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Thalkion

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    Ninegÿr | Garde Volontaire
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  1. Sizui 62 Mérolia de l'an 362 Inspection générale de l'armée, au Grand Quartier Général, Fort Herobrine. Monsieur Enigma, Par la présente, nous attestons de votre volonté et candidature à rejoindre l'école militaire supérieure de Fort Herobrine. Nous retenons votre motivation, et acceptons par la-même votre lettre des suites de votre réussite au concours d'entrée. Nous vous invitons à vous rapprocher des services d'entrée du Fort pour vous conduire à l'école, où un espace de repos vous sera accordé. Vous recevrez sous peu un uniforme bleu, symbole des cadets de la Garde. Puisse votre carrière à venir être longue, couverte de gloire et pavée de batailles. Avec nos salutations, Le service des admissions de la Garde Volontaire
  2. Plot ! J'arrive (comme d'habitude après la bataille) soutenir Enigma à mon tour ! Joueur que je ne connais pas depuis très longtemps, mais qui me semble fort sympathique. On a pu faire quelques donjons ensemble et on s'est bien amusés. Comme tous les nains, il est bien avenant, et les deux piliers de Galianör disent déjà qu'il est fort recommandable, alors ... ! Plussain pour ma part =)
  3. La pluie, le sang et les larmes Fracassante, s'abattant comme si toute l’eau du monde avait décidé de tomber en une seule fois, en un seul lieu. Tel était le bruit assourdissant de la pluie, seulement ponctué par le fracas des canons, rendus inefficaces par ce temps d’enfer, leurs détonations retentissant comme des tonnerres lointains dans les environs du mas en cette dure après-midi de l’an 311. Des éclairs zébraient le ciel, illuminant brièvement le champ de bataille dans une lumière éblouissante avant de le plonger à nouveau dans l'ombre. - “Génial, il pleut”, marmonna Halwynt Thalkion, comme une redite de la Campagne de Kel’Daer s’étant déroulée 100 ans plus tôt dans les mêmes conditions. A la différence des grandes steppes glacées du Nord Stendelien, la Garde Volontaire se battait aujourd’hui sur des terres méridionales qui auraient presque pu sembler accueillantes, si seulement le sang et la chair n’avaient pas remplacé l’eau et la terre. Pas de cigales chantantes pour aujourd’hui, pas de mélodieuse mélodie du vent bruissant dans les feuilles des oliveraies et des vignes. Seulement le hurlement de Mère Nature, qui n’avait que par trop vue les petites guéguerres des Hommes et des êtres vivants de cette terre. - “Pourquoi … suis-je-là ?” laissa échapper Thalkion, comme le prélude à un questionnement qu’il avait comme trop souvent tenté d’étouffer au fond de lui, tenté d’éloigner en vadrouillant encore et toujours, de terres en terres, de campagnes en campagnes. De guerres en guerres. La Garde Volontaire avait débarquée depuis quelques mois sur l’île de Cerdène, loin par delà les terres inconnues de Stendel, mûe par la volonté de stopper à l’etranger, un danger qui se révélerait mortel pour les habitants de l’Empire Stendelien s’il venait à trop s’approcher. La Guerre de la Seconde Coalition battait son plein. Il s’agissait d’endiguer l'avancée d’empires concurrents. Les empires centraux du continent d'oldmond, coalisés, étaient peut être un trop gros morceau pour la Garde, pourtant habituée à lancer ses hommes dans toutes les situations, pour le bien de Stendel. En cet instant, la situation était la suivante : sur la petite île du Cap, d’où la Garde avait débarqué, l'ennemi avait lancé une attaque surprise visant à bouter les Stendeliens hors de leur continent. Alors que la plupart des généraux et des divisions guerroyaient loin dans les terres par delà les mers, ne se doutant guère de cet attaque fourbe, Thalkion, avec sa division d’infanterie et de cavalerie s’étaient retrouvés bien étonnés de voir une armada arriver avec le brouillard en un point si stratégique qu’il semblait impensable de perdre en cet instant de la guerre. C’était pourtant ici et maintenant que tout allait se jouer. Thalkion essuya la sueur perlant sur son front, son sabre reflétant chaque rayon de la lumière pointant à l’horizon, chaque nouveau pas l'enfonçait plus profondément dans la boue glissante et en même temps dans les méandres d’un enfer qu’il redoutait depuis si longtemps. Autour de lui, ses hommes se battaient avec une férocité désespérée quasi animale, leurs cris de guerre se mêlant au hurlement du vent et aux éclats des armes. Des salves de mousquets crépitaient dans l'air, des éclats de plomb fauchant les rangs ennemis et semant la mort sur leur passage, embrumant la plaine autour du petit corps de ferme qu’ils défendaient. Des hommes tombaient, criblés de balles, leurs cris de douleur se perdant dans le vacarme de la bataille. D’autres se relevaient d’entre les morts, mûs par la volonté de servir, de vivre, de survivre. Au milieu du chaos, des duels au sabre se livraient, des lames étincelantes s’entrechoquaient avec un sifflement métallique dans la pénombre du ciel orageux, tranchant la chair et déversant le sang sur le sol boueux. Thalkion se trouvait face à un adversaire redoutable, leurs sabres s'entrechoquant dans une danse mortelle. Une rapide estocade renversa l'ennemi, déjà perturbé par la boue que le général lui avait lancé de sa main libre pour le distraire. Il tomba à genoux, se tenant le ventre. Thalkion lui assena un grand coup de pied pour le faire tomber et le mettre hors de combat, ramassant par-ailleurs l’épée anormalement droite du guerrier ennemi. Le soixante-douzième, compta Halwynt, qui prit quelques secondes pour jauger son environnement avant d’empoigner l’épée trouvée plus tôt. Celle-ci décrivit comme une ligne droite dans le ciel alors que le général l’avait lancé ; elle atteint sa cible, dix mètres plus loin, en mettant un terme au duel entre un stendelien en mauvaise posture et un oldmondois qui s'apprêtait à le décapiter. Les canons crachèrent toute leur haine par une nouvelle salve, leurs projectiles déchirant le paysage et balayant tout sur leur passage. Des éclats d'obus et de boulets volaient dans toutes les directions, des hommes étaient soufflés en morceaux, leurs cris étouffés par le vacarme assourdissant. La tempête faisait rage, la pluie fouettant les visages, le vent hurlant dans les oreilles, la mort chuchotant dans les oreilles à chaque instant. La boue était un piège mortel, ralentissant les mouvements, alourdissant les pas, mais Thalkion et ses hommes campaient toujours malgré tout, défendant cette ferme, qui elle-même défendait par sa position les arrières lignes de logistiques de la Garde. Leur détermination était tout simplement inébranlable. Le champ de bataille était un enfer sur terre, un tourbillon de violence et de désespoir. Mais au milieu de ce carnage, comme toujours, Thalkion se tenait debout, figure indomptable dans la tempête, prêt à affronter l'ennemi jusqu'à son dernier souffle. Le dernier conseil Quelques mois plus tôt, GQG de la Garde Volontaire, Fort Herobrine, Stendel. La salle de réunion du Fort Herobrine était plongée dans une semi-obscurité, les seuls rayons de lumière filtrant à travers les fenêtres couvertes de pluie. Autour de la longue table de chêne, les généraux de la Garde Volontaire s'étaient rassemblés, leurs visages graves et leurs regards sérieux trahissant l'urgence de la situation. Au bout de la table, le Maréchal Pencroff, fondateur historique et inspecteur général, fixait ses collègues d'un regard scrutateur. À ses côtés, le Maréchal Ghideon Zorn, Général-en-chef et 1er Consul de la Garde, était plongé dans ses pensées, ses mains crispées sur le dossier de sa chaise. À côté de lui, la Générale d'armée Wendy Marvel, Major-général de l'armée, et le Général d'armée Thalkion, commandant du 2e corps d'armée, échangeaient des regards entendus, évaluant silencieusement la situation. De l'autre côté de la table, l'Amiral Wariow, commandant des forces navales de la garde volontaire, discutait à voix basse avec le Vice-Amiral Louis Vis-Thon, Chef d'état-major de la flotte. Le général de corps d'armée Jihair, commandant du 1er corps d'armée, et le général de corps d'armée Darkalne, commandant du 3e corps d'armée, échangeaient des informations avec le général de corps d'armée Suljii, commandant du 4e corps d'armée. Pencroff prit la parole, sa voix grave résonnant dans la salle silencieuse : - "Mes chers camarades, la situation sur le continent d'Oldmond devient de plus en plus précaire. Les forces de la coalition avancent rapidement, et nos troupes sont déjà engagées sur plusieurs fronts.J’aurai aimé vous dire que la première guerre aurait calmé ces enragés, mais je crois que nous n’avons jamais été aussi loin de la paix que maintenant." Le Maréchal Zorn acquiesça d'un signe de tête et renchérit : - "Nous devons agir avec prudence mais détermination. Nos renseignements indiquent que l'ennemi prévoit une attaque sur l'île de Cerdène, et nous devons nous préparer à les affronter. Nous avons depuis l’année passée réussi à garder une tête de pont sur l’île du Cap, juste à l’ouest de Cerdène. Il s’agit de notre seule porte d’entrée sur le continent." Les généraux échangèrent des regards inquiets, conscients de l'ampleur de la tâche qui les attendait. Mais aucun d'eux ne fléchit, leur détermination à protéger l'Empire et à défendre la Garde Volontaire restait intacte. Autour de la table décidément, la tension n’était plus palpable mais observable. L’on aurait pas été étonné de voir des petits éclairs se former au-dessus des têtes de généraux. Le Maréchal Pencroff prit à nouveau la parole. Son regard perçant balaya la pièce, embrassant chacun de ses comparses. - "Les empires d'Oster et de Kislev, ainsi que le royaume de Hohen, sont en train de s'allier contre nous. Leurs dirigeants, la Tsarine Katarina, le Saint-Empereur François II et la Reine Louise de Hohenburg, sont déterminés à étendre leur emprise sur oldmond … Nous savons que Stendel n’est pas loin. Le bataillon d’exploration a chèrement donné sa peau pour nous permettre de connaître les ambitions belliqueuses de ces super-puissances." Le Maréchal Zorn, assis à côté de lui, acquiesça avec gravité. - "Nous savons qu'ils ont sous-estimé nos forces par le passé, mais nous ne pouvons pas nous permettre de baisser la garde. Ils sont prêts à tout pour atteindre leurs objectifs, et nous devons être prêts à les affronter." La Générale d'armée Wendy Marvel, spécialiste de l'artillerie, l’interrompit. "Nous avons l'avantage en termes de préparation et d'organisation c’est vrai. Depuis la grande réforme de l'an 300, la Garde Volontaire est plus forte que jamais. Nos effectifs sont nombreux et bien entraînés, et nous disposons de vastes moyens de renseignement pour anticiper les mouvements de l'ennemi." L'Amiral Wariow, un homme de la mer aux allures robustes, prit la parole à son tour : - "C’est certes vrai, mais n’oublions pas qu’il s’agit là encore de trois empires. Et même si la précédente guerre a été remportée aussi grâce à la méconnaissance de notre ennemi, ce n’est plus le cas maintenant. Nos forces navales sont prêtes à défendre nos côtes contre toute tentative d'invasion. Nous avons renforcé nos positions le long de la côte et nous surveillons étroitement les mouvements de la flotte ennemie, mais jusqu’à présent, aucun navire oldmondois n’a osé se présenter jusqu’à nous." Le Général de corps d'armée Thalkion, homme de terrain expérimenté, ajouta : - "Nous devons également nous assurer que nos troupes sont bien préparées pour le combat. Nous ne pouvons pas nous permettre le moindre relâchement. La victoire dépend plus que jamais de notre détermination et de notre capacité à nous adapter à chaque situation." Le Maréchal Pencroff hocha la tête, satisfait de la détermination affichée par ses collègues. - "Mes chers amis, nous avons surmonté des défis bien grands par le passé mais aucun ne surpasse celui que nous nous apprêtons à rencontrer. Je sais pourtant qu’ensemble, nous pouvons faire face à n'importe quelle menace. Restons unis, restons forts, et nous vaincrons." La discussion entre les généraux se poursuivit, chaque voix apportant son expertise et sa perspective unique sur la situation. Le général de corps d'armée Jihair, “l’Homme de fer”, réputé pour son courage sur le champ de bataille, prit la parole d'une voix assurée. - "Nous devons être prêts à faire face à des tactiques de guerre nouvelles et imprévisibles. Nos ennemis sont rusés, et nous ne pouvons pas nous permettre d'être pris au dépourvu. La flexibilité et la rapidité seront nos atouts principaux dans cette bataille." Le général de corps d'armée Darkane, spécialiste des opérations de reconnaissance, approuva d'un signe de tête. - "Je suis d'accord avec Jihair. Nous devons maintenir une vigilance constante et être prêts à adapter nos stratégies en fonction des mouvements de l'ennemi. Les informations que nous recueillons seront cruciales pour anticiper leurs actions et prendre l'initiative sur le champ de bataille." La Générale d'armée Wendy Marvel, qui avait dirigé de nombreuses campagnes avec succès, ajouta : - "Nous devons aussi nous assurer que nos approvisionnements sont suffisants pour soutenir nos troupes sur le long terme. La logistique sera un élément crucial de notre succès, et nous ne pouvons pas nous permettre de négliger cet aspect." Le Maréchal Pencroff, qui avait dirigé la Garde Volontaire depuis sa fondation, personnellement formé chacune des têtes présentes à ce conseil ne pu manquer d’afficher un air empli de fierté et d’une tendresse de père de substitution. Et après une brève conclusion, les généraux se levèrent de la table, unis dans leur détermination à défendre Stendel et l'Empire contre toute menace. Ils se quittèrent, chacun vacant à ses devoirs, prêts à affronter les défis à venir avec courage et détermination, conscients que leur camaraderie et leur solidarité seraient leurs meilleures armes dans cette lutte pour la survie de leur patrie. Oeil pour oeil Thalkion eut une pensée : il ne connaissait même pas le nom du corps de ferme dans lequel ils se trouvaient, ni quelle famille avait habitée cette bâtisse. Il savait seulement que maintenant et à jamais, cette ferme serait pour lui et ses hommes le “Mas pourpre”. Les murs,couverts d’un liquide rougeâtre, en étaient la matérialisation la plus imagée. La pluie fouettait toujours le sol boueux, les éclairs déchiraient plus que jamais le ciel assombri, rendu zébré par un tonnerre résonnant comme un présage funeste. Dans ce chaos naturel, le Général Thalkion se tenait droit, une lueur déterminée dans les yeux, alors que ses hommes se préparaient à affronter l'ennemi qui, avait reculé pour se reformer. Il essuya le sang qui avait abondamment tâché son sabre. - “Cent, tout pile” constata-t-il Les canons ennemis grondaient toujours au loin, annonçant l'arrivée imminente de la tempête de fer et de feu qui s'abattrait bientôt sur le Mas Pourpre. Mais pour l’instant, c’est bien la faction coalisée des oldmondais qui avait reculée. Manifestement, le premier assaut n’avait pas franchement été une réussite puisque la ferme montrait encore et toujours avec audace l’étendard bleu, mauve et blanc de la Garde Volontaire. Thalkion resserra la poignée de son sabre, une lueur d'anticipation brillant dans ses prunelles sombres alors qu’il repassait à toute vitesse le déroulé des événements dans sa tête : les oldmondais avaient donc tentés de couper-court à la campagne militaire des stendeliens en attaquant l’île du Cap en ayant profités du brouillard naturel pour se camoufler. Comment étaient-ils venus, et comment, alors que la Garde investissait progressivement le continent d’Oldmond, une troupe aussi énorme avait pu contourner Cerdène sans avoir été repérée par la marine stendelienne ? Tant de questions qui n’étaient pas si cruciales à l’instant, mais qu’il faudrait résoudre pour le bon déroulé de la suite de la campagne. Il jetta un dernier regard à ses hommes, des camarades de longue date, dont la bravoure et la loyauté n'ont jamais failli, même dans les moments les plus sombres. Après le premier assaut, il faut bien reconnaître que la division Thalkion avait été tout de même forcée à reculer. Le combat, qui s’était jusqu’ici déroulé en plaine, se déportait donc dans un milieu plus urbain, près du petit village de Grand-Hameau-d’Arc. - “Tudieu, des civils…” grommela Thalkion, en se disant que bientôt, il ne resterait plus âme qui vive dans ce bourg. Il envoya trois soldats dans le village, voulant prévenir ces derniers de filer à toute vitesse en prévision du massacre qui allait bilatéralement s’en suivre. Le général regarda les trois cavaliers s’en aller à Hameau-d’Arc en se disant que de toute façon, il ne pouvait rien faire d’autre. Ce qu’il ne sut jamais en revanche, c’est que les habitants du petit village accueillirent les trois soldats de la Garde à coup de faux et de haches, et que, bien après la bataille, deux corps furent retrouvés décapités. On ne retrouva jamais de trace de Marianne Masset, troisième et dernière cavalière envoyée prévenir les grand-hamelais. D’ailleurs, à Grand-hameau-D’Arc, on dénombra plus de trois-cent morts ce jour-là, soit la quasi-totalité, à une dizaine près, des habitants du village, femmes et enfants compris. Les boulets, de part et d'autre, rasèrent littéralement le village de la carte. Tout dans cette situation semblait bien absurde. Alors que les premières silhouettes ennemies émergaient de l'obscurité permise par la nuit arrivant, la tension monta d'un cran. Au lieu de se cacher dans le noir, les oldmondais allumèrent des centaines et des centaines de torches, illuminant la plaine d’une vague brulante, n’attendant que de se déverser sur les forces de la Garde. Les ordres retentissent, les soldats se préparaient au combat, le cœur battant à l'unisson du rythme implacable de la pluie. Thalkion, du haut de la grange du mas, leva haut son sabre, un geste qui galvanisa ses hommes, leur insufflant une détermination inébranlable. C’est ce qu’espérait le vieux général au fond car, il le savait, cet ennemi là était de trois fois supérieur en nombre ; il savait pourtant que parfois, toutes les informations n’étaient pas bonnes à donner aux personnes qui mettaient toute leur foi en lui. Il avait mal au ventre, aussi décida-t-il de parler, pour se changer les idées. “Soldats de la Garde Volontaire, Nous sommes réunis ici, dans ce lieu chargé d’une histoire qui nous est étrangère, et pourtant, nous sommes là pour défendre bien plus qu'un simple mas. Nous défendons un rêve, une vision pour notre Empire, pour notre patrie de Stendel. Une vision que nous avons acceptés de défendre, celle que le Maréchal Ghideon Zorn, a nourrit en nous depuis des années. Notre mission est claire : protéger cette terre, garantir la paix pour nos concitoyens, et préserver l'avenir de notre nation. C'est une tâche noble et sacrée, une responsabilité que nous portons avec fierté et détermination. Certes, les forces de l'ennemi peuvent sembler insurmontables, mais rappelez-vous toujours la force de notre cause. Nous ne nous battons pas simplement pour nous-mêmes, mais pour l'avenir de notre nation, de votre nation ! Pour les valeurs qui font de Stendel un phare de liberté et de progrès dans ce monde troublé. Soldats, que la vision de Ghideon Zorn soit notre phare dans cette nuit sombre. Il a placé sa confiance en nous, en notre courage et en notre détermination. Nous ne le décevrons pas. Chacun de nos actes, de nos coups d'épée, sera un pas de plus vers la réalisation de son rêve de paix et de prospérité pour tous les habitants de Stendel ! Comme la Division Jihair, comme la Division Marvell, nous aussi ! Jouons notre rôle comme le font si durement nos camarades en ce moment-même à des lieues d’ici ! Aujourd'hui, nous portons sur nos épaules le poids de l'histoire, de celle qui est passée et de toute celle qui nous survivra ! Le destin attend chacun de nous en ce soir, en ces heures, allons-nous nous cacher en attendant de savoir quel est notre rôle ? Mais je vous le dis, mes frères, mes sœurs, tant que nous resterons unis, tant que nous défendrons avec courage et détermination les idéaux qui nous sont chers, nous serons victorieux. Il n’y a pas de raison plus noble que celle de se battre quand tout nous pousse à fuir! Pour le rêve de la Garde Volontaire et pour tous ceux qui sont morts pour elle ! En avant, soldats, et que notre détermination illumine cette nuit de bataille !” Le courage de ne rien laisser transparaître Thalkion comprit quel genre de douleur il avait au ventre. Pas un vulgaire mal de ventre, pas non plus une tension musculaire, non. Il s’agissait de la peur, la plus pure et la plus dure. - "À l'attaque ! Pour la Garde Volontaire ! Pour Stendel !" cria-t-il, sa voix chevrotante portée par le vent furieux. Le sifflet bien connu sonna, gelant l’espace d’une seconde le temps. Ses hommes répondirent à son appel avec un cri de guerre, leur détermination inébranlable malgré l'adversité qui se dressait devant eux. La bataille devint alors un tourbillon de violence et de chaos pour savoir quelle faction aurait l’honneur à la fin d’occuper ce mas pourtant si anecdotique. Les soldats oldmondais, après avoir soufflé dans leurs instruments à vent, se lancèrent dans la mêlée avec une férocité indomptable, leurs sabres tranchants comme l'éclair, leurs mousquets atypiques crachant la mort à chaque détonation. Le sol boueux devient le théâtre de combats acharnés, où chaque pouce de terrain est disputé avec une ferveur sans pareille. Pourtant, même dans l'ardeur du combat, Thalkion et ses hommes devaient faire face à une série de défis redoutables. Les renforts ennemis étaient arrivés en nombre, leurs lignes se renforçant comme les vagues d'une marée déchaînée. Les canons adverses tiraient avec une précision accrue, leurs projectiles déchirant les défenses du Mas Pourpre avec une brutalité implacable. Malgré ces obstacles insurmontables, Thalkion restait une figure de proue inébranlable, sans comprendre vraiment pourquoi, la peur avait vite cédé le pas à un instinct bien plus fort, mais sur lequel il n’arrivait pas à mettre de mot. La volonté de survivre peut-être … ou plus simplement l’envie de tuer … ? Guidant ses hommes avec courage et détermination. Il lutta aux côtés de ses camarades, embrochant d’un même coup deux oldmondais. Son sabre tourbillonnant dans l'air comme une lame de justice, repoussant les assauts ennemis avec une vigueur renouvelée à chaque instant. Dans ce tumulte, les ennemis avaient une forme bien différente ; Halwynt les voyait plus monstrueux qu’ils n’étaient réellement, ils n’avaient pas d’yeux mais seulement des bouches pour hurler leur rage. Naturellement, ce n’était bien sûr pas le cas puisque les Humains d’oldmond sont tout à fait similaires aux stendeliens ; simplement, Thalkion en son fort intérieur refusaient de voir leur humanité, car c’était après tout plus facile d’occir une bête monstrueuse. Mais alors que la bataille pour le Mas arrivait à son paroxysme, laissant entrevoir la possibilité d’une victoire, un boulet bien placé ricocha sur le sol et vint se fracasser dans l’un des murs, ouvrant dans le mas, une faille certaine. Cette brèche devint l’unique fissure dans les lignes de la Garde, un trou dans leur résistance. C'est dans ces moments critiques que le véritable test de la bravoure et de la détermination de Thalkion et de ses hommes commençait vraiment. La défense de la ferme allait être féroce. Quelques heures étaient passées, la déjà très faible lumière du soleil avait définitivement cédé sa place à la nuit noire. Des cris de bataille emplissent l'air tandis que les forces ennemies redoublent d'efforts pour exploiter la brèche dans les défenses de la Garde. La division Thalkion s’était définitivement retranchée dans la ferme après que sa seule charge de cavalerie se soit faite exterminer par les instruments surprises des oldmondais. Des sortes d’appareil à mitraille, bien plus rapides en tir et en utilisation que les canons à mitraille de la Marine de Middenheim. Debout au cœur de la tourmente, Il observait avec une intensité glaciale les lignes de son ennemi se resserrer autour d'eux. Au fond de leurs lignes, il voyait Martin Bain, le dernier des cuirassiers de la charge se faire emporter par des vigoureux bras ennemis. Il détourna les yeux en voyant le scintillement d’une grande hache qui tournoyait non loin, une hache parfaite pour décapiter. De grosses gouttes de pluie coulèrent sur le visage de Thalkion, impuissant. Les éclairs illuminaient son visage, révélant les cicatrices de nombreuses batailles passées, témoins silencieux de sa détermination inébranlable mais aussi des profondes failles qui jalonnaient tant ses traits que son cœur. La situation devenait de plus en plus désespérée alors que les forces ennemies continuaient d'affluer, leurs canons tirant sans relâche sur les remparts déjà affaiblis du Mas Pourpre. Les hommes de Thalkion se battent avec une férocité indomptable, mais même leur bravoure semblait vaciller face à l'ampleur de la menace qui les entourait. Pourtant, malgré l'adversité écrasante, Thalkion refusait de céder au désespoir. Il inspirait ses hommes avec son calme imperturbable, leur rappelant les innombrables victoires remportées par la Garde dans le passé. Ensemble, ils avaient lutté contre vents et marées, leur détermination étant la seule chose qui les maintient en vie dans cet enfer sur terre. Soudain, un nouveau danger surgit de l'obscurité alors que des renforts ennemis se frayent un chemin à travers les lignes déjà affaiblies de la Garde. Thalkion jetta un regard rapide autour de lui, évaluant la situation avec une clarté d'esprit imperturbable. Il savait que la victoire était loin d'être assurée, elle devenait même perdue d’office avec ce nouveau contingent d'ennemis ; la bataille se solderait par une miraculeuse victoire ou une mort méritée. Avec un cri de guerre retentissant, Thalkion se lança dans la mêlée une fois de plus, son sabre tournoyant dans un ballet mortel, il gardait les doubles battants de la porte, s’assurant qu’aucun oldmondois ne s'en approche à plus de vingt pas. Ses hommes le suivaient avec une détermination impressionnante, leurs cœurs brûlant d'une flamme indomptable alors qu'ils affrontaient les vagues incessantes de leurs ennemis. Dans cet instant crucial, Thalkion et ses hommes se tenaient ensemble, unis dans leur combat pour la survie et le devoir. Les hommes de Thalkion se battaient avec une férocité maintenant désespérée, leurs armes brisant les lignes ennemies avec une détermination farouche. L’artillerie oldmondoise envoyait boulet sur boulet, visant les murs et les portes du corps de ferme. Heureusement avec ce temps, pratiquement aucun ne touchait. De leur côté, les trois canons qu’ils avaient réussi à barricader, tonnaient sans relâche, projetant des éclats de fer et de feu dans les rangs serrés des oldmondois. Dans ce chaos infernal, Thalkion luttait sans répit, son sabre tranchant la chair ennemie comme une lame affûtée, repoussant chaque assaut avec une détermination inébranlable. Il avait reçu de sévères coups dont le plus marquant lui avait enlevé l’utilisation de son oeil gauche. L’unique oeil restant le brûlait, empli de pluie, de larmes et de sang ; son esprit embrasé par le feu de la bataille, il allait rendre coup pour coup, oeil pour oeil, et dent pour dent. Pourtant, même dans leur désespoir, les forces ennemies ne reculaient pas. Au contraire, elles redoublent d'efforts, leurs rangs se resserrant autour de la Division Thalkion comme un étau mortel. Et alors que la situation semblait de plus en plus désespérée, une unité d'élite de l'ennemi surgit des ténèbres, leurs armures étincelantes dans la lumière des éclairs. Avançant avec une assurance glaciale, leurs armes luisant d'une lueur sinistre alors qu'ils se préparent à l'assaut final. C'est une botte secrète, une force d'élite entraînée pour anéantir leurs ennemis avec une efficacité impitoyable. - “Les bâtards” grogna le général. La compassion et l’humanité avaient peu à peu quittées le cœur du général. C’était normal en temps de guerre se disait-il, sans doute que ces qualités lui reviendraient après-coup. Enfin, il l'espérait. Thalkion resserra sa prise sur son sabre, son regard se durcissant alors qu'il prenait la mesure de cette nouvelle menace. Il constata ses blessures : deux aux bras, 3 estocades miraculeuses aux ventre, et un pied droit salement rapé. Il savait que la bataille était sur le point de basculer, que la survie de la Garde Volontaire dépendait de leur capacité à faire face à cette ultime épreuve. Avec un cri de défi, il provoqua l'ennemi, déterminé à défendre le Mas Pourpre jusqu'à son dernier souffle. En un instant, la fin de toute chose Les canons tonnaient encore et toujours plus, déchirant le ciel de leurs éclats assourdissants, tandis que les soldats de Thalkion se battent avec une bravoure indomptable, leurs armes étincelant dans la lumière des flammes qui ravagent le champ de bataille. Au cœur de la ferme, Thalkion se tenait debout, son sabre retenu par la dragonne, il ne se battait plus mais poussait. Il poussait fort sur les portes, bloquant celles-ci pour éviter que les oldmondois ne rentrent. Il avait un éclat de détermination brûlant dans ses yeux ; il aurait été dur de dire qui, des stendeliens ou des oldmondois, avait le plus l’air d’un animal. Les premiers poussaient de toutes leurs forces pour empêcher la porte de céder, tandis que les seconds, rendus fous par une rage bestiale sentant l’odeur de la victoire, tiraient de toutes leurs forces. Autour de lui, ses hommes se battaient avec une férocité désespérée, repoussant chaque assaut ennemi avec une force redoublée. Les cris de guerre résonnaient dans l'air, mêlés aux hurlements de douleur des blessés et au bruit sourd des corps qui s'entrechoquent. Le combat faisait rage, chaque coup porté avec une précision mortelle, chaque mouvement calculé dans le feu de l'action. Thalkion et ses hommes luttaient avec une bravoure indomptable, repoussant les assauts ennemis avec une détermination farouche. Chaque coup porté était un cri de défi contre l'obscurité qui menaçait de les engloutir, chaque mouvement était une affirmation de leur volonté de survivre et de se battre pour la victoire. Pourtant, malgré leur courage, la bataille semblait doucement tourner en faveur de l'ennemi L'ennemi continuant d'affluer, menaçant d'écraser la Garde sous leur nombre écrasant. Alors que la situation devenait de plus en plus désespérée, Thalkion et ses hommes entendirent un sifflement sourd. Un millième de seconde plus tard, dans un grand bruit de chair explosée, la porte subit une secousse énorme qui donna des fourmis aux mains des soldats. Halwynt eut une pensée : - “Je rêve ou …?” Non. Il ne rêvait pas. Les oldmondais tiraient à présent sur les portes de la ferme, en faisant fi de leurs propres troupes, agglutinées à ouvrir les portes de l’autre côté. Le premier boulet avait au moins explosé une dizaine d’hommes, et les multiples salves qui suivirent en décapèrent une dizaine de plus. Les lignes de la Garde commencent à fléchir, leurs défenses s'effondrant sous la pression constante de l'assaut ennemi. Thalkion serre les dents, son cœur lourd de désespoir alors qu'il voit ses hommes tomber autour de lui, leurs cris de douleur se mêlant au tumulte de la bataille. Quand soudain, la porte, simple planche issue d’un vieil arbre, devenue trop faible pour supporter tout le bordel de ce monde, se mit à craquer, les boulets ne firent qu’une bouchée de tous ceux qui se trouvaient devant et derrière. La chance voulut qu’Halwynt évita de justesse un premier boulet, qui passa juste au-dessus de son épaule droite. Le deuxième en revanche, n’ayant que faire des concepts de chance, vint arracher la jambe gauche du général, pulvérisant de façon unilatérale ce qui lui avait servi à marcher depuis sa naissance, en l’an 75. La fin de toute chose, au final. Quand soudain, un cor reconnaissable entre tous. Les renforts de la Garde Volontaire arrivaient comme une bouffée d'air frais au milieu du tumulte de la bataille. Le Maréchal Ghideon Zorn lui-même, pesta contre la fourberie de l'ennemi, lui qui n’aimait déjà pas beaucoup les tactiques honteuses. Les renforts de la Garde déferlaient sur le champ de bataille avec une détermination renouvelée, leurs pas martelant le sol avec une force irrésistible. Ghideon Zorn menait l'assaut, sa silhouette imposante se découpant dans l'obscurité, son sabre scintillant à la lueur des torches environnantes. L'adrénaline pulsait dans ses veines alors qu'il guidait ses hommes vers la victoire, sa voix tonitruante couvrant le fracas des combats.Avec un corps d’armée derrière lui, Ghideon Zorn et ses hommes reprirent l'initiative, repoussant les forces ennemies avec une férocité renouvelée.Il ne s’agissait plus de gagner la bataille, mais de massacrer ces oldmondois jusqu’aux derniers. Les sabres étincelaient, les mousquets crépitaient, et les cris de guerre des soldats de la Garde remplissaient l'air alors qu'ils se lançaient dans l'assaut final contre l'ennemi pour tenter de sauver ce qui restait de la division Thalkion. Est-ce que cela dura une ou deux heures ? Peut-être plus ? Peut-être même un mois ou une éternité… Les lignes de l'ennemi commençaient à fléchir sous la pression combinée des forces de la Garde, leurs défenses s'effondrant sous le poids de l'assaut incessant. Ghideon Zorn se battait avec une détermination farouche, son sabre dansant dans sa main alors qu'il pourfendait les rangs ennemis avec une précision mortelle, chaque mouvement calculé pour briser la résistance adverse. Pour le Maréchal, chaque mouvement était une affirmation de sa volonté de sauver ses hommes et de se battre pour la victoire. Dans le chaos de la bataille, il ressentait l'urgence de protéger le Mas Pourpre, de défendre Stendel contre les forces qui le menaçaient. Les questions seraient pour plus tard, seul l’instinct prévalait en ce moment. Enfin, après des heures de combat acharné, la victoire était enfin à portée de main. Les forces de l'ennemi reculaient, leurs rangs brisés et dispersés par la puissance combinée de la Garde Volontaire. Les oldmondois regagnaient la mer depuis les barques silencieuses qui les avaient emmenés sur l’île du Cap. Certains se jetaient à l’eau, d’autres affrontaient la masse grouillante des stendeliens, leur ultime ennemi. Car après tout, la guerre était une question de point de vue. Les cris de triomphe des soldats de la Garde remplissaient l'air alors qu'ils repoussaient l'ennemi hors de ce qu’il restait de Grand-hameau-d’Arc, leur drapeau flottant fièrement au sommet des maisons détruites. Le premier et le dernier ami Un spectacle de mort et de désolation constata le Maréchal Ghideon Zorn avant de pénétrer dans la cour du mas. Son fidèle destrier, à la robe impeccablement blanche, était devenu cramoisi, mais portait toujours fièrement son cavalier. Alors qu’aucun oldmontois n’avait réussi ne serait-ce qu’à mettre un pied dans la cour de la ferme, le Maréchal fut celui qui poussa les battants déchiquetés par les boulets et les lames. Dans la cour, un spectacle bien triste, constata GhideonZorn. Le second régiment d’infanterie était celui qui avait survécu à Kel’Daer, malgré de nombreuses pertes, et par habitude on disait que l’espérance de vie n’y dépassait pas les cinq ans de carrière. Le spectacle ici, était bien plus morbide. Des malades, des amputés, des soldats aux membres si sévèrement touchés qu’ils ressemblaient plus à des morceaux de viande qu’à autre chose. Et au milieu de tout ça, comme s’ils gardaient un précieux trésor, gisait le général Halwynt Thalkion. A la vue de son ami, celui-ci se releva, en disant au médecin de prendre congés. Très péniblement, le ninegyréen se remet sur sa seule jambe, tentant de s’épauler d’un mousquet fracassé. Le Maréchal Zorn eut un sourire en voyant la mine inchangée de son collègue, mais déchanta vite en voyant l’étendue des dégâts : un œil en moins, un uniforme si taché de sang qu’il paraissait maintenant rouge et non bleu ; mais pire que tout, la jambe, enfin celle qui manquait. On l'obligeait à se coucher à nouveau, sous les protestations du général fatigué, qui avait pourtant intimé à tous de le laisser faire. Le visage de Thalkion était marqué par la douleur et la fatigue, mais ses yeux brillent encore d'une lueur de détermination et de fierté. Ghideon s'approcha lentement du lit de fortune, le cœur serré par l'émotion et le poids de la perte qu’il savait imminente. Il ôta son célèbre bicorne. - "Thalkion," murmura-t-il d'une voix grave, empreinte de tristesse et de respect. Thalkion tourna légèrement la tête vers son ami, un faible sourire étirant ses lèvres parcheminées : - "Ghideon," répond-il d'une voix rauque mais résolue, "Je savais que tu viendrais, c’est pour ça qu’on a tenu bon" Le Maréchal s'asseyit sur le bord du lit, posant une main réconfortante sur l'épaule du condamné :"Comment te sens-tu, mon ami ?" demanda-t-il doucement. Thalkion laisse échapper un soupir fatigué : - "Je suis fatigué, Ghideon, très fatigué. Mais je suis aussi fier. Fier de notre Garde, de ses hommes et de tout ce que nous avons accompli ensemble." Ghideon hocha la tête avec compréhension. - "Nous avons traversé tant d'épreuves ensemble, Thalkion. Tant de batailles, tant de sacrifices. Mais c'est grâce à des hommes comme toi que la Garde Volontaire demeure forte et fière." Thalkion sourit faiblement, les souvenirs de leurs années de service affluant dans son esprit : - "Se souvenir de nos débuts à la Garde, des luttes et des victoires que nous avons partagées... C'était une vie bien remplie, mon ami." Ghideon acquiesca, son regard se perdant dans les méandres du passé : - "Oui, une vie bien remplie. Et pourtant, nous avons encore tant à accomplir. Ta bravoure et ton dévouement ont inspiré tant d'hommes, Thalkion. Ton nom résonne au sein de la Garde Volontaire pour les générations à venir ; nous avons encore tant de choses à faire, et de combats à mener.", continua le Maréchal, un sanglant réprimé dans la gorge. Thalkion ferma les yeux un instant, laissant les paroles de son ami résonner en lui : - "Merci, Ghideon. C'est tout ce que j'aurais pu espérer. Que la Garde demeure forte, que ses hommes continuent à défendre notre patrie avec courage et honneur. Désormais, ces combats il te faudra les porter d’autant plus fort, car bientôt je ne serai plus là pour rattraper tes conneries" ricana Halwynt, crachant au passage un sacré paquet d’hémoglobine. Le Maréchal serra un peu plus fort l'épaule de Thalkion, sentant les derniers souffles de vie s'échapper de son corps affaibli. - "Repose-toi maintenant, mon ami. Tu as bien mérité ton repos. Nous veillerons sur ton héritage, et ta mémoire vivra éternellement au sein de la Garde Volontaire." - “Attends, hoqueta Thalkion. Penche toi, j’ai quelque chose à te dire, quelque chose de très important” Alors le Maréchal écouta, à demi penché sur son ami. Aucun des témoins ne sut jamais ce qu’il se dit, mais à la fin de la discussion, le ninegyréen avait l’air résigné, et le maréchal désolé. Malgré tout, les deux hommes échangent un dernier regard empreint de respect et d'affection, avant que Thalkion ne ferme définitivement les yeux. Ghideon resta un long instant près de lui, laissant la paix de l'éternité envelopper son ami tombé au champ d'honneur, avant de quitter les lieux, le cœur lourd. Epilogue : Thalkion, né ninegyréen, avait toujours su que la mort ne lui apporterait pas le repos éternel auquel aspirent tant d'autres. Dans la tradition de son peuple, mourir pour autre chose que son rêve, son but ultime, signifiait être condamné à une existence ambivalente et errante. C'était une règle sacrée, ancrée dans les croyances les plus profondes de Ninegyr, et Thalkion avait toujours su qu'il en serait ainsi. Pourtant, malgré cette sombre perspective, Thalkion avait choisi de se battre, de donner sa vie pour défendre l’idéal de son ami. Il avait fait face à la mort avec courage et détermination, sachant pertinemment ce qui l'attendait de l'autre côté. Alors qu'il gisait sur son lit de mort, entouré de ses compagnons d'armes et de son ami fidèle Ghideon Zorn, Thalkion était tourmenté par la conscience de son destin funeste. Il savait que son âme ne trouverait jamais la paix, condamnée à errer dans les terres de Stendel, hantée par des souvenirs tronqués et des émotions confuses. Pourtant, malgré cette perspective sombre et oppressante, Thalkion trouvait une forme de réconfort dans le fait d'avoir combattu pour ce en quoi il croyait. Il n'avait aucun regret, aucune hésitation quant à ses actions. Il avait vécu et combattu avec honneur, et c'était là l'essentiel pour lui. Ghideon Zorn, ignorant des véritables implications de la mort pour un ninegyréen, ne pouvait que ressentir la tristesse et le chagrin de perdre un ami et un compagnon d'armes aussi valeureux que Thalkion. Il ne pouvait pas comprendre les tourments de l'âme de son ami, ni la sombre destinée qui l'attendait au-delà de la vie. Et ainsi, alors que Thalkion fermait les yeux pour la dernière fois, il savait que son combat n'était pas encore terminé. Son âme errante continuerait de hanter les terres de Stendel, portant le poids de son sacrifice et de son destin tragique pour l'éternité. Mais il trouverait peut-être, quelque part dans cet au-delà tourmenté, une forme de paix dans le souvenir de ses actes héroïques et de son dévouement sans faille à sa cause. Thalkion avait toujours cru en la grandeur de la Garde Volontaire, en sa mission noble et en son devoir envers l'Empire. Depuis le jour où il avait rejoint ses rangs, il avait consacré sa vie à servir cette cause, à défendre les idéaux de justice et de liberté pour lesquels la Garde se battait. Et même dans la mort, Thalkion restait fidèle à cette conviction, prêt à suivre son ami et commandant, Ghideon Zorn, jusqu'au bout du monde. Malgré la sombre perspective qui l'attendait au-delà de la vie, Thalkion avait choisi de mettre de côté ses propres aspirations et désirs pour soutenir Ghideon dans sa destinée. Il avait sacrifié son repos éternel pour accompagner son ami dans son chemin, pour l'aider à accomplir sa mission, même au prix de sa propre tranquillité. C'était là le véritable testament de la loyauté et du dévouement de Thalkion envers Ghideon Zorn et envers la Garde Volontaire. Il avait fait passer les intérêts de son ami et de son ordre avant les siens, renonçant à son propre repos pour servir une cause plus grande que lui-même. Et même si son âme errante serait condamnée à une existence tourmentée dans les limbes de Stendel, Thalkion ne regrettait pas sa décision, mais bien entendu, il y avait en lui une peur certaine. Il avait agi en accord avec ses convictions les plus profondes, guidé par l'amitié et le sens du devoir. Et dans cette éternité incertaine, il trouverait peut-être une forme de rédemption dans le souvenir de son sacrifice et de sa loyauté indéfectible envers ceux qu'il aimait et envers les idéaux qu'il avait défendus jusqu'au bout.
  4. Hello, Est ce qu'il m'a fallu 2 ans pour comprendre que Varn Zharr c'était pas l'ancien nom du Fort Volkhar ? Oui peut être, mais bref. Je trouve que c'est une belle initiative, je me demande vraiment a quoi ressemblait le Varn Zhar de l'époque, mais c'est cool de voir ce genre de projets renaître, même si c'est sous une forme différente. Petite question de RP, l'ancien lore reste canon ? Sinon, bien sûr que je soutiens l'idée, Bon courage pour le poser en jeu ! Thal'
  5. Il est temps, je pense, avec un peu de retard, de venir soutenir Darkalne42 dans sa demande pour intégrer la Chevalerie de Stendel. Vous commencez à me connaitre, voyons ensemble ce qui fait de ce fameux Kévin, un bon prétendant à la chevalerie. Loin de faire tout l'historique du Drakalne42, il me semblait quand même important de rappeler qu'il commence à dater en terme de présence sur MF. A titre personnel et comme beaucoup, je ne l'ai pourtant connu que lors de son arrivée à la Garde Volontaire. Grabateck (Grabataire ? Grabatruc ? désolé pour l'orthographe). Il faut dire que pour t'avoir d'abbord connu en mp, le boug' a toujours été très disponible (que ce soit en tant que commerçant ou plus simplement comme joueur). Il est dit et rappelé par mes compères au dessus qu'il est avant tout un joueur de la commu de MF, ayant laissé sa trace au sein de nombreux groupes qu'on ne présente plus (Grabah donc, Garde Volontaire) mais plus largement dans la mémoire de beaucoup de joueurs. A mon sens, la chevalerie demande en premier lieu ce critère-là, que Kévin remplit donc largement de par son ancienneté, et il faut le dire, sa figure atypique bien reconnaissable. Pas vraiment le plus "travailleur" (on parle quand même d'un jeu hein) au sens où Darkalne est, pour moi, bien plus cette mascotte, joueur comparable à un animateur bien plus qu'un "polichaud" qui va travailler dans son coin a creuser et batir des salles naines, il n'empèche que c'est bien un véritable soutien que j'apporte ici. Et justement, c'est de la bonne humeur que propose Kévin lorsqu'il se connecte en jeu ou sur le discord. Lorsqu'on pense à ce brave joueur, c'est cela qu'on voit en premier ; ni inimité, ni rancune ni aucun sentiment d'animosité. Voilà le critère pour qui postule à la Chevalerie, et ici encore, Darkalne correspond bien à ce profil recherché. On passera rapidement sur les initiatives auquelles il a participé (à la fondation du WAM, etc) mais en somme, dans tous les domaines cités, et largement résumés plus au dessus, Kévin mérite (pour moi) de rentrer à la Chevalerie. Eh bien, je te souhaite donc bon courage ! Et surtout, garde bien cela à l'esprit ! Thal'
  6. Plot ! Comme d'habitude, je suis en retard, mais je viens également écrire un petit message de soutien à Jihair au titre de chevalier. Comme l'autre candidature que j'ai déjà pu soutenir, je vais commencer par faire un petit rappel de ce que disait Louvinette au sujet des chevaliers : Bon, commençons tout de suite par voir, à mon sens, en quoi Jihair est un citoyen reconnu depuis plus de trois mois (?) Bon évidemment, il est arrivée en 2017, donc ça commence à dater, bref trop plein d'inepties, enchainons ; Jihair est sans doute, et je pense pas trop me mouiller en disant cela, un nom qui résonne dans la plupart des têtes de joueurs qui ont pu le cotoyer sur MF. Arrivé en 2017, le JR_b a rejoint la Garde un peu plus tard, c'est comme ça que je l'ai connu personnellement. Armé d'un micro tout simplement dégueulasse (je suis d'ailleurs étonné qu'aucun de mes collègues n'en ai parlé), il s'est taillé bien vite une bonne réputation, autant "chez nous" que sur le serveur. Je me souviens qu'il a pas mal miné pour de nombreuses commandes ici et là, farmé pour la Garde et aidé de façon plus générale à beaucoup d'endroits et beaucoup de personnes. Tout ça pour dire, au final, qu'à mon sens, il remplit déjà parfaitement le premier critère que faisait observer l'impératrice. Tout chez Jihair tend à prouver un engagement certain envers les joueurs. Parlons de ses engagements au sein du WAM dont il a été l'un des pionniers et principal moteur (oui j'ai sorti l'argument du WAM), sont à mon sens l'une des plus belles démonstrations de ce que peut faire une communauté pour une communauté sur un serveur de jeu vidéo. Fort de ses talents qu'il met à contributions pour l'AAA notamment, c'est toujours un plaisir de voir de nouveaux accessoires (ne nous mentons pas, ils sont vraiment bien faits). Tout ça pour dire au final, que Justin, c'est vraiment un bon gars. Eh oui, parce que je dresse un CV sérieux du joueur mais au final, Jihair c'est juste la définition même du bon boug', toujours enclin à mettre de bonne humeur, je dois bien avouer que c'est toujours un plaisir d'allumer Discord et de le voir connecté en vocal, on sait en général qu'on va bien rire. Pour l'anecdote c'est le premier joueur que j'ai croisé hors du jeu, ça commence à remonter mais les ravioles du resto étaient vraiment folles ce jour là. Bien des choses et des attitudes résumées en ces quelques lignes, je pense de toute façon ne convaincre personne en disant qu'il le mérite son titre de Chevalerie, et à bien des égards c'est surtout le rang Noble qu'il mérite véritablement, soyons honnêtes =) Bon courage pour cette candidature Justin, on se revoit au château des Empereurs o/ Thal'
  7. Plot ! Vous l’aurez deviné, ce message va venir appuyer la candidature de Skykkou / Louis Veston dans sa demande pour rejoindre les rangs de la Chevalerie, et puisqu’ici nous sommes des gens sérieux, commençons par citer notre chère et tendre impératrice loin loin en 2012 lorsqu’elle spécifiait la nature de l’engagement que tout prétendant devait avoir pour pénétrer plus avant dans la cour de notre belle (et rénovée d’ailleurs) citadelle de la Chevalerie : Avant toute chose, ce soutien ne s’adresse pas vraiment au prétendant, mais bien évidemment à la communauté et aux gouverneurs, il s’agit là de voir en quoi Louis est-il ( à mons sens, bien entendu) capable et digne de ce titre. Bon, n’y allons pas par quatre chemins, et examinons un peu chaque point. Dans les faits, devenir chevalier n’est pas “si compliqué”. Le seul réel prérequis, au-delà de la reconnaissance par la communauté, est dans un premier temps l’appartenance au serveur depuis plus de trois mois. Sur ce point-là, comme l’a spécifié plus haut ce brave Jihair, notre Louis est arrivé en 2017, et n’a pas sensiblement arrêté de jouer depuis. Membre du Fort Herobrine depuis à peu près le même moment (et non, l’argument du “La Garde recrute dans les crèches” n’est pas recevable, n’en déplaise à certains acharnés), il est encore aujourd’hui souvent connecté de façon régulière, plus largement sur le forum, et bien évidemment sur le discord de MF. En ce sens, on peut dire qu’il remplit cette première condition sans trop de problèmes. Point bonus pour la présentation. Toutes ces lignes pour dire au final qu’il n’est pas arrivé avec la dernière pluie, mais passons au point suivant, que je pense pour tous, bien plus intéressant. Il faut être connu, et plus largement reconnu par la communauté. Alors, je ne prétends pas parler au nom de chaque membre de MF, mais déroulons ici les arguments qui répondent à la condition citée plus haut. Dans un premier temps, connu, Louis l’est. Que ce soit de façon positive ou négative, on ne peut pas nier que “même de nom”, ce joueur est connu de ceux qui jouent et ont joués sur le serveur. On passera vite sur la candidature villageoise qui, au demeurant, résume bien la grande majorité des candidatures villageoises de Minefield, à savoir bancales et tatonnantes (à commencer par celle de Skylight07). Après être passé villageois, et donc avoir reçu une première reconnaissance et approbation de la modération, Louis s’est dirigé vers la candidature citoyenne … qu’il a pitoyablement ratée, avouons-le nous (bien appuyé par l’humour aiguisé de certains dont on taira le nom). Preuve s’il en fallait que Skykkou n’était pas vraiment un très bon narrateur en 2019, le roleplay est particulièrement éclaté, j’en pleure encore du sang certains jours. Notons au passage que la Garde Volontaire, le FH à l’époque n’est pas allé soutenir le boug (preuve également, s’il en fallait que le Fort Herobrine n’a jamais chouchouté ses membres sur la simple appartenance à cette communauté, ni avant, ni maintenant, ni demain d’ailleurs). N’en déplaise à Skykkou, ce dernier est revenu, là où certains auraient simplement arrêtés (au vu du ton du refus, je ne lui en aurait pas voulu d’ailleurs) ; à mon sens, cette deuxième candidature est une tentative bienvenue, témoignant d’une forte volonté de participer et d’être reconnu par la communauté. Quand on regarde attentivement, tout a été remanié, et le roleplay bon-dieu … “miracle, épiphanie”, enfin bref, une nette amélioration par rapport à tout ce qui a été écrit lors de la première tentative tant sur le fond que la forme. Louis le nouveau citoyen a également participé à plusieurs éditions des JO, là également, un lien fort, un pas en avant envers la communauté a été fait, chose qu’il a également réitéré durant les nombreux évenements organisés pendant et après le confinement (si si, vous vous rappelez du machin chose “covid” là non ?). Dans le même genre, Louis a pas mal aidé le WAM (ouaip, j’ai sorti le WAM comme argument) témoignant ici aussi d’une envie de bosser avec la commu pour la commu (cf bataille rangée, etc etc). Bon, je vais pas non plus citer tout ce qu’il a fait parce que ce n’est pas le but, et que je suis pas non plus son biographe attitré, faut pas rếver, mais je vous invite à aller ici pour voir un peu tous les évenements auxquels il a participé (lien vers son historique forum) https://www.minefield.fr/forum/profile/242231-skykkou/content/?type=forums_topic_post. En somme, reconnu par la communauté, je n’ai pas la prétention de l’affirmer, sans doute que d'autres viendront parler mieux que moi de ce que j’ai pu oublier, mais on ne peut nier qu’il y a un investissement personnel souvent réaffirmé, cela s’est encore vu récemment puisque c’est sous l’égide de xadrow que Louis a pu aider à l’animation de Halloween 2023. Bon, sortez les violons et déployez les mouchoirs, terminons par une note bien plus personnelle et intime. Sincèrement, parmi tous les drôles de hasards et les impensables rencontres que j’ai pu faire sur MF depuis maintenant 10 ans (aïe.), Louis est sans doute l’une de ces personnes que j’ai le plus apprécié. Très honnêtement, le début a été dur, l’humour a longtemps été grinçant (ça coince encore mais rassurez-vous, il se soigne) et la personne parfois détestable. L’adolescent de 16 ans fut parfois drôle, souvent borderline et quelques fois marrant et réfléchi. Puis, plus le temps passait, plus j’apprenais à le connaitre, au final l’humour était un peu au dessus des idées rapides que je m’étais fait ; le côté borderline était moins exacerbé que je ne le pensais de prime abord, et au final Louis s’est trouvé être un type de relativement bonne compagnie, drôle et bien plus posé et réfléchi qu’il ne semblait l’être au début. Après presque 8 ans à le côtoyer, je pense pouvoir dire que j’ai trouvé chez Louis bien plus que je ne m’y attendais au départ, et sans doute bien plus que tout ce que j’aurai pu penser tirer de la fréquentation de ce personnage atypique la première fois qu’il s’est pointé sur Mumble. J’ai trouvé chez Louis une compagnie chaleureuse, ainsi qu’un camarade de jeu / ami que je n’avais sans doute jamais envisagé. Ronceltiq n’aurait pas pu et n’aurait pas dû avancer s’il n’y avait pas eu Louis. Il n’est peut être pas le meilleur en build, sans doute pas le plus fin bretteur et encore moins le comédien de l’année en matière d’animation des salons vocaux, mais Louis a été de ceux qui sont venus m’aider alors que rien ne les y obligeait, et sans qu’aucune compensation soit demandée. M’aidant à mener un de mes projets de coeur à bien (d’ailleurs c’est pas fini, mais je ne ferai pas ici la pub de mon extension. (oups.)), Louis a été de ceux qui ont forgés l’âme de Ronceltiq, rasant, remaniant et recréant un projet cher à mes yeux. Bon, la séquence émotionnelle est finie, vous pouvez revenir ! Tout ce qui a été développé ci dessus (outre la partie plus personnelle) témoignage à mon sens que la demande de Louis est fondée, et même plus largement, que ce dernier est digne de porter le titre bleu ciel. Naturellement, je laisserai juger les gens qui en ont la charge, mais en ce qui me concerne, yup, c’est un +1 ! Bonne soirée à tous, et bon courage Louis Thal’ Nb : "N’oublie pas que changer de grade est un privilège et non un droit”
  8. Création et spawn d'un pnj, vu avec Pencroff pour le skin ! Payé de 300 PAs
  9. Ninegÿr, les Terres brumeuses Plot ! =) Mesdames, messieurs, bienvenue sur cette dernière demande d'extension de feu-Ronceltiq, alias Ninegÿr ! Sommaire : I. Résumé technique II. Présentation et commentaire personnel III. Plan et organisation IV. Accords des voisins V. Roleplay I. Résumé technique => Nom : Ninegÿr => Dimensions : Se référer au plan ci-dessus => Hauteur : Maximale, pour avoir une certaine marge avec les montagnes => Zone de construction : Principalement en surface => Objectif du projet : Décoration => Personne en charge du projet : Thalkion, Rownger711 II. Présentation Comme Heïrhold, Ronceltiq et le Vinhgard, Nögard est un comté faisant partie du royaume nordique du lointain Ninegÿr. Géographiquement situé à l'est des monts de Minds, il s'agit d'une grande plaine légèrement plus élevée que les autres comtés mais sans relief particulier. Cette zone est coincée entre les Vieux Monts au sud, et ceux de Dynnhas au nord et à l'est. La région possède un climat bien plus froid que les autres comtés, favorisant la pousse exclusive de conifères sur son territoire. L'économie locale consiste en l'élevage de bétail supportant le froid, mais elle tourne surtout autour de l'extraction de minerais de par la pluralité de mines dans la zone. Contrairement aux autres comtés, Nögard est habité par deux grands clans distincts : Le clan Osmond, et le clan Eyn-Credeyh. Ces deux clans sont en rivalité constante et ont matérialisé leurs chamailleries par le biais d'une palissade, séparant en deux Nögard. Ces clans s'accusent haut et fort d'avoir volé le territoire de l'autre, mais personne ne se souvient si ces accusations sont vraiment fondées. En tout cas, chacun accuse l'autre de mentir, vice-versa, et ainsi de suite. Feyroe, est également un comté faisant partie de Ninegÿr ; et pour dire vrai, il en est même le centre historique, le cœur culturel et sociétal. Il est situé en plein milieu des Vieux Monts, au sud de Nögard. Son terrain vallonné, plus froid que ses voisins, n'en fait pas un lieu très propice à l'élevage ou à l'agriculture. Les ninegyréens de ce comté se sont donc spécialisés dans la métallurgie et l'artisanat, domaine dans lequel ils excellent à présent. Historiquement, le premier roi de Ninegÿr fut un membre du clan de Feyroe, de fait, le château royal s'y trouve également, et ce peu importe le clan du roi ninegÿréen. Le clan peuplant ce comté-là se nomme le clan Dorchedaith. Il est le clan le plus respecté et le plus ancien de Ninegÿr, même par les très-stendélisés Osmond. Tout le monde s'accorde pour dire qu'il fut également le premier clan à se former dans l'histoire commune du royaume. III. Plan et organisation Sous forme de changelog, pour essayer l’exercice : Sous forme un peu plus développée : IV. Accords des voisins V. Roleplay Commentaire personnel Ronceltiq, ou plutôt Ninegÿr, comme je le prénomme aujourd'hui, est l’un des projets qui me tient à cœur depuis maintenant six ans, en somme depuis 2017. Lorsque je suis arrivé sur Stendel en 2013, c’est le premier projet que j’ai intégré. Rownger711, Benouden, clipsy01, Mr_FireTeck et d’autres ont formés pour moi la première communauté qui à comptée sur le serveur. Ces gens m’ont transmis la passion de participer et de construire, de développer un projet et, plus important, m’ont fait aimer le monde celte, ou la culture scandinave. Lorsque tout le monde est parti vers un irl qui s’imposait peu à peu, je me suis retrouvé, certes, seul mais non pas moins démotivé. J’ai bientôt compris que je souhaitais faire perdurer et compléter ce monde qui s’offrait à moi, une sorte de lègue ou d’héritage ; il me fallait le perfectionner dans tous ses domaines, et notamment dans la mise en place d’un roleplay cohérent, pour moi l’essence même de ce qui fait “un bon projet”. A titre personnel, je ne me suis jamais considéré comme le nouveau dirigeant de Ronceltiq. Je ne me considère toujours pas comme tel. Il me tient à cœur de proposer et faire aboutir cette dernière demande d’extension, car elle représente pour moi l’aboutissement final d’un parcours qui s’est bâti sur les idées et les blocs de plusieurs. Cette demande est grande, je le sais, c’est pour cela que je la murit depuis quelques années. Il me faut donner ici le meilleur de ce qu’est à mon sens Ninegÿr, ou plus précisément, et les termes sont d’une coïncidence frappante, ce que doit être le projet final de la Couronne du Nouveau Ronceltiq.
  10. Hello ! C'est p'tet un peu tôt pour demander mais comment se passeront les installations sur la nouvelle Map ? Demande classique forum ou modèle Nimps ?
  11. Plot =) Merci pour le compte-rendu FeuTarse, ça fera plus clair, et pour les joueurs, et pour le traitement du sujet par la modération. C'est en effet un peu mieux que balancer dans le tas des idées pêle-mêle dans salon discord. J'ai pas grand chose à dire sur ce qui a été proposé car ce sont des bonnes propositions. Ceci étant dit, je ne sais pas s'il faut être aussi fataliste que le sont certains. MF est un vieux serveur, et à une commu assez ancrée quoi qu'on en dise. Certes oui, des améliorations auraient pu être faites plus tôt, etc, etc. Je connais pas le métier de dev et je ne connais pas du tout le code, mais faut bien avouer que c'est un travail long et fastidieux. Arrêtons un peu de lancer des "Un tel est-il toujours motivé ?" car je pense que la réponse est évidente ; en somme oui, et je ne pense pas trop m'avancer en disant que Thorgrin est encore en train de chapoter dans l'ombre, que Squirkiz est encore motivé, ou que Pencroff est toujours partant pour la suite. N'oublions pas que MF n'est pas une entreprise, et n'est pas organisée avec la même structure ou la même organisation. Alors oui anticiper c'est bien, mais qu'est ce qui vous/nous dit que ce genre de réflexions ne sont pas sur le coin de la table depuis un moment et que cela prend juste du temps à traiter par des gens qui ne sont au final que des bénévoles. Je remarque d'ailleurs que beaucoup de joueurs qui se targuent d'avoir "prévenus avant tout le monde" ne dressent qu'un constat fataliste. N'enterrez pas MF tout de suite ^^ J'aimerai simplement ajouter que MF n'a jamais été au point mort, et quand ça fait bientôt deux ans que certains en coulisse investissent du temps, non, MF n'est pas immobile. Ceci dit oui, ça prend du temps encore une fois mais disons qu'au moins, le sujet est lancé ^^
  12. Hello, Je viens rapidement soutenir l'extension de Pencroff. Férincs est un joli petit coin de Stendel qui possède son charme propre. Une extension d'une taille modeste qui propose des petits ajouts qui permettent d'embellir ce genre d'endroits, nul doute que le maréchal saura le meubler. On notera tout de même le besoin maladif de se faire une meilleure demeure dès qu'on devient un minimum gradé hein
  13. Plot ! Comme mes camarades, je viens avec un peu de retard soutenir la candidature de Wendy. Au même titre que ceux dont on ne pensait guère qu'ils sortiraient un jour leur candidature citoyenne, celle de la plus brave des braves impose un petit état des lieux (gentil hein). Sur une note personnelle pour commencer, mais la plus importante sans doute, je dois bien avouer que j'ai une relation particulière avec Wendy. En fait, si elle n'avait pas été au dé à coudre organisé par Nouvelle Azur fin 2016, je n'aurai sans doute jamais rejoint la Garde. Car c'est bien elle qui est venue m'enrôler, sans mon consentement à l'époque je dois bien le dire, pour me conduire à ce bon vieux fort dans le désert. Et sans elle, mon voyage sur MF se serait sans doute arrêté bien plus tôt. Ni Fort Herobrine, ni Garde Volontaire, ni Tolwhig, ni Novi, ni Tréfonds, et pas même mon rang de Chevalier, etc, etc. En ce sens, plus qu'un soutien, c'est plutôt un remerciement qui serait adapté au regard de tout ce qui s'est passé depuis fin 2016 et au vu du rôle qu'elle a jouée dans ce sens, donc merci sincèrement ma bonne Wendax =) Cette petite interlude étant faite, et sur un plan plus objectif, il faut bien avouer encore une fois que sans Wendy, la Garde serait bien différente. Au delà le caractère bien trempé du personnage, qui n'est plus à décrire, on lui doit notamment la grande majorité des ressources du Fort. Je me souviens encore des heures à farmer le bois, ou amasser d'autres ressources qui furent bien nécessaires à l'épanouissement de tout ce que la Garde à pu produire sur MF. Grand amatrice du rangement méticuleux des coffres, on lui doit la grande salle des coffres du Fort, et les plus anciens se souviendront sans doute des coups de règle et sermons lorsque l'on était pris à "foutre le gros bordel" dans ses coffres. Je pense qu'il est possible de produire une belle dissertation sur tout ce qui n'aurait pas pu être sans Wendy, et d'autres avant moi, bien heureusement s'en sont chargés. Pour autant on se rappellera des coups de mains qu'elle a filée à beaucoup de projets (coucou Myr). Enfin bon, son parcours parle pour elle, et nul doute qu'elle mérite largement ce beau bleu qui lui ira si bien. Il y a tant de choses à dire, la seule limite étant ma piètre mémoire et l'heure à laquelle j'écris ce plussain, mais pour le redire, merci encore pour toutes ces belles années, Thal'
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