Bonjour,
Je suis un jeune professionnel de 27 ans qui a passé plusieurs années sur des RPG, MMO et maintenant « Sandbox » Je connais Minecraft depuis ses versions béta. Ce jeu ne m’avait pas plu au premier contact. Puis avec le temps, j’ai découvert que dans un jeu sans histoire les possibilités RP sont infinies en multijoueur. C’est dans cette optique que votre serveur m’intéresse et que je crois pouvoir y contribuer. Étant canadien par un concours de circonstances, je suis surtout présent tôt le matin ou la nuit. Je m’intéresse beaucoup à la terraformation. Celle de votre serveur est magnifique mais parfois des joueurs laisse des arbres abimés ou des bout de feuillage flottant dans les airs. Je pourrais grandement contribuer à combattre ce problème. J’aimerais intégrer une communauté et l’aider à réaliser ses projets.
Après avoir exploré vos maps et évité les nombreux pièges à vagabonds (mines, fosses, précipices, clôtures,…), j’ai trouvé un coin qui me plait. Mon personnage rôde présentement dans le secteur d’Icarus pour des raisons pratiques. Je connais personnellement l’un de ses habitants qui veut bien m’héberger au besoin et sa population semble la plus accueillante qui soit. Je pourrais aussi m’y installer pour des raisons RP.
Pour créer Akiga je me suis intéressé aux personnages de MMO.
Ces jeux ont une logique très séculaire : ‘’Tuer des monstres, pour avoir plus d’équipements, pour tuer plus de monstres, …’’ … mais qu’arrive-t-il quand la quête est finie. Quand un royaume n’a plus d’utilité pour ses héros.
C’est de cette notion dont découle Akiga. Il est le chevalier sans monture, le sorcier sans mana, la flèche sans pointe. Sur son bon fond se trouve un être fondamentalement brisé qui refuse de s’éloigner de sa nature.
Le RP
Journal d’Akiga
(L’entrée du journal n’a pas de date mais un dessin de jeunes pousses en marge illustre le printemps)
Bien des choses ont changé depuis la Bataille des Ponts de la Citadelle. La fonte des glaces a recouvert amis et ennemis qui ont eu la malchance de tomber au combat. De douces vagues ont amené avec elles les victimes de la fougue de Horbak dans les méandres. Personne n’a trouvé son corps mais la destruction de Bâton d’Eau marquera la fin des attaques sur la cité. La troupe s’est dissocié.
Baltaz est retourné à ses grimoires. Je crois qu’il aime le silence de sa tour.
Kash a fondé une orfèvrerie. Ce bandit de grand chemin fait fondre les pièces d’armure repêché à même les digues. Qui aurait cru qu’un jour il arrêterait de fuir la justice et installerait une échoppe sur la grand place.
Urban utilise toujours ses masses, mais pour façonner la pierre. Il construit présentement des murailles. Cet homme a aussi le talent de la création. Le temple est plus agréable depuis son passage.
Sylph a pris les rênes de la citadelle. Elle compte développer des machines de guerres qui lancent des flèches grandes comme des arbres. Les membres de la troupe n’appuient pas cette décision. Elle a pourtant fait preuve de caractère quand fut le temps de remplacer son père le roi.
Mon bouclier est méconnaissable mais je veux bien prêter ma hache serti d’émeraudes à la nouvelle reine. Elle est toujours aussi perfide. Je suis retourné dans la forêt qui m’a vu naitre. Pour des raisons qui m’échappent je n’arrive plus à dormir. Je reste éveillé des nuits entières à coupé mes arbres. C’est comme si le bouclier en moi s’était lui aussi fêlé lors de la bataille.
(L’entrée du journal n’a pas de date mais des fleurs en marge illustre l’été)
Les poissons qui jadis faisaient l’envie de toutes les terres a maintenant un goût de vase. Il goute la mort. Plus personne ne pêche aux Ponts de la Citadelle. Ils sont méconnaissables depuis le passage d’Urban. Le détail de ses constructions est digne des dentelles les plus extravagantes.
Sylph à décidé d’agrandir le territoire de la cité. Bretz et Faulk font maintenant partie intégrante et indissociable du royaume. Bretois et Faulkien ont apprécié la protection de leur voisin. Ils ont dû par contre accepter leur nouvelle citoyenneté au risque de perdre leur identité. Les nouvelles balistes de la ville sont énormes. Il ne peut y avoir d’ennemis assez grand pour combattre avec de telles flèches.
J’ai entrepris la construction d’une maison. J’ai plus de bois qu’il n’en faut mais les pierres manquent. Kash m’a avancé une énorme somme pour que je réalise mes travaux. Je vais par contre devoir la lui rembourser progressivement. Il m’est interdit de lui remettre le tout avant 10 ans. Sinon je m’exposerais à des pénalités différées de requérant ou je ne sais trop. J’ai demandé à Balthazar de me traduire les documents que j’ai signé. Il m’a avoué peu comprendre ce dialecte, mais m’assure que ces incantations ne peuvent qu’être maléfiques.
(Les pages suivantes sont abîmées par la pluie)
J’ai coupé la forêt qui m’a vu naitre pour construire des instruments de mort. Il ne reste qu’un seul arbre aux côtés de ma maison. J’ai gardé ce patriach imposant pour qu’il recouvre à nouveau la pleine d’arbres.
Kash m’a gracié de mes dettes. L’argent n’a plus d’importance pour lui depuis qu’il est devenu l’homme le plus prospère de la région. Il a un plan pour la cité : irrigation, aqueduc, écoles, etc. Il finance les constructions d’Urban qui lui a fait une villa plus grande que le palais royal. Sylph n’a pas apprécié. Tout le rend de mauvais poil depuis les premières émeutes. La dernière fois, elle envoya sa garde rapprochée pour mater les contestataires.
Le vieux mage est descendu de sa tour pour l’occasion. Il aurait braisé une partie de la garde impériale pour protéger les émeutiers. Il est depuis recherché pour crime contre l’empire. Où peut bien-t-il être ? Les anciens l’avaient baptisé Balthazar le Pur. Ce vieux fou n’aurait jamais attaqué qui que ce soit sans raison. Kash et Urban auront de la difficulté a raisonner Sylph sans moi. Je vais me rendre à la citadelle pour clarifier tout ça.
(Plusieurs pages sont manquantes)
J’aurais dû me douter que quelque chose n’allait pas en apercevant de la fumée au loin. Faulk n’est plus. Mes arbres, ceux que j’ai coupé. Une pluie d’arbres en feu à déferlé sur les habitants. Aucun bâtiment n’a pu défendre les habitants contre l’attaque de la citadelle. Bretz a du avoir le même sort. Il est impératif que j’arrive à temps au palais.
(Les pages suivantes sont froissé et taché par le sang)
Quand Kash et Urban découvert le corps de Baltazard dans sa tour, ils ont voulu confronter Sylph. Au palais, je n’ai pas trouvé âme qui vive du vestibule au trône. Ces deux là n’avaient pas perdu la main. Ils ignoraient qu’elle avait récupéré le Bâton d’Eau. Si seulement j’étais arrivé à temps avec mon bouclier j’aurais pu leur éviter ce destin. Leurs corps étaient prisonniers de la glace à mon arrivé.
Sylph pleurait du haut de son trône. Elle m’a avoué que le groupe n’était plus le même après mon départ. Je comprends peu de choses en ce monde. Je n’ai jamais choisi la direction et les quêtes de notre troupe dans nos innombrables succès. Je saisis quand même que mes amis ont toujours souhaité le bien de la cité. Par des façons bien différente, j’en conviens. J’aurais même pardonné à la reine. Encore aurait-il fallu qu’elle se pardonne.
En un instant elle laissa tomber son le bâton maléfique et décocha une flèche en ma direction avec son arc. Ma hache réussit à faire dévier le projectile. Sylph utilisa cette diversion pour se trancher la gorge avec la corde de son arc. Je n’avais pu protéger la dernière de mes amis d’elle même.
L’hiver tout est calme.
De la troupe, il ne reste que moi.
De la troupe, je suis à présent la seule voix.
J’ai décider de quitter le royaume vers une nouvelle terre d’accueil. Vagabondant le long des route à la recherche d’un endroit qui n’aura pas besoin de protection. J’ai entendu parlé d’une cité flottante. Je vais m’y aventurer.
Je fut connu comme l’un des plus grand aventurier, à présent le plus grand bûcheron je serai.
Je sais qu'il y a beaucoup de candidatures et vous remercie.
Cordialement
Akiga
