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Tonacs

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Tout ce qui a été posté par Tonacs

  1. Tonacs

    Torcan

    Bonjour ! *Chausse sa casquette de dirigeant de Zuccheria* L'emplacement du projet ne me pose pas de problèmes, Zuccheria donne donc son accord. *Chausse sa casquette de joueur* Je vais peut être paraphraser un peu ce qui a déjà été dit au-dessus. Je pense que ce qu'il y a de plus beau sur Minefield c'est la diversité, autant sur les peuples et les RP entre les différents projets bien qu'ils soient sur une même époque historique, mais aussi sur l'architecture. Et là pour le coup je pense que les screen de Stalroc sont assez parlants. On voit nettement l'hétérogénéité architecturale si on compare les deux premiers screens inspirés de Simurgh avec celui de la tour de Splash que vous avez fait. Les maisons de Simurgh sont magnifiques je pense que tu les aimes bien, mais ça serait les rabaisser que d'en ôter leur côté unique et inédit en faisant les mêmes avec des matériaux différents, veux-tu vraiment faire perdre son côté unique à une architecure qui te plait ? Ça serait très déplacé je trouve envers les joueurs qui ont travaillé sur Simurgh que de se servir de leur travail de cette façon et je pense que je ne suis pas le seul joueur à le penser. Je suis sûr que tu peux trouver un autre style architectural qui te plaira et qui sera unique, il y a de talentueux architectes sur Minefield qui pourraient t'aider à trouver une architecture qui te convienne. Tu dis que tu as du mal à construire en solo et que tu préfères profiter de l'ambiance du serveur. Rien ne t'empêche de faire tes maisons test sur Nimps où tu pourras avoir l'aide directe de plusieurs joueurs tout en profitant du chat. En dehors de ça le territoire me parait très très grand, surtout par rapport au peu de screen qu'il y a. Si je peux te conseiller, je pense que tu gagnerais à commencer par une plus petite zone qui serait le cœur de projet avec toutes les maisons et tout ce qui va avec. Et ensuite tu pourrais demander des extensions pour faire les autres zones autour. Ça te permettrait de mettre en pratique les idées et l'expérience que tu auras accumulées en commençant sur des bases plus réduites. Ce n'est que mon avis de joueur et mon conseil de dirigeant de projets. Un autre point qui a quand même son importance : les villes c'est bien, c'est rp, des gens peuvent y habiter et tout. Et bien souvent ce qui arrive c'est que tu te retrouves vite tout seul sur ton projet avec des maisons vides (je parle d'expérience). Il y a des possibilités infinies de projets qui ne soient pas des villes, un projet peut être décoratif, RP, ça peut être un "village pnj" géré par des joueurs en utilisant le système de quêtes des projets, un projet regroupant des commerçes, les possibilités sont sans limites ! Je pense que tu ferais bien de revoir un peu certaines choses, creuse-toi la tête, cherche des choses inédites et originales si tu as envie que ton projet puisse avoir l'intérêt qu'il mérite. Bonne soirée malgré tout !
  2. Si des chanteurs talentueux veulent être en featuring sur mon prochain album, je vous invite à me mp. N'hésitez pas, j'examinerai votre CV avec plaisir ! Et merci à vous pour vos avis sur mon album, il représente une quantité de travail énorme ! Et je suis heureux que tout cela vous plaise. Ça me motive bien à continuer sur cette route et toujours vous offrir les délices jouissifs de m'écouter chanter !
  3. Yolo ! Je suis très heureux et fier de vous annoncer aujourd'hui que mon nouvel album est sorti ! Et le voici, avec toutes les musiques que vous connaissez déjà, trois nouvelles musiques inédites exclusives et quelques bonus. Amusez-vous bien ! Bisous à tous !
  4. Yolooo à tous ! Me voici de retour pour une nouvelle candidature ! Alors installez-vous confortablement et je vous souhaite une bonne lecture ! Maçon ► Menuisier Les briques rouges ► La forêt étoilée •Spécialisation : Menuisier •Nom de l'échoppe : La forêt étoilée •Localisation : Illumia, Kélaïre •Présentation paysan •Candidature villageois •Candidature citoyen •Candidature commerçant •Candidature chevalier J'ai maintenant 21 ans, j'habite en Lorraine. J'aime beaucoup de choses, comme l'art, la lecture, l'écriture et les papillons. Je ne joue pas (plus) énormément en dehors de Minefield, j'aime assez les rpg dans le genre des Elders Scrolls ou de Zelda. Les jeux "de guerre" où il faut appuyer sur plein de boutons pour tuer un maximum de gens et où on rage quand on meurt ce n'est pas le genre de jeux que j'aime ; la guerre, c'est mal ! Oulà, si je dois énumérer tous mes titres on va vite dépasser le nombre de caractères maxi autorisé ! Pour faire simple, je dirige une alliance nommée fièrement "Le Swagg" qui rassemble Illumia (la capitale du Swagg), Zuccheria (le site de fouilles archéologiques) et Lyndaë (l'endroit rempli d'elfes où vont les gens qui ne sont pas sages). Je suis un fou du RP et j'écris des histoires entre ces trois projets, vraiment j'adore faire ça, je me plais à dire qu'au Swagg, le RP est un squelette et les projets se construisent autour. Sans squelette, rien ne tiendrait debout, rien ne ferait de lien entre les projets. En dehors de ça, à part que j'aime bien chanter et que je chante même très très bien. Je suis chevalier, scribe des maisons abandonnées et actuellement commerçant maçon. Vous savez, cela fait maintenant plus de quatre ans que je suis maçon et plus de quatre ans que je suis commerçant, c'est une période assez longue. J'ai envie de découvrir de nouveaux horizons. Ce n'est pas par manque de gains que je souhaite changer de spé, devenir le plus riche joueur de Minefield ne m'intéresse pas, pour moi, tant que j'arrive à financer mes projets tout va bien. Je souhaite devenir menuisier surtout pour l'aboutissement de mes projets. Le style architectural a bien changé par rapport au début et je n'utilise plus autant d'ardoise qu'avant. J'aimerais pouvoir meubler toutes les constructions qui constituent mes projets, ce afin de leur donner de la vie et du détail. Il faut avouer que des chaises faites avec des escaliers et des tables avec des barrières et des plaques de pression c'est un peu passé de mode, les meubles que Minefield nous propose sont bien plus efficaces visuellement. Être menuisier c'est aussi utile pour l'extérieur des constructions comme faire des piliers avec des vases, des ponts avec des bancs centraux... Et quand on construit et qu'on n'a pas le meuble en question sous la main ce n'est pas toujours évident de trouver un shop qui en vend dans l'essence et la quantité désirées. Je compte aussi, bien évidemment, comme je le fais déjà en étant maçon, aider tous les joueurs qui auront besoin d'un craft menuisier quand je serais connecté. Et pour finir, j'ai envie de bois chaud et doux. La pierre dure et froide j'en ai vu, revu et re-revu, j'aimerais passer à autre chose. Si vous avez quelques heures à perdre, je vous conseille de lire mes précédents RP ici. Sinon, vous pouvez lire celui-ci directement sans problèmes, vous ne devriez pas être perdu. Que la vie est belle ! Au-delà des arbres se dessinent les toits des maisons illumiennes. Au loin je vois les montagnes de Lyphé. Autour de moi la forêt laisse se répandre les odeurs de pin et d'humus humide. Je contemple Illumia depuis le château du Swagg dont j'ai orchestré la construction. J'ai construit les toits des tours et ceux des passerelles. Cela a été difficile à faire, ces grands toits en pointe ce n'est pas la chose la plus évidente à faire tenir debout. Mais je suis heureux de voir que tout cela a été possible grâce à moi et à mon expérience en tant que maçon. J'entame ma visite du jour à Illumia, ce afin de voir si tout se passe bien et aussi pour passer le bonjour à mes travailleurs. Je commence donc ma visite à Chnafon, mes bûcherons coupent du bois de la grande forêt qui entoure le château du Swagg. J'aime me rendre dans cette forêt, les grands pins me regardent du haut de leurs cimes et je vois parfois des écureuils et des oiseaux. Le chant des oiseaux mélodieux m'inspire beaucoup, je me rend souvent dans cet endroit pour me ressourcer, pour ne faire qu'un avec la nature et admirer ce qu'elle fait. Je regarde les planches que les bûcherons forment à partir des bûches. Ils coupent le tronc dans la longueur à la scie, c'est un travail long et compliqué qui nécessite beaucoup de force. J'ai beaucoup de respect pour les bûcherons, je ne pourrais pas en faire autant. Moi je ne me contente que de dessiner des plans de bâtiments et de coordonner les équipes des fouilles de Zuccheria. Cela ne me demande pas énormément d'effort physique si on exclu les quelques rencontres avec des Kroys qui impliquent de devoir porter une armure et de se battre à l'épée. J'aime bien le bois, c'est un matériau fascinant, je l'utilise souvent dans les constructions au sein de l'alliance du Swagg. Ce qui me fascine le plus c'est la diversité de couleurs que les nombreuses essences de bois peuvent donner. Je continue donc mon tour de la ville avant de rejoindre mon lit, dans le château du Swagg. Durant cette nuit, je rêve que je fais plein de choses, plein de choses nouvelles ! Je me vois en train de couper une planche de bois, je me vois en train de poncer cette planche, de la rendre aussi douce que possible. J'assemble cette planche avec d'autres pour en faire un meuble à tiroir. Je me vois utiliser les essences de bois différentes, la poignée du tiroir est faite d'un bois sombre presque noir, le tiroir est assemblé dans un bois très clair. Cette association de noir et de blanc me plait beaucoup. Je me vois enfoncer des clous dans le bois, avec beaucoup de rigueur et des gestes forts mais toujours avec grâce. Je suis content du résultat final, ce meuble noir et blanc est si beau ! Et le chant du coq me réveille, moi qui aurait voulu rester dans mon rêve... En ce jour, je me dis une chose : "Si tu veux continuer tes rêves, fais-les se réaliser !". Je crie cette phrase dans ma chambre, debout, le doigt pointé vers le ciel, encore vêtu d'un caleçon de soie rouge. Toujours est-il que je fais ce que j'ai dit. Aussitôt habillé, je vais voir mon outilleur et mon forgeron pour leur demander de me faire des clous et des outils. Pendant ce temps, je vais dans l'entrepôt de Chanfon pour y sélectionner des planches de bois dont la couleur m'attire. Je me rend dans mon atelier de maçonnerie et je débarrasse la table de toute l'ardoise et de l'argile que j'ai laissé là. Je prend une feuille et, comme lors de l'écriture d'un poème aux vers exquis, je me met à dessiner le meuble que j'ai vu en rêve. Mes outils sont prêts, je coupe les planches avec ma scie toute neuve en acier. J'apprécie le détail du forgeron qui a incrusté des rubis et de l'obsidienne dans le manche de la scie pour former le drapeau d'Illumia. Je coupe le bois, je le prépare, j'accomplis tout cela avec le goût du travail bien fait, avec envie et avec passion. Avec la passion de la découverte d'une nouvelle activité, la passion excitante de la nouveauté. Je sculpte dans du bois sombre la poignée de mon tiroir, c'est un travail minutieux sur un si petit objet. Par la suite, j'assemble le tiroir avec le bois le plus blanc que j'ai pu trouver, je fixe la poignée avec une vis. Je réalise le reste de la table avec le bois sombre. Sur le dessus, je sculpte des rosaces dans le bois. La plus grande attention est nécessaire pendant ce travail, ce n'est pas comme avec un crayon que l'on peut gommer sur une feuille, non ! Ici, la moindre erreur, le moindre coup de marteau trop enfoncé ruine tout le meuble et il faut recommencer. Après avoir sculpté le dessus du meuble, je décide de faire ressortir le dessin en utilisant une teinture dans les creux gravés. Je réalise alors la teinture blanche en réduisant en bouillie des fleurs blanches qui poussent dans les jardins d'Illumia, je fais macérer ces fleurs dans un fond d'alcool. En attendant les quelques jours nécessaires à l'aboutissement de la teinture, je décide de me rendre à Stendel pour y acheter de l'huile de haute qualité. En rentrant à Illumia, je met quelques branchettes de pin et un peu de sève à macérer dans l'huile pour lui donner une bonne odeur. Ma teinture est prête, je l'applique donc minutieusement dans le motif que j'ai gravé sur le bois. J'aime beaucoup le rendu, mais le meuble n'est pas encore fini. J'utilise mon huile à la senteur de pins pour nourrir le bois en profondeur et le faire briller. Mon meuble est terminé, je suis très heureux du résultat, il trône maintenant près de mon lit. Par la suite, j'ai réalisé beaucoup d'autres choses. Un banc pour la salle de réception de Chnafon. Des tabourets pour la taverne du port de Chnafon, j'ai particulièrement apprécié le fait de dessiner des choses en rapport avec l'océan dessus. Un bateau, des vagues dans la mer, un bord de plage avec de l'écume, des mouettes, des dessins différents pour chaque tabouret. Cela permet de donner une ambiance marine particulière à cette taverne. J'ai ensuite fabriqué des lits pour l'auberge de la ville. Je me suis essayé à une nouvelle expérience en y incluant des décorations forgées. Des roses magnifiques liées par des ronces, tout cela en bronze réalisé par mon talentueux forgeron. Ces lits sont magnifiques ! J'ai aussi fait quelques meubles lorsque la nécessité se faisait ressentir pendant les chantiers des constructions que je dirige. Le travail du bois commence à vraiment me passionner. J'ai aussi fabriqué des vases en bois, j'en avait déjà fait en pierre, ici c'est quelque chose de différent. Ce que j'aime c'est de pouvoir personnaliser et rendre unique chacune de mes créations en ajoutant une gravure, des motifs ou des décorations diverses dessus. C'est un réel plaisir pour moi. Suite à cet état de fait, je réalise quelque chose... Le fait de rendre unique ce que je crée... je n'ai jamais ressenti ça avec la pierre ou l'ardoise ou la tuile, jamais ! Et je trouve le bois bien plus doux et chaleureux que la pierre et l'ardoise, toutes deux dures et froides. Je crois qu'en réalité, au fond de moi-même, je ne suis pas vraiment maçon. Je pense que je suis plutôt fait pour être menuisier. Maintenant que je me le dis, ça me semble être une évidence ! Moi, menuisier ! Oui, j'ai trouvé ma voie, j'ai trouvé une occupation qui me correspond bien ! Je trouve le plaisir au cœur des troncs d'arbres, je trouve le bonheur en coupant des planches, je trouve l'amusement en applicant l'huile sur mes meubles. C'est décidé, menuisier, c'est fait pour moi ! J'ai donc démonté mon enseigne "Aux briques rouges" que j'avais installée sur mon échoppe à Illumia. Je l'ai remplacée par un écriteau précisant "La forêt étoilée". Une vision un peu poétique de la menuiserie, le forêt représente le bois bien sûr mais aussi la nature, la nature dans laquelle je trouve l'inspiration, la nature qui fleurit à travers tous les territoires swaggys. Et les étoiles symbolisent la nuit, la belle nuit au-dessus de la forêt de pins, la nuit où, lorsque la lune est pleine, je deviens un loup. La beauté des étoiles, leur nombre infini et leur petite taille représentent aussi les motifs que j'insère dans mes meubles. Maintenant que le nom de la boutique est trouvé, je vais pouvoir envoyer une lettre au service de gestion des commerçants de l'empire stendelien afin de demander une modification de ma licence dans le but de devenir menuisier commerçant. Je regarde le corbeau s'envoler avec ma lettre, il survole la forêt de pins, sous les étoiles. En attendant la réponse du château de Stendel, je vais continuer de fabriquer des meubles et autres objets décoratifs. "Si tu veux continuer tes rêves, fais-les se réaliser" avais-je dit il y a quelques jours à la suite d'un merveilleux rêve. Ce que je vis aujourd'hui au-travers de la fabrication de mes meubles, c'est encore meilleur que ce que j'ai ressenti lors de mon rêve. Ce fabuleux rêve qui m'a indiqué la voie à suivre, ce rêve qui m'a ouvert les yeux et qui m'a montré qui je suis vraiment : un menuisier. Voici les prix que je souhaite pratiquer. Tous à l'unité, toutes essences confondues. Voilà tour pour cette candidature, je vous remercie de l'avoir lu. Et je remercie d'avance tous ceux qui apporteront leur soutien à la réalisation de ce nouveau rêve. Plein de bisous !
  5. Yolo ! Pareil que tout le monde ces derniers temps, parce que c'est la mode, voici la nouvelle frontière d'Illumia suite à l'agrandissement de Ns : Et de Lyndaë :
  6. Tonacs

    Boite à idées

    Petite idée : Remplacer les modèles 3D et skins chevaux Minefield (en monture et en PNJ) par des chevaux Minecraft. Voici un petit comparatif visuel qui peut vous aider à choisir :
  7. Je suis de retour et ça va faire mal ! Bon alors, pour vous expliquer l'arrivée de cette musique, imaginez-vous une nuit sombre. Tonacs, un verre de "quelque chose" à la main en train de relire les saines écritures de la mythologie swaggie. En l’occurrence, l'histoire d'Hypomé, la nymphe sanglante. Tant attendri par le chant de la Nymphe à la fin du récit, Tonacs branche son micro et lance son logiciel de changement de voix. Le voilà maintenant avec la magnifique voix de Tonacsette, prêt à chanter sur un classique. Et quel classique ! Oh ! Mozart, n'abîme pas trop tes vieux os en te retournant dans ta tombe ! Voilà le chef d'oeuvre, achevé et prêt à heurter délicatement vos tympans, vous procurant le plaisir intense jusqu'à maintenant jamais vécu !
  8. "-Phantâme ! Où en est-il ? -Lyphé, je ne vois rien... il n'est pas sur Mirun, il n'est pas dans l'Axorès, il n'est plus dans l'Aimulli... -Où est-il ? A-t-il tué les Kroys ? -Je ne ressens plus son souffle de vie, nul part. C'est comme s'il n'avait jamais existé ! -Pourquoi ? -Il s'est fait écrasé par le marteau de Zaïurte... -L'armure ne l'a pas protégé ? -Le heaume s'est brisé sous le choc avec son crâne, il avait enlevé le reste de l'armure avant... pour ne pas se brûler... -C'est de ma faute, c'est mon armure ! -Non Jiomé, on est tous responsables... -Lythis, que peut-on faire maintenant ? -Son corps a été consummé par de la lave de l'Aimulli, et son âme aussi... -Il n'y a vraiment aucun moyen de le rammener ? -Non Phéla, j'en suis bien triste. -Des Kroys sont morts ? -Il a tué Derya au début de la nuit, puis il a laissé le soleil réduire la vampire en un tas de cendre... -Et le loup ? -Il lui a laissé la vie. -Quoi ?! -Lyphé, ce n'est pas l'important, on parle d'un mort ! -Il faut avertir son peuple... Ils l'attendent tous... Devant le château des Kroys. -Nous devons tous y aller. -Le tueur de Kroys... tué par un Kroy... -Hypomé ! Tais-toi ! -Que va devenir le Swagg ? -Son peuple peut continuer à le faire vivre, mais sans Tonacs cela va s'avérer difficile... -Lybu, ne connais-tu aucune plante... aucun moyen existant pour le faire revenir ? -Non... rien... C'est le dur jeu de la vie, il vient toujours un moment où la mort nous attrape. -Les humains reviennent toujours dans l'Axorès après la mort ! -Oui Lythis, mais les pouvoirs des Kroys ont empêché son retour. -Maintenant que Zaïurte a tué notre envoyé, il risque à tout moment d'entrer sur Mirun. Et là on sait tous à quoi s'attendre... -Loage, penses-tu que le portail de Mirun vers l'Axorès est accessible ? -Il est bien caché... mais Zaïurte peut le trouver... -Je n'imagine pas ce qui pourrait arriver si le roi des Kroys entrait ici. -Mythas, ne soit pas pessimiste, nous sommes quinze dieux, trois Héros, trois Nymphes, face à un Kroy. -Tu as vu ce qui est arrivé à Tonacs, l'armure était censée le rende invincible ! Mais la lave a en a eu raison. C'est ce genre de détails qui peut provoquer notre perte. -Dieu du temps, ne connais-tu pas un moyen de remonter le temps ? D'annuler tout ça ? -Ce genre de choses n'est pas possible Frugum... -S'il-vous plait, restez calme. Allons sur Mirun, à Zuccheria, et annonçons toute la vérité aux Swaggys qui attendent leur roi... -Loage, as-tu une idée du lieu où Tonacs peut se trouver ? -Mirun est dans un autre univers, celui des humains. La planète est au centre de cet univers et toutes les lunes et tous les soleils gravitent autour. L'Axorès, ici est un univers différent de celui des humains, sans planètes, ni soleils, ni lunes. Et l'Aimulli et en quelques sortes un sous-univers de l'univers humain, les Kroys n'ont pas créé de troisième univers, l'Aimulli est un monde piégé à l'intérieur de l'univers humain. En dehors de nos deux univers, celui des humains et celui des dieux et des morts, il n'y a rien. Même pas le vide ni l'obscurité ! Rien n'existe en-dehors de ces univers. Et c'est dans ce "rien" qu'il doit se trouver... -Quelqu'un a compris quelque chose à ses explications ? -Bestila, laisse. -Si tu veux, Allës, mais il va bien falloir finir par se dire que Tonacs n'est pas récupérable ! Son peuple devra s'y faire... -Cessons de parler, rejoignons Zuccheria. Loage, peux-tu ouvrir le portail ? -Bien sûr, suivez-moi." ... "-Si nous sommes venus sur Mirun aujourd'hui, c'est pour vous annoncer une terrible nouvelle... Phantâme ? -Votre roi est mort, il est impossible pour lui de revenir, on a retourné maintes et maintes fois la question entre nous. -Mort ? Mais comment ? Il avait l'armure. -Mon armure n'est pas aussi invincible que je le pensais... -Et mon casque aussi... -Il est venu à bout de deux Kroys, réjouissons-nous. -Nous réjouir ? Nous réjouir de la mort de notre roi alors que tout allait bien avant que vous arriviez ! -Nous pensions bien faire, il semblerait qu'au final il n'ait pas été prêt... -Et même les pouvoirs des dieux, ceux qui ont tout créé, ne peuvent le rammener ?! -Il est en-dehors de tout ce que nous avons créé, en-dehors de la réalité... -Que va-t-on devenir ?! Les Kroys vont tous nous détruire ! -Mes dieux, allez en informer les sages. Je suis sûr qu'ils seront ravis de savoir que la fin notre monde est proche !" ... "-Le tueur de Kroys est mort. -Et nous allons le suivre... puis notre monde aussi. -Je refuse d'obéir à Zaïurte ! -Grands sages, obéir au chaos ou mourrir, il faut choisir... -Mourrir... vous savez bien ça, Ipsum... -Je... -Le grand Ipsumaq, cela ne vous dit pas quelque chose ? -Pour nous, le grand Ipsumaq, c'est la fin d'un monde... la fin du monde Zuccheri ! -Je n'ai jamais forcé les zuccheris anciens à le fabriquer... -La curiosité les a forcés, vous voyez ce qui leur est arrivé maintenant ?! -J'en suis désolé, j'ai caché le cube Herocle du grand Ipsumaq pour que cela ne se produise plus. -Sans votre erreur, les Zuccheris seraient toujours là. Et aucun Kroy ne se serait élevé contre vous ! -S'il-vous plait, gardons notre calme. Le grand Ipsumaq remonte à plusieurs cycles ! Ne tennez pas Ipsum pour responsable de la guerre contre les Kroys. -Essayons de rammener le tueur de Kroys, que cette histoire se termine enfin. -Nous avons déjá réfléchis, cela est impossible... -C'est parce que vous avez tous réfléchis en tant que dieux. Les humains pensent de façon différente. Pour vous, il est matériellement impossible de le récupérer. Pour nous, si on s'y met à plusieurs, si on y croit, si on veut qu'il revienne, il va revenir. -C'est peine perdue, je ne vois pas comment... -Essayons !" J'entends des voix, je ne sais pas où je suis, je ne vois rien. Il semblerait que je sois mort, Zaïurte m'a tué... "-Swaggys, humains, loups, elfes, illumiens, zuccheris, lyndiens, dragon, sages zuccheris, âmes des anciens flottant dans l'air, Héros, Nymphes, déesses et dieux, soyez les bienvenus dans l'Axorès ! -Vous savez tous pourquoi nous sommes là. On a perdu notre roi, Tonacs est mort. Nous tenons à ce que vous sachiez qu'il est mort de façon héroïque... de la main de Zaïurte ! -Si nous voulons éviter une guerre entre les Kroys et le reste du monde, il faut que Tonacs revienne. Et pour ça nous avons tous besoin d'être là, je laisse les sages prendre le relais. -Mes chers amis, nous souhaitons tous la même chose : le retour du roi. Il faut unir nos pensées, ensemble nous sommes forts. Pensons tous à Tonacs, pensons à ce qu'il était, pensons qu'il n'est pas mort, pensons qu'il va revenir !" ... "Ior erton, iot ed nioseb snova suon, inif sa ut ùo rucsbo tnaén ud tneiver, suon imrap tneiver, scanot !" ... "Ior erton, iot ed nioseb snova suon, inif sa ut ùo rucsbo tnaén ud tneiver, suon imrap tneiver, scanot !" ... Qu'est-ce qu'il m'arrive ?! J'ai entendu les dieux parler... les sages... mon peuple... ... L'obscurité qui m'entoure devient une lumière aveuglante ! Je suis couché par terre, il a de l'herbe autour de moi, je ne vois que du blanc. Je me frotte les yeux ppur essayer de distinguer quelque chose. ... Je les vois, les dieux, mon peuple, les sages, mon dragon. Je distingue leurs contours... Puis ils disparaissent tous d'un seul coup, sauf les dieux. "Nous avons réussi ! Tonacs ! Ouvre les yeux, comment ça va ?" C'est Lybu, je reconnais sa voix, il est face à moi, j'attends encore un peu pour bien voir. Je me lève. Je crois que je sais où je suis... Je vais bien, mon corps n'a aucune blessure du combat contre Zaïurte. "-Où sommes-nous ? -L'Axorès, nous t'avons ramené, grâce à ton peuple. -Où sont-ils ? -Sur Mirun, ils t'attendent. -Mais je suis... mort ? -Définir ce qui est vie et mort n'est pas si facile... Aujourd'hui tu es d'une toute autre nature que tout ce que tu as été. -Qui suis-je ?" Allaës s'approcha, elle sortit sa lame de son fourreau et me la planta dans le ventre directement. Je n'ai même pas eu le temps de réagir. Mais je ne ressens aucune douleur, elle retire la lame. Aucune goutte de sang, aucun trou, rien. Elle s'adresse à moi : "Tonacs, bienvenue parmi nous, les quinze deviennent seize !" Je crois bien avoir compris ce à quoi elle fait référence, les quinze dieux sont devant moi, il y a aussi les trois Héros et les trois Nymphes. Ils mettent tous un genoux à terre. "Tonacs, dieu des dieux ! Tonacs, dieu des dieux ! Tonacs, dieu des dieux !" Ils m'ont rammené... tous ensemble, les dieux, mon peuple. Et je suis devenu un dieu moi aussi ! "-Merci pour tout... C'est trop d'honneurs pour moi.. J'ai échoué dans votre mission... -Non, tu as déjà tué deux Kroys ! -J'ai laissé le loup en vie, et Zaïurte m'a tué... -Si tu souhaites laisser la vie à l'un des Kroys, libre à toi. -Pouvons-nous nous occuper de Zaïurte ? Ensemble ? -Les dieux risquent beaucoup s'ils s'aventurent chez les Kroys, mais nous prendrons ce risque... ensemble ! -Avec plaisir, comment peut-on retourner sur Mirun ? -Avec le portail ici, viens avec nous, Tonacs, dieu des dieux !" Le portail est un petit mur qui projette une lumière bleutée. On y entre tous un par un. En le traversant, je me retrouve à un endroit que je connais... la ruine mystérieuse, comme on l'appelle chez nous. Le mur au fond de cette salle est donc en réalité un portail vers l'Axorès ! Nous sortons ensemble pour rejoindre mon peuple, proche du château des Kroys. Je suis acclamé et applaudi quand ils me voient arriver. Je lis le bonheur sur leurs sourires et cela me fait plaisir. Cela leur a fait moins plaisir de leur dire qu'on allait retenter d'en finir avec les Kroys. Mais nous devons le faire, peu importe les conséquences pour nous. Les Nymphes restent avec le peuple, et les dieux entrent dans le château. Je monte sur mon dragon pour entrer dans le portail depuis la cour à ciel ouvert du château, les dieux me suivent vers l'Aimulli, ils me suivent tous jusqu'à cette terre du chaos. Zaïurte est là, quelque peu horrifié de me voir en vie et en si bonne compagnie. Nous n'hésitons pas, nous attaquons. Je dirige le dragon qui tourne autour de lui en crachant des jets de flammes. Je vois les autres autour. Lythis qui éteint les flammes du sol de l'Aimulli pour éviter de nous brûler. Je vois Lyra sous sa forme de louve accompagnée de Lybu, Frugum, Phéla, Soliès, Bestila et Artès mordant les jambes et les bras de Zaïurte tandis que sa tête est lavée par les flammes. Lyphé projette de l'eau sur la lave qui se transforme en pierre. Phantâme plasmodie des formules pour envoyer le Kroy à la mort, Loage essaie d'ouvrir un portail nous permettant de sortir d'ici en urgence. Mythas ralenti le temps autour de Zaïurte pour réduire la vitesse de ses mouvements. Allaës combat avec force avec sa hache. Ipsum fait apparaitre des petits automates en cuivre volants pour jeter des projectiles sur Zaïurte. Dreico est accroché fermement au dos de la bête, lacérant sa carapace. Tout cela dura quelques minutes, les seize dieux attaquant le seul et unique Kroy. Ce qui devait arriver arriva, Zaïurte tomba au sol, mort. Son corps se vida de toute vie, de toute couleur. Il devint de la pierre noire, puis la pierre s'effondrait, il ne reste de lui que de la poussière. Loage a ouvert un portail entre l'Aimulli et l'Axorès. Nous retournons donc chez nous, dans l'Axorès, monde des dieux. "-Tonacs, dieu des dieux. Tu es notre roi à tous, que veux-tu faire maintenant ? -Je veux retourner sur terre et annoncer à mon peuple la victoire des dieux. Je veux les voir heureux comme ils ne l'ont jamais été !" Ainsi soit-il, nous retournons sur Mirun, des éclats de bonheur, des sourires et des larmes de joie s'en suivirent. Plus tard, dans la soirée, nous avons décidé de changer d'époque. Précédemment dans le cinquième cycle, le cycle de la découverte, nous passons maintenant au suivant. Le sixième cycle, le cycle Tonacsien.
  9. C5_75 Je pénètre à l'intérieur du château, il y fait bien sombre, ma main repose sur le pommeau de la lame de Lythis et j'avance à l'intérieur du château. C'est un château circulaire, il y a une cour intérieure avec un bassin d'eau, la cour est accessible directement en face de l'entrée. Il a deux escaliers de chaque côté du château, j'en empreinte un, sans savoir vers où je vais. Je ne perçois aucun bruit et il fait de plus en plus sombre, la seule lumière provient de la cour intérieure trop lointaine... Je suis dans un couloir, le sol et tapissé de moquette rouge foncé. Ce n'est pas de la simple laine teintée comme on en trouve dans mes palais... Cette laine est teintée avec du sang... Cela l'assombrit encore plus, la durcit et la déforme. Je me demande combien d'humains ont été tués pour permettre cette horreur. Convaincant mon envie de vomir d'attendre, je continue d'avancer. J'aurais dû prendre une torche... Je me trouve en face d'une grande porte. Une inscription est gravée grossièrement dans le bois "Derya". Je me souviens du livre des Kroys, Derya est le Kroy de la pourriture. Je ne sais pas du tout à quoi m'attendre en ouvrant cette porte. A quoi ressemble le Kroy ? Que va-t-il faire ? Je me dis que l'armure des Héros me protège, je suis le tueur de Kroys, je suis celui qui est venu combattre aux côtés des dieux contre les Kroys ! Je me dis aussi que, quoi qu'il pourrait arriver, l'Axorès doit être un lieu magnifique que j'ai toujours eu envie de visiter. La mort me fait peur, oui, mais si Phantâme devait m'emporter je pense que je serais heureux là-où j'irais. Mais je préfère retarder ça le plus possible. Saisissant mon courage à pleine main ainsi que la poignée de la porte, j'ouvre et j'entre... Le sol est recouvert de terre, il y a des champignons qui poussent partout et l'odeur de pourriture est horrible à supporter. Sans parler de la lumière presque inexistante... Au fond de la pièce, Derya est là, dos à moi... Il a une forme humaine avec des bras longs se terminant par des tentacules. Il se retourne, face à moi. -"Tonacs, enfin ! Je me demandais combien de temps tu allais mettre pour ouvrir la porte..." -"Comment connaissez-vous mon nom ?" -"M'aurais-tu sous-estimé ? Tu as bien lu le livre des Kroys, ceux qu'on appelle les "Héros" t'en ont parlé : nos pouvoirs sont supérieurs à ceux des dieux ! Nous savons tout, nous voyons tout !" -"Et savez-vous aussi que vous allez mourir ce soir ?" -"Cela me ferait bien rire, je suis un Kroy, tu n'es rien... Les jouets que les dieux t'ont offert ne vont pas t'aider..." Je sors alors la lame de Lythis de son fourreau, prêt à l'affronter, peu importe le risque encouru. Il reprit : "Si tu tiens tant à mourir, je peux m'en occuper. Les champignons vont te dévorer complètement et me rendre encore plus puissant !" Je me jette sur lui pour planter ma lame dans sa peau. La lame entre sans aucun problème mais il n'y a pas de flammes, je ressors alors la lame et je m'apperçois que le monstre déjà cicatrisé. J'essaie à nouveau de le planter mais il guérit aussitôt. Il se déplace lentement sur la terre, ses jambes tentaculaire plongent dans le mycélium des champignons. J'ai alors une idée : je coupe avec l'épée de Lythis tous les champignons qui poussent au sol. Ils flambent et produisent de la lumière, j'y vois plus clair. Derya hurle : "Non ! Qu'est-ce que tu fais ?!". Il s'avance vers moi, me saisissant le cou avec ses bras tentaculaires, j'essaie de me débattre, la lame tombe au sol. "Le tueur de Kroy... comment pourrais-tu te mesurer à nous ? Les Héros t'ont envoyé au suicide, ils le savent bien !". Il me reste encore la lame des héros dans mon deuxième fourreau mais mes bras sont bloqués par des tentacules supplémentaires qui viennent du dos de Derya. Je ne peux rien faire, il me lève au-dessus du sol, ses tentacules m'aggripent. Il tord mon corps comme un morceau de viande. J'entends soudain un bruit de verre brisé, je me souviens que j'ai laissé une fiole d'antidote dans ma poche en cas de besoin. Je sens le liquide couler le long de ma jambe. Il coule sur Derya, sur ses bras. Je vois alors ses bras se consumer, des trous apparaissent, la matière qui le constitue fond. Il crie et me laisse tomber au sol. Je saisis alors la lame des Héros et je le lacere de partout. Il ne cicatrise plus, je continue de le lacérer. Il tombe au sol, au milieu des cendres des champignons et de la terre. Je reprend la lame de Lythis et je la plante dans sa tête, il brûle complètement. Derya n'est plus, le Kroy est mort, je l'ai tué ! Je ne dois pas me reposer, les autres Kroys savent qu'il est mort, et ils doivent le rejoindre ! Je ressors de la chambre de Derya, mes deux épées prêtes à tuer. J'avance le long du couloir jusqu'à trouver une autre porte, celle de la chambre de Niijuyr. J'entre directement, sans réfléchir. La chambre est vide... il n'y a rien, il n'y a personne. Je me retourne, elle est là, derrière moi, dans le couloir. Elle a de longs cheveux noirs et des yeux rouges sang. Elle s'adresse alors à moi, avec une voix grave, comme une voix d'homme : -"Tu as donc décidé de mourir plutôt que de partir. Si tel est ton choix... Tu as peut être tué Derya mais je suis bien plus puissante ! Je suis un vampire, un Kroy ! Toi tu n'es rien qu'un loup quand la lune est pleine et le roi d'une petite ville ! Rien de tout cela ne te donne d'avantage face à moi. Une seule morsure et tu deviens mon esclave. Une deuxième et tu quitte ce monde !" -"Je ne suis pas plus puissant que vous, oui. Mais les dieux, eux, le sont !" -"Ahah, les dieux ?! Qu'on-t-ils faits ? Ils ont créé le monde et la vie, c'est tout. Ils ne contrôlent rien ! Sinon les Kroys ne seraient pas !" Je sors mes deux lames en courant vers elle, j'essaie de planter les lames dans son corps mais elle se transforme en fumée noire. La fumée me traverse et Niiujyr se retrouve derrière moi. -"Tu essaies en vain, j'ai des centaines d'années de plus que toi, les vampires sont immortels !" -"Rien ne peut résister à la lame de Lythis et l'épée des héros !" Elle se transforme alors à nouveau en fumée et ré-apparait derrière moi, rapidement, elle arrache de mes mains mes deux épées et les jette au fond de la salle. "Tu n'as pas besoin de ça" me dit-elle en montrant ses canines. "Ne te fatigue pas inutilement, il serait bien triste d'abimer un si joli visage". Elle me caresse le visage, je veux lutter, je veux m'en aller, mais je n'y arrive pas... sa caresse devient une étreinte, elle serre mon cou dans ses mains et en approche sa bouche. Je sens son souffle sur ma peau, elle plante ses crocs dans ma chaire... Mais elle n'y arrive pas, ma peau se recouvre d'une lumière violette, l'armure des Héros ! L'armure me protège en l'empêche de me mordre ! "Les Héros et les dieux ont un pouvoir limité comparé au notre ! Tôt où tard, ton armure sera vidée de son énergie !". J'ai alors une idée, je la laisse tenter de me mordre, elle attend que l'armure se décharge de sa magie. Et je me déplace, je me déplace en rampant au sol, elle me suit. J'avance difficilement dans les escaliers, je suis épuisé mais ma vie est entre les mains de l'armure. J'avance encore et toujours sur le tapis teinté de sang, je ne veux pas que mon sang devienne le sien... alors j'avance, j'avance vers l'entrée du château. Elle me suit en vidant l'énergie de l'armure. Je continue d'avancer à l'extérieur, dans la cour intérieure du château, les étoiles brillent dans le ciel. Je vois celles des Héros, je me dis qu'ils me protègent et qu'ils me gardent en vie. Niiujyr continue de me mordre, mon plan fonctionne, j'attends. La vampire s'énerve de plus en plus de ne pas voir l'armure me quitter. Elle mord encore et toujours, de plus en plus fort, mais rien ne se produit. La situation continua pendant un temps infini, puis la libération vint, comme un soleil levant. Oui, un des soleils se lève ! Il illumine de ses rayons la cour des Kroys, l'eau du bassin est gorgée de soleil. La vampire continue de me mordre, elle s'affaiblit. En levant la tête, elle voit la fin de sa vie arriver : le soleil. Elle crie alors que sa peau se transforme en poussière, elle tente encore de me mordre une dernière fois pour m'emporter avec elle. Mais l'armure l'en empêche. Elle ne devient plus qu'un tas de poussière enveloppé par sa robe... J'ai réussi ! Je suis venu à bout de la vampire ! Je suis épuisé. Mais je n'ai pas fini, il reste encore deux Kroys à éliminer. Je remonte alors dans la chambre de Niiujyr afin de récupérer mes deux épées. Je continue de marcher dans le couloir obscur, une porte est ouverte, celle de la chambre de Kaïrip, j'y entre. -"Bonjour Tonacs, félicitation pour avoir vaincu Derya et Niiujyr..." -"C'est votre tour maintenant !" -"Tonacs, tu sais quel Kroy je suis ?" -"Le Kroy des loups garous..." -"Et je sais que tu en es un aussi, n'est-ce pas ?" -"Oui..." -"Tu es prêt à tuer celui qui a lancé la lycanthropie ?" -"Je..." -"Je te demande cela en toute amitié lycane, je ne me suis jamais élevé contre les dieux, s'il te plait, laisse-moi en vie." -"Si vous ne vous êtes jamais élevé contre les dieux, pourquoi êtes-vous devenu un Kroy ? -Les humains ne m'aiment pas... J'ai été abandonné à la naissance, j'ai été élevé par une famille de loup. J'ai vécu avec eux pendant des années, au point de devenir moi-même en partie un loup. Mon instinct animal m'a fait goûter à la chaire humaine, puis c'est ainsi que la lycanthropie s'est répandue entre les humains. J'ai essayé de m'intégrer à la population humaine. J'ai essayé dans différentes villes, même les loups garous m'ont refusé étant donné que je suis à l'origine de leur maladie... Je suis persuadé que tu sais ce que ça fait d'être rejeté ainsi par les autres, d'être différent des normaux... J'ai été accueilli par les Kroys, j'y suis allé parce que je n'avais nul part où aller. Maintenant j'ai trouvé une sorte de famille, loin des humains..."Son histoire touchante m'a fait changer d'avis, je pense que les dieux ne m'en voudront pas de lui laisser la vie. Seul, il ne pourra jamais s'élever contre eux. "-Kaïrip, je vous laisse la vie. Mais je veux que vous m'aidiez à vaincre le dernier Kroy... -Zaïurte, bien sûr. Mais ça ne sera pas facile... Il ne vit pas dans le château comme les autres Kroys, il reste toujours dans l'Aimulli. Si tu veux le vaincre c'est là-bas que tu devras aller... -A quoi ressemble l'Aimulli ? -A un lieu de chaos en-dehors de la réalité, où toutes les lois ne sont plus, Zaïurte l'a créé pour être opposé à l'Axorès. Les dieux ne peuvent pas y entrer, cela permet aux Kroys de s'élever contre eux sans être dérangé. -Et comment puis-je faire pour entrer dans l'Aimulli? -Zaïurte serait horrifié que je te le dise. Mais tu m'as laissé la vie, je te dois bien ça... L'Aimulli est accessible depuis un portail, ici, sur Mirun, dans ce château... -Où est ce portail ? -Dans la cour où tu as vaincu Niiujyr, tu as pu voir qu'il y a un bassin d'eau. C'est très simple, plonge dans l'eau et descend le plus profond possible, tu atteindras l'Aimulli. -Kaïrip, merci infiniment ! -Merci à toi de m'avoir laissé en vie. Bon courage, tue Zaïurte et fais revenir la paix en ce monde. Tonacs, le tueur de Kroy !" Je descend alors dans la cour, il y a toujours le tas de cendre et la robe de la vampire. Je regarde l'eau, je ne vois pas de fond... Je plonge, sans réfléchir. Je nage vers le fond, encore et et encore. C'est long, l'air commence à me manquer. Serais-ce un piège ? Kaïrip m'aurait indiqué la mauvaise voie afin de me tuer ? Non... je suis arrivé. L'Aimulli est devant moi... Un sol, des murs et un plafond de roche rouge, de la lave qui coule, des flammes, des boules de feu... C'est une terre de chaos, comme l'a décrite Kaïrip. Il y a un autel pour Derya, je pense qu'il doit y en avoir pour les autres Kroys. Derya et Niiujyr ne risquent plus de répondre aux prières... J'avance en évitant les flammes, les boules de feu et les projections de lave, il fait très chaud... Il est là... devant moi... un homme très grand avec une armure rouge qui semble avoir été faite avec la roche qui nous entoure. Il porte dans ses mains un grand marteau de combat. Il s'adresse à moi : "-Le tueur de Kroys ! Ahahah ! Je t'attendais, ce traître de loup t'a indiqué vers où te faire tuer, remercie-le ! -Zaïurte... je vais vous tuer !" Je sors mes deux épées, je suis prêt à le tuer. La fatigue et l'épuisement pèsent sous mes épaules mais je vais le tuer quand même. Il s'avance vers moi, le sol tremble à chacun de ses pas, il tente de me frapper avec son marteau. Mais je cours pour l'éviter, le sol se fissure et projette des roches rouges partout. Je cours pour l'amener vers une coulée de lave. Mais il passe dedans comme si c'était de l'eau, la lave coule sur sa tête et le long de ses épaules sans rien lui faire. À nouveau, il donne un coup que j'évite, la masse projette de la lave sur moi. L'armure m'enveloppe à nouveau de lumière violette, mais j'ai quand même mal, la lave est chaude ! Elle se solidifie sur l'armure, je ne peux plus l'enlever. Je n'ai qu'un seul choix : retirer l'armure. J'enlève alors mon plastron, j'arrive à respirer, j'ai une brûlure sur le ventre mais la lave ne me brûle plus. J'ai mal mais je dois tuer Zaïurte, je ne sais pas comment, mais je le dois ! Sachant que je peux tout perdre, je me jette sur lui, les lames sorties, je les plante dans l'une de ses jambes. Cela ne semble pas lui faire beaucoup de mal, je lacère encore et encore comme je le peux en évitant les coups de son marteau et ses coups de pieds. Mais la fatigue et l'épuisement combiné à la brûlure me gênent. Zaïurte tombe à genoux, je commence à le vaincre ! Il faut que je continue, s'il meurt, la paix revient et je reste en vie. Sinon, tout est fini pour moi... et le chaos tel que l'Aimulli va infecter le monde que je connais et que j'aime... Zuccheria, Illumia, Lyndaë... tout le bonheur serait anéanti... Je continue de frapper dans ses jambes, j'évite les coups du marteau... sauf le dernier... Zaïurte laisse tomber son marteau sur moi, la gravité est plus rapide que ses mouvements. Je vois le marteau tomber, sur moi. Il m'écrase d'un seul coup. Je suis au sol, je souffre horriblement, le casque des Héros s'est brisé comme la plupart de mes os... Je saigne de partout, je vois mon cœur battre faiblement dans ma poitrine déchiquetée... j'essaie de me relever mais je n'arrive pas à bouger les bras. Alors comme c'est la dernière chose à faire, je prie. Que Lyra, Lythis, Lyphé et Lybu m'aident... me soignent... Mais les dieux ne peuvent pas intervenir dans l'Aimulli, ils ne peuvent pas m'entendre, ils ne peuvent pas m'aider... Zaïurte approche son visage du mien, j'ai du mal à le voir et à l'entendre... "Le tueur de Kroys... l'envoyé des dieux... tous ces titres menteurs ! Tu ne mérites qu'un seul titre : l'humain qui a tenté de s'élever face aux Kroys et qui a lamentablement échoué. Tu as tué deux de mes Kroys, mais tu ne m'as pas tué moi. Et tu n'y arriveras jamais ! Prend tes épées, essaie ! Elles ont beau avoir été forgées par les dieux, celui qui les agite n'est qu'un bon à rien...". J'essaie de bouger, de parler, mais je n'y arrive pas, la fin est proche. Je repense à Illumia, à mon peuple, au Swagg, à mon dragon, aux Héros et aux dieux que je vais décevoir. La mort est proche, l'Axorès restera un mythe pour moi, j'ai toujours eu envie de le visiter, je me contenterais de l'Aimulli. L'Aimulli, la terre de chaos, ma tombe. Zaïurte prononce ces derniers mots : "Vaincre les Kroys, vaincre une force mille fois supérieure à celle des dieux. C'était perdu d'avance. J'aime te voir souffrir ainsi. Tu t'es regardé ? Ton visage est ouvert de partout, ton crâne est cassé, le reste de ton corps n'est qu'une masse informe de sang, de boyaux et d'os cassés... Comment vaincre un Kroy dans cet état... Maintenant, je vais abréger tes souffrances !" Zaïurte me saisit dans ses mains, j'ai mal, je veux mourrir, je veux que mes souffrances s'arrêtent. Zaïurte me plonge dans une marre de lave. Je coule au fond, je sens le reste de mon corps se consumer, je ne vois plus rien, je n'entends plus rien. La lave coule dans ma bouche, je me noie dedans.C'est ainsi que ma vie se finit, ici, pour toujours, et à jamais.
  10. Hé oui ! Je suis toujours là ! Ce retour était prévu depuis le début ! C'était une illusion de l'espace temps ! Quelque chose pour rendre mon RP plus vivant. Pour ceux qui ont la flemme de lire, mon personnage est mort, et puis il revenu à la vie, ressuscité par les dieux pour les rejoindre. Oui, je suis devenu un dieu (titre que j'ai troqué contre celui de seigneur de Lyndaë depuis le retour de notre cher Zaryen). Bon sinon, oui je suis toujours là, oui je sais que vous n'en avez pas envie... on n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie ! Et puis bah.. je vais refaire des musiques, plein. Comme vous l'avez entendu au-dessus, je vais me mettre au massacre à la sublimation de musiques classiques, vous allez adorer ! Et je profite de tout ce délire pour annoncer la sortie future de.... de... de... Oh vous n'êtes pas prêts.... Oh non, vous n'êtes vraiment pas prêts ! Bisous à tous !
  11. Tonacs

    Illumia, l'intégrale

    -Journal des fouilles VII
  12. Bonjour, Le titre résume bien tout... Sur ce dernier topic j'annonce officiellement mon départ de Minefield. Tout a une fin, les bonnes choses comme les mauvaises. Minefield aura été pour moi une expérience FORMIDABLE ! Des successions de rires, d'amusement, trolls, musiques, découvertes, rencontres, constructions... Peut être que certains l'ont vu, j'ai fait mourir mon personnage RP sur mon dernier récit. Une mort puissante et définitive infligée par un Kroy depuis l'Aimulli. En dehors du RP je pars tout simplement parce que je suis lassé du jeu, je n'ai vraiment plus d'inspiration et puis mon IRL ne me permet plus d'être autant présent qu'avant comme vous avez peut-être pu le voir sur les derniers mois. Et puis d'autres raisons que je ne vais pas développer ici. Ce n'est pas une décision prise à la légère, cela fait quelques mois que je réfléchis là-dessus. Je pense que je vais repasser rarement sur le jeu pour me visionner les images nostalgiques de mes anciens projets. Au niveau de mes projets j'ai déjà prévu ce que je compte en faire. Je sais à qui en confier la succession (je n'ai pas encore contacté tout le monde, je m'occupe de ça rapidement ) Voilà tout, j'ai pas envie de vous faire pleurer parce que je pars^^. Je ne sais pas trop si j'ai été important dans vos cœurs et si cette perte vous attriste ou pas... Si vous pouviez répondre à ce topic en me disant ce que vous retiendrez de moi, ça me ferait plaisir. Dans tous les cas continuez de vous amuser toujours autant, continuez à faire les fous et à construire des choses toujours aussi belles ! Je souhaite vous quitter sur une petite musique, ma dernière. Je ne vous force pas à l'écouter, à vous de voir: http://www.youtube.com/watch?v=83lZlTSz1sc Je profite de mes dernières paroles pour remercier tous ceux qui ont été proches ou loin de moi tout ce temps. Je ne vais pas faire de liste parce que vous saurez vous reconnaître. Je sais qu'il y a des gens qui sont heureux de me voir partir et d'autres un peu moins, peu importe qui que vous soyez : je vous aime <3 Bonne continuation. Bisous !
  13. Tonacs

    Illumia, l'intégrale

    -Journal des fouilles VI
  14. Tonacs

    Illumia, l'intégrale

    -Hypomé, la Nymphe Sanglante
  15. Bonjour, je me présente, je suis Meylaz, assistante de Tonacs sur les fouilles archéologiques de Zuccheria. Je le remplace lorsqu'il est en déplacement. Actuellement le roi Tonacs est dans le chateau des Kroys sur ordre des trois Héros, que les dieux le gardent ! C'est moi qui doit publier les résultats des fouilles, et je viens de trouver un livre très intéressant dans les ruines du village Zuccheri, le voici... Avertissement : Ce RP n'est pas le genre d'histoire avec des papillons et des fleurs. Je déconseille donc à toute personne sensible de lire les lignes suivantes. Je décline toute responsabilité en cas de vomissements, de malaise ou de cauchemars. Vous êtes prévenus. Hypomé, la Nymphe Sanglante Très cher lecteur, connais-tu la tragédie des Nymphes ? Oui, évidemment ! Les Nymphes, ces filles de Phéla, demi-déesses dont les histoires sont écrites au fil des pages par les poètes. Hypomé, la Nymphe de l'illégalité, Loumaé, la Nymphe de la tristesse et Amalaé, la Nymphe de la luxure. Certes, on ne peut nier que les Nymphes sont relativement peu attachantes contrairement à leur histoire. Mais de ces trois, il en est une qui est bien plus cruelle et plus dangereuse que les deux autres : Hypomé. En effet au-delà de sa particularité à toujours vouloir enfreindre les lois, Hypomé éprouve un malin plaisir à faire du mal aux hommes, voire plus. Oh mon cher lecteur, tu n'es pas prêt pour entendre cette histoire, tout cela est réel et ce qui sera raconté dans les lignes qui suivent s'est réellement passé ! Si vous avez lu la tragédie des Nymphes, vous savez déjà que la Nymphe a déjà ordonné le suicide de deux hommes, il aurait été trop frustrant pour elle de s'arrêter là... Alors que l'hiver commençait à venir, sous la brise glacée se promenait un homme près du temple de Phéla. Il souhaitait prier cette dernière pour que sa bien aimée tombe amoureux de lui. C'était sans compter sur sa rencontre avec Hypomé, qui le regardait au bord du lac. Intrigué par sa beauté, l'homme s'est approché d'elle. Hypomé lui a pris la main, elle murmurait à son oreille "Viens, viens, viens avec moi". Elle s'avançait, l'homme la suivait. Lorsqu'elle entra dans le lac, les bottes de l'homme se remplissaient d'eau. Elle continuait de marcher, dans la boue tapissant le fond du lac, et l'homme la suivait, sans rien dire. Quand le niveau de l'eau arrivait à leurs épaules, Hypomé chuchotait. "Viens l'homme, viens avec moi, j'ai quelque chose à te montrer". L'homme inspirait alors profondement avant de se laisser guider, sa main dans celle d'Hypomé. Ils nageaient dans l'eau, vers les profondeurs, l'obscurité se faisant de plus en plus présente. Hypomé continuait d'avancer alors que l'homme commençait à laisser s'échapper des bulles d'air de sa bouche. Il essayait de lâcher sa main mais la Nymphe serrait trop fort. De l'eau entrait dans les poumons de l'homme, sa gorge et son nez étaient inondés. Hypomé le regardait, admirant son visage horrifié, sa bouche ouverte voulant crier sans qu'aucun son ne sorte. Ses yeux grands ouverts et ses membres qui se débattaient sans succès. Au bout de quelques instants d'extase, Hypomé laissa le corps sans vie couler au fond du lac. Oui, Hypomé est immortelle, particularité qu'elle tient de sa mère. Retrouvons cette même Nymphe au village de Zuccheria, alors qu'elle se rendait chez un forgeron. Ce dernier, séduit par sa beauté, lui avait promis de faire tout ce qu'elle voulait. Elle souhaitait tout simplement qu'il lui fasse un couteau bien aiguisé. Et c'est ce qu'il fit. Une fois l'œuvre achevée, Hypomé a de nouveau fait jouer sa beauté en ordonnant au forgeron de tester sa lame sur elle-même. Le forgeron semblait ne pas comprendre, Hypomé retirait alors sa robe. Elle voulait que le forgeron lui plante son couteau dans son ventre, ce afin de vérifier le tranchant de la lame. Ivre de la beauté de la Nymphe, sans savoir pourquoi, le forgeron accepta et planta à plusieurs reprises son couteau dans le ventre d'Hypomé. La peau se déchirait et du sang coulait abondamment mais la Nymphe ne bougeait pas, elle ne disait rien. Le forgeron, les mains tremblantes, laissait le couteau tomber par-terre. Hypomé devint alors furieuse, alors que son ventre saignant se réparait tout seul, elle criait contre le forgeron, sa lame n'était pas assez tranchante, elle n'a pas eu mal, elle voulaut que le forgeron paie pour son travail mal fait. Elle lui ordonna de reprendre la lame et de s'ouvrir les bras avec, pour se rendre compte du tranchant mal fait de la lame. Le forgeron prenait alors la lame dans ses mains tremblantes et commençait à piquer son avant-bras gauche avec en criant de douleur. Hypomé lui interdit alors de crier, selon elle, la lame coupe mal, il n'y a donc pas de raison qu'il crie. Le forgeron continuait à s'ouvrir le bras, en faisant avancer sa lame et en se mordant la langue, son visage était plein de sueur, de larmes, et de projections de sang. Il luttait contre la douleur tout en la provoquant. Hypomé le regardait faire, le sourire aux lèvres, sans rien dire, laissant l'homme souffrir. Une fois la lame arrivée à son épaule, le forgeron lâcha la lame, épuisé, son bras abreuvait le sol de sang alors qu'il rendait son dernier souffle. Hypomé prenait alors la lame pour y lécher le sang qu'il restait dessus. C'est à partir de ce moment que la belle fut aussi surnommée : "La Nymphe Sanglante". Ses robes blanches étaient toutes tachées de sang et elle portait toujours son couteau sur elle. Un autre jour encore, un Zuccheri tombait amoureux de la Nymphe Sanglante. Or il se trouvait qu'il était marié depuis des années. Suite au premier regard croisé avec Hypomé, le Zuccheri ne pensait plus qu'à elle, sa femme était devenue laide et inintéressante à ses yeux, il était un soleil gravitant autour de l'étoile d'Hypomé. Rapidement, la Nymphe lui as promit de faire tout ce qu'il voulait si en échange il faisait souffrir sa femme. Et c'est le soir même qu'il accomplit les désirs de la Sanglante. Il profita du sommeil de sa femme pour graver "Hypomé" avec un tisonnier rouge dans son dos. Il avait pris soin de l'attacher solidement afin qu'il puisse continuer son œuvre si elle venait à se réveiller. Ce qui arriva alors que la lettre "H" n'était pas encore totalement construite. Sa femme hurlait en essayant de se débattre. Ses mouvements provoquaient des ratures dans la calligraphie. Mais, après une souffrance qui lui paraissait durer une éternité, la femme portait le nom d'Hypomé dans son dos. En lettres de peau carbonisée suintantes de sang. La Nymphe le regardait faire, elle disait à l'homme que sa femme n'a pas encore assez souffert, elle lui ordonnait de lui trancher la gorge, mais en utilisant seulement son tisonnier. Il essaya alors, plantant la pique chaude à divers endroit du cou de sa femme, faisant jaillir des gerbes de sang. La femme était encore en vie bien que la mort fut proche. Hypomé dit à l'homme "Elle n'a pas encore assez souffert... Il faut qu'elle te voit mourrir avant sa mort !". L'homme, amoureux fou, chauffait le tisonnier avant de le pointer vers son propre cœur, Hypomé était heureuse, l'homme planta la pique et tomba au sol, sa femme poussa un dernier cri avant de mourrir elle aussi. Hypomé était au comble du bonheur, elle se roulait par terre dans le sang. Plus tard, Hypomé était couchée, à l'intérieur d'une grotte, faisant tourner son couteau entre ses doigts. Elle parlait seule : "Oh, Hypomé ! Vilaine Hypomé ! Que tu es méchante. Les hommes ont tout de bon au fond de leur cœur..." Elle faisait tourner son couteau dans l'autre sens. "C'est pour cela qu'il faut sortir leurs cœurs de leur poitrine, pour en sortir tout ce qui est bon au fond d'eux... le sang !" Nouvelle inversion du sens de rotation du couteau. Des larmes coulaient sur ses joues. "Ils n'avaient rien demandé ! Pourquoi j'en suis venu à les faire souffrir, à les tuer sans jamais faire un seul geste ! Au fond de l'Axorès ils pleurent et pleurent encore, ils souffrent encore plus dans cet autre monde qu'ici avec toutes les souffrances que je leur ai fait subir..." Le couteau tournait encore, dans l'autre sens. "Il n'y a rien de plus beau qu'un homme qui souffre, rien n'est plus épanouissant que de voir quelqu'un se donner la mort. Et savoir qu'ils souffrent encore là-où ils sont me rend encore plus heureuse..." Elle stoppa la rotation du couteau. Elle posait sa pointe sur sa poitrine avant de la faire se déplacer, lentement. "Je m'en veux tellement... Comment ai-je pu demander à des hommes bons de s'ôter la vie..." Du sang coulait des entailles profondes en forme de spirale qu'elle dessinait sur son corps. Elle chantait. "De tous les hommes, il n'y en a aucun qui soit différent des autres. De tous les hommes, aucun ne mérite d'être heureux. De tous les hommes, aucun ne résiste à ma beauté. Oh belle vie, douce vie, tu les fais souffrir, que tu es vilaine ! Oh belle mort, douce mort, tu les fais souffrir, que tu es vilaine ! Ah, pas même les dieux ne peuvent empêcher ça. Pas même les dieux ne peuvent supprimer mes actions. Phéla, mère, tu m'as enlevé la capacité d'aimer. Oh, Phéla, mère, à quoi sert la capacité d'aimer ? Oh oui, l'homme, souffre ! Oh oui, l'homme, vide-toi de ton sang. Ah, sang, délicieux sang, tu as le parfum que devrait avoir l'amour. Ah, sang, merveilleux sang, pourtant tu fais la vie. Hum, la mort, grande mort, ton odeur est celle de l'amour. Hum, la mort, laisse les souffrir avant de les emporter ! Dans leurs plaies ouvertes, le couteau remuer ! Dans leurs plaies ouvertes, le sel verser ! Oh oui l'homme, suis mes instructions ! Oh oui, l'homme, l'un percé d'une épée. Ah, bel homme, ton visage est plus beau au bas de la falaise. Ah, bel homme, ton corps est plus beau gonflé d'eau. Et quel homme ! Aux grands bras d'acier s'est ouvert de sa lame ! Et quel homme ! Avant de mourir fait souffrir sa femme ! Tous à l'Axorès, passez le bonjour à ma mère ! Tous à l'Axorès, passez le bonjour à la souffrance qui vous perd !" Transcription par Meylaz, livre trouvé dans une ruine Zuccheri
  16. Tonacs

    La ville d'Aégis

    Je n'ai jamais douté du fait que tu sois la personne la plus attirante que j'ai jamais rencontré mon très cher Squirkiz ! *disparait en un clin d'œil*
  17. Tonacs

    Boite à idées

    Le retour de l'option désactivable toggle sneak.
  18. Coucou ! Je suis assez intéressé pour faire une petite visite d'Illumia (dans un premier temps, puis mes autres projets quand il y aura un peu plus de choses à voir) comme c'est mon projet le plus abouti jusqu'à maintenant (et j'aime bien le côté "update" comme quoi on n'a pas besoin d'avoir un projet entièrement fini pour pouvoir le rendre visible au peuple.)
  19. Yolo ! (Je pensais qu'il y avait moyen d'ajouter un texte sur le formulaire pour expliquer mais non donc je poste ici^^). N'ayant pas eu l'honneur pour l'instant de croiser en jeu celui à qui je dois offrir mon cadeau, je viens tout juste de lui envoyer un mp pour déposer la chose au pied de son arbre de janvier. Et puis aussi j'ai pas encore eu l'honneur de recontrer mon père noël^^. Voilà ! Je met ça là pour compléter avec ce que j'ai coché sur le formulaire. Bisous bisous ! Edit : c'est bon, j'ai reçu un mp de mon père noël ! Les deux échanges devraient avoir lieu d'ici peu pour moi donc tout va bien
  20. Tonacs

    La ville d'Aégis

    Bonjour, très cher maire. Tout d'abord, veillez m'excuser pour mon retard suite à votre missive. Je dois dire que j'ai eu quelques imprévus sur la route entre les iles de la belle Illumia et les murs de la grande Aégis... Mon destrier s'en est allé rejoindre l'Axorès alors que je sortais à peine des routes du Delta. Je dois dire qu'outre un ami équin, j'ai aussi perdu une somme considérable pour m'en procurer un autre. En continuant la route seul avec mon nouveau cheval, quel ne fut pas ma surprise lorsque je fus attaqué sauvagement par un peuple de sauvages. Mes lames ont goûté leurs chaires, et je dois dire qu'elles ont apprécié. Et puis j'ai récupéré quelques pièces d'argent sur les corps sans vies et peu vêtus de ces sauvages. J'ai continué ma route jusqu'à Stendel. Malheureusement les aiguilleurs du Slpash étaient en grève, je me voyais donc dans l'obligation de me rendre à Aégis à la seule force des sabots de mon cheval. Puis la pluie tombait, et la nuit, et l'orage. Je me suis arrêté dans une auberge miteuse au bord de la route. Je dois dire que je n'ai pas du tout apprécié cela. Le lit en paille était dur et infesté de puces, le toit tombait, il faisait froid malgré la peau de bête puante qu'on m'avait donné en couverture. Il n'y avait rien à manger sinon du pain dur et absolument aucun divertissement nocturne n'était mis en place... Autant dire que cela est très différentes des auberges luxuriantes et confortables d'Illumia... Et là n'est pas le pire ! On m'a demandé vingt pièces d'argent pour cette nuit passée sous leur toit ! Je me suis révolté contre eux en posant mon poing sur la table. C'était sans compter sur le garde stendelien qui buvait une bière à la table d'à côté. Sa lame sous ma gorge, je fus acculé au point de devoir payer le fait d'avoir passé une nuit horrible ! Je les ai même remercié ! Après ces péripéties, je continuais ma route sur mon cheval. Épuisé, je fis une halte au sanctuaire sacré de Zuccheria. Je pus me baigner dans la fontaine des Nymphes, l'eau chaude et les chants des Nymphes proférés par leurs langues si douces m'ont remis en forme pour continuer ma route. Et me voici enfin à Aégis ! Et quelle ne fut pas ma surprise de voir que la mairie a pris possession de mon bâtiment ! L'extérieur est plaisant, mais grands dieux, qu'est-il arrivé à l'intérieur ?! Il y avait tellement de souvenirs en ces murs, tellement d'histoires qui s'y sont passées. Je suis d'autant plus choqué que ce soit vous et vos employés qui se soient chargés de l'affaire... Vous avez pourtant tous passé tellement de temps à profiter des services que le Swagg mettait à disposition d'Aégis à petits prix. Et il en va de même pour tous les employés de la mairie ainsi que les trois quarts de la ville. Et vous avez remplacé cet établissement des plaisirs et du bonheur par... un salon de thé ?! Pardon ?! Je peux vous assurer que votre décision va ruiner votre ville (et le Swagg par la même occasion). Il s'agissait là de la destination touristique numéro un de la ville. Soyons réalistes, notre dame d'Aégis a beau être bien jolie, ça n'en reste pas moins qu'un amas de pierres inutiles et n'apportant aucun plaisir si ce n'est qu'à l'œil des visiteurs.
  21. Bonsoir bonsoir ! On a tous été débutant sur Minefield, je sais ce que c'est que d'être perdu ainsi^^. C'est pourquoi je me propose pour être ton parrain ! Et puis on a beaucoup de points communs on dirait ! Tu as l'air intéressée pour vivre dans un village de fermiers et artisans, j'en dirige un^^. Tu n'aimes pas beaucoup les nains, ils ne m'aiment pas non plus ! Tu aimes bien la forêt et prendre soin de tes cheveux ? Moi aussi, je vis au milieu d'un peuple elfique ! Et en plus tu n'aimes pas le combat, bah moi non plus ! Voilà, si tu es tentée pour que je te parraine, c'est avec grand plaisir ! Tu peux déjà me mp sur le forum ou en jeu ou mumble si tu as la moindre question, je me ferais un plaisir de t'aider ! Voilà tout ! Bonne soirée et bienvenue sur Minefield !
  22. Bonjour, Aujourd'hui c'est avec le cœur lourd que je viens faire mon premier port de plainte... Etant donné que le fautif est un de mes meilleurs amis sur Minefield je me suis longtemps demandé si je devais faire ce port de plainte. Et puis je me suis dit que la justice doit être faite, amis ou pas. Bref, je porte plainte contre AntoineKia pour multiples tentatives de meurtre. Voici les preuves, tout à commencé ici, ce screen montre bien le regard méchant que le criminel porte sur moi et l'envie de me tuer se lit bien dans ses yeux. Un peu plus tard l'individu s'est baigné dans les eaux de Lyndaë en ne portant rien que sa casquette, ce n'était pas assez pour cacher son skin nudiste... (Screen censuré pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes). Ensuite, alors que je regardais pousser les champs du territoire qui fut le sien, Antoine a tenté de me pousser du haut de la falaise de 60 cubes de hauteur, autant dire que la chute aurait été fatale. Après cette tentative, il est venu vers moi avec un seau de lave, on lit bien dans son regard qu'il voulait me tuer avec. Comme je me suis enfui en courant, apeuré par le seau de lave, il est revenu avec un seau d'eau. Je ne m'attendais pas à ce qu'il tente de me noyer par la suite. N'ayant pas réussi, il est revenu avec une enclume qu'il avait voulu me lancer sur la tête, là encore, il a échoué. Et ce n'est pas fini, ici il se balade avec un cactus dans le seul but de me piquer à vis jusqu'à la mort. Sur ce screen, il a tenté de me brûler avec un briquet, par chance j'ai survécu. Ayant échoué dans les tentatives précédentes, son dernier essai a été de venir avec un portail de l'end. Il a essayé de construire le portail autour de moi et d'y mettre les yeux de l'end pour me téléporter dans le void. J'ai fait un home avant qu'il place le dernier œil. C'en est trop, je ne peux plus supporter ces tentatives de meurtre. J'espère qu'un petit tour en prison remettra cet individu dans le droit chemin. Antoine, si tu lis ce port de plainte j'espère que tu ne m'en voudras pas de t'avoir dénoncé et j'espère qu'on pourra rester amis et que cela ne va pas casser notre mariage. La plainte est déposée, je laisse maintenant les modos se charger du reste. Bonne soirée.
  23. Bonjour ! Suite à la reprise de Chnafon par Illumia, nous souhaitons si possible faire arriver le Splash de Chnafon quelques cubes à côté (pour une arrivée plus RP que d'arriver dans un arbre^^). Coordonnées du point d'arrivée désiré : 2083 104 2027 Et puis l'oiseau jaune qui est avec sera mieux ici aussi : 2085 110 2027 (regardant vers le sud) Voilà, je ne sais pas si ce genre de demande est possible mais comprenez bien que ce n'est pas moi qui ai choisi que le Splash arrive dans un arbre a faible hauteur :/ Bonne soirée !
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