux couleurs toutes différentes semblaient m'appeler. Du rouge sang, du bleu azur, du violine, du pourpre rosé, du magenta, du vert mousse... C'était si beau. Si calme. La mage que j'étais se souvenait de ses heures que j'avais passées a étudier la magie. Ses années a lire pages après pages. Apprendre pas cœur les fils des arcanes. Ouvrir des portails. Sans jamais ouvrir une seule fois la bouche. Comme un réflexe. Un battement de cils. Un battement de cœur. Pour moi, la magie était une seconde nature. Petite déjà, je faisais preuve d'une grande habilitée en cette chose. Je faisais, si petite, déjà des étincelles violine pâle. Comme une multitude d'éclairs sans aucune conséquence. Douce, comme un baiser. Tendre comme un regard amoureux. J'étais douée pour la magie. J'étais faite pour ça. Ryalkan dans mon sang. Mais... Je n'osais penser à l'autre moitié dont j'étais faite. De cette moitié de sang qui n'était pas de ses terres. Je cachais rapidement mes oreilles dernières mes cheveux. Non. Pas ça. Ne pas les voir. Je relevais les yeux vers les livres. Ouvrage que seul le temps dévore comme impuissant face à la a mécanique trop bien huilée de cette machine infernale qui dévore tout sur son passage. Mais qui survis malgré tout. Dans le cœur de ceux qui survivent. Dans l'âme de ceux qui ont disparu. Comme une entité vibrante avec autant de passion que de cœurs pour la portée. Le mot que j'avais entendu il y a si peu de temps continua sa route dans ma tête. "Jesollas". M'approchant d'une étagère. Je remarquais quelque chose d'étrange. Timidement, je posais la main sur le bois magnifique. Et sentir une douleur. Une chaleur. Une incantation. Pas ici. Démon. Cruel. Fondateurs. Feu. Mort. Chaos. Destruction. Mort. Agonie. Levant la main rapidement. Quand ses visions allaient me laisser tranquille ? Je pestais contre ce nouveau don dont je me serais bien passée. Pourquoi pouvais-je voir le passé ? Le passé ? Oh non. Je me souvenais d'un mot que j'avais lut dans un bouquin sur les art occultes. Et il était bien cela... Psychométrie... Oui, c'était bien là cet art divinatoire. Celui qui consistait en un contact fugace de connaître l'histoire d'un lieu. D'un être vivant. Ou bien d'un objet quelconque. Je frissonnais à l'idée d'avoir un tel pouvoir. Je ne pourrais plus jamais toucher personne sans pouvoir entrer dans sa tête et connaître ses démons. Et personne ne veux qu'on sache ses lourds secrets. Personne. Je n'aimais pas ça du tout. Vraiment. Mais on ne choisit pas son destin et on ne choisit pas sa voie. On ne fait que choisir la route qui nous mènera a une des branches de notre vie. Une des branches... Quel soit pourris ou verte. C'est nous qui choisissons juste le moyen d'y arriver. Je me giflais pour retourner à la réalité. Stop Trisha. STOP ! Je cherchais des yeux un quelconque registre. Quelque chose qui pourrait me dire qui était cette personne. Car, il... Elle ? Était sans aucune ombre d'un doute myrmécéenne. Un livre. Deux livres. Trois livres. "Tick tock." Mon regard s'arrêtait sur un ouvrage au cuir vieillis et aux inscriptions effacée. Je m'avançais vers lui d'un pas hésitant. Presque touchée par une peur incontrôlée. Pourquoi j'avais peur d'un simple bouquin ? Je le pris précieusement. Comme si j'avais peur qu'il s'effrite sous mes doigts. M'asseyant sur le sol les jambes croisées dans une position peu confortable. Je posais le dit ouvrage sur mes genoux frêles et décida de ce pas de commencer ma lecture assidue de cette chose. Sur la table des matières. Sur les pages suivantes. Rien. Puis. Quelque chose retient mon attention. Jesollas. Une des reines de la cité. Qui avait sans doute brillé par sa bienveillance et sa douceur. Par son intelligence et sa prestance. Un être qui devait sans nul doute être respecté de beaucoup. Puis un mot attira mon regard : ''assassiné''. Je frissonnais. C'était donc cette personne que j'avais vue embrochée de la sorte. Une mare de sang. Sous le corps qui ne connaîtrait plus jamais les affres de la vie. Cette vision qui m'avait chamboulée. M'ébranlais encore une fois. Une goutte d'eau tomba sur la page vieillie par le temps. Puis une autre. "Plic ploc. Plic ploc." Encore une et une autre. Comme dans une danse sans fin. Une valse de douleur. "Plic ploc. Plic ploc." Je pleurais. Des larmes abondantes coulaient sur ma joue d'une blancheur presque surnaturelle. Tel le plus pur des marbres blanc. Légèrement rosé et mutin. Mes joues, d'un naturel rose. Devenaient de plus en plus blanche. Et j'éclatais en sanglots. J'avais si mal. Mon cœur. Il allait se déchirer. "Tick tock." J'essuyais à la hâte les larmes avant qu'elles ne coulent sur le papier précieux. Retenant un sanglot puissant. Un hoquet de tristesse aiguisé comme les lames d'un couteau. "- Non... Qui avait put faire une tel horreur ?" Je me surpris de me dire cela. Je refermais à la hâte le bouquin sans même regarder le nom du meurtrier. Je n'avais pas envie d'en savoir plus. Me levant avec une hâte presque surnaturelle. Je manquais plusieurs fois de perdre l'équilibre tel était le vertige qui me prenait. Et avec autant de prestance, je rangeais à la hâte le volume à sa place. Ne prenant aucune précaution pour qu'il ne soit pas abîmé. Je me retournais, une main sur le front pour ne pas faillir. J'avais eu la peur de la vie. Et les yeux rouges par les larmes qui continuaient a couler malgré tout mes efforts pour que cela cesse une bonne fois pour toute. J'avais jamais eu autant peur de ma vie. Et tremblant de terreur, je cherchais des yeux l'endroit qui me mènerait vers la sortie de cette bibliothèque. La démarche hésitante. Mes pas lourd sur le sol de bois. Mes jambes comme à moitié paralysée par la peur. Mes mains tremblantes. Mes muscles tétanisés sous l'effet de la stupeur. La terreur. La peur. Incommensurable. Jamais cru voir un démon... Non... Un ange. Je ne savais plus où me menaient mes pensées. Et elles se floutaient dans un mélange doux amère. Je me souvenais de ce rêve. Et de cet homme. Un ange. Oui. Il n'était pas un démon. Je n'avais pas peur. Il m'avait sorti des ténèbres. Celles qui me confinaient depuis trop longtemps. Derrière le rideau de mes larmes se dessinait un sourire presque serein. La peur se mélangeait à la joie. La douleur à la sérénité. Le froid au chaud. L'amour à la haine. L'envie au dégoût. La vie à la mort. Je portais une main douce à ma poitrine. Là où j'avais caché le portrait de cet homme. Essuyant mes larmes d'une autre main. Une fourmi. Garde sans nul doute. Semblait essayer de communiquer avec moi. L'air triste. Je sentais qu'elle s'était prise de pitié pour moi. Avez-vous déjà vu une fourmi triste ? Je pense que cela devait être drôle à voir. Mais je ne la regardais pas directement. Et lui fit signe de m'oublier et de me laisser tranquille. J'avais besoin, plus que n'importe qui d'autre. D'être seule. Qu'on me laisse tranquille. Comme beaucoup avaient fait auparavant. Juste une dernière fois avant que je puisse renaître. Juste avant qu'une nouvelle moi revienne des entrailles de celle que j'ai toujours cru être. Une nouvelle, moi. Douce et aimante. Une nouvelle, moi tendre et calme. Sereine et heureuse. Cette vision de ma personne me fit soupirer de plaisir. Et je m'imaginais déjà dans les bras d'un bel inconnu. Avais-je enfin le droit de m'abandonner a aimer ? Apprendre. Connaitre quelqu'un. Et façonner des plus belles manières un amour durable. Doux. Tendre. Créer ce lien unique avec un autre être. Ne plus être seule. Ne plus être seule... "Tick tock..." Je sursautais et me retournais vivement. Personne n'était derrière moi. Et personne ne me suivait. J'étais en fait seule. Et aucune fourmis ne m'avaient suivi. Comme si elles s'étaient passé le mot. Laissez l'humaine blonde seule. Je m'imaginais qu'elles avaient fait preuve de gentillesse. Et qu'en quelques phéromones. Elles s'étaient passé le mot. "Trishaaaaaaaaa." Un souffle a mes oreilles me glaça le sang. J'avais envie d'être dans mon lit. Me blottir contre cette masse épaisse de feuillages et ne plus en sortir. "Tick tock." Un vent glacial m'enveloppa et je me sentis tétanisée. Je n'avais pas ouvert de portail, mais la sensation était là. "Tick tock..." Je basculais en arrière comme prise d'un violent vertige. Je m'appuyais sur le mur à côté de moi. Et souffla doucement. Le froid était parti comme il était venu. Et je soupirais doucement. J'avais vraiment eu peur. Je relevais la tête et m'efforçais a penser a cet homme. Je me remis à me sentir mieux. Et je soufflais. Tick tock ? "Trishaaaaaaaaa !" J'ouvris les yeux. Je... J'étais dans ma chambre ? Depuis quand ? Depuis... Oh non. Je venais de me rendre compte que le livre que j'avais trouvé n'existait pas. Un petit mot était sur mon torse. J'avais été trouvée inanimée dans la bibliothèque. Juste a l'entrée de celle-ci. Et pourtant, l'ouvrage que j'avais lut était bien plus loin. Je secouais la tête nerveusement. Encore ses rêves ? Alors ce nouveau pouvoir est moins puissant que je l'imaginais. Je soupirais de soulagement en apprenants cela. Mais depuis quand j'étais ici ? Le mot ne nommait pas l'être qui m'avait ramenée à mes quartiers. Je comprenais d'un seul coup pourquoi j'avais entendu ses tic tac. Pourquoi je sentais puissamment ses souvenirs en moi. Je rassemblais tout mon courage et fermant les yeux, j'essayais de savoir ce que mon inconscient cherchait si bien à me cacher. Quel était donc le nom de cet homme. Qui par deux fois, j'ai rêvé. N'oublie pas Trisha, me disais-je, jamais deux sans trois. Je fouillais, creusais, dans ma mémoire pour me rappeler ce que c'était. Un mot. Troublant de vérité. Un mot qui j'essayais d'oublier, mais qui était la clef de ma recherche. Les souvenirs se bousculaient dans ma tête. J'ouvrais les yeux. Et encore une fois, je regardais le mot que m'avais laisser mon sauveur. Surement le même qui m'avait emmené ici la première fois. Je sentais une vague de douceur envers mon sauveur. Je pense qu'il avait fait beaucoup pour moi et qu'il avait, sans aucun doute grâce à la magie, apaiser mon âme et m'avais aider à m'endormir tranquillement. Pour qu'il n'eût aucune difficulté à me ramener a cette chambre qui était maintenant la mienne. Mentalement, je remerciais cette personne d'avoir fait preuve de douceur et de gentillesse envers moi. Je pensais a lui et je me disais avec ferveur que j'adorerais faire sa connaissance. J'ouvrais les yeux et regardais la bougie à mes côtés qui vacillait tranquillement. Douce lueur. Chaleur a mes yeux. Tel un brasier qui me rassurait. Dans ma tête. Reviens. Le. "Tick tock." J'avais oublié la source de mon problème. La source de ma recherche. Le portrait dans ma robe... Je le cherchais à la hâte pour voir s'il y était toujours sur moi. Mais rien... On me l'avait enlevé lors de mon sommeil. Et la vision de cet être n'était plus possible. Je soupirais las de ce qui venait de m'arriver. Je ne savais pas si j'avais rêvé tout cela. Ou si cette personne existait. Ou si jamais... Jamais, j'avais eu ce portrait si savamment bien dessiné sur moi. Ni même l'ai-je vraiment découvert. Je soupirais longuement et regardais une nouvelle fois le plafond. Dans mon crâne résonnais le silence. J'avais arrêté de penser. Je fermais les yeux. Essayant de retrouver le sommeil. J'étais si fatiguée que j'avais juste envie de me rouler en boule et de ne penser a rien. J'avais l'habitude de faire ça quand j'allais vraiment trop mal. Et que la tristesse me prenait au plus profond de mon être. Je me mis en position fœtale sur mon lit. Et soupira encore une fois. Le magnifique tableau... Enfin... Non... Il était moche. Fallait l'avouer. Retenait mon attention quelque temps et je me mis à le contempler longuement. Sans vraiment le regarder. Comme s'il était un vestige du passé que j'essayais d'occulter de ma vision. Je fermais les yeux. Essayant de sourire. Essayant de toute mon âme a penser a des choses positives. Des choses belles. Zoro. Mon sauveur. Les rires des enfants. Un cri. Des larmes. Une épine de glace. "- Novchenko..." Je me levais en sursaut de mon lit. Que ? Quoi?! Qui est-il ? Noir... Tout noir... Ténèbres. Le froid. Brume... Je sombrais peu à peu dans le brouillard. La vision était blanche. Puis noire. Je cédais aux affres qui me prenaient. Je perdais conscience. Sur mon lit. Mon corps. Respirant doucement. Trop doucement. Comme si... "Tick tock... "- 13 réponses
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Il y a pas de soucis. Tu sais bien que ça me fais toujours autant plaisir de t'aider. Pour ce qui est des bougies, tu n'a plus de cire ? Je t'en avais fait faire pleins pourtant ! Mais en tout cas, tu sais ce que je dis toujours : Tu a besoin d'aide? Demande ta moussy !
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Ah oui ! C'est un travail colossal que vous avez abattus. Je ne peux que m'incliner devant cela. Je vous félicichaton pour votre travail. J'irais la voir si je trouve le temps, la patience et l'envie. Ça va être difficile, je le sens.
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Je... Je t'aime mon nounours tout doux ♥ Cette requête ♥ Je ♥ Elle me laisse sans voix :3 Dire que c'est Ecu et moi qui l'avons un peu poussé a faire ça ! Mais faut dire que c'était vraiment pas une mauvaise idée ! :3
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Je... Vraiment... J'suis sur le jus... Euh... Non c'est pas ça le mot. Enfin, bref. J'adore ! C'est du grand art. Peut être devrais je faire de même avec mes photo de poupées ? Mais waouw ! Moussy est sous le charme. Si tu savais me faire une tomate moussy. Je pense que mon amour pour toi sera sans limite. Sérieux. J'suis impressionnée ! *3*
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Toujours aussi beau et poignant. Je suppose que le prochain sera posté a 00:09. Je me demande si j'dois m’inquiéter si j'ai déjà ressentis la même chose qui est si bien décrite dans ce texte... *Câlin Ciel-senpai*
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Présentation de MaitreF, Paysan
Valeeryah a répondu à un sujet de MaitreF dans Présentation suite quizz
Bienvenu par minou ! Ravie que toi aussi tu a eu un coup de foudre pour le serveur ! Hum ? On me dis a l'oreille qu'on m'aurais en fait forcée... Non, c'est une méprise. J'étais au cinéma et... *se fait embarquée par les membres du fort herobrine* Je suis innocente ! -
Nyappy birthday ! *câlin* Bon courage, ce soir, le boa est dur a combattre... Si si... *fuit*
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Joyeux anniversaire Sadaroh !
Valeeryah a répondu à un sujet de Gung_oh_Guns dans La taverne (non RP)
J'l'a d'jà dis sur twitwi, mais j'le redis ici : Omedetoooooooooooooo ! Nyappy birthday ! *hug* Now t'es vieux assume D: -
[Acceptée][Candidature - BoK] Trisha Curtis ~ Une jeune femme fourmidable ~ Loading freeze …
Valeeryah a répondu à un sujet de Valeeryah dans Salle de ponte
Euh... Vous avez péter un câble c'est ça ? xD Damn... *part se rouler en boule dans un coin* [Edit : Z'êtes baka xD M'enfin, ça a le mérite de m'avoir fait rire ! Made my night ! xD] -
[Parcelle n°1 - Habitation] Demande de Miaison pour Trisha Curtis.
Valeeryah a répondu à un sujet de Valeeryah dans Votre jardin dans une fourmilière
Merci infiniment ! :3 -
Mronsoir/Mronjour, bref, bon appétit. Etant fraîchement arrivée, j'ai été invitée a prendre une maison au sein de ma nouvelle famille et j'avoue avoir été séduite par la proposition. Et je viens donc demander la "Boozbles" la plus facile d'accès pour moi qui suis pas douée pour me retrouver. Donc la "Boozbles" n°1 ! Si cela est bien évidement possible. En remerciant ma reine d'avance !