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Pencroff

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Tout ce qui a été posté par Pencroff

  1. 30 Cidélia de l'an de grâce 359, Château des empereurs de Stendel, Autorité Impériale de l'état-civil, À l'attention de monsieur Eryndor Oxian, à Nouvelle-Azur, New-Stendel. Cher monsieur, J'ai bien reçu votre lettre de candidature au rang de villageois, de même que le récit narrant votre arrivée sur nos terres. Puisque vous semblez d'ores et déjà pleinement intégré à notre communauté, et dans la mesure où la présente demande est en règle, il ne me reste donc qu'à l'accepter avec plaisir. Je vous nomme donc au rang de villageois, et par la présente lettre vous fait inscrire au registre des mineurs. Puisse votre aventure parmi nous être longue et prospère, et puisse le métier de mineur vous apporter fortune et renom. Avec mes salutations les plus impériales, Cordialement,
  2. Hello, Zones d'ambiance crées et sons ajoutés pour Varn-Zharr ! Bon jeu !
  3. Bonjour, Après en avoir parlé avec le reste de la modération, nous avons décidé de lever ta sanction. Tu es donc libre de retourner sur le serveur pour y reprendre tes activités ! Depuis le temps, il est effectivement possible que tes affaires aient disparu de la map, mais tu conserves ton rang, ta progession et les PAs que tu avais au moment ou tu es parti en prison. Il est possible,suite à un bug, que tu respawn sur la map prison. Si c'est le cas, n'hésite pas à nous contacter sur Discord ou par MP forum pour que nous te re-téléportions sur Stendel ou New-Stendel (il faudra que tu sois en jeu pour cela). En te souhaitant un bon retour sur le serveur, La modération.
  4. Ajout de 5 sons d'ambiance pour Fort Herobrine et Tolwhig: - CONSULAT_ambiance_ville_1 - CONSULAT_ambiance_campement_1 - CONSULAT_ambiance_patrouille_1 - CONSULAT_ambiance_patrouille_2 - CONSULAT_ambiance_patrouille_3 Soit 500 PAs Ajout de 3 zones d'ambiance sur Tolwhig - Tolwhig_Patrouille_1 - Tolwhig_Patrouille_2 - Tolwhig_Patrouille_3 Soit 300PAs Ajout de 2 zones d'ambiance sur Fort Herobrine - FH_Ecole_Militaire - FH_BirakHeim_Manoeuvres Paiement de 1000PAs prélevé sur le compte communauté de la Garde Volontaire
  5. Pencroff

    [La Garde] Annonces

    Grand Quartier Général de la Garde, Fort Herobrine, Stendel Le 54 Lériolia de l'an de grâce 345, De par le Maréchal Bonaventure Pencroff, Inspecteur-général de l'armée. Réforme des Régions Militaires de la Garde. A dater de ce jour, les forces de la Garde Volontaire s'articuleront sur le territoire de Stendel au travers de cinq "régions militaires" centrées chacune autour de l'état-major d'un corps d'armée et opérant comme commandement de défense régional. Ces régions militaires auront pour principale fonction de préparer la défense des frontières et de répartir la charge de la réaction rapide dans le cas d'une invasion. Le commandement des régions militaires nouvellement créées aura également à charge d'assurer les missions de patrouilles sur les routes commerciales et de subrogation des monstres sur le périmètre qui lui est confié. Ces régions et les corps d'armée qui leur sont affectées sont les suivantes: - La Région Militaire du Coeur, comprenant le Centre du Continent, est affectée au 4e corps d'armée. - La Région Militaire Méridionale, comprenant le Sud du Continent, est affectée directement au Maréchal Zorn avec l'appui du 1e corps d'armée du général Jihair, et du corps de la Garde Consulaire . - La Région Militaire Septentrionale, comprenant le Nord du Continent, est affectée au Maréchal Pencroff avec l'appui du corps de cavalerie et du 6e corps d'armée du général Suljii. - La Région Militaire du Grand Ouest, comprenant l'Ouest du Continent, est affectée au 2e corps d'armée. - La Région Militaire du Levant, comprenant l'Ouest du Continent, est affectée directement au 3 corps d'armée projeté depuis Novi. En outre, sont également prévues les réformes suivantes: - À dater de ce jour, le Général Suljii prend le commandement du 6e corps d'armée. Il sera remplacé à la tête du 2e corps par le Général Longchamps , qui est promu Général de Corps d'Armée. - À dater de ce jour, les 1er et 2e régiments de Spahis sont détachés du 5e corps d'armée et attachés à la Brigade de Cavalerie du 6e corps d'armée. Ils sont remplacés dans le 5e corps par le 6e régiment de hussards et le 9e régiment de Dragons. - À dater de ce jour, la Division Etrangère est stationnée sur le territoire de Cénaria, dans la Région Militaire Septentrionale, sous le commandement direct du général Suljii. La 10e division d'infanterie est, elle, affectée au Marquisat de Férincs où elle remplace la 13e brigade d'infanterie. - À dater de ce jour, toutes les unités du 4e corps d'armée sont rappelées sur le territoire du Refuge de Pan dans la Région Militaire du Coeur. Elles sont remplacées dans leurs anciennes garnisons par les unités du 6e corps d'armée nouvellement stationné au Nord. - De manière exceptionnelle et par reconnaissance pour les services de premier ordre qu'il a rendu au Consulat, le général Suljii est nommé Préfet Militaire de la région de Cénaria et est autorisé à y réaliser des recherches avec l'appui de la cité d'Arcahelm. Il lui est permis d'employer pour ses recherches les troupes qui lui seront nécessaires à condition de ne pas dégarnir les forces de sécurisation des frontières et de ne pas impacter négativement l'ordre des permissions. Il pourra également employer à loisir les forçats destinés à être envoyés à Terre-Morne et qui sauront se rendre utiles dans les tâches les plus pénibles ou dangereuses.
  6. Création d'une zone d'ambiance et de deux annexes à Tolwhig. - Tolwhig_ville (main) - Saulême_bourg - Saulême_camp Paiement de 3100PAs via la commu de la Garde Volontaire et de 1100PAs de ma poche payés à l'instant.
  7. Re-bonjour, Le grief en question remontant déjà à 4-5 ans, il est difficile de retracer le contexte. Après m'être un peu re-penché dessus, et puisqu'il y a tout de même quelques points qui laissent place au doute, je vais lever ta sanction. Tu peux donc reprendre l'aventure là où tu t'étais arrêté. Attention cependant, une nouvelle sanction pour quelque nouveau grief serait cette fois définitive. En te reconnectant il est possible que tu respawn en prison même si ta peine est terminée. Si c'est le as, n'hésite pas à me MP ici, ig ou sur discord pour que je te re-TP sur Stendel. En te souhaitant une aventure longue et plus paisible parmi nous, Bon jeu à toi !
  8. Bonjour, D'après ce que j'ai pu retrouver, tu as reçu cette sanction courant 2019 pour un grief de plus de 100 blocs sur N-A. Je n'ai pas plus de détail, mais j'imagine qu'on a retrouvé ton nom sur des logs de destructions sur cette période là. Est-ce que tu te souviens d'être repassé sur le jeu vers 2018/2019 ?
  9. Création de 38 PNJs sur Tolwhig, Fort Herobrine, Ferincs et autres projets de la Garde deux Paiement de 5700PAs fait à l'instant !
  10. 19 Iffelia de l'an de grâce 342, Inspection générale de l'armée, au Grand Quartier Général, Fort Herobrine. Monsieur Galax, J'ai l'honneur de vous annoncer par la présente missive que votre candidature pour intégrer l'école militaire supérieure de Fort Herobrine a été retenue. À ce titre, nous vous recevrons sous peu pour vous faire connaitre les détails relatifs à votre intégration. Puisse votre carrière à venir être longue, couverte de gloire et pavée de batailles. Avec nos salutations, Le service des admissions de la Garde Volontaire
  11. Pencroff

    Les Galeries de l'OPALE

    Hello, Si personne ne vend d'armes (légalement) dans votre galerie, je suis chaud pour le shop armurier !
  12. @nono333 Musique ajoutée ! Bonne soirée !
  13. 56 Lérolia de l'an de grâce 340, Château des empereurs de Stendel, Autorité Impériale de l'état-civil, À l'attention de monsieur Louis Tossma de Rocquencourt, à Stendel. Cher monsieur, J'ai bien reçu votre lettre de candidature pour le rang de Villageois, de même que le récit des aventures vous y ayant conduit. Par les circonstances singulières qui ont fait croiser nos routes au Fort Herobrine, j'ai la chance de connaître déjà une partie de votre histoire; aussi connais-je déjà votre valeur et vos services pour la protection de la veuve et de l'orphelin. Quant à votre candidature, puisqu'elle est en règle et soutenue, je ne puis d'évidence que la valider; ajouterais-je même avec plaisir. Puisse votre aventure sur les terres de l'empire être riche et paisible, Et puissiez-vous trouver le succès et la fortune dans votre nouveau métier. Salutations impériales,
  14. Création de 3 PNJs pour Férincs, paiement de 900PAs fait à l'instant. + 6 spawns de PNJs paiement de 600PAs à l'instant 8 février + 1 création de PNJ paiement de 300PAs à l'instant (commande du dessus en cours) 29 février + Création de 6 PNJs, Paiement de 1 800PAs fait à l'instant
  15. Hello ! Les deux zones sont crées, Pour la musique, est-ce qu'il est possible de me l'envoyer en MP3 ? (idéalement d'une taille en dessous 1M 819k) ? (et aussi je n'ai pas trouvé la communauté Honéor pour faire le prélèvement) Bon jeu !
  16. *Sur le port de Stendel, deux silhouettes essoufflées semblent se cacher derrière un muret.* - Misère, il était énorme ce chien, tu crois qu'il nous court encore après ? - Nan, je pense qu'on l'a semé... mais il a bouffé la moitié de mes affiches le sagouin ! - En même temps, quelle idée de lui balancer ta besace, espèce de quiche lorraine ! On va encore se faire enguirlander... - Oh ça va, c'était encore un de leurs communiqués pleins de blabla; ça devait pas être bien important comme paperasse. - Si j'étais toi j'en serais pas si certain, regarde... Je sais qu'à moitié lire, mais pour une fois y'a des images; ça doit être important. - Fais voir ? C'est quoi ce truc encore... on dirait un palmier ? - Mais nan, banane, regarde mieux: ça a l'air d'être vachement gros, c'est posé sur une falaise... Version textuelle
  17. Chasse aux Gobelins - La sainte forêt de Maarmondt Le récit des chasses aux gobelins s'inscrit dans la narration des activités "annexes" de la garde, c'est à dire au delà des batailles. Force destinée à assurer la sûreté et et tranquillité des populations civiles, la Garde assure en effet de nombreuses missions méconnues, comme la chasse de certains monstres nuisibles ou diverses opérations d'appui aux populations. Ces opérations et missions de moindre envergure font partie intégrante du quotidien de la Garde, et sont son essence, car elles sont celles qui impactent le plus directement les populations danseur vie de tous les jours. Partie 1 - Le 8e léger à Ploermel Il est, sur les vastes terres de l’empire, des forêts si étendues et profondes que leurs entrailles restent encore des mystères pour les hommes; qui n’y pénètrent guère que par les longues routes qui les traversent. Si jadis ces forêts étaient gardées par des tribues elfes, la plupart des descendants des fées se sont depuis longtemps retirés de ces grandes mers boisées pour se rapprocher des rivières et des fleuves où, à la manière des humains et des nains, ils vivent en nombreuses communautés aux maisons de pierres, protégées par les fortes enceintes de citadelles. Depuis le départ de ces populations gardiennes, nombre des forêts sont devenues autant de gouffres obscurs et denses, sombres et difficiles d’accès. Et comme partout où aucun homme ne s’aventure et où la nature et son chaos reprennent leurs droits; les créatures de toutes sortes y prospèrent. Parmi elles, en bonne position parmi les fléaux qui empoisonnent la vie des paysans et des marchands, figurent des monstres parmi les plus infects et disgracieux de toutes les engeances ayant jamais foulé les belles terres de Stendel: les gobelins. Vermine sauvage et barbare, vivant en meutes incultes et pillardes, les gobelins ont de tous temps été une nuisance à la quiétude et à la paix des hommes. Attaquant les convois isolés, volant le bétail, saccageant les fermes et enlevant femmes et enfants; ils ont été la cause de bien des maux, bien des peines, et bien des spectacles tragiques. C’est donc en toute logique, et par le simple principe que la lumière doit recouvrir l’obscurité, que la Garde s’est donné pour mission d’éradiquer de la surface du monde jusqu’au dernier représentant de cette espèce. Loin du fracas des batailles, des canonnades et des sièges; loin des duels de milliers d’hommes et des charges héroïques; c’est une mission moins connue mais non moins vitale pour la sûreté des populations que la traque et l’extermination des gobelins, une mission que la garde décrit par le simple nom de “recherche-destruction”. Et c’est dans le cadre d’une de ces missions, justement, que le 8e régiment d’infanterie légère abordait à présent la sainte forêt de Maarmondt. Au spectateur avisé il peut paraître curieux, voir excessif, qu’un régiment tout entier soit mobilisé pour une mission de cet ordre; la destruction d’un nid de gobelins et de sa horde ne demandant rarement plus qu’une section de fantassins. Mais c’était moins la nature de la menace que celle du terrain qui, dans ce cas, avait convaincu le général Kléber de recourir à ce contingent de quelques 1800 hommes et, plus précisément, de chasseurs à pieds. La forêt de Maarmondt, parmi toutes les forêts couvrant les terres impériales, avait en effet la réputation d’être singulièrement infranchissable de par sa densité, les forts dénivelés de son sol, sa faune et sa flore particulièrement active et la pénombre permanente qui y règne à cause de son épaisse canopée. Si pareil terrain n’avait, pour les hommes, que peu d'intérêt; il était en revanche un abri idéal pour les gobelins qui pouvaient y prospérer à l’abri et s’y installer durablement avec l’assurance de ne pas être poursuivis par des villageois ou des aventuriers après leurs méfaits. Ainsi, au sein de ces bois, une colonie de gobelins avait pris racine était avait peu à peu gagné en taille, en organisation et, surtout, en agressivité. De par leur nombre, la facilité qu’ils avaient à se dissimuler dans les bois et la présence en bordure de Maarmondt de nombreux hameaux et corps de ferme; les attaques avaient peu à peu gagné en régularité et en audace; tant et si bien que la situation était devenue intenable pour les habitants de la région. Après avoir recouru, des années durant, à l’aide d’aventuriers de tous poils et de tous horizons pour endiguer cette menace et faire reculer les gobelins, les représentants des communautés locales s’étaient finalement associés pour faire cause commune et requérir l’aide de la Garde Volontaire, dans une missive signée par plus d’un vingtaine de bourgmestres et de barons destinée au 1er Consul Ghideon Zorn. Le Consul ordonna alors au maréchal Pencroff, commandant la région militaire du Nord depuis son fief de Férincs, de mobiliser des troupes pour “abolir la menace qui pesait sur les bois de Maarmondt”, et le maréchal Pencroff mobilisa le général Kléber, qui mobilisa le 8e léger. Il va sans dire, dès lors, que beaucoup d’yeux étaient tournés vers le régiment. Parmi eux, au premier chef même, se trouvaient ceux des habitants de Ploermel, petit village situé en bordure de Maarmondt et qui était souvent la cible des frasques gobelines. Il va sans dire, dès lors, que ce furent des regards soulagés et rayonnants qui accueillirent les troupes lorsque le régiment entra dans la bourgade pour y prendre ses quartiers. Au premier soir de leur étrange campagne, les chasseurs du 8 furent effectivement accueillis avec force effusions d’embrassades et de hourras, et les habitants de la petite commune se refusèrent à laisser les braves soldats coucher dans des tentes, ouvrant les portes de leurs maisons pour offrir gîte et couvert et installant jusqu’à quatre ou cinq chasseurs par logis. Le colonel Rocheloir, qui commandait le régiment, se vit d’ailleurs invité à loger chez le bourgmestre, dans le salon duquel il installa son poste de commandement. Et ce fut naturellement au lendemain de cette introduction festive, quand tous les hommes eurent récupéré de leur longue marche à la chaleur des chaumières; que les opérations débutèrent réellement. Composé de trois bataillons de marche - ayant laissé son bataillon de dépôt en garnison à la caserne - le régiment fut séparé en trois groupes à qui l’on confia la charge d’une portion de la forêt à sonder. On laissa à chaque bataillon sa compagnie de voltigeurs, mais on regroupa à Ploermel les trois compagnies de carabiniers pour y servir de réserve si d'aventure un imprévu arrivait. Puis, ces dispositions prises, on ordonna aux compagnies de chasseurs de débuter leur méticuleux tâtonnement à la recherche de l'infâme nid de gobelins. C’est dans ce contexte que, de bon matin, la section du Lieutenant Rudy s’engagea dans le bois, dans le secteur attribué au 3e bataillon; au Nord-Est de Ploermel. Quarante chasseurs à pieds, quatre caporaux, un sergent et un sergent-major accompagnaient alors l’officier; qui progressait à pas lent entre les deux pelotons, une pipe aux lèvres et un bâton de marche en main. Merde, on a fait à peine cent pas et on n’y voit déjà plus rien… grommela le sergent-major, qui était resté avec lui. C’est une forêt sainte, une histoire de magie je crois… Les feuilles des arbres ne tombent pas l’hiver dans ce genre de bois si je ne m’abuse. Répondit le lieutenant, pensif, entre deux volutes de fumée. J’imagine qu’y mettre le feu n’était pas une option ? Le lieutenant gloussa et haussa les épaules. Les elfes ne vivent peut-être plus ici, mais si on fout le feu à leurs bois sacrés ils risquent de nous tomber dessus ! Cette fois, ce fut au tour du sergent-major de hausser les épaules. Les deux hommes poursuivirent leur marche en silence, tâchant de garder un œil sur les lignes disparates de soldats qui les bordaient par la droite et la gauche. L’entrée de la forêt, bien que déjà obscure, restait néanmoins tout à fait praticable. La section avançait sans mal, et l’on ne s’attendait pas à croiser des gobelins ou quelqu’autre monstre à une distance si réduite des plaines. On trouva cependant de nombreuses traces de leur passage, et plus d’une piste à suivre, ce qui allait occuper les chasseurs pour la journée. Carcasses de bétail, déchets en tout genre, restes de feux sommaires; tout laissait entendre que des créatures rustres, sales et visiblement demi-habiles fréquentaient l’endroit occasionnellement; et il ne fallut pas longtemps au lieutenant et au sergent-major pour tomber eux-mêmes face à un étrange spectacle. Devant eux, suspendu au tronc d’un arbre, ils aperçurent une sorte de bannière grossièrement taillée dans une peau de bovin et marquée d’étranges symboles noir. Les deux hommes contemplèrent un instant la chose d’un œil à la fois curieux et moqueur, avant d’être interrompus par une voix familière. On en a trouvé plusieurs autres sur le flanc droit, mon lieutenant. Annonça le caporal Lemesle, s’approchant d’eux. Bien, c’est que nous sommes sur la bonne piste. J’ai cru comprendre que les gobelins étaient des créatures à l’intellect plutôt limité. Nous ne devrions pas avoir trop de mal à remonter leur piste. Répondit le lieutenant. Est-ce que nous resserrons sur la droite ? Demanda le sergent-major. Non, poursuivons sur notre azimut. Faites inscrire chaque trouvaille sur la carte, avec un peu de chance nous y verrons peut-être une certaine logique dans leur disposition. Et, sans s’attarder davantage, le groupe reprit son chemin… du moins, pour quelques pas. En effet, à peine avaient-ils quitté l’étrange bannière qu’un coup de feu claqua sur le flanc gauche, suivi d’un second coup, puis d’un troisième; avant qu’un cri ne vienne résonner en echo sur toute la ligne. Contact à gauche ! Quelques coups claquèrent encore, éparses, avant que finalement la mousquetade ne se taise. Halte au feu ! Cria le sergent Gantier, qui tenait l’aile gauche. Bientôt, le lieutenant et le sergent-major rejoignirent l’escouade d’où les coups étaient partis, qu’ils reconnurent aux canons fumants de leurs mousquets. Sur quoi vous tirez bordel de dieu ?! Demanda le sergent-major. Un gobelin ! Enfin, un petit groupe ! Répondit un soldat, pointant devant lui la carcasse d’un des nuisibles. Plusieurs hommes s’avancèrent alors, baïonnette au canon, pour s’assurer que la chose était bien morte. Puis, quand ce fut fait, ils soulevèrent le petit monstre sanguinolent par le pied et l’exposèrent fièrement à leurs camarades. On l’a pas raté celui-là ! S’exlama l’un d’entre eux. Ouais enfin vous avez raté les deux autres. Rétorqua le sergent Gantier. Ah non sergent, on les a touchés aussi ! Ils ont décarré en pissant le sang, mais ils ont pas dû aller bien loin ! Répondit le chasseur, piqué par la remarque. Avec un peu de chance, ils vont essayer de retourner crever à leur nid. On aura qu’à suivre la piste et leur tomber dessus ! Enchérit un autre soldat, en rechargeant son arme. Le lieutenant s’approcha des chasseurs et de leur prise, et jaugea le diablotin qui était toujours suspendu. Le crâne du pauvre hère avait été fendu en deux par le coup, et le peu de cervelle que la créature eut jamais accumulé se répandait sur les guêtres des soldats et sur le sol en une masse visqueuse. En outre, près de là où il était tombé, gisait également une sorte d’arc rudimentaire, agrémenté de quelques flèches de piètre qualité. L’arc en main, le lieutenant se tourna vers les hommes du peloton. Messieurs, ces saloperies sont peut-être pas malines, mais n’oubliez pas qu’elles sont nombreuses et que nous sommes sur leur territoire. Même avec des armes aussi grossières, ils pourraient faire du dégât si nous venions à tomber dans un piège; aussi nous devons rester groupés et ne pas nous laisser emporter par un excès de confiance ! sermonna-t-il. Les chasseurs grognèrent, mais tous savaient qu’il avait raison. Le terrain était particulièrement favorable aux embûches, et les gobelins avaient la réputation d’être à la fois lâches et sournois. Plus d’un aventurier, parfois même parmi les explorateurs de la guilde, s’étaient déjà fait surprendre ou avaient disparu dans ces mêmes bois. Le lieutenant brisa l’arc et les flèches, et les soldats délaissèrent la carcasse pour se rapprocher de leur sergent. Sans autre forme de cérémonie, le groupe reprit sa marche, suivant cette fois les traces sanguinolentes laissées par les gobelins blessés. Méthodiquement, passant chaque tronc et chaque pli du terrain avec précaution, ils poursuivirent leur progression en avant, s’enfonçant chaque minute un peu plus dans l’épaisse forêt qui, déjà, n’avait plus rien d’un sous-bois clairsemé. À mesure qu’ils avançaient, le terrain devenait en effet de plus en plus accidenté, rocheux par endroits, humide et tapis de ronces. Au dessus de leurs têtes, d’obscurs oiseaux semblaient voleter d’arbre en arbre, guettant les soldats et accentuant par le bruissement de leurs ailes noires l’ambiance lugubre qui régnait sur la ligne. Parmi les hommes, les rires et les bravades étaient devenus des murmures, et l’oeil goguenard des troupiers était redevenu la mine sombre et concentrée du chasseur sur une piste. Au bout de plusieurs longues minutes, ils découvrirent la dépouille d’un second gobelin, visiblement blessé au torse. Une sortie de mousse rosâtre s’échappait encore de sa bouche, signe typique d’une blessure au poumon; et il semblait avoir été dépouillé de ses armes; sans doute par le troisième gobelin. La piste sanglante devint alors plus ténue, mais les chasseurs étaient des pisteurs aguerris par nature; aussi parvinrent-ils sans mal à la déceler et à la suivre. Pour ne pas être repérés trop tôt par les éventuels gobelins qui se trouveraient au bout, les soldats se séparèrent en deux groupe: Une avant-garde composée d’une escouade de dix hommes avait alors la charge de suivre la piste et de repérer les proies; et le reste de la section les suivait à quelques cinquante mètres en arrière, toujours séparée en deux pelotons. La traque se poursuivit ainsi pendant une heure entière, et au grand dam des chasseurs il sembla que les plaies du gobelin blessé avaient cessé de couler. Ils n’en continuèrent pas moins dans la direction initialement prise, supposant que le gobelin, mourant, ne prendrait pas la peine de faire de détour avant de regagner son camp. Et ils ne s’y trompèrent pas: quelques lieues plus tard, l’avant-garde s’arrêta net, et se coucha sans les feuilles. La section s’arrêta à son tour, se regroupa, et le lieutenant s’avança discrètement jusqu’à l’escouade d’éclairage, où le caporal Jobert lui fit signe de le rejoindre. Contact, à midi, dans la petite clairière. Environ une trentaine, peut-être plus. Décrivit le caporal. Le lieutenant s’avança près de lui, couché, et observa à son tour. Effectivement, dans une petite éclaircie au milieu de la forêt, une petite horde de gobelins semblait s’être installée en bivouac. Le camp de fortune semblait temporaire, mais il accommodait un nombre non négligeable de petits monstres. Sans doute un groupe de rodeurs. J’imagine que c’est comme ça qu’ils organisent leurs raids sur les fermes. Déclara le lieutenant, dépliant sa lorgnette. Une sorte d’avant-poste, une base de projection ? Demanda le caporal. Ça m’en a tout l’air. Je vois des sentinelles aux abords du camp. Prudence. Envoyez deux hommes à la compagnie, qu’ils avertissent le capitaine Lemerle. A défaut de savoir combien ils sont, mettons toutes les chances de notre coté. Le caporal s’exécuta, et envoya deux messagers en arrière de la section, pour aller requérir le renfort du reste de la compagnie. Il fallut quelque trente minutes pour que, la liaison faite, le reste de la compagnie rejoigne la section. Le capitaine Lemerle, le lieutenant Rudy et le sous-lieutenant Antonin restèrent alors tous les trois aux avant-postes du groupe, observant le camp de gobelins, et préparant leur attaque. Quelle heure est-il ? Demanda le capitaine. Environ midi, mon capitaine. Répondit le sous-lieutenant. Je crois savoir que ces bestioles vivent essentiellement la nuit, j’imagine que ça explique leur nonchalance. Effectivement, ils ont l’air moins alertes… Ceci dit, cela signifie sans doute qu’il y en a plusieurs qui dorment dans leurs espèces de tentes. Il est fort possible qu’ils soient deux fois plus nombreux que ceux que nous apercevons d’ici. Renchérit le lieutenant Rudy. Certes… Ma foi ça n’en ferait tout de même qu’une cinquantaine. Cueillis au saut du lit, ils n’opposeront pas une forte résistance. Alors nous attaquons ? Oui, mais avec méthode messieurs. Lieutenant Gary, faites approcher vos hommes et prenez position sur le promontoire où nous sommes. Lieutenant Antonin, prenez votre section et allez les flanquer par le nord-est. Assurez-vous de passer suffisamment au large pour ne pas être vus. Quand vous serez en position, faites tirer une salve sur le camp et nous y répondrons. Au coup de clairon, l’ensemble chargera à la baionnette. Est-ce clair messieurs ? Oui mon capitaine ! Répondirent les deux lieutenants, avant de se retirer. Chacun gagna ses positions, et l’étau se déploya lentement autour du camp de fortune des gobelins, dans un silence religieux. Un à un les chasseurs ajustèrent leurs mousquets, l’arme à l’épaule, attendant l’ordre. Et enfin, arrivée à son poste, la section Antonin ouvrit le bal. De l’autre côté de la clairière, un craquement assourdissant déchira le silence. Quarante mousquets se déchargèrent à l’unisson sur les gobelins, immédiatement suivis par quarante autres. Les deux salves, tirées par deux faces presque opposées, firent pleuvoir sur le campement une grêle de plomb et d’étincelles, qui faucha en un instant la majorité des monstres. La panique s'empara immédiatement des survivants, dont certains rampaient déjà hors des tentes effondrées. Des cris stridents s’élevèrent dans le tumulte alors que plusieurs des gobelins se ruèrent vers leurs armes, espérant sans doute pouvoir se défendre. À volonté, feu ! Cria le capitaine. Cette fois, ce ne fut pas un craquement mais une multitude de coups isolés, disparates, qui résonnèrent autour de la clairière. Plus de pluie de balles, mais des coups méthodiques, ajustés, personnels. Chaque balle qui quittait son affût venait trouver un crâne, une poitrine, un membre. Une brume épaisse, poudreuse, irritante se forma de la bouche des mousquets et vint recouvrir le campement, tant et si bien qu’il en devint compliqué d’ajuster les coups. Finalement, viser devint impossible, le capitaine se leva et dégaina son sabre du fourreau. Halte au feu ! En avant, à la baionnette ! Ordonna-t-il, immédiatement repris par une sonnerie de clairon. Partout, les mousquets cessèrent leur musique, et les chasseurs se levèrent à l’unisson pour se jeter sur les ruines piteuses de l’avant-poste. Arrivés au milieu du brouillard, ils n’y trouvèrent que des gobelins morts, mourants, ou tétanisés de panique. Ils achevèrent méthodiquement tous ceux qui n’avaient pas encore rendu leur dernier souffle, et commencèrent alors le macabre décompte des corps. L’affaire, en tout, n’avait duré que dix minutes.
  18. création de 1 PNJ sur Fort Herobrine, Paiement de 300PAs fait à l'instant. Edit: ajout d'un PNG pour tolwhig, paiement de 300PAs le 14/12/23 à 21h40
  19. Bonsoir, Tu as normalement été libéré de prison. Il est possible que tu sois encore sur la map prison cela dit, mais un modérateur pourra te re-téléporter vers une des maps de jeu dès que tu passeras, n'hésite pas à nous faire signe sur Discord pour que l'on passe s'en occuper ! Bon retour à toi !
  20. Bonsoir, Nous allons regarder ça et nous revenons vers toi rapidement ! Bonne soirée !
  21. 58 Pampélune de l'an de grâce 330, De par le Colonel Antoine de Laforêt, Ambassadeur consulaire au Néo Dominion. à l'attention du Conseil des Dirigeants, J'ai bien reçu votre missive d'hier, et bien que je me rendrai volontiers au conseil afin d'en converser plus amplement; j'avoue douter de pouvoir apporter quelque éclaircissement que ce fut. En effet, bien que nous ayons eu vent du récent mandat signé de la main du maréchal, il apparaît que ce dernier ait pris cette décision en son nom propre et sous sa responsabilité personnelle pour des raisons étrangères au consulat, dont les actes et ordonnances sont pris par la personne du Consul et nulle autre. En outre il est question des finances propres du maréchal et d'appuis qui ne relèvent pas de la juridiction de la Garde et sur lesquels, croyez-le, nous n'avons pas d'autorité. Ceci étant dit, même si les raisons qui ont motivé ce choix de sa part nous sont étrangères, il va sans nul doute qu'elles s'inscrivent dans une certaine logique. En mandatant officiellement cette compagnie, le maréchal place sur elle un cadre dont elle peinera à sortir sans se mettre en position de renégate. A la lecture du mandat, il semble également que le maréchal ait assuré pour l'instant que vos ressortissants, marchands et diplomates ne soient pas incommodés par cette troupe qui vous menaçait encore il y a peu et qui, aujourd'hui, consent à ne pas vous chercher querelle. En outre le mandat ne permet pas la traque de créatures magiques ou d'autres règnes sur les terres de l'empire, mais simplement la lutte contre le brigandage et le banditisme. Au reste, en ce qui concerne ce qu'il peut se passer hors des frontières et hors de l'autorité du maréchal, ce n'est malheureusement ni de son ressort ni du notre. Vous m'accorderez, mesdames et messieurs les conseillers, que nous vous avions vivement recommandé de mettre un terme à cette menace il y a de cela plusieurs années. Puisque ces gens de Varnel sont toujours là, le maréchal aura jugé bon de les mettre à contribution plus utilement, les éloignant de vous au passage. Il n'en a d'ailleurs pas fait de secret, bien qu'il eut en effet pu consulter au préalable les autorités de Lyndae et de Foddaska; mais c'est là un réflexe qui sied plus aux diplomates que nous sommes qu'au hussard qu'est notre estimé maréchal. J'aurai plaisir à en converser avec vous tout à l'heure, puisque j'ai malheureusement manqué la réunion de ce matin. J'en suis d'ailleurs navré, mais le coursier qui avait été envoyé chez moi ne m'y a pas trouvé: je visitais un ami et le commandant Langlade était parti à cheval envoyer nos rapports. Avec mes salutations respectueuses, Colonel Antoine de Laforêt, Ambassadeur du Consulat
  22. Nouvelle Quête disponible ! [RVW] Exercices Recommandés ! Récompense : Cette quête vous donne 50 points de réputation et 50 Pa! PNJ de départ : tableau de la guilde en -734 63 1445 sur Stendel. cette quête est hebdomadaire. Attention ! Risque de mort et surtout de perte de stuff !
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